Cours Cultures Maraîchères
Cours Cultures Maraîchères
Cours Cultures Maraîchères
Mode d’évaluation :
Contrôle continu (TP et/ou TD) et Examen semestriel
3ème année licence productions végétales
Matière enseignée : cultures maraîchères
Introduction :
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire
de connaître l’agriculture et ces différentes branches.
L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des
animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.
L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et
des arbres fruitiers ou ornementaux. Elle a pour origine le mot «hortus» qui désignait autrefois
les jardins des maîtres qu’ils utilisent autour de leurs maisons afin de produire des cultures
vivrières pour satisfaire les besoins familiaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs
spécialités notamment :
ü Les cultures maraîchères : du maraîcher adjectif (maraîchère, maraîchers,
maraîchères).S'écrit aussi: maraîcher, culture maraîchère en agriculture, c’est la production
intensive de légumes et primeurs, on parle aussi des techniques maraîchères, cultures
maraîchères. (Primeurs, saisons et contre saison) .Un maraîcher : nom commun - masculin,
féminin (maraîchère, maraîchers, maraîchères).
ü L’arboriculture fruitière : branche de l’horticulture qui s’intéresse a la culture
des arbres fruitiers (viticulture, agrumiculture, rosacées à noyaux, rosacées à pépins etc.)
ü Pépinières d’arboriculture fruitière : (multiplication et production des plantes
pour une nouvelle plantation)
ü Floriculture : (plante à massifs, à fleurs coupées, en pot, rosier, espaces verts,
jardins et parcours etc.)
ü Arboriculture ornementale : (plantes ligneuses, arbres et arbustes utilisés pour
l’ornementation)
En effet l’horticulture se caractérise généralement du reste de l’agriculture sur certains plans
par plusieurs points de vue :
v au point de vue économique :
C’est une activité qui fait appel à des capitaux importants pour produire (investissement,
dépenses), des coûts élevés des opérations techniques (taille, éclaircissage, fertilisation
etc.),des Coûts élevés de conditionnement (évaluation) et de stockage.
Culture intensive =
v au point de vue technique : culture sur une étendue
- Diversité des opérations techniques (tailles, pincement, palissage etc.) restreinte produisant un
- Action sur le micro climat (serres, tunnels, châssis etc.) fort rendement à
- Protection sans cesse contre les parasites animaux et végétaux) l’hectare d’une façon
continue.
v au point de vue botanique et physiologique :
Les produits horticoles sont généralement fragiles et périssables et par conséquent, il faut des
moyens et des techniques très poussés pour sauvegarder les produits jusqu’au consommateur
(chambres froides à atmosphère contrôlée, conditionnement, moyen de transport etc.) et tout
cela nécessite des capitaux, c’est à dire de l’argent.
v CONCLUSION : en conclusion on peut dire que c’est un domaine qui exige des
capitaux importants, de la technicité élevée et des structures de commercialisation tés
complexes. Ce sont là quelques caractéristiques du domaine des productions
horticoles.
Le maraîchage ou cultures maraîchères, c’est la culture des légumes et celui qui cultive
les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot
maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide
où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des
légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et
surtout les légumes feuilles.
Autrefois dans l’actuel quartier du marais en FRANCE, se tenaient des petits agriculteurs qui
produisaient des légumes pour le PARIS de l’époque et le nom de maraîcher est resté pour
tous les producteurs des légumes.
Types de cultures maraîchères :
Cultures maraîchères du plein champs : se distinguent des cultures légumières par leur
intensification ; en effet elles se caractérisent par :
Les cultures maraîchères abritées : ce sont des cultures qui se font à des époques anormales en
utilisant des matériaux destines à transformer le micro climat local en un climat plus proche
des exigences de la plante .ces matériaux peuvent être des serres, des tunnels ou des châssis.
On distingue deux grands groupes de cultures sous abris :
Les cultures hâtées : ce sont des cultures abritées qui n’utilisent pas de sources de chaleur
artificielles (presque 100%des cultures abritées)
Les cultures forcées : ce sont des cultures abritées qui utilisent des sources de chaleur
artificielles.
N.B : cultures primeurs : ce sont des cultures qui arrivent au marché à une période anormale
par rapport à la production de ce même marché.
Classification botanique :
GENRE ET ESPECE NOM COMMUN PARTIE
FAMILLE COMESTIBLE
FRANÇAIS ARABE ANGLAIS
Introduction
Les pépinières sont des lieux où l'on fait pousser des plantules pour les replanter
ensuite. Les jeunes plants y sont soignés depuis le semis de façon qu'ils deviennent capables
de supporter les conditions difficiles qu'ils rencontreront plus tard sur le terrain. On constate
que les plants de pépinières survivent mieux que les graines semées directement en place ou
par régénération naturelle. C'est pourquoi ce sont les plants de pépinières qui servent de
matériel pour les plantations, qu'il s'agisse de plantations de production, de protection ou
d’agrément.
jours admet pour la germination complète de l’espèce considérée, on estime que 50/ des
graines doivent germer dans ce délai.
