(MFE ENCG) Méthodologie de L - Audit Interne
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(MFE ENCG) Méthodologie de L - Audit Interne
2013
Rapport de stage
sous le thème :
La méthodologie de l’audit interne cas
ONCF
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La méthodologie de l’audit interne cas ONCF
Plan :
Introduction
Conclusion
Les annexes
Glossaire
Abréviations
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La méthodologie de l’audit interne cas
Introduction
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La méthodologie de l’audit interne cas
Chapitre I : présentation
de l’organisme
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La méthodologie de l’audit interne cas
Section I : Présentation générale de l’ONCF.
1. Aperçu historique :
La construction du réseau des chemins de fer du Maroc remonte au début du 20ème siècle.
Les premières lignes construites à voie de 0,60m ont été établies à partir de 1916, et ce n'est qu'en
1923 que la construction des voies a été confiée à trois Compagnies concessionnaires privées :
Ces dernières se partagèrent le trafic ferroviaire, en exploitant chacune la partie du réseau qui lui
était concédée, jusqu'en 1963, lorsque le Gouvernement Marocain a décidé le rachat des concessions
et la création de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF).
C’est un établissement semi public à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile
et de l’autonomie financière, et placé sous la tutelle du Ministre du Transport et de la Marine
Marchande. L’ONCF qui emploie actuellement environ 8216 agents, gère et exploite un réseau de
2408 km de ligne principale, dont 1460.06 Km électrifiées. Ce réseau comporte également 529,52
km de voie de service 361,74 Km électrifiés et 201 km de ligne d’embranchements particuliers
reliant diverses entreprises au réseau ferré national.
Ainsi, le réseau ferroviaire marocain qui permet des vitesses de 160Km/h sur certains tronçons, se
présente sous forme d’un couloir reliant le sud (Marrakech) à l’Est (Oujda) avec des antennes vers
Tanger, Safi, Oued-Zem, EL Jadida, et Bou Arfa. Il dessert les grandes villes et les principaux ports
du royaume à l’exception de ceux d’Agadir au sud et de Nador au nord. Il est relié également aux 2
réseaux algérien et tunisien, avec des caractéristiques techniques similaires permettant d’assurer la
circulation des trains dans de bonnes conditions d’exploitation.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Sur la scène internationale, le Maroc est membre de l'Organisation Internationale du Trafic
Ferroviaire (OTIF) qu'il s'agisse de marchandises (CIM) ou de voyageurs (CIV). De même, l'ONCF
est membre actif de l'Union Internationale des chemins de Fer (UIC), de l'Union Arabe des Chemins
de Fer (UACF) et du Comité du Transport Ferroviaire Maghrébin (CTFM).
Par ailleurs, il convient de souligner que le transport ferroviaire joue un rôle primordial dans
le processus de développement allant de pair avec l’évolution croissante que connaissent le tissu
économique et la renaissance que notre pays ne cesse d’enregistrer durant la dernière décennie. Il
s’agit en fait d’un facteur essentiel de rapprochement des distances qui assurent le trafic des
voyageurs et des marchandises entre les grandes villes dans de meilleures conditions, mais aussi d’un
moyen de transport stratégique en matière de redynamisation des activités industrielles en reliant
leurs sites aux principaux ports du royaume.
L'ONCF, en tant qu'opérateur économique incontournable, mène des actions vigoureuses sur
les plans: commercial, organisationnel et technique en vue d’améliorer la qualité de ses prestations et
ses méthodes de gestion, consolider sa position dans le marché national de transport et par voie de
conséquence développer le réseau ferroviaire en tant qu’outil inéluctable de relance socio-
économique.
Activité voyageurs : il s'agit d'offrir aux clients des produits compétitifs répondant à leurs
aspirations, et ce par la diversification des prestations ferroviaires et par l'amélioration de la qualité
sur les plans vitesse, confort, accueil, information, sécurité, fréquence, régularité, tarifs... Dans ce
sens, la mise en place de dessertes cadencées entre les grandes agglomérations et l'élaboration de
plans de transport mieux adaptés aux besoins des usagers du train constituent des axes stratégiques
importants qui motivent le plan d'action de l'Entreprise à court et moyen termes.
Activité fret : l'O.N.C.F œuvre dans le sens de consolider ce créneau sur les axes porteurs et dans les
marchés traditionnellement acquis au rail, mais surtout de drainer de nouveaux segments moyennant
des offres de service attractives et présentant des avantages indéniables pour le client. C'est dans ce
sens que l'Office développe des actions de massification du trafic permettant de réaliser des
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La méthodologie de l’audit interne cas
économies conséquentes, des services complets et de "porte à porte" évitant les ruptures de charge et
délivrant les clients des tracasseries logistiques... D'ailleurs, il encourage la promotion des
Embranchements particuliers et la mise à disposition des clients de parcelles de terrain en occupation
temporaire au sein des gares tout en améliorant la qualité des prestations offertes sur les plans délai,
conditions d'acheminement, flexibilité, coût…
Sur le plan organisationnel, les efforts de l’ONCF sont d’autant plus importants :
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La méthodologie de l’audit interne cas
Une formation rigoureuse du personnel et du contrôle permanent.
La maintenance et la modernisation des installations fixes.
Le rajeunissement du parc matériel roulant.
3. Organigramme de L’ONCF :
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La méthodologie de l’audit interne cas
4. Analyse du macro environnement :
Environnement démographique :
Dans quelle mesure les principales évolutions démographiques représentent-elles une menace
ou opportunité pour l’O.N.C.F. ? Telle est la question principale posée par l’analyse de cet
environnement. A priori, seule l’activité voyageurs peut être influencée par cette variable, l’activité
fret quant à elle, n’est pas concernée directement par cette dernière.
Touche
Environnement économique :
La conjoncture économique marocaine est fortement liée à la conjoncture internationale, ainsi
les exportations (FAB) se chiffrent à 34 milliards de DH contre des importations (CAF) de l’ordre de
62 milliards de DH, ce qui consolide un déficit budgétaire très important. Aux importations, les biens
d’équipements constituent le secteur le plus important. Les produits énergétiques importés sont
également important et en augmentation, en volume et en valeur. D’autres achats portent sur les
produits chimiques, le soufre brut, le fer, l’acier et bien d’autres. Aux exportations, on trouve par
ordre d’importance en valeur : les vêtements confectionnés, les phosphates, les crustacés et les
mollusques, les engrais naturels et chimiques, les agrumes, les poissons frais et en conserves, les
conserves de légumes….
