Exercices - Applications Lineaires
Exercices - Applications Lineaires
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Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI APPLICATIONS LINÉAIRES
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Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI APPLICATIONS LINÉAIRES
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Soit α ∈ C. Montrer que P ∈ C[X ] | P(α) = 0
1 2 1 0 38
2 2 2 0 est un hyperplan de C[X ] et en déterminer une base.
On pose A = 0 −1 1 1
. Les sous-espaces
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0 1 2 2 ————————————–
Ker A et Im A sont-ils supplémentaires dans R4 ?
Soient E un K-espace vectoriel de dimension fi-
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————————————– nie n ¾ 2 et H1 et H2 deux hyperplans distincts de E.
Calculer dim(H1 ∩ H2 ).
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1) ————————————–
a) Montrer que pour tout X ∈ Rn = Mn,1 (R) :
X ⊤X = 0
=⇒ X = 0. PROJECTEURS ET SYMÉTRIES
⊤
b) En déduire que Ker M M = Ker M , puis que
rg(M ) = rg M ⊤ M pour tout M ∈ Mn,p (R). On note Sn (K) (resp. An (K)) l’ensemble des ma-
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2) Soient A1 , . . . , A r des parties de ¹1, nº. trices symétriques (resp. antisymétriques) de Mn (K).
On suppose que pour tous i, j ∈ ¹1, rº : Montrer l’égalité Mn (K) = Sn (K) ⊕ An (K) en exhibant
une certaine symétrie.
a si i = j
Ai ∩ A j = avec b < a.
b si i 6= j ————————————–
1 si j ∈ Ai
On note M la matrice définie par mi j = On note ϕ l’application :
0 sinon 41
pour tous i ∈ ¹1, rº et j ∈ ¹1, nº.
(x, y, z) 7−→ (x − 2 y + 3z, 3x − 6 y + 9z, 2x − 4 y + 6z).
Calculer rg M M ⊤ et en déduire que r ¶ n.
De quelle matrice ϕ est-elle l’application linéaire cano-
————————————– niquement associée ? En déduire que ϕ est un projec-
teur de R3 et caractériser celui-ci géométriquement.
Soient A ∈ Mn (K), B ∈ M p,n (K), C ∈ Mn,q (K)
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et D ∈ M p,q (K). On suppose A inversible.
1) Compléter le calcul par blocs suivant : 2 2 −1 −1
2 2 −1 −1
A C I 0n,p ··· 0n,q In · · · On pose A = 1 1 1 −2
. Calculer A2 . En
= n . 42
B D · · · Ip 0 p,n D − BA−1 C 0q,n Iq 1 1 −2 1
2) En déduire une égalité intéressante de rangs. déduire sans autre calcul que R4 = Ker A ⊕ Im A.
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On travaille dans cet exercice avec le corps de 1) Montrer que R2 [X ] = R1 [X ] ⊕ Vect X 2 + X + 1 ,
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base C. On définit le conjugué M (resp. X ) d’une matrice puis déterminer une expression de la projection
M (resp. d’un vecteur X ) en conjuguant terme à terme
sur R1 [X ] parallèlement à Vect X 2 + X + 1 .
ses composantes. ¦ ©
1) Soit ¦
F un sous-espace n 2) On pose G = (x, y, z) ∈ R3 | x + y + 2z = 0
© vectoriel de C . Montrer que ¦ ©
F = X | X ∈ F est un sous-espace vectoriel de et F = (x, y, z) ∈ R3 | x = − y = −z .
Cn de même dimension que F . Montrer que R3 = F ⊕ G, puis déterminer une ex-
2) Montrer que les matrices M et M ont même rang pression de la symétrie par rapport à F parallèle-
pour tout M ∈ Mn (C). ment à G.
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Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI APPLICATIONS LINÉAIRES
¦ ©
3) On pose E = f ∈ C (R, R) | f (0) = 0 . Montrer
que C (R, R) = E ⊕ Vect(exp), puis déterminer une
expression de la projection sur E parallèlement à
Vect(exp).
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Soit A ∈ K[X ] non nul. Montrer que l’applica-
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tion qui associe à tout polynôme P ∈ K[X ] le reste de
la division euclidienne de P par A est un projecteur de
K[X ] et caractériser celui-ci géométriquement.
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Soient E un K-espace vectoriel et p et q deux
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projecteurs de E. On suppose que pq = 0L (E) . Montrer
que p+q−qp est la projection sur Imp⊕Imq de direction
Ker p ∩ Ker q.
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Soient E un K-espace vectoriel et p et q deux
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projecteurs de E. On suppose que p et q commutent.
Montrer que pq est la projection de E sur Im p ∩ Im q de
direction Ker p + Ker q.
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Soient E un K-espace vectoriel et p et q deux
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projecteurs de E.
1) Montrer que p+q est un projecteur de E si et seule-
ment si pq = qp = 0L (E) .
2) Montrer que, dans ce cas, Im p et Im q sont en
somme directe et que p + q est la projection de
E sur Im p + Im q de direction Ker p ∩ Ker q.
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Soient E un K-espace vectoriel et p, q ∈ L (E).
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Montrer que p et q sont des projecteurs de mêmes noyaux
si et seulement si p = pq et q = qp.
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Soit E un K-espace vectoriel. On note Proj(E)
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l’ensemble des projecteurs de E. On définit une relation
´ sur Proj(E) de la façon suivante — pour tous projec-
teurs p, q ∈ Proj(E) : p ´ q ⇐⇒ pq = qp = p.
1) Montrer que ´ est une relation d’ordre sur Proj(E).
2) Montrer que pourtous p, q ∈ Proj(E), si p et q com-
mutent, alors inf p, q = pq.
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Soient E un K-espace vectoriel et u et v deux
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symétries de E. Montrer que :
Ker (uv − vu) = Ker (u + v) ⊕ Ker (u − v).
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Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et
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f ∈ L (E). On veut montrer l’équivalence des assertions
suivantes :
(i) Ker f = Im f .
(ii) f 2 = 0L (E) et ∃ g ∈ L (E), f g + g f = Id E .
1) On suppose (ii) vraie. Montrer que f g est
un projecteur et que Ker f = Im f = Im ( f g).
2) Montrer l’implication (i) =⇒ (ii).
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