3) pureté variétale : la pureté variétale est exprimée par le nombre de semences d’une
espèce rapportes à1000et appartiennent bien à la variété considérable (nb/1000)
4) densité : les graines de petit calibre en regard avec la grosseur normale des semences
d’une espèce assure généralement une mauvaise germination et donne des plantes plus
sensibles aux mauvaises conditions car elles sont pauvres en éléments de réserve.
5) état sanitaire : les semences peuvent contenir des germes des maladies et de ce fait elles
doivent être désinfecter, la désinfection peut se faire au niveau du producteur de semences et
aussi au niveau de maraîcher .ces traitements se font soit par trempage soit par poudrage
humide.
La germination est le phénomène par lequel la graine passe de l’état de vie ralentie à l’état de
vie active sous l’influence des conditions externes. Au cours de ce phénomène, l’embryon se
nourrit des substances de réserve stockées dans l’albumen ou les cotylédons et ses racines se
développent suffisamment, elle s’alimente dans le sol et se transforme en une jeune plantule.
Conditions nécessaires pour la réussite d’un semis
a) Humidité : Elle est indispensable à la germination car l’eau ramollie les téguments et
dissout par la suite les éléments nutritifs en réserve dans l’amande (albumen+coty) et les rend
assimilable par l’embryon donc :
Si l’humidité est insuffisante, cette transformation ne peut pas se réaliser et par conséquent
pas de germination.
Remarque : certaines graines ont des téguments très dures, sont difficiles à ramollir, doivent
être trempés dans de l’eau tiède pendant quelques heures pour faciliter leurs germination. On
peut utiliser certaines substances chimiques, ou des techniques pour activer le ramollissement
des téguments afin de faciliter la germination, (Coriandre betterave…)
potagers.
c) Aération : une graine ne germe que si elle est en contact avec l’oxygène de l’air, donc il
faut semer dans des sols meubles qui permettent facilement la pénétration de l’air si non
l’embryon s’asphyxie.
d) Etat physique du sol : le sol doit être suffisamment léger, frais, aéré et perméable.
e) Profondeur de semis : la graine doit être enterrer à une profondeur sensiblement égale
à 2 ou 3 fois son diamètre. en sol humide ou lourd il est préférable de semer moins profond
qu’en sol sec et léger.
a) Bonne faculté germinative (les graines perdent avec les années leurs aptitudes
naturelles, leur longévité est variable selon les espèces, les conditions de récoltes et de
conservation.
d) Densité
concombre 35 500 8
700-
Artichaut 8-10 15 10 1400
10- 15-20
Asperge 15 30 20 (A)
8
Aubergine 6-8 à15 12 140-160
6-
Betterave potagère 6à8 15 5-10 90-120
20-
Carotte 8 à15 25 12 65-95
6à
Chou fleur 4 8 6-10 140-200
Chou de Bruxelles 3 5 6-10 180-300
12-
Concombre 2-3 6-8 21 80-120
10-
Epinard - 12 15 45-120
8- 30-
Fève - 12 40 90-100
75 vert
20- 120
Haricot - 5-8 30 grain
8-
Mâche - 30 6-8 60-180
9- 12-
Melon 5-8 12 20 110-150
4-
Navet - 12 12 110-150
10-
oignon - 20 12 110-130
8-
Poireau - 15 12 120-150
15-
Poirée (bàc) - 6-8 20 50
6- 35-
Petit pois - 15 50 105-130
6-
tomate 10 6-8 110-160
ESPECES
L’utilisation de plateaux
alvéolés en pépinière est une
technique qui permet de
sélectionner les meilleurs
plants et d’assurer aux
plantules un bon démarrage.
Elle présente l’avantage de
produire des plants en mottes
qui offrent une meilleure
reprise au champ.
- Diverses autres installations peuvent être mise en pratique telles que: les clôtures qui
servent à protéger les végétaux contre les agents extérieurs (vol, animaux divagants…), les
ombrières qui sont destinées à protéger les plantes d'une lumière trop intense ou d'une très
forte chaleur.
- Nettoyage des alentours et désherbage: Les mauvaises herbes consomment de l'eau et des
nutriments du sol. En outre, elles bloquent la circulation d'air et peuvent abriter des insectes et
des organismes pathogènes. Lorsqu'on laisse les mauvaises herbes pousser dans les planches
de semis, les plants produits sont de mauvaise qualité; il faut donc éliminer la concurrence des
mauvaises herbes.
- Installation du paillage total du sol qui sert à maintenir l'humidité, garder une température
du sol élevée autour des racines afin de faciliter la décomposition des éléments minéraux et
limiter les pertes en eau par évaporation.
