Algebre Bac 1
Algebre Bac 1
Algebre Bac 1
COURS D’ALGEBRE
Destiné aux Etudiants de Bac 1
A. Prérequis
B. Objectifs
-Amener l’Etudiant à :
-définir et interpréter une structure que peut avoir un ensemble des nombres donné en se servant
de l’extension des nombres et des propriétés d’une loi de composition comme socles ;
C. CONTENU
Section 1 : Matrices
D. Méthode d’enseignement
Méthode interactive
E. Ressources
F. Modes d’évaluation
TD et TP sur 5 points
- les notions sur les entiers et les polynômes en adoptant un langage précis
E. Bibliographie sélective
A pourvoir
1.1. Assertions
Une assertion est une phrase soit vraie, soit fausse, pas les deux en même temps
Exemples :
« Pour tout z C, on a = 1. » F
Si P est une assertion et Q est une autre assertion, nous allons définir de nouvelles assertions
construites à partir de P et de Q.
a. L’opérateur logique « et »
L’assertion « P et Q » est vraie si P est vraie et Q est vraie. L’assertion « P et Q » est fausse
sinon.
P /Q V F
V V F
F F F
b. La négation « non »
P V F
non P F V
c. L’implication
P /Q V F
V V F
F V V
Par exemple :
d. L’équivalence
Cette assertion est vraie lorsque P et Q sont vraies ou lorsque P et Q sont fausses. La table
de vérité est :
P/Q V F
V V F
F F V
Exemple:
Proposition 1.
Soient P,Q,R trois assertions. Nous avons les équivalences (vraies) suivantes :
1. P non(non(P))
2. (P et Q) (Q et P)
3. (P ou Q) (Q ou P)
6.(P et (Q ou R) (P et Q) ou (P et R)
7.(P ou (Q et R) (P ou Q) et (P ou R)
8. « P =) Q » « non(Q) =) non(P) »
1.2. Quantificateurs
Une assertion P peut dépendre d’un paramètre x, par exemple « 1 », l’assertion P(x) est
vraie ou
b. Le quantificateur : « il existe »
L’assertion“x E P(x)” est une assertion vraie lorsque l’on peut trouver au moins un x de
E pour lequel P(x) est vraie. On lit « il existe x appartenant à E tel que P(x) (soit vraie)
».
Par exemple :
• «n N -n >n » est vraie (il y a plein de choix, par exemple n = 3 convient, mais aussi n
= 10 ou même n = 100, un seul suffit pour dire que l’assertion est vraie).
Section 2. Raisonnements
On veut montrer que l’assertion « P Q » est vraie. On suppose que P est vraie et on montre
qu’alors Q est vraie.
Exemple 1.
Démonstration. Prenons a Q, bQ. Rappelons que les rationnels Q sont l’ensemble des réels
s’écrivant avec pZ et qN*
Maintenant a+b =
Or le numérateur pq’+qp’ est bien un élément de Z; le dénominateur qq’ est lui un élément
de N*
Ainsi a+bQ.
Si l’on souhaite vérifier une assertion P(x) pour tous les x dans un ensemble E, on montre
l’assertion pour les x dans une partie A de E, puis pour les x n’appartenant pas à A. C’est la
méthode de disjonction ou du cas par cas.
Exemple 2.
x2-x +1-.
Nous obtenons : .
Et donc
2.3. Contraposée
Le raisonnement par contraposition est basé sur l’équivalence suivante (voir la proposition
1):
Donc si l’on souhaite montrer l’assertion « P Q », on montre en fait que si non(Q) est vraie
alors non(P) est vraie.
Exemple 3.
Démonstration. Nous supposons que n n’est pas pair. Nous voulons montrer qu’alors n2
n’est pas pair.
Comme n n’est pas pair, il est impair et donc il existe kN tel que n = 2k+1. Alors n2 =
(2k+1)2 = 4k2+4k+1 = 2l+1 avec l= 2k2+2kN. Et donc n2 est impair.
Comme n n’est pas pair, il est impair et donc il existe kN tel que n = 2k+1. Alors n2 =
(2k+1)2 = 4k2+4k+1 = 2l+1 avec l= 2k2+2kN. Et donc n2 est impair.
2.4. Absurde
Exemple 4.
Comme ab alors a-b 0 et donc en divisant par a-b on obtient a + b = -1. La somme des deux
nombres positifs a et b ne peut être négative. Nous obtenons une contradiction.
Conclusion : si alors a = b.
