Dédicaces
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RÉSUMÉ
Les graines de courges sont des graines tropicales riches en protéines, en antioxydants, en
vitamines, en minéraux et en fibres alimentaires. Malgré ses différentes vertus la consomma-
tion des graines de courges reste très limitée ceci à cause du faite qu’elles ont besoin d’être
transformé (décortiquer) avant d’être consommé. De ce fait, nous nous sommes penchés sur le
thème : « CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UN’
MACHINE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE » afin de proposer une solution
palliative à l’échelle des ménages. Ainsi pour mener à bien cette thématique, nous avons utilisé
la démarche conceptuelle de Wolfgang Beitz et de Gerhard Pald qui consistait essentiellement
à évaluer le besoin grâce au diagramme Bête à corne en suite de ressortir l’interaction de notre
machine avec son environnement afin de ressortir et hiérarchiser les fonctions que doit remplir
notre machine. Ceci s’en est suivi d’un choix du matériel grâce à un dimensionnement rigou-
reux en utilisant respectivement les méthodes expérimentales, analytiques et numériques. En fin
nous avons proposé un modèle physique illustrant le principe de notre machine afin de valider
sa faisabilité.
2
ABSTRAT
Squash seeds are tropical seeds rich in protein, antioxidants, vitamins, minerals and dietary
fiber. Despite its various virtues, the consumption of pumpkin seeds remains very limited,
because of the fact that they need to be processed (shelled) before being consumed. Therefore,
we looked at the theme : "CONTRIBUTION A L’ETUDE, CONCEPTION ET REALISATION
D’UNE MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGES" in
order to offer a palliative solution at the household level. So to carry out this theme, we used
the conceptual approach of Wolfgang Beitz and Gerhard Pahl which essentially consisted in
evaluating the need thanks to the Beast with horn diagram and then highlighting the interaction
of our machine with its environment in order to highlight and prioritize the functions that our
machine must perform. This was followed by a choice of material through rigorous sizing using
respectively experimental, analytical and numerical methods. Finally we proposed a physical
model illustrating the principle of our machine in order to validate its feasibility.
3
REMERCIEMENTS
Tous d’abord nous tenons à remercier DIEU pour toutes ses grâces incessantes. Ensuite,
nous profitons de l’opportunité que nous offre la rédaction de ce document pour adresser notre
profonde reconnaissance et notre gratitude à toutes les personnes qui nous ont accordé de leur
temps, de leurs précieux conseils et surtout de leur expérience pour la réalisation de ce travail.
Nos remerciements s’adressent à :
+ Le professeur MBIHI JEAN, Directeur Adjoint, chargé des études à l’ENSET de Douala
pour sa rigueur et l’organisation qu’il met en œuvre pour la réalisation des projets de
mémoire au sein de l’institution ;
+ M. ANYOUZO’O Daniel Alain d’avoir accepté de nous encadrer dans notre projet
de fin d’étude, pour sa disponibilité, ses remarques pertinentes, son implication de fond
en comble dans la mise en œuvre de ce projet et la rédaction de ce présent document ;
4
AVANT PROPOS
L’Ecole Normale Supérieure d’Enseignement Technique de Douala est l’un des plus grand
et prestigieux établissement de l’université de Douala, elle a été créé par décret présidentiel
N˚268/CAB/PR du 18 aout 1979. La principale vocation de l’ENSET est la formation des
enseignants de lycées et collèges d’enseignement technique qualifiés. En outre elle a pour préoc-
cupation de promouvoir l’esprit de recherche, de créativités, d’organisation et de travail. C’est
dans cette optique que chaque élève professeur doit nécessairement à la fin de sa formation rédi-
ger et soutenir un projet de mémoire de fin d’étude du premier ou du second cycle ceci pour les
étudiants de 3e et 5e année. Il est encadré par l’arrêté N˚541/CAB/PR du 28 Septembre 1990,
et son organisation repose sur deux(02) cycle d’études à savoir : Le premier cycle : il a une durée
de 3 ans et est constitué de trois (03) niveau (du niveau 1 au niveau 3), la fin de ce cycle est
sanctionné par l’obtention du Diplôme de Professeur des Enseignements Technique de Premier
Grade (DIPET 1) avec une possibilité d’obtention d’une licence technologique (facultatif) ; Le
second cycle : il a une durée de deux (02) ans et est constitué de deux niveaux (02) qui sont le
niveau 4 et 5, la fin de ce cycle est sanctionné par l’obtention du Diplôme de Professeur des En-
seignements Techniques du Deuxième Grade (DIPET 2). la fin de chaque cycle est sanctionné
par la présentation d’un projet de mémoire de fin d’étude du premier cycle avec réalisation obli-
gatoire et un projet de mémoire de fin d’étude du second cycle avec réalisation facultatif (en
fonction de l’ampleur du projet et du cout de sa réalisation) mais simulation obligatoire. C’est
travaux viennent cultiver et motiver l’esprit de recherche et d’initiative pour permettre de faire
ressortir le savoir-faire de chaque étudiant. Ainsi, pour la bonne marche de ces exigences nous
avons travaillé sur le thème : CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET
LA REALISATION D’UNE MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES
GRAINES DE COURGE.
5
SOMMAIRE
6
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
2.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.4.1.2 Usinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.4.1.3 Produit fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.4.2 Conduites forcées ou convois inférieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.4.2.1 Matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.4.2.2 Usinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.4.2.3 Produit fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.4.3 Trémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
4.5 Phase d’assemblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4.5.1 L’ossature de quelques chambres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4.5.1.1 matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4.5.1.2 Assemblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4.5.1.3 Produit fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
4.5.2 Assemblage de la chambre de décorticage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
4.5.3 Tôleries et boulonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
4.6 L’installation électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
4.7 Difficultés rencontrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
4.8 Perspective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
4.9 Liste des matériels, des matériaux et devis estimatifs du projet . . . . . . . . . . 95
4.9.1 Liste du matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
4.9.2 Liste des matériaux de construction et des équipements électriques . . . . 96
4.9.3 Coûts de l’étude, la conception et la fabrication . . . . . . . . . . . . . . 98
4.9.4 Devis estimatif du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
4.10 conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
ii
TABLE DES FIGURES
iii
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
4.12 Cornières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4.13 Assemblage des cornières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
4.14 Ossature de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
4.15 Arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
4.16 Paliers à roulements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
4.17 Poulies moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
4.18 Chambre de décorticage assemblée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
4.19 Tôleries et boulonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
4.20 Moteur asynchrone triphasé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
∆V Chute de tension
ρ Résistivité du cuivre
A Facteur d’arc
a Accélération de la masse M
a0 Rapport d’arc
Cc Condensateur de compensation
CL Facteur de longueur
CM Couple moteur
CM AX Couple maximal nécessaire au craquèlement simultané des graines de courge de tous les
calibres
vi
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
E0 Entraxe souhaitée
Er Entraxe réelle
g accélération de la pesanteur
KS Facteur de service
n Nombre de motovibrateur
PS Puissance de service
ri Rayons des gorges des rouleaux pour le calibre i par-rapport à l’axe du rouleau
αd Coefficient de transmission
αf Coefficient d’élaboration
αt Coefficient de température
AF Analyse Fonctionnelle
DC Direct Current
FT Fonction technique
ME Milieu extérieur
0.1 Contexte
Les graines de courge communément appelées "pistache" sont des graines très riches en
vitamine et très utilisées dans le traitement de plusieurs maladies en l’occurrence la prostate.
