Mémoire de Fin D'études
Mémoire de Fin D'études
Mémoire de Fin D'études
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
Master en biologie
Spécialité:
Génétique Moléculaire et Génomique des microorganismes
Thème
Identifications biomoléculaires et Caractérisation
biotechnologique des levures issues du cépage Cinsault
cultivé dans la commune Ben Abdelmalek
Ramdane(Mostaganem)
Soutenue publiquement le 28/06/2017
Devant le Jury
2016-2017
Remerciements
Avant toute chose, nous remercions « » هللاqui nous a donné la patience, le courage et la
volonté pour réaliser ce mémoire
Ses critiques et ses suggestions, et surtout pour sa patience dans la correction de ce mémoire.
Finalement, nous remercions tous ceux ou celles qui ont contribué de près ou de loin à
l’accoplissement de ce mémoire.
D. Nadjet
L. Samira
Table des matières
Introduction générale...............................................................................................1
II.1 .Générale......................................................................................................25
1.1 .Définition de la levure................................................................................25
1.2 .Caractéristiques des levures........................................................................25
3. Historique de levure.....................................................................................26
4. Morphologie de la levure.............................................................................26
4.1 .Cytologie et organisation...........................................................................28
4.2 .la paroi.......................................................................................................28
4.3 .membrane cytoplasmique...........................................................................29
5. caractéristiques et cycle de reproduction......................................................30
5.2. Caractéristiques et cycle de reproduction.................................................30
5.3. Caractéristiques variables..........................................................................31
5.4. Caractère génétiques..................................................................................31
6. La reproduction de la levure........................................................................32
6.1. Par bourgeonnement..................................................................................32
6.2. Par fusion des spores.................................................................................32
7. La reproduction............................................................................................32
8. Bourgeonnement danc la levure..................................................................34
8.1. Reproduction d’une levure........................................................................35
8.2. La reproduction sexuée............................................................................36
8.3. La reproduction asexuée..........................................................................37
9. différenciation des levures..........................................................................38
9.1. La levure fraiche......................................................................................38
9.20 La levure biologique déshydratée..........................................................38
9.3 La levure biologique lyophilisée..............................................................38
10. les conditions physicochimiques de croissance.......................................39
11. Sensibilité aux agents chimiques.............................................................39
11.1. Acides organiques................................................................................39
11.2. Éthanol.................................................................................................40
11.3. Sulfite...................................................................................................40
11.4. Antifongique........................................................................................40
12. Métabolisme et conditions de croissance................................................40
Conclusion générale...............................................................................................................99
Références bibliographiques ................................................................................................100
Annexes.................................................................................................................................101
Dédicace
A ma mère, la lumière qui éclaire ma vie, qui m’a toujours
encouragé, aidé, qui m’a guidé Dans le droit chemin, qui m’a appris
que rien est impossible, que dieu te garde près de nous, merci
Maman.
D.Nadjet
Liste des figures
Figure Pages
Figure n°1 : Un cep de vigne et ses différents éléments 04
Figure n°2- 3: Symptômes de Mildiou sur feuille et grappe de vigne. 10
47
Figure n°22 : Description de la structure d'un chromosome.
48
Figure n°23 : Schéma représentant une bactérie contenant des plasmides.
49
Figure n°24 : Schéma pour la structure l’ADNr
50
Figure n°25 : Schéma explicatif de la situation de la région ITS
52
Figure n°26 : Visualisation de bandes d’ADN sur gel d’agarose.
53
Figure n°27 : principe d’électrophorèse
56
Figure n°28 : Schéma représentant les cycles PCR.
59
Figure n°29 : Le principe de la RT- PCR
61
Figure n°30: Principe de méthode de RAPD
62
Figure n°31: Principe de méthode d’AFLP
66
Figure n° 32 : le cépage Cinsault cultivé de la région Abdelmalek Remdane
dans la Wilaya de Mostaganem.
68
Figure n°34 : Schéma récapitulatif de l’étude microscopique des souches
isolées.
77
Figure n°35 : Dispositif de mesure du CO2 produit permettant la collecte du
gaz
80
Figure n°36 : Schéma récapitulatif de notre étude moléculaire à partir des
souches isolées.
82
Figure n°37 : organisation des gènes codant les ARN ribosomiques
87
Figure n °38 : photo montrant l’aspect microscopique, bourgeonnement de la
souche19’ AMR
88
Figure n °39 : photo montrant l’aspect microscopique, bourgeonnement de la
souche11’ AMR.
90
Figure n °41 : photo montrant l’aspect microscopique, bourgeonnement de la
souche 31 AMR
91
Figure n °42 : photo montrant l’aspect microscopique, bourgeonnement de la
souche C AMR
Figure n°43 : Observation des milieux ensemencés par les souches après 92
l’incubation à 30°C pendant 72 heures
Figure n°44 : Observation des milieux ensemencés par les souches après 92
l’incubation à 30 °C Pendant 72 heures.
Figure n° 45: Observation des milieux ensemencés par les souches après 93
l’incubation à 30°C pendant 72 heures.
93
Figure n°46 : Observation des milieux ensemencés par les souches
après l’incubation à 30°C pendant 72 heures.
Tableau pages
Tableau n° 01 : Quelques levures isolées des raisins et des moûts en 22
fermentation
Tableau n°2 : Enzymes de restriction utilisées et conditions d’utilisation 60
Tableau n°3 : Production et utilisation de certaines enzymes levuriennes 63
Tableau (04) : programme PCR pour l’identification des levures 82
La vigne est une plante très anciennement cultivée par l’homme, si bien que
l’histoire de la viticulture et du vin se confond avec l’histoire de l’homme. De nos
jours, les vignes couvrent près de 8 millions d’hectares dans le monde et produisent plus
de 67 millions de tonnes de raisins (FAOstat, 2012). En Algérie, la viticulture a connu
un important développement, notamment au cours de la dernière décennie. En effet la
superficie du vignoble algérien est passée de 50000 hectares en 2000 à plus de 70000 en
2012.
De même que toutes les autres plantes cultivées la vigne est sujette à de nombreux
problèmes sanitaires. Les parasites, les pathogènes ainsi que les conditions climatiques
provoquent d’importantes pertes de récoltes au cours des années. Les champignons sont
les agents qui causent les plus importants dégâts sur les vignes. Les maladies qu’ils
provoquent sont très redoutées car ils peuvent s’attaquer à toutes les parties de la plante
en occasionnant la diminution sensible du volume des récoltes ainsi que l’altération
considérable de la qualité des produits (Robert, 2007).
De ce fait et dans le cadre de notre projet de recherche, nous nous sommes penchés sur les
problèmes causés par les bio-agresseurs de la vigne. Notre modèle d’étude.
LA PCR-RFLP qui est une méthode fiable et rapide d’identification, elle est basée sur
l’amplification des régions ITS des ADN ribosomiques, puis on soumet ces régions à une série
L’objectif final tracé a court et long terme, s’installe dans la mise en valeur des levures
1
Introduction
identifier puis sélectionnées afin de servir surtout les domaines agro alimentaires (boulangerie,
2
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
I. RAISIN ET VIGNOBLE
1. Histoire
La vigne, c’est l’une des plantes les plus diversifies qui soient, et certainement
celle qui a fait le plus rêver les hommes depuis l’antiquité (Dussert – Gerber, 2013).
En provenance d’Asie Mineure, le raisin était présent à l’état naturel puis diffusé
ensuite vers l’Ouest. Lorsque la récolte était amplement suffisante, le raisin était broyé
en jus, puis réservé dans de terre alors que 4000 ans avant notre ère débutèrent la
maitrise du processus vinification et de la viticulture.
Dans l’antiquité, les Grecs et les Romains, répandirent la culture de la vigne dans
tout l’Empire. A partir de Là, la culture de vigne fut domestiquée et de très nombreuses
variétés de raisins le jour uniquement pour la viticulture et peu l’homme a commencé à
maitriser la culture de la vigne (Oswald, 2006 ; Arnaud et Deluc, 2007 ; Baudouin,
2009).
L’Algérie est le plus vaste pays du Maghreb qui a partagé le sort des phéniciens à
l’empire Ottoman , en passant par les Romains , la conquête arabe , les temps des
barbaresques , l’occupation espagnole , la conquête française (1830) ne trouve
qu’environ 2000 hectares de vigne ; ils deviendront 30'000 en 1888 , pour atteindre le
maximum de 407'000 hectares en 1951 – 1954 en produisant jusqu’à 19 millions
d’hectolitres .
Au moment de l’indépendance de l’Algérie, la vigne couvrais encore 350'000
hectares, avec une production variant de 14 a 18 millions d’hectolitres. Elle
représentait, sur le plan économique, 10 % des terres cultivées y faisait vivre
directement 32'140 familles d’exploitants.
Par le temps, la plus grande partie de ce vignoble a été arrachée, le vignoble « pied noir
» en très bon état général s’est désagrégé par pertes de compétences et volontés
politiques. Aujourd’hui, ce vignoble relance souvent freinées par les incertitudes
politiques. (Isnard, 1947 ; Isnard, 1949 ; Boudjellal Aouf, 1972 ; Isnard, 1975 ;
Berger, 1986 ; Blouin, 2007).
2. Définition
2.1. La Vigne : est un arbrisseau rampant, la famille botanique des vitacées
essentiellement de l’espèce Vitis (Hédalgo et al ., 2005) .
Schématiquement comme toutes les autres plantes comparables, un plant de vigne est
formé d’une partie souterraines, les racines et radicelles, et d’une partie aérienne
3
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
formant le tronc qui supporte les sarments, les rameaux, les fleurs devenant fruits –
raisin (Carbonneau et al., 2007).
2.2. Le raisin : est le fruit de la vigne du genre Vitis vinifera. C’est le deuxième fruit
le plus cultivé au monde (classement de l’année 2000).
C’est une baie charnue qui a plusieurs formes possibles en fonction des variétés. Il
est constitué d’un péricarpe et de graines appelées pépins qui sont au nombre maximum
de 4 par baie pour la majorité.
Il sert surtout à la fabrication du vin à partir de son jus fermenté, mais il se
consomme également comme un fruit, soit frais, le raisin de table, soit sec, le raisin sec.
On extrait aussi l’huile de pépins de raisin (Cadet, 2005).
Les nématodes cécidogènes (Meloidogyne spp.) engendrent des nodosités sur les
racines et transmettent des virus. De nombreux parasites fongiques s'attaquent également
aux vignes dont les plus importants sont : le mildiou de la vigne ou rot-brun, l’oïdium, la
pourriture grise, l’esca, l’eutypiose, l’anthracnose, l’excoriose et le black-rot. Le mildiou
4
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
est d’une grande importance économique. Grâce aux programmes de prévision, les
traitements actuels sont mieux maitrisés. La lutte contre le mildiou de la vigne est aussi
entreprise par les sélectionneurs qui préparent l’avenir en créant des cultivars résistants.
Cette démarche fastidueuse, peut être facilitée par des critères biochimiques et
analytiques de résistance aux maladies.
Ces maladies sont très graves car les vignes infectées ne peuvent être
traitées et constituent une source de contamination. Plus d’une soixantaine de
virus différents peuvent attaquer la vigne (Du Preez et al., 2011), ils provoquent
des troubles entrainant la diminution du rendement, l’affaiblissement et le
vieillissement prématuré des ceps, ainsi qu’une reprise difficile au greffage et au
bouturage (Reynier, 2000). En Algérie, plusieurs virus ont été mis en évidence dont les
types viraux du GLRaV agent de l’enroulement foliaire (Lehad et al, 2013).
5
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
4. La physiologie de la vigne
Les plantes de vigne cultivées sont constituées d’unes structure permanente, formée par
le tronc et les racines pérennes, qui durent toute la vie de la plante et qui s’accroît chaque
année. La partie aérienne, repousse annuellement, elle est récupérée à la récolte sous forme de
grappe ou enlevée lors des interventions de conduite pour se recycler dans le sol (Attia, 2007).