Attention cependant de bien préciser quel type de raisonnement vous choisissez et surtout
de ne pas changer en cours de rédaction.
2.5. Contre-exemple
Si l’on veut montrer qu’une assertion du type « xE P(x) » est vraie alors pour chaque x de
E il faut montrer que P(x) est vraie.
Par contre pour montrer que cette assertion est fausse alors il suffit de trouver xE tel que
P(x) soit fausse. (Rappelez-vous la négation de «xE P(x) » est « x E non P(x) ».)
Exemple 5. Montrer que l’assertion suivante est fausse « Tout entier positif est somme de
trois carrés ».
(Les carrés sont les 02, 12, 22, 32,... Par exemple 6 = 22 + 12 + 12.)
2.6. Récurrence
Pour l’étape d’hérédité, on suppose n > 0 donné avec P(n) vraie, et on démontre alors que
l’assertion P(n + 1) au rang suivant est vraie.
Enfin dans la conclusion, on rappelle que par le principe de récurrence P(n) est vraie pour
tout nN.
Exemple 6.
2n > n.
Nous allons démontrer par récurrence que P(n) est vraie pour tout n> 0.
Hérédité. Fixons n > 0. Supposons que P(n) soit vraie. Nous allons montrer que P(n + 1)
est vraie.
Conclusion. Par le principe de récurrence P(n) est vraie pour tout n > 0, c’est-à-dire
a. Addition
a+b=b+a
a+(b+c)=(a+b)+c
a+0=0+a=a
b. Soustraction
a-b ssi ab
c. Multiplication
axb=bxa
ax(bxc)=(axb)xc
ax1=1xa=a
ax0=0xa=0
d. Division
a
c bxc a
b
e. a, b et c N : ax(b+c)=(axb)+(axc)
f. a et b N : a b N et axb N
x b a a et b N
Dans Z on définit les mêmes opérations avec les mêmes propriétés que dans N.
2 5 1
, ,0, ,2,...
Il s’agit des nombres tels que :….., 3 4 2 dont l’ensemble se note Q.
Dans Q on définit les mêmes opérations avec les mêmes propriétés que dans Z.
1 1 1
a Q * , !a' Q tel que a a 1
En outre a a a ; et Q est dense.
N.B. L’ensemble des nombres rationnels et irrationnels est appelé ensemble des
réels. Il se note R.
N Z QR
( x, y ) x y
( x, y ) xy; ; une relation x y (ou y x) entre éléments de R satisfaisant
x, y et z R : x ( y z ) ( x y ) z
x et y R : x y y x
x y et y z x z
x y et y x x y
0 x et 0 y 0 xy
P1 .Si x S alors a x
a, b x R / a x b
a, b x R / a x b
3.Intervalle semi-ouvert et borné d’origine a et d’extrémité b
a. Définition
x 0
A tout réel x, on associe le nombre réel d »fini par :
x si x 0
x si x 0
0 si x 0
x
Ce nombre est appelé « valeur absolue du nombre x ».
b. Propriétés
P1 .Soit a R alors :
x a a x a
x a a x a
x a x a ou x a
x a x a ou x a
P2 . x, y RxR on a :
xy x . y
x y x y
x y x y si x 0 et y 0
x y x y six 0 et y 0
x
P3 .x, y RxR * on a :
x
y y
P4 .x R : x x et x x
I.1.1.8. Topologie de R
Soit w R et V R .
Propriétés
P1 .w R : R V ( w)
P3 .Si V V ( w) alors w V
P4 .Si V et W sont des voi sin ages de w alors V W est un voi sin age de w
b. Ouvert de R
Soit O R.
Propriétés
c. Fermé de R
Soit F R.
Exemples
Remarques : - Toute réunion quelconque des fermés n’est pas nécessairement un fermé.
A D : D est un fermé de R et A D
ou encore V w A
b 2 4ac 0 . On n’hésite pas à conclure que dans R la solution n’existe pas. Le souci de
trouver une solution à ce genre de problème poussera les mathématiciens à créer un autre ensemble
beaucoup plus étendu que R. C’est l’ensemble C des nombres complexes.
