Empreintes 1 - Guide de L'enseignant

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G U i d e d e l’ e N s e i G N a N T
ÉVEIL HISTORIQUE, GÉOGRAPHIQUE,
SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
FLORENCE TARIN
SANDRA HENNAY
GENEVIÈVE BOULANGER
Graphisme intérieur : Émerance Cauchie
Graphisme de couverture : Émerance Cauchie
Mise en page : Émerance Cauchie
Illustrations : Bavi
Copyright des photos :
©Ziko, Jacques Dewinck, Geneviève Boulanger
Wikipedia :
• Jean-Pol Grandmont
• Wermer
• Frédéric Burner
• Gopal1035
• Luc Viatour
• Martin Heiβ
• Holger Ellgaard
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• Gibe
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Cet ouvrage a été imprimé sur en ligne de compte en tant qu’ayant droit, il est invité à s’adresser à l’éditeur.
du papier d’origine responsable
www.plantyn.com/papierFSC ISBN 978-2-8010-0022-9 EMPR10H/001-00 D2011/0120/013
Utiliser « Empreintes » en classe ? Suivez le guide…
Pour utiliser la collection d’éveil « Empreintes » de façon pertinente et efficace avec sa classe, un guide
méthodologique à l’attention des enseignants a été conçu pour chaque année et il propose pour
chaque matière d’éveil :
• u
ne réflexion pédagogique et méthodologique, sur les enjeux, les objectifs et les difficultés
rencontrés lors des apprentissages en éveil dans l’année concernée ;
• un tableau récapitulatif des compétences développées dans chacune des séquences ;
• u
n descriptif méthodologique sous la forme d’une nomenclature commune aux quatre disciplines
envisagées. Ce descriptif :
• précise le contenu et les objectifs poursuivis pour chaque séquence ainsi que les éléments de la
synthèse ;
• détaille des dispositifs d’apprentissage qui permettent de « vivre » la séquence en classe en articulant,
de façon opérationnelle, le manuel et le fichier d’activités. Pour chaque séquence, l’enseignant/e
prend directement connaissance du matériel dont il a besoin et des étapes à accomplir depuis la mise
en situation jusqu’à la structuration des connaissances ;
• suggère à l’enseignant des pistes de prolongement et des lectures pour approfondir le sujet ou
trouver d’autres idées ;
• propose des fiches d’évaluation qui permettent à l’enseignant/e de vérifier l’acquisition des
connaissances et des savoir-faire de ses élèves avant d’aborder la séquence suivante.
• d
es outils pédagogiques : le guide met à la disposition des enseignants, pour chaque discipline,
une boîte à outils et à images reprenant l’ensemble des outils pédagogiques (documents
iconographiques, fiches-outils, matériels divers) nécessaires au bon déroulement des leçons.
Geneviève Boulanger, Sandra Hennay, Florence Tarin
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Formation
historique
Formation historique
L’éveil historique en 1re année : enjeux et difficultés

Au cycle II, le « Socle de compétences » comme le programme d’éveil historique font la part belle aux
apprentissages relatifs à la structuration du temps proche de l’enfant. Or, le temps n’est pas une réalité
sensible : on ne peut ni le voir, ni le toucher, ni l’entendre, encore moins le goûter ou le sentir ! De ce fait,
il met en jeu des apprentissages complexes qui nécessitent une progression et demandent… du temps !
Heureusement, le temps, il est loisible à chacun de nous :

• de le ressentir, de l’éprouver. Sur ce plan, on distinguera le temps biologique du temps perçu.
Le premier renvoie aux rythmes naturels propres à chaque être vivant. Le temps « perçu » révèle, quant à
lui, notre perception personnelle du temps qui passe ; il est étroitement lié au contexte. Ainsi, une heure
peut sembler cinq minutes ou, au contraire, une éternité. Ce temps est subjectif.
• d’en observer les effets. « Cette plante a poussé », « j’ai grandi », « les feuilles tombent en automne »,
autant de manifestations matérielles qui rendent palpables le temps qui s’écoule. Inscrites dans une
longue durée, les manifestations du temps sont aussi les marques qui nous relient au temps passé et
nous permettent de le connaître : ce sont les traces.
• de l’organiser grâce à différents outils. Ils sont principalement de deux types : lexicaux, d’abord.
Il s’agit des unités de mesure du temps universellement admises qui permettent de découper et
d’organiser le temps personnel autant que collectif : on parle de temps conventionnel. Le second
type d’outils est formé des représentations du temps qui permettent de visualiser le temps écoulé de
différentes durées : l’emploi du temps de la journée, le semainier, le calendrier mensuel et annuel ou
encore la ligne du temps.
Ce sont précisément ces trois facettes du temps qui ont conduit à répartir les séquences d’éveil historique
en trois modules :
Le module 1 concerne les apprentissages relatifs aux unités de temps ou, pour être plus précis, des unités
de mesure du temps : le jour, la semaine, le mois, les saisons, l’année.
Tout au long du cycle, ces séquences s’inscrivent dans une progression logique qui consiste à envisager
des unités de grandeurs toujours plus longues. Trois rapports au temps y sont privilégiés :
• la succession : les événements successifs sont organisés selon un ordre déterminé, l’ordre chronologique.
• La périodicité : elle caractérise les événements cosmiques (jour/nuit, saisons…) sur lesquels sont
venus se superposer au fil du temps des événements culturels (les fêtes).
• La durée : les unités de mesure renvoient à des durées, autrement dit, des espaces-temps délimités,
conventionnellement admis par tous.
L’apprentissage de ces unités du temps est indissociable de l’utilisation des outils permettant à l’enfant de
les visualiser. Ces représentations donnent une matérialité au temps qui devient ainsi un espace délimité
à l’intérieur duquel l’enfant est amené à se déplacer. Qu’il s’agisse de l’emploi du temps, du semainier, du
calendrier ou encore de l’arbre généalogique ou de la ligne du temps, ces représentations obéissent à des
règles de lecture et d’utilisation très précises qui nécessitent les uns comme les autres un apprentissage.
Le module 2 (« Le temps passe ») s’attache à la perception du temps chez l’enfant partant de l’idée que
la verbalisation du temps tel qu’il le vit et l’éprouve, le temps subjectif, constitue une étape essentielle vers
l’expression d’un temps conçu, objectif et organisé. Il est constitué d’une seule séquence qui poursuit
deux buts : d’une part, offrir un cadre propice à la manipulation des outils de mesure du temps créés en 1re
et 2e années, tels que la clespydre, et ainsi établir un lien avec l’éveil technologique ; d’autre part, ouvrir la
porte à un passé plus éloigné puisque ces instruments de mesure du temps étaient utilisés autrefois : ils
appartiennent au passé.
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En cela, cette séquence annonce le module 3, qui envisage les effets du temps sur les gens, d’abord, sur
les objets ensuite. Les séquences qui le constituent visent à l’acquisition de compétences disciplinaires
propres à l’histoire, autrement dit à l’étude du temps passé.
Tout au long des séquences, l’accent est mis sur la verbalisation des liens de parenté qui expriment les
rapports entre les générations précédant l’enfant, celles qui sont encore en vie dans un premier temps,
celles qui ne le sont plus, dans un second temps. On privilégie également l’observation des transformations
subies par les gens et les objets au fil du temps, mettant en jeu la notion d’âge qui exprime la durée de
vie. On en vient ainsi à manipuler une nouvelle unité de mesure du temps, l’année et, surtout, à travailler
avec les enfants sur une durée plus longue que celles envisagées dans le module 1 ; on franchit ainsi une
étape décisive et, de ce fait, on atteint un degré de difficulté supplémentaire.
Sur le plan disciplinaire, les séquences de ce module sont l’occasion d’exercer, chez l’enfant, des
compétences historiques encore peu développées jusqu’ici : la première concerne l’analyse des traces du
passé (compétence 3) au travers de l’observation de vieilles photos en noir et blanc ou d’objets utilisés
jadis. Par ce biais, on lève le voile sur une façon de vivre différente de la nôtre, ainsi que le prévoit la
compétence 4 qui consiste à découvrir le mode de vie des gens à une époque déterminée.
L’éveil historique en 1re année : le manuel, le fichier d’activités