Le semis :
Le semis est une opération qui consiste à mettre les graines en terre en vue de les faire germer,
La réussite d'un semis dépend de trois groupes de facteurs liés: ·
-A la graine elle-même: conditions internes remplies (pas dormante), saines, possède une
bonne faculté germinative et une bonne valeur culturale. ·
- Au milieu: le substrat de semis sera apprécié pour ses qualités physiques (sain, léger,
drainant, retenant suffisamment d'eau…), ainsi chaque espèce est caractérisée par une plage
de température à l'intérieur de laquelle la germination est possible, et par une Tº optimale de
la germination, une humidité relative élevée surtout au moment de la levée, pour maintenir un
taux élevé supérieur à 85%, on pratique la mise à l'étoffée tout en assurant si besoin une
légère aération. Il est aussi important de maintenir un minimum de luminosité aux semis de
fait que la plupart des espèces sont à sensibilité positive et demande de la lumière pour
germer. ·-
A la réalisation pratique du semis: profondeur, granulométrie du lit de semences et toutes les
opérations d'entretien sont donc intimement liées à la réalisation. Le semis en pépinière est
dit direct est s'effectue selon plusieurs techniques: toutefois on distingue deux types et
plusieurs types :
1) le semis en place :
Destiné à produire les plants qui assurent leur cycle végétatif à l‘emplacement même où la
graine a été déposée. Cependant ce mode de semis ne s‘applique qu’à des espèces dont la
germination en plein terre n‘est pas difficile et à celle qui ne supportent pas la transplantation
notamment la carotte, le navet, le radis, l ‘haricot, le radis …..
2) le semis en pépinière :
Utilisé généralement pour la production des plants destinés à la plantation soit sous abri ou en
plein champs. (On emploie aussi ce mode de semis lorsqu’on a affaire à des graines
précieuses ou très exigeantes de soins particuliers et que l‘on préfère utiliser le terrain d‘une
façon maximale. dans ces deux modes de semis on distingue grosso-modo trois méthodes de
semis :
a) le semis a la volée :
C’est un semis dans lequel les graines sont dispersées aléatoirement et d’une manière
uniforme que possible et les graines sont enterrées par ratissage et plombage. les graines sont
réparties sur la surface à semer aussi uniformément q
ue possible mais sans ordre précis,
Les inconvénients :
Il n’économise pas la semence
Il rend difficile les travaux d’entretiens.
Les avantages :
La rapidité d’exécution
b) le semis en ligne :
C’est une opération qui consiste à mettre les gaines dans les sillons traces à l’aide d’un outil et
qui sont espaces d’une distance variable selon les espèces .la profondeur est en fonction de la
grosseur des graines et l’état physique du sol. Se fait souvent en alignement, les graines étant
plus ou moins espacées, cette technique est très souvent utilisée pour les semis en place. ·
Les avantages :
Levée homogène.
Facilite des soins ultérieurs.
Economie de semences.
Possibilité de mécanisation
c) le semis en poquet :
IL consiste à confectionner des trous plus ou moins espaces et dans chaque trou on dépose 3
à4 graines ; cette méthode de semis est utilisée généralement pour les espèces à graines assez
grosses et qui demandent des écartements importants ; cette méthode de semis présente les
mêmes avantages que la deuxième. (Adopter pour les cucurbitacées, petit pois, fève.).
plusieurs graines sont déposées ensembles, ces petits groupes de graines étant régulièrement
espacés, cette technique est essentiellement utilisée pour des semis en place ou réalisée
directement dans des conteneurs pour obtenir des «touffes». ·
Profondeur de semis:
Les graines sont semées à une profondeur égale à une à trois fois leur diamètre. A cette
profondeur, une humidité adéquate et une température optimum accéléreront leur
germination. Un semis trop profond compromettra la sortie des plants.
Celui-ci est déterminé par le temps nécessaire pour obtenir un plant de la taille souhaitée. Le
séjour des plants en pépinière est fonction de la taille de la motte et du lieu de plantation.
Le contrôle de la croissance des plants
Les différentes espèces légumières réagissent différemment à la température. Les légumes de
saison chaude (tomates, poivrons, aubergines et cucurbitacées) peuvent subir un « coup de
froid » lorsqu’ils sont exposés pendant une période assez longue à des températures situées
entre le point de congélation et 10°C. Il est important de limiter la hauteur des plants car des
plants longs et grêles résistent moins bien au stress une fois repiqués au champ.
L’allongement excessif de la tige est causé par les fortes chaleurs, l’excès d’arrosage et de
fertilisation, et le trop faible niveau d’éclairage.
Arrosage des plants dans la pépinière:
En effet un arrosage judicieux et une surveillance étroite de celui-ci sont indispensables.
Après le semis, il faut arroser fréquemment les planches de semis à l'aide d'un pulvérisateur à
ajutage fin produisant presque un brouillard. Ceci évitera de déplacer et d'emporter les graines
fines. L'arrosage à la main, que ce soit à l'arrosoir ou avec un tuyau, est la meilleure méthode.
Dans le cas des terrines l'arrosage se fait par aspersion ou par brumisation. L'arrosage doit être
fréquent jusqu'à germination des graines.
Dépiquage des plants:
Lorsque les plants qui poussent en planches ou en caissettes atteignent le stade où ils ont
deux feuilles, on les dépique avec soin à l'aide d'un bâton épointé et on les repique toujours
avec soin dans des pots ou d'autres planches. C'est un processus extrêmement délicat que l'on
évite maintenant en semant les graines directement dans les pots et en éclaircissant par
enlèvement des plants en excédent, en ne laissant qu'un seul bon plant par pot.
La fertilisation
Les cultures légumières ne réagissent pas toutes de la même manière aux engrais; Il est donc
nécessaire d’adapter le programme de fertilisation aux besoins de chacune. Ce programme
agit sur la qualité du plant fini et son aptitude à la reprise au champ. Un plant bien développé
aura accumulé suffisamment de réserves nutritives pour assurer sa reprise rapide dans une
large gamme de conditions de champ.