Concernant la partie souterraine formée par des racines plus ou moins grosse et plus ou moins
vieilles, les extrémités plus fines et plus jeune, constituent le chevlu (Hédalgo et al., 2005 ;
Carbonneau et al. ,2007).
Comme toute plante supérieure, la vigne comprend des racines, une tige et des feuilles
(organes végétales), les bourgeons sont situés à l’aisselle des feuilles tandis que les vrilles et le
inflorescences paraissent être opposées à ces organes. Les fleurs (organes reproducteurs),
groupées sur les inflorescences, donneront, après fécondation, les graines de raisin.
5.1. Les racines
Les racines d’une souche de vigne sont des racines adventives nées en majeure partie sur
6
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
le nœud inférieur de 1a bouture ou greffe bouture dont elle est issue. Dans des conditions
chaudes et humides on peut observer le développement des racines adventives aériennes
(Huglin, 1986).
En examinant l’extrémité d’une radicelle au microscope, on observe tous au bout une sorte
de capuchon ou de dé à coudre de tissus dures appelé coiffe qui lui permet de s’allonger et de
pénétrer dans le sol sans abimer la zone méristématique molle et délicate située a l’intérieur et
qui génère cette croissance. (Hidalgo, 2005).
Les feuilles sont composées d’une queue ou pétiole et d’une partie élargie et étalée, appelée
limbe, sillonnée par des nervures de différents ordres.
Le pétiole et les nervures du limbe qui le prolongent forment des sortes de cordons ; on retrouve
dans cette anatomie les deux systèmes deux vaisseaux conducteurs de la sève brute et de la sève
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
élaborée: le premier sert à transformer la sève brute en sève élaborée, le second permet à la sève
élaborée d’alimenter les tissus de la feuille et du reste de la plante. (Hidalgo, 2005).
5.6. La fleur
Dés l’apparition de bourgeons fertiles sur le rameau et dans les cônes végétatifs des bourgeons,
des groupes spécifiques de cellules se multiplient rapidement. Le bourgeon et le rameau qui le
porte poussent et donnent naissance aux fleurs il n’est pas inutile de rappeler que les
inflorescences (ébauches de grappes) sont définitivement formées, en miniature, dans le bourgeon,
c’est à dire que leur arborescence est le nombre de fleurs qui verront le jour a la fin de la phase de
croissance de la vigne sont déjà établis.
Une fleur complète hermaphrodite (cas le plus courant sur nos vignes) est principalement
formée: d’un petit pédoncule ou pétiole, conduit pourvu de systèmes vasculaires par lequel la sève
brute circule et, principalement, la sève élaborée, nécessaire au développement et a la maturité des
parties persistantes de la fleur qui, après fécondation, donnent naissance a un grain de raisin (fruit)
; d’un calice ; dune corolle , qui après ouverture revêt habituellement la forme illustrée sur le dessi
n avant de tomber ; d’étamines au nombre de cinq, composées d’un filet et d’anthères doubles, qui
contient les grains de pollen et tombent après fécondation ; et d un pistil, en forme de bouteille,
dont la cavité ovarienne est cloisonnée et contient quatre ovules. Le col de la bouteille, ou style se
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
7.1. Le Mildiou
Le champignon Plasmopara viticola est un parasite obligatoire qui ne peut se développer que
sur les tissus vivants. Il est à reproduction sexuée et hiverne sous forme d’oospores (spore sexuée)
dans les feuilles mortes. La proportion d’oospores qui sera mature au printemps dépend des
conditions de l’automne. Plus l’automne est pluvieux, plus il y aura d’oospores matures le
printemps suivant.
Au printemps, la température minimale pour le développement du champignon est de 11 °C. À
maturité, les oospores produiront de nouvelles spores (sporange). À ce stade, la pluie (présence
d’eau libre) constitue le principal facteur de développement de la maladie. Lors de fortes pluies,
les éclaboussures de terre et d’eau transporteront les spores sur les feuilles. Plasmopara. Viticola
produit alors un autre type de spores (zoopores) qui infectent les tissus en croissance. Le jeune
tissu est généralement plus sensible.
Lorsque les feuilles sont complètement étalées, elles sont moins sensibles aux infections. Les
baies sont sensibles seulement de la floraison à environ 4 semaines après la lors ai son. Par contre,
puis qu’il y a continuellement du nouveau feuillage, il est important de bien protéger la vigne
durant toute.
7.2. Symptômes
7.2.1. Feuilles
Décolorations jaunâtres plus ou moins circulaires, on appelle ces symptômes des taches
d’huile. Duvet blanc (fructification du champignon) surtout à la face inférieure des feuilles. Les
taches brunissent avec le temps et les feuilles fortement atteintes peuvent tomber.
7.2.2. Tiges
Apex en crochet avec duvet blanc sur la tige (fructification du champignon).
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
7.2.3. Inflorescences
Les inflorescences sont particulièrement sensibles. Lors de forte infestation, elles peuvent
jaunir, brunir, puis sécher complètement.
7.2.4. Baies
Duvet blanc (fructification du champignon). Les baies atteintes tôt en saison deviennent bleues
puis brunes et se dessèchent. Les baies des variétés de raisin rouge se colorent prématurément et
celles de raisin blanc deviennent tachetées. Les baies infectées restent souvent dures alors que
celles non infectées ramollissent durant la véraison.
Les premiers traitements sont effectués lorsque les premières tâches de mildiou sont observées
dans le vignoble.
Le dernier traitement se fera avec des produits de contact et appliqué sur le haut du feuillage
afin de protéger celui ci contre le mildiou tardif (dit :mosaïque) .
( http://www.vignes.be/ravagreurs et maladies.htm)
8. L’oïdium
Erysiphe necator est un parasite obligatoire de la vigne; il ne peut se développer que sur les
tissus vivants de la vigne. Sous nos conditions climatiques, Erysiphe necator hiverne sous forme
de cléistothèces, organes contenant les ascospores (spores sexuées). Au printemps, les ascospores
mûrissent puis infectent les feuilles situées à proximité de l’écorce. Suite à ces infections, des
taches recouvertes de spores asexuées, les conidies, se développent sur les feuilles. Les conidies de
Erysiphe necator n’ont pas besoin d’eau libre sur la feuille pour l’infecter. Par contre, une
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
humidité relative élevée favorise la germination des conidies et donc, les infections. Le blancde la
vigne est favorisé par un temps chaud (température optimale 25°C) et sans pluie, l’eau inhibant la
germination des conidies.
8.1. Symptômes
8.1.1. Feuilles
Apparition d’un feutre blanc poudreux et peu épais généralement sur la face inférieure de la
feuille. Lorsque la maladie progresse, le nombre de taches augmente; elles sont visibles sur les
deux faces. Sur les feuilles sévèrement atteintes, il y a crispation du bord du limbe. En fin de
saison, on peut observer la présence de petites pustules de couleur orangée à noire (cléistothèces)
sur la partie supérieure du limbe.
8.1.2. Tiges
Taches étoilées qui peuvent mesurer jusqu’à quelques centimètres et qui prennent une
coloration brune à noire, suite à la dégénère essence progressive du champignon au cours de la
saison. Les taches, au pourtourfibreux, demeurent visibles même suite à l’aoûtement des rameaux.
8.1.3. Inflorescences
Le blanc prend habituellement l’aspect d’une poussière grise à blanchâtre. Lors d’infections
sévères, les grappes peuvent tomber, particulièrement lors de la récolte mécanique.
8.1.4. Baies
Les baies peuvent être atteintes, de la nouaison à la véraison (environ 4 semaines après la lor ai
son). El les prendre ont un col or at ion gris cendré pour rapidement se recouvrir de spores, leur
donnant une apparence farineuse. En fin de saison, des cléistothèces apparaissent aussi sur les
baies. Les baies attaquées se dessèchent, peuvent craquer et tombent au sol. Les baies infectées
vers la fin de la période de sensibilité sont généralement plus sujettes au craquement, ce qui les
rend plus sensibles à la pourriture grise .
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
10.1. Phylloxéra
Les ravages du phylloxéra ont été considérables, car aucun moyen de destruction ne s’est
avéré totalement efficace, malgré une étude minutieuse de l’insecte; les insectes mâles et femelles
s’accouplent à la fin de l’été. La femelle pond sur les souches œuf unique, appelé œuf d’hiver. Celui
ci éclot au printemps et donne naissance au phylloxéra aptère, ou sans ailes, qui descend sur les
racines aux dépens desquelles il vit, d’où son autre nom phylloxéra radicicole.
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
L’adulte est un papillon de 7 à 8mm d’envergure, ses ailes antérieures, sont de couleur jaune
ocre, et sont traversées par une large bande transversale brunâtre. La chenille (10 mm de long), de
couleur lie de vin avec une tête noire brillante, a des mouvements lents.
10.4. L’altise
Elle se reconnaît facilement par sa façon de sauter qui lui vaut le surnom de puce de la vigne.
Ses cuises sont fortes lui permettant le saut. Son corps ovale, long de 4 à 5mm est bleu vert
métallisé.
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
Figure n°08 : Schéma dʼune baie de raisin (Dessin Guy Pujols). (Navarre, 1998).
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
• lʼacide tartrique
• lʼacide malique
• lʼacide citrique
Ils jouent un rôle important dans la fraicheur (acidité) du vin, lʼéquilibre général, mais
également sur sa conservation. Plus le vin est acide, plus il saura se protéger des attaques
bactériennes, mais trop dʼacidité déséquilibre le vin. Les acides sont stockés principalement dans la
pulpe des baies. On assiste à une baisse importante de lʼacidité des vins depuis les années 1975.
Lʼacide tartrique : COOH-CHOH-COOH.
Cʼest le principal acide du raisin. On ne le trouve que dans le raisin. Il est synthétisé dans le
raisin vert et dans les jeunes feuilles. Il nʼest pas utilisé par les besoins énergétiques de la plante,
sauf lorsque la température dépasse 35°C. Il donne un goût particulier, que l’on retrouve facilement
en mangeant des raisins pas mûrs ou des grappillons. Il précipite dans les cuves et dans les
bouteilles avec les variations de température (cristaux blancs dans les vins blancs, cristaux tintés de
rouge dans les vins rouges).
Lʼacide malique : COOH-CH2-CHOH-COOH.
Il existe dans tous les fruits. (Malus = pomme). Il est peu stable, accumulé pendant la
croissance herbacée, il sera brûlé pendant la maturation, cela permet lʼaccumulation des sucres.
Durant la maturité, si la température est trop froide, cʼest à dire inférieure à 30°C, ce sont les sucres
qui seront consommés et la maturation se fera mal. La consommation de lʼacide malique, qui varie
selon les cépages est utilisé dans la répartition géographique des cépages. Les cépages qui
consomment beaucoup dʼacide malique sont plantés en région froide (chardonnay, pinot noir), ceux
qui consomment peu dʼacide malique sont plantés sous climats méditerranéens (grenache noir,
mourvèdre). Lʼacide malique donne un goût acide prononcé, rappelant celui de la pomme verte pas
mûre.
Lʼacide citrique : COOH-CH2-COH-CH2-COOH
COOH
On ne le trouve quʼà lʼétat de traces dans le raisin. Cʼest lʼacide principal des agrumes. Il est
trèsacide, vous le connaissez, cʼest celui du citron vert.
12.2.3. Les polyphénols
Les plantes synthétisent des polyphénols à partir de phénols, allant jusquʼà donner de très
grosses molécules comme la lignine et les tanins, constituants essentiels des parties solides des
plantes.
Les polyphénols se divisent en deux groupes :
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
tanins condensés. On les trouve dans la pellicule, les rafles et les pépins. Dans la pellicule les tanins
sont soit sous forme libre, soit sous forme liée à la structure membranaire des cellules. Dans les
pépins, seuls ceux situés le plus vers lʼextérieur sont extractibles. Les tanins provenant des pépins et
des pellicules sont différents de ceux trouvés dans les fûts de chêne.
