The Happy Food Therapy: Par Margaux Hertert & Tiffany-Skye Varenne
The Happy Food Therapy: Par Margaux Hertert & Tiffany-Skye Varenne
The Happy Food Therapy: Par Margaux Hertert & Tiffany-Skye Varenne
therapy
LA recette pour être en bonne
santé & atteindre ses objectifs
grâce a une alimentation sans
frustration !
-
Parce que souvent (pour ne pas dire toujours), les personnes qui veulent
changer leur alimentation veulent des résultats rapides ! Et les personnes
qui veulent vous vendre du rêve vont créer de véritables business autour de
ça. Alors, si on vous disait qu’il va vous falloir plusieurs mois voir peut être
des années avant de trouver votre équilibre, ça ne vous ferait pas rêver, pas
vrai ?
Mais à quoi bon sert de faire 2 pas en avant pour ensuite en faire 10 en
arrière ?
Depuis plusieurs années maintenant, j’essaie de casser ces mythes, ces
promesses miracles qui ne fonctionnent jamais sur le long terme !
Sachez qu’avant toute chose, vous devez être PRÊT(E) à changer toute
votre façon de voir les choses. Prêt(e) à casser les mythes, à vous sortir de
la tête toutes les idées que vous vous êtes ancrées, mais surtout : prêt(e) à
investir du temps et du "self-love" (amour propre) pour vous même.
Toutes ces aberrations, qui, en plus d'être fausses, compliquent la vie des
personnes qui essaient de les appliquer, en allant même jusqu'à causer
beaucoup de dégâts... Aussi bien physiologiques que psychologiques.
J'ai préféré faire les modules complémentaires sous forme audio (pour la
plupart) pour que cela soit plus ludique et détaillé.
J'espère que tout cela vous plaira, en tous cas, j'y ai mit tout mon coeur !
N'hésitez pas à me faire des retours si vous le souhaitez cela me fera très
plaisir.
Par mail : savgomartherapy@gmail.com
Sommaire
I) GENERALITÉS
A) PROTEINES
1) Définitions et rôles
2) Sources alimentaires
3) Cas particuliers des protéines végétales - végétarisme/végétalisme
4) Cas particulier du soja ?
B) LIPIDES
1) Définitions et rôles
2) Sources alimentaires
3) Cas particuliers du rapport oméga 6/oméga 3
4) Cholestérol et hormones
C) GLUCIDES
1) Définitions et rôles
2) Sources alimentaires
3) Indice glycémique ?
D) MINERAUX
1) Définition générale
2) Minéraux indispensables chez le sportif : calcium, magnésium,
potassium, fer + carences ?
3) Oligo-éléments essentiels : zinc, cuivre, sélénium, iode
E) VITAMINES
1) Définition générale
2) Vitamines hydrosolubles : vitamine C et groupe B
3) Vitamines liposolubles : vitamine A, D, K, E
4) Cas particulier de la vitamine B12
5) Cas particulier des vitamines synthétiques et supplémentation
F) HYDRATATION
1) Définition et rôles
2) Boissons essentielles et qui sont à volonté
B) RYTHME ALIMENTAIRE
1) Combien de repas ?
2) Collation pré-post workout ?
3) Jeûne intermittent ?
C) HYDRATATION SPECIFIQUE
D) CONFORT DIGESTIF ?
1) Stratégie alimentaire suivant l’entraînement/horaires
2) Sport à jeun ?
3) Importance du microbiote - fibres - bactéries ?
MODULES
1) Comment perdre/prendre du poids ?
2) L'alimentation intuitive
3) Les régimes et les mythes
4) Le sommeil et son importance
5) Quelle est la meilleure alimentation (pour vous) ?
6) Votre relation avec l'alimentation
7) Quel est votre poids idéal ?
8) Les repas à l'extérieur
9) Ethique: Bio, local, marché... Que choisir ?
10) Les aliments transformés
11) Faire au mieux (batch cooking, budget...
12) Un tour dans mes placards...
13) Et concrètement, ça donne quoi ? Mon expérience
RECETTES
Petit-déjeuner
Entrées
Plats
Accompagnements
Dip/sauces
Desserts
Collations
I) GENERALITES
A) Protéines
1) Définition et rôles
Les protéines font partie des macronutriments : elles nous permettent de couvrir notre
besoin énergétique quotidien en fournissant des kilocalories (1g de protéine = 4kcal).
Les protéines sont des molécules constituées de 50 acides aminés reliés entre eux.
Elles ont différents rôles tels que :
Rôle plastique de construction/reconstruction des fibres musculaires, parois des
organes, peau
Source d’énergie secondaire (à partir des acides aminés tels que la leucine ou
l’alanine)
Synthèse hormonale
Synthèse d’enzymes nous permettant d’effectuer les réactions chimiques
(notamment pour produire de l’énergie)
Nous absorbons les protéines en détruisant ces grosses molécules en plus petites : les
acides aminés. Cette destruction s’effectue dans l’estomac grâce à l’acide
chlorhydrique et à la pepsine, des composés contenus dans le suc gastrique (« jus »
produit par l’estomac lors de la digestion). Pour assurer la composition de ce suc, il
sera essentiel de veiller à ses apports en chlore.
Pour qualifier une protéine « complète », il doit contenir les 8 acides aminés essentiels
que le corps ne synthétise pas. Ils sont apportés obligatoirement par notre alimentation
quotidienne. La protéine ne se stocke pas, même si elle nous apporte des calories.
Lorsque le corps a absorbé ce qu’il lui faut, l’excédent est éliminé dans l’urine par
filtration rénale : d’où l’intérêt d’en consommer suffisamment suivant son besoin, sans
être dans l’excès.
Ces acides aminés sont : leucine, isoleucine, valine, tryptophane, méthionine, lysine,
thréonine, phénylalanine.
Les protéines nécessitent un travail digestif au niveau de l’estomac (effet satiété
garanti) et augmentent le métabolisme par thermogenèse : la digestion de ce
nutriment engendre une dépense d’énergie 20 à 30 fois plus importante que la
digestion des lipides (sources de gras, ci-après).
2) Sources alimentaires
Les protéines sont présentes dans la quasi-totalité des aliments sauf l’huile, le sucre,
l’avocat, le beurre, la margarine, le miel, les bonbons, les cornichons… On trouve
même des protéines dans les fruits et légumes, détrompez-vous, il n’y a pas que la
viande !
Les sources principales sont d’origine animale : viande rouge, viande blanche,
volaille, gibier, abats, charcuterie, poisson blanc, poisson gras, crustacés, mollusques,
œufs, produits laitiers (lait, yaourts, fromages).
À noter que pour les produits laitiers, plus ils sont épais, plus ils sont riches en
protéines puisque ce sont ces dernières qui coagulent lors de la production : fromage
blanc, petits suisses, yaourts à la grecque, yaourts épais type Skyr (spécialité
islandaise), Fage…
Même si les protéines végétales peuvent tout à fait satisfaire nos besoins nutritionnels,
il est essentiel de prendre en compte un apport supplémentaire de 30% pour une
absorption optimale. La teneur élevée en fibres des sources de protéines végétales
ralentit l’absorption, la destruction, la digestion et l’assimilation des nutriments, dont
les protéines et le fer.
L’un des points essentiels à prendre en compte pour être végétarien sans carences
est de combler, par d’autres sources alimentaires, ce que nous apportent la viande et
le poisson en grande quantité. Je parle ici des protéines certes, mais aussi du zinc, de
la vitamine B12, B9, B5, B6, des oméga 3 dont DHA-EPA (provenant seulement du
poisson gras et œuf de qualité), vitamine D et du fer.
Exceptions pour :
Skyr islandais : 10g de protéines/0g de lipides
Yaourt de brebis : 5,5g de protéines/3g de lipides
Fromage blanc : 8g de protéines/3g de lipides
Cottage cheese : 11g de protéines/4g de lipides
Il faut savoir aussi que même les omnivores (régime dans lequel rien n’est exclu)
consomment du soja sans le savoir via l’alimentation du bétail. 2/3 de la production de
soja française est destinée à l’alimentation des animaux vendus sur les étals, 1/3 pour
l’alimentation directe de l’Homme. La chair animale est donc imprégnée de soja,
chacun de nous en consomme.
Les teneurs en isoflavones varient suivant la forme du soja consommé. Les protéines
de soja ou la farine de soja sont beaucoup plus riches en isoflavones que les formes
fermentées/coagulées (tempeh, tofu, tofu soyeux, miso, tamari, sauce soja, yaourt de
soja).
Il est donc tout à fait possible de couvrir ses apports en protéines en consommant du
soja de temps à temps. De plus, il participe largement à la couverture du besoin en
oméga 3, oméga 6, magnésium, calcium et fer.
B) Les lipides
1) Définition et rôles
Les lipides représentent le second macronutriment participant à la couverture de nos
besoins énergétiques. Ils représentent en moyenne de 25 à 35% de nos apports
alimentaires quotidiens. 1g de lipide = 9kcal. Les lipides proviennent des corps gras :
soit les matières grasses ajoutées, soit les sources de gras naturellement présentes
dans nos aliments.
Les lipides sont indispensables (et ce n’est pas discutable !) à notre survie :
Constitution des membranes cellulaires
Constitution de la gaine de myéline (conduit neuromusculaire)
Synthèse des hormones
Nutrition cérébrale
Système immunitaire
Source d’énergie secondaire (via l’oxydation des acides gras et la
néoglucogénèse)
2) Sources alimentaires
Nos lipides sont apportés via les sources de gras alimentaire animal, ou végétal,
ajouté ou de constitution.
Les matières grasses de constitution : lait, laitages au lait entier, fromages, jaune
d’œuf, poissons, viandes, soja, avocat, graines (sésame, courge, pavot, chia, lin,
chanvre, tournesol), oléagineux (cacahuète, amande, noisette, cajou, noix du brésil,
pistaches, noix de pécan, macadamia), noix de coco, olives.