Par ailleurs, le Maroc est doté d'une infrastructure moderne qui répond à ses besoins de
développement économique et social. Parmi les grands projets qui seront réalisés au cours des années
à venir figurent:
-Le pont sur le Détroit de Gibraltar reliant le Maroc et l'Europe.
-L'Autoroute de la jeunesse, Rabat-Tanger qui constitue un maillon important du réseau
reliant l'Europe à l'Afrique. La première phase de ce projet sera réalisée entre Rabat et Larache sur
150 km.
Le reste de l’infrastructure routière se compose comme suit :
-Routes principales : 10.914 km
-Routes secondaires : 9.434 km
-Chemins tertiaires : 39.442 km
-Total des routes : 59.790 km
Environnement politique :
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La méthodologie de l’audit interne cas
Vu son statut d’office, l’ONCF accompagne la politique générale du pays en matière de
développement. Ainsi les décisions stratégiques de cette firme sont prises en concertation avec les
autres départements ministériels concernés
Environnement technologique :
Plus favorable au transport routier, les innovations en matière de sécurité et de consommation
d’énergie rendent de plus en plus l’exploitation aisée. A titre d’exemple, le dernier salon Auto-Expo a
été dédié aux poids lourds, et plusieurs nouveautés en matière de confort des chauffeurs, de sécurité
routière ainsi que d’autres dispositifs de normes européennes, ont fait leur apparition.
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Section II : Présentation du service Environnement/Qualité/Audit
La conception :
Elaborer la charte d’audit
Etablir et mette à jour la cartographie des risques de l’organisation
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La méthodologie de l’audit interne cas
Elaborer les outils/méthodologies pour mener le s missions d’audit (manuel
d’audit, guide d’audit...)
Assurer une veille en matière de normes et pratiques nationales et internationales de l’audit
interne
Elaborer le plan d’audit en fonction des requêtes de la direction générale, des autres
directions, et des zones des risques identifiées : Missions d’audit assurance et mission d’audit
de conseil.
Réalisation des audits et post-audit :
Superviser la conduite des missions d’audits menés par des à services spécialisés et les
auditeurs externes ;
Réaliser les audits conformément au plan d’audit et aux demandes de la direction
générale, visant à s’assurer :
Du respect des systèmes de pilotage de l’entreprise ;
Des procédures, des règles, des principes de gestion ;
De la fiabilité des informations financières et de gestion ;
Des dispositions prises pour assurer la sécurité physique des différents types d’actifs.
Evaluer le dispositif de contrôle interne mis en place et promouvoir son efficacité
Proposer des pistes d’amélioration visant la performance des structures et des processus ;
Assister les managers à maitriser les risques associés au pilotage de leurs activités pour
l’atteinte de leurs objectifs
Effectuer des diagnostics/ évaluations/ appréciations permanents de la performance
des processus métier de l’entreprise
Suivre la mise en œuvre des recommandations des missions d’audit
Formaliser le reporting nécessaire au suivi et au pilotage de l’activité Audit.
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3. Organigramme du PSC :
Direction
Département
Pôle sécurité et contrôle
Service
Mission s d’inspection
Qualité/Environement/Audit
Politique Générale Audit et Inspection
Missions d’audit
Service Audit et Inspection Sécurité et sûreté
Service règlement, Méthodes et veille
technologiques
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La méthodologie de l’audit interne cas
Chapitre II : la méthodologie
de l’audit interne
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La méthodologie de l’audit interne cas
Section I : le cadre théorique de l’audit interne
Qu’est-ce que le terme « audit interne » vous évoque d’emblée ? Que signifie-t-il pour vous ? Pour de
nombreuses personnes, ce terme n’a pas de sens particulier tandis que, pour d’autres, il peut avoir des
connotations négatives.
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance
sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à
créer de la valeur ajoutée (source : Institute of International Auditors, I.I.A.).
L’audit permet l’identification et l’évaluation des risques, avérés ou potentiels. Les auditeurs
produisent des recommandations permettant une meilleure maîtrise des risques et l’atteinte des
objectifs que la structure s’est fixés.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Même si le mot est nouveau, le concept est très ancien. La première forme de l’audit est celle de
l’audit comptable et financier ou bien le commissariat aux comptes.
Le développement des pratiques de contrôle des comptes a accompagné l’évolution générale des
structures économiques et des grandes organisations administratives et commerciales.
A partir du 19ème siècle que ces pratiques se sont développées de manière systématique en parallèle
avec l'émergence de l'entreprise moderne. C’est à cette époque que remonte l’apparition progressive
de l’audit sous la forme qu’il connaît actuellement.
L’audit comptable et financier a connu une évolution au niveau méthodologique. Au début, l’auditeur
faisait un pointage de toutes les écritures passées au niveau du journal. Toutefois, le problème
d’exhaustivité se posait d’où le passage à l’approche par les systèmes. Celle-ci consistait à évaluer les
systèmes de contrôle interne avec l’idée que tout dysfonctionnement à ce niveau engendrerait un
mauvais enregistrement comptable et par conséquent une mauvaise qualité de comptes.
Dans le souci de réduire le coût de mission, les auditeurs se devaient de trouver une approche qui
concilie entre maximisation de l’assurance et coût faible des missions. Ce double défi a pu être atteint
avec l’approche par les risques qui décompose la mission d’audit comptable et financier en 3 phases
principales :
Phase de prise de connaissance qui permet à l’auditeur de chercher des éléments de
compréhension pour identifier les zones de risque et qui cadre son travail pour les prochaines
phases ;
Phase d’évaluation du contrôle interne : à partir des zones de risques délimitées au niveau de
la phase de prise de connaissance, l’auditeur cherche des éléments présomption. Cette phase
permet à l’auditeur de déterminer l’étendu de ses investigations au niveau de la troisième
phase.
Phase d’examen des comptes qui permet à l’auditeur de rassembler suffisamment d’éléments
de preuves pour juger de la qualité des comptes.
Dans un souci de minimisation du coût des missions, les entreprises ont pensé à former des
comptables salariés pour prendre en charge une grande partie des tâches effectuées par les
commissaires aux comptes. Ainsi, ces derniers passent moins de temps à auditer générant moins
d’honoraires.