Les tanins sont solubles dans lʼéthanol, plus le milieu est chaud, plus la solubilité augmente. Ils
Sont très friands dʼoxygène. Les tanins se polymérisent entre eux, et peuvent également se
combiner avec des protéines, des sucres, des acides et des anthocyanes (pour résumer, il nʼaiment
pas la solitude, et apprécient de se mélanger à des étrangers...).
Dans la pellicule, les tanins sʼaccumulent jusquʼà la maturité, puis diminuent par dégradation.
dans les pépins, il y a beaucoup plus de tanins, ils sont présents avant la véraison. Plus la maturité
est avancée plus les tanins se polymérisent et deviennent mois astringents. Dans les rafles, leur
teneur est très élevée au moment de la véraison et ils ne polymérisent pas beaucoup durant la
véraison. Les tanins sont durs, proches de ceux des pépins.
Les tanins jouent de nombreux rôles dans le vin sur :
• le goût : central pour lʼéquilibre des vins rouges : astringence, amertume, corps.
• la couleur : condensation avec les anthocyanes, stabilisation de la couleur.
• les micro-organismes : action antiseptique.
• la stabilisation du vin : en sʼassociant avec les protéines, ils protègent les vins de la casse
protéique (genre de long coton flottant dans la bouteille).
La recherche de tanins de qualité est essentielle. Si les tanins sont trop présents, trop absents, de
mauvaise qualité, le vin sera déséquilibré. Obtenir des tanins ayant la bonne maturité est compliqué.
cela demande aux viticulteurs de bien les connaître et dʼêtre très vigilant sur le contrôles de
maturité et les macérations. Aujourdʼhui, on n’observe que la recherche de tanins mûrs entraine une
augmentation du taux dʼalcool dans les vins.
Prenez le temps de bien comprendre les tanins, recherchez-les dans les fruits frais et secs et
légumes de votre quotidien (noix, amandes, noisettes, thé, artichaut, banane, coing, nèfles).
13. Substances aromatiques
Les substances aromatiques sont localisées dans les cellules hypodermiques de la pellicule des
baies. Leur quantité est très faible, mais leur pouvoir aromatique peut-être fort. On peut les répartir
En 3 catégories :
• les arômes primaires
• les arômes secondaires
• les arômes tertiaires
Les arômes primaires sont présents dans le raisin, les secondaires sont formés pendant la
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
19
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
15.1. Enzyme
Elles sont essentielles à la synthèse et à la dégradation de nombreuses réactions chimiques.
Elles ont des noms qui se terminent par «ase» et qui précisent la transformation qu’elles réalisent :
Les oxydases favorisent les oxydations, les Hydrolases et les Lyases coupent les molécules, les
pectinases dégradent les pectines.
La fermentation alcoolique est effectuée par des enzymes, il en faut une douzaine pour dégrader
le sucre en alcool. Les enzymes nécessitent des conditions de température, de pH, dʼoxygène
particulières qu’il faut connaître pour mieux réaliser naturellement les vinifications.
15.2. Vitamines
Les vitamines sont indispensables au bon fonctionnement des réactions chimiques.
• La vitamine C (ou acide ascorbique) est un protecteur contre lʼoxydation des moûts et des vins
• La vitamine B agit sur le bon fonctionnement de la fermentation alcoolique.
15.3. Substances minérales
Les végétaux puisent les substances minérales dans le sol par lʼintermédiaire des radicelles.
Plus le sol sera aéré, riche en êtres vivants et en micorhyzes plus la plante pourra prélever
facilement Les minéraux du sol. Un excès dʼapport dʼengrais minéraux, fréquemment réalisé en
agriculture Traditionnelle tend à diminuer la qualité des vins, car les vignes sont plus productrices.
Les éléments prélevés sont du potassium (K), du magnésium (Mg), du calcium (Ca) et du sodium
(Na), Qui se retrouvent dans le raisin sous forme phosphates, sulfates et sels organiques. Lʼapport
en Substances minérales le plus important est stocké dans les pellicules des baies.
15. Influence des facteurs externes
15.1. Sol de plantation
Le sol est un facteur naturel du terroir prépondérant pour la qualité. Les choix viticoles les plus
lourds en termes d’impact sur la qualité des raisins doivent être raisonnés en fonction des propriétés
de chaque Sol (Arnaud et Deluc, 2007).
La vigne est peu exigeante. Elle aime les sols caillouteux, car les cailloux facilitent l’écoulement
des eaux, accumulent la chaleur de la journée pour la restituer la nuit et permettent la réverbération
du soleil sur la raison (Crespy, 1997 ; Comprade ; 2000 ; Mouillet,2001 ; Boudouin et
Petronio,2009).
15.2. Climat
La culture de la vigne, compte tenu de ses exigences climatiques ; ne peut se pratiquer que dans
des zones tempérées et intertropicales. Le climat du pourtour méditerranéen est idéal à son
20
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
21
Chapitre I RAISIN ET LEVURES
Tableau n° 01 : Quelques levures isolées des raisins et des moûts en fermentation (d’après
Cuinier et Poulard, 2003).
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
Cépages rouges (noir) : Carignon, grenache noir, cinsault, aramon, mourvèdre, merlot....
(Reynier., 2007).
Cépages blanes : grenache blanc clairette, muscat blanc à petits grains.
16.2.2. L’observation des caractères morphologiques
Comme la couleur des bourgeons ou des baies, la forme des feuilles ou des rameaux, la
dimension des grappes, et le goût.
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Chapitre I RAISIN ET LEVURES
La viticulture en Algérie est le plus souvent associée à l’agriculture coloniale et aux tentatives de
reconversion menées depuis 1962.
La viticulture est cependant plus ancienne car plusieurs vestiges témoignent de la présence de la
vigne et de ses produits avant l’antiquité.
De nombreuses influences (phéniciennes, romaines et autres) ont contribué à l’introduction des
cépages et à l’évolution de la culture.
L’évolution de la viticulture est le résultat des politiques agricoles successives menées. La
viticulture occupait durant la période coloniale l’ensemble des terroirs au niveau national mais
localisé surtout dans la zone ouest où les sols sont pauvres et la pluviométrie n’excède pas 450 mm
par an.
Au lendemain de l’indépendance, les vignobles algériens qui étaient essentiellement composés
de cépages de cuves se sont trouvés confrontés à des problèmes liés à une intégration dans
l’économie nationale et mondiale, ainsi qu’aux nouvelles orientations politiques viticoles
provoquant ainsi un désintéressement chez les viticulteurs.
Devant cette situation, il était nécessaire de reconvertir l’importante assiette viticole héritée de la
colonisation.
La politique d’arrachage adoptée dans les années 1970 avait comme objectif d’arracher 100.000
ha de vignes de cuves et de conserver un niveau de production de 10 millions d’hectolitres de vins.
L’arrachage de la vigne de cuve devait se faire au bénéfice de la vigne de table, mais les besoins
en céréales ont conduit à la rapide extension de cette culture à la place de la vigne, notamment dans
les zones marginales comme celles des plaines sèches de l’ouest et sur les coteaux du centre et de
l’ouest.
L’arrachage a indifféremment concerné les cépages ordinaires de consommation courant et les
cépages de qualité installés par les vignerons français. (ABDEL GUERFI, 2003).
24
Chapitre II Etude fondamentale des levures
II.1 Générale
La levure est un élément prépondérant dans les itinéraires techniques d’élaboration
des vins. Le changement de comportement des consommateurs à l’égard du vin conduit
aujourd’hui la profession à intégrer leur part d’exigences dans les schémas d’élaboration
des vins. Le choix des levures, puis leur maîtrise au cours de la fermentation alcoolique
sont des étapes cruciales dans l’articulation des process mis en œuvre. Une grande
majorité des opérateurs utilisent désormais les levures sélectionnées pour sécuriser les
fermentations et marquer le vin sur des critères spécifiques, recherchés par le
consommateur (arômes agréables, acidité moindre…). Cependant, une frange
grandissante de professionnels - pour des raisons culturelles ou médiatiques - fait le
choix de fermentations spontanées.
A l’heure actuelle, les levures constituent un matériel expérimental de choix en
raison de leur double état de micro-organismes et d’eucaryotes (Pol, 1996).
25
Chapitre II Etude fondamentale des levures
molécules carbonées comme des sucres. Dans ce contexte, les levures parviennent à
survivre en décomposant cette molécule en une autre plus petite, avec émission de
dioxyde de carbone.
C'est ce dioxyde de carbone qui va permettre à la levure de boulanger de faire lever
la pâte à pain. Le gaz cherche à s'échapper, ce qui gonfle l'ensemble de la structure
(Guiraud,2003).
3. Historique de levure
La levure est un micro-organisme qui se trouve dans le sol, sur les plantes, et dans
l'air. La levure a été cultivée depuis des millénaires. Elle sert de catalyseur dans le
processus de la fermentation, qui est nécessaire pour faire du pain.
Il existe plusieurs variétés de levure qui servent à la fermentation de pâtes, de bières,
de vins, et autres. La variété utilisée par Fleischmann pour la fermentation du pain est le
saccharomyce cerevisiae.
La boulangerie a commencé en Égypte il y a plus de 4,000 ans. On ajoutait parfois
des épices, du miel, et des oeufs au pain pour changer leur saveur. Les archéologues
constatent que les Égyptiens fabriquaient leurs pains en forme d'oiseaux, de poissons, et
de vaches. Certains pains étaient utilisés pour des cérémonies.
L'art de la boulangerie existe depuis longtemps, mais la science de la fermentation
n'a vu le jour qu'en 1676, lorsqu’Anton Leeuwenhoek a inventé le microscope. Les
chercheurs pouvaient désormais observer les micro-organismes comme la levure. En
1859, Louis Pasteur a réussi à expliquer comment fonctionne la fermentation :
La levure absorbe les féculents dans la farine, et produit du dioxyde de carbone.
. Le dioxyde de carbone fait gonfler le gluten dans la farine, et ceci fait gonfler la pâte.
En 1868, l'arrivée de la compagnie Fleischmann a donné naissance à l'ère moderne de
la boulangerie.
4. Morphologie de la levure
Les Levures, bien qu'utilisées inconsciemment par l'homme depuis plus de 5 000 ans
pour la préparation de boissons alcoolisées, ne sont en fait considérées comme les êtres
vivants unicellulaires responsables de la fermentation que depuis le XIXe siècle.
F. J. F. Meyen, en 1837, propose le nom de Saccharomyces pour la levure de bière,
organisme incolore de petite taille, qui se reproduit par bourgeonnement : une petite
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
Les gènes codant pour d'autres toxines produites par des "levures tueuses" sont
directement inclus dans l'ADN chromosomique (Larpent, 1991).
6. La reproduction de la levure
6.1. Par bourgeonnement
Dans les cuves de fermentation, la multiplication de la levure se fait par
bourgeonnement (reproduction asexuée). Une maîtrise totale de la production de cellules
à l’échelon microscopique et une pratique de l’hygiène absolue sont indispensables.
Les constituants de la cellule se dédoublent pour former un bourgeon qui augmente
progressivement de volume. Le noyau se divise et le noyau fils migre dans
l’excroissance (bourgeon). Le bourgeon arrivé à maturité se détache.
6.2. Par fusion des spores
Dans d’autres conditions, la cellule de levure forme des spores qui peuvent être
utilisées pour la multiplication dans certains cas particuliers. Les spores sont très
résistantes et peuvent être considérées comme des formes de survie de la levure (on a
découvert des spores intactes, dans la banquise polaire, dont l’origine pourrait remonter
au-delà de 100.000 années). Lorsque les conditions du milieu redeviennent favorables,
les spores fusionnent et reconstituent la cellule. Les levuriers mettent à profit ces deux
modes de reproduction pour la fabrication de la levure et la création de nouvelles
souches plus élaborées.
7. La reproduction
Tous les êtres vivants produisent leur propre genre à travers le processus appelé la
reproduction. La reproduction a lieu sexuellement et asexuellement.
