Annexe Maxpid
Annexe Maxpid
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Empennage d’avion
Dossier Technique et
ressource
Sommaire du Dossier
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Oral de SII PSI Sujet 0 - Concours Centrale Supélec 2015
D’un point de vue fonctionnel on supposera que la régulation de l’angle de bras peut
être représentée par un asservissement à temps continu correspondant au schéma
bloc de la figure 1.
θc(p) θci(p)
+ ε(p) C(p) v(p) Ka U(p) Hm(p) β(p Kméca θ(p)
βθ
(°) (points)
(V) )
(°) (°)
-
Adaptateu Correcteur Convertisseur+ Moteur Chaîne
r amplificateur cinématiqu
e
r (p)
θ
Kcap
(points)
Chaîne de mesure
Figure 1. Chaîne d’asservissement
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Oral de SII PSI Sujet 0 - Concours Centrale Supélec 2015
Diagramme BDD
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Oral de SII PSI Sujet 0 - Concours Centrale Supélec 2015
pas 4 mm
Ecrou Valeurs
Masse 0,315 kg
Bras Valeurs
Longueur 200 mm
Largeur 50 mm
Epaisseur 20 mm
Masse volumique 7500 kg/m3
B
b
a x
α
l
A C D
θ
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Zone Z
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Oral de SII PSI Sujet 0 - Concours Centrale Supélec 2015
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Oral de SII PSI Sujet 0 - Concours Centrale Supélec 2015
i(t )
R
u (t )
J
L
e(t ) = Ke ωm (t )
La grandeur u(t) est la tension appliquée aux bornes de l’induit et i( t ) est le courant
absorbé par l’induit. Enfin Cm (t ) , ωm (t ) et θm (t ) désignent respectivement le couple
mécanique, la vitesse angulaire et la position angulaire du rotor.
Ne pas
modifier
Paramètres du
régulateur PID
de la carte Paramètres pour la
Maxpid commande en
trapèze
« Dans le cours de première année, les systèmes vous ont été présentés
comme répondant à un modèle clair. C’est pourtant rarement le cas et les
raisons qui font que les systèmes réels s’éloignent des modèles sont
nombreuses.
Durant cette épreuve, vous serez amenés à mettre en œuvre une démarche d’ingénieur de résolution de
problèmes sur un système complexe industriel, qui se représente symboliquement par le schéma suivant :
Cette démarche consiste à vérifier les performances attendues d’un système complexe (quantification de
l’écart 1), à valider une modélisation à partir d’expérimentations (quantification de l’écart 2) et à prévoir les
performances d’un système à partir d’une modélisation (quantification de l’écart 3).
À chaque fois que cela lui sera demandé, le candidat devra indiquer le système sur lequel il travaille (système
souhaité, système réel en utilisation ou système simulé) et l’écart qu’il quantifie.
Au cours de la synthèse finale, le candidat pourra s’appuyer sur ce schéma, s’il le juge utile.
Pour l’ensemble de vos études, vous disposez du matériel suivant :
Ce présent texte de TP avec les annexes
Le système MAXPID et son logiciel de commande associé
Deux modélisations schéma-bloc du système Maxpid sous le logiciel Did’Acsyde
Le logiciel Excel
Vous avez surement entendu parler un jour de la "méthode des moindres carrés". C'est la méthode décrite par
le mathématicien Français Legendre en 1805 et qui servira de base au calcul d'orbites astronomiques. On part
d'une série d'observations et donc de mesures pour trouver l'équation qui décrit le mieux possible la façon
dont les données observées sont reliées entre elles. Dans ce cas, on sait que l'homme étant par nature
imparfait et manipulant des instruments de mesure imparfaits, il y a une erreur sur la mesure.
Quand on dit erreur sur la mesure ce n'est pas que l'instrument est faux (une règle mal graduée par exemple),
c'est que si on répète 10 fois la même mesure d'un objet, les valeurs se répartissent de part et d'autre de la
moyenne de ces 10 mesures.
Si je lance une pomme en l'air, elle retombe (merci Newton !) en décrivant une parabole.
L'équation d'une parabole est de la forme y=ax²+bx+c.
On peut mesurer le trajet de cette pomme et vouloir déterminer les coefficients a et b
(donc l'équation).
Voici par exemple un tableau des données obtenues
Si on trace le graphique correspondant (type nuages de points), et que l'on fait un clic
droit sur la série, on peut accéder à la fenêtre "ajout d'une courbe de tendance".
Dans cette fenêtre, comme on SAIT ici que la courbe attendue est une parabole, on coche dans les options
"polynomiale".
comme type de régression et ordre 2 puisque dans une parabole, la plus forte puissance est 2 (x²).
On peut demander à excel d'afficher l'équation de la courbe et le coefficient de régression.
Le coefficient de régression, r², varie entre 0 et 1. Plus il est proche de 1, plus l'équation décrit fiablement la
relation mathématique qui lie les données entre elles.
On voit au passage ici que 1 point (0.65, -7), "sort" du lot et ne colle pas à la courbe de tendances. Dans le cas
présent, il n'y a aucune chance que la pomme soit remontée au cours de sa chute donc il s'agit très
probablement d'une erreur de mesure. Si on supprime cette valeur, la courbe sera "plus jolie" et le coefficient
de régression plus proche de 1.
Mais attention, là encore il faut s'interroger pour savoir dans quelle mesure on a ou non le "droit" de supprimer
ces données qui semblent fausses. Suivant le contexte, on peut le faire, ou en le faisant on fausse le
résultat. Si on supprime ce point, le coefficient de régression passe de 0.9195 à 0.9822. Mais alors c'est le
point (-1.97, -5.12) qui ne semble plus à sa place...
Cet exemple, dans lequel on connait à l'avance le type de fonction recherchée (ici une parabole), illustre bien
l'usage que l'on peut faire d'Excel pour trouver l'équation reliant nos données.
Il y a d'autres façons de récupérer cette équation, sans tracer le graphique correspondant. Vous trouverez
l'explication dans ce classeur.