CS 06802
CS 06802
CS 06802
THÈSE
pour obtenir le titre de
par
Kinvi KANGNI
COMPOSITION DE JURY
1 Pages
IN1'RODUCI'ION :...................................................................................................... 2
1
1 CHAPITRE 1 Préliminaires : . 5
1
CHAPITRE III Représentation unitaire irréductible
1 sphérique de type ~ :................................................... 4 3
1 BmLIOGRAPHIE :................................................................................................ 65
1
1
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1
1
2
1
INTRODUCTION
1
1· Plusieurs auteurs ont étudié la transformation de Fourier sphérique,
1
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4
1
1 REMERCIEMENTS
1 de présider le jury.
Je remercie vivement les Professeurs Akry KOULIBAL y et Pierre NEZIT
1 d'avoir accepté de faire partie du jury ainsi que le Maître de conférences
1
1
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1 5
1 CHAPITRE 1
1 PRELIMINAIRES
1 Dans ce chapitre, nous rappelons les résultats et les définitions qUl seront
1 On note CJ<: (G, K) l'espace des fonctions complexes continues sur G à sup-
port contenu dans K. CJ<: (G, K), muni de la topologie de la convergence uni-
1 forme, est un espace de Banach.
1 Posons: %(G) = u
KeG
%(G, K).
1 par:
Il f II p = ( JG 1 f(x)I Pd~(x») l/p SI l~p<oo
1
1
1
1
6
1 Il f 11 00 = ess. sup_ 1f(x) 1 SI P= 00
XEU
1 v l-
f(x):f(x-); f(x):f(x- l )
1 Soit Jl une mesure de Haar à gauche sur G. Cette mesure que nous noterons
1
1 Le groupe G est dit unimodulaire si ôG(s) =1 pour tout s E G.
x=
1 xH. Muni de la topologie quotient, GIH est un espace topologique locale-
Définition 1-1-1 Une mesure positive  sur GIH est dite quasi-
1 invariante si pour tout g e G ; la mesure g est équivalente à Â.
1 Remarque 1-1-2 : Pour qu'il existe sur G/H une mesure positive non nulle
1 Une fonction
Soit E un espace vectoriel complexe.
0> de G x G/H à valeurs dans Aut E est un l-cocycle à gauche,
1 1) ID(e, x) = lE
2) ro(st, x) = roCs, t x) ro(t, x) 'r:;j s, te G et xe GIH .
1
2) Transformation de Fourier sphérique
1
Soit A une algèbre normée involutive commutative.
1 On appelle spectre de A et on note X(A), l'ensemble des caractères de A.
1 :t ..-+ :tex)
4
un caractère de l'algèbre de convolution K (G).
1
Proposition 1-1-4: Soit <p une fonction continue sur G, biinvariante
1 par K et non identiquement nulle. Les propriétés suivantes sont
1 équivalentes
1 Âf tel que f*<p = Âf <p. (Voir [5] Prop. 22-6-7 pour une démonstration).
1 de %. (G) est de cette forme (cf. [7] ch. IV), par conséquent S(G/K) peut
X ( %.. (G) ) 9f a:
1 •
1
F \
S(G/K)
1 ~f
1
1
1
9
1
F = 9 f.
1 et ::r f 0
La transformée de Guelfand d'un élément f de %'*t (G) peut donc être identi-
1 fiée à la fonction complexe ::rf définie sur S(G/K) par rFf(cp) = JGf(x)cp(x-1)dx.
1 l'application ::r: f J--+ ::r f de %-- (G) dans ea:(S(G/K» est appelée la
1
§ 1-11) REPRESENTATION INDUITE
1
Définition 1-11-1 : Soient G un groupe topologique et E un espace
1 de Banach complexe. On appelle représentation continue de G
= K\ G = {Kg, g E
1 homogène X G}. Considérons l'ensemble % L de toutes les
1 b) u(kg) = Lk u(g) Vk E K, g E G.
1 c) JX" u(g)1I
2·
dll(g) < 00 ;
•
g = Kg et ILI\ est la norme de l'espace de Hilbert %.
1 On montre (cf. [10]) que l'espace %L est isomorphe à l'espace L2 (X, Il,%) des
= Lkg U (g)
1 phisme est donné par la formule: u(g) où kg est le facteur de g
1 appartenant à % L.