Ce pendant dans nos maisons, il nous est très difficile de les consommer nonobstant le fait
qu’on les aime bien tout simplement à cause de la difficulté qu’il y’ a à leurs décortiquer.
Généralement pour palier à ce problème, dans nos maisons lorsque qu’on veut préparer un met
à base de pistache (met de pistache, sauce pistache etc...), si l’on a pas assez d’argent pour
acheter les pistaches décortiquées, l’on programme la préparation du met en question trois
à quatre jours à l’avance pour commencer à décortiquer ces graines. Cela reste toujours très
désagréable car imaginons que nous avons l’envie de manger un met de pistache lundi et que
l’on commence à décortiquer les graines ce jour pour finir le lendemain (mardi) : d’ici là, l’envie
serait escomptée.
0.2 Problématique
Au vu des difficultés qu’éprouvent les populations pour consommer cette graine très riche
qui est la pistache, nous pouvons ainsi nous poser la question suivante : Comment mettre
sur pied un système électromécanique modulaire, moins bruyant, et à moindre coût
qui permettra de décortiquer les pistaches ?
0.3 But
Le but de notre prototype est de promouvoir la consommation du pistache en facilitant son
décorticage. En effet le gain en temps et la rapidité de décorticage favoriseront la consommation
de la denrée.
2
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
0.4 Objectifs
Afin d’atteindre ce but, nous nous fixons les objectifs suivants :
+ Méthode expérimentale : Elle nous a permis de déterminer les dimensions des graines,
la masse approximative d’une graine et l’énergie de rupture de la ligne de cohésion d’une
graine de courge ;
4
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
1.1 Introduction
Les courges sont des plantes tropicales appartenant à la famille des cucurbitacées (Le pati-
dou, la citrouille, etc. . . ) cultivées principalement pour leurs caryopses comestibles utilisées en
alimentation humaine et animale, et aussi comme recette médicinale. Nonobstant, la consom-
mation de ces courges reste très limitée. Cela est due au fait que leurs caryopses doivent gé-
néralement être décortiquées avant d’être consommées. Ainsi, le problème de consommation
de ces graines réside en parti dans la difficulté qu’il y’a à leurs décortiquer. Pour pallier à ce
problème, de nombreuses techniques de décorticage et un très grand nombre de décortiqueuse
ont été développées. Dans le cadre de ce chapitre, nous étudierons quelques techniques de décor-
ticage et quelques décortiqueuses existantes, afin de présenter nos contributions pour combler
les manquements de ces dernières. [5]
IL existe trois grandes familles de graines à savoir les graines amylacées, les graines
protéagineuses et les graines oléagineuses. Celles issues des courges appartiennent à la
troisième famille. Ces graines contiennent environs 50% de lipide.
Les courges sont originaires d’Amérique centrale et du Sud, elles sont consommées depuis
plus de 10 000 ans Très peu en chair à l’origine elles étaient surtout cultivées pour leurs graines
et c’est Christophe Colomb qui les ramena en Europe [10]. Quelque temps après elles ont été
cultivées en Afrique Sub-saharienne. Aujourd’hui on en cultive autant au Cameroun
6
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
La graines de courge encore appelées egusi chez les anglosaxons et pistache chez les fran-
cophones est un fruit du pistachier, constitué d’une coque plus ou moins dure renfermant une
graine verdâtre ou blanchâtre comestible comme le montre la figure 1.2
Lorsqu’on exerce un effort pressant au niveau du nœud avec le pousse et l’index de la main
sur la graine de courge, cet effort rompe la cohésion en ce point affaiblissant ainsi la cohésion
sur toute la ligne de cohésion de la graine. Un nouvel effort pressant en un quelconque point de
la ligne de cohésion, non loin du nœud de force de cohésion maximale, provoque le craquèlement
de la graine comme le montre la figure 1.4 suivante.
Cette technique est avantageuse du fait qu’elle permet une séparation quasi-parfaite de
l’amande de sa coque et également elle ne présente pas de risque d’infection par voie virale.
Toutefois, elle présente les limites suivantes : la présence des hématomes et la fatigue nerveuse
énorme car les conditions ergonomiques de travail ne sont pas respectées. On note aussi une
pertes de temps considérable.
On tient serrement la graine par ses faces latérales à l’aide du pousse et de l’index. La graine
est ensuite positionnée entre les incisives supérieures et inférieure de telle sorte que le plan de
ces dernières soit perpendiculaire à sa ligne de cohésion. Le craquèlement se fait par pression
des incisives sur la ligne de cohésion de la graine comme le montre la figure 1.5. Pour cette
technique, note l’absence des hématomes la séparation totale de la pulpe de sa coque. Mais
toutefois un risque d’infection par voie virale, des conditions ergonomiques de travail qui ne
sont pas respectées et une perte considérable de temps.
Le craquèlement de la graine se fait par action d’un choc à l’aide d’un objet rigide (en
l’occurrence un bâton ou une barre de fer) au niveau du nœud de la graine (point de force de
cohésion maximale), puis en un point de la ligne de cohésion proche du nœud comme le montre
la figure 1.6 ci-dessous.