et le guide méthodologique, trois outils en interaction
A. Le manuel : plus qu’un référentiel des savoirs, il se présente au cycle II comme un livre d’histoires.
Ces histoires mettent en scène le petit Tom, qui tient lieu de fil conducteur entre les séquences d’un même
module et les trois modules. On fait sa connaissance en 1re année avant de le retrouver en 2e année.
B. Le fichier d’activités : dans le cadre du module 1, les activités tentent de placer l’enfant dans des
situations proches de son propre vécu. En outre, elles respectent la progression traditionnelle des exercices
d’application et présentent un niveau de complexité croissant. Dans les modules 2 et 3 qui font la part
belle aux traces du passé, l’enfant exerce des opérations mentales telles que l’observation, la description
et la comparaison.
C. Le guide méthodologique : aide l’enseignant à mettre en œuvre les activités du fichier au travers de
démarches propices à l’acquisition de nouveaux savoirs ou au renforcement de savoirs en construction.
Au cycle II, il propose, entre autres, différentes approches pour amener les enfants à construire leurs propres
supports de représentation du temps.
La boîte à outils et à images mettent à disposition des enseignants tout le matériel nécessaire pour
construire les différents supports de représentation du temps soit à l’échelle de l’enfant soit à celle de la
classe.
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Savoir-faire communs
Exemples
histoire/géographie
2.1.
Se poser des Manifester son étonnement Par la découverte des documents proposés dans
questions Se poser des questions les activités de mise en situation…
pertinentes
2.2.
Construire une Sélectionner les questions les élèves sont amenés à faire le point sur leurs
démarche de utiles connaissances initiales et leurs représentations et
recherche Exprimer ce que l’on croit à s’interroger sur les outils de recherche dont ils
connaître avant d’entamer la disposent pour répondre aux questions qu’ils se
recherche et évoquer ce qui posent
reste à découvrir, ce qui fait
l’objet d’incertitudes
2.3.
Rechercher de Utiliser un instrument de En allant rechercher les informations nécessaires
l’information travail à l’élaboration des réponses aux questions posées
Lire un écrit à caractère par le fichier d’activités
explicatif ou informatif
2.4. Situer l’information dans un

Exploiter cadre spatial et chronologique En replaçant les événements abordés sur la ligne
l’information en s’aidant de repères et des du temps de sa propre vie
et en vérifier la représentations spécifiques
pertinence (emploi du temps, semainier,
calendrier)
2.7.
Transférer à Réinvestir les savoirs et les En approfondissant les contenus par de nouvelles
des situations savoir-faire construits proches recherches (pistes bibliographiques) ou par
nouvelles de la situation d’apprentissage l’exploration de nouvelles sources et de nouveaux
lieux de connaissance (visite de musée, exposition,
etc.)
2.8.
Agir et réagir À propos de faits, de À la fin de la séquence, l’enfant est appelé à
situations, de problèmes émettre son avis.
liés aux Droits humains,
au patrimoine et à
l’environnement, remettre
son avis en question, l’ajuster,
le modifier et se forger une
opinion
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Module 1 : Je me repère dans le temps
Objectifs généraux
En général, lorsqu’il sort de 3e maternelle, l’enfant est capable de nommer les moments de la journée,
les jours de la semaine et même quelques mois de l’année dans leur ordre de succession : il les connaît
par cœur. Les notions d’hier, aujourd’hui, demain lui sont également familières, il en va de même des
connecteurs temporels qui expriment les rapports les plus élémentaires du temps : avant / après. Toutefois,
s’il est capable d’utiliser ces termes dans le contexte systématique d’un rituel quotidien, « le calendrier », il
est plus rarement en mesure de les mobiliser dans d’autres situations de la vie quotidienne. Or, c’est bien
cet objectif que l’on s’efforce d’atteindre à l’issue du cycle II. C’est en tout cas dans cette optique qu’ont
été élaborées les séquences qui composent ce module et, plus particulièrement, les activités du fichier
conçues comme des exercices de transfert.
Pour accompagner ces apprentissages, nous avons fait le choix de partir de la vie d’un enfant du même
âge : le petit Tom sert de fil conducteur aux apprentissages temporels dans les trois modules. On le retrouve
ainsi confronté à différentes situations de vie, dans divers lieux de vie : l’école, la maison, les loisirs, les
rapports familiaux. Au travers de petits récits dont il est le héros, Tom prend la main des enfants et, par le
biais de ses aventures quotidiennes et de celles vécues par sa famille, il aide les enfants à mettre de l’ordre
dans leur propre vie et les emmène à la découverte du temps passé. De plus, le registre de la narration
plaît naturellement aux enfants et apporte une certaine légèreté à des apprentissages pour le moins ardus.
Liste du lexique temporel le plus fréquent

A. Le lexique conventionnel
Rappel de la terminologie relative à la division du temps :

• Les noms de divisions du temps : minute, heure, jour, semaine, mois, an, année, saison
• Les noms des moments de la journée : matin, matinée, midi, après-midi, soir, soirée, nuit
• Les noms des jours de la semaine : lundi, mardi, etc.
• Les noms des rapports entre ces jours et moments : mardi matin, hier matin, demain soir…
B. Le vocabulaire courant
Pour exprimer :
1° La succession
Quand ? Après que,