-1
compact V de e (e élément neutre de G) tel que si g 1 g2 E V alors
1
1
1 Il ~(g) - ~(go) Il = Il JK(L~lw(kg) - L~lw(kgo»)dk Il
1
1 A
et west continue sur G. D'autre part, pour tout élément ko de K on a
1
1
1
1
12
1
par conséquent ~ E %L.
A
1 et si g~ KD , w(g) = 0
C.QFD.
1 L .
g - 4 Ug sur l'espace de HIlbert L2(X, Jl, %).
1
Proposition 1-11-4: Soit K un sous-groupe fermé de G et Lune
1 représentation unitaire de K dans %. L'application go ~
..... L
U
go
1 définie par :
1
A
1 "L d)l(gox)
Ugo u(x) = ( dll(x»)
-1
1/2 -1
\go -1 Sg
-1 "
u(go x) où g ~ B g est tel que
1 Définition 1-11-6
base hilbertienne
: L'opérateur T est dite
(ei) de " , la serie numérique
traçable si pour toute
L (Tei, ej) est
1 absolument convergente et sa somme est indépendante du choix
de la base (ei). Le nombre L (Tei, ej) est appelé trace de T et est
1 noté Tr(T).
1 unitaires irréductibles de K.
1 " , notons
Pour toute classe 8 de K ~8 le caractère de 8, d(8) le degré de 8
v
et l: Ù = d(ù) ~ù' Si ù est la classe des représentations contragrédientes
1
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1
1 16
1 tion <p est dite u-sphérique si <p est une fonction continue de G
1
Soit U
ôune représentation unitaire irréductible de K dans la classe duale S
1 sur un espace E~ Pour tout endomorphisme T de E
ô' on définit le nombre
1 S
suivant cr(T) = d( )tr(T). On montre que pour tout
1 ~
Proposition 1-111-6: L'algèbre K ù(G) est isomorphe à l'algèbre
1 cu. c,ù(G) des fonctions continues à support compact \jI de G dans
1 F = Hom ([ (E ù , E ù )
S et qui vérifient la relation
1
1 Preuve: Soit f E
If
ex: ù(G). Posons
ù
\jI f(x) = f K Uô(k- 1) f(kx)dk. On montre
1 facilement que
ù
'" f E CU c,ù(G). L'application f 1---+ '"
ù
f est injective. En effet :
1
1
1
1
17
1
1 ~
V fe %ô(G), f(x) = :t ô * f(x) = f K :t~(k) f(k- l x)dk
1 = f K (l(115(k- l ) f(kX))dk = (l( 'V f
Ô
(x))
1 f(kx k- l )
1
1
1
1 v
= d( ô) tr('V(x)) = f(x) donc fe % ô(G).
4
1 Ô Ô
Il suffit de prendre 'V f = 'V et f ~ 'V f est surjective. D'autre part :
1 'Vf
Ô Ô Ô ô
* 'Vg(x) = f G 'Vf(xy) 'V g(y- l ) dey)
1
1 =f K fG f K ut k -/k-21)f(k l XY k2 )g (y-l)dk l dk 2dy
f K f G US(k- l ) f(kXy) = f KUs (k- l ) f * g
1 = g(y-l) dy dk (kx)dk
1
C.QFD.
1
1
1
1
1 18
A U
1 Définition 1-111-7 Soit
U
8 E K. La fonction 'JI 8 sur G définie par:
1 Proposition
U
1-111-8: Soit 'JI 8 une fonction trace sphérique sur G
1 de type 8. Alors
1 (i)
U U
'JI 8(kx k- 1 ) = 'JI 8(x) V XE G , kE K.
U U U
1 (ii) ~8*'JI8(x)='JI8*~8(x)='JI8(x) VXE G.
1 de hauteur 1 si et seulement si
1 v x, y E G.
1 Définition
positive
1-111-10
semi-continue
Une semi-norme p sur
inférieurement et bornée
G est
sur
une
tout
fonction
compact
1 de G telle que:
p(x y) ~ p(x) pey) V x, Y E G.
