Métodologie Français: Etudier - Un - Texte - Narratif
Métodologie Français: Etudier - Un - Texte - Narratif
Métodologie Français: Etudier - Un - Texte - Narratif
Le texte ou discours narratif consiste en un récit de faits situés chronologiquement dans le temps. Il repose sur
des actions et est souvent associé au discours descriptif.
Globalement, c’est lorsqu’on vous raconte une histoire.
Le discours narratif peut être inclus dans un roman, bien sûr, mais aussi au théâtre (dans la pièce, un personnage
raconte une histoire) ou en poésie (même principe : le poète raconte une histoire, par exemple dans une fable) !
Si j’étudie un incipit
Définition : Un incipit, c’est tout simplement le début d’une œuvre narrative.
Ils sont souvent étudiés à l’école parce qu’ils sont aussi souvent très soignés par l’auteur pour « accrocher » son
lecteur.
Lorsqu’une de ces fonctions n’est pas remplie, il faut se demander pourquoi, dans quel but.
Le point de vue
Etudier le point de vue d’un texte, c’est se demander qui raconte et que voit-il ou que sait-il.
Savoir qui raconte et ce qu’il voit, c’est se faire une idée sur la crédibilité du propos rapporté au lecteur. Par
exemple, si votre narrateur est fou et qu’il raconte une scène à laquelle il n’a même pas assisté, vous devez lire
son propos avec beaucoup de circonspection…
Le personnage de roman
Comment étudier un « personnage » dans un roman ?
Demandez-vous :
1) Qui ? (Qui est le personnage ?) La réponse est parfois évidente, mais souvent les auteurs jouent sur le
mystère et l’identité de leurs personnages reste ambigüe. Attention ! Le « personnage » peut parfois être
collectif ou abstrait (une idée, un groupe, un lieu, etc.).
2) Que ? (Que fait-il ?) Quel est son statut ? Personnage principal, antagoniste, allié, témoin ? Héros, anti-
héros ?
3) Comment ? (Comment l’auteur fait-il découvrir son personnage au lecteur ?) Est-ce un portrait ? une
scène d’action ? Un discours ? Que révèlent-ils sur le personnage ?
4) Pourquoi ? (Pourquoi l’auteur présente-t-il ces aspects du personnage ?) Le personnage est-il un
« type », un être caricaturé (le séducteur, la femme fatale, le mari jaloux, etc.) ? Est-il réaliste ou
imaginaire ? Ce personnage est-il porteur de valeurs ? Le lecteur est-il invité à adhérer à ces valeurs ?
5) Pour qui ? (Quelle relation l’auteur cherche-t-il à créer entre le personnage et le lecteur ?) Le
personnage est-il décrit précisément ? Faut-il que le lecteur imagine certains aspects du personnage ?
Est-il un modèle ou un repoussoir pour le lecteur ?
Si j’étudie un explicit
L’explicit, c’est le contraire de l’incipit : c’est donc la fin d’un roman (dernières lignes ou dernier chapitre).
La méthode rappelle celle de l’incipit. Il faut :
1) Se demander si l’explicit est traditionnel ou s’il est original (Le valeureux héros épouse la princesse ?
c’est traditionnel ! La princesse l’abandonne pendant leur voyage de noces ? C’est original !).
2) S’interroger sur ses fonctions :
- narrative : l’explicit répond aux questions posées dans le roman. Il est alors « fermé ». S’il n’y répond
pas ou que partiellement, il est « ouvert ». Pour percevoir son sens, il est utile de le comparer avec
l’incipit !
- esthétique : la fin d’une œuvre est souvent son point d’orgue. Elle est particulièrement travaillée par
l’auteur. Dans une nouvelle, on parle souvent de « chute ». On peut aussi s’interroger, quand elle est
présente, sur la morale qui est délivrée par la fin du texte.
La situation d’énonciation
Quand on s'exprime à l'oral ou à l'écrit, on échange des informations avec d'autres personnes. Ainsi, on appelle
l'émetteur (ou locuteur), celui qui parle ou écrit (c'est lui qui produit le message ou l'énoncé) et le destinataire (ou
récepteur) celui à qui est adressé le message.
Pour repérer la situation d'énonciation, c'est-à-dire les conditions dans lesquelles l'énoncé a été produit, il faut
pouvoir répondre aux questions : Qui parle ? À qui ? Où est produit l’énoncé ? Quand ? De quoi parle-t-il ?
On distingue les énoncés ancrés (dialogues, lettres, journal intime, etc.), dans la situation d’énonciation des
énoncés coupés (roman, conte, récit historique, etc.) de la situation d’énonciation. Pour différencier les deux, on
observe le genre du texte, les temps employés, les déictiques (je, tu…) et les modalisateurs.
Exemples :
- Chère maman, je t’annonce qu’il fait un temps magnifique en Bretagne… (énoncé ancré)
- Il était une fois, dans une galaxie lointaine, très lointaine… (énoncé coupé)