Dossier Info Suicide Jeunes Final
Dossier Info Suicide Jeunes Final
Dossier Info Suicide Jeunes Final
Introduction
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Qu’est-ce que le suicide?
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Le risque suicidaire
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Les facteurs de protection
7
Les signaux d’alerte
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Les mythes sur le suicide
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Comment prévenir le suicide des jeunes ?
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Références
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A propos de STOP SUICIDE
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Introduction
Parler du suicide n’est pas chose facile, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’aborder le suicide d’un-e jeune.
Certain-e-s argumentent souvent que cette question relève du registre profondément intime et privé
et qu’il est préférable de ne pas l’aborder. STOP SUICIDE, au contraire, privilégie l’approche de la
parole face au silence. En effet, il est essentiel de permettre le dialogue autour de cette thématique qui
représente un véritable fléau en Suisse : un-e jeune se donne la mort environ tous les trois jours.
Parler du suicide est donc une partie intégrante de la prévention du suicide et en conséquence,
essentiel pour la promotion de la santé mentale.
Par ailleurs, le dialogue permet de déconstruire les idées reçues et les mythes sur le suicide. Ceux-ci
se créent dans l’imaginaire collectif précisément à cause d’un manque de dialogue et d’information. Le
tabou qui entoure la problématique du suicide des jeunes participe donc à la méconnaissance
générale du sujet. Pour faire tomber le tabou, seule la connaissance et l’information apparaissent
comme des solutions valables. Ainsi, STOP SUICIDE propose cette brochure d’information sur le
suicide des jeunes, pour que toutes les personnes qui désirent en apprendre un peu plus sur cette
problématique en aient la possibilité. Connaître les facteurs de risque et les signaux d’alerte, avoir
conscience des facteurs de protection et disposer d’informations factuelles sur le suicide permet
effectivement d’appréhender ce sujet et de pouvoir communiquer de manière juste.
Parce que le suicide d’un-e jeune représente un véritable problème de société, il est essentiel que le
public soit informé sur ce qui constitue la première cause de mortalité chez les jeunes suisses âgés de
15 à 24 ans.
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Qu’est-ce que le suicide?
Le suicide est rarement une recherche de la mort, il vise d’abord la fin d’une souffrance. Ainsi, les
tentatives de suicide sont à comprendre comme des tentatives de vivre : « les tentatives de suicide
visent à la restauration de soi, à l’effacement d’une souffrance, non à la destruction », affirme le
sociologue David Le Breton, spécialiste des conduites à risque (Le Breton 2008 :12). En outre, il s’agit
rarement de se tuer pour mourir, mais plutôt de se tuer pour devenir un-e autre, se défaire de ses
tourments.
Par ailleurs, l’acte suicidaire découle dans la plupart des cas d’une situation de crise et est le résultat
de l’enchaînement de plusieurs facteurs (Rapport Widmer 2005 :18).
Dans le but d’illustrer l’importance de la prévention, le suicide et les tentatives de suicide peuvent être
comparés au sommet d’un iceberg. La partie émergée représente ce qui est visible pour la société (les
suicides ainsi que les tentatives de suicide) et la partie immergée représente les crises psychiques,
suicidaires ou non. Il apparaît que la partie immergée que la société ne voit pas est très importante.
Selon les statistiques globales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le suicide est une des
cinq causes principales de mortalité pour la tranche d’âge de 15 à 19 ans.
Dans beaucoup de pays, le suicide apparaît même comme la première ou la seconde cause de décès
pour cette tranche d’âge (OMS 2002 :7).
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Chaque année dans le monde, une personne se suicide toutes les 40 secondes. En Suisse, près de
1300 personnes mettent fin à leurs jours chaque année, dont environ 120 jeunes (15-24 ans). Ceci
représente près d’un suicide de jeune tous les 3 jours. Le nombre de suicides par année est à
considérer parallèlement aux tentatives de suicide; celles-ci sont nombreuses et difficiles à
comptabiliser car seule une minorité de personnes faisant une tentative de suicide reçoit un
traitement médical. Selon l’Office fédéral de la santé publique, on estime qu’il y a environ 10
tentatives de suicide par année pour chaque suicide enregistré.