1
1
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19
1
1 Remarque 1-111-11: Soit p une seml-norme sur G. On désigne par
1
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1
1 20
1 CHAPITRE II
1
Soient G un groupe localement compact unimodulaire et K un sous-
1 groupe compact de G.
1 telle que :
Il f(x)11
sup_ () < 00
1 XE""li- P x
1
1
1
1
1 21
telle que :
1 (i) <I>(kx k- 1 ) = <I>(x). (xe G , ke K)
1 (iii) L'application u<l>: f t-+ <1> (f) =lG f(x) <1> (x)dx est une représen-
1 sont équivalentes s'il existe une bijection linéaire Q: E 1--+ Ez telle que
1 G à valeurs dans Hom([ (E, E) telle que <l>K = <1> et:t 8 * <1> = <1> .
1 La fonction <1> est sphérique de type 8 SI et seulement si :
1 Preuve Soit <1> une fonction sphérique de type 8. Comme pour tout f e K (G),
v
1 = f * 1:8 * <1>(1) = <1>(1:8 * f) on a :
1
1
1
1
1
1
1 22
1 C.QFD.
Nous allons montrer que l'existence d'une fonction sphérique de type Ô sur
1
G de hauteur non nulle est toujours liée à l'existence d'une représentation
1 de Banach irréductible du groupe G.
sphérique de type ô.
1
La fonction <j) ~ est dite associée à la représentation U.
1
Preuve Soit l'algèbre I(ô) = e(K) * ::t ô = {f * ::t ô ' f E e(K)} qu'on identi-
1 fie à l'algèbre M d(ô) (cr:) des matrices carrées d'ordre d(ô) à coefficients
1 I(ô) ® %iG) dans % (G), lequel produit tensoriel est isomorphe à la sous-
1
1
1
1 23
1 algèbre CJ<:8(G) de CJ<:(G) (voir [18] Prop. 4.5.1.8). Si u8 est une représen-
1
1
1
E(8) V8(f) E(8)
1
Soit 'V~ la fonction uV 8-sphérique sur G donnée par la formule
1
V
1 'V8 (x) = P(8) V(x) P(8).
1 Posons
V
'V8,K(x) = JK V8(k) 'V 8 (x)
V
V8(k- 1)dk.
V
1 Comme
V
'V8,K(x) commute avec V8(k) (V kE K),
1 V
'V8,K(x)
V
= 1 ® <j) 8 (x) et qui vérifie les relations suivantes
1
1
1
1
1 24
1 U -1
<l>O(kx k )
U
= <1> o(x) et Xo
U
* <1> 0 = <1>0
U
.
En effet:
1 U -1 U -1
i) 'V x E G, k E G, 1 ® <1> 0 (kx k) = "'o,K(kx k )
1 = I K Uo(k') 'II ~(kx k- 1) Uo(k' -1) dk'
1 or
U
"'o(kx k- 1) =
U
Uo(k) 'II o(x) U o(k- 1)
1 donc
U -1
1 ® <1> 0 (kx k )
U
= "'o,K(x) = 1 ® <1>U0 (x) U -1
et <1> 0 (kx k ) = <1>U0 (x).
U U
G, 1 ® (X o * <1> 0 )(x) = 1 ® I K Xo(k) <l>0(k- 1x)dk
1 (ii) 'V x E
U_1
= I K Xo(k) 'II o,K(k x)dk
1
1
1
1
1 U
= "'o,K(x) = 1 ®
U
<1> 0 (x)
U U
1 et X0 * <1> 0 = <1> o· D'autre part si f E %B(G) on a :
U U U
1 ® I G f(x) <1> 0 (x)dx = I G f(x) (1 ® <1> 0 (x) )dx = I G f(x) ~,K(x) dx
1
= IGI K f(x) 'IIU0 (kxk- 1)dk dx
1 = p(o) (I Gf(X) U(x)dx) P(O) = U(X o * f * Xo)
1 = U o(f) =1® uo(f)·
1 Ainsi uo(f) = I Gf(X) <1> ~(x)dx , par conséquent <1> ~ est sphérique de type 0
1
1
1
1
1 25
u U
1 et '1' 0 : x 1--+ d(o) tr(cp 0 (x» est la fonction trace sphérique de type 0 corres-
1 pondante.