Le rôle qu’a joué ce comptable salarié ou bien cet auditeur interne au niveau de la fonction comptable
et financière a été apprécié, ce qui a poussé l’entreprise à faire appel à ces services au niveau de
toutes les autres fonctions, d’où l’apparition de l’audit interne au vrai sens du terme.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Il faut noter que la différence entre l’audit comptable financier et l’audit interne se manifeste dans le
fait que pour le premier l’évaluation du contrôle interne est un moyen pour cadrer l’étendu de ses
investigations tandis que pour le deuxième, c’est une fin en soi.
Au niveau historique, l’audit interne se justifie par le souci de minimiser le coût des missions de
commissariat aux comptes notamment au niveau des grandes entreprises.
Elle consiste à rechercher la prééminence de la loi écrite sur la coutume et la jurisprudence. Les
chartes et les organigrammes traduisent plus une intention qu’une réalité. Ils symbolisent un
compromis adopté à un moment donné entre les éléments du passé, les contraintes du présent et
une vision des enjeux auxquels l’entreprise risque d’être confrontée.
Ces caractéristiques se basent essentiellement sur les théories d’organisation notamment la théorie
bureaucratique de Weber.
M. WEBER attribue les critères suivants à une administration bureaucratique rationnelle :
1- Ses membres sont personnellement libres et soumis à une autorité seulement pour
l’accomplissement de leurs fonctions officielles ;
2- ils sont organisés dans une hiérarchie d’emplois claire et bien définie
; 3-chaque emploi a une sphère de compétence légale bien définie ;
4- tout emploi est occupé sur la base d’une relation contractuelle ;
5- les candidats à un emploi sont sélectionnés d’après leurs qualifications techniques ;dans le cas le
plus rationnel, ils sont sélectionnés par concours, examens ou par des diplômes garantissant leurs
connaissances techniques ;ils sont nommés et non élus ;
6- les membres sont rémunérés par un salaire fixe, en monnaie : le salaire varie selon l’échelon
hiérarchique ;
7- l’emploi dans l’organisation est la seule occupation professionnelle de ses membres ;
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La méthodologie de l’audit interne cas
8- l’emploi constitue une carrière : La promotion se fait selon le jugement des supérieurs
9- L’employé n’est ni propriétaire des moyens de l’organisation ni propriétaire de son poste ; donc il y
a séparation entre l’homme et la fonction qu’il occupe.
En réaction à la théorie bureaucratique, on retrouve les théories des cercles vicieux de la bureaucratie
qui cite les dysfonctionnements de la bureaucratie avec le schéma général suivant :
Les modèles de Gouldner, Selznick, Merton et Crozier adoptent le même modèle général qui consiste
à critiquer l’utilisation d’une représentation mécaniste comme dispositif de contrôle qui pourra avoir
des conséquences imprévues poussant à renforcer davantage ce dispositif et créant ainsi un cercle
vicieux.
Toutefois, l’audit interne se donne comme objectif d’assurer un bon contrôle interne pour l’entreprise
en détectant les conséquences imprévues des dispositifs (les dysfonctionnements) pour ajuster ce qui
devrait l’être.
Au niveau de la théorie des organisations, l’audit interne trouve sa légitimité à travers l’objectif qu’il
vise à savoir un bon contrôle interne.
A ce niveau, j’aimerai reprendre la notion de contrôle interne pour mettre en valeur la légitimité
d’une entité d’audit interne.
Tout d’abord, le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise
et qui a pour but la sauvegarde du patrimoine, la bonne circulation de l’information, le respect des
directives et l’optimisation des performances.
Aujourd’hui, on a vu apparaître des scandales laissant comprendre que l’activité n’est pas sans
danger et qu’on est tenu de mettre en place des dispositifs nous permettant d’être à l’abri de toute
sanction et de veiller à l’essentiel.
En 1980, le COSO (comitee of sponsoring organisations of the treadway commission) sous la
direction de Treadway, a donné naissance à un ouvrage « the internal control Framework » (la
pratique du contrôle interne).
Toutefois, la traduction française du mot « control » (contrôle) induit en erreur dans la mesure où en
anglais « control » veut dire maîtrise tandis qu’en français elle peut avoir une connotation «
vérification ».
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La méthodologie de l’audit interne cas
L’audit interne vient en pratique pour renforcer le contrôle interne dans la mesure où il doit soutenir
les centres de responsabilités à maîtriser davantage leur activité et non pas à alourdir les procédures
de vérification et ainsi faire régner une mauvaise ambiance.
Au niveau pratique, l’audit interne vient ajuster les dispositifs de contrôle interne pour atteindre les
objectifs de ce dernier en sauvegardant le patrimoine, en assurant une bonne circulation de
l’information, en respectant les directives et en optimisant les performances de l’entreprise.
A travers les divers éléments avancés ci-dessus, l’audit interne devient plus une nécessité qu’un luxe.
Il permet à l’entreprise l’adaptation aux nouvelles données et à surmonter les turbulences de son
environnement.
On distingue :
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La méthodologie de l’audit interne cas
un plan d’audit (programme et moyens mobilisés) est élaboré annuellement sur la
base d’une analyse des risques,
un audit interne, pour apporter une plus value, doit évaluer les processus de
management des risques : analyse de la cartographie des risques, du dispositif de
contrôle interne et de la gouvernance,
chaque mission doit être accompagnée d’objectifs, d’un programme de travail et
des ressources allouées,
l’audit interne recherche les causes des risques identifiés et propose des
recommandations qui se veulent opérationnelles et qui doivent permettre la prise de
décision,
l’audit interne intègre le suivi des suites données aux recommandations. Les auditeurs
internes ne prennent pas part à la mise en œuvre des plans d’action définis par les
audités mais ils apprécient si les actions correctives mises en œuvre par le
management sont appropriées.
Les modalités de travail contribuant au respect de ces différentes normes sont formalisées au
sein d’une charte d’audit interne et d’un code de déontologie.
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La méthodologie de l’audit interne cas
paie adressés à certains employés aient été rejetés pour défaut de provision. Il est demandé à un
auditeur interne de procéder à un examen et de donner son avis sur la mise en œuvre immédiate
d’actions correctives appropriées.
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La méthodologie de l’audit interne cas
les normes
de
qualifications
les normes de
fonctionement
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Section II : la procédure pour la conduite d’une mission d’audit interne au sein de
l’ONCF
C’est une des singularités de l’audit interne, par rapport aux travaux d’étude ou d’organisation,
quelque soit l’objet de la mission, la méthode est toujours la même. En dépit des variantes dans les
modalités d’application, cette méthodologie doit toujours respecter quatre principes fondamentaux :
Relativité du vocabulaire
Adaptabilité : la méthode est unique mais elle n’est pas identique il faut s’adapter aux
modalités pratiques d’application non obligatoires mais faisant autorité.