Pour respecter l’équilibre des apports sur la journée, il est souhaitable que vos lipides
se constituent aux 2/3 de constitution (issus des aliments nutritifs gras), 1/3 d’ajout via
la cuisson ou l’assaisonnement. La part des lipides issus du règne végétal doit être
supérieure ou égale à celle des lipides d’origine animale.
Nous appelons cela des matières grasses hydrogénées. Sur les étiquettes de vos
produits, lors de l’achat, vérifiez bien pour tout produit transformé, la mention « huile
non hydrogénée ».
L’utilisation de l’huile de coco ou de palme dans certaines pâtes à tarte, biscuits ou
margarine permettent de ne pas hydrogéner les huiles, et profiter des propriétés
solides de ces corps gras à froid.
Nota bene sur l’huile de palme : c’est une catastrophe écologique majeure et une
matière grasse riche en acides gras saturés car solide à température ambiante et à
froid. Néanmoins, ses propriétés « nutritionnelles » ne sont pas si éloignées de celles
du beurre (qui est quand même riche en vitamine A), saindoux ou de l’huile de coco.
Pour les cuissons douces, l’huile de coco non raffinée, l’huile d’olive extra-vierge,
l’huile d’avocat, le ghee (beurre clarifié indien) ou l’huile de sésame supportent jusqu’à
170°C.
Par contre, certaines huiles supportent très mal la cuisson, il est préférable de les
utiliser à froid pour éviter tout risque : huile de colza, de noix, de lin, de chia, chanvre,
courge, cameline, carthame vierges. Ce sont des huiles d’assaisonnement ou après
cuisson (maxi 100°C).
Notre équilibre résulte du rapport oméga 6/oméga 3 qui doit être le plus bas possible.
La recommandation s’élève à 5/1 alors que notre alimentation occidentale peut
atteindre des plafonds à 18/1. Même si nous avons besoin d’oméga 6, ils sont pro-
inflammatoires en grande quantité alors que les oméga 3 sont anti-inflammatoires.
Enrichir en oméga 3
Anti-inflammatoires. Un manque d’oméga 3 entretient une inflammation dite
« silencieuse » qui provoque du stress, troubles digestifs, du sommeil, problèmes de
peau, blessures, prise de poids…
Avocat, cerneaux de noix, graines de chia, de lin, de courge ou de chanvre
Lait végétal de chanvre, protéine végétale de chanvre en poudre
Farine de noix
Huile de colza, de noix, de lin (bouteille en verre opaque, à conserver au frigo
après ouverture)
Algues
Poissons gras : truite, saumon, sardine, maquereau, hareng + œufs de poisson
Œufs labellisés « bleu-blanc-cœur » ou « oméga 3 »
Réduire les oméga 6
Pro-inflammatoires, ils entretiennent les inflammations et inhibent l’action des oméga
3.
Huile de soja, de maïs, tournesol, pépins de raison, arachide
Cacahuète, pistache, noix de pécan, de macadamia
Viandes et œufs
Excès de soja
Produits issus de la friture, panure, produits industriels
A noter qu’au sein des oméga 3, on distingue une sous-catégorie absente du règne
végétal : EPA (acide éïcosapentaénoique) et DHA (acide docosahexaénoique)
présents seulement dans les poissons gras. Faisant partie des oméga 3, ils restent
indispensables à notre santé.
Le jaune d’œuf contient la moitié des protéines de l’œuf, son cholestérol certes, mais
surtout ses vitamines A, D, K, E, vitamines du groupe B et une grande quantité de
choline, précurseur de l’acétylcholine qui est un neurotransmetteur spécifique du
contrôle des fonctions musculaires et de la mémoire. Le cholestérol du jaune d’œuf
accélère la réparation des fibres musculaires et leur développement, c’est pour cela
que les traitements anti-cholestérol entraînent des douleurs, tétanie et fonte
musculaires.
Il est donc important de prendre en compte qu’un tissu graisseux + apports en gras
insuffisants chez l’homme ou la femme (notamment en compétition, en body building,
en référence à des standards de la beauté) ont des effets catastrophiques sur la
santé. La femme a une capacité amoindrie à construire de la masse musculaire de
par la très faible quantité de testostérone qu’elle possède (10x moins que l’homme).
6) Leptine et satiété
La leptine est une hormone peptidique (composée de peptides, substances
protéiques) qui est produite et libérée par notre tissu graisseux. Elle régule notre
poids, notre stockage et notre satiété. Lorsque nous mangeons, nos cellules
adipeuses sécrètent de la leptine, qui circule alors dans le sang, vient se fixer sur les
récepteurs cérébraux à la leptine ce qui nous permet de ressentir la satiété et donc de
mieux réguler nos apports alimentaires.
Avoir un quota de leptine satisfaisant (et donc un tissu graisseux suffisant) permet de
réguler le poids grâce à une régulation de la faim-satiété et donc des apports
alimentaires modérés et un sentiment de « je sais m’écouter m’arrêter au moment où
je n’ai plus faim ». Des déficiences en leptine peuvent parfois conduire à des
variations extrêmes : absence totale de faim (anorexie) ou absence totale de satiété
(allant jusqu’à l’obésité morbide).
C) Les glucides
1) Définition et rôles
Dernier macronutriment à vous présenter : les glucides. Notre première source
d’énergie ! Sur le plan énergétique, notre organisme ne s’attaque aux acides aminés
ou aux acides gras si et seulement s’il n’a plus de glucides disponibles. Certaines
cellules sont gluco-dépendantes et ne peuvent survivre qu’au glucose (produit de
dégradation des glucides) : les neurones et cellules du cerveau, les cellules du sang
(globules rouges). Les glucides représentent 45 à 60% de nos apports alimentaires
quotidiens (suivant les besoins et type d’exercice) et apportent 4kcal pour 1g de
glucides.
De ce fait, une alimentation quotidienne vous apportant 140 à 160g de glucides est un
minimum pour ne pas entraîner de dommages.
Les glucides sont présents dans notre alimentation sous forme de : glucose, fructose,
maltose, saccharose, galactose, lactose… qui contiennent pour la plupart une ou
plusieurs molécules de glucose immédiatement absorbables au niveau intestinal. Le
but premier du glucose est de nous fournir de l’énergie immédiate (via des
mécanismes biochimiques produisant de l’ATP).
2) Sources alimentaires
Les glucides sont dits « sucres » mais dissociés en sucres « simples » et
« complexes ». La majeure partie des aliments du quotidien contient des glucides sauf
les viandes, poissons, œufs, matières grasses d’ajout, fromages à pâte dure (le sucre
du lait, lactose, disparaît lorsque l’égouttage est prolongé).
Sucres simples : sucre, miel, confiture, sirops, sodas, chocolat, fruits, légumes,
produits laitiers.
Sucres complexes (plusieurs molécules de glucose enchaînées) : pomme de
terre, patate douce, céréales, légumineuses, pain, graines (quinoa, sarrasin),
farines, flocons.
Seuls le sucre et dérivés (chocolat, confiture, miel, sirops, boissons sucrées, gelée,
biscuits, pain de mie, brioche, produits industriels etc.) peuvent être supprimés de
l’alimentation sans impact sur la santé et sur la couverture des besoins en glucides
(attention : notion de plaisir gustatif exclue bien entendu, seulement en terme de
santé = les sucres ne sont pas nécessaires sous leur forme simple ou transformée).
Nous abordons souvent la notion de carence mais rarement la notion d’excès. L’excès
minéral est rare (sauf si complément alimentaire en plus d’une alimentation variée en
quantité) mais peut causer des troubles type nausées, vomissements, maux de tête.
Lorsque vous avez une alimentation équilibrée, et pas de carences avérées (aucun
symptôme particulier et bilan sanguin impeccable), ne vous complémentez pas.
Le calcium se trouve dans le lait, les yaourts, le fromage, l’œuf entier, les légumes
verts foncés, les choux, l’amande et le sésame, le tofu, la sardine entière, les algues,
l’eau minérale (type Contrex) et les « laitages » végétaux enrichis en calcium, les
légumes en général et les fruits (en moindre quantité).
Magnésium
Ce fameux minéral dont nous manquons tous et qui nous fait « stresser ». Le
magnésium, c’est le chat qui se mord la queue. Un manque de magnésium fatigue et
stresse, mais le stress et la fatigue diminuent et consomment nos réserves en
magnésium. Soit nous optons pour les cures à intervalles réguliers, soit nous faisons
attention à nos apports alimentaires et à notre état de stress. Le stress, ce mal du
siècle.
Notre besoin varie entre 300-350mg pour la femme et 400-500mg pour l’homme.
Chez le sportif, on vise un apport de 6mg/kg/jour.
Potassium
Le potassium est le minéral indispensable à la régulation du rythme cardiaque.
Lorsque nous en manquons, le cœur bat plus lentement (bradycardie) et lorsque nous
en avons trop, le cœur bat trop vite (tachycardie). Référez-vous aux normes sur les
prises de sang.
Les aliments au TOP pour le potassium : avocat, banane, abricot sec, pomme
de terre, patate douce, légumineuses, café soluble, chocolat, chicorée, noix de
coco, oléagineux, graines.
Chlore
Le chlore est un minéral essentiel dont on parle peu. On le voit souvent écrit sous la
forme de chlorure de sodium, autrement dit, le sel de table. Et pourtant, le chlore est
un composé essentiel de notre acide chlorhydrique, acide qui constitue notre suc
gastrique. Ce liquide sécrété par l’estomac assure une bonne digestion et surtout une
bonne destruction des aliments ingérés. Ce suc très acide nous sert particulièrement
à détruire les protéines en petits acides aminés assimilables par l’organisme ensuite,
au début de l’intestin.
