Diabéte Sucré
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Diabéte Sucré
Thème :
DIABÈTE SUCRÉ
WAGUÉ MOUHAMEDOU
A.U: 2017_2018
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PLAN DE DU TRAVAIL :
INTRODUCTION
C. Diabète en Mauritanie
II. Benchmarking
CONCLUSION
RÉFÉRENCES
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INTRODUCTION:
La transition démographique qui touche toutes les populations humaines depuis environ un
demi-siècle (réduction de la mortalité infantile, allongement de l’espérance de vie) a eu
comme conséquence une transition épidémiologique caractérisée par l’augmentation de
l’incidence des maladies chroniques, comme les cancers ou les maladies cardiovasculaires, et
de leurs facteurs de risque. Depuis 10 à 20 ans, le phénomène de « mondialisation » contribue
par ailleurs à uniformiser les modes de vie sur un modèle qui favorise l’accroissement de
l’obésité et de la sédentarité. Dans ce contexte, l’incidence du diabète connaît une forte
augmentation dans tous les pays du monde, prenant même des allures « épidémiques » dans
certains pays en développement, ou dans les populations défavorisées des pays industrialisés.
Si rien n’est mis en œuvre au niveau des sociétés et de leurs systèmes de santé pour prévenir
la maladie et ses complications, principales responsables de son coût financier, social et
humain, le diabète pourrait bien devenir un des problèmes majeurs de santé publique du XXIe
siècle.
Les pouvoirs publics, les prestataires de soins, les personnes diabétiques, la société civile,
les producteurs alimentaires, les fabricants et fournisseurs de médicaments et de technologies
peuvent contribuer de manière significative à l’arrêt de l’augmentation du diabète et à
l’amélioration de la vie des personnes vivant avec le diabète.
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Quelles sont les causes du diabète ?
Quels sont les principaux programmes qui ont menés pour lutter le Diabète au
niveau mondial ?
Est-il préalable d’investir des ressources des ressources dans cette intervention
plus tôt qu’une autre pour atteindre mon objectif ?
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I. La situation globale et les statistiques
A. Définitions, causes et conséquences:
1. Définitions:
Le diabète de type 2 est, sauf dans de rares cas, une maladie caractérisée
par la conjonction d’une insulinorésistance (moindre sensibilité tissulaire
à l’action de l’insuline) et d’un défaut de sécrétion bêta pancréatique. Plus
précisément, l’installation d’un diabète apparaît comme un processus en
deux temps :
d’abord insulinorésistance, mais normo glycémie maintenue au prix d’une
hyper insulinémie « compensatrice » ;
puis basculement dans le diabète proprement dit, quand le pancréas
n’arrive plus à fournir la quantité d’insuline nécessaire à l’homéostasie
des métabolismes insulinodépendants.
Il s’agit donc d’une maladie évolutive dans le temps caractérisée par
l’association, à des degrés divers, d’une insulinorésistance et d’une
insulinopénie.
1
Dr Mohamed Mostapha Diabétologue dans le centre hospitalier Cheikh Zayed
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Facteurs génétiques: IL existe des formes monogéniques, mais le plus
souvent il s’agit de formes polygéniques.
Facteurs environnementaux: obésité, sédentarité...
3. Conséquences
a)- Complications
Les deux types de diabète peuvent entraîner des complications au niveau de plusieurs
parties du corps et peuvent augmenter le risque général de décès prématuré. Parmi les
complications éventuelles figurent l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral,
l’insuffisance rénale, l’amputation des jambes, la perte de la vision et des lésions nerveuses.
Pendant la grossesse, une mauvaise maîtrise du diabète augmente le risque de mortalité fœtale
et d’autres complications.
Le diabète et ses complications entraînent des pertes économiques considérables pour les
personnes diabétiques et leur famille, mais également pour les systèmes de santé et les
économies nationales du fait des coûts médicaux directs, de la perte de l’emploi et du salaire.
Bien que les soins hospitaliers et ambulatoires représentent les principaux facteurs de coût, on
peut également citer comme facteur important l’augmentation du coût des insulines
analogues, qui sont de plus en plus prescrites malgré le fait qu’il existe peu de données
indiquant qu’elles présentent des avantages significatifs par rapport à l’insuline humaine dont
le coût est moindre.
B. Statistiques :
La Fédération internationale du diabète (IDF) estime aujourd’hui à plus de 415 millions le nombre de
personnes vivants avec le diabète dans le monde, dont plus de 77 % dans les pays à faible et à moyen
revenu, pour un coût estimé par IDF Diabetes Atlas à 673 milliards de dollars annuel.
D’ici 2040, l’IDF estime 642 millions de malades, dont plus de 42 millions en Afrique. Le diabète est
la cause de 5 millions de décès par an, soit une mort toutes les 6 secondes. C’est aussi la première
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cause de cécité, mise sous dialyse ou amputation non traumatique, alors même que les maladies non
transmissibles (MNT) sont déjà responsables de 69 % des décès dans le monde. En Afrique, le diabète
est responsable de près de 10 % des décès2.