Les principaux avantages de cette technique sont l’absence des hématomes et l’élimination
de tout risque d’infection par voie virale. Nonobstant cela, on remarque toujours une perte de
temps remarquable et des conditions ergonomiques de travail qui ne sont pas respectées. Sans
oublier le fait que les graines risquent être broyées ou déformées. [5]
Ce modèle a été conçu et réalisé par les élèves professeurs de l’ENSET de DOUALA NOUM-
BIE et TCHOUFFOUO en vue de l’obtention de leurs DIPET I. Les graines de courge sont
introduites dans la trémie puis descendent dans une conduite et débouchent sur un rouleau
comportant des épaulements longitudinaux. Elles sont par la suite entrainées par ces derniers
jusqu’à la butée réglable où elles subissent des sollicitations mécaniques et se craquellent comme
le montre la figure 1.7. Avec ce modèle, plusieurs graines sont décortiquées simultanément d’où
un gain en temps considérable. Mais à la sortie de la machine on constate que certaines graines
sont broyées et d’autres non décortiquées (rendement de décorticage estimé à 60% [6]) de plus
la séparation de des graines décortiquées des coques se faisait encore manuellement ou par un
autre système : d’où le modèle n’est pas totalement autonome.
Ce modèle a été conçu par NJANJO et SALIHOU [13] dans le cadre de leur projet de fin
d’étude du premier cycle à l’ENSET de Douala (Département du génie mécanique). Il était
Ce modèle a été proposé en 2007 par les élèves professeurs de l’ENSET de Douala YAKUM
Réneta et SIDDI Sali en vu de l’obtention de leurs DIPET II. Il a été conçu principalement pour
corriger les inconvénients du modèle de leurs prédécesseurs NOUMBIE et TCHOUFFOUO.
Pour ce modèle, on dispose d’un cylindre où l’on a soudé sur toute sa circonférence des marteaux
de diamètre d=8mm et d’un projecteur avec (04) pales animées d’un mouvement de rotation à
travers un moteur qui lui est lié. Les graines de courge mouillées au préalable pendant environ
60 mins, sont introduites dans le cylindre à travers la trémie, en suite les graines sont projetées
par les pales en rotation sur les marteaux qui décortiquent les graines par chocs. L’effort du vent
produit par les pales en rotation, projette les graines décortiquées à l’extérieur du cylindre :
ce vent de direction descendante, expulse les coques au niveau du panier et laisse surplace les
amandes. La figure 1.9 ci-dessous illustre le principe de décorticage de ce modèle.
Ce modèle permet le décorticage des graines de toutes les dimensions et il est moins brouillant
en revanche, le modèle est encombrant (pour le rendement obtenu et la dépense en énergie
requise, une telle grandeur n’y est pas adaptée) et de plus les graines doivent être mouillées au
préalable avant d’être décortiquées d’où une perte considérable de temps.
Figure 1.10 – Vue photographique de la machine à décortiquer les graines de courge mouillées
[5]
Ce modèle a été proposé en 2015 par l’ingénieur électromécanicien (diplômé de l’école PO-
LYTECHNIQUE de YAOUNDE en 1982) et chercheur SAMMUEL SAFO TCHOFO. La SEM
est une chaîne de production constituée de (03) grands systèmes (calibreuse, Décortiqueuse,
trieuse). Les graines de courges à coques dures entrent dans la calibreuse par la trémie d’entrée,
puis elles sont conduites vers un tamis vibrant qui va les classer en fonctions de leurs caracté-
ristiques dimensionnelles. Ensuite, elles sont envoyées vers le système de décorticage approprié
en passant par un distributeur et orienteur (qui va orienter les orienter de façon verticale afin
qu’elles soient bien décortiquées) qui les conduira vers deux rouleaux rotatifs (calibrés en fonc-
tion des dimensions des graines). Ces derniers les décortiqueront par serrage. Un mécanisme de
vibration envoie ces graines soigneusement décortiquées au niveau d’un dispositif de soufflage
(pour séparer les coques dure des amandes). Une fois séparée, les amandes sont conduites vers
le troisième système de la SEM qui est la trieuse par l’intermédiaire d’une autre sous trémie.
Un tamis vibrant se chargera de trier les amandes décortiquées pour ne laisser que les amandes
de bonne qualité et propres. Les figures ?? et 1.12 illustrent le fonctionnement de ce modèle Ce
modèle présente de nombreux avantages notamment : Les graines décortiquées sont de bonne
qualité, un meilleur rendement de décorticage pour une grande quantité de graine décortiquée
(environ 97%) de plus l’on n’a pas besoin de tremper les graines dans de l’eau avant de les faire
décortiquer d’où un gain en temps considérable. En revanche, ce modèle est très encombrant, ne
réponds pas aux besoins des ménages qui souvent ont besoin de décortiquer une petite quantité
de pistache pour le diner etc. . .
1.6 Contributions
De nos jours les machines à décortiquer les graines de courges sont de plus en plus rentables
nonobstant qu’elles ne permettent toujours pas de remplir toutes les attentes des populations
consommatrices de l’amande des graines de courges (pour un petit met ou soupe familiale par
exemple) ceci dû au fait de leurs taille énorme (et donc ne peut être à la portée des ménages) et
de leurs couts financiers et énergétiques élevés. Ainsi nos contributions seront axées ainsi que
suit :
Compte tenu de la taille gigantesque de la SEM pour être utilisée par des ménages, nous
recherchons également à réduire cette dernière tout en améliorant (ou du moins en conservant)
le rendement de décorticage global de la machine.
Afin d’éviter de grossir les factures d’électricité des ménages qui utiliseront la machine, nous
recherchons à diminuer au maximum la consommation en énergie électrique de cette dernière
en dimensionnant minutieusement et de manière optimale les équipements de la machine.
Les machines à décortiquer les graines de courges existantes, en particulier la SEM sont
très bruyantes. Une telle intensité sonore est généralement observée en ambiance industrielle
où les ouvriers sont contraints à arborer des casques de protection. De telles machines, même
si elles étaient aussi petites de taille avec le meilleur rendement qui soit ne conviendraient pas
aux ménages. De ce fait, nous recherchons également à limiter les nuisances sonores lors du
fonctionnement de la machine en assemblant convenablement les pièces mécaniques
1.7 conclusion
L’amande de graine de courge est une denrée très importante pour l’alimentation humaine
car elle est riche en protéine et en vitamines A, B et C, elle est également utilisée comme
recette médicinale pour lutter contre la prostate, les maladies gastriques [14] et même comme
huile de toilette pour traiter les maladies de la peau [17]. Nonobstant, le décorticage de ces
graines a longtemps été une grande barrière dans la consommation de ces amandes. Nous avons
durant ce chapitre étudié les machines à décortiquer existantes afin d’apporter une contribution
significative à leurs manquements dans notre propre prototype. La conception de ce dernier fera
l’objet du prochain chapitre
2.1 Introduction
La mise en œuvre d’un nouveau système passe au préalable par une étude du besoin au-quel
il devrait satisfaire. Afin de satisfaire pleinement le besoin et de réduire la complexification de la
mise en œuvre de ce système, ce dernier devrait être subdivisé en plusieurs sous-systèmes effec-
tuant chacun une tache élémentaire. Ainsi les questions qu’on se pose ici sont les suivantes : quel
besoin devrait satisfaire notre machine ? et comment notre machine satisfera-t-elle ce besoin ?
