Cours de Chimie 6eme Complet
Cours de Chimie 6eme Complet
Cours de Chimie 6eme Complet
PLAN DU COURS
I.1. REACTIONS D’OXYDO – REDUCTION 3°) Le nombre d’oxydation de l’hydrogène de l’hydrogène est
I.1.1. Le nombre d’oxydation généralement égal à +1 sauf dans les hydrures métalliques
où il est égal à -1.
a. Définition
Exemple : H 2 O: H O H
Le nombre d’oxydation NO ou la valence ou encore
Hydrure de sodium NaH
l’étage d’oxydation E.O ou le degré d’oxydation d’un élément
Na H
est le nombre d’électrons mis en jeu (cédés ou captés) par cet
N.O = +1 N.O = -1
négatif ou nul. -1 +2 -1
Hydrure d’Aluminium
Le nombre d’oxydation n’est jamais une fraction.
+3
b. Règles de détermination du N.O H Al H
-1 -1
1°) Le nombre d’oxydation des atomes et des molécules
H
simples est égal à zéro.
-1
Exemple : O, O2, Cl2, Cu, Fe, N2 N.O = O 4°) Le nombre d’oxydation de l’oxygène est égal à -2 dans les
combinaisons sauf dans les peroxydes où il est égal à -1 et
2°) Le nombre d’oxydation des alcalins (famille I a), Alcalino-
dans l’oxyde de fluor où il est égal à +2.
terreux (famille IIa) et des terreux (famille IIIa) dans une
combinaison est respectivement égal à +1, +2, +3. Exemple : H 2 O : H O H
-2
3
H H N.O +1 +2 +3 -2 -1 +3
Exercices
BaO2 : Peroxyde de Baryum
1. Déterminez le N.O du soufre dans les composés ci-
Pont de Baryum
après :
-1 O O -1
a) SO 2 b) H 2 SO4 c) H 2 S d) Na2 S2 O3 e) Na2 S 4 O6 ,
Ba
f) Na2 SO 3 g) H 2 S 2 O8 h) K 2 S 2 O7
Oxyde de fluorOF 2 2. Calculez le N.O de l’élément souligné
-1 F O F a) H S O3
−¿¿
b) S O2−¿¿ c) Fe2 +¿¿ d) Hg2+¿ ¿
e) V O2+¿¿ f) S2 O2−¿¿
4 2 2 7
5°) Calcul du N.O d’un élément dans un composé
−¿¿
g) Cl O4 h) S2 O2−¿¿
8 i) S2 O2−¿¿
3 j) N H 4 N O3 k) Fe3 ¿ ¿
- La somme des N.O des éléments constitutifs d’une
molécule est égale à 0. I.1.2. QUELQUES DEFINITIONS
+2 Réduction (+2é)
∑ N.O des éléments = 0
Ex 1. : CuO+ H 2 → H 2 O+Cu
- La somme de N.O des éléments constitutifs d’un ion +2 -2 0 +1 -2 0
polyatomique est égale à la charge de l’ion. 2× (-1é)
Oxydant
0 Oxydation +1
∑ N.O des éléments = charge de l’ion Réducteur
4
5
Ex 2. 0 Réduction -2
il y a simultanément oxydation et réduction.
H 2 S +O2 → H 2 O+ S
Dans une réaction redox, le nombre d’électrons cédés est
-1 Oxydation 0
égal au nombre d’électrons captés.
1°) L’oxydation est la montée d’E.O par perte d’électrons ou Nbred’e- cédés = Nbre d’e- captés
déélectronation (définition électronique). N.B. Une réaction qui n’est pas redox s’appelle réaction de
Définition classique métathèse.
L’oxydation est une fixation d’oxygène (oxygénation) ou Exemple : Les réactions de double substitution. (Réaction de
une perte d’hydrogène (déshydrogénation) par un élément. neutralisation, précipitation, …)
2°) La réduction est la descente d’E.O par gain d’électrons ou Exemple : HCl+ NaOH → NaCl+ H 2 O :rx de neutralisation
+1 -2 +1 -2 +1 +1 -1 +1 -2
électronation (définition électronique)
AgN O3 + NaCl → Na NO3 + Ag Cl↓ : rx de précpitation
+1 +5 -2 +1 -1 +1 +5 -2 +1 -1
Définition classique
2 HCl+ Na2 CO 3 → 2 NaCl+ H 2 CO 3 : rx de volatilisation
La réduction est une désoxygénation ou une +1 -1 +1 +4 -2 +1 -1 +1 +4 -2
3
-3 Oxydation 0
Fe+ S+ O2 → FeSO 3
2
Oxydation
La commutation est l’inverse de la dismutation. C’est 0 +4
0 Oxydation +2
aussi une réaction au cours de laquelle deux atomes du même
élément se transforment dans un même corps. 10°) Réaction redox à double réduction
+1
Réduction
0 4 P+10 HN O3 + H 2 O → 4 H 3 PO 4 +5 NO +5 NO2
Oxydation
H 2 O→ H 2+ O2 0 +5
-2 Oxydation
0
11°) Un couple redox est un ensemble constitué d’une
Ex2 :
forme oxydée (oxydant, E.O. supérieur) et d’une forme
Réduction
+6 +3
réduite (réducteur, E.O. inférieur).
¿¿ 2+ ¿¿
électrons mis en jeu et dans certains cas les ions H+ et OH- 2) SO 2+ KMnO 4 + H 2 O → MnSO 4 + H 2 S O4 + K 2 SO 4
avec de l’eau suivant que l’on est en milieu acide ou basique. 3) Na2 C 2 O 4 + KMnO 4 + H 2 SO4 → MnSO 4 +CO↑2 + K 2 SO4 + Na2 SO4 + H 2 O
−¿¿
−¿¿
C l 2 /Cl : Cl 2+2 e−¿ →2 C l ¿
5) KMnO 4 + SO 2 + KOH → Mn O2 + K 2 SO 4+ H 2 O
2+ ¿¿
Mn O−¿/
4
Mn ¿
: (milieu acide) 6) P4 + HNO 3+ H 2 O → H 3 PO 4 + NO+ NO 2
2+¿ +4H O ¿
2−¿→Br 2+ SO2 ¿
7) Br−¿+SO ¿
(Milieu acide)
2
−¿ → Mn ¿
−¿+8 H +¿+ 5e ¿
¿ 4
Mn O4
−¿ +H O ¿
2
3+¿ +ClO ¿
8) Cr 0 2−¿ +Cl
4
−¿+ H +¿ → Cr ¿
¿
¿
2 7
−¿/ Mn O2 ¿
Mn O 4 : (milieu basique) 2−¿ +H O ¿
9) Cr 3+¿+ H
2
2
O2+OH −¿→CrO 4 ¿
¿
−¿ ¿
−¿→ MnO + 2H O+ 4O H ¿
−¿ +3e 2 2 ¿
+ ¿+4 OH ¿
−¿+ 4 H ¿
Mn O4 b) Chercher les coefficients de la réaction suivante :
2 H2O 1) KBr+ KMn O 4+ H 2 SO4 → Br 2+ MnSO4 + K 2 SO4 + H 2 O
−¿ ¿
−¿→ MnO 2 +2 H 2 O +4 O H ¿
−¿+2 H2 O +3 e ¿
Mn O 4
(1) 10|2|8|5|2|6|8 (4) 6|1|4|6|1|3|4
I.1.3. Equilibrage des réactions redox
(2) 5|4|1|3|1|3|4 (5) 5|2|8|5|2|6|8
Il existe deux méthodes d’équilibrage des réactions
(3) 5|1|4|5|1|3|4
redox :
2) Zn+ Na NO 3+ NaOH → Na2 ZnO 2+ NH 3 + H 2 O
- La méthode des demi-équations redox ou méthode
ionique ou encore méthode électronique 1) 1|7|2|2|4|5|2 2) 4|1|7|4|1|2 3) 4|2|3|4|5|2
a) Equilibrez les réactions ci-après : se forme un certain nombre d’ions M n2+¿ ¿ et d’ions
2−¿¿
1) Fe SO 4 + KMnO 4 + H 2 SO4 → Fe2 ¿ ¿ C r 2 O7 . Leurs nombres respectifs sont :
8
Ou
m
C= ×1000
V V =¿ Volume de la solution [ml ¿
en g
msoluté
T=
V$ en ml
9
I.2.2. La molarité
n ×1000 n
M= M=
V V
V enml V en l
V = Volume de la solution
m
n=
Mm
Mm : Masse molaire du soluté [g/mole]
m = Masse du soluté [ g]
C C
Relation entre C et M
C C=M . Mm
M=
Mm
10
I.2.3. La normalité ( N ) x=¿ nbre d’ions monovalents par une mole de sel
caractéristiques. −¿
1
I +3H O ¿
2 2 2
+¿+ 5 e ¿
−¿+6 H ¿
IO 3
g
Mm [ ]
Eq−g=Me= eq−g
x M mKIO =39+127+ 3.16=214 g /mole
3
Mm 214
Me= = =42 , 8 g/éq−g
Détermination de x x 5
Le nombre d’équivalent-gramme d’une substance est le Si φ est la masse volumique de la solution alors
nombre de fois qu’il y a d’équivalent-gramme dans une masse m$
φ= =>m$ =φ . V $
donnée. V$
C M
nbre m C m. x n. x m ×100 m×100 m.C
N= = = = P= ou P= =
V Me .V Mm .V V V .φ V . φ .1000 10. φ . V
C C .x C C=10. φ . P
N= = P= ou
Me Mm 10. φ
Relation entre M et P
Relation entre N et M
C 10. φ . P
N=M . x N M= =
Ou M = Mm Mm
x
1°) La dilution
n [mole /Kg solvant ]
[ M ] =M = soluté ×100
'
msolvant Principe
' msoluté
=> M = Diluer une solution consiste à ajouter de l’eau distillée à
Mm . msolvant
une solution concentrée pour préparer une solution de faible
I.2.6. Fraction molaire
concentration dite solution diluée ou étendue.
La fraction molaire d’un constituant i dans un mélange
Dans une dilution, il y a conservation de la masse de
de plusieurs constituants (i , j, k , m ) est le rapport du nombre
soluté.
de moles i sur le nombre total des moles du mélange.
m1=m2, n1=n2, bre
n eq−g1=n eq−g2
bre
ni
x i= Relations mathématiques
ntot
x i=¿fraction molaire du constituant i .
C 1 V 1 ¿ C2 V 2 M 1V 1 ¿ M 2V 2 N1 V 1¿ N2 V 2 m $ 1 P1 ¿ m $ 2 P2
15
Principe C3
$1 $2 $3
C2 V 2 : C2 C 1−C 3=B
C1 + = C3
V1 V2 V
m2 m3 V1 A
m1 3
=
V2 B
m1 +m2=m3
Cette relation est aussi applicable pour les pourcentages :
V 1 +V 2=V 3
m$ 1 A P3 −P2
= =
Relations mathématiques m$ 2 B P1 −P3
C 1 V 1 + C2 V 2=C 3 V 3 V 1 . φ1 A V 1 Aφ2
Ou = ou =
V 2. φ2 B V 2 Bφ1
M 1 V 1 + M 2 V 2=M 3 V 3
Exemple
N 1 V 1 + N 2 V 2=N 3 V 3
On désire préparer une solution d’acide nitrique à 25 g/l
m$ 1 ρ1 + m$ 2 ρ 2=m$ 3 ρ3 à partir de deux solutions initiales l’une à 50 g/l et l’autre à
Principe
10 g/l. On demande :
Le mélange de deux ou plusieurs solutions de même
a) Le rapport des volumes des solutions à mélanger
soluté consiste à juxtaposer ces deux solutions pour obtenir
b) Le volume de chaque solution à mélanger si l’on
une solution résultante possédant une nouvelle concentration
préparer 500 ml de solution finale.
(concentration intermédiaire), si C 2< C1, alors C 2< C3 ¿ C1.
3°) Méthodes de laboratoire de préparation des solutions l’humidté de l’air et le CO 2), l’ammoniaque ( NH 4 OH ) est
titrées volatil.
Pour préparer une solution de concentration connue. On - Avoir un équivalent-gramme le plus élevé possible en
procède par la méthode de pesée ou la méthode de dilution. vue d’obtenir une précision assez grande sur la
a) Méthode par pesée ou par dissolution normalité de la solution à préparer. En effet, une
Mm
Exemple 1. Comment peut-on préparer une solution de solution 1 N exige une masse m=Me= si par
x
carbonate de sodium de concentration. exemple x est trop grand, Me sera petite et sa pesée
a) 5 g/l b) 1 M c) 1 N d) 0 , 1 M e) 0 , 1 N sera approximative.
C’est une solution obtenue par pesée et dont le soluté H 2 C2 O4 .2 H 2 O, Na2 B4 O7 .10 H 2 O (Borax). Le borax sert
doit avoir les qualités suivantes : à doser les acides selon la réaction :
- En manganimétrie : C 1>C 2
Ex : KOH , NaOH , Solution de KMnO 4 , … 1. Déterminez le titre massique d’une solution de NaI
contenant 30 g dans 50 ml de solution.
b) Méthode par dilution
2. Une solution d’ H 2 SO4 en contient 1 , 96 g /l. Quelle mase
Cette méthode consiste à réaliser une solution de
d’acide y-a-t-il dans 50 ml de solution.
concentration moindre à partir d’une solution de
3. Quelle est la molarité d’une solution d’ H 2 SO4
concentration plus élevée.
contenant 0,049 g d’acide dans 250 ml de solution ?