Transparence : le déroulement de la mission et l’utilisation de certains outils ne sont que des
illustrations de cette double recherche de simplicité et de transparence qui doit caractériser
l’approche de l’auditeur.
1. L’objet de cette procédure :
Définir le processus de conduire d’une mission d’audit interne réalisée au sein du groupe ONCF et de
préciser pour une mission d’audit interne :
2. Champ d’application :
3. Entité concernée :
4. Documents de référence
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La charte du département de l’audit interne est définie comme suit :
La charte d'audit interne est un document officiel qui précise la mission, les pouvoirs et les
responsabilités de cette activité. La charte définit la position de l'audit interne dans l'organisation y
compris la nature de la relation fonctionnelle entre le responsable de l’audit interne et le Conseil ;
autorise l'accès aux documents, aux personnes et aux biens, nécessaires à la réalisation des missions ;
définit le champ des activités d'audit interne. L’approbation finale de la charte d’audit interne relève
de la responsabilité du Conseil.
Les outils ci-après, peuvent être employés au cours de diverses phases d’une mission d’audit interne.
Ces techniques sont utilisées pour aider l’auditeur à élaborer et formuler d’une manière objective et
efficace son opinion. L’auditeur doit apporter la preuve des faits qu’il rapporte et justifier les
recommandations qu’il fait.
Observations physiques ;
Rapprochements et reconstitutions ;
Questionnaires de contrôle interne et diagramme de circulation ;
Questionnaires à choix multiples et ouverts et interviews ;
Interrogations de fichiers informatiques et approches risques ;
Analyse économique et financière volume et types de transactions ;
Le diagramme causes-effet ;
Classement en 5M ;
Diagramme de Pareto (20/80).
6. Description de l’activité
5.1. Le lancement d’une mission d’audit interne :
Conformément au plan annuel d’audit interne ou après une demande particulière émanant de la
direction générale ou des différentes directions de l’ONCF le département de l’audit est mandaté
pour conduire la mission d’audit interne.
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La lettre de mission signée par le directeur de la stratégie et du développement, précise l’origine et le
contour de la mission, le champ d’investigation retenu, les objectifs et le calendrier de déroulement
de la mission ainsi que l’équipe d’audit désignée.
Lors d’une mission d’audit permet d’avoir une connaissance du domaine à auditer en décomposant le
sujet en objets auditables et en fonction (ce qu’il faudra vérifier)
L’étape de reconnaissance : lors de cette étape, il faut cerner le domaine à auditer à travers
le rassemblement, l’organisation, l’analyse des différents documents nécessaires pour cette
mission.
Ce qui permet de constituer le premier référentiel sur lequel il faut se baser pour mener une analyse
des risques et identifier les objectifs d’audit.
L’étape de recensement des risques : lors de cette étape, il faut recenser l’ensemble des
risques qui freinent le déroulement correct d’une mission. Le tableau des risques constitue le
2ème référentiel, ce dernier comporte le champ et les limites des investigations et de
structurer la présentation des conclusions, notamment pour renseigner ce qui relève de(s)
fait(s), la ou les causes des faits constatés ainsi que leur conséquence.
L’étape d’analyse des risques : lors cette étape, l’analyse des risques porte sur deux volets ;
la sécurité (la définition du risque et ses conséquences) et l’efficacité (la proposition des
solutions aux dysfonctionnements majeurs identifiés).
Un rapport d’orientation est établi à la fin de la phase d’étude, ce document permet de synthétiser les
différents axes d’investigation et les limites d’intervention des auditeurs ainsi que les objectifs à
atteindre par eux.
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La phase de vérification comporte l’élaboration du programme de vérification et la préparation des
feuilles de couverture :
Le programme de vérification :
Ce programme a pour objet de fixer les actions d’audit (les moyens et outils), afin d’assurer une
planification dans le temps et une répartition équitable des tâches entre les auditeurs et une maîtrise
de la gestion de la mission.
Elle est un document qui décrit la mise œuvre d’une tâche cité dans le programme de vérification et
met en évidence les conclusions constatés. Dans le cas où il ya eu lieu à des investigations
supplémentaires après une vérifiaction sur terrain, l’auditeur peut informer l’entité auditée, après
accord du chef de département Audit
Avant l’action : la feuille de couverture décrit le but de l’actions et les modalités de mise en œuvre
d’une tâche à savoir : les caractéristiques tu test, contenu du questionnaire, plan détaillé du guide
d’audit ou des interviews…).
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La méthodologie de l’audit interne cas
Après l’action : la feuille de couverture présente les résultats et les conclusions (des réponses
précises) et une interprétation des résultats et facilite la constitution du dossier synthétique et sa
supervision.
La liste exhaustive des interviews à mener (les personnes à contacter et les personnes à voir)
La séquence du contenu des interviews et les conclusions tirés
La rédaction des questionnaires
Les références des états et documents utiles à la compréhension de l’activité et au bon
déroulement de La mission.
L’organisation des tests et l’étendue de ces tests.
L’auditeur doit mentionner sur des papiers de travail qui doivent être établis quotidiennement, le
déroulement de la mission d’audit et cela après vérification que les objectifs fixé sont atteint à travers
les documents recueillis et les études effectuées.
Objectifs de contrôle interne du stade : être sûr que telle finalité de l’entreprise sera atteinte et
que telle étape de processus est sous contrôle maitrisée ;
Risques : que peut-il se passé ?
Points de contrôle étapes clés du CI : Exactitude, Exhaustivité, Autorisation, Délai, Effet
attendu ;
Impact si étape clé défaillante/déficiente : image, éthique ;
Bonnes pratiques moyens du CI ;
Lorsque l’auditeur constate des anomalies, il les documente et les formalise à l’aide d’un
document spécifique intitulé feuille d’analyse et de révélation (FAR) La feuille d’analyse et
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La méthodologie de l’audit interne cas
de révélation est le papier de travail synthétique par lequel l’auditeur mentionne les
dysfonctionnements de chaque section de travail et communique avec l’audité concerné ;
La FAR est validée au fur et à mesure avec les audités et présentée comme suit :
Problème : synthétiser les anomalies constatées
Faits : les dysfonctionnements qui se manifestent par tels incidents ou telles anomalies qui
ont été constatées
Causes : un risque qui explique la survenance d’un fait
Conséquences : un résultat quantifié ou descriptible, la conséquence est constatée par
l’auditeur et/ou l’audité. Elle un impact certain ou probable manifesté par une sous
performance ou une perte de valeur suffisamment importante.