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
La levure biologique et la levure chimique : bien les connaître pour bien les utiliser.
Pour répondre à la question la plus couramment posée : qu'elle soit fraîche, déshydratée
ou lyophilisée, j'utilise toujours la même quantité de levure. Ma préférée étant la
lyophilisée pour sa facilité d'usage.
9.1. La levure fraîche : se présente généralement sous forme pressée. Très friable,
elle s'incorpore facilement dans le pétrin après avoir été délayée dans un liquide tiède
(25° C pas plus). Elle conserve ses propriétés stockée au froid entre 0 et 10°C. La
température optimale étant située aux alentours de 4°C. On ne met jamais en contact
la levure fraîche avec le sel (le sel "tue" la levure).
9.2.La levure biologique déshydratée : se présente sous forme de petites billes et
doit absolument être délayée dans un liquide à 25 °C maxi comme pour la levure
fraîche avant utilisation. Elle est aussi appelée levure sèche active.
9.3.La levure biologique lyophilisée : est aussi appelée levure sèche instantanée.
Elle se présente sous forme de petites paillettes et à l'avantage de pouvoir être
utilisée telle qu'elle, à sec, comme pour les croissants. Elle a un pouvoir
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
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Chapitre II Etude fondamentale des levures
11.2. Éthanol : les plus résistantes sont les Saccharomyces bayanus que l'on utilise dans
les procédés de fermentation alcoolique pour l'élaboration des boissons ou d'éthanol
industriel.
11.3. Sulfite : le SO2 a un effet inhibiteur plus prononcé sur les bactéries que sur les
levures, même si parmi les levures des sensibilités existent.
11.4. Antifongiques : la sensibilité à la cycloheximide (actidione) est variable et on peut
distinguer 3 groupes de levures :
- Levures inhibées dès 1 µg/mL (ex : Saccharomyces)
- Levures inhibées à 25 µg/mL (ex: Schizosaccharomyces)
- Levures tolérantes à 1 mg/mL (ex: Zygosaccharomyces)
Le chloramphénicol inhibe la synthèse de protéines mitochondriales mais pas celle
des protéines cytoplasmiques. Seules les levures capables de fermenter peuvent alors être
cultivées en présence de chloramphénicol.
12. Métabolisme et conditions de croissance
12.1. Processus énergétiques
Les deux principaux processus énergétiques connus chez les hétérotrophes sont la
respiration et les fermentations. Pour leur développement ces levures ont besoin :
De composés carbonés source de carbone et d'énergie.
De composés azotés réduits sous forme d'ammonium ; quelques levures peuvent
cependant utiliser des composés oxydés (comme les nitrates) ou organiques pour
la biosynthèse des protéines et d'acides nucléiques.
D'éléments minéraux variés, vitamines et facteurs de croissance qui varient selon
les levures.
Toutes les levures sont capables de dégrader le glucose, le fructose et le mannose en
présence d'oxygène, par un métabolisme oxydatif, conduisant à la formation de CO2 et
H2O.
12.2. Respiration aérobie : C6H12O6 (glucose) + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + ATP
(Adénosine Tri-Phosphate)
Cette voie métabolique est très énergétique et permet aux cellules de subir une
multiplication avec un rendement cellulaire élevé (le rendement étant défini par le
quotient de la quantité de cellules fabriquées par le substrat sucré consommé). En plus
des sucres simples, certaines levures peuvent utiliser d'autres glucides (mono, di ou
trisaccharides, voire des polysaccharides comme l'amidon) mais aussi des alcools, des
40
Chapitre II Etude fondamentale des levures
acides ou des alcanes. D'une manière plus générale, elles ont une capacité hydrolytique
bien moindre que les moisissures.
En plus du métabolisme oxydatif, certaines levures peuvent privilégier une
dégradation des glucides par un métabolisme fermentatif qui conduit à la formation
d'éthanol et de CO2 suivant la réaction :
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Chapitre III Technique d’étude des levures
Sont sujets à la concurrence sur les milieux d'isolement par une reproduction rapide des
populations bactériennes, et à l'inhibition par des produits du métabolisme bactérien (Allen et
al., 1987). Leur étude demande l’emploi de milieux sélectifs dotés de propriétés
antibactériennes et si possible antimoisissures (Guiraud, 1998). Pour l'isolement des levures,
la plupart des investigateurs ont employé des milieux organiques complexes, contenant des
ingrédients comme l'extrait de malt, l'extrait de levure et le peptone, en combinaison avec le
glucose (Hagler et Mendonca, 1981).
2.1. Classification
Les levures se distinguent des autres champignons par une taxonomie basée à la fois sur
des caractères culturaux, morphologiques, sexuels et physiologiques. En effet, les critères
d’identification n’ont pas tous la même importance, ils doivent être utilisés dans un ordre bien
déterminé (Bouix et Leveau, 1991).
Cette étude est effectuée à partir d’ensemencement sur milieux liquides et solides. Le but
est d’examiner l’aspect, la forme, la couleur et la consistance des cultures (Guiraud, 1998).
Les caractères culturaux ainsi étudiés sont :
41
Chapitre III Technique d’étude des levures
- La couleur,….
Les critères utilisés dans la description des levures sont ceux décrits par; Wickerham,
(1951), Van der Walt, (1970), Van der Walt et Yarrow, (1984).
Ces caractères sont étudiés par des examens microscopiques, permettant de définir la
forme, l’arrangement et le mode de division des cellules, ainsi que de mesurer leur taille en
utilisant un oculaire micrométrique.
Les cellules de levures ont des formes variées, caractéristiques du genre mais la forme peut
se modifier assez largement selon les étapes du cycle biologique et en fonction des conditions
de milieu ( Larpent, 1991 ; Bouix et leveau, 1993 ; pol, 1997).
Elle se fait, soit par une du thalle, soit par la production de spores asexuées.
Chez les levures elle se fait la plupart du temps par bourgeonnement (saccharomyces) ou
éventuellement par scissiparité (Schizosaccharomyces) (Richer et Branger 2007).
Certaines espèces peuvent former des filaments de type mycélien. Ces filaments sont
parfois mis en évidence par l’examen microscopique précédant. La recherche systématique de
l’aptitude à la filamentisation d’une souche, doit cependant s’effectuer après une culture sur
un milieu spécifique.
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Chapitre III Technique d’étude des levures
A B C D
Candida albicans et Candida dubliniensis sont les seules espèces qui produisent des tubes
germinatifs en 3 heures à 37°C, dans un milieu pour blastèse ou dans du sérum. Au-delà de 4
heures, la germination n’est plus spécifique de Candida albicans / Candida dubliniensis.
F 2% des souches de Candida.albicans / Candida dubliniensis ne produisent pas de tubes
germinatifs.
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Chapitre III Technique d’étude des levures
Les principaux critères physiologiques utilisés dans la classification des levures, sont la
fermentation et l’assimilation de différent substrats (Kreger-van Rij,1984 et Lodder,1970).
La description standard des levures se base sur la capacité à fermenter certains sucres,
examinés dans des tubes de Durham pendant une période fixe. La caractérisation de la
fermentation qu’elle soit vigoureuse, bonne, lente ou faible, dépend de la quantité de gaz
dégagé dans le tube d'insertion (Kreger-van Rij,1984).
L’importance de l'assimilation des substrats carbonés comme critère pour la distinction des
levures est soulignée par Wickerham et Burton,(1948) et Wickerham,(1951).
Ces composés sont choisis pour leur intérêt distinctif, bien que la connaissance détaillée de
leur utilisation, du point de vue biochimique, fait souvent défaut (Ostergaard et al., 2000).
Les levures assimilent généralement l’ammonium, les peptones, les acides aminés et
parfois l’urée. Certains substrats azotés comme les nitrates, les nitrites, l’éthylamine, la
cadavérine, l’urée, etc… ne sont utilisés que par certaines espèces ; propriété spécifique pour
leur identification (Guiraud, 1998).
Plusieurs techniques ont donc été développées pour discriminer et /ou identifier les micro-
organismes par l’analyse de l’ADN ou d’une partie de celui- ci (Turner., 2000).
Les méthodes d’étude de l’écologie microbienne suivent un schéma commun qui peut-
être divisé en trois étapes. Chacune doit être la plus performante possible pour assurer le
44
Chapitre III Technique d’étude des levures
meilleur seuil de détection de la méthode prise dans sa globalité. Toutes ces méthodes
débutent par une extraction de l’ADN. Cette étape est essentielle car la quantité et la qualité
de l’ADN microbien récupéré conditionne les deux étapes qui constituent la suite de
l’analyse.
Figure n°21 : Les trois principales étapes d’étude de l’écologie microbienne par méthode
moléculaire.
L'ADN est une molécule très longue, composée d'une succession de nucléotides accrochés
les uns aux autres par des liaisons phosphodiester. Il existe quatre nucléotides différents :
l'adénosine, la cytidine, la guanosine et la thymidine, dont l'ordre d'enchaînement est très
précis et correspond à l'information génétique (Divol, 2004).
L'ADN est formé de deux brins complémentaires enroulés en hélice (double hélice). S'il
peut prendre plusieurs formes (type Z et type A), l'ADN prend le plus souvent la forme B, où
la double hélice possède les caractéristiques suivantes :
45
Chapitre III Technique d’étude des levures
La règle d’appartement est stricte : l’adénine ne peut s’associer qu’à la thymine ( dans
l’ADN) tandis que la cytosine s’associe nécessairement à la guanine. On dit des bases qui
s’apparient qu’elles sont complémentaires (Raven, 2011).
Les levures depuis longtemps ont été un système modèle pour les recherches en
génétique.
Ce sont les premiers eucaryotes à avoir été manipulés à grande échelle par les techniques
du génie génétique et elles jouent encore un rôle primordial comme modèle dans les
recherches sur les cellules eucaryotes. En 1996, on a terminé le séquençage du génome de
saccharomyces.cerevisisiae premier eucaryote à être complètement séquencé. (Raven, 2011).
Le génome levurien est le plus petit de tous les génomes eucaryotes connus,
saccharomyces. cerevisiae possède 6000 gènes, 12 millions pb, et 16 chromosomes dont le
nombre est très variable entre les espèces. Ce matériel génétique est distribué sur les
chromosomes, l’ADN mitochondrien et un petit nombre d’éléments extra chromosomiques
(Goffeau et al.,1996).
Un chromosome est une structure constituée d'ADN. Chacun des chromosomes a une
forme différente. Nous en avons 23 paires dans le noyau de chacune de nos cellules, 22 sont
communes aux deux sexes. Les deux chromosomes restants sont les chromosomes sexuels.
Chez la femme, ils forment une paire. On les appelle les chromosomes X. Chez l'homme, ils
sont différents, l'un est un chromosome X et l'autre, beaucoup plus court est appelé
chromosome Y. Ces chromosomes contiennent le répertoire complet des histones
eucaryotiques, parmi les quelles l’histone H1long temps supposée absente (Goffeau et al.,
1996).
46
Chapitre III Technique d’étude des levures
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Chromosome).
6.2.3. L'ADN mitochondrial
47
Chapitre III Technique d’étude des levures
Le génome mitochondrial chez les animaux (hérité de la mère) est une molécule d'ADN
double brin de de 16,569 paires de base (beaucoup plus petit que celui des plantes) avec 435
ilots CpG et 4747 cytosines dans des sites non-CpG.
C’est le cas de l’ADN plastidial et mitochondrial, qui du fait de similitudes de région avec
l’ADN bactérien, permet l’hybridation de certaines amorces universelles et par conséquence
un résultat positif à l’amplification. Pour éviter ce problème, il est nécessaire de choisir des
régions spécifiques à la communauté en question ou dans le cas ou sa présence est inévitable,
il faut donc repérer les pics ou bandes liés à cette amplification aspécifique et les supprimer
des profils obtenus (Jawich,2006).