Un nombre complexe est un couple ordonné des réels (x,y) soumis aux
conventions et règles suivante
Im
y (x,y)
0 x Réels
x, y x iy
1.x, y x' , y ' x x' et y y '
Terminologie
Opérations
2.Si x, y x' , y ' x' ' , y ' ' alors x ' ' , y ' ' x x ' , y y '
3.x, y et x' , y ' C : x, y x x' , y ' xx' yy ' , xy' yx'
x2 y2
y
six
y
y
tg
x x x
cox
1 3
z i
Exemple : Mettre sous le forme trigonométrique le nombre 2 2
2
1 3
2
1 3
1
2 2 4 2
1 3
cos 2 1 et sin 2 3
En effet 1 2 1 2
3
tg 2 3 120 o 2
1 3
2
2 2
z cos i sin
D’où 3 3
i 3 1.i i
zn zxzxzxzx
...z
n facteurs
z n cos i sin
n
z n n cos n i sin n
Formule de MOIVRE
Par identification on a :
On appelle racine nième d’un nombre complexe z , tout nombre complexe
z' ' , ' tel que n
z z z' n z avec n N .
2k
' 3 et '
Soit z , et z' ' , ' sa racine nième ; on a : n n
z 1 1 1
0
tg 1 2
En effet : 1
2k 2k
3
z 3 cos i sin
De ce fait 3 3
2 2 1 3
z1 cos i sin i
3 3 2 2
4 4 1 3
z 2 cos i sin i
3 3 2 2
6 6
z 3 cos i sin 1
Si k=0 alors 3 2
Définir une opération dans un ensemble c’est se donner une loi de composition
* qui, à deux nombres x et y de l’ensemble considéré, fait correspondre un troisième nombre x*y
appelé composé de x et de y.
On dit alors que l’ensemble donné est muni d’une structure donnée si la loi * y
définie possède certaines propriétés lui conférant ladite structure.
2.1. GROUPE
1.x, y E : x * y E
2.x, y et z E : x * y * z x * y * z
Sous-groupe
Soit H E (H ø) avec (E,*). On dit que (H,*) est un sous- groupe de (E,*)
si la restriction de la loi * sur H fait de H un groupe. On dit en outre que H est une partie stable de
E ; c’est à- dire a, b H on a a*b H.
2.2. ANNEAU
NB. (A,*) est un demi groupe ssi la loi * est interne et associative dans E.
Anneau d’intégrité
- x, y A et z e : x. z = y. z x=y
- x, y A : x. y = y. x
2.3. CORPS
2.4. ESPACE-VECTORIEL
2°. E est muni d’une loi de composition « . » sur K tel que (α, x) KX E,
on a :
- α. x E
- , K et x, y E :
(x+y) = x+ y
x ( ) = x + x
( .x) = ( )x
1. x =x
NB : Les éléments de E sont appelés « vecteurs » et ceux de K, « scalaires »
Sous-espace vectoriel
Critères d’identification
1°. W ø
ALGEBRE CT MULULU LULEMIRE JUSTIN
Page 25 sur 50
2°. u, v W : u +v W
3°. K et v W : v W
Section 1. MATRICES
A: EXF K
(i, j) a ij
Exemples
2 4 6
0 4 8
1) A= est une matrice à 2 lignes et 3 colonnes ou matrice
d’ordre 2x3
2 1 3
0 3 1
1 2 3
2) B= est une matrice à 3 lignes et 3 Colonnes ou matrice d’ordre 3
29 26 1
52 51 3
41 42 5
44 41 2
30 4
M= 28
1. Vecteur–Colonne
a11
a 21
.
.
.
a
Si m = 1, la matrice A se réduit à A= m1 d’ordre nx1
7
7
4
3
Exemple : A = 11 ordre 1x5
2. Vecteur- ligne
4. Matrice symétrique
1 3 5
3 4 6
5 6 0
Exemple : S=
5. Matrice antisymétrique
3 2 5
2 2 2
5 2 1
Exemple : T=
6. Matrice diagonale
C’est une matrice dont les seuls éléments non nuls sont ceux de
la diagonale principale. C’est -à- dire :
a11 0 ... 0
0 a 22 ... 0
... .... ... ...
0 ... a nm
=0 si i j
0
1 0 0
0 5 0
0 0 4
Exemple : D=
C’est une matrice diagonale dont les éléments non nuls sont tous égaux à 1. C'est-à-dire :
1 0 ... 0
0 1 ... 0
In
... ... ... ...
0 1
0 0
8. Matrice Zéro
Il s’agit d’une matrice dont tous les éléments sont nuls. On la note 0 ou 0mxn.
Exemples :
0 0 0 0 0 0
O2 O2 x 4
0 0 0 0 0 0
9. Matrice Scalaire
Il s’agit d’une matrice diagonale dont tous les éléments non nuls
c 0 ... 0
0 c ... 0
S
... ... ... ...