Les traitements phytosanitaires
La prévention des maladies doit être une priorité des soins apportés aux plants en pépinière.
Les mesures fondamentales de lutte contre les maladies chez les plants en pépinière sont
l’hygiène et le maintien des conditions d’ambiance qui s’opposent à leur développement. La
lutte culturale consiste au choix d’un emplacement sain, propre, protégé par un filet « insect-
proof ». Il faut également assurer un contrôle rigoureux de l’ouverture de la serre et une
ventilation suffisante qui favorise le brassage de l’air autour des plants pour prévenir la
plupart des maladies fongiques.
La transplantation
Du fait qu’elle conditionne la bonne reprise des plants et leur précocité, l’opération de
transplantation de la pépinière à la serre est très délicate. Aussi doit-elle être menée avec le
maximum de soins. L’âge optimal des plants est fonction de l’espèce cultivée mais aussi de la
grosseur d’alvéole utilisée. L’endurcissement des plants est une étape importante, en
particulier lorsque les conditions d’élevage des plants sont très différentes de celles du lieu de
plantation (température, humidité). C’est une opération qui doit être pratiquée une semaine
environ avant la plantation et consiste à habituer les plants à une température et une humidité
plus basses que celles dans lesquelles ils ont été élevés. Ce qui permet de réduire le choc
physiologique à la transplantation. Pour y arriver, nous plaçons les plantes à un régime de
températures basses, proches du zéro de végétation et nous limitons les arrosages. L’aération
sera progressivement augmentée en enlevant le voile de protection. Le durcissement est atteint
en 5 à 7 jours.
La veille de la plantation, nous trempons les mottes ou les mini-mottes ou nous arrosons
abondamment les plantes.
Les plants sont placés sur des plateaux et chargés sur des véhicules. On peut utiliser pour
transporter les plants en conteneurs les caissettes métalliques de la pépinière. On utilise
parfois des plateaux en bois mais ceux-ci sont lourds. Les plants sont souvent endommagés
pendant le transport, le courant d'air peut dessécher les plants, donc ils doivent être bien
protégés pendant le transport;
- On doit bien serrer les conteneurs de façon à les empêcher de bouger.
-Chaque couche de caissettes étant placée sur une étagère, et les étagères étant placées 50cm
les unes au-dessus des autres.
- Il convient de transporter les plants à la saison de plantation lorsque le temps est frais,
nuageux ou même pluvieux, pour empêcher le dessèchement pendant le transport.
Conclusion: Pour réussir dans les zones arides, les pépinières doivent bénéficier d'un
approvisionnement adéquat en eau, d'une source proche de terre appropriée, d'une surface
bien drainée, d'un abri du vent et du soleil, d'une bonne accessibilité et de la connaissance de
la saison des plantations.
TECHNIQUES DE PRODUCTION DE PLANTS
SUR PLANCHES SANS TOURBE :( méthode généralement utilisée pour les variétés
fixes)
Ø choisir un sol n’ayant jamais porte de tomate ni d’autres solanacées dans le cas échéant il
est recommande de désinfecter le sol.
Ø travailler le sol à30cm et briser les mottes.
Ø délimiter les planches de semis de 5 m de long et de 1,20m de large.
Ø incorporer à la sape du fumier bien décomposé à raison de 8kg/m²
Ø bien mélanger le sol et fumier.
Ø prévoir 30m² de pépinière pour 100g de semences.
Ø les dates de semis sont arrêtées en fonction des périodes de production et des prévisions
d’exportations et des variétés et des régions.
Ø utiliser une semence certifiée, ayant un bon pouvoir germinatif et indemne de maladies (
le cas échéant les traiter ) au Thirame à raison de 2à4 g/kg de semences au Manebe à raison de
2g/kg de semences.
+ traiter une fois par semaine dés le stade deux feuilles vraies contre les maladies
cryptogamiques et noctuelles.
2.1. Introduction,
La serre est d'habitude une structure close qui permet de cultiver différentes plantes en créant
un microclimat que l'on peut maîtriser. Le principe en est simple: le rayonnement du soleil
pénètre par le haut de la structure et les parois transparentes ou translucides. La serre capte la
chaleur du soleil afin de l'utiliser la nuit et pendant les périodes froides. C'est pour cela qu'il
est essentiel que la serre soit placée en un endroit bien ensoleillé pour apporter un maximum
de lumière. Pourtant, cette définition est très simpliste et ne correspond qu'aux bâtiments des
petits agricultures. Or nous nous intéressons plutôt à l'agriculture maraîchère de grandes
dimensions, c'est à dire la culture de produits alimentaires ou encore de plantes décoratives
dans le but d'en retirer un profit.
Puisque dans la serre il faut maintenir une bonne température, plus ou moins grande selon la
culture, les industriels munissent leurs structures d'un système de chauffage, essentiel pour les
cultures hors saison. À cela, vient s'ajouter un système de ventilation afin de maîtriser
l'humidité et d'éviter que la serre ne se transforme en fournaise. Enfin, l'arrosage est capital
pour les plantations : la structure close empêche les arrosages naturels comme la pluie et la
rosée, il faut donc recourir à une installation automatique comme le goutte à goutte. Nous
voyons donc, que la culture sous serre demande un investissement initial immense, mais qui
donne lieu aussi à un grand profit.