6.2.4. Plasmide
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Chapitre III Technique d’étude des levures
Les plasmides peuvent être présents en nombre de copies variable. Les grands plasmides
naturels (>50 kb) sont souvent présent à une ou deux copies par cellule, comme le
chromosome. Les plasmides construits par génie génétique pour des utilisations
biotechnologiques (expression de protéine recombinante, clonage de gène, séquençage de
l'ADN) ont souvent été modifiés pour être présents à un nombre de copies beaucoup plus
élevé, de l'ordre quelques dizaines à quelques centaines, ce qui permet une amplification de la
production d'ADN et/ou de protéines.
Plusieurs plasmides différents peuvent coexister dans une même cellule sous condition de
leur compatibilité mutuelle. Certains plasmides sont capables de s'intégrer aux chromosomes ;
on appelle ces plasmides des épisomes.
Les plasmides participent aux transferts horizontaux de gènes entre les populations
bactériennes, et donc à la dissémination des gènes conférant des avantages sélectifs (par
exemple des résistances aux antibiotiques ou des facteurs de virulence). La mobilité des
plasmides (par conjugaison) au sein des populations bactériennes accroît le spectre d'hôte des
gènes impliqués dans la virulence. Ces gènes offrent en contrepartie un avantage sélectif pour
le plasmide et les bactéries hôtes. On conçoit donc la nature quasi ubiquitaire et persistante
des plasmides chez les bactéries pathogènes ( Thuriaux et Mosrin, 1991).
(en) Structure générique d'un opéron d'ADN ribosomique d'eucaryote indiquant la répétition
en tandem des domaines NTS, ETS, 18S, ITS1 (en), 5,8S, ITS2 (en) et 28S.
49
Chapitre III Technique d’étude des levures
L'ADN ribosomique (ADNr) est l'ensemble des séquences d'ADN transcrites en ARN
ribosomiques (ARNr). Les ribosomes sont des complexes de protéines et d'ARNr au sein
desquels se déroule la traduction des ARN messagers au cours de la biosynthèse des
protéines.
L'ADN ribosomique des eucaryotes est un opéron formé d'une répétition en tandem de
domaines NTS, ETS, ARNr 18S, ITS1 (en), ARNr 5,8S, ITS2 (en) et ARNr 28S. Il possède
également un autre gène transcrit en ARNr 5S dans le génome de la plupart des eucaryotes.
L'ARNr 5S est également présent dans les tandems répétés par exemple chez la drosophile.
Dans le noyau, la région du chromosome portant l'ADN ribosomique apparaît sous la forme
d'un nucléole, qui forme de grandes boucles d'ADNr. Ces régions d'ADNr sont également
appelées organisateur nucléolaire dans la mesure où elles forment la base structurelle du
nucléole. Le génome humain compte cinq chromosomes portant de telles régions : les
chromosomes acrocentriques 13, 14, 15, 21 et 22.(Hoshino, 2012).
L'ITS (pour Internal Transcribed Spacer) est une région de l'ADN ribosomique. C'est une
région non codante et hautement polymorphe. Pour cette raison, elle est très fréquemment
utilisée en biologie cellulaire pour mettre en évidence une différence génétique entre deux
espèces, par exemple, particulièrement chez les champignons.
Une telle variation intra génomique peut être détectée par les deux séquençages direct et le
séquençage après clonage amplifié par PCR de sa région ; évidemment, cette dernière
méthode va révéler plus de variation, en fonction du nombre de clones produits PCR
50
Chapitre III Technique d’étude des levures
séquencés (Guillamon et al., 1998 ; Esteve – Zarzoso et al., 1999 ; Nisiotou et Gibson,
2005).
L’ADN obtenu à l’aide de cette méthode n’est pas d’une pureté élevée, mais elle est
néanmoins suffisante pour les analyses par hybridation ADN/ADN ainsi que pour les
amplifications PCR. Les cellules sont mises en culture dans 10 ml de milieu complet (YPG)
liquide, à 30 °C sous agitation, jusqu’en début de phase stationnaire. Elles sont ensuite
récoltées par centrifugation (5min à 3000rpm). Le culot est alors remis en suspension dans 1
ml d’eau distillée puis transféré dans un tube Eppendorf et centrifugé pendant 2 min à 12000
rpm. Les cellules sont ensuite reprises dans 250 µl de tampon de broyage (TrisHCl pH 8 10
mM, EDTA 1 mM, NaCl 100mM, Triton 2%, SDS 1%) et on ajoute des billes de verre (de
diamètre 0,5 mm) de manière à laisser environ 1 mm de milieu audessus des billes. On ajoute
alors 250µl de phénol-chloroforme et le milieu est vortexé pendant 3 min, puis centrifugé
pendant 5 min à 12000 rpm. La phase aqueuse supérieure, transférée dans un nouveau tube
Eppendorf, est additionnée d’un volume de p h énol-chloroforme. Ce mélange est vortexé
pendant 30 sec puis centrifugé à 12000 rpm pendant 2 min. La phase aqueuse supérieure est à
nouveau transférée dans un nouveau tube Eppendorf et additionnée de 600 µl d’éthanol
absolu froid et de 20 µl d’acétate d’ammonium 3 M. Cette solution est maintenue dans la
glace pendant 15 min environ puis centrifugée pendant 5 min à 12000 rpm. Après séchage, le
culot est repris dans 400 µl de TE (Tris-HCl 10 mM pH 8, EDTA 1 mM). On ajoute 30 µg de
RNase A au milieu qu’on incube pendant 15 min à 37 °C. 1 ml d’éthanol absolu froid est
alors mélangé à la solution qui est ensuite placée 15 min dans la glace, puis centrifugée
pendant 10 min à 12000 rpm. Le surnageant est éliminé et le culot rincé avec 1 m l d’éthanol
70%. Après une nouvelle centrifugation, le culot est repris dans 50 µl de TE. (Hoffman and
Winston, 1987).
51
Chapitre III Technique d’étude des levures
La concentration d’une solution d’ADN peut être estimée par la mesure de l’absorbance
à 260 nm, une unité d’absorbance correspondant à 50 µg/ml d’ADN bicaténaire. Le calcul du
rapport des absorbances à 260 nm et 280 nm permet d’estimer la pureté de la solution
(absence de protéines), ce rapport devant être compris entre 1,8 et 2 (Sambrook et al., 1989).
Les fragments d’ADN de taille inférieure à 50 kb sont séparés selon leur taille par
migration sur gel d’agarose 1%. Ces fragments sont visibles aux UV à 300 nm grâce au BET
contenu dans le gel qui s’insère entre les plateaux de base de l’ADN. On peut en estimer la
taille et la concentration en comparaison avec la comigration d’un marqueur de taille tel que
de l’ADN de phage l digéré par EcoRI et HindIII. La migration s’effectue sous une tension
pouvant varier de 20 à 100Vdans un tampon d’électrophorèse, le TAE (Tris-Base 4,84 g ;
acétate de sodium 0,68 g ; EDTA 0,336 g ; acide acétique 1,35 ml; eau qsp 1l).
Le BET est un agent d’intercalation utilisé comme marqueur des acides nucléiques ; il
dovient fluorescent quand il est exposé aux rayonnements ultraviolets ; c’est un produit
dangereux, qui possède un effet mutagène et peut être cancérigène, il doit donc être manipulé
avec des gants sous une hotte aspirante ( Bâ et al., 2011).
(https://wiki.aurea.eu/index.php/La_technique_PCR).
52
Chapitre III Technique d’étude des levures
Sur gel polyacrylamide : Les gels de polyacrylamide [Pol- Acrylamide Gel Electrophoresis
ou PAGE] sont utilisés pour des fragments plus petits que les gels d’agarose, en général
inférieurs à 1 kb. A nouveau, les échantillons déposés sur le gel sont séparés en fonction de
leur taille. Tous comme pour les gels d’agarose, une concentration plus élevée permet une
séparation plus nette des fragments de très petites tailles. Ils sont utilisés pour sépares les PCR
d’ITS, les fragments de RFLP (Huybens et al., 2009 ; Nolan et al., 2003).
Cette méthode de purification, très rapide, a été utilisée pour séparer l’ADN double brin
amplifié par PCR des autres substances présentes dans le milieu réactionnel après
amplification (amorces en excès, dNTP, sels). L’ADN purifié peut ensuite être utilisé pour
d’autres réactions : PCR, digestion par un enzyme de restriction, ligation, séquençage... Cette
méthode de chromatographie d’exclusion (gel-filtration) est basée sur la séparation des
molécules selon leur taille dans une résine de Séphacryl sous l’action d’une force centrifuge.
Les impuretés (dNTP, sels) et les petits fragments d’ADN (amorces de taille inférieure à 25-
mer) sont retenus par la résine, alors que les grands fragments d’ADN (500-mer et davantage)
passent rapidement à travers. Les colonnes utilisées (MicroSpin™ S-400 HR), préalablement
équilibrées dans du tampon TE, sont commercialisées par Pharmacia. La colonne est d’abord
remise en suspension, placée dans un microtube Eppendorf et centrifugée à 2300 rpm pendant
1 minute pour éliminer l’excès de tampon. Après avoir placé la colonne dans un nouveau
microtube Eppendorf, 25 à 50 µl d’échantillon sont déposés délicatement à la surface de la
53
Chapitre III Technique d’étude des levures
résine, puis centrifugés à 2300 rpm pendant 2 minutes. La solution d’ADN purifiée est
récupérée dans le microtube.
7. L’amplification de l’ADN
Afin de comparer ou d’étudier l’ADN extrait, celui-ci doit donc être amplifié par la
réaction de polymérisation en chaîne PCR.
La PCR est une technique dont le but est de copier « in vitro » de façon exponentielle un
fragment d’ADN (ou parfois d’ARN) cible de longueur définie. Son principal objectif est
alors de faire un grand nombre de copies d’un fragment ou d’un gène cible pour avoir assez
d’ADN matrice pour d’autres études (Thiao,2005 dans Moussa Sassi ,2011).
La technique PCR est utilisée pour amplifier différentes parties du génome en ayant pour
cibles l’ADN total, l’ADNr nucléaire ou l’ADNr mitochondrial. L’ADN total est analysé par
des techniques comme la RFLP (pour Random Fragments Length Polymorphism ou
Polymorphisme de longueur des fragments de restriction), l’AFLP ( pour Amplified
Fragment- Length Polymorphism ), la RAPD (pour Random Amplified Polymorphic DNA
ou Amplification aléatoire d’ADN Polymorphe) et les microsatellites pour accéder au
polymorphisme de larges portions d’ADN (Bà et al .,2011 ; Chikere, 2013).
54
Chapitre III Technique d’étude des levures
7.2. Principe
La PCR est basée sur le mécanisme de réplication de l'ADN (1) in vivo : l'ADN bicaténaire
est déroulé en ADN monocaténaire, puis dupliqué et ré-enroulé, selon des cycles répétitifs
comprenant les trois étapes suivantes :
7.2.1. Dénaturation : de l'ADN par fusion à haute température pour convertir l'ADN
bicaténaire en ADN monocaténaire. Cette étape est réalisée à une température comprise
entre 93 et 96°C.
7.2.2. Hybridation : à l'ADN cible de deux oligonucléotides utilisés comme amorces.
Cette hybridation a lieu à une température comprise entre 55 et 65°C.
7.2.3. Extension : de la chaine d'ADN par addition de nucléotides à partir des amorces en
utilisant l'ADN polymérase (2) comme catalyseur en présence d'ions Mg2+. La
55
Chapitre III Technique d’étude des levures
(https://wiki.aurea.eu/index.php/La_technique_PCR).
La PCR fournit, une estimation qualitative (nature des espèces) et quantitative nombre
d’espèces) de la diversité microbienne. Pour cela, l’amplification est basés sur l’utilisation de
courtes séquences consensus présentes chez toutes les espèces qui assurent l’amplification
d’une séquence divergente selon l’espèce. Cette divergence peut d’exprimer en termes de
taille, de séquence nucléotidique, ou bien une combinaison de ces deux paramètres (Ness.,
1993).