La dilution peut se faire de 2 manières : 4. Une solution de chaux éteinte est 0 , 5 M . Quelle masse
C 1 : Concentration initiale
C 2 : Concentration finale
19
6. Le H 2 O2 est un réducteur en milieu acide en présence 11. Une solution commerciale HNO3 de densité 1 , 41
d’oxydants forts. Il se transforme en O2 au cours de contient 69% en masse d’acide pure.
l’oxydation. Calculez l’éq-g de H 2 O2. Combien y-a-t-il de moles d’acide dans 10 ml de la
7. Le thiosulfate de sodium est un réducteur. Il donne le solution commerciale ?
titrathionate de sodium par oxydation. Calculez l’éq-g 12. 300 mg de Na2 SO 4 sont dissouts dans 500 ml d’eau.
du thiosulfate de sodium pentahydraté. Quelle est la molalité M’ et la normalité N de cette
8. Le KMnO 4 est un oxydant en milieu acide qui se solution.
transforme en ion Mn 2+¿¿II. 13. Combien de ml d’eau faut-il ajouter à 75 ml d’une
Quelle est la concentration en g/l , en N , en M d’une solution d’ H 2 SO4 contenant 5 , 25 moles d’acide par litre
solution à 15 , 9 g dans 200 ml de solution. pour qu’elle contienne 3 moles /l.
9. Une solution de NaOH est 3 , 5 N . Quelle est la masse de 14. On ajoute 150 ml d’eau distillée à 100 ml d’une solution
cette substance dans 350 ml de solution. de Na2 CO 3 de [ ]0,025 moles/l . Les nouvelles [ ] molaires
10. Une solution de HBr commerciale de densité 1 , 49 titre des ions Na+¿¿ et CO 2−¿¿
3 sont respectivement :
48 % en masse d’acide pure. 1) 10−2 mol /l et 2. 10−2 mol /l
a) La N acide de cette solution est :
2) 2.10−2 mol /l et 4.1 0−2 mol /l
1) 8,54 2) 0,88 3) 8,84 4) 0,08 5) 4,42
3) 2. 10−2 mol /l et 1 0−2 mol /l
b) Le volume de cette solution qu’il faut étendre à 1 l
4) 8.1 0−2 mol /l et 4. 10−2 mol /l
par addition d’ H 2 O pour obtenir une solution de
+¿¿
16. a) Quelle masse d’ H 3 PO 4 pur faut-il ajouter à une 20. La masse totale d’ions H 3 O présente dans 3 l d’une
solution d’ H 3 PO 4 à 4 % de densité 1 , 02 pour obtenir solution d’ HCl 0 , 1 M complètement ionisé est à :
500 g de solution à 10 % ? 1. 10 g 2. 1 , 98 g 3. 31 g 4. 7 , 5 g 5. 19 g
b) Déterminez le volume de la solution à 4 % qu’il faut 21. Le pourcentage en masse des atomes d’hydrogène dans
utiliser. la molécule d’aspirine (CH 3 COOC 6 H 4 COOH ) est :
1. 2 , 92 M 2. 0 , 45 M 3. 0 , 5 M 4. 1 , 2 M 5. 7 , 5 M
1. 7 , 7 % 2. 33 , 3 % 3. 41 , 9 % 4. 48 ,1 % 5. 56,7%
21
√
molécule. Ks
K s =¿ S=
a+b
a b
K s est à température déterminée. a b
Formule : Soit un composé peu soluble A a Bben solution, sa Exemple 1 : Le produit de solubilité de Ca(OH )2 étant
dissolution et sa dissociation s’écrivent de la manière de 1 ,3. 10−6. Calculez la solubilité de cette base en mg/l .
suivante : Exemple 2 : Le produit de solubilité de Fluorure de plomb (
Détermination de S
22
R = 8.314 g /mol e ° K
Ou R=0,082l−atm/mole ° K
Po V o
R=
To
23
Po =1 atm
Exercices
V o =22 , 4 l
1) Calculez le volume occupé à 27°C et sous une pression
T o=273 ° K de 0,5 atm par une masse de 128g d’oxygène.
2) Une certaine quantité d’un gaz est portée à 127°C sous
m m
Avec n= => P .V = .R.T
Mm Mm la pression de 0,41 atm. La molarité de ce gaz dans le
c) Cas particuliers volume qu’il occupe vaut :
- Si T =C ste=¿ P . V =C ste : Loi de BOYLE-MARIOTE, la 1°) 0,0125 mole /l 2°) 0,0250 mole /l 3°) 0,125 mole /l 4°)
courbe correspondante s’appelle l’ISOTHERME
0,0250 mole /l 5°) 0,0375 mole /l
V ste
- Si P=C ste = > =C : Loi de GAY-LUSSAC, la courbe
T
3) On dispose d’hydrogène comprimé à 200 atm dans un
est l’ISOBARE
P tube de 10 l à la température de 127 ° C .
ste
- Si V =C ste => =C : Loi de CHARLES, la courbe est
T Déterminez la pression qu’exerce ce gaz dans un tube
l’ISOCHORE. de 20 l maintenu à 27 ° C .
d) Loi d’AVOGADRO – AMPERE
4) Un directeur d’une usine apprend avec consternation
« A température et à pression égales, des volumes égaux de gaz que la production de CO 2se chiffre à 50.000 l (sous
contiennent le même nombre de molécules » conditions normales) par tonne de calcaire ( CaCO3 ). Le
Conséquence : « Dans les C.N.T.P, toute mole de gaz occupe rendement de la réaction CaCO3 →CaO +CO ↑2 est de :
un volume de 22,4 l »
1°) 10 % 2°) 31 % 3°) 15 % 4°) 4 , 5 % 5°) 22 %
C . N .T . P .=¿
5) Le rendement d’une machine à acétylène est de 80%.
Quelle doit être la quantité d’acétylène produit au bout
d’une journée sachant que la production horaire est de
300 mm3 .
24
1°) 9 cm3 2°) 7 , 2 cm3 3°) 12 cm3 4°) 15 c m3 5°) 9.000 cm 3 I.6. NOTION DE pH
6) Calculez le volume du chlore (P =2 atm, t° = 25°C) I.6.1. Définition
libéré par l’action d’un excès de permanganate de
Le pH est le logarithme décimal affecté du signe négatif
potassium sur 100 ml d’une solution HCl ( ρ=1, 2 g/ml
de la concentration des protons H+ ou des ions hydronium
et contenant 39,8% d’ HCl en poids) sachant que les
H3O+.
produits de la réaction outre le chlore sont : le KCl , le
MnCl 2 et l’eau. Le pH exprime l’acidité d’une solution. Il fut introduit en
1909 par le chimiste danois SORENSEN.
1°) 10 l 2°) 5 l 3°) 2 l 4°) 1 l 5°) 15 l
pH=−log ¿ ¿ => ¿
7) On dissout 0,2 g d chimiquement pur dans Na2 C 2 O 4
d’eau à 75°C. Remarques
On ajoute 10 ml d’acide sulfurique à 20% et 29,8 ml d’une
Produit ionique de l’eau : K W =¿ ¿
solution de permanganate de potassium.
pH + pOH=14
Les produits de la réaction sont le MnSO 4, le K 2 SO4 , le Na2 SO 4 , A 25°C, dans l’eau : (solution neutre), on a : ¿ ¿
l’ H 2 O et le C O2calculer : Le pH d’une solution neutre : pH=7
2) Acide faible : Hr Cs
pH= pK a + log
Ca
1 1 mOH + mR
p H= p K a− log C a
2 2
pH=14 +log C b
1 1
pH=14− p K b + log C b
2 2
pH=7
1 1
pH=7− pK − log C
2 b 2 s
1 1
pH=7+ pK a + log C s
2 2
1 −1
pH =7+ pK pK
2 a 2 b
Hr+ Mr
9) Mélange tampon acide :
26
1. 5,012. 10−5 2. 4 , 5.10−5 3. 6 , 15.10−5 4. CHAP II. GENERALITES SUR L’ANALYSE CHIMIQUE
−4
4 , 5.10
−4
5. 6 , 15.10 QUANTITATIVE
Il existe deux grands groupes des méthodes d’analyse La méthode volumétrique consiste à déterminer le volume
Burette
$ titrante
2 à 3 gouttes de l’indicateur
$ à doser
Bécher
- Le dosage direct
A+ B → X +Y
N A =? NB N A V A =N B V B
VA VB
A+ B → X +Y
N
N A =? B
VB
VA
V 'B
B ( excès ) +C → W +Z
NB
¿
N B V B −N C V C
N B V B=N A V A + N C V C =¿ N A =
VA
31
- Le dosage indirect par déplacement connue et que l’on sépare de la solution par filtration, que l’on
sèche, que l’on calcine éventuellement et que l’on pèse.
Il consiste à doser une substance A par l’intermédiaire
d’un autre titrage. Lors de ce titrage, on fait d’abord réagir la II.3. CITATION DES METHODES PHYSICO-CHIMIQUES
substance A par un réactif B. L’un des produits formés C est Les méthodes physico-chimiques ou physiques
- L’électrolyse ou l’électrogravimétrie
C+ D→ Y +W
- La polarographie
ND - La potentiométrie
VD
- L’ampérométrie
N A V A =N D V D
- La coulométrie
b) La gravimétrie - La conductimétrie
On peut citer :
- La chromatographie
Ils sont utilisés pour effectuer les titrages et les 5. Les burettes
chauffages. Ils sont en verre pyrex.
Les burettes sont des instruments qui servent à
3. Le flacon ou ballon ou matras jaugé délivrer des volumes variables et mesurables par
C’est un flacon comportant un trait de jauge sur le col écoulement.
pour délimiter le volume indiqué. Il est utilisé pour la Les contenances sont 20, 25, 50, 100, 1000 ml.
préparation des solutions titrées ou pour faire de dilution
Leur remplissage se fait avec un entonnoir et doit être fixé sur
dans un rapport connu.
un support qu’on appelle statif,
Les contenances courantes sont 10, 50, 100, 200, 500, 1000,
6. Les éprouvettes
2000, 5000 ml.
Les éprouvettes sont des instruments utilisés pour
4. La pipette
déterminer des volumes qui ne nécessitent pas de
- Les pipettes servent à prélever des volumes précis de
grandes précisions.
liquides
Elles servent à prélever des liquides jouant un rôle
- Les pipettes graduées permettent de libérer des
secondaire dans la réaction.
volumes variables
- Les contenances vont de 0,1 ml à 50 ml. 7. Autres instruments en verre
- - Tube à essai
Les entonnoirs servent aux transvasements des C’est une balance de précision qui est très sensible. Sa
liquides. 1
précision va jusqu’à mg .
10.000
Pissette
a) Matériels en porcelaine
- Les creusets : ils permettent de chauffer des substances
à haute température dans un four.
- Les mortiers : ils permettent de broyer des substances
tendres
- Les pilons
35
Ou H +¿+ R
−¿ → M ¿
+¿ +OH ¿
−¿+ M ¿
¿
Elle consiste à doser directement une substance B par une
−¿→ H 2 O ¿ solution titrante A et à appliquer la relation du PEC : N A V A =N B V B
H +¿+OH ¿
.
En solution aqueuse, la neutralisation se résume donc à
Ex1 : 25 ml d’une solution d’acide sulfurique sont neutralisés
l’action des ions H +¿¿ sur les ions OH −¿¿ pour former de l’eau.
exactement par 30 ml d’une solution de soude caustique 0 , 5 N .
En général, la neutralisation est toute réaction entre toute
Quelle est la concentration de la solution d’acide sulfurique en
substance à caractère acide et une substance à caractère
N , M , g/l .
basique.
Ex2 : 2 g d’une solution de H 2 S O 4 sont neutralisés exactement
Exemple : HCl+ NaOH → NaCl+ H 2 O
par 20 ml de KOH 2 N . Calculer
2 HCl+ N a2 O→ 2 NaCl+ H 2 O
Oxyde basique - La masse d’acide pur dans la solution
coloré. La neutralisation s’obtient par adjonction de 60 ml totalement R, l’excès de R est dosé par un réactif de titre
d’une solution d’acide sulfurique0 , 3 M . connu T.
Exemple 1 : On fait réagir 20 ml d’une solution de chlorure 1) 2 , 12 g/l 2) 4 , 24 g/l 3) 8 , 48 g/l 4) 16 , 96 g/l 5) 20 , 24 g/l
d’hydrogène de concentration inconnue avec 120 ml de soude Exemple 4. Une prise d’essai de 4 , 95 g de ZnO impur est
0,1N. attaquée par 40 ml d’une solution de HCl 0 , 95 N . L’excès
d’acide est neutralisé par 8 , 4 ml d’une solution H 1 N . Le % en
L’excès de soude est neutralisé exactement par 28 ml d’une
masse de ZnO de l’échantillon est :
solution d’acide sulfurique 0 , 2 N .
1) 34,3% 2) 68,6% 3) 26,3% 4) 22,3% 5) 27,2%
Déterminez la normalité de la solution d’acide chlorhydrique.