Pour répondre à ces questions nous allons dans ce chapitre arborer une méthode scientifique et
conceptuelle de l’analyse fonctionnelle.
Un besoin peut être vu comme une privation d’un objet, d’une satisfaction ou d’un service
qui est nécessaire. Afin de définir rigoureusement le besoin auquel doit satisfaire notre système,
nous allons utiliser la méthode AFfutée qui est une méthode d’ AN
. Elle se fait en trois étapes
22
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
Pour définir le milieu extérieur, nous allons rechercher tous les éléments qui interagissent
avec notre machine à décortiquer la pistache. Notre machine étant destinée aux populations de
ban-lieu et de campagne, Les principaux éléments qui interagissent avec elle sont :
+ Le poids de la machine ;
+ La pression atmosphérique ;
+ L’humidité ;
+ La température ambiante.
L’évolution de la machine à concevoir est l’ensemble des étapes que doit traverser cette
dernière de sa fabrication jusqu’à son recyclage. Pour définir l’évolution de notre machine, nous
allons considérer son cycle complet de vie. Pour cela il est indispensable de recenser toutes ses
situations d’usage. Le diagramme ci-dessous décrit l’évolution de notre machine
Le milieu extérieur et l’évolution de notre machine étant définies, nous pouvons à présent
formuler le besoin. Pour ce faire, nous allons répondre aux deux questions ci-dessous :
Le besoin correspondant donc au lien entre ces deux ME, nous avons la formulation suivante :
«La machine électrique à décortiquer les graines de courge solides rend service aux
populations des ban-lieux et campagnes en agissant sur les graines de courge pour
satisfaire la mécanisation du processus de décorticage.»
Le diagramme bête à corne ci-dessous représente l’expression du besoin et permet d’analyser
la fonction globale que doit assurer notre machine, la matière d’œuvre et l’utilisateur.
Afin de satisfaire au besoin des populations, notre machine est subdivisée en trois sous-
systèmes dont chacun réalise une fonction principale. Ces fonctions assemblées définissent la
fonction qui satisfera le besoin des populations.
Les fonctions sont classées en deux types selon la position par laquelle on observe le système
(à l’intérieur du système ou à l’extérieur du système) :
Les fonctions de service Elles définissent les réponses aux besoins des populations consom-
matrices de la pistache. Pour les détecter, nous allons recourir à une AFE c’est-à-dire nous
(concepteurs) allons nous mettre à la place des utilisateurs de notre machine afin de mieux
appréhender les réalités que doit faire face notre machine pour une bonne intégration dans son
environnement.
Le diagramme de Pieuvre ci-dessous met en évidence les liens entre notre machine et son
environnement
Les fonctions techniques Elles sont internes à notre machine et résultent de nos choix
(équipements, matière etc. . . ). Pour les détecter, nous allons recourir à une AFI c’est-à-dire
nous allons nous mettre dans position du concepteur afin de mieux voir les éléments que doit
intégrer notre machine afin de satisfaire le besoin des populations.
Le CdCF est le document qui récapitule la démarche et les résultats de l’analyse fonctionnelle
du besoin. Le besoin, les milieux extérieurs et l’évolution de la machine étant déjà définis, il
nous rester donc qu’à hiérarchiser les fonctions selon leurs importances dans la machine pour
formuler le CdCF.
@
@
@
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 Total %
@
@
F1 1 3 3 1 1 1 2 12 21,42
F2 0 1 2 0 0 0 0 3 5,35
F3 0 0 1 0 0 0 0 1 1,78
F4 1 2 3 1 0 0 1 8 14,28
F5 1 2 3 2 1 1 2 12 21,42
F6 1 3 3 2 1 1 2 13 23,21
F7 0 2 3 1 0 0 1 7 12,50
56 100
Au regard du tableau 2.2, nous pouvons donc conclure que décortiquer les graines de courge est
la fonction technique la plus importante et nécessitera donc plus de ressource pour arriver à sa
solution technologique, tandis qu’insérer les graines de courge dans la machine est la fonction
technique la moins importante et nécessitera donc moins de ressource pour arriver à sa solution
technologique.
La description des fonctions F1, F2 ... F7 est résumée dans le tableau 2.3 :
Nous pouvons donc à présent formuler le CdCF de notre machine à décortiquer les graines de
courge comme suit :
Concevoir et réaliser une machine électrique à décortiquer les graines de courge pouvant effectuer
les fonctions de service suivantes :
+ Les graines de courge devront au préalable avoir un certains taux d’humidité. Le séchage
préalable de ces graines ne fera pas partie de notre étude.
Après avoir établit le CdCF, nous pouvons des à présent passer à l’avant projet de conception
où nous allons organiser les taches qui consistera à ordonnancer la conception des fonctions
techniques en fonction de leurs importances. Le diagramme de GANTT de la figure 2.6 nous
permettra d’estimer le coût et le temps nécessaire pour mener à terme notre projet.
L’avant projet de conception étant défini, nous pouvons à présent passer à la conception détaillée
de notre machine en trouvant les solutions technologiques pour chaque fonction technique selon
leurs pourcentages d’importance. Pour cela, nous allons nous en tenir aux contraintes de temps
telles que prévues par le diagramme de GANTT.
La mise en œuvre des solutions techniques se fera après le dimensionnement de celles-ci (qui
sera explicité au prochain chapitre).
Notre machine est principalement constituée de trois sous-systèmes comme l’indique le dia-
gramme de conception de la figure 2.7
+ Le système de guidage
Il constitué par quatre cellules de guidage formée chacune par une barre d’acier plein
perforées de trous (dont les dimensions dépendent de l’épaisseur et de la largeur des
graines à guider) et par une trémie d’entrée des graines dans le système de guidage.
+ La chambre de décorticage
C’est la chambre à l’intérieure de laquelle est réalisé le processus de décorticage des graines
de courge. elle possède sur ses parois intérieurs (dans le sens de la largeur) quatre paliers
à roulements dans lesquels sont logés les arbres des rouleaux de décorticage.