La PCR quantitative (ou QPCR), ou PCR en temps réel, est une méthode particulière de
réaction en chaîne par polymérase permettant de mesurer la quantité initiale d'ADN. En
56
Chapitre III Technique d’étude des levures
réalité, la PCR quantitative mesure le nombre d'amplicon (portion d'ADN définie par un
couple d'amorces).
X = X0 (1+ Eff)n
X : Nombre de molécules.
n : Le nombre de cycles.
57
Chapitre III Technique d’étude des levures
C’est une technique fiable et reproductible mais elle nécessite des mises au point
préalables. Son utilisation dans des situations physiologiques (au cours du
développement ou activation) et physiopathologiques est très informative,
surtout quand les outils spécifiques des protéines correspondants ne sont pas
disponibles (Berrih- Aknin ; 2000).
Il s’agit d’une technique basée sur l’amplification par PCR (polymerase chain reaction)
des régions du génome situées entre les éléments delta, portions d’ADN dispersées en nombre
variable selon la souche de levure. Seul Saccharomyces cerevisiae possède ces éléments delta,
aussi cette technique n’est elle appliquée qu’à cette espèce. On estime que 20 % des souches
différentes par ECP ont le même profil PCR. Plus rapide et moins coûteuse que l’ECP – les
résultats peuvent être obtenus en 24 / 48 heures – cette méthode est utilisée notamment pour
les contrôles de production et d’implantation, la sélection de souches et les études
écologiques. Legras et Karst (2003) ont optimisé cette technique en concevant deux nouvelles
amorces : 12 et 21 situées près de 1 et . L’utilisation de 12 et 21 ou de 1 avec 2
met en lumière un plus grand polymorphisme se traduisant par un grand nombre de bandes sur
le gel d’électrophorèse (Castellucci, 2011, Outil de la biologie moléculaire pour
l’identification de la levure de la vinification Saccharomyces cerevisiae et d’autre espèce liées
à la vinification).
58
Chapitre III Technique d’étude des levures
Cette technique permet d’amplifier une partie de l’ADN ribosomique, la région ITS
(Internal Transcribed Spacer) des levures, moisissures ou bactéries. Cette région étant
théoriquement identique pour tous les individus d’une espèce donnée, mais différente d’une
espèce à l’autre, elle est la base de nombreuses études taxonomiques. Dans le cas des
bactéries, on lui préfère parfois la PCR 16S qui vise une autre région de l’ADN ribosomique.
59
Chapitre III Technique d’étude des levures
consiste en une digestion enzymatique des amplicons obtenus lors de la PCR. Les enzymes
utilisées sont les suivantes : HhaI, HaeIII et HinfI. Les mélanges réactionnels sont explicités
dans le tableau. Après 2 heures à 37°C, les fragments de restriction sont séparés selon leur
taille par électrophorèse dans un gel d’agarose 3% (p/v).
(file:///C:/Users/safa/Downloads/divol.pdf)
L’amplification aléatoire d’ADN polymorphe est une technique qui a été développée par
Williams (1990) afin de construire des cartes génétiques.
Le principe consiste à utiliser des amorces d’environ 10 paires de bases avec des
températures d’appariement basses, 36°C à 45°C. Des appariements plus ou moins
spécifiques ou des mésappariements permettent l’amplification d’une série de fragments de
tailles différentes.
Les fragments obtenus dépendent de l’appariement des amorces et de la distance entre ces
appariements en utilisant peu de matériel (Huybens et al., 2009).
60
Chapitre III Technique d’étude des levures
Afin de contrôler les résultats obtenus, il convient de multiplier les essais en variant la
quantité d’ADN de départ (Huybens et al., 2009). En utilisant une concentration d’ADN
suffisante sans être trop élevée entre 10 et 100 ng) et en standardisant au maximum le matériel
comme la méthode (même polymérase, même cycleur, même manipulateur......), la
reproductibilité de la manipulation peut être fortement améliorée.
62
Chapitre III Technique d’étude des levures
63
Chapitre III Technique d’étude des levures
10.1.1. Panification
Une autre utilisation, connue depuis l’antiquité, est la fabrication du pain : Le dégagement
de gaz carbonique, qui accompagne la fermentation, permet de faire lever la pâte en lui
conférant une texture légère. On utilise également Saccharomyces cerevisiae ( levure de
boulangerie) (Simon et Meunier, 1970 et Cofalec, 2006).
Les levures constituent une source précieuse de protéines car elles sont le siège d’une
biosynthèse protéique très active. Elles sont utilisées à la production de protéines
d’organismes unicellulaires (POU) ou « Single Cell Proteins » (SCP) , qui sont souvent
incorporées à l’alimentation animale et humaine. Cette production peut s’effectuer sur des
substrats considérés comme des déchets tels que le lactosérum et les résidus de pâte à papier.
(Pol, 1996).
La croissance optimale de cette levure se situe à des valeurs de pH comprises entre 4,5
et 5,0 mais elle tolère parfaitement des valeurs de pH comprises entre 2,5 et 8,0.
Saccharomyces cerevisiae est une espèce mésophile avec un optimum de température entre 25
et 30°C (Rose and Harrisson, 1971) qui peut s’adapter et coître dans un large spectre de
température, Toute fois elle est généralement incapable développer de se à des températires
supérieures à 40°C.
Les différentes souches sont ubiquistes, c’est- à- dire capable de se développer en milieu
aérobie et en milieu anaérobie (Rose, 1987). Sous certaines conditions, notamment
l’adjonction d’ergostérol au milieu de culture (Moller et al., 2001 ; visser et al., 1990). Cette
propriété lui permet d’accroître sa biomasse en présence ou en absence d’oxygène mais à des
rythmes différents ; la production en aérobiose autorise un accroissement de sa biomasse
presque 20 fois supérieur à celui de la fermentation.
64
Chapitre III Technique d’étude des levures
Cette levure est, depuis des temps très anciens, à la base de la panification et de la
fabrication des boissons alcoolisées et aujourd’hui, elle continue à être indispensable à ces
activités industrielles (Harrison and (Rose, 1970) auxquelles on peut ajouter la production des
biocarburants (éthanol). Depuis un demi-siècle, la levure s’installe et progresse en qualité
d’additif alimentaire, puis de pro biotique en élevage intensif de ruminant ou les éleveurs ont
commencé à l’apprécier lors de tentative de valorisation des résidus de fermentation (Carter
and Phillips, 1944).
65
Chapitre IV Matériels et Méthodes
1. Objectif de l’étude
Les levures se trouvent naturellement sur le raisin (habitat principal) de table ou de cuve par
exemple les gènes : Kluyveromyces, Pichia...etc, participant à de nombreuses fermentations qui
contribuent à la production des différents produits.
Les vignobles sont situés dans le cépage Cinsault cultivé de la région Abdelmalek Ramdane
dans la Wilaya de Mostaganem, Selon le recensement général de la population et de l'habitat de
2008, la population de la commune de Abdelmalek Ramdane est évaluée à 13 607 habitants
contre 12 577 en 1998.
Les échantillons sont prélevés au mois de Septembre 2012dan les vignobles sélectionnés à.
Cinsault cultivé de la région Abdelmalek Ramdane dans la Mostaganem. Le cépage soumis à
l’étude est :
66
Chapitre IV Matériels et Méthodes
Le cinsault est un vieux cépage noir à jus blanc, probablement originaire de la Provence.
C’est en Languedoc et en Vallée du Rhône qu’il s’est définitivement installé.
Ses grappes sont grandes, composées de grosses baies à la chair très juteuse. C’est un cépage
tardif qui a besoin de soleil et qui résiste bien à la sècheresse, assez productif mais fragile face
aux maladies. Il préfère les sols pauvres pour une production de qualité.
Figure n° 33 : le Cinsault
4. Milieux de culture
Les bais, recueillies des vignobles, sont mises en culture dans un milieu riche YPG ( Yeast
Peptone Glucose) additionné de Gentamicine et /ou Chloramphénicol dont la composition est la
suivante
67
Chapitre IV Matériels et Méthodes
1ère étape
Prélèvement 1 seul cépage
(Septembre
(vignoble de Abdelmabdelmalek Ramdane) Cinsault
2012)
(Septembre
2012)
Aptitude à la filamentisation
Caractéristiques sexuelles
68
Chapitre IV Matériels et Méthodes
69
Chapitre IV Matériels et Méthodes
7.1. Technique
Effectuer une série d’ensemencements par la méthode des stries sur des boites contenant le
milieu YPG + Gentamicine.
Renouveler l’opération en prenant à chaque fois au hasard une colonie isolée
Etiqueter les boites de pétrie
Incuber à 25 ou 27° C pendant 24 à 48h
Noter : cette technique conduits à obtenir une culture dont la pureté est estimée par
observation microscopique.
La méthode de conservation des souches la plus utilisée et la plus simple consiste à repiquer
les souches en tube sur gélose inclinée, les cultures sont incubées pendant 3 à 5 jours, pour
permettre une croissance maximale, puis elles sont stockées à 4° C afin de favoriser leur viabilité
et limiter les possibilités de variations, les levures se conservent très bien au réfrigérateur
pendant 3 à 6 mois. L’opération est reconduite deus fois depuis le mois de septembre 2012 (UI-
Haq et al., 2002 Guiraud, 2003)
8.1. Technique
Dans des tubes à vis stériles, verser le milieu YPG préalablement fondu additionné de
gentamicine à raison de 0.15 ml
Laisser solidifier le milieu incliné sur surface froide
Etiqueter les tubes
repiqués les souches en tubes par des stries
incuber à 25 ou à 27° C pendant une durée allant jusqu’à 3 à 5 jours
conserver les tubes ensemencés au frais à 4° C pendant un mois ou plus
Remarque : la conservation des souches de levure nécessite un repiquage sur milieu neuf
chaque deux à trois mois pour une meilleure revivification, pour cela le 1er repiquage a était
réaliser le 19-12-16 ; le 2éme repiquage a était effectué le 04-03-17 ; voir jusqu’ à plusieurs
repiquages.
*Les repiquages étaient dans des boites coulées avec le milieu YPG + gentamycine.
70
Chapitre IV Matériels et Méthodes
Après l’incubation des cultures pendant 3 jours à 25 – 28°C sur milieu gélosé (YPG +
gentamycine), une observation macroscopique permet de décrire l’aspect des colonies (taille,
pigmentation, contour, viscosité...).
Ces caractéristiques sons observées sur des préparations microscopiques à l’état frais
(objectifs ×40) par un prélèvement d’une colonie à partir d’un milieu solide par une anse et la
déposer dans un tube contenant 10 ml d’eau distillée et on la jusqu’à ce que la colonie soit
dissociée, on prélève une goutte de cette suspension et on la dépose entre une lame et une
lamelle puis on passe à l’examen microscopique (Pol, 1996).
71
Chapitre IV Matériels et Méthodes
pétri, Quand le milieu est solidifié, la levure à examiner est ensemencée en une strie
longitudinale.
La lame est incubée dans la boite de pétri contenant un peu d’eau distillé stérile pour
éviter la dessiccation du milieu. L’observation se fait après 3 à 5 jours d’incubation. La
Bordure de la culture est examinée, si la levure filament, la nature de mycélium (pseudo ou
vrai mycélium), son abondance, sa ramification sont notées.
La différenciation entre mycélium et pseudo mycélium se fait sur la base de deux
constatations :
- La cellule terminale d’un filament de mycélium vrai est plus grande que l’avant
dernière.
- Les filaments de pseudo mycélium présentent des constrictions au niveau de deux
cellules consécutives. On peut notes dans certains cas, la présence de blastopores et de
chlamydospores (Guiraud, 2003).
10.2. Test de sporulation (caractéristique sexuelles)
Le milieu utilisé pour étudier la propriété de nos souches à former des ascospores est le
milieu « Fowell + gentamycine ». C’est un milieu recommandé pour mettre en évidence les
ascospores.