Le schéma suivant montre l’évolution rapide du nombre des diabétiques dans le monde (en millions)
entre 1980 et 2040 :
700
600
500
400
300
200
100
0
1980 1994 2000 2010 2014 2040
C. Cas mauritanien :
L’épidémie de diabète ne cesse de progresser, tout particulièrement en Afrique, sous l’effet conjugué
de l’urbanisation rapide, la modification des habitudes alimentaires, l’augmentation de l’espérance de
vie, sans oublier les mutations environnementales. La maladie est responsable de près de 10 % des
décès, alertent des chercheurs et médecins. Les traitements sont trop chers pour la plupart des patients.
L'importance de notre taux de prévalence serait liée à l'évolution sociologique de la population du pays
au cours des 50 dernières années: urbanisation anarchique d'une population jadis essentiellement
nomade et rurale, avec un changement brusque des habitudes alimentaires. En plus ce taux cache des
informations très importantes par ce que l’incidence change d’une Wilaya à l’autre, il y a des Wilaya
qui ont des taux très importants et d’autres moins affectées, pour éclairer ce point le tableau 2 suivant
donne l’incidence par Wilaya en 2016 :
2
IDF
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Tableau 23 :
241 215 4
Hodh El Gharbi
1 143 302 0
Assaba
503 465 1
Gorgol
267 171 1
Brakna
288 521 0
Trarza
61 27 0
Adrar
4 026 15 014 0
Dakhelet Nouadhibou
88 77 0
Tagant
18 11 0
Guidimagha
1 794 1 549 0
Tiris Zemmour
8 18 0
Inchiri
1 606 1 419 0
Nouakchott Nord
431 188 0
Nouakchott Ouest
267 521 0
Nouakchott Sud
3
SNIS/Annuaire_statistique_2016
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Le grands problème de notre pays c’est que selon les spécialistes les deux tiers des personnes atteintes
de diabète ne sont pas diagnostiquées, près de 80% des décès dus au diabète surviennent avant l’âge de
60 ans, les dépenses en santé pour la maladie sont les plus faibles au monde.
II. Benchmarking:
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e % % % % % % % % % 7% 5 % % 4
% %
Surpoi 23.3 32.3 27. 19. 33.5 26.7 16.9 27. 22. 53.9 60. 57. 50.5 59.6 55.
ds % % 8% 6% % % % 2% 0% % 3% 1% % % 1%
Obésit 5.3 12.1 8.6 4.0 12.5 8.3% 3.2 8.2 5.7 18.0 29. 23. 15.6 27.6 21.
é % % % % % % % % % 3% 6% % % 7%
Activi 35.3 49.7 42. 18. 25.8 22.1 16.2 26. 21. 25.8 39. 32. … … ...
tés % % 5% 0% % % % 0% 2% % 4% 5%
physiq
ues
insuffi
santes
Un programme de
prévention du
diabète par
téléphone mobile.
Mali La création de la
première unité de
prise en charge du
diabète de l’enfant Ne pas disponible
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d’Afrique de
l’Ouest. Ne pas
2011 La création d’ un disponible
diplôme de
spécialisation de 4
ans en
endocrinologie-
diabétologie,
ouvert aux
étudiant d’Afrique
de l’ouest.
Algérie Le plan national
de lutte contre le
diabète, Ne pas disponible Augmentation
l’approche variée du nombre de
basée sur la gens qui font le
prévention dépistage
primaire (lutte
contre les facteurs
de risque),
secondaire
(dépistage) et
tertiaire
(prévention des
complications)
assure la révision
de la stratégie de
lutte contre le
diabète.
Un second plan
axé sur la
sensibilisation, la
formation, la
prévention et la
lutte intégrée
contre les facteurs
de risque dans le
but dans le but
d’inverser la
courbe ascendante
du nombre de
personnes
atteintes du
diabète.
Maroc
Un plan
d’action Ne pas disponible Ne pas
opérationnel disponible
pour le diabète
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Cette application doit comporte quatre étapes essentielles telles que : la mise en œuvre de l’ACE,
évaluer le cout total du programme, mesurer les effets du programme et en fin mettre en rapport les
couts avec l’efficacité.
Une analyse couts -efficacité nous permet de connaitre l’ensemble des couts de cette sensibilisation et
leur efficacité en le comparant avec d’autres programmes similaires. Notre objectif c’est la diminution
de la prévalence du diabète à partir de deux alternatives essentielles : une sensibilisation pour prévenir
cette maladie et encore encourager les gens de faire des dépistages pour diminuer ses complications à
partir des publicités sur la télévision, la radio, distribuant des panneaux dans les quartiers, et en
organisant des atelier et des conférences dans les milieu les touchés par la maladie ; une deuxième
alternative consiste à l’interdiction de publicités . Donc l’analyse couts-efficacité constitue
effectivement un outil pertinent d’analyse pour notre programme.