Lorsque nous manquons de chlore, la digestion est ralentie, inefficace (douleurs,
reflux, ballonnements, brûlures) et l’assimilation des protéines est anéantie.
Notre besoin en chlore est mince, mais cela ne veut pas dire qu’il faut l’éviter : sel de
table, charcuterie, poissons fumés, crustacés, pain de seigle, fruits de mer, fromages,
olives, anchois, câpres.
Sodium
Le sodium est souvent boudé car représente principalement les apports salés et donc
synonymes d’hypertension artérielle, jambes lourdes, rétention d’eau, prise de poids.
Ce que l’on oublie souvent, c’est les principaux rôles du sodium, qui sont de répartir
correctement l’eau dans tout l’organisme, de faire fonctionnement la pompe cardiaque
et la transmission des informations nerveuses.
Nous avons un besoin qui avoisine les 6g de sel par jour, soit 2400mg de sodium.
Cela paraît beaucoup mais c’est très rapidement atteint. Le sel est critiqué car le seuil
est trop souvent dépassé (doublé, voire triplé). 1g de sel c’est : une pincée de sel de
table, une tranche de jambon, 40g de fromage, une boîte de conserves, 25g de
poisson fumé, 30cl d’eau Vichy ou Célestins.
Donc le sel, oui, mais en quantité limitée pour conserver le plaisir gustatif (c’est un
exhausteur de goût) sans altérer sa santé. De plus, un sportif a besoin de sel car la
transpiration est la source majeure des pertes sodées. L’hyponatrémie (insuffisance
de sodium dans le sang) peut engendrer des nausées, vomissements, pertes de
connaissances, maux de tête, confusion, hypotension, réticence à l’acte de boire,
jusqu’à la convulsion et le coma. Donc, on ne zappe pas les produits salés à
consommer modérément et en conscience !
Fer
Le fer a un rôle majeur : le transport de l’oxygène. Il compose l’hémoglobine, le
marqueur de votre santé sanguine. Le manque de fer intervient donc dans la baisse
de l’oxygénation, donc du fonctionnement des cellules, muscles et organes et dans
l’anémie (diminution de l’hémoglobine et donc des globules rouges).
La carence en fer se ressent assez vite : essoufflement non justifié (car effort connu),
récupération insuffisante, contre-performance, pâleur de la peau, perte de cheveux,
peau sèche, fatigue intense (même au réveil après une bonne nuit), sensation que
tout est une montagne…
Petite réserve émise sur les légumes à feuilles vertes (cresson, épinard) car ils
contiennent une substance (acide phytique) qui inhibent l’absorption intestinale (sorte
de barrage).
Pour mieux absorber le fer, il y a différentes astuces :
Supprimer le thé, café et vins à proximité du repas (il faut l’éloigner de 2-3h au
moins)
Ajouter de l’acidité au sein du repas : vinaigre, citron, agrumes…
Ajouter de la vitamine C au sein du repas : persil plat frais, petites baies, agrumes,
légumes crus (surtout poivron et brocolis), fruits crus, jus frais pressé minute
Utiliser des ustensiles en métal en cuisine (des particules de fer se retrouvent dans
les aliments)
Éviter la consommation de produits laitiers et eau riche en calcium (type Contrex)
au sein du repas contenant du fer : le calcium limite l’absorption
Espacer au maximum les prises de sang et ne pas donner son sang
Attention, le corps déteste les apports excessifs en fer. Sans carence avérée ou
terrain fragile, nul besoin de se complémenter « en prévision ». Une alimentation
équilibrée, une pratique sportive intelligente (s’écouter, savoir se reposer, manger en
conséquence) vous permettront d’acquérir un taux de fer satisfaisant naturellement.
Le besoin de l’adulte est de 11mg par jour soit 30g d’huître, 60g de levure maltée,
130g de graines de courge, 120g de bœuf, 100g de foie, 200g de crustacés… Tous
les aliments ne se valent pas. Un complément en zinc peut être envisagé pour
certains profils (se renseigner auprès d’un professionnel de santé).
Cuivre
Le cuivre participe au métabolisme du fer. Sans lui, l’hémoglobine ne se synthétise
pas correctement. Le cuivre permet aussi la synthèse de collagène (peau, muscle), et
la défense contre les radicaux libres et corps étrangers (virus, bactéries).
Le cuivre se trouve aussi dans les produits majoritairement d’origine animale : huîtres,
foie, mollusques, crustacés, chocolat noir, légumineuses, champignon. De même que
pour le zinc, rapprochez-vous d’un professionnel en cas de complémentation.
Iode
Le carburant de la thyroïde ! Cette glande située à la base du cou régule le
métabolisme et donc fait fluctuer votre dépense énergétique de repos, et par
conséquence votre énergie et votre poids. Des troubles thyroïdiens peuvent survenir
de par une carence en iode (dosée dans les urines) et non pas d’une réelle pathologie
thyroïdienne. L’iode se trouve dans les produits issus du milieu marin (algues,
poissons, crustacés, mollusques, sel de mer iodé), dans les œufs et les produits
laitiers en moindre quantité.
Que vous soyez végétarien ou non, l’iode marin ravit tous les régimes ! Les algues
semblent rebutantes mais en tartare frais (avec cornichons) à tartiner, à l’apéritif ou
bien en paillettes dans une salade, c’est délicieux. Et point bonus : les sushis, avec
leurs feuilles nori, salades d’algues et autres soupes, sont pleins d’iode !
Sélénium
En 2-3 noix du brésil, c’est bouclé ! Vous y croyez ? Comme les autres oligo-
éléments, ces petits minéraux sont très rapidement couverts sans se poser mille
questions, donc autant connaître les petites astuces. De même que le zinc et l’iode, le
sélénium est indispensable à la santé thyroïdienne, mais aussi à la fertilité masculine
et à votre santé tout court (immunité, anti-inflammatoire, anti-métaux lourds).
Le sélénium se trouve dans les abats, le jaune d’œuf, la noix du brésil (les autres
oléagineux en contiennent bien moins), viandes, produits de la mer, levure maltée et
céréales complètes.
E) Vitamines
1) Définition générale
Une vitamine est un composé organique essentiel au bon fonctionnement de
l’organisme, aux mécanismes biochimiques, à la vitalité et à la croissance. L’apport en
vitamines via une alimentation équilibrée suffit à couvrir nos besoins, sans se
complémenter. La complémentation est nécessaire pour certains cas spécifiques. Les
vitamines participent à la couverture de nos besoins, mais, comme les minéraux, elles
n’apportent pas de calorie. Les carences sont très néfastes mais rares (sauf B12 et D,
nous allons le décrypter) car nos besoins sont infimes et compensés rapidement
grâce à des petites quantités d’aliments.
Nous avons un besoin de 110mg par jour, ce qui équivaut à 2 kiwis verts ou 1 kiwi
jaune. Or, la vitamine C déteste la chaleur, la lumière, l’oxygène et le temps qui
passe. Lorsque vos légumes ou fruits sont cuits, flétris, vieillis, en plein soleil,
entamés, épluchés en amont, la vitamine C disparaît. Ce n’est pas malsain de
consommer les végétaux de cette façon, mais pas pour la vitamine C.
Vitamines du groupe B
Ce sont les vitamines les plus représentées. Indispensables à notre fonctionnement,
mais plus spécifiquement pour le métabolisme, l’absorption des protéines, lipides et
glucides, ainsi que le fonctionnement cérébral.
Les symptômes associés aux carences vitaminiques :
B1 : irritabilité, maux de tête
B2 : faiblesse musculaire, anémie
B3 : troubles du métabolisme
B5 : troubles hormonaux et métabolisme
B6 : carence sévère peut impacter la santé mentale
B8 : dermatite, douleurs musculaires, gonflement de la langue
B9 : indispensable chez la femme enceinte (mais aussi avant la conception) car
participe au développement cérébral du fœtus
B12 : anémie, troubles mentaux et respiratoires
Elle est très présente dans les graines, les oléagineux et la levure alimentaire.
Elle est surtout présente dans les œufs, les produits laitiers, la levure alimentaire, le
foie animal, le poisson et le riz complet.
La vitamine B3 (ou vitamine PP ou niacine) est un précurseur de composés
nécessaires aux métabolismes énergétiques. Elle contribue donc au métabolisme.
Elle possède un rôle hypocholestérolémiant (protection du système cardiovasculaire)
et protecteur de notre peau. Sa carence engendre des pathologies cutanées.
Elle se trouve dans la viande, le poisson, les œufs, le foie, la levure alimentaire,
l’avocat, les champignons, sésame, tournesol, son de blé et céréales complètes. De
quoi ravir tous les régimes alimentaires (végétaliens, végétariens, carnivores) !
La vitamine B4 n’existe pas dans les textes français. Néanmoins, elle peut se cacher
derrière la choline, dont nous avons parlé précédemment (cf. cholestérol-lipides). La
choline, nous en avons besoin à hauteur de 400 à 500mg/jour (en sachant que 2
œufs vous apportent déjà 250mg). On en trouve aussi dans le foie, le poisson gras,
les brocolis, le soja. Je ne vais pas vous conseiller de surconsommer les abats ou
poissons gras de par leur teneur en métaux lourds, cependant, une consommation
quotidienne d’un ou deux œufs contribue largement à la couverture de vos besoins.
Elle se trouve dans le jaune d’œuf, la levure alimentaire, le blé complet, les abats, la
viande et certains légumes.
La vitamine B6 (ou pyridoxine) intervient dans le métabolisme des acides aminés
(particules issues des protéines), dans le renouvellement des globules rouges (avec
la B9 et la B12) et dans la fabrication des hormones. A noter aussi qu’elle aide à
l’absorption du magnésium, c’est pour cela qu’un bon nombre de complément de
magnésium est associé à la B6. Elle booste votre immunité et prend part dans plus
d’une centaine de réactions chimiques par le biais des enzymes. Comme toutes les
autres, elle est indispensable et non synthétisée par l’organisme, donc nous nous
devons de la manger.