III.3. COURBES DE NEUTRALISATION
Exemple 2. Dans 100 cm3 d’une solution de potasse de titre
inconnu, on verse 73 cm3 d’une solution d’acide chlorhydrique Les courbes de neutralisation sont des courbes
contenant 60 g d’acide pur par litre de solution. La réaction exprimant le pH d’une solution résultant d’un titrage acido-
terminée, on constate que la solution ne contient plus que HCl basique en fonction du volume de la solution titrante. Ces
et il faut verser 20 cm3 de NaOH normale pour obtenir une courbes permettent de déterminer la concentration et d’autres
1) 1 N 2) 2 N 3) 3 N 4)4 N 5) 5 N
38
III.3.1. Neutralisation d’un acide fort (HR) par une base forte Exemple : Tracez la courbe de neutralisation de 10 ml de
(MOH) solution de HCl 1 N à laquelle on a ajouté : 0 ; 2 ; 5 ; 8 ; 9 ; 9,9 ;
10 ; 10,01 ; 10,1 ; 12 ; 15 ; 18 ; 20 ml de solution de OH 1 N .
Quatre étapes sont à observer :
HR + MOH → MR+ H 2 O
15
14
MOH (N b )
13
12
HR (N a ) 11
10
9
1°) Au départ : V b =0 ml 8
7
=>Solution acide : pH=−log C a=−log N a 6
5
2°) Avant le PEC : N b V b < N a V a 4
NaVa−NbVb 3
=> Solution acide : pH=−log C a=−log 2
Va+Vb
1
N (Va−Vb) 0
Si Na=Nb=¿ pH =log 0 5 10 15 20 25
Va+Vb
On a : MR+ H 2 O => Solution neutre : pH=7 L’allure générale de la courbe est celle d’un S plus ou
4°) Après le PEC : NbVb > NaVa moins déformé.
=> Solution basique (forte) => pH=14 +log Cb Le PEC est le point d’inflexion de la courbe, le centre de
N (Vb+ Va)
Si Na=Nb=N =¿ pH=14+ log
Va+Vb
39
III.3.2. Neutralisation d’une base forte (MOH) par un acide N (V ¿ ¿ a−V b) V −10
pH=−log C a=−log =−log a ¿
(HR) V a +V b V a +10
Allure de la courbe Nb V b
pH= pK a + log
N a V a−N b V b
La courbe a la forme d’un Z plus ou moins déformé, elle
présente un saut vertical de pH autour du PEC. Vb
Si N a =N b=N => pH= pK a + log
V a−V b
La courbe est symétrique par rapport au PEC.
3°) Au PEC : N a V a ¿ N b V b
Mr+ H 2 O
1 1 N V N V
pH=7+ p K a + log C s ; C s= a a ; C s= b b
2 2 V a +V b V a +V b
pH PEC >7
41
MOH + Hr → Mr+ H 2 O
$basique forte
pH=14 +logNb
N b V b −N a V a
pH=14 +log
V a +V b
N (V b −V a)
Si N a =N b=N => pH=14 +log
V a +V b
42
1 1 1 1 N aV a
pH=7+ p K a + log C s=7 + p K a+ log
2 2 2 2 V a +V b
pH PEC >7
4°)Après le PEC : N a V a ¿ N b V b
Nb V b N a V a−N b V b
C s= , C a=
V a +V b V a +V b
Cs Cs Nb V b
pH= pK a + log , = Ex : Tracez la courbe de neutralisation de 10 ml de NaOH 1 N
C a Ca N a V a−N b V b
lorsqu’on ajoute les volumes ci-après d’une solution de
Vb
Si N a ¿ N b=N => pH= pK a + log CH 3 COOH 1 N ( pK a=4 , 76) : 0,1 ; 2 ; 3 ; 8 ; 9 ; 9,9 ; 10 ; 10,1 ;
V a−V b
10,5 ; 11 ; 12 ; 15 ; 20 ml.
Conclusion :
HR +mOH → mR+ H 2 O Na V a N b V b −N a V a
C s= , Cb
V a +V b V a +V b
Ex : HCl+ NH 4 OH → NH 4 Cl + H 2 O
N aV a
pH=14− pK b−log
1°) Au départ : V b =Oml N b V b −N a V a
N a V a −N b V b
pH=−log C a=−log
V a+V b
N (V a+V b)
Si N a ¿ N b=N => pH=−log
V a +V b
mR + H 2 O
1 1 N V
pH=7− p K b− log C s , C s= a a
2 2 V a +V b
pH PEC <7
Conclusion
4°) Après le PEC : N b V b > N a V a
- Le saut de pH n’est pas prononcé comme pour la
mR +mOH => $tampon basique neutralisation HR/MOH
44
Cs
pH=14− pK b−log
Cb
Na V a N b V b−N a V a
C s= ,C b=
V a +V b V a +V b
45
Allure de la courbe
EXERCICES
( pK b=4 , 73) par une solution de HCl 1 N lorsqu’on ajoute les solution de aOH 0 , 02 N .
volumes suivants d’acide : 0,1 ; 2 ; 3 ; 8 ; 9 ; 9,9 ; 10 ; 10,1 ; 10,5 ; Calculez le pH de la solution dans le bécher quand on
11 ; 12 ; 15 ; 18 ; 20 ml. ajoute
a) 0 ml de NaOH
b) 10 ml de NaOH
46
III.4.1. Définition
Exemples
- Phénolphtaléine
−¿¿
+¿+Ind ¿
→
HInd ← ¿
H
¿
Incolore Rouge
48
HInd H +¿+Ind ¿
−¿¿
→
+¿+OH ¿
(bleu)
←
IndOH ← ¿
Ind 2
¿
Jaune Rouge −¿→ H 2 O ¿
NaOH → Na+¿+OH ¿
Zone de virage
[ HInd]
pH=−log K a−log ¿ 2ème
cas : Indicateur basique : IndOH
¿ ¿¿
−¿ ¿
[HInd ] IndOH ∈d
+¿+ O H ¿
, K b =¿ ¿
pH= pK a−log ¿
¿¿¿
¿
Si [ HInd] = ¿ ¿
−log ¿ ¿ ¿
pH= pK a => On a le point de virage de l’indicateur coloré.
[IndOH ]
Si [ HInd ] =10 ¿ ¿ pOH =−log K b−log ¿¿
¿¿¿
III.4.6. Calcul de la zone de virage pour une précision du Ex1 : On titre 200 ml d’une solution d’acide nitrique 0,005 M
volume au PEC de 0,1% avec une solution de potasse 0 , 01 M .
( )
VE pHV E 1 999
V E−x= =¿ x=V E− x =V E 1− = V =0,999 V E a) Méthylorange (3,1 – 4,4)
1000 1000 1000 1000 E
b) Méthyl jaune (2,9 – 4,0)
y−V E 0 ,1
Après le PEC : = c) Méthyl rouge (4,2 – 6,2)
VE 100
d) Bleu de bromothymol (6,0 – 7,6)
y−V E 1 VE
= <=> y−V E = Remarque : En pratique, pour le dosage d’un HR par MOH et
VE 1000 1000
vice versa, on choisit n’importe quel indicateur coloré dont la
( )
VE 1 1001
y=V E + =V E 1+ = V =1,001V E zone de virage est située au saut du pH même si cette zone de
1000 1000 1000 E
pH y
52
Tirez la conclusion.
53
une masse de 0,2457 g. La molarité de la solution de volumétriques des réductions par des oxydants et vice-versa.
HCl et la molarité de la solution de NaOH étaient Selon l’ion utilisé pour effectuer le dosage, on parlera de
−¿¿
respectivement, avant le mélange : la manganimétrie ( MnO 4 ), Iodométrie ( I 2 /I ),
1) 0,000892 M et 0,0001176 N Chromatométrie (Cr 2 O2−¿¿
7 ), …
2) 11, 70 M et 8,775 N
Dans un dosage oxydo-réductométrique, on applique au PEC,
3) 0,045 M et 0,030 N
la relation d’équivalence
4) 1 , 00 M et 0 , 80 M
N o V o =N r V r
5) 0 , 20 N et 0 , 15 M
o : oxydant
r : réducteur
Ox+ Red → A+ B
−¿+ 8 H +¿+ 5 e ¿
¿
MnO 4
basique.
Mm KMnO 158
IV.2.2. Avantages et inconvénients Eq−g K MnO = Me KMnO = 4
= =31 , 6 g/eq−g
4 4
5 5
b) Inconvénients HN O3
La solution de KMn O4 est décomposée par la lumière Il est déconseillé en manganimétrie car il produit selon
d’où les solutions de KMn O4 doivent être conservées dans des sa concentration du NO ou N O2 qui sont des vapeurs rares
bouteilles en verre brun pour éviter la décomposition par rendant le PEC difficile à détecter.
lumière.
H 2 SO4
Le KMn O4 est décomposé par toutes sortes de réducteur.
C’est le meilleur acide conseillé car les produits
IV.2.3. Réduction du Permaganate et influence de l’acidité susceptibles d’être formés sont incolores, ce qui rend le PEC
a) En milieu acide détectable.
MnO−¿/
4
Mn ¿
55
MnO−¿/
4
MnO 4 ¿
(ion manganate) Au PEC, la couleur de la solution est rose persistante.
−¿→MnO 4
−¿+ e
2−¿ ¿
¿
¿ N.B. L’ion permanganate est violé tandis que l’ion Mn 2+¿¿ est
MnO 4
incolore.
Violet Vert
2+ ¿¿
MnO−¿→
4
Mn ¿
Mn KMn0 158 Violet incolore
Me= 4
= =158 g/eq−ch
1 1
IV.2.5. Contrôle du titre de la solution de KMn O4
c) En milieu neutre
On vérifie le titre d’une solution de KMn O4 en utilisant
Les réactions de support sont : une des solutions suivantes :
−¿ → MnO +2H O ¿
2 2
+ ¿+3 e ¿
Mn O−¿+
4
4H ¿
- Oxalate de sodium : Na2 C 2 0 4
Violet Noirâtre
- Oxalate de potassium
−¿¿
−¿→ MnO 2 + 40H ¿
−¿+ H 2 O+3 e ¿
Mn O 4 - Acide oxalique dihydraté ou acide éthane dioique
158 dihydraté
x=3 => Me= =52 , 67 g /eq−g
3 OO
Remarque : Le KMn O4 n’est pas couramment utilisé en milieu H 2 C2 O4ou H−O−C−C−O−H
alcalin et en milieu neutre car il est difficile de détecter le PEC à - Iodure de potassium : KI
cause du précipité ( MnO2 ) qui doit bien se déposer avant, pour - Oxyde d’Arsenic ( As2 O3 ) en présence des ions chlorure
apprécier la couleur de la solution. (Cl−¿¿) comme catalyseur.
- Sel de Mohr : FeSO 4 ¿ ¿ ou sulfate double de fer (II) et
d’amonium 6 fois hydraté.
56
5 CaC 2 O4 +2 KMnO 4 +8 H 2 SO4 → 5CaSO 4 +2 Mn SO4 + K 2 S O 4 +10 CO2 +8 H4°) Dosage de l’acide oxalique
↑
2O
suivante :
↑
2 KMnO 4 +5 H 2 C 2 O 4 +3 H 2 SO4 →2 MnSO 4+ 10CO 2 + K 2 SO4 + 8 H 2 O
57
1. Un échantillon d’un minerai de fer pesant1 ,5 g est pour précipiter le F e (OH )3 qui, lavé et séché a une
l’attaque d’un acide. Il faut 150 ml de K MnO4 0 , 1 N a) La normalité de la solution de KMn O4 à (0 , 01 éq−g/l
égale à :
−¿¿
−¿→ I 2+2 e ¿
2I
1. 15 g/eq−ch 2. 17 g/eq−ch 3. 19 g/eq−ch 4. -1 0
21 g /eq−ch 5. 23 g/eq−ch
Les dosages par iodométrie sont des dosages indirects
car le dosage direct est difficile à se réaliser. Pour contourner
la difficulté, l’iode moléculaire est dosée indirectement par le
thiosulfate de sodium ( Na2 S2 O3 ¿ selon la réaction :
59
reflets métalliques. Il sublime facilement, l’iode est peu soluble b. L’iode réagit comme oxydant : c’est l’iodimétrie
dans l’eau, qu’il colore en jaune, il se dissout facilement dans C’est un dosage en retour :
une solution de KI qu’il colore en brun. L’iode est soluble
RED + I2 N 2=¿
dans l’alcool, l’éther, le chloroforme et le sulfure de carbone ( V '2
N 1=¿ I2 + Na2 S 2 O3
CS2).
V '1 Exces
=>V ' ' 2 N3
IV.3.2. Principe
=>V 2=V ' 2+V ' ' 2 V3
a. L’iode réagit comme réducteur avec un oxydant : c’est
(1) Red + I 2 + H 2 O→ HI +…
l’iodométrie
(2) + I 2 + 2 Na2 S2 O3 → 2 NaI + Na2 S 4 O6
Le principe consiste à libérer l’iode moléculaire ( I 2) Excès
−¿¿
d’une solution d’iodure ( I ), en la faisant réagir avec un
Principe : On fait réagir le réducteur avec une solution d’iode
oxydant. L’iode ( I 2) libérée est titrée par une solution de
en excès. L’excès d’iode est titré en retour par une
thiosulfate de sodium de titre connu.
solution de Na2 S2 O3 (thiosulfatee de sodium) de
titre connu.
quantité d’iode qui a réagit avec le réducteur et par Il faut donc peser 12 ,7 g d’iode, le dissoudre dans la
conséquent de déterminer le titre du réducteur. solution de KI (car l’iode n’est pas soluble dans l’eau et
compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge dans
IV.3.3. Indicateur de fin de réaction
un ballon jaugé de 1 l.