C.QFD.
1 § II-II TRANSFORMATION DE FOURIER SPHERIQUE DE TYPE 0
S~ (G) et XmCK:~(G» et
1 ment . Ce qui permettra d'identifier les espaces
1
1
1
1 26
1 Preuve: ] est un idéal à gauche dans p c.K: (G) (évident). Comme 1 est régulier,
Comme 1 est un idéal maximal dans p c.K: 8(G) il suffit de montrer que
1
.T fi Pc.K: 8(G) est non triviale et contenant 1.
1
] fi Pc.K: 8(G) * pc.K: 8(G) car u~] sinon pour tout fE pc.K: (G), f * UE]
1 et f = (-f * u + f) + f * UE] le] == pc.K: (G) (contradiction) et si fE 1
1
1
1
1 27
Soit l' un idéal à gauche contenant J et tel que J' * pK (G). D'après le même
1 raisonnement que précédemment 1 = l' ("\ p % ô( G).
1 =::) :t ô * g * f * :t ô E l'
1
1 =::) fE J.
C.QFD.
1 Lemme 11-11-4 : Soit une fonction continue '" sur G telle que
y v
Preuve: On sait que: = f * ",(1) ='" * f (1) 't/ f %(G)
1 ",(0 E
1 v v y v
~ g * f * ",(1) ='" * f * g (1)
1
v v ~
~ f * ",(g) ='" * f (g). 't/ f, g E %ô(G).
1 C.QFD.
1 Lemme 11-11-5: Soit une fonction continue '" sur G telle que
1
(i)
1 y
(ii) 1", = {f e pK ô(G) , f * '" = O} est un idéal bilatère régulier
1
1 (iii) f e 1", ri K ô(G) <=} uô(O = O.
1 ,,~ il v
p% (G) sur p% ô(G) alors % ô(G) est dense dans p % ô(G) et f * '" = '" * f
v
1 { Ek * f; •
fe p%ô(G) } est total dans p%ô(G). (cf. [18] Th. 4.5.1.11).
v v
(H) La relation (i) et l'égalité (f * g) v = g *f permettent d'affirmer que
1 1", est un idéal bilatère de p % ô(G). Montrons que 1", est régulier.
1 Prenons u e
fJ
% ô(G) tel que uô(u) soit l'opérateur identique dans l'espace de
1 v v
la représentation u ô . Ainsi on a : '" * u = u * '" ='" et si f e p% ô( G)
1 v v v v v v v
alors (f * u - f) * '" = u * * '"
f -f * '" = u * '" * f - f * '"
1
v v
1 ='" * f - f * '" = o.
1
1
1
1 29
1 ~ v
(iii) f e 1", fi %ù(G) => f * '" = 0
v
=> g
v
* f * ",(1) = 0 => ",(f * g) = O.
1
1 => uù(f) = 0 . La réciproque est évidente
C.QFD.
1 ..
de dimension m de K ù(G) telle que :
1 ",(0 = l Gf(X) ",(x)dx = d(ù) tr(uù(O)
1
Preuve : Soit '" ~ une fonction trace sphérique de type Ù et de hauteur m
1 correspondant à la représentation de Banach U de G. D'après 1-111-3, il
1 et
U
"'ù (f) = tr(P(ù) U(f) P(ù» = tr(Uù(f))
= d(ù) tr(uù(f)) \;J f e %B(G).
1
1
1
1
1
1 30
* g * f * l:o El,
1 (lemme 11-11-5) dans p %o(G) et J = { f E P%(G) , l:o
d'autre part
1 V f E 1", (J %~(G) <=> uo(f) = 0 => VI(f) = 0 => vo(f) = 0 par conséquent
1
Uo ~ Vo alors m = n, (ie ht '" ~ = ht ",) et
1 ",(f) = d(o) tr(uo(f) = d(o) tr(vo(f) ='"
V U
0 (f) donc '" = '" 0 .
1 C.QFD.
1
1
1
1 31
1
1
1 = "'~l) J G ",(y)",(x) f(y-l)dy (d'après 1-111-9)
1 =
",(x)
",(1) d(o) tr(uo(f».
v
1 C.QFD.
1 f * <p = u 0 ( f).
y
<p.