Elle se trouve dans la levure alimentaire, la viande, le poisson, le jaune d’œuf, les
céréales complètes et les pousses germées. La vitamine B6 animale est altérée à la
cuisson (pour cette vitamine, consommez plutôt le jaune d’œuf cru) alors que celle
issue des aliments végétaux n’est pas détruite à la cuisson.
Elle se trouve dans les œufs, les oléagineux, les abats, la levure alimentaire et les
céréales complètes.
Elle se trouve dans l’échalote, le jaune d’œuf, le foie, la levure alimentaire, les
légumes feuilles, les légumes verts, les choux et le soja.
La vitamine A (animale) étant issue des lipides (corps gras), il est par contre important
d’associer la provitamine A (beta carotène végétal) à une source de gras pour
correctement l’assimiler : noix, avocat, huile végétale… En sachant que l’organisme
ne va absorber le beta carotène seulement s’il en manque : pas besoin de vouloir
faire des réserves, tout excès vitaminique est éliminé par les urines, rappelons-le.
Le beta carotène se trouve dans : persil, légumes verts foncés mais surtout dans les
végétaux orangés tels que l’abricot, carotte, melon, patate douce, ananas, courges,
orange, clémentine, tomate orange, poivron jaune et orange, pêche et nectarine
jaunes, banane, mangue, papaye etc.
Vitamine D
On en parle beaucoup ! Et pour autant, 90% de la population est carencée entre
octobre et mars. Pourquoi ? A cause de notre manque d’ensoleillement, de l’hiver, du
jour qui raccourcit, mais surtout : du temps passé en intérieur versus notre temps
passé dehors.
Même lorsque nous sommes en plein été, si vous passez une grande partie de la
journée à l’ombre, au bureau, en salle de sport, à la maison, dans des cafés,
restaurants, espaces de co-working, dans les magasins… vous n’allez pas pouvoir
profiter des rayons UV B. Alors que 20 à 30 minutes par jour suffisent largement !
La vitamine D permet la croissance et la solidification des os et des dents, la fixation
du calcium, du magnésium, un bon système immunitaire, la prévention des
pathologies osseuses (avec l’âge, l’aménorrhée, l’ostéoporose), le métabolisme du
phosphore et la synthèse hormonale.
Vitamine K
Il existe deux types de vitamines K : la K1 (alimentaire) et la K2 (fabriquée par une
flore intestinale en bonne santé). La vitamine K est la vitamine de la cicatrisation et de
la coagulation sanguine.
Elle est aussi souvent associée dans les compléments de vitamine D car elle participe
au métabolisme osseux.
La vitamine K alimentaire se trouve dans les végétaux verts foncés (type haricots,
épinard, choux, brocolis, salades…) et dans les huiles végétales (olive, colza…). Le
besoin est largement couvert avec 100g de légumes verts, donc très simple !
Vitamine E
La vitamine E (ou tocophérol) est une vitamine anti-oxydante qui nous permet de
neutraliser les toxines et autres radicaux libres en circulation dans notre organisme.
Elle nous protège donc des infections, blessures, pathologies cancéreuses et
cardiovasculaires. Elles protègent les cellules des dégradations et oxydations.
La vitamine E se trouve dans le milieu animal et végétal, au même niveau
d’absorption : huiles végétales (pépins de raisin, tournesol, olive, colza, noix, germe
de blé…), avocat, noisettes, poissons gras, jaune d’œuf, beurre, et certains légumes
comme l’épinard, asperge, cresson, brocolis. Notre besoin est couvert avec
seulement 20mg d’huile de tournesol.
La vitamine B12 est essentielle à l’organisme, nous ne la fabriquons pas alors qu’elle
permet la synthèse et le renouvellement cellulaire (tissus, globules sanguins). Les
végétariens et végétaliens ne sont pas plus exposés à la carence lorsqu’ils se
supplémentent. En effet, cette vitamine s’absorbe au niveau intestinal grâce à une
bactérie et le facteur intrinsèque, composé produit dans l’estomac. Les carences
peuvent venir d’une malabsorption et non pas seulement d'un déficit d’apport.
A noter que la vitamine B12 végétale n’est pas fiable (algues, levure alimentaire,
germe de blé, herbe de blé, produits lactofermentés…), seule la supplémentation
(dosages particuliers à adapter suivant les profils et besoins) vous permettra d’être en
bonne santé.
5) Cas particulier des vitamines synthétiques
et supplémentation
Les produits enrichis en vitamines (certains laitages, jus de fruits, céréales du petit-
déjeuner, barres repas, produits de l’effort, compléments de mauvaise qualité) sont
inefficaces et toxiques. Les vitamines de synthèse ne sont pas reconnues par
l’organisme. Acheter des compléments de vitamine C pour que cette dernière se
retrouve dans vos urines, cela ne vaut pas le coup, non ?
Nous auto-produisons environ 300ml par jour naturellement via les réactions
biochimiques qui se déroulent dans notre organisme. Une alimentation équilibrée et
riche en végétaux vous apporte au moins 500ml à 1L. Le reste correspond à votre
besoin en eau à boire.
L’eau a tellement de rôles dans notre organisme qu’il serait impossible de tous les
énumérer (je vais vous en citer quelques-uns), en bref, l’eau, c’est votre vie.
L’eau est plus présente chez les personnes minces et/ou musclées car le tissu
graisseux retient moins l’eau contrairement au tissu musculaire. Plus de muscle, plus
d’eau, ce qui n’a aucun rapport avec le phénomène de rétention d’eau (ce dernier est
dû à une mauvaise circulation du sang).
Parfois, nos pertes sont plus importantes : effort physique intense, canicule, altitude,
climat tropical, fièvre, diarrhées, vomissements, hémorragie (le sang contient de
l’eau). Dans ce cas, une majoration des apports est à prévoir.
L’eau se trouve dans l’eau (oui, oui, je vous assure) plate ou gazeuse, les boissons
sucrées, les boissons chaudes (café, thé, infusion), le lait, les fruits, légumes sous
forme brute ou en jus, smoothie, soupe, compote, l’alcool. Ce n’est pas pour autant
que tout est à volonté et assure un équilibre alimentaire et hydratation optimale.
Seule l’eau (plate, gazeuse, infusion) est à volonté. Le thé, et café, même non sucrés,
sont des excitants, contiennent des tannins et des substances diurétiques (comme
l’alcool) : ils favorisent la diurèse, c’est-à-dire le fait d’uriner, et parfois même plus que
le volume avalé au départ. Ils nous déshydratent. Ils contiennent de la caféine néfaste
à haute dose.
N'hésitez pas à prendre des charbons actifs pour vos bouteilles d'eau. Ils sont peu
onéreux, durent jusqu'à 6 mois et purifient l'eau.
II) Besoins du sportif
A) Définition des besoins spécifiques
1) Sport de force-hypertrophie : protéines,
lipides, glucides
Protéines
Le besoin en protéines est chiffré en fonction du poids corporel et de l’objectif
physique. Si vous souhaitez prendre de la masse musculaire (période de « prise de
masse »), vos apports s’élèveront à 2g/kg de poids/jour.
Par exemple, pour un individu de 70kg : 70x2 = 140g de protéines pures par
jour.
Un apport en prise de masse (2g/kg/jour) ne doit pas être maintenu sur une durée de
plus de 6 mois consécutifs, en assurant une hydratation optimale (et en quantité) en
parallèle, car la fonction rénale pourrait se dégrader.
Il ne faut pas prendre à la légère les « régimes » hyperprotéinés, ils ne sont pas
nécessaires pour perdre du poids, ni même pour construire du muscle à outrance. Le
corps élimine le surplus de protéines non absorbé, non utilisé par les reins. Nous ne
les stockons pas.
Lipides
Pour couvrir les besoins en acides gras essentiels, le besoin en lipides (gras) est tout
de même maintenu, même en période de « sèche » (perte de masse graisseuse). Le
besoin est évalué à 1g/kg/jour.
Pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme et prévenir les blessures, il est
important d’orienter vos apports en graisses aux 2/3 mono et poly insaturés (oméga 3,
6 et 9) et 1/3 en acides gras saturés (issus des graisses animales et de la noix de
coco).
Glucides
Même si les glucides sont indispensables pour tous, ils le sont un peu moins chez le
sportif de force (par rapport au sportif endurant). Les glucides sont présents à chaque
repas, quotidiennement, mais légèrement moindre en quantité.
Les glucides sont porteurs des vitamines du groupe B (cf. métabolisme), votre
principale source d’énergie, énergie dont a besoin le muscle pour se construire, se
régénérer. Les glucides, c’est aussi un sommeil de qualité, et le sommeil, c’est le
fondement du fonctionnement de l’organisme (cf. partie sommeil) : énergie,
construction cellulaire, concentration, discernement, faim, satiété, digestion, transit.
Après calcul de votre besoin en protéines et lipides, vous pourrez compléter votre
quota calorique quotidien avec les glucides*. Si nous reprenons l’exemple de notre
individu de 70kg, pour 2g de protéines/kg/jour :
Protéines : 140g soit 140x4 = 560kcal
Lipides : 70g soit 70x9 = 630kcal
Glucides : le reste de vos calories disponibles (1g de glucides = 4 kcal ; par
exemple s'il vous reste 600 kcal : 800/4 = 200g de glucides)
La leucine faisant partie de notre masse musculaire, il n’est pas judicieux de compter
sur elle pour nous fournir de l’énergie (d’où l’intérêt des glucides, même chez le sportif
en force), de peur de constater la diminution de la masse musculaire.
L’apport en leucine avant et après entraînement est d’autant plus important que l’effort
fut de longue durée (sous-entendu : complète utilisation de vos réserves en glucose à
l’effort).