Aujourd’hui, Ensuite, et, puis, enfin, tout à l’heure, tard, plus
Maintenant, tard, trop tard,
D’abord, Hier,
Immédiatement, Avant, avant que…
Tout de suite, Tôt, plus tôt, trop tôt
Déjà, Tout à l’heure,
Demain, Jadis,
Après, Il était une fois… Une autre fois…
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2° La durée
C’est le temps qui s’écoule entre le début et la fin d’une action, d’une activité, d’un événement. Le temps
est codifié par la durée : heure, minute et jour…
Quand, Longuement, brièvement,

Longtemps, Plus vite, plus lentement,
Tout le temps, Moins rapidement, moins lentement.
Quelquefois, souvent,
Jamais, toujours,
Rapidement, lentement,
3° La périodicité
Chaque, tous (tes)
La périodicité se retrouve aussi bien dans les événements cosmiques (jour/nuit, saisons…) que dans les
événements culturels (les fêtes).
Tableau récapitulatif des principales compétences exercées

dans le module 1
3.1. Savoir-faire disciplinaires
3.1.1.
Utiliser des repères de temps Des repères chronologiques :
• le découpage de la journée en heures
• de la semaine en jours
• de l’année en mois
Des repères fondés sur des événements marquants vécus :
• par moi-même
• par la classe
• par l’école
Utiliser des représentations • emploi du temps de la journée

du temps • semainier
• ligne du temps de la semaine
3.2. Les savoirs
3.2.1.
Situer Des faits vécus par soi ou par d’autres personnes en mobilisant le
vocabulaire temporel adéquat
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S1 FaisONs CONNaissaNCe aVeC TOm
Contenu Cette séquence vise avant tout à réactiver et à renforcer des apprentissages déjà
mis en place en 3e maternelle. Si possible, on la fera débuter dans les jours qui
suivent la rentrée afin que les activités fassent écho au récit du manuel qui met
en scène Tom et ses copains que l’on découvre ici pour la première fois.
Par le biais de l’utilisation d’un emploi du temps journalier, on revoit le
découpage des grands moments de la journée (matin, midi, après-midi, soir,
nuit) et l’acquisition du vocabulaire temporel permettant de situer ces moments
les uns par rapport aux autres.
Objectif(s) L’enfant sera capable de :

poursuivi(s) • mobiliser en situation le lexique temporel et conventionnel lié à l’organisation
de la journée ;
• se situer par rapport à ces moments ;
• situer des actions et des événements vécus par lui et les autres sur un support
de représentation qui est l’emploi du temps journalier.
Nombre de 5 périodes de plus ou moins 20 minutes à réaliser sur cinq jours consécutifs.
périodes prévues
Matériel • Manuel (p. 6), Fichier d’activités (p. 6)

• Dans la boîte à outils (tiroir 1.1), on trouvera :
Pour la période 1 :
- les étiquettes reprenant les moments de la journée ;
- les pictogrammes reprenant les différentes activités d’une journée de
semaine.
Pour la période 2 : un journalier muet par enfant et les étiquettes de la séquence
1 format A4
Pour la période 3 : les activités du fichier (FA p. 6)
Pistes Période 1 (Jour 1 : +/- vingt minutes) : Les moments de la journée

méthodologiques Étape 1 : Remise en ordre (placer au tableau ou sur un autre support mural les
étiquettes des moments de la journée sur un axe vertical)
Pour évaluer les prérequis des enfants, l’enseignant/e montre, un à un, les
différents pictogrammes illustrant les activités types d’une journée (manger, se
laver, se brosser les dents, partir à l’école, jouer pendant la récréation, dormir) et
demande aux enfants de les situer dans le ou les moment(s) de la journée durant
le(s)quel(s) elles se déroulent. Au fur et à mesure, les pictogrammes sont fixés
sous les étiquettes reprenant les moments de la journée.
Étape 2 : Phase d’oralisation

Une fois que le journalier est complet, les enfants reprennent oralement la
succession des activités en faisant attention d’utiliser les adverbes exprimant
l’ordre de succession et aussi le temps qui convient. L’enseignant/e pose alors
une série de questions de manipulation du journalier.
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Étape 3 : Phase de structuration

L’enseignant retire toutes les étiquettes du journalier et demande à un enfant de
venir les remettre dans l’ordre.
Période 2 (Jour 2 : 30 minutes) : Consolider des apprentissages

Placés en binôme, les enfants reçoivent un journalier (format A4) à compléter
avec les différentes étiquettes reprenant les moments de la journée et des
pictogrammes d’activités. Ils peuvent dessiner des activités qui ne figureraient
pas sur les pictogrammes.
En guise de correction, chaque binôme vient présenter son journalier.
Période 3 (Jour 3 : 30 minutes) : Manipuler le vocabulaire temporel

On fait connaissance avec Tom en lisant la description d’une de ses journées puis
on réalise les différentes activités du fichier d’activités.
Activité n°1 : Associer différentes activités représentées par une illustration au(x)
moment(s) de la journée qui convien(nen)t.
Activité n°2 : Prendre connaissance d’énoncés d’activités et préciser le(s)
moment(s) de la journée durant le(s)quel(s) elles peuvent avoir lieu.
Période 4 (Jour 4 : 30 à 45 minutes) : Se répérer sur un emploi du temps

Les enfants effectuent les exercices proposés par les activités n°3 et n°4, qui
récapitulent les apprentissages vus lors des périodes précédentes.
Activité n°3 : À l’aide de pictogrammes, compléter un « dimanche » vécu par
Tom.
Activité n°4 : À partir des indications fournies par l’emploi du temps de l’activité
n°3, les enfants complètent des énoncés ou répondent à des questions.
Période 5 (Jour 5 : 30 à 45 minutes)