%~(G), f
1 'V f E * <p(x) = J Gf(y) <p(y-l x)dy =JK dk J G f(y) <p(y-l x)dy
1 v
= <p(x) u8( f )
1 Réciproquement supposons que pour tout élément f de %8(G), f*<p
q v
= u8( f).<p.
1
1
1 v
u8(f) <p(x) = <p(x) Jf(y-l) <p(y)dy
1
1 donc JK <p(ky k- 1x)dk = <p(x) <p(y) et la fonction <p est sphérique de type 8.
1 C.QFD.
1 U
~,K
U
définie sur G telle que 'VB,K(x)
U
= 1 ® cp B(x)
1 U
et l
Tr(P(B) K U(kx k- 1) dk P(B)) = d(B) Tr(cp B(x)) (cf. [6] Prop. 13.11.4),
1 UK
donc Tr(P(B) UK(x)P(B)) = d(B) Tr(cp B (x)) = 'V(x). Par conséquent 'V est trace
1 'V(f) = d(B) Tr( u ~ (f)) et u ~ (f) =cp(f) V fE %'B(G). Réciproquement s'il existe
u ~ (f) =cp(f),
1 d'après le théorème (11-11-6), il existe une fonction trace
sphérique de type B et de hauteur m telle que 'V(f) = d(B) Tr( u ~ (f)). Soit U la
1 représentation topologiquement irréductible de G associée à 'V.
1 U
D'après 11-1-5, il existe une fonction sphérique cp B de type B telle que
cp U
1 l
u B (f) = G f(x) cp B(x)dx.
C.QFD.
1 + m
Le théorème 11-11-9 permet d'identifier les espaces X m (% B(G)) et SB (G).
1 Si 9 est la transformation de Guelfand généralisée associée à %"B(G), il existe
1
1
1
1
1
1 34
v
1 de Fourier sphérique de type 0 de la fonction f, autrement dit la
v
1 fonction ::J' f, notée ::J' f définie par :
1 L'homomorphisme rF : f 1-+
..
rFf de %S(G) dans M m(Œ) S 0 (G) est
m
Si ù est une classe triviale de dimension! et que (G, K) est une paue de
1 Guelfand, on retrouve la définition de la transformation de Fourier
1 sphérique.
1 ..
Preuve: V f e Kù(G) , cj) e S Ù (G) et se G.
m
1
1 C.QFD.
=f G f Kf(x) :tIik )
1 cp(kx)dx dk
1
1
1
36
1
1 = l G l Kf(k-1x) xtk ) cp(x)dx dk
1 La relation (1) est toujours vérifiée même si cp est telle que X ô * cp '* cp.
1 f E K "ô(G) et cp E Sm
ô (G). On a
cp
1 3" (Jl * t) cp = u ô(t) 3" Jl(cp)
où u ~
1 est la représentation irréductible associée à cp.
1 Preuve : "il f E
If
Kô(G) , cp E S
m
Ô (G) on a :
1
1
1
1
1 37
1
1
1
1 C.QFD.
1
1
1
1 38
on a :
1 (i) 'JI (f) ='JI (::t: 8 * fK) V f e ~ (G )
1 alors on a
1 v
d (8) tr(u::t: (f» = IA::t: (a) f(a)da V f E
4
~S(G) et ::t:e X(A)
1 (ii) \f f E
~
%Ô(G), 'lf{t) v
= d( Ô) tr( Ux (f») v
= d(ô) tr (I A x(a) Ff(a)da
Ô)
1 v
= d(ô) tr(I AI Kx(a) u-g:k- l ) f(ka)da dk) = IA x(a) (I K Xvô(k-l)f(ka)dk)da
1 C.QFD.
1 ductible alors :
1
(ii) Toute fonction sphérique de type ô est de la forme
1
1
P reu v e : Comme Ux est irréductible alors il existe une fonction trace
1 sphérique", de type Ô telle que: ",(f)
v
= d( ô) tr(ux(f» = I Af(a) X(a) da.