Définition :
La serre est une construction fermée dans laquelle il est possible de créer un microclimat
favorable au développement de certaines espèces durant une période où les
conditions climatiques de l’extérieur ne le
permettent pas.
Objectifs :
-précocité
-accroissement de la production
-rentabilité
Les trois paramètres sont sous l’influence d’une série d’opérations et de mesures (lieu
d’implantation des serres, date de repiquage, variétés, matériels de couverture…)
visant l’utilisation rationnelle des facteurs influançant le rendement financier.
Le but est de créer une barrière entre 2 environnements différents dont l’un est nécessaire
pour le développement des plantes.
Les serres agricoles constituent un système biologique et énergétique complexe dans lequel la
plupart des modes de transferts thermiques sont mis en jeu (Monteil et al., 1991):
• Conduction au travers du sol ;
Les serres sont conçues pour recréer un environnement dans lequel la température, l'humidité
et la lumière sont contrôlées et modifiées pour optimiser les conditions de culture de plantes
aussi diverses
Le principe de fonctionnement de la serre provient des matériaux utilisés, verres et plastiques,
qui ont la particularité de laisser les rayonnements solaires les traverser tout en absorbant
l'infrarouge renvoyé par le sol. Ainsi, abritées du vent et réchauffées par ce phénomène, les
plantes fragiles peuvent affronter la rigueur de l'hiver.
La serre est également utilisée dans les jardins potagers pour protéger et favoriser la
croissance des semis, souvent trop fragiles pour être directement plantés dans le sol. Les
matériaux de couverture transparente au rayonnement de courte longueur d’onde et opaque au
rayonnement infra- rouge, créent également un effet de serre (l'effet de serre est un
phénomène naturel. Sans cela, la température moyenne à la surface de la Terre serait de - 18
°C, au lieu de 15 °C aujourd'hui. Toute vie sur Terre serait extrêmement difficile. L'effet de
serre tire son nom du phénomène qui se produit dans la serre du jardinier : comme la vitre
d'une serre, l'atmosphère laisse passer une partie des rayons du Soleil, mais emprisonne la
chaleur). Il est recherché durant les périodes froides « saison hivernale ». Par contre, en
périodes (saison) estivales des surchauffes peuvent se produire et donner des dégâts sur les
cultures.
Ce sont des abris très perfectionnés pour la production des végétaux car ils permettent une
maîtrise quasi parfaite du climat
- la légèreté de la charpente
CONDUCTION :
transmission de la chaleur par des corps solides ou
liquides, de proche en proche. Ex: métal dont une
extrémité est porté au rouge
CONVECTION :
mise en mouvement d’un fluide sous l’influence de
différences de température. Ex: déplacement d’air
entre une pièce chauffée ouverte et l’extérieur plus
frais
RAYONNEMENT :
Mode de propagation de l’énergie sous forme
d’ondes ou de particules (en général d’une source
lumineuse vers un corps solide) Ex : rayonnement
du soleil, d’un feu de cheminée, d’un radiant infra-
rouge
Chapitre 3 : Cultures hors-sol:
Définition
Au sens strict, la culture la culture hors-sol est la culture dans un milieu racinaire qui n'est pas
le sol naturel, mais un milieu reconstitué et isolé du sol. On parle souvent de cultures sur
substrat, car ce milieu reconstitué repose souvent sur l'adoption d'un matériau physique stable:
le substrat, parfois d'origine manufacturé et industriel, parfois d’origine naturelle. Il existe
cependant des cas de cultures hors-sol n'utilisant pas de substrats: cultures sur film d'eau ou
hydroponiques.
Le substrat, minéral ou organique, est neutre et inerte comme du sable, de l’argile ou de la
laine de roche par exemple. Ce substrat peut être également d’origine industrielle.
Ce milieu de culture est irrigué de façon régulière par des solutions nutritives adéquate à la
plante cultivée. L’irrigation se fait grâce à un système de pompe comme les aquariums.
Les cultures hydroponiques, quant à elles, n’utilisent aucun substrat. Elles se font sur film
d’eau.
Historique
Les premiers essais sont très anciens: ils ont été effectués par des chercheurs travaillant sur la
fertilisation des plantes et la mise en évidence du rôle de l'eau et de l'air dans le sol. En
cherchant le rôle de chacun des éléments constituants le sol, on s'est aperçu que celui-ci
pouvait être entièrement reconstitué de façon artificielle. Il fallait seulement retrouver toutes
les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du sol
2. Plus près de nous, on s'est rendu compte que la répétition de mêmes cultures dans un sol,
favorisaient le développement de parasites du sol (fusarioses notamment), dont on ne pouvait
plus se défaire par des moyens chimiques (pesticides) ou biologiques (non existence de
variétés résistantes): on a alors pensé au remplacement du sol par des substrats voisins, le plus
souvent organique (tourbes ou terreaux) réduits en volume et isolés du sol par une enveloppe
plastique.