Des différences de comportement existent entre les femmes et les hommes. Les femmes font deux à
trois fois plus de tentatives de suicide que les hommes, alors que près de 75% des suicides enregistrés
concernent des hommes. Cette différence peut notamment s’expliquer par les méthodes de suicide
utilisées par les hommes et les femmes. Les hommes ont recours le plus souvent à des méthodes
radicales telles que la pendaison et les armes à feu. Les femmes privilégient d’autres méthodes de
suicide telles que l’usage de médicaments qui permettent une intervention médicale. Ces chiffres
s’expliquent aussi par le fait que les femmes ont plus de facilité à parler autour d’elles de ce qui les
préoccupent et à chercher de l’aide auprès de professionnel-le-s, alors que les hommes ont tendance
à garder leur souffrance pour eux jusqu’au dernier moment. Toutefois, cette différence constatée de
comportement entre hommes et femmes ne vise en aucun cas à entretenir les stéréotypes de genre.
En effet, il apparaît essentiel de s’interroger sur la place de ces comportements dans la prise en charge
médicale des jeunes suicidaires: si les hommes attendent tous le dernier moment pour parler de leur
souffrance, comment les faire bénéficier d’un suivi médical?
En comparaison internationale, la Suisse affiche un taux de suicide annuel relativement élevé de 28.1
suicides d’hommes et de 8.7 suicides de femmes pour 100’000 habitants. Le Royaume-Uni et
l’Espagne affichent par exemple des taux relativement bas de respectivement 10.4 et 12.0 suicides
d’hommes et 3.2 et 3.8 suicides de femmes pour 100’000 habitants. Le Japon et la Lituanie illustrent le
cas contraire avec respectivement 36.1 et 68.1 suicides d’hommes et 12.9 suicides de femmes pour
100’000 habitants par an (chiffres de l’OMS, 2005).
On ne dispose malheureusement pas de connaissances scientifiques expliquant pourquoi le taux de
suicide est toujours élevé en Suisse par rapport aux pays voisins (Rapport Widmer 2005 :18).
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Le risque suicidaire
Facteurs de risque
Les facteurs de risques sont multiples, étant donné que le suicide est considéré comme un processus
cumulatif. Le passage à l’acte suicidaire peut être déclenché par une rupture amoureuse ou un échec
scolaire par exemple. Mais ce genre d’événement ne peut être considéré comme l’unique raison d’un
suicide car il vient s’ajouter à une série d’éléments complexes, suivant le principe de la goutte d’eau
qui fait déborder le vase. Il est donc primordial de ne pas considérer chacun des facteurs suivants
comme le seul motif qui pousserait un jeune à se suicider. C’est bel et bien le cumul et/ou la
répétition de plusieurs facteurs (voir liste ci-dessous) qui conduit un jeune à entrer dans une crise
suicidaire.
Certains facteurs sociaux, psychologiques, familiaux ou personnels affaiblissent l’état de santé mentale
d’un individu et le rendent plus vulnérable au suicide. STOP SUICIDE se réfère à la littérature
scientifique sur les facteurs de risques suicidaires chez les jeunes pour en élaborer une liste non-
exhaustive. Le rapport Widmer est une des sources principales de cette littérature. Publié en 2005
par l’Office fédéral de la santé publique, ce rapport traite du suicide et de la prévention du suicide en
Suisse. Il répond au postulat déposé par le conseiller national Hans Widmer.
Ce qu’il faut retenir d’une crise suicidaire à l’adolescence, au-delà des facteurs de risque, c’est avant
tout la présence d’une souffrance insupportable qui efface les notions rationnelles de vie et de mort.