Les enfants terminent la série d’activités.
Activité n°5 : Manipuler le vocabulaire temporel de la simultanéité, de l’antériorité
et de la postériorité.
Activité n°6 : Remettre de l’ordre dans l’emploi du temps de Tom. Cette activité
peut tenir lieu d’évaluation.
Vocabulaire Quand ?
Aujourd’hui,
Maintenant,
D’abord,
Immédiatement,
Tout de suite,
Déjà,
Demain,
Après, Après que,
Ensuite, et, puis, enfin, tout à l’heure, tard, plus tard, trop tard,
Hier,
Avant, avant que,
Tôt, plus tôt, trop tôt,
Tout à l’heure.
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Pour en Pour approfondir la question des apprentissages temporels, quelques références :

apprendre D. LAGOUTTE, Se repérer dans l’espace et dans le temps, coll. Art et savoirs, Magnard,
un peu plus… Paris, 2004.
L’ouvrage propose une série d’activités où sont abordées toutes les facettes
du temps (succession, périodicité mais aussi rythme, temps passé) au travers
d’activités privilégiant une démarche artistique et psychomotrice.
O. BELBEOCH, Vivre l’espace, construire le temps, Magnard, Paris, 1994. Un ouvrage
de référence encore disponible.
M. HUBER, Situations-problèmes pour enseigner l’espace et le temps au cycle 2, éd.
Hachette Éducation, Paris, 2005.
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S2 UNe JOUrNÉe daNs la Classe de TOm
Contenu On affine le découpage de la journée amorcée à la séquence précédente. Sans

utiliser la notion d’heure en tant qu’unité de mesure de 60 minutes, on envisage
la succession des activités à l’intérieur d’une demi-journée. À cette fin, on a choisi
le contexte scolaire qui s’organise autour d’une succession d’activités à la fois
clairement circonscrites dans le temps et périodiques (chaque semaine).
Objectif(s) • Mobiliser en situation le lexique temporel et conventionnel lié à l’organisation

poursuivi(s) de la journée en activités ;
• Se situer par rapport à ces activités ;
• Situer des activités et des événements vécus par lui et les autres sur le support
de représentation qu’est le journalier.
Nombre de 4 périodes de 30 minutes

périodes prévues
par séquence
Prérequis Séquence 1.1.

pour l’emploi du temps (vertical) :
des pictogrammes en grand format des activités scolaires (mathématique,
lecture, éveil, dessin, musique, gymnastique)
À photocopier pour chaque enfant ou chaque paire d’enfants :
- un emploi du temps à compléter en format A4 par enfant
- la planche A4 reprenant les activités scolaires
- l’emploi du temps de Tom (celui du manuel)
- l’horloge présentant le découpage type d’une journée d’école
On aura aussi besoin de :

l’emploi du temps de la séquence 1.1.
Proposition Remarque préalable : la démarche décrite ci-dessous mobilise des compétences

d’activités d’écoute et de dialogue ; en cela, elle permet aux enfants de mieux se connaître
en ce début d’année.
Période 1 (Jour 1 : 60 minutes) : Élaboration de l’emploi du temps d’une journée

d’école.
Étape 1 : Présentation de l’activité.
L’enseignant/e annonce aux élèves qu’aujourd’hui, de façon exceptionnelle,
ils ont le choix d’élaborer collectivement l’emploi du temps de la journée en
fonction des activités qu’ils ont envie de faire, de l’ordre dans lequel ils souhaitent
les accomplir.
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Étape 2 : Phase collective.

L’enseignant/e présente au groupe classe les étiquettes reprenant les matières et
les activités scolaires qui serviront à l’élaboration de l’emploi du temps de cette
journée un peu particulière.
Étape 3 : Travail en binôme.

Les enfants sont répartis en binômes, chaque groupe recevant un emploi du
temps en format A4 ainsi qu’une feuille reprenant les pictogrammes des activités
scolaires. L’objectif est de découper ces pictogrammes puis de les replacer sur
l’emploi du temps.
Étape 4 : Phase de mise en commun.

Par groupe, les élèves présentent leur emploi du temps activité par activité en
prenant soin de distinguer matin et après-midi. Durant cette phase d’oralisation,
l’enseignant invite les enfants à utiliser le vocabulaire temporel ainsi que le temps
adéquat, en l’occurrence ici le futur.
Étape 5 : Se mettre d’accord sur un emploi du temps.

Une fois que les horaires de chaque groupe ont été présentés, ils sont comparés
afin de choisir l’emploi du temps qui rencontre les attentes du plus grand nombre
d’enfants. Bien sûr, on veillera à ce que chaque activité soit représentée et si les
propositions sont trop divergentes, l’enseignant/e propose de mettre chaque
jour de cette semaine l’emploi du temps d’un groupe à l’honneur.
Période 2 (Jour 3 : +/-30 minutes) : Consolider les apprentissages.

Étape 1: L’enseignant affiche un des emplois du temps confectionnés la veille au
tableau. Choisi au hasard, un des enfants en fait la lecture à voix haute de façon à
réactiver le vocabulaire. On réitère l’exercice avec un ou deux autres emplois du
temps.
Étape 2 : L’emploi du temps du tableau est confronté à celui de Tom.
Période 3 : De l’emploi du temps à l’horloge. On repart de l’emploi du temps

d’une journée pour aborder un autre support de représentation : l’horloge
renvoie à l’aspect cyclique du temps.
Période 4 : Structurer les apprentissages par la réalisation des activités du fichier

d’activités, individuellement ou en binôme.
Activité n°1 : Différentes activités vécues par Tom sont replacées sur l’emploi du
temps.
Activité n°2 : L’enfant est amené à choisir l’adverbe ou le terme qui respecte la
logique de la phrase.
Activité n°3 : L’enfant établit l’emploi du temps d’une « journée de vacances

idéale ».
Les activités n°4 et n°5 permettent d’utiliser un autre support de représentation

d’une journée, en l’occurrence une horloge découpée en moments d’une
journée type vécue en classe.
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L’activité n°6 permet à l’enfant de concevoir et d’organiser une journée de

vacances en complétant un planning à l’aide de pictogrammes.
Chaque activité est suivie d’une correction orale.
Vocabulaire Quand ?
Aujourd’hui,
Maintenant,
D’abord,
Immédiatement,
Tout de suite,
Déjà,
Demain,
Après,
Après que,
Hier,
Avant, avant que,
Tôt, plus tôt, trop tôt
Tout à l’heure,
Jadis,
Il était une fois… Une autre fois…
Pour en Voir références bibliographiques données dans la séquence 1.1.

apprendre
un peu plus…
Prolongements Compléter collectivement l’emploi du temps de la journée au début de chaque

journée et vérifier s’il a été suivi avant de quitter la classe. De cette façon, on
introduit un nouveau rituel d’oralisation qui permet de manipuler les temps du
passé et du futur simples.
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S3 JOUr aPrès JOUr, aVeC TOm eT ses COPaiNs
Contenu Ce troisième volet propose d’allonger la durée du temps vécu en abordant la

succession des jours de la semaine. L’objectif ne réside pas dans l’apprentissage
des jours de la semaine que, la plupart du temps, les enfants connaissent par
cœur dans leur ordre de succession. Il vise à leur permettre de se situer dans
les jours de la semaine en utilisant, de façon pertinente, les adverbes de temps
qui expriment la succession des jours : on se limitera à hier, aujourd’hui, demain
que l’enfant mobilisera dans différentes situations de vie en utilisant le temps
(conjugaison) adéquat.
Objectif(s) • Mobiliser dans des situations de la vie quotidienne le lexique temporel,

poursuivi(s) conventionnel et courant, lié à la succession des jours de la semaine ;
• Se situer dans les limites d’une semaine ;
• Situer des actions et des événements vécus par lui et les autres sur un
semainier.
Nombre de 4 périodes de 30 à 45 minutes

périodes prévues
Prérequis Séquences 1.1. et 1.2.