Le milieu est autoclave à 120°C pendant 20 minutes, puis réparti aseptiquement dans des
tubes inclinés, ensuite ensemencés et incubés à 25°C pendant une semaine à un mois.
Les observations se font sur des préparations microscopiques pour examiner la forme de
l’asque et des ascospores, ainsi que le nombre et la position des ascospores dans l’asque.
Coloration des spores sur frottis
Protocole
1- Réaliser un frottis épais et le laisser sécher à l’air.
2- Recouvrir de solution de vert-malachite.
3- Chauffer légèrement sur la veilleuse d’un bec bensen jusqu’à évaporation sans faire
bouillir.
4- Rincer pendant 1 minute sous un filet d’eau.
5- Recouvrir de solution de safranine et laisser agir 20 secondes.
6- Rincer sous un filet d’eau et laisser sécher.
7- Observer au microscope directement (sans lamelle).
72
Chapitre IV Matériels et Méthodes
*Résultat
Les levures et la paroi des asques sont colorées en rose tandis que les ascospores sont colorées
en vert.
11. Tests des caractéristiques biochimiques et physiologiques
11.1. Fermentation des sucres
Bien que les tests biochimiques (la capacité à fermenter différents glucides) constituent une
approche classique pour l’identification des levures, il n’en demeure pas moins qu’ils sont
particulièrement utiles pour la détermination de certaines espèces et sous-espèces de levures.
Grâce à ces tests, il est possible de connaître certaines caractéristiques du métabolisme des
levures isolées.
Les tests d’information sont effectués avec des sucres très purs à des concentrations de 6%.
Les souches ont été testées pour leur capacité à fermentation le glucose, fructose, lactose,
saccharose selon la méthode de Durham avec un virement de la couleur du rouge au jaune du fait
de l’oxydation du milieu.
Le milieu utilisé est celui proposé par Wickerham (1951) qui contient un indicateur coloré, le
milieu est réparti en tubes à essai, à raison de 9 ml par tube, et chaque tube reçoit une cloche de
Durham.
Les sucres à tester sont mis séparément dans chaque tube, l’ensemble est ensuite autoclaver à
120°C, 20 min.
Après refroidissement, les milieux sont ensemencés et portés à l’incubation à 30°C pendant
72h. Les tubes examinés chaque jour pour voir le pourcentage de gaz dégagé dans la cloche et le
virage du couleur de l’indicateur coloré (Aissam, 2003).
11.2. Milieu de culture
Le milieu choisi pour ces tests est le milieu YPG liquide additionné d’un indicateur coloré
avec une cloche de Durham, sa composition varie selon le sucre à tester.
Extrait de levure..........................................................10,0 g
Peptone pancréatique..................................................10,0 g
Gentamicine ( à la place du Chloramphénicol).........0,15 ml
Sucre...........................................................................20,0 g
Rouge de phénol........................................................24,0 ml
Eau distillée...............................................................1000 ml
PH = 5,8
73
Chapitre IV Matériels et Méthodes
74
Chapitre IV Matériels et Méthodes
75
Chapitre IV Matériels et Méthodes
76
Chapitre IV Matériels et Méthodes
13.4. Méthode
13.4.1. Préparation du montage
Le montage à été effectué selon le schéma suivant :
Figure n°35 : Dispositif de mesure du CO2 produit permettant la collecte du gaz (Pol,
1996).
Etape 3 : Renverser l’éprouvette en immergeant son ouverture dans le cristallisoir, puis retirer
votre main et fixer l’éprouvette à la pince.
L’éprouvette devrait être entièrement remplie d’eau. Si de l’air est introduit, recommencer les
étapes 2 et 3. Vous pouvez négliger une petite bulle d’air occupant un volume de moins de 1 ml.
Etape 4 : Raccorder le tube flexible au connecteur inséré dans le bouchon troué en bois.
Etape 5 : Introduire l’autre extrémité du tube flexible dans l’éprouvette remplie d’eau.
*Remarque
L’extrémité du tube devrait être bien entrée dans l’éprouvette pour éviter qu’elle n’en ressorte
pendant l’expérience, mais sans être trop haute, de façon à pouvoir bine observer les bulles de
gaz qui s’en échapperont.
77
Chapitre IV Matériels et Méthodes
78
Chapitre IV Matériels et Méthodes
’Éthanol
Toutes les méthodes moléculaires débutent par l’extraction de l’ADN, cette étape est
essentielle car la quantité de l’ADN microbien récupéré conditionne les deux étapes qui
constituent la suite de l’analyse
1ère
Extraction d’ADN
Étape
Electrophorèse
3ème
Amplification de
Étape l’ADN cible
79
Chapitre IV Matériels et Méthodes
4ème
Digestion de l’ADN
Étape cible
5ème
Différentiation des
Étape produits PCR- RFLP
Figure n°36 : Schéma récapitulatif de notre étude moléculaire à partir des souches isolées.
L’extraction des acides nucléique est la première étape dans la plupart des études de biologie
moléculaire. L’objectif des méthode d’extraction des acides nucléiques dans le cas présent est
d’obtenir des acides nucléique non fragmentées tirés des souches levurienne dans le cas des
cultures liquides afin de pouvoir mener une analyse précise en utilisant la réaction de
polymérisation en chaîne (PCR) (Lipp, et al ; 2001).. La quantité des acides nucléique compte
parmi les facteurs les plus critiques pour l’analyse PCR.
14.2. Méthode (protocole d’extraction de l’ADN Génomique des levures (selon l’IFV de
Nantes)
Inoculer une quantité des souches colonies isolées des boites à partir de la biomasse présente à
la surface de la gélose YPG gélosé dans un volume de 1,5 ml de bouillon (YPG +
chloramphénicol).
Incuber à 25°C pendant 24 h.
Centrifuger 10 minutes à 13 000 rpm.
Récupérer le culot et éliminer le surnageant.
Mélanger le culot obtenu avec 660 µl de mélange 50 TE/SDS/1 (tampon de lyse).
Vortexer.
Incuber à 65°C/5 min.
Ajouter 340 µl d’acétate de potassium pour chaque microtube, (bien mélanger en inversant le
microtube).
80
Chapitre IV Matériels et Méthodes
Le principe de la PCR repose sur la variation des températures afin d’amplifier l’ADN durant
les cycles, après chaque cycle le nombre de copies de départ est doublé.
L’ADN extrait est mis en suspension dans un mélange réactionnel et transférer vers
l’amplification (les étapes sont détaillées dans le tableau 03 :
81
Chapitre IV Matériels et Méthodes
Etape2
Dénaturation 90°C
ITSI 30 Sec
5
Et Etape 3
minutes 95°C 35 10 min 72°C 20H 4°C
ITS2 Hybridation 50°C
30 Sec
Etape 4
Elongation 72°C
1 min
14.4.1. PCR-ITS-RFLP
ITS
ITS 1 ITS 3
18 S 26 S 5,8 S
H2o destillé.............................................................................................................1120µl
Tampon 10 X..............................................................................................................180µl
DNTP…………………………………………………………………………………70µl
82
Chapitre IV Matériels et Méthodes
mgCl2 …......................................................................................................................100µl
DMSO……………………………………………………………………….………....3%
AND amplifié……………........................…………………………………………….3µ
D’après les constituent cites ci-dessus, la PCR-ITS nécessite deux amorces dont les séquences
sont les suivantes selon Polomska et al. 2007 :
Digestion enzymatique
Dans le but d’identifier les différentes espèces de levures. Les produits PCR-ITS sont traités
par les enzymes de restriction qui reconnaissent des séquences d’ADN spécifiques ou des motifs
(le site de restriction). (Renouf et al., 2006). Deux enzymes ont été utilisées dans cette étude
Hinf1 et Taq1.
On parle d’endonucléases car elle coupe à l’intérieur au lieu de dégrader l’ADN à partir des
extrémités libre (Chantal ; 1996). L’emploi de 3 enzymes de restriction (HaeIII, Taq 1 et Hinf
I) sur les produits d’amplification de la région (ITSI-ADNr5, 8S-ITSII) a permis d’obtenir les
profils RFLP selon le schéma.
L’électrophorèse a été effectuée sur gel d’agarose à 1,5%, qui est préparé de 3g de resorphor
plus agar sous une agitation sur une plaque chauffante jusqu’à ce que sa couleur devient
transparente. L’agarose est dissout dans du TBE 1X (TBE 10X DILU2 AU 1/10 ; Tris 107,8g /L,
acide borique 55g /l et 7,44g/l d’EDTA) (Perron, 2004).
Dés le déclenchement de l’ébullition, l’agitation est arrêtée. 10µl du bromure d’éthidium est
ajouté à l’agarose juste avant sa solidification afin de visualiser l’ADN sur un rayonnement ultra-
violet (256nm).
83
Chapitre IV Matériels et Méthodes
L’ADN est déposé sur un gel d’agarose en présence d’un marqueur qui devient fluorescent
lorsqu’il s’intercale dans l’ADN. L’ADN chargé négativement est attiré vers l’électrode +les
mailles du gel d’agarose permettent de séparer les molécules en fonction de leurs tailles
(Lionnet et al, 2005). Plus le réseau est moins dense, mieux les molécules de petites tailles
seront séparées (Ausubel.et al., 1989).
Après l’amplification de l’ADN extrait, il est additionné du bleu de bromophénol. Ensuit les
échantillons ont été mis dans les puits du gel solide (précédemment préparé). A cette étape, le gel
est placé dans la cuve à électrophorèse contenant la solution de TBE.
En outre, l’utilisation d’un standard interne (marqueur 100pb) dans chaque échantillon permet
la comparaison d’échantillon issue de migrations différentes (Janvier, 2007).
Un voltage de 100volt est appliqué durant 55min jusqu’à ce que les bandes soient bien
séparées les unes des autres. Les résultats sont observés sous l’UV.
*Remarque
Pendant la manipulation le port des gants spéciaux est obligatoire avec accès interdit à toute
personne étrangère non protégée.
84
Partie II Résultats et Discussions
Les levures isoles en septembre 2016 a partir de cépage de raisin de la variété Cinsault
implanté dans les plaines de Abdelmalek Ramdane Ont été purifié par repiquages
successifs. Cela a permis d’obtenir une collection de 5 souches de levures désignées comme
suit :
- Ct (2j) Cinsault11’
- Ct (3j) Cinsault 25
- Ct (4j) Cinsault 31
- Ct (5j) Cinsault C
L’étude macroscopique effectuée sur les colonies de souches préalablement isolées nous a
permis de faire une présélection basée essentiellement sur leur caractéristiques
morphologiques telles que l’aspect, la forme et la couleur, et aux quelles nous avons rajouté
l’odeur, un paramètre aussi important dans la pré-identification des levures (tableau N°04).
1.2.Etude microscopique
L’observation au microscopique des lames effectuée sur les colonies des souches nous à
permis de définir les formes : Sphérique, Ovoïdes, Allongées, Cylindriques, et le mode de
reproduction : Monopolaire, Bipolaires par bourgeonnement.
85
Partie II Résultats et Discussions
Ct (1j)
Cinsault arrondie convexe beige Levure
19’
Ct (3j) Levure de
Cinsault ovoïde lisse rougeâtre boulangerie
25 intense
Ct (4j) Levure de
Cinsault ovoïde convexe blanchâtre boulangerie
31 intense
Ct (5j)
Cinsault ovoïde convexe blanchâtre Alcool
C
86
Partie II Résultats et Discussions
Les testes effectués sue cette souche peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Sporulation -
Glucose +
Fructose +
Test biochimique Saccharose -
Lactose -
La souche 19’ à un aspect apiculé, ne forme pas de spores après le test de sporulation mais
elle est apte à bourgeonner.
87
Partie II Résultats et Discussions
Les testes effectués sue cette souche peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Cylindrique
Forme végétative
Monopolaire
Mode de reproduction
Pseudomycélium
Caractères morphologiques Filamentisation
_
Sporulation
+
Glucose
+
Fructose
_
Test biochimique Saccharose
_
Lactose
La souche 11’ AMR est se forme cylindrique, apte à bourgeonner et possède un pseudo
mycélium.