Les jeunes, aveuglé-e-s par leur souffrance, ne voient plus d’autre issue que le suicide pour faire cesser
une douleur trop vive. En ce sens, le suicide n’est donc pas un choix mais bien un non-choix. La mort
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n’est alors pas perçue comme définitive, mais comme une étape vers une autre période de leur vie. Il
ne s’agit donc pas de se tuer pour mourir, mais plutôt pour vivre autrement.
Les facteurs de risque suicidaire peuvent être regroupés en différents ensembles thématiques, comme
développés ci-dessous.
Le risque de répétition
Les personnes qui ont déjà commis une tentative de suicide forment un groupe à risque particulier. Le
risque de suicide est chez elles de quarante fois supérieur à la moyenne de la population et reste
élevé pendant plusieurs années. Précisément, 40% des jeunes suicidant-e-s ont déjà fait une tentative
dans le passé (Devaux 2008 : 11).
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maladie ou le suicide d’un-e proche sont ainsi considérés comme fragiles face au risque suicidaire.
(Rapport Widmer 2005 : 18). Des traumatismes comme des abus ou des violences dans le passé
constituent également des facteurs de risque importants. Par ailleurs, toute expérience douloureuse
ou traumatisante vécue dans le présent est également à prendre en compte : violence ou harcèlement
entre pairs, discrimination (homophobie, racisme, etc.) ou changement récent de lieu de vie qui
implique une adaptation rapide.
Eléments déclencheurs
Les éléments déclencheurs sont des événements qui provoquent la crise suicidaire. Il est important de
ne pas les confondre avec les causes de la crise suicidaire qui sont elles associées aux facteurs de
risque. Ceux-ci modèlent un terrain propice au risque suicidaire, alors que l’élément déclencheur est
un seul événement qui fait basculer le jeune vers l’acte suicidaire. Ainsi, l’élément déclencheur d’une
crise suicidaire peut être perçu comme insignifiant pour certain-e-s mais revêt une importance
majeure pour le/la suicidant-e. En effet, l’élément déclencheur doit être suffisamment important pour
déstabiliser la personne et la mener à envisager le suicide comme le seul moyen de faire cesser la
souffrance ressentie. L’élément déclencheur est la goute d’eau qui fait déborder le vase, lui-même
rempli par les différents facteurs de risque. Ci-dessous se trouve une liste non-exhaustive de
potentiels éléments déclencheurs. Précisons que les éléments déclencheurs dépendent du contexte et
varient selon la personne.
Réseau social
• Soutien familial, implication des parents dans la vie du jeune, relations familiales fortes
• Amis ou membres de la famille proches
• Encouragement familial pour l’éducation et la scolarité
Ecole
• Expériences scolaires positives
• Environnement scolaire sécurisant (spécialement pour les jeunes gays, lesbiennes, bisexuels-les et
transgenre)
• Résultats scolaires acceptables
• Respect des différentes cultures de tous les étudiants
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• Accès facilité aux structures de soin pour les troubles mentaux, les addictions et les problèmes
physiques
Finalement, les facteurs de protection participent à réduire l’impact des facteurs de risque et aident
les individus à s’outiller efficacement pour faire face aux obstacles de la vie.
La présence d’un seul signe ne signifie pas que la personne désire mettre fin à ses jours, mais c’est
bien l’accumulation et la persistance de signaux d’alerte qui peuvent présager d’un risque suicidaire.
Indices comportementaux
• Absences répétées aux cours, baisse des résultats scolaires
• Consommation inhabituelle de drogues ou d’alcool
• Rupture des liens avec ses amis, tendance à l’isolement
• Fonctionnement familial perturbé
• Bonne humeur soudaine après une période dépressive
• Mise en ordre de ses affaires personnelles (faire son testament, lettres), distribution d’objets
précieux
• Intérêt soudain pour les armes à feu ou les médicaments
• Perturbation de l’appétit
• Désintérêt pour son hygiène personnelle
• Accidents à répétition, prises de risque (conduite, sport, etc.)