Un apport en leucine entre 6 et 8g par jour est conseillé chez le sportif souhaitant
développer sa masse musculaire soit : 200g de viande (rouge ou blanche), 150g de
viande + 50g de fromage, 100g de viande + 100g de fromage, 100g de poisson +
100g de légumineuses (poids sec) + 50g de graines de courge + 50g de fromage… A
vous de choisir !
BCAA
La leucine fait partie de ces acides aminés branchés avec : la valine et l’isoleucine.
La leucine s’exprime donc bien mieux lorsqu’elle est accompagnée de ses deux
compères afin de subvenir aux besoins de nos muscles, avant, pendant et après
l’effort.
L’isoleucine est le troisième acide aminé branché de ce trio gagnant. Elle s’active en
présence de B12, donc veillez bien à votre supplémentation si vous adoptez un
régime végétalien ou végétarien pauvre en œufs. Le besoin est de 12 à 15mg/kg soit
(pour 70kg) 840 à 1050mg. Cela équivaut à 2 œufs + 15g de gruyère ou 200ml de lait
½ écrémé + 1 œuf ou 30g de fromage…
Néanmoins, si vous souhaitez consommer des protéines de lait dans le cadre d’une
alimentation hyper protéinée, je vous conseille de le faire naturellement via
l’alimentation. L’utilisation des poudres de protéine n’est utile que lorsque les
quantités à absorber sont bien trop importantes (dénutrition, impossibilité de manger
ou poids corporel très important).
La whey est un isolat de protéine ou lactosérum. Le lactosérum est la forme la plus
assimilable. Vous pouvez retrouver le lactosérum dans les protéines laitières riches
en eau (donc pas de fromage à pâte dure). 10 à 15g de whey protéine = 7 à 10g de
protéines pures = 2 petits suisses ou 100g de fromage blanc. Un laitage, c’est quand
même plus agréable à manger qu’un shaker de protéine diluée, non ?
Diluer la protéine whey dans du lait animal (pratique courante) augmente l’assimilation
et la resynthèse musculaire puisque vous apportez à vos muscles une double dose de
lactosérum, ainsi qu’une petite quantité de glucides (lactose) nécessaire à
l’absorption.
À vous de choisir ! Seulement, essayez, le cas échéant, de choisir une protéine whey
de qualité (bio, française, nature, non édulcorée).
Comme expliqué plus haut, le besoin en protéines du sportif n’excède pas 2g/kg/jour
en dehors des périodes de prise de masse (qui ne doivent pas être poursuivies plus
de 6 mois consécutifs). Lorsque vos apports sont trop importants par rapport à votre
poids corporel, ces grosses molécules que sont les protéines s’accumulent sur la
paroi de filtration au sein du rein. L’urine formée par le rein est issue de la filtration du
sang par le rein. Les protéines non absorbées se retrouvent dans la circulation
sanguine générale et donc dans nos urines.
Par contre, si vous vous entraînez entre 9h et 10h par exemple, et que votre déjeuner
est à 13h, vous pouvez songer à une collation qui dépendra bien sûr de vos besoins.
On appelle « fenêtre anabolique » l’heure voire les deux heures qui suivent un effort
physique intense, période durant laquelle ce que vous consommerez sera
immédiatement métabolisé et utilisé par l’organisme pour assurer la récupération et la
resynthèse des fibres musculaires.
3) Jeûne intermittent
Il s’agit de ne pas manger sur un laps de temps assez long, et concentrer ses repas
sur une courte période. Le format le plus pratiqué est le 16-8 : 16h de jeûne, et 8h de
prise alimentaire, ce qui correspond souvent à sauter le dîner ou le petit-déjeuner. Il
ne s’agit pas là de réduire ses apports journaliers, ce n’est pas un prétexte pour
manger moins. Les repas de la journée doivent être plus conséquents pour
compenser le retard énergétique.
Afin de ne pas créer de déficit, il est tout à fait possible d’envisager un déjeuner -
collation (similaire au petit déjeuner) et dîner dans le cadre d’un 16-8 excluant le petit-
déjeuner.
Lors du jeûne, il faut par contre bien s’hydrater (eau, thé, café, infusion) sans vous
apporter de calorie ni nutriments pour ne pas activer les processus digestifs, ce qui
annulerait l’effet du jeûne.
C) hydratation spécifique
Après avoir pris conscience qu’il fallait manger plus et différemment que la population
sédentaire, le sportif doit intellectualiser le fait de devoir boire plus, vraiment plus.
Nous perdons de l’eau par la respiration, les urines et la transpiration principalement.
Or, l’exercice physique augmente les échanges respiratoires (et pas seulement les
exercices cardio !). Même si vous n’avez pas l’impression de transpirer car vos
vêtements ne sont pas à tordre, vous transpirez quand même.
En moyenne, nous perdons 1L par heure. Cela peut être plus, ou légèrement moins,
suivant le poids corporel, les conditions climatiques, l’intensité de l’exercice… Cette
eau perdue est absolument à récupérer. Seulement, nos capacités d’absorption sont
limitées. A vouloir trop boire et d’un seul coup, une grande partie de la boisson
consommée file directement… dans la vessie, sans hydrater les organes et cellules
qui sont en souffrance.
L’homme peut absorber jusqu’à 750ml par heure, la femme 600ml. Il est préférable de
boire de façon régulière, à température ambiante, en petites gorgées (environ tous les
¼ d’heure). Pourquoi à température ambiante ? Car notre organisme est à 37°C (plus
ou moins), et tout contraste thermique induit une perte d’énergie pour le tempérer.
Vous perdez de l’énergie en réchauffant ce qui est glacé, en refroidissant ce qui est
brûlant. Autant économiser de l’énergie pour l’effort physique, non ?
Un sportif de force a besoin de 20 à 30g de glucides par heure d’effort, qui peuvent
tout à fait être contenus dans la boisson de l’entraînement.
Cela équivaut à 200ml de jus de fruits (de préférence pas d’agrumes pour éviter
l’acidité), dilués dans 600 à 800ml d’eau, avec une petite pincée de sel. Votre
boisson maison est prête !
D) confort digestif
1) Stratégie alimentaire suivant
l’entraînement/horaires
La période de repos digestif est surtout importante pour le confort, et non pas pour
l’assimilation. L’exercice physique ne va pas anéantir l’absorption des nutriments si
votre corps est en mouvement pendant la digestion. Voici les temps à « respecter »
pour s’assurer d’un confort optimal à l’effort. Ces temps peuvent être légèrement
augmentés si vous choisissez d’intégrer une séance cardio intense, HIIT, burpees,
inversions, yoga à votre séance.
Avec logique, nous comprenons que plus le corps doit se mouvoir dans tous les sens,
plus l’estomac doit être vide.
Pour être totalement confortable, avant tout type d’effort, je vous conseille de limiter
les textures/aliments suivants, plus sujets à des acidités, indigestions, inconforts :
Textures liquides : purée, soupe, compote, smoothie, jus, lait
Lait de vache et sous-produits au lait de vache
Fruits acides : agrumes, fruits pas assez mûrs
Café très serré
Les fibres constituent vos selles et le principal barrage à la digestion des nutriments.
En avoir suffisamment, c’est s’assurer un transit optimal, et la diminution de
l’absorption du cholestérol, de certains sucres, mais aussi certaines vitamines et
minéraux.
30g de fibres est très rapidement atteint : 600g de fruits et légumes en moyenne.
Alors, lorsque l’on ajoute les féculents complets, les légumineuses, graines,
oléagineux, protéines végétales… On double très facilement ! Les régimes
végétariens et végétaliens sont parfois difficiles à tenir sur le plan digestif de par
l’excès de fibres. Rapprochez-vous d’un professionnel si vous sentez que votre
régime végétal vous joue des tours au niveau intestinal.
E) CAS PARTICULIERS DE
L’INFLAMMATION
1) Quoi manger si j’ai une pathologie
inflammatoire ?
L’inflammation est accentuée par le déséquilibre acido-basique (lié au pH de
l’organisme). Le pH de l’organisme est de 7,4 (pH sanguin), mais lorsque ce pH
diminue via l’alimentation et notre mode de vie, le corps s’acidifie et dysfonctionne.
Protéines de lait de vache : les protéines de lait de vache (voire parfois le lactose),
sont des substances inflammatoires qui acidifient l’organisme. Si vous souhaitez
continuer à en consommer, choisissez-les crues (et non pasteurisées) et biologiques.
Vérifiez si vos symptômes s’atténuent, sinon tentez le sans lait de vache en vous
tournant vers des produits biologiques à base de lait de chèvre ou de brebis. Les
produits végétaux n’ont pas les mêmes valeurs nutritionnelles (calcium, lactosérum,
protéines, phosphore, vitamine D) et ne constituent pas un véritable substitut aux
produits laitiers.
Blé moderne : je parle de blé moderne et non de gluten que je tente de dédiaboliser.
L’amalgame entre le blé et le gluten s’entend bien trop souvent. Le blé contient du
gluten, tout comme le grand épeautre, le seigle, l’orge, l’avoine, le khamut ou
khorasan. Par contre, même si le blé d’aujourd’hui n’est pas celui d’il y a quelques
décennies, vous pouvez encore trouver des produits de qualité non transformés
génétiquement. Le blé utilisé en masse dans l’industrie agroalimentaire ou
boulangerie non artisanale est transformé afin d’améliorer le rendement, les coûts, la
production, réduire les temps de pose et améliorer l’élasticité des pâtes. Moins de
qualité pour produire et vendre plus, malheureusement.
Récupération active : il faut bouger ! Vous ne vous sentirez pas mieux en restant
assis ou enfoncé sur votre canapé. Pour que vos courbatures cessent, il faut que vos
muscles soient en action douce, pour faire circuler les fluides, le sang, les énergies,
en parallèle des apports cités ci-dessus.