1
1
1
1
1
1
40
1
=1AIKI Kx(a) Xô(k) f(Clk,(a) k'kk' -l)dadkdk'
1 =1AIKI KX(Clk'-l(a)) Xô(k) f(ak)dadkdk'
1
1 (ii) Déterminons la fonction sphérique $ de type ô correspondant à ux·
1 Soit f e %(G) on a :
1
1
1
1
1
1 = lAIKIKI KX(Cl(klk)-l(a)) uS(k -21)X ô(k-11kk 1 k-21)f(ak)dadkdk 1dk2
1 = 1GIKI KI KX(Cl(klk)-l(a))Ur k -21)a(u ô(k-/kk 1 )u_B(k 2») f(ak)dadkdk 1 dk 2
1
1 Théorème 11-111-5: Toute fonction V trace sphérique de type ô
1
où al' a2 ,..., am est une base orthogonale d'un sous-espace mini-
1
1 (Ce théorème généralise la proposition précédente car la représen-
u): (Ole de % ~(G) sur e est irréductible, elle définit donc une
1 sentation f 1--+
1 fonction trace sphérique '1' sur G de type o. Soit al'... ' am une base orthonor-
1 o _1 _
F):o*fK(a)= IKIKIKu~(k 1) f(kk 2k l ak 1) ):o(k 2) dkldk2dk.
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 42
1
C.QFD.
1
Proposition 11·111·6: Si la représentation Ux de % ~(G) est irré-
1
ductible alors la transformée de Fourier sphérique de type Ô
1
1 Preuve: (c'est une conséquence immédiate de la proposition 11-111-4).
1
1
1
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1
1
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1
1
1
1 43
1
CHAPITRE III
1 REPRESENTATION UNITAIRE IRREDUCTIBLE SPHERIQUE
DE TYPE 0
1
1 Dans ce chapitre, nous allons grâce à la méthode d'induction de Mackey,
1 ;teX(A).
Fixons ;t et h respectivement dans X(A) et K et posons :
1 * (a) * * e X(A) et K;t
ah(;t) = ;t(ah(a» et K;t = {h e K, ah(;t) = ;t}. Ainsi ah(;t)
1 est un sous-groupe fermé de K.
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1 g = (a, h) un élément de A x
A
a K;t. Posons L;t (a, h) = ;t (a) L;t (h). L'applica-
1 A A
L;t(a, h) (a', h') = L;t(aah(a') , hh') = ;t(aah(a')) L;t (hh')
1
A A
1 A
Ensuite comme L;t est irréductible alors, il en est de même pour L;t .
1 C.QFD.
1 A
L;t du sous groupe fermé Ax a K;t de G dans un espace de Hilbert
1 La représentation KU
Ll:
du groupe K induite par la représentation Ll: est
1 et d'après (1-11-2) on a U
(a,k)
u(g') = P g (g') u«a', k') (a, k»
112
= P g (g') u(a' uk,(a) , k' k)
1
112
= P g (g') l: (a' uk,(a» U(k' k)
1 d'autre part
1
1 où k, k' e X = Kl: \K par conséquent
1
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1
1
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1 ut ~ u(k') = 112
Pk (k') ~ (ak'(a)) u(k' k)
1 (a,k)
= ~ (ak'(a)) KU L~
k u(')
k .
1 est irréductible.
C.QFD.
1 En résumé, on peut schématiser la construction par le diagramme suivant
1 L~ ~ L~ ~ut~
1 1 1
1
1 où les flèches (-+) représentent les inductions l.e. on a :
1
1 Exemple 111-1-3: Considérons l'espace homogène X = A x a K/A x a K~.
1 Posons ro(g, x) =
A
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1
m(e, x) = 1%
1 {
m(gg' ,x) = m(g, g'x).m(g', x) \f g,g'e G
1 A
En effet m(e, x) = (L~ )u(e,x) = 1% et \fg, g'e G on a :
1
m(gg', x) = (I~~)u(gg',x) = (L~ )~~~.x gg'rx
1 A) -1 (A )-1
= (L~ rg.(g'.x) grg,x. L~ rg,.x g'rx
1 rement sur Xx % et sur X. On déduit donc de cette action (cf. [4] § 19.1) un
1 on a :
U(a, k) f(x) = m«a, k), (uk_l(a- 1 ), k- 1 ). x) f«uk-l (a- 1 ), k- 1 )x).