+ La trémie
C’est un entonnoir en forme de pyramide renversée qui permet d’introduire dans le système
de trie les pistaches non décortiquées. Elle est munie d’une trappe permettant de gérer le
débit des graines qui entrent dans le système de tri.
La figure 2.16 présente le rendu de notre machine à décortiquer les graines de courge obtenu
sur SolidWorks 2019.
La figure 2.17 présente le modèle éclaté sous SolidWorks 2019 de notre machine à décortiquer
les graines de courges.
Tous les équipements électriques de la machine n’ayant pas le même niveau d’énergie et la
même forme d’énergie, un module d’alimentation et de protection doit être interfacé avec l’ali-
mentation secteur. Le diagramme de conception de l’alimentation électrique est donné par la
figure 2.18
+ Les tamis : Pour trier les graines de courge en fonction des calibres ;
+ Les convois de sortie : Pour transférer les graines de courge d’un système à un autre ;
2.6 Conclusion
La conception de notre machine a été faite sur le modèle conceptuel de Gerhard PAHL et
Wolfgang BEITZ ou il était question de définir objectivement le besoin au-quel doit satisfaire
notre machine, faire une analyse fonctionnelle afin de déceler toutes les fonctions que doit
remplir notre machine pour satisfaire le besoin définit, faire un avant projet de conception et
une conception détaillée de la machine afin de rassembler selon leurs importances, les fonctions
obtenues lors de l’analyse fonctionnelle en un seul bloc qui assurera les fonctions de service
principales. La réalisation de ce bloc est prépondérante à un dimensionnement minutieux des
différentes fonctions qu’il englobe. ce dimensionnement fera donc l’objet de notre prochain
chapitre.
3.1 Introduction
La réalisation de notre machine électrique à décortiquer les graines de courge conçue précé-
demment, nécessite l’assemblage en un seul bloc des différentes fonctions techniques de celle-ci.
D’après le diagramme de FAST obtenu au chapitre précédent, à chacune de ces fonctions tech-
niques correspond au moins une solution technologique. La solution technologique étant déjà
déterminée, la question qu’on se pose ici est la suivante : Comment dimensionner et choisir
ces différentes solution technologiques ? Ce chapitre consistera donc à dimensionner et à choisir
chacune des solutions technologiques des FT de notre machine
48
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
+ Les diamètres des poulies et des galets tendeurs (poulies utilisées en galets) ont même
diamètre d = 60 mm
+ Les diamètres des parties utiles des rouleaux en fonction des différents calibres sont :
dcal1 = 78, 5cm, dcal2 = 78, 6cm, dcal3 = 78, 65cm et dcal4 = 78, 75cm ;
+ Les transformateurs, les diodes de redressement et les transistors de hachage sont parfaits ;
Caractériser une graine de courge consiste à donner ses dimensions (longueur, largeur et
épaisseur) et donner sa masse. Les dimensions des graines ont été obtenue directement par
mesure direct sur un échantillon de 20 graines de courge pris au hasard, en utilisant un pied à
coulisse. Les résultats de ces mesures ont été regroupé dans le tableau 3.1 :
Le schéma de principe de l’expérience que nous avons réalisé est donné par la figure ci-dessous :
Nous disposons d’une balance dont dans l’une des extrémités nous posons une masse de référence
qui est celle d’un morceau de craie et de l’autre nous mettons progressivement les graines de
courge jusqu’à ce qu’elles soulèvent le morceau de craie. Ainsi la masse de référence divisée par le
nombre de graine de courge utilisé pour soulever cette masse nous donne la masse approximative
d’une graine de courge.
A la fin de cette expérience, nous avons observé que sept graines de courges ont pu soulever le
cinquième d’une barre de craie blanche.
Soit donc mc la masse d’une barre de craie et mg la masse d’une graine de courge, on a mc = 5, 1g
[15] et mg = mc
35
donc mg = 0, 145g
Pour déterminer l’effort nécessaire au craquèlement d’une graine de courge nous avons également
utilisé une méthode expérimentale.
Le schéma de principe de l’expérience que nous avons réalisé est donné par la figure ci-dessous :
Nous disposons d’une règle graduée et d’une masse fixe M = 0, 9Kg, le principe de la méthode
repose sur la détermination de l’énergie potentielle Ep de la masse M nécessaire au craquèlement
de la graine. Cette énergie est obtenue en faisant varier à chaque fois la hauteur h de la masse
M jusqu’à ce que la graine se craquelle. Une fois cette énergie connue, on détermine l’effort
nécessaire en utilisant la deuxième loi de Newton. [3]
A l’issu de cette expérience, nous avons résumé les résultats obtenus dans le tableau 3.2 :
avec hu1 = h1 − lcal1 : la hauteur utile de chute pour les graines de calibres 1, h1 : la hauteur
de chute par-rapport au sol et lcal1 : la largeur moyenne des graines du calibre 1.
EP cal1 = 0, 9 × 9, 8 × (3 × 10−2 − 1, 2 × 10−2 )
EPcal1 = 0.158 J
On a :
1
EP cal1 = Ec = M Vf2 (3.2)
2
Or
Vf2 − Vi2 = 2ahu1 [3] (3.3)
EP cal1
=⇒ a = (3.4)
M × hu1
La deuxième loi de Newton (Le théorème du centre d’inertie) appliquée sur la graine de
courge de calibre 1 dans un référentiel de laboratoire supposé galiléen s’écrit :
0, 158
AN : Fcal1 = 0, 145 × 10−3 ×
0, 9 × (3 × 10−2 − 1, 2 × 10−2 )
Fcal1 = 0.0014 N
D’une manière analogue, on trouve les efforts nécessaires Fcal2 , Fcal3 et Fcal4 au craquèlement
des graines de calibre respectifs 2, 3 et 4
EP cal2
EP cal2 = M ghu2 =⇒ Fcal2 = mg ×
M × hu2
0, 079
Fcal2 = 0, 145 × 10−3 ×
0, 9 × 0, 009
Fcal2 = 0.0014 N
EP cal3
EP cal3 = M ghu3 =⇒ Fcal3 = mg ×
M × hu3
0, 097
Fcal3 = 0, 145 × 10−3 ×
0, 9 × 0, 011
Fcal3 = 0.0014 N
EP cal4
EP cal4 = M ghu4 =⇒ Fcal4 = mg ×
M × hu4
0, 017
Fcal4 = 0, 145 × 10−3 ×
0, 9 × 0, 002
Fcal4 = 0.0013 N
AN : FT = 0.082 N
Le couple maximal CM AX que doivent développer les rouleaux pour le décorticage des graines
dans les gorges est :
CMAX = FT × max{r1 , r2 , r3 , r4 } (3.8)
avec ri : les distances de l’axe des rouleaux aux gorges des différents calibres.