Recommandations : les solutions proposées pour remédier au problème
A la fin de cette phase les observations relevées sont présentés oralement par le chef de mission au
responsable de l’entité auditée.
L’ossature du rapport est élaborée à partir des problèmes figurant sur las FAR et des conclusions
figurant sur les feuilles de couverture.il traduit l’enchainement des messages que l’équipe d’audit
veut délivrer dans le rapport concluant la mission.
Elle reprend les énoncés des problèmes, classées par ordre et par thème te par ordre d’importance,
avec éventuellement les titres de regroupement sous lesquels ils apparaissent dans le projet de
rapport.
A la fin de chaque mission, l’auditeur doit rédiger un projet de rapport indiquant ses constats et ses
recommandations.
Il faut y avoir une adéquation entre les faits constatés et les recommandations vue que le rapport est
destiné à des personnes qui sont opérationnelles et qui attendent des remarques objective de
l’auditeur
Le projet de rapport constitue un relevé des faiblesses, des lacunes et des dysfonctionnements
constatés lors de la mission. C’est une occasion pour les responsables de remettre en cause les
méthodes de gestion de leurs domaine d’activités, il n’établit pas un bilan d’une gestion car ce
jugement est du ressort de la hiérarchie.
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Le projet de rapport est diffusé aux audités et il prend la forme de des FAR (les feuilles d’analyse et
révélation).
La réunion de validation :
La réunion de validation est tenue entre les auditeurs et les audités et si nécessaire en présence du
commanditaire, au cours de laquelle tous les aspects du rapport sont discutés. Lors de la réunion les
destinataires des recommandations sont désignés et le délai de leur mise en œuvre est proposé.
En outre, il est à rappeler les objectifs fixés par l’audit, les personnes rencontrées et sites audités puis
d’identifier pour information les forces apparentes relevées à l’issue de l’analyse des risques ou à
l’issue des travaux de vérification.ces points jugés sous contrôle seront soulignés dans la note de
synthèse présentée au sein du rapport définitif.
Il appartient aux responsables audités de faire de leur accord sur les recommandations ou d’indiquer
leurs éventuelles réserves sur les observations et conclusions contenues dans le rapport.il revient à
l’équipe d’audit de modifier son rapport en conséquence.
Rapport définitif :
Le rapport définitif se compose d’une synthèse de 3 pages maximum destinée à être lue par les
dirigeants, des fiches examinées lors de la réunion de validation et d’une liste des recommandations
classées par destinataires précisant la position des audités et constituant de fait leur première réponse
à l’audit.
Il est destiné aux responsables audités, à leur supérieur hiérarchique ainsi qu’au directeur généraux
afin de mettre en œuvre les plans stratégiques pour combler un dysfonctionnement constaté.
Le rapport d’audit matérialise et rend le travail des auditeurs palpable.il est recommandé de ne pas
diffuser le rapport vue qu’il contient des informations confidentielles.
Le rapport d’audit n’est pas neutre ; il analyse une situation, mais comme un devis de réparation,
il met l’accent sur les dysfonctionnements pour faire développer des actions de progrès.
Le rapport définitif contient des recommandations, une recommandation n’est pas un critique mais
une amélioration proposé par les auditeurs aux responsables habilités à mener une action.
Seul le directeur de la stratégie et de développement peut décider d’une diffusion plus large du
rapport et autoriser la communication d’un rapport d’audit à l’extérieur de l’entreprise.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Ce support peut être complété par un rapport de synthèse qui résume la partie détaillé du rapport
(FAR) et fait sortir les points saillants et conclure par l’opinion de l’audit.
En fin de mission le rapport d’audit est communiqué pour action, aux principaux responsables des
audités, à titre d’un compte rendu à la direction générale et au directeur de la stratégie et du
développement.les conclusions de l’audit interne, doivent mettre l’accent sur les dysfonctionnements
et les surmonter par des actions de progrès. La liste des destinataires pour la diffusion du rapport
d’audit interne est arrêtée par le directeur de la stratégie et du développement.
Il s’agit de suivre régulièrement les suites données aux recommandations formulées à l’issue de la
mission d’audit interne, et éventuellement des résultats obtenus par les actions correctives des
audités. Pour cela, le département de l’audit interne doit obtenir, évaluer et approuver les réponses
des audités sur les recommandations formulées dans le cadre des FAR.
Une fiche sera par recommandation annexe états des actions de progrès sera adressée aux
responsables concernés par la mise en œuvre des actions correctives.
Cette fiche sera renseignée et retournée au département de l’audit interne dans un délai inférieur à
3mois après la diffusion du rapport d’audit.les réponses devra prendre la forme d’un plan d’action
explicite qui traite définitivement le problème.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Chapitre 3: Analyse
comparative de la phase de
ré alisation entre deux
mé thodologies (La
méthodologie de l’audit interne
de PIERRE SCHICK cas
ONCF et celle de JACQUES
RENARD)
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La méthodologie de l’audit interne cas
Section 1 : Points de divergences et de convergence entre les deux approches.
Il existe de nombreuses méthodologies d’audit interne, dans cette section on va mener une analyse
comparative en mettant l’accent sur les points de convergences et les points de divergences entre les
deux approches (la méthodologie de l’audit interne de PIERRE SCHICK cas ONCF et celle de
JACQUES RENARD) notamment dans la phase de réalisation ou de vérification.
1er point de divergence : l’ordre des étapes dans la phase de vérification ou de réalisation.
Dans la procédure de Jacques RENARD, la phase de vérification énumère quatre étapes dans l’ordre
suivant : réunion d’ouverture, le programme d’audit, le travail sur le terrain et enfin la preuve en
audit interne.
Le programme d’audit
VS La conduite des
prospections
Le travail sur le terrain
Réunion interne de
La preuve an audit interne
synthèse
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La méthodologie de l’audit interne cas
2ème point : une divergence d’appellation entre les deux approches à savoir :
Le contexte des deux appellations et le même pour les différents étapes de la phase de réalisation,
sauf que pour la dernière étape, il y a une certaine divergence vue que pour Pierre SCHICK (cas
ONCF) désigne par la réunion interne de synthèse un rendez-vous fixé entre les auditeurs pour
discuter de la mission. Or, pour Jacques RENARD, il désigne par la preuve en audit interne le travail
fait par les auditeurs lors de la mission.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Ce document contient les travaux préliminaires c’est à dire la mise en œuvre des techniques et des
outils nécessaires pour la mission d’audit notamment le QCI (questionnaire de contrôle interne) et les
feuilles de couverture.