On utilise une solution d’empois d’amidon parce que
b) Solution de thiosulfate de sodium
l’iode colore l’amidon en bleu foncé.
Soit à préparer une solution decinormale de thiosulfate
La disparition de l’iode entraine la disparition de la
couleur bleue : c’est le PEC. de sodium anhydre ( Na2 S2 O3) et une solution de thiosulfate
hydraté ( Na2 S2 O3 .5 H 2 O ).
IV.3.4. Préparation des solutions titrées d’iode et de
2−¿ ¿
+¿ +S O ¿
2−¿/2 Na 4 6
¿
+ ¿+ S2 O3 ¿
thiosulfate de sodium 2 Na
Sol : I 2+ 2e−¿ →2 I ¿ 1 −¿ ¿
2−¿+ 1 e ¿
¿
=> S O 2−¿→ 2 S 4 O6
2 3
x=2
x=1
MmI 254 Mm 158
M eI = 2
= =127 g /eq−ch Me= =¿ Me Na = =158 g /eq−ch
2
2 2 x 2 S 2 O3
1
258
Me Na S O .5 H O = =248 g/eq−ch
bre
2 2 3 2
1
n eq−g=0 ,1 eq−g=¿ m=0 , 1 Me=0 ,1.127=12 ,7
N=0 ,1 eq−g /l
V =1 l
61
dosage en retour.
−¿¿
Le dosage est basé sur les réactions suivantes : (1) NaClO+ 2 KI + H 2 SO 4 → I 2 + NaCl + K 2 SO 4 + H 2 O
Le cuivre est dosé sous forme de Cu SO4 selon les dichlore gazeux dégagé par litre d’eau de javel commerciale en
est titré par 42 , 1 mlde Na2 S2 O3 0,095 N . 1) 0 , 08 N 2) 0,998 N 3) 0,666 N 4) 1,196 N 5) 0,067 N
Calculer :
5. On prélève 10 ml d’une solution d’eau oxygénée que
a) La quantité d’iode en excès Rép : 0,51g
l’on dilue à 1 l dans un ballon jaugé. De cette solution
b) La quantité de Na2 SO 3 contenue dans l’échantillon
diluée, on prélève 50 ml que l’on laisse couler dans un
Rép : 0,378g
erlenmeyer.
c) Le titre du sulfite contenu dan l’échantillon
On acidifie par 10 ml de H 2 SO4 1 M , puis on titre par une
Rép : 25,85%
solution de KMnO 4 0 , 1 M dont on utilise 10 , 2 ml jusqu’à
3. On pèse 5 g de CuCO3 . Cu(OH )2 (malachite) qu’on
la coloration rose persistante. La concentration en
attaque par 25 ml d’une solution de H 2 S O 4 à 50% diluée
masse de l’eau oxygénée dans la solution initiale et le
à 1 l.
volume d’oxygène que peut dégager 1 l de cette
On prélève 50 ml de la solution obtenue et laisse couler
solution initiale (dans les C.N.T.P) sont respectivement
dans un vase contenant 250 ml de KI à 2%. On titre l’ I 2 de :
1) 122 , 6 g /l et 10 , 8 l 2) 173 , 4 g /l et 57 , 12l
65
3) 61 , 3 g /l et 20 , 4 l 4) 6 , 55 g/l et 0 , 57 l
IV.4. LA CHROMATOMETRIE OU
5) 86 , 4 g /l et 57 , 1l BICHROMATOMETRIE
IV.4.1. Définition
2−¿+14 H + ¿+6 e ¿
¿
Cr 2 O 7
Orange Vert
Mm 294
Me K Cr2 O7 = = =49 g /eq−ch
2
x 6
IV.4.2. Indicateur de fin de réaction
- Les solutions de bichromate sont stables : elles ne sont K 2 Cr2 O7 +6 FeSO 4 + 7 H 2 SO4 → K 2 SO 4 + 3 Fe 2 ¿
+2 +3
pas altérées par la chaleur et la lumière. Le titre des
solutions reste pratiquement invariable.
−¿¿
La chromatométrie est aussi utilisée pour effectuer le test
- Le bichromate n’oxyde par les ions Cl : on peut
d’alcoolémie selon l’équation :
effectuer les dosages en présence de HCl concentré ou
doser les chlorures métalliques. 3 C 2 H 6 O+ K 2 Cr 2 O7 + 4 H 2 SO4 → 3C 2 H 4 O+ C r 2 ¿ ¿
Ethanol Ethanal
b) INCONVENIENTS incolore orange Vert
- C’est un système lent ; l’ion bichromate n’agit avec une Ou 3 C 2 H 6 O+ 2 K 2 Cr 2 O7 +8 H 2 SO 4 → 3CH 3 COOH + 2Cr 2 ¿ ¿
vitesse notable qu’en milieu très acide ( pH <2). En
La salive d’un individu d’un alcoolique change la couleur de
milieu alcalin, les sels de chrome sont facilement
la solution « test » de l’orange au vert, tandis que la salive
oxydés en chromates suivant l’équation :
d’un non alcoolique n’a aucun effet sur la coloration orange
→
du K 2 Cr2 O7.
−¿ ¿
¿
Cr 3+¿+8 OH
¿
−¿+6 H + ¿+6 e ¿
¿
BrO 3
est le pourcentage en volume d’éthanol dans un vin mesuré à
x=6
une température de 20 ° C .
Mm 167
Me KBrO = = =27 ,8 g /eq−ch
N.B. Au cours du titrage de l’éthanol, celui-ci est oxydé en 3
x 6
acide acétique selon la demi-équation : b) Fin de la réaction
−¿¿
Les ions bromates ( BrO 3 ) et bromure ( Br−¿¿) sont
−¿¿
+¿+4 e ¿
C 2 H 5 OH + H 2 O→ CH 3 COOH + 4 H
incolores. On provoque la libération de l’iode qui sera titré
par le thiosulfate de sodium Na2 S2 O3 comme en iodométrie.
(1) : BrO−¿+Red
3
→ Br ¿
−¿ +3I + 3H O ¿
2 2
+¿ → Br ¿
(2) : BrO−¿+6
−¿+6 H ¿
I ¿
3
68
2 IO−¿+12
3
H ¿
1
−¿ → I +3H O ¿
a) La normalité de la solution de sulfate ferreux
2 2 2
=> IO−¿+6
+¿+ 5 e ¿
H ¿
3 b) La masse de sulfate de chrome III formée
Calculer :
CHAP V. ARGENTIMETRIE
a) Le % de KI de l’échantillon
V.1. Définition
b) La masse de KBrO 3 nécessaire pour oxyder le KI .
3. Un échantillon de 1 , 2 g de sulfate d’étain (II) Sn SO4 est L’argentimétrie est l’ensemble des titrages
dosé par une solution de KI O3 0 ,1 N en milieu acide, volumétriques des halogénures (Cl−¿¿, Br−¿¿, I −¿¿) et pseudo-
l’iode libérée est titrée par 20 ml de Na2 S2 O3 0 ,05 N . halogénures par le nitrate d’argent ( Ag NO 3) et inversement.
−¿ ¿
CN : ion cyanure
- Les pseudo-halogénures −¿¿
SCN : ion sulfocyanure
ou thiocynate
- K 2 Cr O4 : chromate de potassium
- ¿ ¿ : Alun ferrique
- La fluoresceine : HFl (Formule symbolique) : acide Deux précipités sont susceptibles de se former ( AgClet
faible organique. AgCr O4 ).
V.2. METHODES ARGENTIMETRIQUES AgCl étant moins soluble précipite par priorité. Quand il
V.2.1. METHODE DE GAY-LUSSAC (Méthode n’utilisant n’y aura plus d’ions C l −¿ ¿ en solution, c’est alors que Ag2 CrO 4
d’une solution d’halogénure et inversement sans indicateur. - Les titrages par la méthode de Mohr doivent être
Inconvénient : cette méthode est très longue, moins précise et effectués en milieu neutre ou faiblement basique.
très délicate car ne permettant pas de détecter facilement le - En effet, en milieu acide, pH < 6,5 le précipité se dissout
PEC. Elle est donc dépassée et moins utilisée actuellement. selon l’équation :
ou
−¿+ OH ¿
+ ¿+OH ¿
−6
K ps à25 ° C AgCl : 1 ,5. 10 , Ag2 CrO 4 : 9.10 −12 2 Ag
71
−¿→ Ag 2 O↓ + H 2 O ¿
2 Ag+ ¿+2 OH ¿
72
Alun ferrique
HR (N a )
73
74
N 2V 2 N1V 1 N3 V 3
= +
1000 1000 1000
N 2 V 2−N 3 V 3
N 1=
V1
avec les ions Cl−¿¿ présents dans AgCl qui attirent les La concentration en masse du KCl dans la solution
1. On dispose de 100 ml d’une solution contenant 4 g d’un On prélève 20 ml de cette solution et on ajoute 30 ml de
mélange de KBr et de KN O3 . On dose cette solution AgNO3 0 , 2 N . Après filtration, on titre l’excès de AgNO3
par la méthode de Mohr en présence de K 2 CrO 4 et la du filtrat par une solution de KSCN 0 , 1 N dont on utilise
Calculer les masses de KBr et KNO3 dans le mélange. 5. Une pièce de monnaie de 5 g est composée de cuivre et
Rép : 1,52 g et 2,48 g d’argent. Pour précipiter complétement les ions Ag+¿¿
2. Au cours d’un titrage en argentimétrie 34 , 2 ml d’une obtenus par la dissolution de la pièce dans l’acide HNO3
Rép : 6,48% et 93,52% qui consiste à engager l’élément à doser sous forme d’un
précipité de composition chimique précise que l’on sèche et
que l’on pèse.
VI.2. PROCEDE
2°) La dissolution : elle se fait avec de l’eau soit avec les acides
forts ( HCl , H 2 SO4 , HN O3 , HClO 4 ¿ soit avec l’eau régale si les
deux premières ont échoué.
Ex : 30 ml HCl + 10 ml HNO3
4°) La filtration : elle sert à séparer la précipité du filtrat (la 6°) La pesée du précipité : la pesée du précipitée se fait à l’aide
solution) d’une balance analytique de précision. Le précipité est placé
dans un creuset taré (on peut aussi utiliser un verre de
montre) c’est-à-dire dont on connait la masse à vide.
VI.4. APPLICATIONS
Mm(H SO 4) 98
F= 2
=
La gravimétrie est utilisée dans les dosages suivants : Mm(Ba SO ) 4
233
↑
3 Ag+ 4 HN O3 → 3 AgNO 3+ N O +2 H 2 O
F=Ma ¿¿¿ ¿
(2) Précipitation par NaCl
5°) Dosage du fer
AgNO3 + NaCl → AgCl↓ + NaNO3
(1) Dissolution dans H 2 SO4
Ma(Ag ) 108 ↑
F= = Fe+ H 2 SO 4 → FeSO 4 + H 2
Mm AgCl 143 , 5
(2) Oxydation par HNO3
2°) Dosage de Baryum (sous forme de BaCl2)
6 Fe SO 4 +3 H 2 SO4 +2 HNO3 → 3 Fe2 ¿ ¿
(1) Dissolution de BaCl2 dans l’eau
(2) Précipitation par H 2 SO4 (3) Précipitation par NH 4 OH
2 +¿+2C 4 H 8 N 2 O2 →∋¿¿¿
4g sachant qu’après toutes les opérations
¿
gravimétriques on obtient un précipité calciné de 1 , 82 g
Mm¿
F= .
Mm¿¿¿ ¿ ¿
2. Une pièce de monnaie en Ag ayant une masse de 5 , 82 g
7°) Dosage du calcium sous forme d’ion Ca 2+¿ ¿
est dissoute dans l’acide nitrique concentré. Ensuite on
Bilan :
Electrolyseur −¿→ Na¿
−¿¿ e 1
e Na
+¿→ ¿
Anode : Cl−¿→ 2 Cl +e2
−¿¿
¿
−¿ ¿
← Cl 1
−¿ →Na+ Cl 2 ¿
2
+¿+Cl ¿
Na
1 ↑
ou NaCl → Na↓ + Cl2
2
82
L’électrolyse est la décomposition d’une substance On fait passer un courant de 125 A pendant 1 h 30 min
(électrolyte : sels, acides ou base à l’état liquide) par le passage dans une cellule d’électrolyse contenant du chlorure de cuivre
du courant électrique. (II).