CMAX = 0.031 N m
d2 Θ
M∆ (Fext ) = j∆ (3.9)
X
dt2
dΘ̇
=⇒ CM − CR = j∆
dt
Le régime permanent étant établi, dΘ̇
dt
= 0 donc CM − CR = 0.
1
=⇒ CM = CR = j∆ ω 0 + CM AX (3.10)
2
avec :
j∆
= 1
[mrouleau Rrouleau
2 2
− mrouleau Rvide ] + 25 marbre Rarbre
2
2
(3.11)
0ω = ω
τ
2 ω
CM = (mrouleau Rrouleau
2 2
− mrouleau Rvide + marbre Rarbre
2
)( ) + 2CM AX (3.12)
5 τ
2 152, 29
AN : CM = (9 × 0, 0392 − 9 × 0, 0342 + × 2, 5 × 0, 0052 )( ) + 2 × 0, 031
5 1
=⇒ CM = 0.566 N m
Pmotrice
Pu = (3.14)
ηc ηr4
86.196
AN : Pu = =⇒ Pu = 98.369 W
0, 95 × 0, 984
On prendra donc Pu = 100 W
P S = K S Pu (3.15)
AN : PS = 1, 18 × 100 =⇒ PS = 118 W
Le système de transmission étant un inverseur avec galets tendeurs, et par lecture sur le
graphe A.2 du document annexes A, le type de courroie que nous utiliserons est le HFX-XPZ.
Lth = 2E 0 + πd (3.16)
AN : Lth = 2 × 0, 1 + 3, 14 × 0, 079
=⇒ Lth = 448.060 mm
L − Lth
Er = E 0 + (3.17)
2
=⇒ Er = 175.970 mm
Or
d−d π
φ = arccos( ) = arccos(0) = (3.19)
2Er 2
(3.19) dans (3.18) =⇒ Lbr = Er sin( π2 )
=⇒ Lbr = 175.97 mm
La longueur d’arc du coté du galet est :
d × βg
Leg = (3.20)
2
avec βg = π
=⇒ Leg = πd
2
3, 14 × 0, 06
AN : Leg =
2
=⇒ Leg = 94.200 mm
d × βp
Lep = (3.21)
2
avec : βp = π =⇒ Lep = πd
2
3, 14 × 0, 06
AN : Lep = =⇒ Lep = 94.200 mm
2
Ainsi, la longueur approximative de la courroie à utiliser pour la transmission est :
Ainsi, une seule courroie est largement suffisante pour la transmission de cette
puissance
Pour le montage, la variation de l’espace entre les rouleaux de décorticage et donc de l’en-
traxe des poulie de décorticage est :
Pour la tension, la variation de l’espace entre les rouleaux de décorticage et donc de l’entraxe
des poulie de décorticage est :
∆Er = 0, 030Lc [5] (3.25)
donc ∆Er = 9 mm
T −t = 2CM
d
(3.26)
T = te3f λβ2
T −t = 2×0,566
=⇒ 0,06
T = te3×0,25×0,9×1,08
T − t = 18, 866
=⇒
T = 2, 070t
1
AN : T0 = (T + t) =⇒ T0 = 27.112 N
2
Dans cette sous section, nous déterminerons toutes les sollicitations auxquelles fera face
l’arbre de notre rouleau afin de vérifier que les paliers à roulements que nous avons choisit par
hypothèse soient conforme et donc le diamètre de l’arbre soit suffisant.
Pour cela, sur la figure 3.4, on isole l’arbre et l’on matérialise toutes ses sollicitations extérieurs.
(Le poids propre de l’arbre peut éventuellement être considérée négligeable devant le poids des
rouleaux).
L’inventaire des torseurs de toutes les actions mécaniques appliquées à l’arbre est :
XA 0 0 0 0 0 0 CM
{τA } = YA 0 , {τB } = YB 0 , {τI } = −P 0 , {τO } = −(T + t) 0
ZA 0 ZB 0 0 0 (T − t) 0
A B I O
{τ }A = {0} (3.28)
X
XA 0 0 0
(3.28) =⇒ YA − 88, 2 + YB − 54, 224 0, 7ZB − 15, 12 = 0 0
ZA + ZB + 18, 9 −0, 7YB − 83, 069 0 0
A A
3.4.5.2 Dimensionnement
Or
~
O
{τ }O→G = .
~
MO→G =M
~ O + GO
~ ×O
~
N Mt
avec {τG } = Ty Mf y
Tz Mf z
G
N CM + Mt 0 0
=⇒ Ty − 54, 224 Mf y + 18, 9x = 0 0
Tz + 18, 9 Mf z + 54, 224x 0 0
G G
N = 0 , Ty = 54, 224 , Tz = −18, 9 , Mt = −0, 566 , Mfy = −18, 9x , Mfz = 54, 224x
0 0
~
B
Or {τ }B→G = = −118, 67 21, 6x − 2, 16 et
~
MB→G =M
~ B + GB
~ ×B
~
21, 6 118, 67x − 11, 867
0 0, 566
~
O
{τ }O→G = = −54, 224 18, 9x
~
MO→G =M
~ O + GO
~ ×O
~
18, 9 54, 224x
N Mt + 0, 566 0 0
=⇒ Ty − 172, 894 Mf y + 40, 5x − 2, 16 = 0 0
Tz + 40, 5 Mf z + 172, 894x − 11, 867 0 0
G G
Or
~
A
{τ }A→G = .
M~A→G = M
~ A + GA
~ ×A
~
N Mt 0 0
=⇒ Ty + 261, 094 Mf y + 40, 5x − 32, 4 = 0 0
Tz − 40, 5 Mf z + 261, 094x − 208, 875 0 0
G G
N = 0 , Ty = 261, 094 , Tz = 40, 5 , Mt = 0 , Mfy = −40, 5x + 32, 4 , Mfz = −261, 094x + 208, 8
La figure 3.8 présente les diagrammes des efforts et des moments fléchissants et de torsion
qui s’appliqueront le long de l’arbre.