Ce programme définit un diagramme de circulation où l’auditeur doit savoir les tâches à accomplir,
selon quel planning (la planification), et comment procéder (outils).
2. Points de convergences :
D’après le processus ci-dessous, on constate que les deux approches amorcent la phase de
vérification par une réunion d’ouverture afin de faire un rappel fondamental, global sur l’audit interne
ses procédures ainsi que ses objectifs, cette réunion doit se tenir chez l’audité, son importance est tant
symbolique que pratique.
La présence des deux parties concernées par la mission (les auditeurs et les audités) est obligatoire
lors de la réunion afin de créer une certaine sympathie et entente entre les collaborateurs qui a pour
but de :
Les auditeurs chargés de mission d’audit sont accompagnés par leur chef de mission de façon
épisodique, Ou permanente ; s’il s’agit d’un sujet délicat et récurent comme le cas des marchés
d’achat qui représente plus de 45 % des dépenses de l’ONCF ou des frais de personnel constituant 30
% des charges de l’office. La réunion est dite tronquée lorsqu’elle se déroule à la présence d’un
seul responsable du service Audit.
À la fin de la réunion, un compte rendu est rédigé et c’est à travers celui-ci que le rapport
d’orientation est élaboré.
Le rapport d’orientation est un document qui définit et formalise les axes d’investigation de la
mission et ses limites. Il exprime ces derniers en objectifs à atteindre par l’équipe d’audit pour le
demandeur et audités, celui-ci est rédigé dans la troisième partie discernement des risques et choix
des objectifs de la première phase (phase d’étude).
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La méthodologie de l’audit interne cas
La réunion d’ouverture a pour objectif de créer une coopération entre les parties concernées par
l’audit, c’est pour cette raison que les deux experts d’audit ont abordé cette phase par cette réunion
ainsi en faisant corps aux normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne.
Une forte convergence entre les deux méthodologies pour le programme d’audit ou de
vérification, sauf que leur placement dans le processus des phases d’une mission d’audit diffère d’un
expert à un autre.
On constate alors que les deux experts se sont inspirés des normes professionnelles de pratique de
l’audit interne.
Une convergence dans l’ordre de la troisième partie vue que pour les deux méthodologies on trouve
la conduite des prospections pour Jacques Renard ou travail sur le terrain pour le cas de l’ONCF
Après avoir recensé les différentes informations, documents, données nécessaires à la mission, il faut
passer à l’action à partir des étapes suivantes :
En se basant sur les réponses du questionnaire, l’auditeur procède à la conduite de ses prospections à
l’aide des différents outils.
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La méthodologie de l’audit interne cas
C’est identique lors de l’observation physique pour les deux méthodologies, on constate alors que les
deux experts se sont inspirés des normes internationales professionnelles de la pratique d’audit
interne.
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La méthodologie de l’audit interne cas
qualitatives : qualifier les conséquences des
anomalies sans subjectivité
Quantitatives : chiffrés le cout maximum possible
d’un phénomène.
Une qualification souhaitable lorsque l’auditeur
ne manque pas de quantifier les conséquences
Recommandations :
permet d’éviter au phénomène de se reproduire
dans l’avenir
C’est la contrepartie de la cause
C’est dans l’énoncé clair et concret des
recommandations dont les effets e feront sentir
dans la durée et c’est ainsi que l’auditeur va
contribuer à une meilleure maitrise des affaires et
à une amélioration de la gestion.
Les avantages de la méthode :
Contribution à la qualité du contrôle et de
l’audit interne
Constitue un SI qui permet de piloter l’action des
auditeurs.
Qualité de la communication : le rapport d’audit
doit être bien ficelé représentant un nombre de
FRAP classé par un ordre d’importance de
conséquences.
On constate que la divergence existe dans l’appellation des rubriques de la FAR (feuille d’analyse et
de révélation) exemple constat = fait, en ce qui concerne la forme le problème, la cause, la
conséquence et les recommandations sont pareil pour l’ONCF et pour l’école de Jacques RENARD.
Une fois l’auditeur rassemble les différentes FAR, une réunion de synthèse est organisée après la
mission entre l’équipe d’audit à savoir le chef de mission et les auditeurs, c’est une réunion interne
qui a pour finalité de fusionner et structurer les conclusions recensées et cela pour la préparation et
l’édition du projet de rapport d’audit.
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La méthodologie de l’audit interne cas
La réunion interne de synthèse
Jacques RENARD Cas ONCF (Pierre SCHICK)
La preuve en audit interne : Permet de S’assurer La réunion interne de synthèse est une réunion
que tous les éléments recensés serviront de bien organisé en interne c'est-à-dire entre l’équipe
pour affirmer le constat vue qu’il ne faut pas d’audit notamment le chef de mission et les
confondre les coupables c'est-à-dire les audités Les auditeurs.
conclusions doivent être fiables pertinentes et utiles Lors de cette réunion les auditeurs étalent les
Pour cela l’auditeur doit noter sur le champ se qu’il différents constats recensés lors de leur mission
a constaté ainsi que les preuves qui en découlent.
Eviter les appréciations fugitives Le labeur des auditeurs est représenté avec une
S’accentuer sur la documentation (pièces certaine cohérence dans les FAR, ces derniers ne
comptables, rapport, factures, courrier...) sont finalisés qu’après approbation et validation du
chef de mission d’audit.
Pour la réunion interne de synthèse ou la preuve en audit interne est définit de la même manière et du
même raisonnement que çà soit pour la réunion qui se déroule dans l’ONCF ou bien pour Jacques
RENARD.
Pour les deux dernières étapes dans la phase de réalisation ou de vérification et d’après cette
analyse, Je constate une forte convergence entre les deux méthodologies.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Section 2 : Les résultats de l’étude et les recommandations
1. Les résultats :
Dans la première semaine d’intégration et après avoir eu une idée sur le positionnement de l’entité
d’audit interne dans l’organigramme de l’ONCF, j’ai remarqué que ce département est mal placé vue
qu’il n’est pas rattaché directement à la direction générale mais il est liée au pôle sécurité et contrôle
Autrement dit ce pôle ne peut être audité en interne.