2 Al 3+ ¿+6 e ¿
| 3O
2−¿→ O2 +6 e ¿
2
Exemple 1 :
n=6 n=6
83
Mm Al O . I . t +2 0
a) m Al O = 2 3
2
96500.6
3
b) n=¿ nombre d’électrons échangés pour une mole de Zn+ CuSO 4 → Cu+ZnSO 4
l’élément 0 +2
−¿¿
2 Al 3+ ¿+6 e
−¿ →2 Al∨:2 ¿
¿ ou Zn→ Zn 2+¿+2 e ¿
Oxydation
−¿ →Al ¿
Cu2+¿+2 e ¿
Réduction
Ma Al . I .t 2+ ¿+ Cu↓ ¿
m Al = Bilan : Zn+ Cu2+¿→ Zn ¿
96500.3
Exemple 3 : Lorsqu’on plonge une lame de Zn dans une solution
bleue de Cu SO4 , on constate un dépôt de Cu métallique sur la
Combien de temps faut-il pour déposer 100 g
lame de Zn et parallèlement, le Zn passe en solution.
d’aluminium dans une cellule d’électrolyse contenant de
l’alumine et traversé par un courant de 200 A . Le transfert d’électrons du Zn vers les ions Cu2+¿ ¿montre
qu’un courant électrique a circulé entre la plaque de Zn et la
VII.3. CONSTATATION EXPERIMENTALE DES
solution.
DIFFERENCES DES POUVOIRS REDUCTEURS DES
METAUX, PILES D’OXYDO-REDUCTION Il existe donc une différence de potentiel entre le Zn et les
ions Cu2+¿ ¿.
VII.3.1 Constatation expérimentale
Le Zn a un pouvoir réducteur plus grand que le Cu. En
Zn général, les métaux ont des pouvoirs réducteurs différents. Un
métal réduit un autre s’il a un pouvoir réducteur plus grand
Cu
que lui.
2−¿¿
¿
Cu SO4 → Cu2+¿+SO 4
84
Au Pt Ag Cu Sn∋ Fe Zn Mn Al Mg Na
Anode - + Cathode
Zn/Zn2 +¿/¿ Ag ¿
2+¿+ 2 Ag ¿
chimique.
Anode - : Oxydation
−¿¿
Zn→ Zn
2+¿+2 e ¿
(1) Dissolution de Zn
Cathode + : Réduction
−¿→ 2 Ag ¿
2 Ag+ ¿+2 e ¿
(2)
86
VII. 3.3. PILE DANIEL solution de Cu SO4 . Les deux récipients sont reliés par un pont
salin ou un joint ionique contenant le KCl ou le NH 4 Cl. Le
Fonctionnement
Anode - : Oxydation
2+¿¿ 2+¿ ¿
Zn Cu Zn→ Zn
2+¿+2 e
−¿¿
¿
(1)
I II
ZnSO 4 CuSO 4
Cathode + : Réduction
Bêcher I Bêcher II
−¿→ Cu↓ ¿
Cu2+¿+2 e ¿
(2)
Représentation 2+ ¿+ Cu↓ ¿
Zn+ Cu2+¿→ Zn ¿
: Réaction globale
2+ ¿/Cu¿
2 +¿/¿Cu ¿
Zn/Zn Pont salin ou joint ionique
VII.4. ELECTRODE A HYDROGENE NORMALE
ou qui sert à équilibrer les ions H2
H2 Joint ionique
Zn/ZnSO 4 /¿ Cu SO 4 /Cu
Pastille
+¿1 M ¿
H
EH +¿
/ H 2=OV ¿
E : Potentiel
Rôle :
Mesure pratique des potentiels d’un couple.(Ox/Red) doivent avoir une concentration 1 M et chaque gaz, la pression
Voltmètre de 1 atm.
H2 H2 VII.5. FORMULE DE NERNST
−¿→ y. ℜ d ¿
x .Ox+ n e
I II RT [Ox]
x
E=E0 + . ln y
Electrode normale d’hydrogène (E.N.H) n.F [ Red]
C’est le potentiel d’un couple mesuré par rapport à T =¿ Température en ° K=° C+273
l’ E . N . H n=¿ Nombre d’électrons échangés
- Potentiel normal E0 F=¿ 1 FARADAY=96 500 C
C’est le potentiel standard d’un couple pour ln : Logarithme népérien
[ Ox ] = [ Red ] =1 M . En général, toutes les substances présentes
x , y : Coefficients stœchiométriques
89
[Ox], [Red ] : Concentrations molaires - Pour lez gaz, la concentration est remplacée par la
→
En général, pour le système : aA +bB+ ne−¿ ¿ ¿ pression en atm . [ gaz ] =P (atm)
Avec R=8,314 J /mole ° K , F=96500 ° C , on a : Ex 3. Calculer le potentiel d’une solution contenant les ions de
−¿ ¿ +¿¿
x
Mn O4 à 10−5 et Mn 2+¿¿à 10−2 M dans un milieu acide H de
0 , 06 [Ox]
ou E=E0 + . log ¿ 2+ ¿=1 ,52V ¿
n ¿¿ pH=2. E0 =MnO−¿/
4
Mn ¿
. (Rép : 1,292 V)
a b
VII.6. FORCE ELECTROMOTRICE DES PILES ET
0 , 06 [ A ] [ B]
E=E0 + . log c d PREVISION DU SENS DES REACTIONS
n [C] [D]
E I : Potentiel de la demi-pile I
90
E II : Potentiel de la demi-pile II Exemple 2 : Les potentiels normaux pour les systèmes suivants
sont :
Prévision des sens d’une réaction
−¿→ Mg¿
Mg 2+¿+2 e ¿
: E0 =−1 ,55 V
Une substance formée de couple Ox1 / Red 1 oxydera une −¿→ Al ¿
substance formée du couple Ox2 / Red 2 si son potentiel standard Al3 +¿+3 e ¿
: E0 =−1 ,33 V
−¿→ Cu¿
Sn2+¿+2 e ¿
: E0 =−0,136 V
EOx / Red > EOx / Red
1 1 2 2 Une des réactions suivantes est impossible :
−¿→ Red 1 ¿
Ox1 +ne 1) Sn+Cu2+¿→ Cu+Sn
2+ ¿¿
¿
−¿¿
Red 2 → Ox2 +n e
2+ ¿+ Sn¿
2+¿ ¿
4) 3 Zn 2+¿+2 Al→ 3 Zn
2+ ¿+ 2 Al ¿
¿
Exemple 1 : La pile de Daniell est composé de deux électrodes 3 +¿+ 3 Mg¿
5) 2 Al +3 Mg 2+¿→ 2 Al ¿
de Zn et de Cu trempées chacune dans une solution de leurs
sels respectifs. Exemple 3 : On réalise la pile Zn/Zn ¿ ¿. Les potentiels normaux
d’oxydo-réduction sont respectivement −0 , 76 V et 0 , 80 V .
a) Déterminez les équations à l’anode et à la cathode
b) Déterminez la force électromotrice de la pile dans les a) Ecrire la réaction globale de la pile lorsqu’elle débite un
conditions standards. courant
−¿→Zn ¿ b) Calculer la f . e .m de la pile lorsque les deux solutions
Zn2+¿+2 e ¿
=> E0 =−0 , 76 V
−¿→ Cu¿
sont décimolaires.
Cu 2+¿+2 e ¿
=> E0 =+0 , 34 V
Réponse
91
−¿→ NO+ 2H O ¿
2+¿+ 2 Ag ¿
a) Zn+ 2 Ag+¿→ Zn ¿
2
: E0 =+0 , 96 V
+ ¿+ 3e ¿
NO−¿+4
3
H ¿
: E0 =+0 , 17 V
+ ¿+2 e 4 2
¿
2−¿+ 4 H ¿
SO 4
Exemple 4 : La f . e .m d’une pile électrochimique vaut 1 ,36 V . −¿→ Cu¿
relation de NERNST
Exemple 5 :
x
a) Expliquer pourquoi le Zinc se dissout facilement dans RT [Ox]
E=E0 + . ln y
H 2 S O 4 selon : Zn+ H 2 SO4 → ZnSO 4 + H ↑2 et non l’argent. nF [ Red]
Par contre l’argent se dissout dans HNO3 selon :
Cependant pour une solution aqueuse, les limites de
↑
Ag+ HN O3 → AgNO3 + NO + H 2 O variation de la température sont si faibles ( 273 ° K → 373 ° K )
b) Pourquoi le cuivre ne se dissout pas selon : ou (0 °−100 ° C ) que la température à une influence presque
↑
négligeable. C’est pourquoi, le potentiel redox est calculé à
Cu+ H 2 SO 4 → Cu SO4 + H 2, mais il se dissout selon :
25 ° C ou 278 ° K
↑
Cu+ H 2 SO 4 → CuSO 4+ SO 2 + H 2 O
Concentré et chaud
On donne :
−¿→Zn ¿
Zn2+¿+2 e : E0 =−0 , 76 V
¿
−¿→H 2 ¿
2 H +¿+2 e ¿
: E0 =OV
−¿→ Ag ¿
Ag+¿+e : E0 =0 , 8 V
¿
92
2+¿ ¿
−¿/ Mn ¿
0 , 06 x potentiel normal du couple MnO 4 est 1 ,52 V .
E=E0 + . log [Ox ] ¿ ¿ ¿¿
n a) Le potentiel du couple si le pH=0 Rép : 1,484 V
0 , 06 b) Le potentiel du couple si le pH=2 Rép : 1,29 V
E=E0 + .¿
n c) De combien est réduit le pouvoir oxydant du couple ?
Rép : 0,192 V
0 , 06
E=E0 + . log ¿ ¿ ¿
n 3°Concentrations, produit de solubilité, complexation
0 , 06
E=E0− .q¿ Toute variation de la concentration d’une des espèces
n
impliquées dans le couple redox provoque la modification du
0 , 06. q 0 , 06 potentiel de la solution.
E=E0− pH + log ¿ ¿ ¿
n n
'
Cette modification peut se faire :
EO : Potentiel normal apparent
- Par formation d’un précipité
' 0 , 06
Avec E =EO −
0 . q . pH - Par formation d’un complexe
n
Exemple 1 : Ag+¿/ Ag ¿, E0 =0 , 80 V
93
0 , 06
−¿→ Ag ¿
→ A g +¿+ e ¿
(1) E=E0 + log ¿ ¿
1
0 , 06
E=EO + log ¿ ¿ ¿
1 Exemple 2 :
−¿¿ Cu
2+¿/ Cu¿
, E0 =0 , 34 V
Si on ajoute les ions Cl , on a :
−¿→ Cu¿
+¿+Cl
−¿ → AgCl↓ ¿
¿ Cu2+¿+2 e ¿
(1)
Ag
Conclusion 0 , 06
E=E0 + log ¿ ¿
2
0 , 06 REDOX
E=E0 + . log K s , E0 =0 , 80 V , K s =1 ,56. 10−10
2
A l’équilibre, la réaction n’évolue plus, la f . e .m est nulle.
0 ,06 −10
E=0 , 80+ . log 1 ,56. 10 =0 ,51 V
2 Soit les couples :
2 ¿¿¿
A l’équilibre, la f . e .m de la pile est égal à zéro.
E=1 ,36+ 0 , 03 log pCl −0 , 06 log ¿ ¿ ¿ si p↑Cl =E↑
2 2
H2 S O4 Drap : imbibé de
H 2 SO4 -
Fonctionnement
2−¿¿
↑
2−¿ ¿
(passifs)
−¿→H 2 ¿
+¿+2 e ¿
2H SO 4
Exemple : Déterminez la constante d’équilibre entre les
−¿¿
2+¿+2 e ¿
Zn→ Zn
2+ ¿¿ 2+ ¿¿
Cathode : 2 H +¿+2 e
−¿→H 2 ¿
¿
−¿¿
+¿ −¿
Anode : Zn→ Zn 2+¿+2 e ¿
Goudron +¿ C
+¿ → Zn
2+ ¿+ H ¿
↑
2
¿ C
Zn+ 2 H
MnO2
Inconvénient
1 ,5 V
97
↑
−¿→ 2NH 3 + H 2 ¿
−¿¿
Zn→ Zn 2+¿+2 e ¿ Zn
2 NH
+¿+2 e ¿
−¿¿ Cu Joint ionique −¿ Cu
4
Cl (passifs) +¿ −¿
+¿
Diaphragme
H 2 +2 MnO2 → H 2 O+ Mn 2 O3 Zn
Dépolarisation
ou
L’hydrogène est ainsi détruit et la polarisation est CuSO 4 ZnSO 4
CuSO 4 ZnSO 4
éliminée.
Cathode : Cu2+¿+2 e ¿
2+¿ ¿
+¿ −¿ +¿ '
q=quantité d électricité fournie pendant la charge
−¿ I I
t
Rq varie de 0 , 85 à 0 , 90. Il n’est jamais égal à 1 à cause de
+¿¿ 2H
+¿¿ réactions parasites.
H
t
2−¿¿ b) Rendement en énergie ( Rw )
O
2−¿¿ O
PARTICULE ATOMIQUE CHARGE [c ] Masse [kg] MASSE [uma] On appelle isotopes d’un élément l’ensemble des atomes
Electron −1 , 60.10
−19
9,119. 10
−31 0 de cet élément ayant le même numéro atomique mais de
Proton +1 , 60.10
−19
1,627. 10
−27 1 nombres de masse différents.
Neutron 0 1,674. 10
−27 1
Exemples
u . m. a = unité de masse atomique 1 2 3
−27 −24
Elément Hydrogène : 1 H , 1 H, 1 H
1 uma=1 ,66.1 0 kg=1 , 66.10 g Proton Deutérium Tritium
16 17 18
Elément Oxygène : 8O , 8O , 8 O
Représentation d’un atome
235 238 234
A X : Symbole de l’élément Elément Uranium : 92 U, 92 U, 92 U
ZX
12 13 14
Z : Numéro ou nombre atomique = nombre Elément carbone : 6C , 6 C, 6 C
−¿¿ - Isotones
27
13 e
Al +¿¿
13
13 p Ce sont des atomes ou des noyaux ayant le même nombre de
14 n neutrons.