Le tableau 3.3 présente les valeurs maximales des efforts et des moments qui s’appliqueront
sur l’arbre
Au vu des diagrammes de la figure 3.8, nous constatons que la section de l’arbre la plus
sollicitée est celle située en I. C’est donc en cette section que nous allons justifier le diamètre
de l’arbre.
on a :
q
Mf max = Mf2y max + Mf2z max =⇒ Mf max = 92.77 N m et Mt max = 0.566 N m
s = αh × αd × αp × αf × αt × αc [8] (3.29)
Avec αh = 1, 2, αd = 1, 1 , αp = 1 , αf = 1, 1 , αt = 1 , αc = 2 [8]
Ainsi, on a s = 2, 9
q
Mit = Mf2 max + Mt2 max [8] (3.30)
=⇒ Mit = 92.771 N m
1
Mif = [|Mf max | + Mit ][8] (3.31)
2
=⇒ Mif = 92.77 N m
Mit
τmax ≤ τp ≡ I(G;~
z)
≤ τp (3.32)
ν
Or
πd4a
I(G; ~z) πd3a
= 64
=
ν da
2
34
32Mit
=⇒ ≤ τp
πd3a
32Mit Reg
=⇒ 3
≤
πda s
Notre arbre est en acier inoxydable, donc on peut écrire Reg = Re
2
avec Re = 355 Nmm2
64sMit 1
=⇒ da ≥ ( )3
πRe
D’où da ≥ 19.766 mm
Mif
σmax ≤ σp ≡ I(G;~
z)
≤ σp (3.33)
ν
Or
πd4a
I(G; ~z) πd3a
= 64
=
ν da
2
34
32Mif
=⇒ ≤ σp
πd3a
32Mif Reg
=⇒ 3
≤
πda s
64sMif 1
=⇒ da ≥ ( )3
πRe
D’où da ≥ 19.766 mm
Compte tenu des résultats ci-dessus, le choix d’un arbre en acier S355 de diamètre da = 20 mm
pourrait résister au efforts et aux moments auxquels il sera soumis.
On souhaite que les graines de courge arrivent toutes sur la plus grande pente des tamis
inclinés d’un angle α parapport à l’horizontal avec une vitesse V0 = 2 cm s−1 et que après un
temps t = 1 s elles acquièrent une vitesse de 2 cm s−1 .
ag = g sin α (3.34)
Elle se fera en deux étapes : une étape de choix et une étape de vérification
Pour des raisons économiques et d’après la figure B.1 du document annexe B, nous al-
lons choisir un système à vibration circulaire (un seul motovibrateur). Toujours sur la figure
B.1 du document annexe B nous pouvons déterminer la vitesse requise de notre motovibra-
teur Nmv = 3000trs/min et la variation de l’amplitude e des vibrations : emin = 0.3 mm et
emax = 0.8 mm
Dans la figure B.2 du document annexe B, nous pouvons ainsi choisir le motovibrateur MVE
60/3 qui a les caractéristiques suivantes :
+ fréquence : 50 Hz
+ Poids : 32.9 N
+ Ia /In : 3
Pour vérifier si le motovibrateur a été bien choisi, on détermine l’amplitude des vibrations
par la méthode analytique et on vérifie juste qu’elle est dans la plage admissible que l’on a
déterminer avec la formule présente sur la figure B.1 du document annexe B.
On a donc :
n × Wm
e=5× (3.35)
n × Mmot + Mvm
avec n = 1 , Wm = 1 , Mmot = 4 et Mvm = 6
=⇒ e = 0.5 mm
La force que le vent exerce sur un corps est donnée par la relation :
En supposant que les coques et les pulpes présente une face sous forme d’ellipse au ventila-
teur et que les dimensions de cette ellipse (demi-grand axe dga et demi-petit axe dpa ) sont
respectivement la longueur et la largeur moyenne du plus grand calibre, on a :
Pv = 0, 613V 2 (3.38)
En supposant que la vitesse du vent éjecté par le moteur du ventilateur est V = 5 m s−1 et que
le coefficient de traîné des graines de courge est identique pour les coques et pour les pulpes et
vaut Cd = 0, 8, on a Pv = 15.325 N/ m2
Ainsi pour dégager une coque la condition suivante doit être vérifiée :
Fv ≥ Pcoque (3.39)
Ainsi la puissance utile des ventilateurs est Puv = FvT V soit donc Puv = 1.68 W
EN supposant que la ventilation s’opère avec un rendement de 80% , la puissance électrique
absorbée par le moteur du ventilateur est Pa = Puv
0,8
soit donc Pa = 2.1 W.
Cette puissance n’étant pas grande, l’utilisation des ventilateurs à MCC est plus économique
et plus avantageux dans le sens où il sera plus facile de faire varier la vitesse de ce dernier et
donc la force du vent.
Etant donné que l’on souhaite effectuer une conversion alternatif continue, nous dimen-
sionnerons donc un système {redrésseur + f iltre + stabilisateur}, d’après le tableau C.1 du
document annexe C, on prendra un filtrage RC
Le schéma de montage de tout le système de conversion est donné par la figure 3.10.
V20
mv = (3.40)
V1
(3.40) =⇒ mv = 12
230
D’où mv = 0, 052
2V2 max
Vred moy = [16] (3.41)
π
Rédigé et présenté par NENGOUEYE TAKAM B. V. & AGUY AGNES J. 73
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
√
(3.40) =⇒ Vred moy = 2×12 2
3,14
D’où Vred moy = 10, 809V
∆t
C = IC max [7] (3.42)
∆UC
Afin que la tension à la sortie du filtre soit quasiment constante, UC max ≈ UC min . Ainsi,
on prendra UC min = 10.79 V
On désire aussi que le courant maximal que peut fournir l’alimentation constituée par le
filtre capacitif (RC) soit IC max = 1 A
(3.42) =⇒ C = 1 × 0,02
16,97−16,96
, soit donc C = 2 F
VS stabilisateur
VS hacheur = [11] (3.43)
1−α
Afin de déterminer cette puissance, nous avons recensé tous les équipements électriques de
la machine ainsi que leurs caractéristiques de puissance dans le tableau ci-dessous
Avec :
Papp = ku ks Pηu
(3.44)
Qapp = Papp tan φ
q
Sapp = Papp 2 + Qapp 2 (3.45)
Afin de compenser cette énergie réactive, nous réaliserons le montage de la figure 3.11
dont nous allons déterminé la valeur du condensateur Cc nécessaire pour relever le facteur de
La valeur de la puissance réactive fournie par le condensateur Cc est donnée par la relation :
P (tan φ − tan φs )
=⇒ Cc =
V 2 ωf
P (tan φ − tan φs )
AN : Cc =
V 2 ωf
=⇒ Cc = 3.511 µF. Sur le tableau C.2 du document annexe C, on prendra donc la valeur
normalisée Cc = 3.9 µF.