3. Enfin, de façon plus pragmatique, les cultures hors-sol se sont développées parce que les
performances agronomiques obtenues étaient supérieures aux performances des cultures
traditionnelles en sol: la réduction du milieu racinaire associée à l'irrigation localisée, la
possibilité de mieux maîtriser la température des racines, la souplesse et la mobilité des
systèmes proposés permettent une meilleure maîtrise des facteurs de production. Aujourd'hui,
on peut dire que c'est ce dernier critère de performance agronomique qui conduit les
producteurs à se convertir à l’hors-sol.
Conditions
Le choix du substrat (ou de l’hydropénie) dépend des moyens et des attentes des producteurs.
De toute façon, quel que soit le support choisi, la plante cultivée doit recevoir tout ce dont elle
a besoin. C’est toute la délicatesse de la culture hors sol. Le substrat doit retenir les éléments
nutritifs de l’eau tout en laissant passer suffisamment d’oxygène. La porosité du substrat doit
donc être contrôlée pour que l’air et l’eau puissent passer dans les quantités nécessaires à la
plante et apporter sa dose de fertilisants.
Par ailleurs, même si c’est le palissage qui permet la position verticale des plants, les racines
doivent être bien ancrées dans le substrat. Le développement racinaire est d’ailleurs
important.
Le nombre de couches (plus ou moins perméables car elles retiennent et/ou drainent l’eau
selon leur emplacement), la hauteur et la texture du substrat doivent également être adaptés à
la plante.
Notons aussi que la solution nutritive est apportée par un goutte à goutte continu pour combler
le peu de réserve du substrat. Cette solution est entièrement adaptée aux besoins de la plante.
Le substrat ne doit en aucun cas venir perturber cet équilibre artificiel. D’où le choix d’un
substrat le plus neutre possible.
Pour ceux qui utilisent malgré tout un substrat nutritif (exemple : fibre de coco), un
lessivage ou une adaptation de la solution nutritive est nécessaire pour équilibrer les quantités
de sodium, de potassium et de chlore de ce substrat. Notons également que pour la culture
hors sol de la tomate (au moins), la solution nutritive doit être moins concentrée que celle
utilisée dans la culture en sol.
La température du substrat est également à surveiller. Etant donné leur petit volume, la
réactivité à la température est rapide. Les cultures doivent donc être protégées des fortes
températures de l’été et des gelées de l’hiver.
Le dernier élément indispensable et délicat à surveiller sur le substrat est la salinité
(concentration totale en engrais). De cette salinité dépend la conductivité du substrat. Une trop
petite salinité a pour effet une pousse exacerbée de la plante au détriment des fruits de la
reproduction (bourgeons, fleurs, légumes).
Avantages et inconvénients :
Les avantages des cultures hydroponiques par rapport à un système de production classique
de pleine terre sont nombreux. Ils permettent de comprendre l’essor de cette technique dans
le monde actuel :
– Les filières de traitements de certains substrats (laine de roche en particulier) sont encore
peu développées dans certains pays. Les Pays-Bas ont pris les devants en imposant un cadre
réglementaire strict, après avoir accumulé des tas de pains (de laine de roche) à proximité des
serres de tomates.
Ces pains de laines de roches usagés sont désormais renvoyés à l’usine de fabrication où ils
sont refondus.
Certains exploitants déchiquettent la laine de roche et l’incorporent dans leurs champs.
– Dans un système hydroponique fermé (Voir chapitre 6) ou la solution nutritive est recyclée,
le risque de propagation d’un agent pathogène d’une plante à l’ensemble de la culture est
grand.
– Les fruits et légumes ont des qualités gustatives, aromatiques homogènes sur toute une
culture.
Explication:
Dans un système hydroponique, un lot de plantes de la même variété bénéficie de facteurs
environnementaux (Température, humidité, éclairement, substrat, etc.), d’une fertilisation
identiques. Rien de comparable à une culture en pleine terre dont des conditions climatiques,
la nature du sol, même à l’échelle d’une parcelle, font varier les qualités organoleptiques
d’une récolte.
C’est la fameuse la notion de terroir…
Mais cela ne signifie pas pour autant que la qualité générale des légumes cultivés en
hydroponie est inférieure, il n’y a aucune différences entre les paramètres mesurables de la
qualité. (Poids, teneur en eau, vitamines, minéraux).
Les systèmes hydroponiques actifs (où l’eau circule grâce à une pompe) demandent de
l’énergie pour fonctionner.
Une panne de la pompe, du programmateur d’arrosage, une coupure du courant prolongée
peut, selon le système utilisé, ruiner votre culture en quelques heures. Pour résoudre ce
problème de sécurité d’approvisionnement en électricité, les fabricants développent des
systèmes hydroponiques alimentés par des panneaux photovoltaïques (énergie solaire.) Grâce
à ce mode d’énergie, les cultures hydroponiques pourront s’installer dans les endroits isolés et
devenir autonome d’un point de vue énergétique.
HABILLAGE : opération qui consiste à couper l’extrémité des racines dont le but de :
Faciliter la mise en place des racines.
Débarrasser les plantes des racines plus ou moins endommagées et partantes inutiles pour la
reprise.
Eviter leur renversement et leurs cassures.
Favoriser l’émission de nouvelles racines.