- Un atome à l’étal fondamental est électriquement
neutre (nombre e
−¿¿
= nombre p )
+¿¿
Exemples
- Isotopes 15 14
O et 7 N ;
14 16
C et 8O
8 6
103
12 12 ¿
6 C et 6 C
12
1 at . C g
Etat fondamental Etat excité 6 , 02.10
23
1
at . C
12
12 1 1
. = =1uma
6 , 02.10 12 6 ,02. 10
23 23
1 −24 −24
1 uma= 23
=1 ,66. 10 g=1, 66. 10 kg
6 ,02. 10
N.B. Les masses du T.P sont les masses molaires (en g) c’est-à-dire
pour 6 , 02.1023 atomes ou d’un atome en uma (pas en g).
−24
Ex : Ma C =12uma=12.1, 66. 10 g ou M mC =12 g
Ma=∑ X i . mi Exemple
X i =¿ abondance isotopique (en % ou en
Le magnésium naturel est un mélange de 3 variétés
décimale)
isotopiques des caractéristiques suivantes :
mi=¿ masse isotopique
Xi mi
24 Mg 78,7% 23,98504 uma
25 Mg 10 , 13 % 24,98584 uma
26 Mg 11, 17 % 25,98259 uma
L’ATOME
Expérience
En réalisant une pression inférieure à 5 mm Hg et en
appliquant une tension de 50.000 V aux bornes d’un tube de
CROOKES, on remarque la production des RAYONS
CATHODIQUES (constitués d’électrons) que l’on peut mettre
en évidence par la lumière produite à l’anode par excitation Rayons cathodiques
d’une substance chimique (lumière rouge si l’anode a une
couche CaCO3 , bleue pour KClO 3) ;
- JEAN PERRIN démontra que les rayons cathodiques
étaient formés des particules matérielles chargées
négativement.
Expérience
Un petit charriot dans le tube de CROOKES avance vers
l’anode mû par la force des particules.
Lumière
106
−30
- Propriétés des rayons cathodiques (électrons) => me =0 , 91. 10 kg
e 11
=1,7589. 10 coulomb /kg
m
−19
Qe =1,6021. 10 C
Le noyau atomique fut découvert par ENERST a) MODELE DE JOHN DALTON (1766 – 1844)
RUTHERFORD (physicien anglais) grâce à l’expérience du Un atome est une bille pleine différente d’un élément à
bombardement d’une mince, feuille d’aluminium par les l’autre par la taille. JOHN DALTON est le créateur de la
théorie atomique.
particules α .
b) MODELE DE JOSEPH JOHN THOMSON (1856 – 1940)
5°) Découverte du neutron (Après la découverte de l’électron)
Le neutron fut découvert par le physicien anglais JAMES Un atome est une masse dense et compacte formée de
particules positives et négatives en nombre égal.
CHADWICK en 1932.
Pour J.J. THOMSON, il y a une masse de charges positives
6°) Découverte du proton dans lequel baignent les charges négatives
Le proton fut découvert par ERNEST RUTHERFORD en Pour lui, l’atome est une boule compacte chargée
positivement et dans laquelle sont enfuis les électrons comme
1919 par une expérience qui consistait à bombarder l’Azote au
les pépins dans une orange.
moyen des particules α émises par le Polonium. Le
chargée positivement.
4 14 17 1
2 α + 7 N → 8O + 1 H
108
des rayons alpha traverse la feuille métallique comme si ces Ce modèle est aussi appelé modèle planétaire : un atome
particules ne rencontrent pas d’atomes d’aluminium. est constitué d’un noyau chargé positivement autour duquel
gravitent des électrons chargés négativement sur des orbites
Une portion faible subit la déviation et le circulaires.
−¿¿
rebondissement. e
Noyau
Conclusions
Rayon atome
=10.000 I.4. LE MODELE DE NIELS BOHR, physicien danois (1885 –
Rayon noyau
1962)
- En tournant autour du noyau, l’électron émet
continuellement de la lumière parce que d’après les lois N.B. Ce modèle est valable pour l’hydrogène et hydrogénoïdes : He+¿¿ ,
2+¿¿
classiques de l’électromagnétisme (Théorie de Li , … c’est-à-dire les ions qui ont un seul électron.
L’étude des spectres lumineux s’effectue à l’aide d’un L’énergie émise par un électron donne lieu à un spectre
spectroscope. d’émission, tandis que l’énergie absorbée par un électron
donne un spectre d’absorption.
Le spectre d’émission de l’hydrogène s’obtient par
excitation (apport d’énergie) de l’atome d’hydrogène. Les spectres d’émission sont produits par les sources
lumineuses et les spectres d’absorption sont obtenus au
moyen de faisceaux ayant traversés des corps non
parfaitement transparents.
E=x . h . Ѵ x = nombre entier, c’est donc un multiple entier de il est moins stable. Spontanément, il retombera sur une orbite
h.Ѵ d’énergie plus faible en émettant une radiation lumineuse de
nombre d’onde δ (sigma) donné par la formule de RITZ.
La physique moderne attribue à la lumière une double
nature : corpusculaire et ondulatoire. Dans sa nature 1 1 1
δ= =R H ( 2 − 2 )
λ n1 n2
ondulatoire, la lumière est une onde électromagnétique se
déplaçant dans le vide à la vitesse c=3.10 8 m/ s=300.000 km/s
et dont la longueur d’onde (distance parcourue par l’onde au
cours d’un cycle ou période) est donnée par :
C
λ=C . T =
Ѵ
15
R H =3 , 29.10 cycle /s
nh 2 Théorie de BOHR
me . v . r= , me . v e . r=m . r . w . r =m. r . w
2π
Moment cinétique 1) Calcul du rayon de l’orbite électronique
n=¿ nombre entier positif caractérisant la couche L’électron est soumis à la force
centrifuge Fc et la force
h=¿ constante de PLANCK = 6,625. 10−34 js
d’attraction électrostatique qui se
me =¿ masse de l’électron font équilibre :
114
m=0,911. 10
−30
kg : masse de l’électron avec l’hypothèse de l’énergie électrostatique (énergie potentielle) :
quantification, BOHR supposa que le moment cinétique de E=Ec + Ee ;
l’électron est quantifié c’est-à-dire le moment cinétique ne
peut prendre pour valeur que des multiples entiers d’une 1 2 e
2
EC = mV avec V 2=
grandeur appelée unité quantique du moment cinétique qui 2 4 π ε 0 mr
h nh
vaut : c’est-à-dire Ω=mvr= (2) −1 e
2
2π 2π Ee = .
4 π ε0 r
J . s : constante de PLANCK
−34
h=6,625.10
2 2
−1 e 2 ε0 . h
2 2 D’où E=Ec + Ee = . or r =n .
nh 2 n h 8 π ε0 r πm e
2
(2) => v= ou v = 2 2 2 (2)’
2 πmr 4π m r
Pour l’hydrogène :
2 2 2
e n h
Or (1) = (2)’ => =
4 π ε 0 mr 4 π 2 m2 r 2 −1 me
4
−21, 80. 10
−19
2 ε0 h
2
r ≅ 053 n
2
Etot = 2
. 2 2
= 2
( J ) =−132, 61 (ev )
r =n n 8 ε0 h n n
πme
2
(3) ou (3)’
115
Remarque : Dans le modèle atomique de BOHR, le rayon de I.5. ATOME DANS LA MECANIQUE ONDULATOIRE
l’orbite de l’électron, le moment cinétique et l’énergie totale de
l’électron sont des grandeurs quantifiées. La théorie de BOHR a été trouvée insuffisante pour
expliquer l’existence des orbites elliptiques et pour
Exemples
caractériser l’état énergétique complet d’un électron. D’où
1. Calculer d’après la théorie de BOHR : l’introduction de la mécanique ondulatoire.
a) Le rayon de la 1ère, de la 2ème et de la 3ème orbite de
I.5.1. Théorie ondulatoire
l’atome d’hydrogène
b) Le rayon de la 1ère, de la 2ème et la 3ème orbite de La théorie ondulatoire a été introduite par Louis de
l’hydrogènoïde He+¿(Z=2)¿ BROGUE. Son hypothèse est la suivante :
Rép :
« A toute particule en mouvement (électron, ion, …) de masse m , de
a) 0 , 53 Å ,2 , 12 Å , 4 , 77 Å vitesse v et de quantité de mouvement ρ=m. v , est associé une onde
b) 0,265 Å , 1 ,06 Å ,2,385 Å de même nature que les ondes lumineuses. »
2. Dans la théorie de BOHR, calculer la vitesse et le
La longueur d’onde associée au mouvement ondulatoire de la
moment cinétique de l’électron sur :
particule est :
a) La 1ère orbite d’hydrogène
b) La 2ème orbite d’hydrogène h
λ=
m. v
116
2
∂
2 Dérivée partielle d’ordre 2 par rapport à x
:
∂x
λ : longueur d’onde [m]
ε 0 : Permittivité absolue
h : constante de PLANCK = 6,625. 10 −34
J .s
−12 2 −1 −2
ε 0=8 , 85. 10 C N m
m : masse de la particule en kg
I.5.3. Principe d’incertitude de HEISENBERG – Notion
v : vitesse de la particule en m/s d’orbitale
Si ∆ x ↓=¿ ∆ v ↑ Q →n=7
Pour décrire le comportement de l’électron et préciser Chaque orbitale a une forme précise qui reflète un état
son énergie, on a besoin de 4 nombres quantiques. d’énergie approprié. Chaque orbitale (ou l’électron qu’il
occupe) est désigné par une lettre minuscule : s , p ,d , f , g.
Les nombres quantiques sont des paramètres
énergétiques de l’atome.
n={ 1 ,2 , 3 , 4 , 5 , 6 ,7 }
L 2 8
M 3 18
Orbitale p, l=1, m=2.1+1=3 N 4 32
3 orientations soit : p x, p y , p z O *4 32 n=4 au lieu de n=5
P *3 18 n=3 au lieu de n=6
Q *2 8 n=2 au lieu de n=7
Explication
120
−¿ ¿
Couche K :n=1→ l=0 → orb s → Max e−¿=2e ¿ nombres quantiques supplémentaires : l et m . Toutefois, la
Couche L :n=2 → l:0 , 1 →orb s(1 orientation) → 2 e−¿ ¿
théorie de BOHR, même complétée par celle de
p (3 orientations) → 6 e−¿¿
−¿¿ SOMMERFELD, ne parvient pas à interpréter les spectres des
Total : 8 e
Couche M : n=3 → l:0 , 1 , 2→ orb s → 2 e−¿ ¿ atomes lourds. Ce modèle est maintenant dépassé mais
−¿¿
p →6e permet de retrouver, par calculs simples, certaines relations
d → 10 e−¿¿
−¿¿ utiles.
Total : 1 8 e
Pour déterminer si la trajectoire de l’électron est circulaire ou
N.B. Le nombre total d’électrons d’une orbitale donnée se note
à l’exposant du symbole de l’orbitale. b l+ 1
elliptique, on calcule l’expression : =
a n
Exemple
orb s → Max e
−¿=2 ,¿
on écrit s2
orb p → Max e
−¿=6 ,¿
on écrit p6 a=¿ Démi-grand axe de l’ellipse
orb d → Max e
−¿=10 ,¿
on écrit d 10 b=¿ Démi-petit axe de l’ellipse
orb f → Max e
−¿=2 ,¿
on écrit f 14 n=¿ Nombre quantique principal
Quelle est la trajectoire de l’électron : « Deux électrons d’un même atome ne peuvent avoir leurs 4 nombres
quantiques identique »
a) 1 s b) 2 p c) 2 s d) 3 p e) 3 d f) 3 s
Exemple
{
d) Nombre quantique de spins : s +1
s=
K :n=1→ l=0 → m=1=¿ 1 s
2 2
Ce nombre caractérise le mouvement de rotation de l’électron −1
s=
−1 + 1 2
sur lui-même. Il ne prend que 2 valeurs : et .
2 2
Les deux électrons de 1 s ont les 3 premiers nombres
+ 1 −1
quantiques (n , l et m) identiques sauf le dernier s ( et ).
2 2
{{ {
❑
+1
s=
2
2s → 2
−1
s=
I.5.5. Structure électronique des atomes – règles de 2
remplissage L :n=2 → l=0 , 1
{ 12
Px ±
2
P {±
1 2
optiques, spectres des rayons X , potentiels d’ionisation et z
2
même propriétés chimiques.
Ou encore :
a) Principe d’exclusion de PAULI (Physicien suisse)
122
n=2→ l
0: s → m=1 → s {+12 ,− 12 } 2°) Lorsque des orbitales de même énergie sont occupées
chacune par un seul électron dans l’état énergétique
¿
minimum, les électrons tendent à présenter des spins
N.B. Lorsque 2 électrons occupent une case quantique parallèles.
(orbitale), ils sont dits appariés, ils forment une paire
électronique à spins antiparallèles (opposés). Tandis qu’un ↑ ↑ ↑
électron occupant seul une case est dit célibataire..