Sapp
Iapp = (3.47)
V
245, 421
AN : Iapp =
230
Soit donc Iapp = 0.798 A.
2LρIapp
Scable = [18] (3.48)
V0
Avec V 0 = V ×∆V
100
= 230×0,03
100
= 0.069 V et ρ = 0.023 Ωmm2 /m
10ρIapp
Scable ≤
V0
Le courant appelé par l’installation électrique de la machine étant de 0,798A, pour la pro-
tection de notre machine on optera pour un DPN 230V- 2A.
En ce qui concerne la protection des usagers contre les contacts indirects, pour des raisons éco-
nomiques et de conformité, le disjoncteur différentiel de toute l’installation de l’usager assurera
cette fonction.
En supposant que la machine tourne pendant 8 heures par jour et que 1 mois a 31 jours, sa
période maximale de fonctionnement par mois est de Tf onctionnement = 248 heures.
3.8 Conclusion
Le dimensionnement de la machine à décortiquer les graines de courge a été fait sur la base de
certaines hypothèses non grossières afin de garantir le fonctionnement quasi escompté de cette
dernière dans son environnement réel. Entre outre, il nous a permis de choisir judicieusement
les équipements électriques et mécaniques que nous allons dans le prochain chapitre monter et
assembler.
4.1 Introduction
Les ressources matérielles étant conventionnellement choisies, La mise œuvre de notre ma-
chine suivra quatre grandes phases : l’usinage des pièces (perçage, coupe, taraudage, frai-
sage), l’assemblage des pièces (soudure, boulonnage), l’installation électrique et la mise
en forme (Vernissage). A cet effet, dans ce chapitre nous présenterons chronologiquement les
étapes de mise en œuvre suscitées jusqu’au niveau où nous nous trouvons et également les
phases ou sous phases manquantes. Ainsi, nous présenterons tout d’abord les résultats expéri-
mentaux et de simulation, en suite l’on présentera les étapes d’évolution des phases suscitées et
en fin nous présenterons nos premiers résultats pratiques, un devis estimatif global du projet,
nos difficultés rencontrées jusqu’ici et certaines perspectives d’amélioration de notre conception.
L’expérience de la figure 4.1 s’est fait à l’aide d’une règle graduée de 30 cm et nous a permis
de ressortir les différents calibres des graines de courge.
79
CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
Au sorti de cette expérience, nous en déduisons que les graines peuvent être classées en
quatre calibre selon le tableau
L’expérience de la figure 4.2 s’est fait à l’aide d’un morceau de craie et nous a permis de
déterminer la masse approximative d’une graines de courge.
Au sorti de cette expérience, il en ressort que la masse approximative d’une graine de courge
est 0.128 g.
L’expérience de la figure 4.3 s’est fait à l’aide d’une règle graduée et d’une masse M de
0.9 kg. et nous a permis de déterminer l’énergie potentielle nécessaire au craquèlement de la
graine.
Les résultats obtenu à l’issu de cette simulation montrent que, après un régime transitoire
très bref, les moteurs des ventilanteurs se veront alimentés conventionnellement avec un signal
continu dont l’on peut faire varier la constance et dont le taux d’ondulation est quasiment nul
(signal constant).
La matière première qui nous a permis d’usiner les rouleaux de décorticage est présentée
sur la figure 4.5
4.4.1.2 Usinage
L’usinage de ces cylindres creux en acier a été fait par le bias du procédé de tournage. Ce
procédé consistait à enlever de la matière de façon à laisser des gorges circulaires aux dimensions
bien définies sur toutes la surface latérale de la matière brute.
Après l’usinage on a obtenu la pièce de la figure 4.7 qui constitue nos rouleaux de décorticage.
La matière première qui nous a permis d’usiner les convois inférieurs est présentée sur la
figure 4.8
4.4.2.2 Usinage
L’usinage des convois inférieurs consistait à tracer les gabarits de ces derniers sur des tôles
en acier 20/10, les couper et les assembler par soudure avec les tôles de 10/10 préalablement
cintrées.
Après l’usinage on a obtenu la pièce de la figure 4.10 qui constitue nos convois inférieurs.
4.4.3 Trémie
L’usinage de la trémie consistait également en des coupes de toles en acier 15/10 et en les
assemblant par soudure. La figure présente le produit fini obtenu après usinage de la trémie
4.5.1.2 Assemblage
Après les coupes, nous avons assemblé ces cornière à la soudure comme le montre la figure
4.13
Après l’assemblage de toutes ces cornières, nous avons obtenu l’ossature des différentes
chambre de la machine.
Les chambres devant être fermées et non visibles de l’extérieur, nous avons utilisés les tôles
pour couvrir l’ossature de la machine. Ces chambres ont été assemblées les unes des autres par
boulonnage.
La figure 4.19 présente le squelette de la machine après tôleries et boulonnage.
+ Le temps imparti ;
+ Les tailles des tamis sur le marché ne correspondent pas à ce que l’on veut
4.8 Perspective
Dans l’optique d’améliorer notre travail, nous soumettons à nous même et à tous ceux qui
veulent se lancer dans ce projet, les voies d’optimisation suivantes :
+ La réalisation d’une carte électronique programmable pour la commande des vitesses des
ventilateurs ;
+ Le réduction de la taille dans l’optique de rendre la machine accessible à tous les ménages ;
Le tableau 4.4 présente les coûts de l’étude, la conception, la fabrications , la ration et les
déplacements durant tout le projet.
En prenant en compte les totaux des tableaux 4.2 , 4.3 et 4.4, nous pouvons estimer le coût
total du projet à 958 500 FCFA.
4.10 conclusion
Pour des raisons fortement économiques, la réalisation de notre machine a été fait par nous
même. Bien qu’elle ne soit pas encore totalement achevée, nous avons déjà pu jusqu’ici monter
les différentes chambres de notre machine et assembler totalement le système de décorticage.
Des résultats que nous avons obtenu dans la phase d’expérimentation, les graines de courge
pour une certaine vitesse de rotation des rouleaux sont décortiquées. Cela nous garantie la
fonctionnalité de notre machine. Afin de finir ce que nous avons commencer et que pour le
moment se trouve à 70%, nous continuerons après la présentation de ce travail à oeuvrer dans
la finalisation des autres pièces de la machine.
99
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CONTRIBUTION A L’ETUDE, LA CONCEPTION ET LA REALISATION D’UNE
MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
ANNEXE B
CHOIX DU MOTOVIBRATEUR
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MACHINE ELECTRIQUE A DECORTIQUER LES GRAINES DE COURGE
ANNEXE D