III) PRENDRE OU PERDRE DU
POIDS
1) Notion de métabolisme de base
Le métabolisme de base correspond à l’énergie que votre corps dépense au repos,
c’est-à-dire allongé, sans rien faire, sans penser, sans manger, sans bouger, dans
une atmosphère tempérée. Cela représente l’énergie minimale donc vous avez besoin
pour vos fonctions vitales.
Grâce à des calculs précis (cf module "perdre ou prendre du poids"), nous
obtenons approximativement votre besoin total en énergie quotidienne pour
fonctionner correctement, stabiliser votre poids, être en bonne santé, pouvoir assumer
les imprévus et les situations d’urgence, être performant et bien récupérer à l’effort.
C’est approximatif car il y a beaucoup de variations interindividuelles. Il existe une
petite marge (en plus ou moins) suivant la répartition graisseuse et musculaire de
l’individu.
Sauf qu’on oublie souvent que le métabolisme de base, ce n’est pas 1000kcal, mais
souvent 1300, 1500kcal voire plus et cela correspond à un besoin de survie en
position allongée continue. Ce nombre ne prend absolument pas en compte la
thermorégulation et la moindre activité physique qu’est la marche à pied simple.
Accélération du métabolisme
Dans d’autres cas spécifiques, le métabolisme s’accélère : hyperthyroïdie, infection,
pathologie grave, augmentation des apports alimentaires (bien équilibrés),
augmentation de la masse musculaire, démarrage d’une activité sportive.
Le métabolisme est aussi accéléré lors d’un dommage corporel, infection, cancer,
brûlure importante, fracture etc. car la réparation tissulaire et/ou lutte contre des corps
étrangers demande beaucoup d’énergie.
3) Booster le métabolisme
Pas de gélules miracles mais une vraie prise de conscience alimentaire et physique.
La prise de poids avant et pendant les règles est due à une rétention d’eau car les
oestrogènes stimulent ce phénomène au niveau rénal (diminution de la diurèse). La
femme athlète doit donc veiller à un taux de masse graisseuse supérieur à 18% pour
ne pas risquer les conséquences d’une aménorrhée passagère. Un taux de masse
grasse bas sous-entend aussi un apport énergétique alimentaire trop faible, et donc
une faiblesse globale de l’organisme.
Chez l’homme
Le système hormonal masculin est surtout représenté par la testostérone, l’hormone
anabolisante par excellence. C’est grâce à cette hormone que l’homme est de nature
plus musclé, que son taux de masse grasse est plus bas, et que le processus
d’athlétisation est plus rapide.
2) L'alimentation intuitive
Une cup =
X grammes de flocons d'avoine
Y grammes de farine
Z grammes de raisins secs
Il est tout à fait possible de perdre du poids sans compter ses calories,
même s’il y a un léger déficit à créer par rapport à vos apports actuels. Si
vous n'avez pas envie d'avoir à faire aux calories, vous devez vous faire
accompagner dans ce cas et le professionnel se chargera des calculs. Ce
n’est pas votre boulot, ce n’est pas votre charge mentale. En tant
qu’individu, seuls les aliments doivent faire partie de votre quotidien, et pas
les chiffres.
1) C'est quoi ?
L'alimentation intuitive est une approche développée pour aider les gens à
guérir des effets secondaires d'un régime chronique. ... Un mangeur intuitif
est défini comme une personne qui "fait des choix alimentaires sans
éprouver de culpabilité ni de dilemme éthique, honore la faim, respecte la
plénitude et apprécie le plaisir de manger".
Régime Dukan
Diète cétogène
Régime low-carb
Régime low-fat
IIFYM
Pas de glucides le soir
Le gras fait grossir
Réponse au MODULE 5
MODULE 4 : Le sommeil et son importance
pour un bon métabolisme
Sans entrer dans le détail des pathologies en lien avec les troubles du
sommeil, nous rappelons tout d’abord que la durée du sommeil, nommée
TTS (temps total de sommeil) est fondamentale puisque nous savons
maintenant qu’un TTS intérieur à 5h augmente sérieusement le risque
d’HTA (hypertension artérielle), de diabète type 1 (insulino-résistance), ou
type 2 (intolérance sucre obesité), de pathologies coronariennes, de
dépression, de douleurs chroniques, d’obésité (sur laquelle nous allons
revenir)… La liste est longue.
TTS 40
bésité
30 O
20 Dur
ée d
u som
10 mei
l
Poids
0
De quoi s’agit-il ?
La leptine est une hormone anorexigène, lipolytique, glucolytique et
anabolisante.
Sa sécrétion se combine à celle de la ghréline qui est oréxigène.Pendant le
sommeil, la sécrétion de leptine augmente et celle de la ghréline diminue, ce
qui, entre autre, permet de maintenir le sommeil sans apports alimentaires.
Une diminution du TTS augmente l’appétence aux sucres et au gras du fait
d’une dys-régulation hormonale (diminution de la leptine et augmentation de
la ghréline). Il en est de même lorsque le sommeil est de mauvaise qualité
(fragmentation, hypoxie intermittente, stress oxydatif…).
3) Ne pas se comparer
Nous avons tous remarqué à quel point manger nous déconnecte, nous
distrait, et peut même nous soulager…
Mais il y a une différence entre manger en se faisant plaisir (et en se faisant
du bien) et manger de façon compulsive sur le coup des émotions, qui
apporte une satisfaction très éphémère et qui est généralement suivie de
sentiments désagréables (regrets, culpabilités, stress…).
Vous allez me dire, beaucoup plus facile à dire qu’à faire, et je vous
l’accorde.
Il y a quelques techniques « simples » que je vous recommande, si vous ne
savez pas par où commencer pour procéder.
1) Vous faire un petit carnet, et y noter vos émotions à chaque fois que
vous mangez et que vous sentez que vous allez manger de façon
compulsive.
C’est un grand débat. A mon sens, la notion de cheat meal (autrement dit
« repas de triche ») peut induire des troubles du comportement alimentaire.
Se faire plaisir de temps en temps en sortant du « cadre diététique » permet
de booster le métabolisme car apporte des nutriments et quantités nouvelles
à digérer. Le volume ingéré augmente donc la thermogenèse (abordée
précédemment). Cependant, il y a une différence entre se faire plaisir, et
dépasser les limites jusqu’à s’en rendre malade.
Le mot de la diététicienne
DÉFINITIONS
- Agriculture biologique
Depuis 2010, le label bio européen et français se sont alignés. L’agriculture
biologique vous garantit une culture sans pesticides et sans produits
chimiques avant et après la récolte, alimentation de l’animal comprise.
Néanmoins, les produits industriels transformés bio peuvent contenir 5%
maximum d’ingrédients non bio, et jusqu’à 0,9% d’OGM.
- Produits locaux
Un locavore consomme des produits issus de l’agriculture et des petites
productions autour de chez lui (dans un rayon de 50 à 150km maximum).
Cela permet de soutenir l’économie locale, réduire les coûts car moins de
transport et d’intermédiaires (souvent la grande distribution), préserver
l’environnement et sa santé car les transports et stockages prolongés
altèrent les teneurs vitaminiques et minérales des produits (pour les
végétaux).
- Agriculture raisonnée
L’agriculture raisonnée (AR) se définit comme une agriculture soucieuse de
la santé du consommateur, du bien de la terre, du bien-être de l’animal et
des méthodes de production non intensives. Néanmoins, rien n’empêche
l’agriculteur AR d’utiliser des OGM et autres produits car il n’est pas soumis
aux chartes et contrôles de l’agriculture biologique. L’AR est un équilibre
entre la production et le respect de l’environnement.
- Agriculture en biodynamie
L’agriculture biodynamique met en avant les produits de qualité issus de la
terre en pleine santé. La biodynamie respecte la biodiversité des sols, le
vivant, la santé des plantes, le rythme de reproduction des plantes, les
saisons et la vie qui s’y trouve. Nourrir la terre et les hommes par la même
occasion.
- Bleu-Blanc-Cœur
Ce label a pour objectif de lutter contre les pathologies récentes et dues à
l’occidentalisation de notre alimentation, à la prolifération de l’industrie de
masse et des produits technologiques au détriment de notre santé.
L’alimentation de l’animale est l’un des points de départ pour déterminer la
qualité du produit final (œufs, viandes, laits…) : si l’animal est bien nourri,
les sous-produits qui en découlent contiendront les nutriments absorbés par
l’animal au cours de sa vie.
QUOI FAIRE ?
- Respecter ses convictions
- Faire au mieux, sans se culpabiliser
- Aller au marché le samedi ou dimanche matin
- Préférer le bio français ou raisonnée sans produits chimiques plutôt que le
bio du bout du monde
- Se baser sur la saisonnalité des produits (fruits, légumes, fromages,
yaourts, poissons) pour limiter la consommation des produits importés
- Limiter les grandes surfaces et se tourner vers les petits commerces,
primeurs, bouchers, fromagers, marchés, fermes, magasins biologiques
pour participer à l’économie locale
- Lister votre panier de courses hebdomadaire type et établir votre plan
d’action étape par étape en troquant certains produits contre d’autres
progressivement
- Surtout, faites-vous PLAISIR, cuisinez MAISON et allez-y à VOTRE
rythme
MODULE 10 : Les aliments transformés
On CUISINE un maximum et on achète les aliments bruts (en plus, cela est
moins onéreux). Fini le tout prêt, du moins au quotidien. les aliments maxi
transformés sont toujours accompagnés d’une belle équipe d’additifs, qui en
plus d'avoir aucune richesse nutritionnelle sont nocifs pour la santé. Ils
peuvent, entre autres, perturber le microbiote (et altérer l'absorption des
bons nutriments) mais aussi créer des problèmes de digestion (flatulences,
ballonnements, constipation, etc.). Sans compter que nombre d'entre eux
sont classés cancérigènes.