Px Py Pz
* Représentation
c) Principe de KLECHKOWSKY
↑↓ ↑
« Les orbitales d’énergie inférieure se remplissent avant celles
−¿¿ −¿¿
e appariés e célibataire
d’énergie supérieure. »
↑↓ ↑ ↑ et non ↑↓ ↑↓
Px Py Pz Px Py Pz
123
1 s <2 s <2 p< 3 s< 3 p< 4 s<3 d< 4 p<5 s< 4 d <5 p<6 s< 4 f < 5 d <6 p <7 s <5 f < 6 d <7 p<5 g<6 f <7 d <6 g<7 f <7 g
Exemples
Solution 2 2 6 2 6 6 10
1s 2s 2 p 3s 3 p 3 p 3d 4 s
1
a) H : Z=1→ 1 s 1 ou ↑
b) He : Z=2→ 1 s 2 ou ↑ ↓
↑ ↓ ↑ ↓ ↑↑ ↑
c) N : Z=7 →1 s2 2 s2 2 p 3 ou
1 s 2s 2 p
↑ ↓ ↑ ↓ ↑↓ ↑↑
d) O :Z=8→ 1 s 2 2 s2 2 p 4 ou
1 s 2s 2 p
h) Ag: Z=47 :1 s 2 2 s 2 2 p6 3 s 2 3 p6 4 s2 3 p 6 4 s2 3 d 10 4 p 6 5 s1 d 10
i) Cu :Z=29 :1 s 2 2 s2 2 p 6 3 s2 3 p 6 4 s 1 3 d 10
125
I.5.6. Système périodique des éléments chimiques éléments d’une même famille ont des propriétés chimiques
très proches.
Tous les éléments chimiques connus jusqu’à ce jour sont
Une période est l’ensemble des éléments possédant un
au nombre de 118, 92 sont naturels de l’Hydrogène ( H ) à
nombre de couches et dont les propriétés chimiques évoluent
l’Uranium (U ) et les 26 autres sont artificiels. Ils sont
constamment d’un élément au suivant.
rassemblés dans le tableau périodique (T.P)
liaisons chimiques (il y a transition d’électron de l’avant- Il existe 4 blocs sur le T.P : le bloc s, le bloc p, le bloc d et
dernière couche à la dernière couche). le bloc f . Un élément est du bloc s , p ,d ou f selon que sa sous-
métaux appelés terres rares, leur propriétés chimiques Le groupe a comprend les éléments des blocs s et p, le
sont tellement voisines qu’il est difficile de les isoler. groupe b les éléments du bloc d et le groupe c les éléments du
Les lanthanides : à partir du Cérium Ce ( Z=58) Les éléments du bloc s sont à gauche du groupe b et les
jusqu’au Lutétium Lu ( Z=71) éléments du groupe p sont à droite.
Les actinides : à partir du Thorium Th ( Z=90) jusqu’à
Le T.P. comprend 18 colonnes
l’uranium U ( Z=92) et les transuraniens, les éléments
Le groupe b comprend 10 familles dont 3 forment une
qui viennent après l’uranium, ils sont tous radioactifs et
triade (VIII b ).
artificiels.
I.5.7. Electrons externes et électrons de valence 3ème ionisation) pour lui arracher un électron. Elle diminue
Ex 1. P :1 s 2 2 s 2 2 p6 3 s 2 3 p3
−¿¿ −¿¿
5e ext, 5 e val
Ex 2. Cu :1 s2 2 s 2 2 p 6 3 s2 3 p 6 4 s1 3 d 10
−¿¿ −¿¿
1e ext, 1 e val (car 1+10>8 )
Ex 3. Mn :1 s 2 2 s2 2 p6 3 s 2 3 p6 4 s 2 3 d 5
−¿¿ −¿¿
2e ext, 7 e val
Exemple Exemples
Elément Potentiel d’ionisation (eV )
Métaux de transition
H 13 , 6
Z Z Z Z Z Z
He 22 , 4 : 1er potentiel 21 2 22 2 23 2 24 2 25 2 26 2 K
→
54 , 1 : 2ème potentiel 8 8 8 8 8 8 L
→
er
Na 5 , 1 : 1 potentiel 9 *10 *11 *13 *13 *14 M
→
47 ,3 : 2ème potentiel 2 2 2 1 2 2 N
Sc Ti V Cr Mn →
71 , 6 : 3ème potentiel
99 , 0 : 4ème potentiel
Cl 13 , 0 : 1er potentiel
23 , 8 : 2ème potentiel −¿¿
e
40 ,0 : 3ème potentiel
Lanthanides
53 , 5 : 4ème potentiel
Z Z Z Z Z Z
I.5.9. Affinité électronique 58 2 59 2 60 2 61 2 62 2 63 2 → K
8 8 8 8 8 8 → L
C’est l’énergie mise en jeu (libérée) lors de la capture
Ce 18 Pr 18 Nd 18 Pm 18 Sm 18 Eu 18 → M
d’un électron par un atome pour former un anion. Elle *20 *21 *22 *23 *24 *25 → N
8 8 8 8 8 8 O
diminue du haut vers le bas sur le T.P. →
2 2 2 2 2 2 → P
−¿¿
e
129
{
Ne−20: 90 ,51 % , Ne−21:0 , 27 % , Ne−9 ,22 %
( 1 ) 207 , 2= 24 , 2 × 206+ 22 ×207 + x .204+ y .208
100 100 100 100
Calculer : (2)
100=24 ,2+22+ x + y
a) La masse atomique relative du Ne (u.m.a) 4. Calculer l’énergie d’un quantum de longueur d’onde
b) La masse atomique absolue du Ne (g) λ=6500 Å .
Rép : C C
ME=hν ; λ= → ν=
90 , 51 0 ,27 9 , 22 ν λ
a) Ma rel= × 20+ ×21+ ×22
100 100 100 C
E=h , C=3. 108 m/s , h=6,625.10−34 Js
−24 λ
b) Ma absolue=Ma rel ×1 , 66.10 g
5. Une particule α se déplaçant à 1000 km/s entre en
2. Il existe 2 isotopes naturels du brome :
collision élastique avec l’électron de l’atome
Br−78 , 91 avec x 1=50 , 4 % et un 2ème isotope
d’hydrogène. L’énergie
nécessaire pour arracher
Calculer la masse du 2 ème
isotope l’électron de l’atome vaut 13 , 6 eV . L’énergie de la
particule α est-elle suffisante pour ioniser l’atome
Rép : x 1=50 , 4 => x 2=100−50 , 4=49 , 6
d’hydrogène ?
50 , 4 49 ,6
Ma ( T . P )=79,904 => 70,904= × 78 , 91+ .m 1 ?
100 100 Rép : c , α
E = m v
2
> E ionisation
2
3. Le plomb naturel est formé d’un mélange de 4 isotopes 4 −27 −31
α = 2 He, mα =4.1, 66. 10 kg me =9 , 1.10 kg
de masses respectives : 204, 206, 207 et 208. Les x i
respectives de Pb−206 et Pb−207 sont 24 ,2 % et 22 %. 1. ev=1 , 6.10
−19
J
Calculer les x i du Pb−204 et Pb−208 .
130
occupe des niveaux d’énergie tel que (n2 >3 ). L’analyse 1 molécule hC / λ
du spectre d’émission de l’hydrogène révèle la hC 23
1 mole ou 6 , 02.1023 molécule ×6 , 02. 10
présence d’une radiation de longueur d’onde λ
λ=1281 nm. A quelle transition correspond cette 9. Dans les études sur la photosynthèse des plantes vertes,
radiation ? on a trouvé qu’il faut 8 quanta d’énergie de lumière
−1 1 1 1 rouge et λ=0,685 µ ( µ=micron=10−6 m) pour produire
Rép : λ = λ =R H ( 2 − 2 ), n2 =?
3 n2 une molécule d’oxygène. Calculer le rendement de la
1 1 −1 1 1 1 réaction photochimique sachant que lors du processus
− = 2 → 2= −
R H λ 9 n2 n2 9 λ R H de la photosynthèse la production d’une mole
d’oxygène O2 demande une énergie de 4 , 69.105 J .
n2 2 =
9 λ RH
λ R H −9
→ n2=
√λ RH
λ R H −9
−1
Rép : R=
t Eu tilisée
E fournie
×100
R H =10967758 , 1m
C
7. Calculer les longueurs d’ondes et les fréquences des 4 Eutilisée / molécule =8 hν=8 h
λ
premières raies de la série de BALMER ( λ en m ) C 23
Eutilisée / mole =8 h × 6 , 02.10
8. Les molécules d’iode gazeux se dissocient en atomes λ
d’iode après absorption de la lumière dont la plus 5
E fournie/ mole =4 , 69.10 J
grande longueur d’onde λ=4,995. 10 m . Sachant que
−7
chaque quantum d’énergie est absorbé par une 10. Calculer la longueur d’onde associée au déplacement
molécule d’iode. L’énergie minimum requise en d’une masse de 2 , 6.107 g dont la vitesse égale au 10ème
kJ /mole pour dissocier l’iode lors du processus vaut ? de celle de la lumière.
4) 84 ,9. 10−49 m 5) 84 ,8.10−4 m 14. La série de LYMAN comporte des radiations émises
h −46
par les atomes d’hydrogène excités. L’analyse du
Rép : λ= =8 , 49. 10 m
mv spectre d’émission d’ H révèle la présence d’une
11. Calculer l’énergie correspondante à la 2ème raie de la radiation de longueur d’onde égale à 102 , 6 nm. Cette
4 −1
série de PASCHEN radiation correspond à la transition ( R H =1097. 10 m ) :
a) Cl−¿: Z=17+1=18 →1 s 2 s 2 p 3 s 3 p ¿
1) 41 , 2 n . m 2) 656 , 3 n . m 3) 546 , 9 n . m
b) Bi2+ ¿: Z=56−2=54 ¿
4) 434 , 1n . m 5) 15 , 4 n. m
…
132
CHAPITRE II. LES LIAISONS CHIMIQUES N.B. Le caractère électronégatif correspond au pouvoir
L’électronégativité d’un atome est l’attraction relative L’élément le plus électronégatif est le Fluor (Electronégativité
que cet atome exerce sur un électron étranger situé à une E=4 ,0 ) et l’élément le plus électropositif c’est-à-dire le moins
distance du noyau égale au rayon atomique.
électronégatif est le Césium ( E=0 , 7)
L’électronégativité est une valeur calculée et non
expérimentale. II.2. LIAISONS CHIMIQUES
Variation du caractère électronégatif dans le T.P - La formation d’une liaison entre deux atomes fait
atomes
chimiques interatomiques.
Exemples
a) NaCl :
134
c) AlCl3 :
II.2.4.1. Définition
135
- La covalence normale
- La covalence dative
Exemples
a) d)
e)
b)
f)
136
- Une liaison covalente est polarisée si : 0 , 5 ≤ ∆ E ≤1 , 7 On distingue deux sortes de liaison covalentes datives :
Dans ce cas, l’atome le plus électronégatif attire le - La liaison covalente dative semi-polaire
doublet de liaison. - La liaison covalente dative coordinative
Ex :
Exemples :
- Une liaison covalente est non polarisée si ∆ E< 0 , 5
a)
ex : CH 4
Ex : H 2
d)
e)
c)
f)
g)
Ion ammonium
138
électronique libre.
b) Structure
Exemples
a) Définition
Exs :
Complexe neutre
c) Propriétés physico-chimiques
140
- L’ion central et les ligants constitutifs d’un complexe II.2. HYBRIDATION DES ORBITALES (dans les molécules
sont dissimulés ou masquées ou encore les ions L’hybridation des orbitales consiste en un transfert
constitutifs sont dissimulés ou masqués. d’électrons d’une sous-couche à une autre d’un même
−¿ → AgCl↓ ¿
élément.
Ex : Ag+¿+Cl ¿
Ex : Cu2+¿+4 NH → ¿¿ 3
Ce transfert donne lieu à une fusion d’orbitales
Bleu clair Liqueur bleu intense
( H 2 S O 4 ¿ solvant atomiques différentes. Les orbitales hydrides sont identiques
−¿→Fe (SCN )3 ¿ entre elles, mais l’orientation et la forme ne sont pas celles des
Fe3 +¿+3 SCN ¿
1s 2s 2p
↑↓ ↑ ↑ ↑
2
1 orb . s +2 orb . p=3 orb . s p
c) Hybridation sp3
3 3 3
1s 2s sp sp sp
↑↓ ↑ ↑ ↑ ↑
143
d) Hybridation sp3 d 3d 4s 4p 4d
↑↓ ↑↓ ↑ ↑ ↑
Ex : P Cl5 : dernière couche de P :3 s 2 3 p3
−¿¿
P: F donne un doublet à l’orbitale vide de Co2+¿ ¿.
Ex 2. Ion complexe ¿ ¿ Mn
7 +¿¿
:
Co
2+¿ ¿
: 3p 4s 3d
144
↑↓ ↑↓ ↑↓
II.4. STRUCTURE SPATIALE GEOMETRIQUE DES
MOLECULES COVALENTES
Angulaire ou
coudée
linéaire
Pyramide à
3
sp d Bipyramidale à base P Cl5
base 5 liaisons triangulaire
triangulaire
146
Ex : PCl5
Ex : IF 7
sd
3 Tétraédrique −¿ ¿
Mn O4 , CrO 2−¿¿ électroniques.
