Tga - Preparation A L'examen - Economie Circulaire

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Terminale baccalauréat professionnel

THEME : l’économie circulaire


Gestion Administration
NOM : Question : Pourquoi l’entreprise doit-elle
Prénom : dépasser la seule performance
CLASSE : économique ?
Capacités :
 Identifier les dimensions sociale et
environnementale de la
performance.
NOTE SUR 20 et observations éventuelles

CONTEXTE PROFESSIONNEL
Vous effectuez une période de formation au sein de l’entreprise FAVI. FAVI est une
entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces techniques. Elle intervient principalement
dans le secteur automobile en qualité de sous-traitant. Vous êtes placé(e) sous l’autorité de
Monsieur Thierry MARECHAL, Directeur Technique.
FAVI propose ses services aux grands groupes automobiles et équipementiers du secteur.
Elle produit en autres des turbines de pompes à eau, des systèmes de freinage, des
connecteurs de batterie, des commandes internes de boites de vitesses assemblées etc…
FAVI a toujours placé la recherche et le développement comme une priorité. Forte d’un
effectif de 31 ingénieurs, techniciens et dessinateurs, elle travaille pour vos projets et
sur plusieurs thématiques :

 Le développement d’alliages spécifiques, afin de répondre à une contrainte technique


ou économique du cahier des charges client, ou pour s’ouvrir à de nouveaux
marchés.
 Le développement de technologies innovantes dans la transformation des produits.
 L’évolution et l’optimisation des produits et des processus, gage d’une amélioration
constante de la qualité des produits et de la performance économique.
FAVI s’est lancée depuis 5 ans dans une politique de RSE (Responsabilité Sociale de
l’Entreprise) incluant une démarche d’éco-responsabilité. La Direction désire s’engager
désormais dans une politique d’économie-circulaire, avec notamment le recours à des
matériaux recyclés et ou biologiques.
Afin d’aider votre responsable dans sa prise de décision, vous êtes chargé(e) de procéder à
une étude sur ce thème. Pour cela, il a constitué un dossier documentaire dont vous prenez
connaissance.

PARTIE 1 - ANALYSE DOCUMENTAIRE


1. Prenez connaissance des DOCUMENTS 1, 2 et 6 et complétez les ANNEXES A, B
et C.

2. Rappelez l’intérêt pour une organisation de s’investir dans une démarche de RSE
(Responsabilité Sociale de l’Entreprise).
3. Définissez la notion de sous-traitance.

4. Expliquez la phrase suivante : « Si le plan Renaulution se déroule comme prévu,


Renault pourra créer l'équivalent de 8 milliards de PIB par an ! », a ajouté le patron,
insistant sur son intention de créer de la valeur en France. DOCUMENT 4.