- des étiquettes contenant les noms des jours
- des étiquettes contenant les noms des moments de la journée (7 exemplaires,
1 par jour de la semaine)
- des étiquettes contenant hier, aujourd’hui, demain, avant, après
- une étiquette : week-end
- des pictogrammes des différentes activités à l’école et à la maison
- un semainier à compléter à l’aide d’étiquettes et de pictogrammes
Pistes Période 1 (Jour 1 : +/-30 minutes) : Les jours de la semaine

méthodologiques Étape 1 : Réactiver le vocabulaire conventionnel des jours de la semaine.
L’enseignant fixe les 7 étiquettes contenant les noms des jours au tableau dans le
désordre et invite un enfant à venir les replacer dans l’ordre.
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Étape 2 : Jeu d’oralisation. L’enseignant/e affiche les étiquettes contenant les

adverbes temporels suivants : hier, aujourd’hui, demain. ll/elle les place selon
l’ordre de succession conventionnel, de la gauche vers la droite. Il/elle place
l’étiquette du jour dit sous l’étiquette « aujourd’hui ». Les enfants sélectionnent
le jour avant et le jour après. De là, l’enseignant change les étiquettes selon son
gré, invitant les enfants à compléter les séries de trois jours. Lors de l’oralisation,
les enfants manipulent les connecteurs temporels : « jeudi vient après mercredi,
avant vendredi ».
Étape 3 : Structuration. Les enfants réalisent les activités n°1, n°2, n°3 de leur
fichier d’activités.
Période 2 (Jour 2 : +/-30 minutes) : Mettre de l’ordre dans les jours de la semaine
Étape 1 : Après le « rituel » quotidien du calendrier, les enfants découvrent l’emploi
du temps de Tom dans leur manuel, p. 13.
Étape 2 : Ils réalisent ensuite les activités n°4 et n°5 qui consistent à établir l’emploi
du temps de Jarod sur le semainier.
Période 3 (Jour 3 : +/-30 minutes)

Les enfants réalisent l’activité n°6 et complètent le semainier de Safia, la copine
de Tom. À domicile, avec l’aide d’un parent, ils réalisent l’activité n°7.
Période 4 (Jour 4: +/-15 minutes) : lecture plaisir

L’enseignant/e lit aux enfants la partie relative à l’origine des noms des jours et en
vérifie la compréhension.
Quelques mots « Un peu d’histoire » sur les jours de la semaine : l’établissement de la semaine
du contexte de 7 jours viendrait, semble-t-il, de l’observation du cycle de la lune par les
historique astronomes chaldéens, un peuple très ancien de Mésopotamie : celle-ci change
tous les sept jours. Mais le chiffre 7 correspond aussi aux 7 astres visibles à l’œil
nu à cette époque très reculée : le soleil, la lune et les planètes alors identifiées
(Jupiter, Mars, Saturne, Vénus, Mercure).
Ces noms de divinités ont également servi à former les noms des jours de la
semaine dont nous avons hérité des Romains. Leur signification est la suivante :
Lundi : Lunae dies, « le jour de la lune ».
Mardi : Mars dies, « le jour de Mars ».
Mercredi : Mercoris dies, « le jour de Mercure », dieu des commerçants et des
voyageurs.
Jeudi : Jouis dies, « le jour de Jupiter », le premier des dieux dans la mythologie
romaine.
Vendredi : Veneris dies, « le jour de Vénus ».
Samedi et dimanche ont également une connotation religieuse mais monothéiste,
cette fois, puisque samedi est le Sabati dies, « le jour du Chabbat – jour de repos
dans la religion juive » ; dans la tradition romaine, ce jour était consacré au dieu
Saturne, une origine conservée par le substantif anglais « saturday ». Dimanche
est le dies dominicus, « le jour du Seigneur ».
17
Vocabulaire Quand ?
Aujourd’hui,
Maintenant,
D’abord,
Immédiatement,
Tout de suite,
Déjà,
Demain,
Après,
Après que,
Hier,
Avant, avant que,
Tôt, plus tôt, trop tôt,
Tout à l’heure,
Jadis,
Il était une fois… Une autre fois…
Pour en Voir séquences 1.1. et 1.2.

apprendre
un peu plus…
Prolongements Lors d’une excursion extra-scolaire, l’enseignant prend des photos des différents
moments de l’excursion (départ en bus, arrivée sur le site…) ; dans les jours qui
suivent, les enfants se remémorent l’excursion à travers les photos qu’ils doivent
essayer de remettre en ordre.
18
Module 2 : Le temps passe vite ! Le temps passe lentement !
Cette séquence a pour objectif d’amener l’enfant à prendre conscience que le temps fait partie de son être
et est inscrit dans chacune de ses actions. Pour cela, il faut l’amener à exprimer son ressenti par rapport au
temps. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra concevoir ensuite un temps « objectif », celui qu’il partage avec les
autres et qui détermine son intégration sociale.
Parallèlement, cette séquence est aussi l’occasion d’utiliser la clepsydre et le sablier fabriqués en éveil
technologique dans un contexte différent. De la sorte, on décloisonne les matières mais, surtout, on donne
du sens à l’outil ; il devient un instrument de mesure du temps.
Enfin, on peut travailler avec l’enfant sur le rapport au temps le plus abstrait qui soit : la durée. Ici, elle est
brève et est vécue par l’enfant dans son corps et dans sa tête. L’histoire, quant à elle, s’étire sur de longues
durées et se compose d’événements qu’il n’a pas lui-même vécu.
Recommandations méthodologiques
• Varier les activités qui vont être mesurées par les instruments de mesure que les enfants ont fabriqués.
• Réaliser ce type d’exercices plusieurs jours d’affilée et prendre le temps de les réaliser tout au long
d’une journée (mesurer ainsi toutes les activités d’une journée d’école).
• Multiplier les temps de verbalisation (idéalement après chaque activité) en créant une atmosphère
d’écoute et de respect.
Le lexique temporel sollicité