Et en contre partie, pour établir un certain équilibre entre la partie aérienne et la partie
souterraine, il est souhaitable de supprimer avec les doigts une partie de feuillage lors de la
plantation pour réduire la surface d’évaporation afin d’éviter le flétrissement du plant.
PAILLAGE : technique utilisée surtout sous serre et qui a pour buts :
De limiter et empêcher le développement des mauvaises herbes
Relever la température au niveau du sol
Protège les fruits du contact du sol
Maintient l’humidité au niveau du système racinaire
ECLATAGE ET DIVISION DE TOUFFES : c’est un procédé de multiplication qui ne
s’applique que pour des espèces vivaces qui ne grainent pas ou qui demandent des soins
particuliers pour le semis il s’agit d’un procédé qui consiste :
Soit à divisé une touffe en un certain nombre de fragment portant chacun une ou plusieurs
pousses et des racines (cas des griffes de l’asperge)
Soit de dégager le pied mère demeurant en place et à détacher des éclats ou œilletons (cas de
l’artichaut)
REPIQUAGE OU PLANTATION : c’est le fait de replanter les jeunes plantes soit à leurs
place définitive soit plutôt pour qu’elles se développent dans des conditions favorables
jusqu’à leur mise en place définitive.
On distingue :
PLANTATION à RACINES NUES : adoptée pour les végé2taux dont la reprise est faible
c’est à dire résistantes à la transplantation à racines nues. (Laitue, oignon, poireau etc.)
PLANTATION EN MOTTES : généralement pour les plantes sensibles et abritées (qui
présentent une reprise délicate exemple : melon, concombre, cornichon, tomate etc. et les
espèces cultivées ou sous abris).
Dans les deux cas les plants provenant de la pépinière doivent être triés parfois habillés et
conservés au frais en attendant la plantation.
BORNAGE : c’est un tassement de la terre autour et contre les racines et le collet des plants
afin d’assurer plus intimement leurs contact avec les particules du sol et éviter toute formation
de poches d’air autour de ces dernières et favoriser ainsi le départ normal de la végétation.
ECLAIRCISSAGE : c’est la suppression des plantes trop rapprochées, pour favoriser le
développement de celles qui sont conservées.
DEMARIAGE : même chose que pou l’éclaircissage, mais cette fois appellation reste
relative pour la betterave potagère, car la semence de cette dernière est un glomérule : qui est
un fruit résultant de la réunion d’un certain nombre de fleur.
EBOURGEONNAGE : c’est le fait d’éliminer les bourgeons en vue de d’avoir une plante
d’une bonne vigueur et bien aérée cette technique se réalise au stade très jeune des
bourgeons (quelques mm de diamètre) car les bourgeons laissées à un stade très avancé auront
comme répercussions :
Un affaiblissement de la plante du à la concurrence entre croissance-floraison et maturation
des fruits.
Le manque d’aération.
La perte considérable des éléments nutritifs exportés par ces bourgeons.
EFFEUILLAGE : Opération qui consiste a enlever toutes les feuilles âgées, jaunâtres ou
apparemment malades sur toute la hauteur de la tige .c’est une technique nécessaire pour
certaines cultures sous serre notamment la tomate car elle permet :
Une bonne circulation de l’air au niveau de la plante, ce qui permet d’éviter le développement
de maladies et une meilleure nouaison des bouquets inférieurs.
Un bon entretien et une récolte plus facile.
PALISSAGE : Opération qui consiste à fixer sur un support la ou les ramifications d’une
plante pour faire prendre à l’ensemble une forme bien déterminée et la préserver des ruptures
qui pourraient se produire par le poids du feuillage et des fruits exemple (tomate, sous abris
ou en plein champ)
TUTEURAGE : c’est le fait d’attacher contre un support une plante faible qu’on veut
soutenir ou redresser exemple (haricot à rames, petit pois etc.).
COUCHAGE : technique qui vise à augmenter le nombre de bouquets par plante en
modifiant l’allure et l’orientation de cette dernière en vue d’augmenter davantage le
rendement par plante ; cette technique est adoptée généralement pour la tomate car c’est une
plante qui se prête bien et qui a une durée de vie assez grande
ECIMAGE OU ETETAGE : c’est arrêter la plante en longueur et ceci par élimination du
bourgeon terminal, pour favoriser le développement des bourgeons latéraux (melon),
accélérer le développement et la maturation des fruits (tomate, melon, concombre).
OEILLETENAGE (artichaut, bananier) : intervention qui consiste à éliminer précocement
les rejets qui surgissent au fur et à mesure de développement de la plante. Elle est pratiquée
continuellement pour réduire la compétitivité des rejets avec le pied mère.