Indices émotionnels
• Tristesse, pleurs et découragement
• Agressivité, irritabilité
• Anxiété
• Apathie
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Le suicide est limité à un milieu social
Le suicide touche tous les milieux sociaux, les plus aisés comme les plus modestes. Le taux de suicide
est différent selon les pays mais cette variation ne semble pas dépendre de la richesse, du taux de
chômage ou du milieu socio-culturel de la personne. Le suicide apparaît donc comme un phénomène
universel.
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Comment prévenir le suicide des
jeunes ?
La Suisse ne dispose pas de programme national de prévention du suicide. La prévention se concentre
surtout sur le traitement avant et/ou après une tentative de suicide et relève essentiellement de
l’initiative privée (Rapport Widmer 2005 :5). Il s’agit en outre surtout d’interventions de crise.
Parmi les mesures de prévention du suicide existantes, on fait la distinction entre celles relevant de la
santé publique qui s’adressent à l’ensemble de la population, et celles du domaine des soins, adaptées
à des groupes à risque spécifiques.
STOP SUICIDE développe à travers ses programmes une palette d’outils pour sensibiliser le public au
suicide des jeunes dans une perspective globale. L’association vise à faire tomber le tabou qui entoure
le suicide des jeunes et plaide pour un dialogue ouvert sur la question. L’association développe donc
des outils destinés aux jeunes et d’autres destinés à leurs encadrant-e-s. Néanmoins, il est primordial
dans tous les cas d’appréhender le dialogue de manière responsable et avec précaution.
Le risque d’imitation est en effet souvent évoqué lorsqu’il s’agit de s’adresser directement aux jeunes
sur la question du suicide. Le traitement médiatique de la question du suicide des jeunes est crucial
pour communiquer de manière responsable. Selon l’effet Werther, le nom scientifique de ce risque
d’imitation, les jeunes ayant déjà l’idée de se suicider sont incités à la faire lorsque le suicide d’une
autre personne a été médiatisé de manière détaillée et/ou valorisante. Le nom de l’individu qui s’est
suicidé est par exemple rendu public, ce qui participe à la glorification de l’acte suicidaire. En effet, le
fait que l’on puisse faire parler de soi grâce à une mort spectaculaire peut être perçu comme attirant
par un jeune suicidaire qui se sentirait seul-e, exclu-e ou dévalorisé-e.
STOP SUICIDE met aussi l’accent sur l’accès à l’information et aux numéros d’aide pour permettre
aux jeunes et à leur entourage de s’exprimer sur le sujet et de trouver un soutien en cas de besoin.
Trouver de l’aide
022 382 42 42 Centre d’Etude et Prévention du Suicide HUG 24h/24, 7j/7
Des spécialistes de la prévention du suicide à disposition pour répondre à toutes les questions liées au
suicide ou aux jeunes en difficultés, de manière gratuite et confidentielle, avec possibilité de
consultation et de prise en charge.15
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143 La Main Tendue 24h/24, 7j/7
La Main Tendue offre une écoute et un soutien à toutes les personnes désirant exprimer une difficulté
ponctuelle ou chronique, dans le plus strict anonymat.
www.stopsuicide.ch
Sur le site de STOP SUICIDE se trouvent des conseils, des numéros de téléphone d’aide et de la
documentation générale sur la thématique du suicide.
Genève
022 372 38 62 Urgences psychiatriques des HUG, 24h/24, 7j/7
Vaud
0848 133 133 Centrale téléphonique des médecins de garde 24h/24, 7j/7
Le numéro unique du canton de Vaud pour tous les appels « urgence psychiatrique ou détresse
psychologique ». Permanence assurée par un-e infirmier-ère qui évaluera votre situation, vous
conseillera et vous orientera vers un médecin de famille, une consultation pédiatrique ou le service de
psychiatrie de votre région.