C’est celui de la durée :
• Rapidement, lentement, accompagné des adverbes d’intensité, « plus », « moins », et des locutions
adverbiales « plus que », « moins que ».
• On utilisera aussi les locutions adverbiales contenant « le temps » : depuis le temps que, un bout de
temps, pendant ce temps, en deux temps trois mouvements, en un rien de temps, tout ce temps…
Voir boîte à outils 2.1.
3.1.1.
Utiliser des repères de temps Des repères fondés sur des événements marquants vécus :
• par moi-même
Utiliser des instruments de mesure du temps
19
S1 COmme le TemPs Passe ViTe !
Contenu Cette séquence est l’occasion d’aborder une autre facette du temps : le temps
perçu. Par le biais de petites expériences plaçant l’enfant en situation de
percevoir l’écoulement du temps, on amène celui-ci à mettre des mots sur sa
perception par l’acquisition du vocabulaire adéquat. Ces activités peuvent être
mises en relation avec la S 4 d’éveil technologique sur la construction du sablier
et de la clepsydre.
Objectif(s) • Affiner sa perception de la durée dans différentes situations de vie ;

poursuivi(s) • Exprimer sa propre perception d’une durée à l’aide du vocabulaire adéquat ;
• Utiliser différents instruments pour mesurer le temps écoulé.
Nombre de Trois périodes de 30 à 50 minutes

périodes prévues

• Dans la boîte à outils (tiroir 2.1), on trouvera une fiche-outil reprenant les
expressions du temps que l’on peut travailler avec les enfants en prolongement.
Pour les petites expériences relatives à la perception du temps, on essaiera autant
que possible de multiplier les instruments de mesure : un sablier, une clepsydre,
un chronomètre, une montre.
Déroulement Période 1 : Utilisons notre clepsydre ou notre sablier

méthodologique L’enseignant/e propose aux enfants d’utiliser leur sablier pour quelques petites
expériences ludiques.
Expérience n°1 : Les enfants regardent s’écouler le sablier, la clepsydre, en silence ;

ensuite, durant le même laps de temps, ils ont le droit de discuter par deux ;
enfin, toujours sur le même intervalle, ils lisent un album. À l’issue de chaque
expérience, ils verbalisent sur la façon dont ils ont perçu l’écoulement du
temps : lentement, rapidement ; cela leur a semblé long, court ; ils tentent
également de se justifier.
Expérience n°2 : Les enfants réalisent un dessin, une première fois à leur rythme,
la seconde fois, la consigne leur est donnée d’effectuer le même dessin mais
plus rapidement. Ils comparent ensuite les deux dessins : lequel est le plus réussi,
pourquoi ? À nouveau, ils s’expriment sur la façon dont ils ont perçu le temps
durant l’expérience. (Voir également les activités de prolongement)
Cette période est clôturée par l’activité n°1 du fichier qui propose différentes
mises en situation du même type. L’objectif est non seulement d’amener l’enfant
à exprimer sa perception mais aussi de confronter les perceptions de chacun car
elles peuvent être différentes selon les enfants.
Période 2 : Combien de temps ?

Les enfants réalisent les activités n°2 et n°3 du fichier ; la première les oblige
à se représenter une action vécue et convoque la mémoire ; la seconde met
20 en balance des activités similaires mais effectuées sur des périodes différentes.
Les énoncés proposés ici le sont à titre d’exemple. Idéalement, l’enseignant en