88
Partie II Résultats et Discussions
Les testes effectués sue cette souche peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Cylindrique
Forme végétative
Monopolaire
Caractères Mode de reproduction
morphologiques Pseudo mycélium
Filamentisation
_
Sporulation
Glucose +
89
Partie II Résultats et Discussions
Les testes effectués sue cette souche peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Ovoïde
Forme végétative
bipolaire
Mode de reproduction
_
Caractères morphologiques Filamentisation
_
Sporulation
+
Glucose
+
Fructose
_
Test biochimique Saccharose
_
Lactose
La souche 31 AMR est caractérisée par une forme Ovoïde. Les résultats des tests de
filamentisation et de sporulation ce sont avérés négatifs.
90
Partie II Résultats et Discussions
Les testes effectués sue cette souche peuvent être résumés dans le tableau suivant :
Sphérique
Forme végétative
_
Mode de reproduction
Caractères morphologiques _
Filamentisation
_
Sporulation
+
Glucose
+
Test biochimique Fructose
_
Saccharose
_
Lactose
La souche C AMR est caractérisée par une forme sphérique. les tests de filamentisation et
de sporulation on donné des résultats négatifs.
91
Partie II Résultats et Discussions
3.1.1. Glucose
Figure n°43 : Observation des milieux ensemencés par les souches après l’incubation à 30°C
pendant 72 heures
3.1.2. Saccharose
Figure n°44 : Observation des milieux ensemencés par les souches après l’incubation à 30 °C
Pendant 72 heures.
92
Partie II Résultats et Discussions
3.1.3. Fructose
Figure n° 45: Observation des milieux ensemencés par les souches après l’incubation à 30°C
pendant 72 heures.
3.1.4. Sucrose
Figure n°46 : Observation des milieux ensemencés par les souches après l’incubation à
30°C pendant 72 heures.
Figure n°47 : Observation de milieu d’assimilation de l’urée ensemencé par les souches après
l’incubation à 30°C pendant 48 heures.
93
Partie II Résultats et Discussions
Figure n°48 : Observation de milieux d’assimilation de nitrate ensemencé par les souches
après l’incubation à 37°C pendant 48 heures
Tableau n° 11: Résultats d’études des caractères biochimiques des souches isolées du
Cinsault
En observant les résultats de fermentation des sucres obtenus, on remarque que les 5
souches isolées à partir de cépage Cinsault sont capables de fermenter tous les sucres testés
(Glucose, Fructose, Saccharose, Sucrose et Lactose). Cette fermentation est observée par un
dégagement de gaz après incubation des souches levuriennes.
94
Partie II Résultats et Discussions
Les résultats de testes biotechnologique sur les cépages cinsault sont résumés dans le
tableau suivant :
Tableau n°12: Les résultats du test de la fermentation alcoolique des souches isolées
du Cinsault.
95
Partie II Résultats et Discussions
L’invertase est produite par une large variété des microorganismes parmi lesquels, on peut
citer les levures appartenant aux genres (candida, Saccaromyces....), pour la dégradation de
saccharose en glucose et fructose (Carlson. M et Botstein, 1982, Trumbly, 1986 ;
Costagloli et al., 1985).
96
Partie II Résultats et Discussions
5.Etude moléculaire
5.1. Résultats de PCR-ITS-RFLP des isolats de levures isolés à partir de cépage
Cinsault
05 isolats de levures ont été identifiés comme appartenant à 2 genres et 2 espèces) différents :
Pichia fermetans (04 isolats) et Torulaspora delbrueckii (01 isolat) (Tableau n°14).
Tableau n °14 : Fréquences des espèces de levures isolées à partir du cépage Cinsault.
L’examen des résultats obtenus indique que 4 isolats de levures sélectionnées (Cn1,
Cn2, Cn3, Cn4) appartiennent à l’espèce Pichia fermentans (tableau 14), selon le guide de
détermination de l’IFV (2012). Le profil moléculaire de l’isolat (Cn5), indique qu’il ressemble
à l’espèce Torulaspora delbrueckii, selon le guide de détermination de l’IFV (2012).
Tableau n°15 : Taille en paires de bases des produits de PCR et des fragments de restriction
obtenus avec deux endonucléases différentes (Hinf I et HaeII).
Cn5
97
Partie II Résultats et Discussions
L’amplification de la région cible (ITS1 – ADNr 5,8 S – ITS2) est bien menée,
malheureusement la restriction enzymatique est insuffisante avec une seule enzyme (Hinf).
Cn5
Figure n°50 : Visualisation de la région (ITSI-ADNr5, 8S-ITSII) digérée par la Hinf chez
les 05 isolats de Cinsault.
98
Partie II Résultats et Discussions
Cn5
Figure n°51 : Visualisation de la région (ITSI-ADNr5, 8S-ITSII) digérée par la HaeII chez
les 05 isolats de Cinsault.
La discussion
Selon les caractères macroscopique et microscopique les levures sont caractériser par des
forme « Cylindrique, sphérique, ovoïde ».
L’isolement des levures est effectué a partir du jus de raisin fermenté, une goutte du jus a
été étalée sur les boites de pétrie contenants YPG.
Apres 24 heures d’incubation a 25° C, des colonies de levures ont été purifiées puis
identifiées.
Apres l’incubation, la couleur blanche est observer chez toutes les souches, la forme des
colonies ce varie d’une forme cylindrique sphérique et ovoïde un mode de reproduction
monopolaire et bipolaire est observé chez les levures.
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Conclusion
Les levures sont unicellulaires (certaines sont multicellulaires) comme les micro-organismes
eucaryotes appartenant aux champignons royaume. La taille d’une levure peut varier
considérablement selon les espèces, mesurant généralement 3-4 μm de diamètre. La plupart des
levures se reproduisent de façon asexuée par un processus de division asymétrique appelé
bourgeonnement. D'abord, il produit une petite protubérance sur la cellule parente qui grossit d’une
très grande taille et forme un bourgeon. Le noyau de la cellule-mère se divise en un noyau fils et
migre dans la cellule fille. Le bourgeon se détache du corps de la mère en formant un étranglement
à la base.
Le bourgeonnement se répète pour former une chaîne de cellules de bourgeon. La cellule fille
produite pendant le processus de bourgeonnement est généralement plus petite que la cellule mère..
Grâce à ces travaux personnels encadrés, une approche génétique a été développée pour un
essai d’identification des souches isolées a partir des baies de raisin des cépages de la région
d’abdelmalek remdane dans la wilaya de Mostaganem.
Une étude macroscopique et microscopique des souches de levures isolées nous a facilité a les
sélectionnées suivant leurs critères morphologiques.
L’identification des levures ce fait avec la technique (PCR-RFLP) avec l’utilisation des enzymes
de restrictions (Hae III, Hha I ou Cfo, Alu I, etc.) est indispensable avec un séquençage approprié
pour diversifier l’intra spécifique.
Au début de notre travail, on a menée avec réussite une méthode d’isolement et de conservation
des levures extrait du raisin.
A fin de détecter les microorganismes pour étudier leur évolution des méthodes de biologie
moléculaires plus rapides et efficace ce fait et qui cible directement les molécules d’ADN.
Suite a ces méthodes, d’autres méthodes a été faite telque les méthodes biochimiques ;
fermentation des sucres, et biotechnologiques ; la fermentation des glucides et la production du gaz
carbonique et l’alcool qui nous ont facilité la sélection des souches désirées, les plus productrice et
qui ont le plus grand rendement parmi les souches étudier.
Plusieurs technique d’analyse très développé microbiologiques peuvent être faite pour
l’identification des levures de raisin.
Conclusion
C’est dernière technique peuvent être automatisé a fin de traiter un grand nombre d’échantillons.
Cependant, la mycologie des levures reste un domaine ou’ de grandes inconnues subsistent, à cause
de la diversité de la population levurienne, tant au niveau des processus biologiques que des
microorganismes impliqués. Aujourd’hui, le couplage systématique des méthodes de microbiologie
moléculaire à celles du génie des procédés procédés permet toute fois de milieux comprendre et
optimiser les procédés de traitement des levures.
Annexes
Les produits utilisée durant le travail
Gel d’agarose
- Tris 107,80 g
- Borate 55 g
- EDTA 7,44 g
- Eau bi-distillée 1000 ml
Composition du marqueur 100 pb
Dans le micro tube contenant 100 pb DNA Ladder, ajouter
- 100 µl du colorant bleu de bromophénole
- 900 µl de TE/ 1X
Annexes
Les équipements et matériels pour l’expérimentation biotechnologique
Equipements
- Agitateur
- Balance de précision
- Statif
- Pince à burette
Matériels
- Cristallisoir en verre
- Ballon en verre
- Ampoule à décanter
- Bouchon troué en bois
- Tube flexible
- Contenant pour peser
*Pour l’étude de l’activité enzymatique
- Eprouvette de 50 ml
- Pipette graduées
-Support de tubes essai
-Spectromètre
-Solution de Glucose 2,5 mM (Mllimole)
- Solution de fructose 2,5 m M
- Solution de DNS (Acide 3,5 – Dinitrosalicylique ).
- Préparation de réactif à l’acide 3,5 Dinitrosalicylique ( DNS).
- Dissoudre 1 g de DNS dans 20 ml de soude (NAOH) 2 N
- Ajouter doucement une solution de 30 g de tartrate double de NaK dissout dans 50 ml
d’eau distillée
- Compléter à 100 ml avec de l’eau distillée et agiter jusqu’à obtention d’une solution
homogène de couleur orange – rouge ( Si nécessaire chauffer légèrement le mélange) .
Le réactif DNS doit être conservé dans un flacon bien fermé et à l’arbi de la lumière.
Réactifs pour l’identification des levures ( Test de Sporulation).
Préparation de vert de malachite
- Dissoudre 1g de phénol dans 100 ml D’eau distillée
Annexes
- Dissoudre de 1g de vert de malachite dans la solution de phénol.
Préparation de safranine
- Dissoudre 500 mg de safranine dans 100 ml d’eau distillée.
Résumé
Le raisin défini comme le fruit de la vigne, le plus cultivé dans le monde. Il est considéré
comme un habitat principal d’un grand nombre des espèces levuriennes. Donc notre étude
visait à isoler, purifier et caractérise des espèces de levures issues du cépage Cinsault récolté
de la Ben Abdelmalek Ramdane wilaya de Mostaganem.
Nous avons effectué des tests microscopiques et macroscopiques, ainsi que d’autres tests de
sporulation, aptitude à la filamentisation, tests biochimiques et biotechnologiques, qui ont
montré la présence de 5 souches levuriennes. Ces 5 souches levuriennes sont caractérisées par
des performances importantes de production de CO2 et d’éthanol, ainsi que la présence de
l’enzyme l’invertase.
Un protocole d’extraction d’ADN de même qu’une PCR-ITS-RFLP a été mise au poit pour la
région ITS 1-ADNr 5,8S- ITS2. Elle est assez sensible pour détecter la biodiversité des
différentes espèces de levures isolées.
Abstract
Defined as the fruit of the vine, the most widely grown grapes in the world. It is considered to
be a core of a large number of levuriennes species habitats. So our study aimed to isolate,
purify and characterize species of yeasts from the grape Cinsault harvested of the commune
Ben Abdelmalak Ramdane wilaya of Mostaganem.
We performed microscopic and macroscopic, tests and other tests of sporulation , ability to
the filamentisation, biochemical and biotechnological testing, which showed the presence of
5steains levuriennes. These 5 strains of levuriennes are characterized by significant
perforance of CO2 and ethanol production, as well as the enzyme invertase.
A DNA restriction en protocol as well as PCR- ITS-RFLP was developed for the rDNA ITS
1- 5,8S- ITS 2 region. It is sensitive enough to detect the biodiversity of different species of
yeasts isolated.