En accompagnant l’équipe pour une mission d’audit, j’ai constaté que certains audités ont du mal à
comprendre le vrai sens de l’audit interne du coup parfois la diffusion de l’information n’est pas
facilitée, ainsi qu’à l’accès aux documents nécessaires et utiles pour la mission d’audit.
Pour les responsables des autres services de l’office, un auditeur interne est une personne qui va
divulguer les dysfonctionnements détectés à la direction générale et aux supérieurs hiérarchiques
pour que l’audité soit sanctionné.
Or que l’auditeur interne est un collaborateur qui contribue comme les autres agents du groupe dans
le développement et la pérennité de la société, à travers la vérification de la bonne application des
directives et procédures.
En cas de défaillance, il essaye de déduire la cause, décrire la conséquence et envisager une solution
sous forme d’une recommandation qui sera utile afin de combler et surmonter le risque qui peut être
lié ou associé à un état de nature. Tout ce travail est fait pour l’intérêt de l’office.
Les audités sont réticents quant à l’idée que les stagiaires accompagnent les auditeurs dans
leurs missions d’audit ;
Difficulté de décrocher un rendez-vous avec l’audité (report la date) ;
Les audités communiquent parfois une information incomplète ;
Les audités trainent à diffuser une information afin de consommer le budget temps de
l’auditeur, exemple : dans une mission d’audit des marchés le retard a duré deux mois pour
avoir un document or que la durée de la mission est de trois mois d’où une Limitation du
champ d’audit par l’audité;
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La méthodologie de l’audit interne cas
Manque d’outils informatique ou d’un logiciel pour faciliter la tâche aux auditeurs vue qu’ils
élaborent eux même les différents documents à fournir aux chefs de missions à savoir le
TARI (le tableau des risques), T d’O (tableau d’orientation) les feuilles de travail, les FAR, le
rapport d’audit, etc …
Lenteur dans le circuit d’approbation et de transmission des documents administratifs ;
Difficulté d’obtention des documents demandés ;
Donner une information partielle par exemple lors de la mission d’audit des marchés, à cause
du non enregistrement de l’historique par les bases de données utilisées ;
L’office dispose d’un mode d’archivage traditionnel pour certains processus ce qui freine le
bon déroulement de certaines missions;
Retard de validation des constats d’audit par les audités ;
Rattachement hiérarchique inadéquat source de manque de pouvoir et d’autorité;
Le taux de mise en œuvre des recommandations issu des post audits menés est compris entre
60 et 80%.
2. Les recommandations :
A partir des points détectés lors de l’analyse entre les deux méthodologies et les résultats constatés, je
ne constate pas l’existence d’une grande divergence entre les procédures appliquées à l’ONCF, et les
procédures dictées par l’ouvrage « Théorie et pratique de l’audit interne » de Jacques RENARD.
Cependant, dans la phase de réalisation je trouve que l’ONCF opte pour un processus constitué de
trois étapes alors que Jacques RENANRD a détaillé cette phase en menant quatre étapes.
Après entretiens avec les responsables de l’audit à l’ONCF, il s’est avéré que dans la pratique les
auditeurs passent par les 4 phases durant la vérification sauf que les procédures n’ont pas été mises
jour depuis 2008. Je préconise par conséquent que les auditeurs procèdent à l’actualisation des
documents de référence régissant l’audit à l’ONCF.
La faible divergence constatée est expliquée par le fait que les deux auteurs se sont inspirés des
normes internationales de la pratique professionnelles de l’audit interne définit par l’IIA (Institute of
Internal Auditor).
En outre, je pense qu’il est souhaitable que le département réalise un travail de sensibilisation pour
instaurer davantage la culture d’audit dans l’organisation et mettre en exergue la valeur ajoutée de la
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La méthodologie de l’audit interne cas
fonction d’audit en tant que support pour la définition des zones de risques et l’émission de
recommandations à même de contribuer à la protection du patrimoine et l’atteinte des objectifs
organisationnels, pour cela il peut faire appel aux différents outils disponibles : articles sur le journal
interne « SIKATI », sensibilisation à l’occasions des réunions avec les audités,
Par ailleurs, je recommande pour le rattachement hiérarchique inadéquat de l’entité d’audit au sein de
l’office, un changement de positionnement en se rattachant directement à la direction générale
comme stipulé par les normes internationales de l’audit interne.
Pour surmonter le retard lié à la transmission des documents administratifs par courrier et celui liée à
l’obtention des documents nécessaires pour la mission d’audit, je recommande l’instauration du
système de la validation électronique, celui-ci est cité dans la loi (2000-230 du 13 mars 2000)
relative à la signature électronique est le premier texte à venir modifier les règles du Code civil sur la
signature. Insérée aux articles 1316 et suivants, cette loi prescrit que :
Il doit permettre au lecteur d'un document d'identifier la personne ou l'organisme qui a apposé
sa signature.
Il doit garantir que le document n'a pas été altéré entre l'instant où l'auteur l'a signé et le
moment où le lecteur le consulte.
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La méthodologie de l’audit interne cas
La signature électronique n'est devenue possible qu'avec la cryptographie asymétrique. Elle se
différencie de la signature écrite par le fait qu'elle n'est pas visuelle, mais correspond à une suite de
nombres.
Exemple : le cas de la signature d’un document par plusieurs responsable et surtout s’il s’agit d’un
document qui circule en régionale, donc la réception du document prend une deux à trois jours et sa
transmission se fait soit la société de transport CARRE soit par train, par conséquent on a un retard
liée à la circulation du document et ce qui permet aussi de perde la pièce demandée.
Suite au souci lié à la lourdeur de l’élaboration d’une preuve de mission d’audit notamment
l’établissement des états, des tableaux et des documents de travail.
Pour faciliter et alléger la procédure traditionnelle de différentes tâches exercées par les auditeurs,
j’ai eu l’opportunité d’effectuer une recherche sur internet et de prospecter afin de choisir une
solution logicielle à savoir une application informatique d’audit optimale qui sera utile pour l’équipe
d’audit dans leur fonction.
Pour cela j’ai sélectionné un échantillon de deux applications informatiques en se basant sur leurs
caractéristiques (fonctionnalités, prix, éditeur, pays date de création) les produites offerts, les
témoignages, les utilisateurs.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Tableau comparatif des deux logiciels
Développement durable
produits Performance des fournisseurs
Gestion du carbone et de Blue audit
l'énergie Blue Risk
Pilotage de la performance Blue control
QHSE
Maîtrise des risques, audit &
contrôle interne
Gouvernement d’entreprise &
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La méthodologie de l’audit interne cas
gestion juridique
Les
utilisateurs AUCHON, LMVH, IMERYS, MEDITEL, GIVAUDAN.