propose d’autres sur plusieurs jours d’affilée.
Période 3 : Structuration
Les activités n°4 et n°5 proposent de renforcer le lexique temporel exprimant
la durée.
Quelques mots Le besoin de se situer dans le temps immédiat et d’évaluer des intervalles de
du contexte temps est inhérent à toute activité humaine. Il s’est manifesté très tôt et est à
historique l’origine d’instruments qui ont gagné en précision au fur et à mesure que se sont
intensifiées ces activités qu’elles soient d’ordre privé, religieux ou économique. On
peut distinguer deux ensembles d’instruments de mesure du temps : le premier
rassemble les instruments fondés exclusivement sur la lecture des phénomènes
astronomiques : le gnômon, le cadran solaire en sont les principaux : ils ont été
mis au point par les Égyptiens et les Chaldéens avant d’être repris par les Grecs.
Le second relève de l’observation du caractère périodique de phénomènes
physiques : la clepsydre et le sablier en sont les premières concrétisations ;
l’application du balancier dans le mécanisme des premières horloges constitue
une seconde étape plus tardive.
Bref historique de ces instruments
Le gnômon est une simple tige de bois fichée dans le sol et dont l’ombre indiquait
à quel moment de la journée on se trouvait.
Le cadran solaire : vers 1500 avant notre ère, les Égyptiens fabriquent le premier
cadran solaire présentant un découpage du jour en 12 heures.
La clepsydre ou horloge à eau a également été inventée par les Égyptiens : un
grand vase est percé à sa base d’un petit trou, d’où s’échappe un mince filet d’eau.
L’origine du sablier reste mal connue ; il semble ne pas apparaître avant la fin du
Moyen Âge. À cette époque, ce sont plutôt les cloches des églises qui donnent
l’heure tout au long de la journée.
Vocabulaire Quand,
Longtemps,
Tout le temps,
Quelquefois, souvent,
Jamais, toujours,
Rapidement, lentement,
Longuement, brièvement,
Plus vite, plus lentement,
Moins rapidement, moins lentement.
Pour approfondir Un album pour aborder les durées sur un ton humoristique et ludique dans
lequel les enfants se reconnaîtront :
M. GRIVE & M. KERBA, Une seconde, une minute, un siècle…, Gallimard Jeunesse,
Paris, 2009.
21
Prolongements Vivre une journée en utilisant la seule clepsydre et le sablier qui dictent la durée
de chaque activité de la journée. À l’issue de chaque activité, les enfants disent
si la durée imposée a suffi à la réalisation de l’exercice. À la fin de la journée, les
enfants observent que ces instruments permettent de mesurer des durées, en
aucun cas, de se situer dans la journée.
Apprendre et utiliser les expressions du temps de la fiche contenue dans la boîte
à outils (tiroir 2.1).
22
Module 3 : Premières empreintes du temps passé
Nous avons choisi d’ouvrir la porte du temps passé par le biais de l’enfant lui-même.
Les quatre séquences qui forment ce module proposent une progression en deux temps. Tout d’abord,
l’enfant porte un regard rétrospectif sur son passé. À travers ses propres « traces », essentiellement des
photographies, il convoque non seulement ses souvenirs mais, de plus, il les organise selon un critère
spécifique au raisonnement historique : l’ordre de succession des événements qui forment sa vie.
Dans un second temps, son regard se porte vers des témoignages laissés par les autres, les personnes qui
lui sont familières mais qui, par leur âge, ont une histoire plus ancienne qui prend naissance dans un passé
plus reculé.
Deux outils viennent à la rescousse de l’enfant pour l’aider à remettre de l’ordre dans sa propre vie comme
dans celle des autres. Le premier lui est familier puisqu’il s’agit de la droite des nombres. Ici, on donne
du sens à l’outil, puisque chaque graduation correspond à une année de vie. Il permet non seulement
de visualiser une durée plus longue que celles que l’enfant manipule quotidiennement (la journée, la
semaine voire le mois) : l’année en tant qu’unité de mesure de l’âge. La droite des nombres l’aide aussi
à se situer par rapport aux autres, plus jeunes ou plus âgés que lui, établissant un lien avec le moment
de la naissance : « je suis plus âgé que… parce que je suis né avant… ». Entrent alors en jeu des rapports
d’antériorité, de simultanéité ou de postériorité, ceux-là même qui déterminent la compréhension des
événements historiques ; l’année étant également la principale unité de mesure des événements
du temps passé.
Le second outil qui vient compléter le premier est bien entendu la ligne du temps, qui sert de support à la
succession des années (aspect cardinal du nombre) : la chronologie.
Par ailleurs, les quatre séquences sont conçues de façon à développer chez l’enfant deux compétences
majeures de l’éveil historique : l’observation des traces du passé, d’un côté, l’exploration d’un mode de
vie du temps passé, de l’autre.
Lors de l’observation des photos, on fera en sorte d’aborder les photographies de l’enfant en tant que
« traces du passé », de son propre passé si on travaille sur les photos personnelles de l’enfant, celui de Tom
si on travaille uniquement sur celles du manuel : je décris ce que je vois (et non pas ce que j’ai ressenti),
je relève les indicateurs temporels (c’est le jour, le soir, il fait beau, on est en hiver, c’est mon anniversaire)
et spatiaux (je suis dans le jardin de ma mamy, dans ma chambre). L’avantage de réaliser ces activités en
utilisant les propres photos des enfants est de solliciter leur mémoire et d’évoquer leurs souvenirs, deux
notions phares en histoire. En outre, par le biais de cette démarche rétrospective, l’enfant se rend compte
qu’il grandit, qu’il change, qu’il ne redeviendra jamais un « bébé ». Ainsi, il prend la mesure, à l’échelle de sa
propre vie, de l’irréversibilité du temps.
Pistes méthodologiques
• Afficher en parallèle les lignes de vie et les lignes du temps des enfants afin qu’ils puissent les comparer
et en discuter.
• Habituer les enfants à estimer l’âge des personnes représentées sur les photographies observées. Dans
un premier temps, ils sont capables de les situer dans des tranches d’âge correspondant aux générations
qu’ils côtoient : « mon âge, celui de ma sœur, celui de mes parents, de ma mamy ou de mon papy ».
Au fur et à mesure, ils préciseront leur estimation en la chiffrant.
• Dans la mesure du possible, amener de véritables photographies en noir et blanc quel que soit
leur contenu (anciennes photos de classe, de vacances, de villes ou de villages). En les observant, ils
23
apprécient les dimensions différentes de celles standardisées de nos photos, le manque de contraste,
l’aspect mat. En les touchant, ils perçoivent la différence de grain ou les bords dentelés.
• Dans le même ordre d’idées, donner une matérialité au mode de vie passé en introduisant dans la
classe des objets du passé : un ancien moulin à café, une lanterne, un ancien fer ou moule à gaufres
que les enfants ne se contenteront pas d’observer mais manipuleront de façon à pouvoir en expliquer
l’utilisation. Sous leurs doigts, le passé prend vie.
• Si le contexte de classe le permet, utiliser les photos de famille des enfants (photos de leurs parents
et grands-parents voire arrière-grands-parents). Cette requête offre un cadre propice à un échange
privilégié entre parents et enfants ; bien plus, c’est une autre façon d’intégrer les parents à la vie de la
classe et de l’école.
• Faire de la lecture du manuel un moment de plaisir où les enfants se laissent entraîner par la narration
comme ils le feraient pour n’importe quelle histoire.
Lexique temporel
On s’efforce de circonscrire l’expression du passé éloigné dans les limites fixées par les générations :
autrement dit de remplacer les locutions « il y a longtemps, autrefois, dans le temps, jadis… » par « à
l’époque de… ».
3.1.1.
Utiliser des repères de temps Des repères chronologiques permettant d’aborder le temps
passé :
• les repères générationnels : parents, grands-parents.
Utiliser des représentations • la ligne de vie, la ligne du temps.

du temps
3.1.2.
Lire une trace du passé Les photos de son propre passé, les photos de la vie de
personnes du temps passé
Exploiter des sources Comparer deux documents iconographiques ou objets traitant

historiques d’un même sujet
3.2. Les savoirs
3.2.1.
Situer Des faits vécus par soi ou par d’autres personnes ayant vécu dans
le temps passé en mobilisant le vocabulaire temporel adéquat
3.2.2.
Identifier, comparer… Des aspects concrets du mode de vie dans nos régions en tenant
compte du fait que notre société est multiculturelle
Caractériser… Activités et techniques pour s’alimenter, se loger, se déplacer, se

vêtir, se soigner, se produire, se distraire
3.2.3.
Décrire… L’évolution d’un aspect concret du mode de vie dans nos régions
24
S1 TOm ÉTaiT UN si JOli bÉbÉ !
Contenu Cette séquence basée sur l’observation de photographies personnelles propose

une double option méthodologique. Ainsi, on peut réaliser les activités proposées
à partir de photos propres aux enfants de sa classe ou de photos de Tom. Après
les avoir décrites et interrogées, on les classe selon leur ordre de succession en
s’aidant de la droite des nombres et de la ligne du temps.
Objectif(s) • Mobiliser la notion d’âge et, avec elle, une nouvelle unité de mesure du
poursuivi(s) temps : l’année qui sert à mesurer la durée de vie ;
• Décrire et comparer les « traces du passé » que sont les photos retraçant les
moments de la vie ;
• Organiser chronologiquement les événements de la vie sur une ligne de vie ;
• Percevoir l’irréversibilité du temps : on ne redeviendra jamais des bébés.
Nombre de 2/3 périodes de 50 minutes selon que l’on exploite les photos des enfants ou ses
périodes prévues propres photos.