0 c
sont égaux à un même scalaire. C'est-à-dire : 0 0
3 0 0
C 0 3 0
0 0 3
Exemple :
C’est une matrice carrée dont tous les éléments qui se trouvent en
dessous (triangulaire supérieure) ou au-dessus (triangulaire inférieure) de la diagonale principale
sont tous nuls.
4 2 0 1 4 0 0 0
0 1 5 0 5 1 0 0
0 0 5 8 6 6 1 0
2 , 2
Exemples : T= 0 0 0 L= 1 0 0
0 3
M
Exemple : 0 0 est nilpotente.
0 3 0 3
2
En effet M = 0 0 0 0 = O2
Remarque : les matrices nilpotentes ne sont pas inversibles, et sur R ou C, elles forment un
ensemble négligeable.
M µK(n) est dite régulière ou inversible si M-1 µK(n) tel que M . M-1 = M-1 .M = In
Propriétés
AB l’est aussi
(AB)-1 =B-1. A-1
P3. (A-1)t = (At)-1
aij biji, j
Autrement dit A=B
a11 a12 a13 .... a1m ka11 ka12 ka13 .... ka1m
a 21 a 22 a 23 .... a 2 m ka21 ka22 ka23 .... ka2 m
kA ..... .... .... .... .... ..... .... .... .... ....
.... .... .... .... .... ..... .... ..... ..... ....
a .... a nm kan1 ka n3 ..... kanm
n1 a n 2 an3 kan 2
Remarque : Une matrice scalaire est le produit de la matrice identité par un scalaire.
1 0 ... 0 k 0 ... 0
0 1 ... 0 0 k ... 0
... ... ... ... ... ... ... ...
1 = 0 k
S= kIn = k 0 0 0 0 0
(aij + bij)
Exemple :
6 3 8 1 3 2 7 0 10
A 1 2 7 B 0 1 2 A B 1 1 9
4 5 2 6 9 4 10 14 2
Si et alors
Propriétés
3. Soustraction
La différence de deux matrices A et B de même ordre
s’obtient en soustrayant des éléments de A, les éléments correspondants de B.
5 7 3 1 2 7 4 5 10
Si A B A B
Exemple: 1 6 2 et 4 9 3 alors 5 3 1
2 4
Exemple : Soient A = 6 1 et = 3
2 4 2 4
3 3 3 3
A A 6 1 1
2
On a = 3 = 3 3 3
Soient en effet une matrice d’ordre m x k et B une matrice d’ordre k x n. Le produit C=AB est une
matrice d’ordre m x n dont l’élément c ji est le produit scalaire de la ième ligne de A par la jième
colonne de B.
Soit
b1 j
b2 j
..... aik b3 j ai1b1 j ai 2 b2 j ai 3b3 j .... aik bkj ail blj
k
Cij ai1 ai 2 ai 3
i 1
......
b
kj
Propriétés
P2. (B+C)D = BD + CD
P3. A (BC)=(AB)C
P6. AB BA
P9. L’élément neutre pour le produit matriciel (matrices d’ordre n x m) est la matrice unité d’ordre
n x m.
Exemple :
1 2
1 2 3 At 2 4
A 3
2 4 1 alors 1
Soit
Propriétés
P1. (At)t = A
3 1 i
M
Exemple : 2 3i i
Remarque :
-Si M est une matrice complexe, sa matrice conjuguée se note M et est définie par les éléments
conjugués de ceux de M.
3 1 i
M
2 3i i
V est une combinaison linéaire des vecteurs v1, v2, v3,…., vk si tous ces vecteurs sont de même
ordre et si V peut s’écrire sous la forme :
Les vecteurs V1, V2, V3, …., Vk sont indépendants si x1V1+x2V2+x3V3+…+xkVk=0 implique
x1=x2=x3=….=xk =0
- Si des vecteurs sont liés, chacun d’eux est combinaison linéaire des autres.
2.1. Définitions :
A
-Si A est une matrice carrée d’ordre n ; on peut lui associer un scalaire noté dét (A) ou
appelé déterminant de A tel que si
a11 a12
a11a22 a21a12
a21 a22
b. Termes :
Le mineur : Le mineur de dét (A) est le déterminant d’ordre n-1 obtenu en supprimant la
ièmeligne et la jième colonne de dét (A).