PARTIE 2 – CONDUITE DE L’ÉTUDE


En vous appuyant sur l’ensemble documentaire à votre disposition et en vous basant sur vos
connaissances du monde économique et juridique, expliquez pourquoi les entreprises du
secteur automobile doivent s’engager dans une politique d’économie-circulaire.
Dans une première partie, vous identifierez les intérêts économiques et écologiques d’une
telle stratégie, puis dans une seconde partie vous préciserez les limites de la mise en place
de l’économie-circulaire pour le secteur concerné.
Conclure en rapprochant vos observations de la stratégie de l’entreprise FAVI.
DOCUMENT 1 - Économie circulaire
L’économie circulaire promeut un nouveau modèle économique, fondé sur la réduction des
déchets. Il s’agit de jeter le moins possible en réutilisant ou réparant pour diminuer la
quantité de déchets produits. Par opposition à l’économie « linéaire » qui est la nôtre, où un
bien est produit, consommé, puis jeté, l’économie circulaire vise à la fois à réduire la
consommation de matières et à réemployer les déchets de l’industrie. Dans une économie
circulaire, les déchets (produits en fin de vie ou rebuts issus du processus de production)
deviennent des ressources, employées pour produire de nouveau ou autre chose.
L’économie circulaire : un enjeu majeur
L’économie circulaire répond aujourd’hui à un enjeu majeur, celui de s’adapter à la
raréfaction des matières premières non renouvelables. Alors que les matières rares
indispensables à de nombreuses industries (par exemple le nickel ou le cuivre dans les
batteries de téléphones) s’épuisent, l’économie circulaire encourage la réutilisation des
rebuts encore utiles. Elle cherche ainsi à la fois à préserver les ressources et à réduire les
déchets. Dans l’idéal, les matières premières seraient utilisées en boucle pour produire de
nouveaux biens. Desso, un spécialiste hollandais de revêtements de sol de bureau, récupère
les dalles de ses clients pour en séparer la base et les fibres. Un partenaire sous-traitant
recrée à partir de là la matière qui est employée pour un nouveau cycle de production. La
gamme Écobase de Desso est ainsi recyclée à l’infini.
Plus largement, il s’agit de repenser nos modes de production et de consommation de biens.
En France, un groupe de réflexion présidé par Jacques Attali, qui a publié Pour une
économie positive (synonyme d’économie circulaire), y voit le passage d’une économie de la
production à une économie d’usage et une réponse aux enjeux de gestion de la rareté.
Pour les partisans de l’économie circulaire, ce nouveau modèle économique satisfait non
seulement des considérations écologiques, mais également l’intérêt économique de chacun.
L’industrie évite ainsi d’épuiser les ressources indispensables à son activité, les entreprises
font des économies en réutilisant les déchets de leur production ou en les revendant, les
ménages réduisent le gaspillage.
L’économie circulaire serait même créatrice d’emplois puisqu’elle rend nécessaire le
développement de filières de recyclage et de traitement des déchets sophistiquées. En
théorie, la société dans son ensemble bénéficie de la diminution d’achats de matières
premières et de l’économie qui découle de la diminution des coûts d’enfouissement ou de
suppression des déchets. D’après les soutiens de l’économie circulaire, il est dans l’intérêt
même des industries productrices de déchets de recycler et réutiliser. En janvier 2013, la
fondation Ellen MacArthur avait évalué à 500 milliards d’euros par an les bénéfices potentiels
tirés de l’économie circulaire appliquée aux seuls biens de consommation. Néanmoins cette
démarche n’est pas exempte de critiques.
Une économie circulaire qui tourne en rond ?
Il faut souligner le caractère aujourd’hui utopiste du projet de l’économie circulaire. Les
limites technologiques actuelles rendent illusoire un recyclage à 100 % (le plastique par
exemple ne se recycle qu’une fois). Il faut également être conscient des limites inhérentes au
concept d’économie circulaire : à chaque étape du processus de production, y compris le
recyclage, la transformation consomme de l’énergie. Si elle tend dans l’idéal à être sans
déchets, l’économie circulaire n’est pas un cycle non polluant pour autant.
L’économie circulaire ne se conçoit pas sans une évolution de la façon dont les biens sont
conçus. Elle suppose de mettre un terme aux pratiques d’obsolescence programmée. Il faut
que le recyclage ait été prévu dès la conception initiale des produits par l’industrie : tout n’est
pas recyclable, n’importe comment et sans limite, les entreprises doivent utiliser au départ
des matériaux recyclables ou employables par une autre industrie (ce qui n’est pas
forcément dans leur intérêt économique). L’économie circulaire ne se résume pas à du
recyclage, mais l’englobe dans un projet plus large de repenser la façon dont on produit.

Source : https://www.lafinancepourtous.com 15/01/2021


DOCUMENT 2 - Infographie
Source : www.fevad.com
29/04/2019

DOCUMENT 3 – Cycle de vie d’un produit faisant apparaître l’économie-circulaire –


Source : www.wikipedia.org
DOCUMENT 4 - Renault veut générer 1 milliard d'euros dans l'économie circulaire
grâce au nouveau Flins

Dans une interview donnée le 17 avril, le directeur général de Renault précise ses ambitions
pour l'usine de Flins (Yvelines). En transformant le site en pôle de recyclage, le constructeur
espère générer plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie circulaire.

Renault compte générer plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie
circulaire, grâce notamment à la transformation de l'usine d'assemblage de voitures neuves
de Flins (Yvelines) en un pôle de recyclage. La conversion du site fait partie des principales
décisions du plan de restructuration du constructeur automobile français déficitaire.

8 milliards de PIB par an.

« Notre ambition, d'ici à 2030, consiste à réaliser [à Flin] davantage de chiffre d'affaires qu'en
y assemblant des voitures [...] et de générer plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires
dans l’économie circulaire », a déclaré le directeur général du groupe, Luca de Meo, dans un
entretien avec Le Journal du dimanche publié le 17 avril.

Ce chiffre représenterait un peu plus de 2 % du chiffre d'affaires de 43,5 milliards d'euros


affiché par le groupe en 2020. Renault doit publier jeudi 22 avril son chiffre d'affaires pour le
premier trimestre 2021. « Si le plan Renaulution se déroule comme prévu, Renault pourra
créer l'équivalent de 8 milliards de PIB par an ! », a ajouté le patron, insistant sur son
intention de créer de la valeur en France.