12
Fribourg
Réseau fribourgeois de santé mentale
026 305 77 77 Numéro d’accueil et d’orientation
026 305 78 00 Consultations d’urgence pour enfants, adolescent-e-s et familles pour les moins de 18
ans
Neuchâtel
Centre neuchâtelois de psychiatrie
032 889 69 65 pour les moins de 18 ans
032 722 12 21 dès 18 ans
Des professionnel-le-s reçoivent sur rendez-vous pour un suivi ou une consultation.
Jura
Centre médico-psychologique de Delémont
032 420 51 80 pour les moins de 18 ans
032 420 51 60 pour les plus de 18 ans.
Le CMP fournit des consultations de psychiatrie pour adultes, enfants et adolescent-e-s.
Valais
027 321 21 21 Parspas, 8h-20h
Des spécialistes de la prévention du suicide écoutent et répondent aux questions.
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Références
BEAUTRAIS, A. L. (2003). «Life course factors associated with suicidal behaviors in young
people», in American Behavioral Scientist, 46(9), 1137–1156.
LE BRETON, David (2008). « Détresse adolescente et tentative de suicide » in Revue Médicale Suisse,
n°4, S12-S14.
CHOQUET, Marie & POMMEREAU Xavier (2001). «Les élèves à l’infirmerie scolaire: identification et
orientation des jeunes à haut risque suicidaire», Institut national de la santé et de la recherche
médicale (Inserm).
CHAVAGNAT, Jean-Jacques (éd.) (2005). Prévention du suicide. John Libbey Eurotext: France.
DEVAUX, Diane (2008). «Prévention du suicide des jeunes à Genève: état des lieux en 2007», Bureau
central d’aide sociale: Genève.
EHRENBERG, Alain (mai 2006). «Malaise dans l’évaluation de la santé mentale», in Esprit, 89-102
KING, C., & MERCHANT, C. R. (2008). «Social and interpersonal factors relating to
adolescent suicidality: A review of the literature», in Archives of Suicide Research, 12(3), 181–
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MEUNIER, Alain et Gérard TIXIER (2000). Le grand blues: faire face à la tentative de suicide chez un
jeune. Payot: Paris.
Office fédéral de la santé publique (2005). « Le suicide et la prévention du suicide en Suisse, Rapport
répondant au postulat Widmer (02.3251) ».
SHARAF, A. Y., THOMPSON, E. A., & WALSH, E. (2009). «Protective effects of self-esteem
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and Adolescent Psychiatric Nursing, 22(3), 160–168.
U.S Department of Health and Human Services (2012), Substance Abuse and Mental Health Services
Administration, Center for Mental Health Services. «Preventing Suicide, A Toolkit for High Schools».
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A propos de STOP SUICIDE
L’association STOP SUICIDE est née en 2000 à Genève. Suite au suicide d’un de leur camarade, un
groupe de collégiens décide de se mobiliser contre l’inaction et le silence qui règnent après cet
événement. Ils créent ainsi STOP SUICIDE et organisent une marche blanche contre le suicide. Au fil
des ans, l’association a oeuvré à sensibiliser la société à cette problématique, pour qu’une prévention
du suicide des jeunes soit faite et que la population soit informée sur ce véritable fléau. Pour remplir
ces missions, 7 programmes d’activités sont mis en place.
STOP SUICIDE est donc un mouvement de jeunes engagés contre le suicide des jeunes. Basée à
Genève, l’association est aujourd’hui active sur les cantons de Genève et Vaud. Elle est composée
d’une équipe de collaboratrices et collaborateurs, d’un comité directeur et d’un large réseau de
membres et de sympathisants.
Reconnu d’utilité publique, STOP SUICIDE est subventionné par l’Etat de Genève et l’Etat de Vaud,
ainsi que par les communes romandes, des fonds privés et les cotisations de ses membres.
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STOP SUICIDE
C/o Maison des Associations
Rue des Savoises 15
1205 Genève
Tél.:+41(0)22 320 55 67
Mail: info@stopsuicide.ch
CCP 17-296132-8
www.stopsuicide.ch