Aij
On le note
3 1 2
dét ( A) 4 0 1 3 1 4 1
A23 ; A12 ; etc
Exemple : Soit 5 4 6 on aura : 5 4 5 6
Aij
Le cofacteur : En multipliant le mineur de A par l’expression (-1)i+j, on obtient le
cofacteur de l’ élément aij noté Cof (aij).
Aij
Cof (aij) = (-1)i+j
2 2 1
1 3 0
4 3 5
Exemple : Soit dét (A) = on aura :
2 1
121
Cof (a21) = cof (-1) = 3 5
P4. Si tous les éléments d’une ligne ou d’une colonne d’un déterminant sont des sommes, le
déterminant peut se décomposer de la façon suivante :
a11 b11 a12 b12 a13 b13 a11 a12 a13 b11 b12 b13
a 21 a 22 a 23 a 21 a 22 a 23 a 21 a 22 a 23
a31 a32 a33 a31 a32 a33 a31 a32 a33
P5. Un déterminant ne change pas de valeur quand on joute aux éléments d’une ligne ou d’une
colonne, des équimultiples d’éléments correspondants d’une autre ligne ou d’une autre colonne.
P6. dét (AB) = dét (A).dét (B) avec A et B deux déterminants de même ordre.
P7. Si tous les éléments d’une ligne ou d’une colonne sont nuls sauf un seul, le déterminant est égal
à cet élément multiplié par son cofacteur.
Pratiquement, on abaisse l’ordre d’une déterminant en amenant, grâce aux propriétés précédentes,
tous les éléments sauf un seul d’une ligne ou d’une colonne à être nuls.
1 5 7 9
2 4 6 1
8 1 3 4
Exemple : Soit le déterminant suivant : 2 2 4 4
On peut abaisser son ordre à 3 en amenant par exemple tous les éléments de la dernière
ligne sauf le premier à être nuls en faisant :
Col 2 – col 1
Col 3 – 2xcol1
1 4 5 7
4 5 7
2 2 2 3
2 2 2 3
8 7 13 12
7 13 12
2 0 0 0
a . Règle de SARRUS
b. Règle de Cofacteur
1 2 3
4 1 0
1 2 1
Exemple : Soit à calculer en utilisant toutes les 3 règles
1 2 3 1 2
4 1 0 4 1 (1 0 24) (3 0 8) 12
1 2 1 1 2
1 2 3
4 1 0 1 0 12 4 0 1 3 4 1
111 1 1 (1) 2(4) 3(8 1) 12
1 2 1 2 1 1 1 1 2
=
1 2 3
4 1 0
1 2 1
=(-1+0+24)-(3+8+0)=12
a. Addition :
b. Multiplication :
a11 a12
a11 a12
a12 a11
dét ( A) a11 a12 a11 a12
a 21 a 21 a 22 a 22
a 22 a 21
Et a 21 a 22
1 4
3 20 17
Exemple : Soient dét (A) = 5 3 et = -2
1 4 (2)1 4 2 4
6 40 34
On aura : dét ( A) =(-2) 5 3 ( 2)5 3 10 3
1
4
2
3 20
( )
3
10
17
dét ( A) 5
3 2 2 2 2
Et = 2
On appelle inverse d’une matrice carrée non singulière (c’est -à –dire dét (A) 0, une matrice
notée A-1 telle que A. A-1 =A-1A= I.
adj ( A)
3°.Trouver A-1 en faisant A-1 = dét ( A)
Autrement :
4°. Transposer A1
t
A1
5°. Faire A-1= dét ( A)
5 2
Exemple : Soit A= 0 3 . Déterminer A-1
En effet :
1°.dét (A)=15 0
cof (2) = 0,
cof (0) = 2,
et cof (3) = 5
3 2
1 2 5
3°. A =
3 2
4°. A1 t = 0 5
3 2 1 2
t 15 15 5 15
A1 0 5 1
0
5°. A = 15 =
-1 15 3
-La trace d'une matrice carrée est la somme de ses éléments diagonaux.
A aij nxn
Soit en effet une matrice carrée.
n
trA aii
Sa trace est donnée par i 1
Exemples :
tr0 nxn 0
1.
trI nxn n
2.
1 2
tr 1 4 5
3. 3 4
1 2 3
tr 5 1 6 1 (1) 0 0
7 8 0
4.
Propriétés
A aij nxn
-Le rang d’une matrice noté rgA , est égal au nombre de colonnes de A linéairement
indépendantes.