Notre programme est basé sur une sensibilisation, donc on va faire un ensemble des activités, de
publications dans le Radio et la télévision et d’autres activités dont leurs données sur couts sont
accessibles et pour l’indicateur de résultat escompté c’est la prévention du diabète et/ou le nombre des
personnes qui veulent faire un dépistage.
Le critère d’efficacité
Notre objectif principal c’est la prévention du diabète c’est le nombre de personnes ayant fait le
dépistage.
L’indicateur pertinent :
La diminution de nombre des personnes diabétiques en Mauritanie, on peut connaitre cette diminution
en regardant la prévalence de cette maladie.
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B. Etape 2: Evaluer le cout total du programme :
Prévention :
Pour réaliser notre objectif on va baser des activités de sensibilisation, donc on va passer par la
publication dans la télévision et la Radio, on va distribuer des gds,jsgyezv et on doit aussi organiser
des ateliers et des conférences bien sur à l’intérieur du pays et dans la capitale pour sensibiliser les
citoyens et de les faire Identifiez et maîtriser le diabète et ses complications, pour la publication dans
la Radio et la télévision on va faire des rapportages pour les quatre langues nationales chaque jour
deux minutes chaque langue a une 30 seconde pendant les 15 jours de cette sensibilisation et Le
Dans tableau ci-dessous on va calculer le cout direct total de toutes ces activités :
cout
unitaire Quantité La durée cout total
Activité en MRU utilisée par jour en MRU
Publicité dans la télévision 12 000 2 15 360000
Publicité dans la Radio 34800 2 15 1044000
Panneaux de publicité 3000 60 180000
Des petits panneaux 2000 120 240000
Mobilisation de
sensibilisateurs 2000 30 15 900000
Les frais du transport 2700 30 1 81000
Salaire des sensibilisateurs 1000 150 15 2250000
cout total 5055000
Formation de spécialistes :
Pour la prise en charge du diabète il nécessaire de former des diabétologues et aussi des infirmiers et
cette opération coute en moyennant 400000 MRO par an.
Pour mettre en place ce programme on a besoin des ressources humaines qui font être en charge de la
supervision et au suivi du programme et qui ne sont pas prise en compte dans le calcul des couts
directs on va estimés ces couts par 1 00 0000 MRU
Cette étape change selon le type d’évaluation (ex-ante ou ex-post), notre évaluation est ex-ante donc
on doit prévoir les résultats de notre programme, une prévention basée sur la sensibilisation permet de
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ralentir l’augmentation de la prévention du diabète ou la diminuer, par la sensibilisation on peut
changer les mentalités des gens en les incitants de changer leurs comportements et donc de vivre dans
une manière sanitaire avec des activités physiques régulières et des régimes alimentaires saines et des
faire aussi des dépistages pour minimiser les complication.
Sensibilisation
Formation des
diabétologues
Une loi contre
la publicité de
boissons
gazeuse. 2200000 1000000 2.2
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Décision :
Le tableau de cout /efficacité ci-dessus nous montre que l’alternative le plus efficace c’est la
prévention (ration cout/efficacité le plus faible).
CONCLUSION
En l’absence de politiques efficaces pour créer des environnements propices a un mode de vie
sain, et faute d’accès a des soins de sante de qualité, les mesures qui permettraient de prévenir
et de traiter le diabète, notamment dans les populations qui ne disposent que de moyens
modestes, ne sont malheureusement pas mises en place.
C’est pour cela que nous appelons d’urgence à une mobilisation nationale autour des
personnes vivantes avec le diabète, avec les acteurs de soins, les leaders nationaux, et
l’ensemble des acteurs de la santé.
Il s’agit en priorité de :
Reconnaître le diabète comme un fléau mondial, et reconnaître le double fardeau
nutritionnel auquel l’Afrique est désormais confrontée ;
Adapter l’organisation des soins et des services de santé pour répondre au défi des
MNT et favoriser le développement de systèmes de santé plus intégrés et donc plus
résilients ;
Renforcer le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel encore trop peu
pris en compte dans les politiques de santé maternelle et infantile ;
Développer une réponse internationale ambitieuse et innovante avec un financement
du diabète et des maladies non transmissibles à la hauteur des enjeux.
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Dans ce cadre, le rôle de l’éducation, de l’information et de la formation du diabétique et de
son entourage sont essentiels pour améliorer les résultats et réduire les risques métaboliques et
vasculaires. Les objectifs précis en fonction de chaque patient, la qualité de la relation
soignant - soigné et le climat de sécurité et de confiance mis en place et développé sont
indispensables pour sensibiliser et motiver le diabétique.
Ce n’est que par une participation active et un suivi rigoureux que le diabétique peut espérer
ne plus courir de risques graves et surtout évitables. C’est la raison pour laquelle, l’éducation
diabétique doit être considérée et à juste titre comme l’un des piliers les plus importants pour
le traitement et la prise en charge du diabète dans notre pays.
RÉFÉRENCES :
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