1
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1
1
1
1 Le théorème suivant donne une généralisation de la construction du
" A
Lx Lx
1 U
<l>
u(g') = SG <l>(g) U
g
u(g') d~G(g) = SG
1/2
<l>(g) P g (g') u(g'g) d~G(g)
1/2
1 = SG g- g (g') u(g) d~G(g)
<l>(g'-lg) ,p'-l
= Sx\G on a
1 En posant X :
1 - S 1
u(g') = SX d~X(g) Sx <l>(g'- (a, h)g) P g'-l(a,h)g (g') u«a,h)g) d~Sx(a,h)
1/2
1 = SX d~X(g) SSx
- 1 1/2 A
<l>(g'- (a, h)g) P k'-lb k (k')L x (a,h) u(g)d~Sx(a,h)
1 =
- J 1
SX d~X(g) Sx <l>(g'- (a,
1/2
h)g) Pk'-lbk(k') X(a)Lx(h)u(g)d~Sx(a,h)
1
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1
1
1 49
1
J - J 1 112
= X dIlX(g) Sl: <\>(g'- (a, h)g) P k'-lh k (k') l:(a) u(hg) dIlSl:(a,h)
1
1
1
1 Soit ~ : G x G ~ Œ:
1 112
tel que H<\>(g, g') = JSl: <\>(g'-l ag) P k'-lh k(k') l:(a) dIlSl:(a,h)
1 A
Ll: _
et on a: U J
u(g') = X H<\>(g, g') u(g) dllX(g ).
1 <\>
1
1
1 S S
1
1
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1
1
1
1
50
1
A
1 U
L~
S li (g') = Jx H4>(g, g') S li (g) d).lX(g ) = Jx H4>(g, g') L~ A
(kg) u(g) d).lX (g )
4>
1
1
1
par conséquent
1
= JX H4>(sg' g') L~ (k~l) il (g) d).lX(g)
1 = JX H4>(sg , g') il (Sg) d).lX(g)
1 et
1 Tr(U
A
L~
J
) = X h4>(ç ,ç)d).lX(ç) d'où le caractère ~UL~ de la représentation
A
4>
1 t
U ~ est définie par: ~UL~ (4)) = Tr(U
A L~
A
).
1 4>
C.QFD.
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1 51
1
1 Définition 111-11-1 : Le groupe de Lorentz G = SOo(l, n) est la
En language matriciel
1 0(1, n) = {g E Mn + 1 (IR) , tg Jg= Il
1
où J = (- \" 0 J
1 o •1
1
= (- a -1o ao ' a -1o a p) = -1 -1 -1-1
(0, a p) (- a p a o ao ' a p a o a p)
1 par conséquent :
1 kg o -1s g
1 et L -1
k g -1 8
= exp [1
. (
p0 1 a -1
pao-1
ao ) ] D (-1
a p a -1
0 a p)
-1
o g
1 D(ra )
-1
en posant ra = a p a o a p
. 1
1 et donc 1 ra a p a o )] D(r a ) u(ao·1a p ).
1
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1 h(z, a) =(
eia
0 pour a e:IR. et ze a:. On le note M(2).
1 3) h(z, at 1 = h(-r(-a)z , - a)
1 Ces relations sont prouvées par des calculs directs de produits de matrices.
1
54
1
Proposition 111-11-4: Soit a e lR. 2, il existe une représentation
1
1 Preuve: 'V F, F e H on a :
1
1
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1
1
et alors ua est une représentation unitaire de M(2).
1 C.QFD.
1 55
1
Preuve : \:1 roe K, g = t(z) re G et Fe L2(K) on a :
1
1
1 alors
a -1
R r U g Rr = Ug
ra
a -1
= Ibl
1 Si lai alors il existe re K tel que b = ra donc ~ U g Rr =
\:1 ge G et comme R r est un opérateur unitaire sur L2(K) alors ua est équi-
1 valent à Ub.
C.QFD.
1 Proposition 111-11-6: Si g = t(pei<p) r(ex) alors l'opérateur unitaire
1 ua F(8)
g
= e i(z,r(9)a) F(8 -ex) = e i1\ e(ape i(<p-9» F(8 -ex)
1
1
1
1
1
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(a, k) ~ (a-l, k)
1
est un automorphisme involutif de G. En effet: 'tj (al' k z ) (az ' k z ) e G.