DANONE.
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La méthodologie de l’audit interne cas
3. Analyse :
D’après ce tableau comparatif, je déduis que la première application Enablon IA sera la plus adéquate
pour l’entité audit de l’office et cela selon les fonctionnalités qui apparaissent mieux adaptées au
processus d’une mission d’audit.
En outre c’est un logiciel édité par une multinationale, cela veut dire qu’il a une importante notoriété
sur l’échelle mondiale et il est présent sur le marché depuis 2000 ce qui explique 13 ans
d’expérience.
D’après le constat et les références de la compagnie, les solutions Enablon sont utilisées dans plus
de 160 pays, par de très grandes entreprises mondiales, dans tous les secteurs d’activité. En France,
de nombreuses PME innovantes et plus de 80% des entreprises du CAC40 ont choisi les solutions
Enablon pour mesurer et piloter leur performance environnementale et sociale, assurer leur
conformité réglementaire, maîtriser leurs risques et réduire leurs coûts.
Parmi ses clients, on trouve des groupes leader dans leurs domaines à savoir (LVMH, Auchan, Crédit
Du Maroc, Danone…..). Ces derniers confirment la fiabilité du logiciel utilisé dans leur domaine
d’activité.
La deuxième application est éditée en suisse, elle existe depuis 2005 avec huit ans d’expérience, elle
est reconnue pour ses trois modules Blue audit, Blue Risk, Blue control et utilisé par 35 clients parmi
eux (Meditel, Givaudan…), à travers le monde les fonctionnalités offertes ne représentent pas un
éventail large de produit.
J’ai porté un choix pour le premier logiciel Enablon IA sachant que j’ai comparé les caractéristiques,
les fonctionnalités et les performances ainsi que j’ai pris en compte les avis des autres utilisateurs
d’après le business cases. (Voir les témoignages dans le tableau ci-dessous).
Mise à part le choix effectué sur la qualité de ses fonctionnalités, certes, je dois prendre en
considération la fameuse contrainte, celle du budget vu que l’office est un organisme semi public
d’où la grande importance accordée à la variable prix dans la prise de décision des investissements.
Mais je juge que la contrainte budgétaire peut être surmontée, au vu des fonctionnalités du produit et
du gain attendu en termes de temps et qualité des livrables.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Pour l’étude faite concernant l’application informatique de l’audit et pour ‘l’instauration de la
signature électronique, le chef de mission d’audit va soumissionner la recherche effectuée au chef de
département et celui du pole pour étudier de leur part sa faisabilité ainsi qu’il vont m’avisé en cas de
mise en place.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Conclusion
Suite à une conjoncture économique féroce, le Maroc parmi les autres pays en voie de
développement, veille sur son positionnement dans le tissu international, et cela grâce au progrès
réalisé par les organismes marocains et qui impactera particulièrement l’économie nationale.
L’ONCF étant un groupe marocain et pionner dans son domaine, il envisage une politique interne
structurante visant le développement de ses pôles.
En outre, parmi les plans stratégique de l’office, la certification des auditeurs interne via le biais de
CIA (certificat of internal auditor) , c’est une formation effectuée par correspondance, permettant
d’améliorer le travail des auditeurs ainsi que les différents département de l’office.
Le choix de l’ONCF pour la deuxième fois m’a offert un cadre d’apprentissage très enrichissant dans
le nouveau département d’audit et un retour d’expérience du premier stage effectué dans l’un des
pôles de l’office.
Finalement, j’espère que ce stage serait un chemin droit vers un stage d’approfondissement et plus
pointu sur le quel je vais faire preuve d’un projet de fin d’étude.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Les annexes
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La méthodologie de l’audit interne cas
Feuille d’analyse et de révélation
Faits :
Causes :
Conséquences :
Recommandations :
R.1 (I.1.1)
R.2 (I.1.1)
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La méthodologie de l’audit interne cas
Programme de vérification
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La méthodologie de l’audit interne cas
Audit XXXXXXXXXX : Tableau des Risques - Référentiel
1 – OBJECTIFS
- -
1.1 Etre sûr que
- -
1.2 Etre sûr que
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La méthodologie de l’audit interne cas
RAPPORT D’ORIENTATION
Le RAPPORT D'ORIENTATION définit et formalise les axes d'investigation de la mission et ses limites : il les
exprime en objectifs à atteindre par l'audit pour le demandeur et les audités.
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La méthodologie de l’audit interne cas
Bénéfices attendus des recommandations de l’audit
Données chiffrées :
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La méthodologie de l’audit interne cas
Cette mission d’audit portera sur l’évaluation du Processus de recouvrement des créances ainsi que le
traitement des créances douteuses et litigieuses
1 – OBJECTIFS
1.
1-
-
1.
2-
-
1.
3-
2 - RESPONSABILITE
2.1 - -
2.2
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La méthodologie de l’audit interne cas
3 – METHODE ET MOYENS
3.1
-
3.2
-
3.3 -
-
3 – METHODE ET MOYENS
3.4 -
-
4.2 -
-
4.3 -
-
4.4
-
4.5
-
5 – REALISATION ET BOUCLAGE
5.1
-
-
5.2 -
-
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La méthodologie de l’audit interne cas
5.3
-
5.4
-
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La méthodologie de l’audit interne cas
Liste des abréviations
P de V = Programme de vérification
AI = Audit interne
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La méthodologie de l’audit interne cas
Glossaire
Equipe d’audit : les personnes désignées par le directeur de la stratégie et du développement pour la
réalisation d’une mission d’audit interne. Elles sont choisisses parmi le personnel de l’ONCF, ou
encore au sein d’un organisme extérieur indépendant ;
Tableau des risques : document qui constitue le référentiel d’audit, il décompose le sujet de la
mission en objets auditables et permet à l’équipe d’audit de mener une analyse des risques.
Feuille de couverture : document qui décrit les modalités de mise en œuvre d’une tâche définie dans
le programme de vérification, puis met en évidence les conclusions qui en ont été tirées ;
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La méthodologie de l’audit interne cas
Bibliographie
Webographie
WIKEPEDIA
www.Oncf.ma
www.enablon.fr
www.oxial.fr
www.memoireoline.com
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