Citation de Fardet, Anthony. Halte aux
aliments ultra transformés ! Mangeons vrai
(French Edition) . Thierry Souccar. Édition
du Kindle.
Le mot de la diététicienne
Question d’organisation ? Batch cooking/meal prep ?
Le meal prep, très présent sur les réseaux sociaux, consiste à préparer vos
tupperware en avance en ayant déjà assemblé les éléments entre eux (par
exemple : saumon-riz-brocolis, poulet-pâtes-haricots verts, œufs-taboulé-
carottes…). Pour certaines personnes, ce système est très satisfaisant et
permet de se libérer de la charge mentale liée à la préparation des repas.
Pour d’autres, le problème majeur est la lassitude, la répétition et le fait que
parfois, avouons-le, nous n’avons pas forcément envie de manger ce que
nous avions prévu trois jours auparavant. La seconde limite est sanitaire :
certains aliments, même cuits, ne supportent pas les plusieurs jours
d’attente. Le contact entre des aliments cuits, pas assez cuits, ou crus, peut
favoriser la prolifération bactérienne.
Question du budget
Mais beaucoup oublient que la santé, ce n'est pas égal à abdos apparents.
Ce n'est pas avoir 0 cellulite.
Ce n'est pas rentrer dans un 34.
Et être heureux...
Ce n'est pas possible si on cherche à être parfait, parce que la perfection
n'existe pas.
Ce n'est pas possible si on cherche à faire comme le voisin, car on est
différent.
Ce n'est pas possible si on essaie de faire des choses irréalisables.
Ce n'est pas possible si on essaie d'aller à l'encontre de ce que l'on aime, si
on se frustre.
Le métabolisme est complexe et il sait comment nous faire payer le prix des
régimes.
Il vaut mieux une progression lente et durable, qu'une progression super
rapide qui est forcément signe de grosse restriction et donc de grosse
frustration.
L'effet yo-yo, c'est pas quelque chose de plaisant, autant en finir et décider
une bonne fois pour toute de faire les choses BIEN.
Vous pouvez poser vos questions, échanger entre vous ou avec moi,
partager vos recettes, et beaucoup d'autres choses :D
With love,
Margaux
@gomarfithappiness
@gomar
savgomartherapy@gmail.com
http://www.gomartherapy.com
Tiffany-Skye Varenne
Diététicienne-nutritionniste
@tiffanyhealthy
Tiffany-Skye Diététicienne
www.tiffanyskye-dietetique.fr
Recettes
S A I N E S E T G O U R M A N D E S
Saisonnalité des fruits &
légumes
Automne : kaki, raisin, prune, kiwi, orange, coing, poire, pomme, tomate,
courges, pomme de terre, courgette, panais, choux, carotte, betterave,
salsifis, rutabaga, navet, crosne...
Petit déjeuner
HOUMOUS SUCRÉ MATINAL
PORRIDGE COMME UN CARROT CAKE
CAKE POIRE ET CHOCOLAT NOIR
PANCAKES RICOTTA-BANANE
PORRIDGE COSY & ÉNERGIE
TARTINES OEUFS BROUILLES AVOCAT
Entrées
CONCOMBRE À LA CRÈME DE COCO ET AROMATES
TARTINE PRINTANIÈRE RADIS ET MAQUEREAU
SALADE DE CÉLÉRI, ÉPEAUTRE ET LEVURE
Plats
PIZZA CHAUSSON LÉGUMES, LENTILLES ET CHÈVRE
DAHL DE LENTILLES AUX ÉPINARDS
CAKE BROCOLIS-COMTÉ-TRUITE ET SALADE DE CHOU
PÂTES VEGAN AUX LÉGUMES D’ÉTÉ ET PESTO ROUGE DE CAJOU
CARBONARA ET SES VARIANTES
QUICHE BROCOLI, TOFU BASILIC & AMANDES
Accompagnements
FRITES DE PATATES DOUCES AU FOUR
SALADE DE CAROTTES, RAISINS SECS SAUCE SUCREE
POÊLEE DE CHATAîGNE, FENOUIL & OIGNONS
Dip/sauces
TARTINADE CAROTTE ET HARICOTS BLANCS
TARTINABLE PETITS POIS-COURGETTE-BASILIC
ASSAISONNEMENTS PRATIQUES
TARTINADE DE TOMATE CONFITES
TARTINADE CÉLERI-POMME DE TERRE-CHOU FLEUR
CRÈME DE PANAIS-CÉLERI ET FRITES DE PATATE DOUCE
SAUCE DE SALADE SUCREE AUX OLEAGINEUX
Desserts
GATEAU AU CHOCOLAT
CRÈMES AU CHOCOLAT
RIZ AU LAIT AUX FRUITS ROUGES
RÈME DESSERT AMANDE-COCO ET NECTARINES AU ROMARIN
YAOURT GOURMAND ET VITALISANT
Collations
MUFFINS CHOCOLAT COURGETTE
BISCUITS FLOCONS D’AVOINE ET POTIMARRON
GLACE À LA BANANE
SMOOTHIE VERT
MUFFINS À LA FRAISE LÉGERS
Petit-déjeuner
HOUMOUS SUCRÉ MATINAL
(pour 2 portions)
Vous aurez besoin de :
240g de pois chiches cuits égouttés
4 à 5 c. à soupe de lait végétal « calcium » ou ½ écrémé
2 c. à soupe de cacao maigre en poudre non sucré
1 c. à soupe de sucre complet ou de coco
2 c. à café de purée de cacahuètes 100%
1 c. à soupe d’h uile de colza
2 c. à soupe de pépites de chocolat noir 70%
2 petites bananes
½ c. à café de cannelle
Intégrer la carotte aux flocons d’a voine, chia et épices. Faire cuire
à feu doux avec le lait végétal et les raisins secs. Servir dans un
bol et décorer de rondelles de banane et de purée d’a mandes.
CAKE POIRE ET CHOCOLAT
NOIR
Vous aurez besoin de :
200g de farine
2 œufs
80g d’h uile de colza
50g de sucre complet
50g de chocolat noir 80% mini
1 sachet de levure chimique
1 c. à soupe de graines de lin
100ml de lait végétal sans sucre ajouté
1 poire en dés non épluchée si possible (pas trop mûre)
Faites chauffer le lait et l’e au, ajoutez la cannelle, les graines de chia et les
flocons. Faites cuire à feu doux jusqu’à épaississement. Laissez reposer le
porridge hors du feu pendant quelques minutes à couvert (pour le faire
gonfler). Déposez-le dans un bol, arrosez du sucrant liquide, disposez des
rondelles de banane, ajoutez les topping (sarrasin, coco) et plongez-y une
cuillère de purée d’o léagineux au choix.
MES TARTINES PREFEREES :
OEUFS BROUILLES AVOCAT
Vous aurez besoin de :
2 œufs
½ avocat
Pain au levain tranché
Gros sel ou gomasio
Toastez votre pain. Réalisez les oeufs brouillés pas trop cuits, à feux doux.
Coupez votre demi avocat en lamelles sur les tartines, et rajoutez les oeufs
sur le dessus.
(Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que c'est mon petit
pêché mignon <3)
Entrées
CONCOMBRE À LA CRÈME DE COCO
ET AROMATES (pour 4 personnes)
Vous aurez besoin de :
1 concombre
200ml de crème de coco
1 c. à café de moutarde
1 gousse d’a il pressée
1 c. à soupe de jus de citron
Sel, poivre
Aneth et/ou persil et/ou basilic ciselé
Préparez les rillettes en égouttant le poisson et en l’é crasant avec les autres
ingrédients (sauf pain, radis). Toastez légèrement votre tranche de pain,
tartinez de rillettes de poisson et disposez quelques rondelles de radis.
SALADE DE CÉLÉRI, ÉPEAUTRE ET
LEVURE (POUR 6)
Vous aurez besoin de :
½ chou blanc râpé
200g de céleri-rave
1 carotte râpée
220g de grains d’é peautre (poids sec)
1 poignée de cranberries
1 c. à soupe d’h uile + 1 c. à soupe de vinaigre de cidre
40g de noix de cajou
2 cs de levure alimentaire (ou diététique ou maltée ou de bière)
Epluchez les carottes, puis râpez les (pas avec l'ouverture la plus fine, mais
la deuxième ; environ 0,5 cm).
Rajoutez les raisins secs.
Réalisez la sauce dans un petit récipient : la purée de cajou, le miel et
rajoutez un filet d'eau pour qu'elle soit assez onctueuse. Bien mélanger, et la
rajouter à la salade.
SOUPE BUTTERNUT, PATATES
DOUCES & LAIT DE COCO (4 PERS)
Vous aurez besoin de :
1 courge butternut
2 petites patates douces
1 oignon
200 mL de lait de coco
Sel
Epluchez les patates douces et la courge butternut (elle est assez simple à
éplucher avec un bon économe, attention aux doigts!). Coupez les en gros
dés. Coupez également l'oignon.
Mettre à cuire tout les légumes dans une casserole d'eau bouillante salée (ou
à la vapeur). Piquez pour savoir s'ils sont assez cuits (environ 20 minutes).
Mixez les légumes avec le lait de coco, puis ajoutez de l'eau de cuisson en
mixant jusqu'à obtenir la texture que vous souhaitez (soupe ou velouté).
TARTINES CHEVRE FRAIS, MIEL &
NOIX (2 PERS)
Vous aurez besoin de :
4 tranches de pain frais (de campagne)
100 gr de chèvre frais
2 CS de miel
10 cerneaux de noix
Facultatif : 2 figues ou 1 poire
Coupez 2 tranches de pain frais par personne. Tartinez les du chèvre frais,
puis déposez un filet de miel ainsi que les noix par dessus. Vous pouvez
également déposer des fines tranches de figues ou de poires pour un peu de
fraicheur !