2 1
A
1. 4 3
L 2 L 2 2 L1
2 1 2 1
A
En effet, 4 3 0 5
rgA 2
1 0 0 1 0 0
B 1 0 0 L 2L 2 L1 0 0 0
0 0 0 0 0 0
2.
rgB 1
a31x + a32y + a33z = b3 (3) ; qui peut s’écrire sous la forme matricielle
a11 a12 b1
Dz a 21 a 22 b2
a31 a32 b3
x b1
A. A 1 y A 1 b2
z b
3
x a a12 a13 b1 a b a 21b2 a31b3 D
1 11 1 11 1 1 x
y a 21 a 22 a 23 b2 a12b1 a 22b2 a32b3 D y
z D a D a b a b a b D D
31 a32 a33 b3 13 1 23 2 33 3 z
Dx Dy D
x ,y et z z
Partant : D D D
a31x + a32y + a33z = 0 (3); qui peut s’écrire sous la forme matricielle :
-Si D= 0 mais un mineur au moins (exemple A33) est différent de zéro , le système
a comme solution :
N.B. : -Comme Dz =0, les 3 équations sont toujours compatibles et le système. admet une infinité
simple de solution.
-Si D=0, et tous les mineurs sont nuls, mais au moins un élément (par exemple a11) 0
b1 a12 y a13 z
x= a11
N.B. : Contrairement aux système inhomogène les systèmes homogènes sont toujours possibles.
-Si D= 0 et tous les éléments de sont nuls, le système se réduit à 3 équations identiques 0x +
0y + 0z = 0 qui admet n’importe quelles valeurs de x, y et z comme solution.
2 x y 3z 2 1
3x 2 y z 5 2
x y 2 z 3 3
Exemple : Soit à résoudre
2 1 3 2 1 3 2 2 3 2 1 2
D 3 2 1 14 0 Dx 5 2 1 Dy 3 5 1 Dz 3 2 5
1 1 2 3 1 2 =10 1 3 2 =16 1 1 3 =8
; , ,
10 5 16 8 8 4
x ;y ; et z
D’où 14 7 14 7 14 7
x1
x2
x
En général si on multiplie un vecteur X= 3 par une matrice A,
a11 a12 a13 Y
x1 1
a 21 a 22 a 23 Y2
a x2
a32 a33 Y3
31 x3
a a 43 Y
on obtient un vecteur V tel que : 41
a 42 4
Soit AX = X (1)
-Tout vecteur X qui satisfait l’égalité (1) est dénommé vecteur propre de la matrice A.
On assure la proportionnalité entre les éléments du nouveau vecteur et ceux du vecteur initial. La
relation (1) est équivalente à :
- L’équation (3) est un polynôme en appelée « équation caractéristique ». Ces racines sont les
valeurs propres 1 , 2 , 3 , …
- Les vecteurs propres s’obtiennent en remplaçant par chacune de ses valeurs dans (2).
x1 0
A I 2
x 0
.... ....
x
Et comme (A- I) est une matrice singulière, le système m 0 admet une infinité
des solutions
4 2
Exemple : Trouver les valeurs et les vecteurs propres de la matrice A telle que : A = 2 1
En effet
4 2
Dét (A- I) =0 2 1 =0
(4- ) (1- ) – 4 = 0
4 - 5 + 2– 4 = 0
4 0 2 x1 0 4 x 2 x2 0
1
2 1 0 x2 0 2 x1 x2 0
4 5 2 y1 0 y 2 y 2 0
1
2 1 5 y 2 0 2 y1 y 2 0
y1
Ce qui conduit à –y1 + 2y2 = 0 ou y2 = 2
nxn
La diagonalisation d’une matrice carrée A R s’effectue selon le plan suivant ;
caractéristique dét ( A I n ) 0
est diagonalisable.
Troisième étape : pour chaque valeur propre dont la multiplicité algébrique est 2 , déterminer
la dimension de l’ensemble des solutions du système AX X ; si, pour chacune d'entre elles, la
multiplicité algébrique est égale a la dimension de cet ensemble, A est diagonalisable, sinon elle ne
l'est pas.
En outre, si A est diagonalisable, une matrice diagonale qui lui est semblable est obtenue en plaçant
les valeurs propres sur la diagonale (en ordre quelconque, avec multiplicité éventuelle).
1 2
A
Exemple : vérifier si la matrice 3 1 est diagonalisable.
SA 7 , 7
A admet donc deux valeurs propres réelles et distinctes.
7 0 7 0
A
0 7 7
Et les matrices semblables à A sont et 0