Le groupe a confirmé fin 2020 son intention d'arrêter l'assemblage de véhicules neufs à Flins
en 2025, créant à la place la première usine européenne d'économie circulaire dédiée à la
mobilité. Le nouveau site, dénommé « Re-Factory », accueillera des activités de recyclage
d'organes mécaniques, de reconditionnement de véhicules d'occasion et de batteries
électriques, et de démantèlement de voitures.
Source : www.usinenouvelle.fr 18/04/2021

DOCUMENT 5 - BMW veut être le "pionnier de l'économie circulaire"

BMW vise 50 % de ventes en électriques dès 2030 au niveau mondial et surtout met
l'accent sur l'économie circulaire, avec le recyclage des batteries.
Une batterie est un élément complexe composé d'un châssis en métal, de lithium et d'autres
métaux qui ont la particularité d'être, pour certains, fortement éligible au recyclage. Une
économie circulaire mise en avant par le thème de l'IAA 2021 chez BMW : "RE:THINK,
RE:DUCE, RE:USE, RE:CYCLE".
A la conférence annuelle BMW, le patron du groupe, Oliver Zipse, a expliqué que les
émissions de CO2 seraient réduites de 200 millions tonnes d'ici 2030. Et dans la grande
pagaille des annonces de groupes automobiles ces derniers mois sur la décennie en cours,
celle de BMW met l'accent sur le cycle complet, de la production à l'usage du véhicule.
Avec la nouvelle génération de batteries, BMW prévoit de réduire leur empreinte à la
production de l'ordre de 50 % par rapport à la génération actuelle. Energie renouvelable
dans les usines, nouvelle chimie dans les batteries et recyclage seront à l'ordre du jour pour
BMW qui donne l'exemple de l'iX30 : le SUV aurait ainsi 30 % d'aluminium recyclé, et 50 %
de nickel recyclé. Rappelons par ailleurs que les fameuses "terres rares" ne sont désormais
plus indispensables pour les moteurs électriques.

Source : https://www.caradisiac.com 12/05/2021


DOCUMENT 6 - Volvo mise sur l’économie circulaire

Dans le cadre de sa stratégie de développement durable, le constructeur suédois Volvo s’est


fixé pour objectif d’adopter un modèle d’économie circulaire d’ici 2040.

D’ici 2040, le suédois Volvo prévoit de créer des boucles de recyclage fermées pour « les
matériaux à fortes émissions », tels que l’acier et l’aluminium, « tout en favorisant le
remanufacturage, la réparation, la réutilisation et la remise à neuf des pièces. » Le
constructeur veut aussi augmenter la part de matériaux recyclés et d’origine biologique dans
ses voitures d’ici 2025, avec un minimum de 25 % de plastique recyclé ou d’origine
biologique, 40 % d’aluminium recyclé et 25 % d’acier recyclé.

Des économies attendues de 100 millions d’euros et 2,5 millions de tonnes de CO2

Ces solutions doivent entraîner à partir de 2025 près de 100 millions d’euros d’économies,
ainsi qu’une réduction des émissions de CO2 de 2,5 millions de tonnes. Elles participeront
ainsi à l’atteinte d’un autre objectif du constructeur, à savoir la neutralité carbone d’ici 2040.

Toutefois, « cela implique de repenser toutes nos activités et nos approches de travail »,
indique Anders Kärrberg, responsable du développement durable mondial chez Volvo Cars.
L’entreprise a déjà débuté cette transition. En 2020, elle aurait remanufacturé près de
40 000 pièces, dont des boîtes de vitesse et des moteurs, évitant l’émissions de 3 000 t de
CO2. Elle aurait également recyclé 95 % de ses déchets de production dont 176 000 t
d’acier, soit – 640 000 t de CO2 émises.

Des applications de seconde vie pour les batteries

Par ailleurs, Volvo s’intéresse aux applications de seconde vie pour les batteries de ses
véhicules électriques. Le constructeur s’est associé à la société BatteryLoop, filiale du
groupe suédois Stena Recycling, qui utilise des batteries de Volvo pour stocker de
l’électricité produite à partir d’énergie solaire. « À partir du mois d’avril, ce système
alimentera les bornes de recharge pour voitures et vélos électriques d’Essity, spécialiste
suédois de l’hygiène et de la santé, dans son centre d’affaires à la périphérie de Göteborg »,
annonce-t-il.

Volvo collabore également avec l’entreprise Comsys AB et l’énergéticien Fortum. Ces


derniers utilisent les batteries des modèles hybrides rechargeables comme unités de
stockage stationnaire dans une station hydraulique en Suède.

Source : https://www.flotauto.com/ - 23/04/2021


ANNEXE A

FICHE D’ANALYSE DU DOCUMENT 1


Source du document

Date du document

Titre du document

Idées fortes (à reformuler)


ANNEXE B

FICHE D’ANALYSE DU DOCUMENT 2


Source du document

Date du document

Titre du document

Idées fortes (à reformuler)

ANNEXE C
FICHE D’ANALYSE DU DOCUMENT 6
Source du document

Date du document

Titre du document

Idées fortes (à reformuler)

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