Plats
PIZZA CHAUSSON LÉGUMES,
LENTILLES ET CHÈVRE (pour 2)
Vous aurez besoin de :
Pâte à pizza
Garniture
180g de farine
1 poireau
125ml d’e au tiède
150g de courge butternut
2 c. à soupe d’h uile d’o live
60g de chèvre bûche
1 c. à café de sel
200g de lentilles corail cuites
1 sachet de levure boulangère
Sel, poivre, curry
1 c. à soupe d’h erbes de provence
Faire revenir les oignons, l'ail et les épices dans de l'huile de coco.
Rajouter les lentilles, le coulis de tomate, le lait de coco et les épinards.
Assaisonnez. Laissez mijoter 20 à 30 minutes.
Servir avec riz ou quinoa cuit.
+/- éclats de cajou et coriandre.
CAKE BROCOLIS-COMTÉ-TRUITE ET
SALADE DE CHOU (pour 4)
Vous aurez besoin de :
1 petit brocolis
120g de comté râpé
3 œufs
200g de farine T65 minimum
1 sachet de levure
100g de truite fumée
40g d’h uile de colza ou olive
100-120ml de lait ½ écrémé ou végétal sans sucre ajouté
Salade : ½ chou rouge émincé + 2 c. à soupe d’h uile de sésame + 1
c. à soupe de gomasio + 2 c. à soupe de vinaigre de riz ou de cidre
bio + 1 c. à soupe de sauce soja ou tamari
Faire cuire les gnocchis à l'eau pendant 2min environ (selon les gnocchis).
Découper les tomates cerises en 2.
Mettre les gnocchis cuits et égouttés dans un petit plat allant au four (haut
et peu large de préférence), parsemer de tomates cerises. Découper la
mozza en tranches et recouvrir le plat. Déposer les feuilles de basilic, saler
et mettre au four 10 à 15 minutes jusqu'à ce que ce soit gratiné.
POULET (OU TOFU) AU CURRY &
LAIT DE COCO (2 PERS)
Vous aurez besoin de :
250 gr de poulet OU de tofu
Huile de coco
200 ml de lait de coco
100 ml de coulis de tomate
1 gros ou 2 petits oignons
Pâte de curry (au choix) ou curry en poudre
Gingembre frais
Sel
Faites sauter l’a il et l’o ignon. Ajoutez les tomates, puis le bouillon et le concentré de
tomates. Laissez mijoter 10 minutes. Ajoutez les noix de cajou concassées puis laissez
mijoter 5 minutes à nouveau. Emincez les courgettes à l’é conome ou au spiralizer,
ajoutez-les à la sauce. Faites cuire les spaghettis comme indiqué sur l’e mballage. Servez
à l’a ssiette les pâtes recouvertes de la sauce courgette-tomate-cajou. Parsemez de
basilic frais et de parmesan.
CARBONARA ET SES VARIANTES
(pour 2)
Vous aurez besoin de :
120g de pâtes complètes ou spéciales (épeautre, légumineuses…)
poids avant cuisson
80g de crème fraîche 15% ou 100ml de crème végétale ou 2 jaunes
d’œ uf
150g de lardons ou allumettes de bacon ou tofu fumé
50g de fromage râpé ou parmesan végétal
Faire revenir les lardons à sec, et ajouter la crème rapidement. Faire cuire
les pâtes comme indiqué sur l’e mballage. Ajouter les pâtes directement dans
la poêle. Poivrer. Servir rapidement et parsemer de fromage.
QUICHE BROCOLI, TOFU BASILIC &
AMANDES (pour 4)
Vous aurez besoin de :
Pâte à tarte :
300g de farine complète, 150g d’e au tiède, 10g d’h uile d’o live
Appareil :
2 œufs, 200ml de lait végétal ou ½ écrémé, 50ml de crème, sel et
poivre
1 petit brocoli
100 g de tofu (basilic, pesto, fumé, nature, aux herbes)
1 poignée d’a mandes effilées
Faire cuire 30 minutes à 200 degrés (surveillez la cuisson selon votre four).
POÊLEE DE CHATAÎGNES, FENOUIL
& OIGNONS (POUR 3/4 PERSONNES)
Vous aurez besoin de :
2 gros fenouils
1 bocal de marrons entiers sous vide (poids net égoutté 420g)
1 oignon
1 échalote
1 grosse CS d'huile
1 cube de bouillon de volaille (ou de légumes)
400 ml d’e au
Epluchez l'oignon et l'échalote. Coupez la pointe des fenouils et lavez les (si
besoin jetez la première tranche épaisse). Tranchez le tout en rondelles
fines.
Faites chauffer l'huile dans une poêle ou un wok. Ajoutez ensuite les légumes
et les marrons. Faites suer pendant 5 minutes à feu vif puis ajoutez le cube
de bouillon de volaille et l’e au. Laissez cuire 25 minutes à découvert jusqu’à
ce que les fenouils soient ultra fondants.
BANANES PLANTAIN (pour 2/3
PERS)
Vous aurez besoin de :
5 bananes plantains bien mûres (vous pourrez en trouver dans les
magasins exotiques, Grand frais et autres grandes surfaces, même
parfois magasin bio)
Un peu d’h uile d’o live
Facultatif : épices
Sélectionnez des bananes bien bien mûres (elles doivent ^e tre bien tâchées
de noir). Épluchez et coupez les bananes en rondelles ou en diagonale.
Mettez les morceaux sur une plaque de cuisson recouverte de papier cuisson.
Badigeonnez les légèrement d'huile d’o live à l’a ide d’u n pinceau. Enfournez les
à 180° environ 15min. Surveillez, elles doivent ^e tre bien dorées.
WRAPS MAISON (POUR ENVIRON 5
WRAPS)
Vous aurez besoin de :
250 gr de farine de petit épeautre (ou de blé)
120 à 150 gr d'eau (selon votre farine)
1 CS d'huile d'olive
1 pincée de sel
Tout mettre dans un bocal et SHAKER bien fort (faire attention qu'il soit
bien fermé pour éviter de repeindre le plafond).
TARTINADE CAROTTE ET HARICOTS
BLANCS (pour 4)
Vous aurez besoin de :
300g de carottes cuites
200g de haricots blancs cuits égouttés
1 gousse d’a il dégermée
½ c. à café de cumin
½ c. à café de sel marin
2 c. à soupe de gomasio ou graines de sésame
1 c. à soupe d’h uile d’o live
Faire cuire à l’e au 5 min les petits pois et la courgette en dés. Bien égoutter.
Mixer le tout avec l’a il pressé, le citron pressé, la levure, l’h uile, le basilic, sel
et poivre. Servir sur des toasts grillés ou du pain frais, en entrée, apéritif ou
accompagnement. Facultatif : ajouter des zestes de citron (donc choisir un
citron bio).
ASSAISONNEMENTS PRATIQUES
Faites compoter les fruits rouge à feu doux dans une casserole. Faites cuire
le riz dans le lait à petit frémissement jusqu’à ce qu’i l soit cuit et que le
liquide ait été absorbé. Ajoutez le sucre et les épices. Servez dans un petit
bol et disposez de la compotée de fruits rouges maison refroidie au-dessus.
Dégustez tiède.
CRÈME DESSERT AMANDE-COCO ET
NECTARINES AU ROMARIN (pour 4)
Vous aurez besoin de :
300g de nectarines
1 branche de romarin
150ml de lait d’a mande
150ml de lait de coco de cuisine
Vanille en poudre
4 jaunes d’œ uf
30g de sucre complet ou de coco
Déposer le yaourt dans un bol, et tous les autres ingrédients par dessus.
Idéal aussi en collation.
Collations
MUFFINS CHOCOLAT COURGETTE
Faire fondre le chocolat au bain marie. Dans un saladier, mélanger tous les
ingrédients (sauf les noix) avec 1 courgette râpée et bien essorée. Rajouter
le chocolat fondu.
Tout bien mélanger, répartir dans des moules à muffin, parsemer de noix et
faire cuire 20min à 180°.
BISCUITS FLOCONS D’AVOINE ET
POTIMARRON (pour une dizaine)
Vous aurez besoin de :
300g de courge cuite en purée (potiron, potimarron, butternut…)
1 banane écrasée
200g de flocons d’a voine petits (ou mixés) + 50g de noix hachées
en poudre grossière
4 c. à soupe d’h uile de coco + 2 c. à soupe de sirop d’a gave (ou
miel, érable, de coco)
1 poignée de raisins secs + 1 c. à soupe de graines de lin + 1 c. à
soupe de graines de chia
Cannelle + pincée de sel
Tout mettre dans le mixeur et mixer ! Vous pouvez rajouter des glaçons si
envie.
MUFFINS À LA FRAISE LÉGERS
Dans un bol, mélanger le lait de coco, le lait d’a mande, le sirop d’é rable, le sel et,
éventuellement les protéines en poudre / le cacao / la vanille. Mélanger jusqu'à ce que
ce soit homogène. Ajouter les graines de chia et les mélanger bien pendant quelques
minutes. Transférer dans un ou 4 bocaux et réfrigérer jusqu'au lendemain (ou au moins
4 heures).
Servir avec les garnitures de votre choix et déguster !
(Vous pouvez également rajouter du fromage blanc par dessus/dessous ^p our les
protéines).
GRANOLA MAISON
Préchauffez le four à 150°. Mélangez tous les ingrédients dans un bol (faire fondre
l'huile de coco au préalable si elle est solide). Utilisez vos mains pour bien mélanger.
Etalez le mélange en couche fine sur une plaque de cuisson recouverte de papier cuisson
et cuire pendant 10 à 15 minutes, jusqu'à ce que ce soit doré. Laissez refroidir avant de
servir ou de stocker.
(Peut être conservé dans un récipient hermétique dans un endroit frais et sec jusqu'à 2
semaines)