4
- Les doublets de la couche périphériques (charges
Remarques :
négatives) se disposent autour l’atome central de façon
1) Méthode de GILLESPSIE (chimiste canadien : 1924 - ) à s’éloigner le plus les uns des autres.
triangulaire (on élimine le => A priori : Forme byramide à base triangulaire => en
doublet libre) éliminant les doublets libres => forme finale : forme linéaire
PCl5 :
Bipyramide à base
triangulaire
148
Forme papillon
Ex 3 : SF 4
Ex 4 : ClF 3 :
5 doublets
seulement si :
Ex 6 : XeF 4
=> 6 doublets
Ex 2. C Cl 4
miscibilité, …)
Ex 2. H 2 O
Ex 3. Aldéhyde salicyclique
151
Ex : Butane, acétone, … Ex : H 2:
b) Al2 ¿
2−¿¿ 3−¿¿
a) Na2 SO 4 c) CaCO3 d) S2 O3 e) PO 3
2−¿¿
f) S2 O3
a) H 2 SO4 b) HNO3 c) H 3 PO 4
a) P2 O 5 b) Cl 2 O7 c) H ClO2
EXERCICES
étaient radioactifs.
Le rayonnement radioactif est constitué de 3 types de - elles ont une énergie cinétique moins élevées que les
particules : particules α , particules β et les particules γ . particules α et leur vitesse est de l’ordre de 100.000 à
290.000 km/ s
a) Le rayonnement alpha (α )
- elles ont une masse plus faible que celles des particules
Il est constitué des particules α qui sont :
α.
- Chargées positivement
+¿¿ 0 0
N.B. Il existe aussi des particules β ou +1 β ou +1 e appelées
- Assez lourdes
positon ou positron. Leur vie est très courte.
- Très ionisantes mais très peu pénétrantes
-
4
Des noyaux d’Hélium : 2He ou 2He
4 ++ ¿ 4
¿ ou 2α c) Le rayonnement γ (Gamma)
- Ont une grande énergie cinétique et leur vitesse est de Il est constitué des particules γ qui sont des ondes
l’ordre de 14000 à 20000 km/ s électromagnétiques. Elles ne sont pas chargées et ont une
- Attirées par la cathode dans un champ électrique vitesse égale à celle de la lumière (300.000 km/ s ou 3.108 m/s ).
sont :
0
Symbole : γ ou 0 γ
radioactivité naturelle si on a :
A−Z
>1 , 5
Z
A−Z
=1 ,5
Z
208
(Cas du Pb : 82Pb )
157
capables de fissionner.
Exemples
234 23
Déterminer l’élément qui est radioactif : a) 90 Th b) 11 Na
Solution
158
1 0 1
III.4.2. Radioactivité β 1 P→ e + +1¿ 0n ¿
Radioactivité β
−¿¿ III.4.3. Radioactivité γ
159
A 0 A
Remarques : D’après les masses des nucléides qui
Z X → γ + 0¿ Z X ¿
interviennent dans une désintégration, les 4 séries radioactives
III.5. LES FAMILLES OU SERIES RADIOACTIVITES
NATURELLES sont désignées par :
Une famille radioactive est un ensemble d’éléments dérivant a) Série 4 n ou série du Thorium
les uns des autres par désintégrations successives d’un Elle est formée de nucléides dont les nombres de masse
élément radioactif instable aboutissant toujours à la formation
sont multiples de 4.
d’un élément à noyau stable.
Il existe 3 familles radioactives naturelles et une famille b) Série 4 n+1 ou série de Neptunium
radioactive artificielle (famille du neptunium). Elle est formée de nucléides dont le reste de la division de
NOM DE LA FAMILLE ISOTOPE GENERATEUR ISOTOPE FINAL
leurs nombres de masse par 4 vaut 1.
THORIUM – 232 232
Th
208
Pb
90 82
ACTINIUM ou de 235
U
207
Pb Ex : Pu−241 → Am−241 → Np−237→ Pa−223 → …
92 82
160
c : Vitesse de la lumière
de LORENTZ :
m0
m=
√
2
v
1−
2
c
m : masse du corps à la vitesse v
c : vitesse de la lumière 2 ∆E
Masse perdue : ∆ E=∆ mC =¿ ∆ m= 2
C
L’énergie d’une masse de 1 uma est donnée par E=mc2
40.604 .200
∆ m= (Négligeable)
m=1 uma=1 , 66.10
−27
kg ¿¿
√
Solution v
2 √ 1−¿ ¿ ¿
1− 2
c
2
E=mc =3. ¿
III.7. DEFAUT DE MASSE
Ex 2. Calculer la masse perdue ou transformée en énergie lors Le défaut de masse dans une désintégration radioactive (en
de la combustion de 1 , 2kg de carbone selon la réaction : général dans un phénomène) est la différence de masse entre
97.1200 Exemple
1 , 2kg=1200 g C → =9700 kcal=9700.4186=40.60 .4200 J =∆ E
12
Calculer le défaut de masse et l’énergie libérée lors de la
230 226 4 −4 −7
90 Th→ 88 Ra+ 2 He ∆ m=0,00051 g=51.10 =51.10 kg
−7
(230,1047 ¿ (226,0957 ¿ (4,0039 ) ∆ E=51. 10 .¿
Solution
163
t : Temps [sec]
A I cps dps curie
λ : Constante radioactive [s ]
−1
λ N 0 λt A 0 λt I 0 λt
log = ou log = et log =
λN 2, 3 A 2, 3 I 2 ,3
−4
100 5 , 8. 10 .3600 N0 N0
t=1 h=3600 s log = t=T → N= =
A 2, 3 2 21
100 N0 N0
λ=5 , 8.10
−4
log =0 , 90 t=2 T → N = = 1
A 4 2
100 N0 N 0
A0 =100 cps => =8=¿ A=12 , 5 cps
A t=3 T → N= = 3
8 2
A 0 λt
log = ……..
A 2, 3
N0 N0
N= t t=nT → N = n
2
n
, Avec n= ou t=nT 2
T
t
n= =¿ nombre de périodes
T
m0 A0
m= , A= III.9. PERIODE RADIOACTIVE OU DEMIE-VIE
n n
2 2
On appelle période radioactive d’un radio nuclide, le temps
En effet, A l’instant :
nécessaire pour que le nombre initial de noyaux soit réduit de
N0
t=0 → N =N 0 = 0
moitié par désintégration.
2
166
après :
1°) Le spinthariscope
N0 N 0 λt 5°) L’électroscope
t=T =¿ N= , la relation log = devient :
2 N 2,3 6°) La chambre à bulles de GLASER
Exemple : Quelle est la période du phosphore – 30 sachant - La radioactivité est indépendante des combinaisons
que sa constante radioactive est 27 , 72.10−2 s−1. chimiques dans lesquelles l’élément est engagé.
radioactive.
III.10. METHODES DE DETECTION
III.12. EFFETS DES RAYONNEMENTS RADIOACTIFS
167
atomes rencontrés
lumineuses.
organiques, …
168
radioactive vaut 200 dps . Que vaut-elle, en curie , 20 min 320 g de déchets de fission radioactive de 4 mois de
Solution Solution
t=2 ans=24 mois
169
0,693
T =4 mois → λ=
4
N 0 λt m0 λ t
log = → log =
N 2,3 m 2,3
320 0,693.24
log = =1,80782 ¿> m=4 ,98 g
m 2 ,3.4
170
6. La réaction :
238
U→
238
Am →
230
Pa représente une désintégration en 2
{
¿> 238=230+4 p+ 0 q
95=91+2 p−q
92 95 91
7. Combien de particules α et β sont émises lors de la
étapes de l’uranium – 238. Déterminez le nombre de
transformation de l’Uranium – 238 en Plomb – 206 ?
particules émises à chaque étape.
Solution
Solution
238 206 4 0
ère
92 U→ 82 Pb+ x 2 α + y −1 β
1 méthode
1°)
238
92 U→
238
95 Am + Z X
A
{
238=206 +4 x +0 y <¿> 32=4 x
92=82+2 x − y 10=2 x − y {
{238=238+
92=15+ Z
1=¿ A=0 =¿ 3
Z=−3
0
−1 l ¿> x =8 , y=6
{238=230+
95=91+ Z
A =¿ A=8 =¿ X =¿ 2 He
Z =4
8
4
4
2
¿>2 particules α
2ème méthode
238 238 4 0
1°) 92 U→ 95 Am + x 2α + y −1 β
{
¿> 238=238+4 x+ 0 y
92=95+2 x− y
238 230 4 0
2°) 95 Am → 91 Pa + p 2 α +q −1β
171
IV.1. DEFINITION
provoquée en bombardant un noyau non radioactif par des Remarque : La radioactivité artificielle se réalise dans des
particules projectiles (protons, neutrons, deutérons, photons, appareils appelés Accélérateurs de particules permettent de
Les réactions nucléaires conduisent parfois à l’obtention Exemple des réactions nucléaires
l’état de traces). Ils sont instables, se désintègrent à la façon Projectile (Hélion) Libération du proton
9 4 12 1
2) Be + 2 He → 6C+ 0n
des radioisotopes naturels. 4
Libération du neutron
Capture du proton
Une réaction nucléaire doit respecter l’équilibre de
27 26 1
6) 13 Al + γ → 13 Al + 0n
masses et des charges.
Photon
172
IV.3.1. Définition •⃗ +¿ → → +E
235
92
1 236 A1
1
A2
2
1
U + 0n → 92U → Z X 1 + Z X 2+ k 0 n+ E d’Uranium – 235 voisins de sorte que, une fois amorcée, la
La valeur moyenne de k est de 2 , 5 neutrons par atome C’est le nombre moyen de neutrons libérés par la
d’uranium – 235 désintégré. Elle est de 3 pour le plutonium. réaction :
L’énergie libérée ( E ) par la fission d’un noyau d’ - Si k < 1 : la réaction de fission (en chaîne) se ralentit et
Uranium – 235 est de ± 200 MeV . peut s’éteindre
Pour une mole (235 g), E=200.6 , 02.10 23 MeV - Si k =1 : la réaction s’autoentretient. L’énergie libérée
Une réaction de fission est en chaîne lorsque les neutrons b) Masse critique
IV.5. LA FUSION NUCLEAIRE - L’énergie libérée par la fusion nucléaire est beaucoup
SUPERBOMBE
magnétique)
particule).
champ magnétique)
N.B. Il existe plusieurs types de synchrotons : le phasotron, le Elle est constituée de matériaux de construction
synchrocyclotron, le synchrophasotron. suivants : terre, eau, béton armé, plomb, fer. La paroi interne
électrique
radioisotopes
Description
réacteur les neutrons qui s’échappent. C’est le graphite qui est utilisé comme modérateur. Il
thorium qui sont utilisés comme combustible du réacteur. N.B. L’eau est dotée de 2 pouvoirs : modérateur et réfrigérant.
inoxydable.
5) Le réfrigérant
IV.8. APPLICATIONS DE LA RADIOACTIVITE
Il peut être gazeux : hélium, l’air, le CO 2; il peut être
La radioactivité trouve de nombreuses applications
liquide : eau ordinaire, eau lourde ( D2 O), le sodium.
pratiques.
178
14 ¿ 14
2) Les centrales nucléaires 6 C → 7N + β
Pour la production de l’énergie électrique. La période radioactive du C−14 est 5700 ans. Tant que
1. Quel est l’âge d’un morceau de bois dont l’activité autre atome et que tous les isotopes de l’uranium
actuelle est de 7 , 5 dps sachant que sa radioactivité dans peuvent être négligés. La date de formation du minerai
l’air était de 37 , 5 dps (T c−14 =5720 ans ¿? dans la croître terrestre : (T =4 , 5.109 ans )
2. Les fouilles archéologiques ont fourni un morceau de 4) 2 , 3.10 9 ans 5) 3 , 1.10 9 ans
bois émetteur des rayons bêta dans la proportion de 4) APPLICATIONS DU COLBAT −60
30% par rapport à l’échantillon de carbone issu d’un
Le colbat −60 (de période 5,3 ans) est un isotope
bois vivant ou récent. Connaissant la période
radioactif de choix pour de nombreuses applications
radioactive du C−14 qui est égale à 5700 ans, calculez
bénéfiques. Le Co−60 est artificiel, on l’obtient par irradiation
l’âge approximatif de l’objet trouvé (T C−14=5700 ans ).
du Co−59 naturel par des neutrons dans un réacteur
30 A
A= A 0 , A= n0 , t=nT nucléaire.
100 2
R/ t=9880 ans 59
27
1 60 ¿
Co+ 0n → 27Co + γ
3. Un échantillon d’un minerai contenant de l’uranium-
On l’utilise :
238, contient 0 , 60 g de plomb par gramme d’uranium
- dans le traitement du cancer
d’après les résultats d’analyse. En supposant que tout
- dans l’irradiation des aliments (pour améliorer
le plomb-206 provient de la désintégration d’uranium,
la conservation en détruisant les microbes et
et que l’on peut négliger la formation géologique d’un
parasites)
180
- stérilisation des emballages, des boîtes de - Propulsion des engins grâce à l’énergie nucléaire
Autres applications :
Industrie
line
Médecine
- Traitement de cancers
Agriculture
Biologie