DESTOLONNAGE (fraisier) : opération qui consiste à éliminer manuellement les stolons
(filets, coulants )suivant leur disponibilité sur la plante ; elle a pour but de réserver tous les
éléments nutritifs pour la plante, en évitant toute concurrence étrangère.( Stolon : ramification
particulière qui une fois en contact avec le sol forme rapidement des racines puis la vie
autonome du jeune plant formé )EPISTILLAGE (bananier) : opération facile à réaliser, mais
sa négligence a des conséquences néfastes sur la production. Cette élimination des pistils se
fait manuellement, elle a pour but d’empêcher l’apparition de la maladie appelée couramment
en langage courant le <bout de cigare> due au champignon verticllium théobromae. Maladie
déclenchée par la stagnation de l’eau sur le pistil qui peut provoquer la maladie
AERATION :
Intervention technique nécessaire pour les cultures sous abri serre car si elle est bien gérée;
elle permet de :
Diminuer l’humidité à l’intérieur de l’enceinte
Baisser la température pendant les heures chaudes de la journée
Lutter indirectement contre les maladies cryptogamiques
Améliorer la pollinisation
Renouveler l’air au sein de l’abri
C’est la division des terres cultivées d’une exploitation agricole en autant de parties
qu’il y’ a de cultures principales, c’est donc la répartition en surface des différentes cultures
au cours de la même année ; c’est en quelque sorte une succession des cultures dans l’espace.
et l’ensemble des parcelles qui la même année portant la même culture constituent « une
sole ». Autrement dit l’assolement est le mode de combinaison des différentes soles.
La rotation :
C’est le fait de faire varier les cultures dans les soles de telle façon à respecter l’ordre suivant
lequel les cultures se succèdent.
Elles résultent toutes du fait des inconvénients de la monoculture : c’est à dire un légume
déterminé puise chaque année dans la même couche du sol les mêmes éléments, rejette les
mêmes déchets et aussi attaqué par les mêmes parasites ; si on le cultive indéfiniment à la
même place ,le sol se fatigue ,le parasite qu’il l’attaque se multiplie rapidement ainsi que la
prolifération de certaines adventices , le légume vit alors dans des conditions de plus en plus
difficiles, chose qui se répercute sur la culture.
A titre d’exemple les cultures maraîchères tendent à s’éloigner de plus en plus de la cote pour
fuir cette zone épuisée et infestée de nématodes et maladies cryptogamiques.
Vulnérabilité (fragilité) de l’entreprise agricole en cas de conditions climatiques ou
économiques défavorables ou des maladies cryptogamiques.
En effet c’est pour éviter les inconvénients de la monoculture qu’on conseille la pratique d’un
assolement – rotation raisonné car s’il est bien conduit il permettrait :
A une plante vorace (épuisante), faire succéder une plante moins épuisante.
Exemple d’un plan d’assolement maraîcher à cycle triennal :
C’est à dire ne fait appel qu’aux cultures maraîchères, il est caractérisé par un cycle de trois
ans correspondants à trois espèces de cultures appelées cultures principales recommandées
surtout à l’usage des légumes de grosses consommations, cultivés en grands carrés.
N.B : ce type d’assolement doit être interprété assez largement interprété au cas où l’on
voudrait faire introduire on sur l’une ou deux de ces parcelles , quelques cultures telles que :
les salades, radis, navet, quelques plantes condimentaires : appelées cultures dérobées, qui
sont des cultures de quelques semaines ; pratiquées dans l’intervalle des cultures principales,
ces plantes ont généralement une croissance et un développement très rapide.
Conclusion : certaines plantes vivaces et surtout : asperge, fraisier, artichaut, cardon ne
peuvent pas se situer dans l’assolement triennal puis qu’elles occupent le même terrain
pendant plusieurs années. Dans ce cas il est souhaitable de laisser une parcelle pour ce genre
de cultures exactement comme le cas des plantations arboricoles. Généralement les cultures
considérées dans le plan d’assolement sont : les cultures maraîchères, cultures annuelles,
pépinières etc.
En Voie De Formation, alors qu’ils sont encore tendres et agréables à consommer tels sont :
les choux, les artichauts, les asperges, les salades etc.
A L’état De Complète Maturité, les légumes secs, les légumes racines, exemple (petit pois,
lentilles, échalotes, oignons, carotte etc.)
CONDITIONNEMENT :
EMBALLAGE : doit être rigide, résistant pour bien protéger les produits de la production à
la conservation. Selon l’espèce et le marché, les emballages sont construits soit en bois,
plastique, carton, soit en sacs.
Les cultures normales (de saison) sont destinées aux marchés intérieurs et les primeurs sont
destinées à l’exportation et au marché intérieur.
CONSERVATION :
Les produits destinés à la consommation à moyen et à long terme exigent une conservation
prolongée. Celle ci se réalise au moyen de matériaux, matériels et structures. On distingue :
CONSERVATION EN PLACE :
CONSERVATION EN SILOS :
(Cachot souterrain réservé pour la conservation des produits agricoles) et on distingue aussi
deux façons :
La première se réalise par une cavité creusée dans le sol dans laquelle seront placés des
légumes racines, réservé pour le sol sain.
Apres constitution de tas réguliers au moyen des légumes à conserver préalablement préparés
à cet effet , les silos seront recouverts de terre, puis de paille ; un petit fossé creusé autour de
ceux ci permettra un meilleur assainissement de la plate forme sur laquelle reposent les
légumes.
CONSERVATION EN GRENIERS :
Enfin, pourront être conservées au grenier les légumes secs tels que : haricots, petits pois,
lentilles, fèves, ainsi que les aulx, échalotes ; ces derniers étant suspendues en bottes.
D’alimenter les différents marchés et rendre disponible les produits de qualité en tout
moment et à des prix compétitifs.
De gagner sur les prix au moment où la production est inexistante sur les marchés en
périodes hors saisons.