1
1
1 et cr 0 cr (a, k) = (a, k) 'tj (a, k) e G. Le sous-groupe K cr = { ge G, cr(g) = g}
1 représentation
sphérique
irréductible
(cf. [20] Th. 5.3.1).
de G admettant un vecteur K-invariant est
1 rique alors la fonction cp définie sur G par cp (x) = (U(x) xot xo) est
1
1
1
1
57
1
Preuve: <p est continue et de type positif (évident)
1 Montrons que <p est sphérique
1 JK <p(xky)dk J
= K (U(xky)xo 1Xo)dk = ( JK (U(ky)xo dk 1U(x- 1) xo)·
1 C.QFD.
constante) .
1 2) Posons <p a (g) = (U: 1J 1) pour ae:IR. et ge G. Alors on a
d'ordre o.
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1 F = L
neZ
Cnl: n où l: n(9) = ein9 . (cf [15] Th. 4.3).
1
1
= L Cn l: n(9-a) =
1 neZ
1 = L
neZ
Cne-ma l: n(9) et comme
C.Q.FD.
1
Corollaire III-III-S: Soit a, b e li 2
1 a ab) 2( b
<r>a(g) = (U g 1, 1) = (T Ug 1, Tl) = (Ug Tl, Tl = ICI Ug 1, 1)
= <r>b(g) V gE G. Ainsi nous avons Jo(ap) = Jo(bp) V pE R.
1 1 21t. e 21t
or Jo(x) = 21t J elXCOS de donc J"o(o) = -1I21t J cos2 de < o.
1 o o
1 type 0 si l'espace H
o
K
est de dimension 1 et que tout vecteur
1 non nul de H
o
K
est cyclique
1
Nous appelons H~ l'espace des vecteurs K-o-invariants de la représentation
1 U.
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1 60
1
Théorème 111-111-': Toute représentation unitaire irréductible U
1
de G sur un espace de Hilbert H admettant un vecteur
1 K- ô-invariant non nul, est une représentation sphérique de
type ô.
1 A
Preuve : Si U est irréductible alors pour tout Ô e K ,UÔ est irréductible. En
1 effet : soit T un opérateur linéaire borné sur H(ô) qu'on peut étendre sur H
1 en posant Ta = TP(ô)a V a e H.
1
Le sous-espace fermé H~ est stable pour les opérateurs Uô(f) lorsque f
1 parcourt l'algèbre %"ô(G). En effet: pour tout ke K, xe H~ et ye H on a :
1 = JG f(s k- 1) Cu ô(s) J
xly)ds = G f(s) Cu ô(s) Uô(k) xly)ds
1 d'où
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1
K Ir. B
Soit U B : %B(G) ---+ endCHK)
1 B
f ~ UB(O/H .
K
1 B B
· HBK > 1. S' B B
Supposons que d lm Olt H K -_ F 1 ES F 2 une decomposltIon d e HK en
J • •
1 K
deux sous-espaces propres fermés invariants pour U B et orthogonaux. Soit ul
1 \;/ k, k'e K.
1 Par suite :
1 62
1
puisqu'il contient ul alors U8 n'est pas irréductible (contradiction). Par suite
1
1 Preuve Soient M un sous-espace invariant fermé de H et PM le projec-
C.Q.F.D.
1 Nous allons déterminer les vecteurs K-8-invariants pour la représen-
1
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1
1 Preuve : D'après la proposition 111-1-2 on a
1 uL:t u(k')
k
= p ~2(k') u(k'k) et si
çv(k) :t",(k)
1
A
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1 fe H
Ô
K
<=> ro(k, k -1 x) f(k- 1 x) = çÔ(k) f(x)
1
<=> ro(k,k- 1x) kf(x) = d(ô) l:8(k) f(x) . C.QFD.
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BIBLIOGRAPHIE
1
1 [1] A. O. BARUT and R. RACZKA: Theory of group representations and
applications, Polish Scientific Publishers, Warszawa, 1980.
1
1 [14] H. REITER: Classieal Harmonie Analysis and locally compact groups,
Oxford at the Clarendon Press, 1968.
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