• En partant des propres photos des enfants :
- 4 ou 5 photos (max.) retraçant des moments importants de leur vie : naissance,
premier anniversaire, vacances, fêtes… On demandera aux parents de noter
l’âge de l’enfant au dos de la photo.
- la droite des nombres de 0 à 10 (en photocopier un exemplaire pour 2 ou
3 enfants)
- la ligne du temps contient 10 graduations ; le dernier trait est surmonté de
l’indication 20… (photocopier un exemplaire pour 2 ou 3 enfants)
• En partant des photos de Tom et de ses copains, on trouvera dans la boîte

à outils (tiroir 3.1), les photos de Tom et de Lucie figurant dans le manuel. On
en imprime une version en couleurs.
- la droite des nombres graduée de 0 à 10 (en photocopier un exemplaire pour
2 ou 3 enfants)
- la ligne du temps contenant 10 graduations jusqu’en 20… (en photocopier
un exemplaire pour 2 ou 3 enfants)
Déroulement Option méthodologique 1 : On part des propres photos des enfants

méthodologique
1. Mise en situation : « Ma photo préférée »
Les enfants placent leurs quatre photos devant eux et reçoivent la consigne de
choisir celle qu’ils préfèrent. À tour de rôle, chaque enfant présente au groupe
la photo qu’il a choisie : il justifie son choix et décrit les éléments présents sur
la photo en relevant les indices temporels (saison, période de vacances, goûter
d’anniversaire, fêtes du calendrier) ; à l’aide de l’indication au dos de la photo, il
donne son âge.
25
2. Déroulement
Étape n°1 : « Qui est qui ? »
L’enseignant/e rassemble toutes les photos qui montrent les enfants vers l’âge de
un an (dans la mesure du possible). Il/elle les montre une à une aux enfants qui
doivent identifier le condisciple de la photo : certains sont faciles à reconnaître,
d’autres pas. De là, se dégagent deux idées essentielles : chacun d’entre nous est
unique et profondément original, chacun d’entre nous a changé au fil du temps
(irréversibilité).
Étape n°2 : Les enfants replacent les photos devant eux avec pour consigne de les
classer « de la naissance à aujourd’hui », ce que la seule observation des photos
leur permet le plus souvent de faire avec succès.
Regroupés par trois, les enfants reçoivent une droite des nombres graduée de 0
à 10. En considérant que chaque graduation correspond à une année de leur vie,
ils doivent replacer leurs quatre photos à hauteur de la graduation qui convient.
• Les enfants reçoivent ensuite une ligne du temps présentant une graduation
identique à la droite des nombres. La dernière graduation comporte
l’indication de l’année en cours (en guise de modèle, voir FA, activité n°3). La
superposition des deux droites permet de déterminer l’année de naissance des
enfants. Les lignes du temps de plusieurs enfants sont comparées de façon à
poser plusieurs constats : la plupart des enfants sont nés la même année, seuls
quelques-uns sont nés après (et sont donc plus jeunes) ou sont nés avant (et
sont donc plus âgés).
3. Temps de structuration et de fixation : ils réalisent les activités du fichier

conçues selon une progression identique à celle qui vient d’être décrite.
Option méthodologique 2 : on réalise les activités à partir des photos de

Tom et de ses copains
1. Mise en situation : Quels jolis bébés !

L’enseignant/e montre aux enfants les photos de Tom, Jarod et Safia encore
bébés. Ils les identifient en recherchant dans leur manuel les photos des trois
enfants tels qu’ils se présentent aujourd’hui. Ils réalisent ensuite l’activité n°1 du
fichier.
2. Déroulement : Un peu d’ordre dans la vie de Tom !

L’activité n°2 : De la naissance à aujourd’hui
Collectivement, les enfants observent et décrivent les différentes photos de Tom.
L’enseignant/e attire leur attention sur les indications temporelles et spatiales
contenues dans chaque photo (il fait beau, c’est l’été, c’est peut-être les vacances)
et demande aux enfants de donner un âge à Tom. Les enfants replacent les
étiquettes « âge » sous chaque photo après les avoir découpées. Durant cette
activité, les enfants disposent de leur droite des nombres de 0 à 10.
L’activité n°3 : La ligne de vie de Tom

Sur la droite des nombres, les enfants replacent les photos à hauteur du trait qui
correspond à l’âge de Tom.
De là, ils reçoivent une ligne du temps présentant une échelle identique à la
droite des nombres avec comme indication 20… . Après avoir superposé la
26
droite des nombres et la ligne du temps, les enfants font glisser les photos de
Tom sur la ligne du temps.
3. Structuration des apprentissages

À travers l’activité n°4, les enfants reproduisent la même démarche avec les
photos de Lucie. Elle est complétée par l’activité n°5 réalisée à domicile avec la
complicité d’un parent.
Vocabulaire « Être âgé de… » ; ensuite, avant/avant que, après/après que…

On sera également très attentif à l’emploi des temps de la conjugaison.
Pour en Pour donner envie aux enseignants de transformer cette séquence en

apprendre projet de classe :
un peu plus…
S. BAUSSIER & J. RUILLIER, Le livre de notre famille, De la Martinière Jeunesse.
S. HENNAY, À petits pas vers le passé, 1re année, Plantyn, Waterloo, 2007.
Prolongements Si on exploite les photos des enfants, on peut travailler :

• l’éveil artistique, chaque enfant réalise son « carnet de vie » : une photo par
page, annotée par les enfants avec l’aide des parents (« À ma naissance, je
pesais…, je mesurais…)
• l’expression orale : chaque enfant vient à tour de rôle présenter son carnet à
ses condisciples et réalise ainsi son récit de vie en utilisant les adverbes et les
locutions adverbiales adéquates.
• On mettra cette séquence en relation avec la séquence relative à la construction
de la toise. On fera figurer sur la toise la taille de l’enfant à sa naissance.
27
S2 QUi esT CeTTe miGNONNe PeTiTe Fille ?
Contenu Cette séquence a pour objectif d’approfondir le temps passé en abordant la

génération de l’enseignant. À partir de photos représentatives de la vie de
Madame Florence, l’institutrice de Tom, on reconstitue une ligne de vie dont les
enfants s’aperçoivent qu’elle est plus longue que la leur. L’activité sera d’autant
plus motivante si l’enseignant/e utilise ses propres photos plutôt que celles de
Madame Florence.
Objectif(s) • Utiliser la notion d’âge et le vocabulaire qui s’y rapporte : « Madame Florence
poursuivi(s) est âgée de » et ainsi appréhender une durée qui s’exprime en années ;
• Décrire et comparer les « traces du passé » que sont les photos de Madame
Florence ;
• Organiser chronologiquement les événements de la vie sur une ligne de vie ;
• Percevoir l’irréversibilité du temps : on ne redeviendra jamais des bébés.
Nombre de 1 période de 50 minutes

périodes prévues

• Dans la boîte à outils (tiroir 3.2) :
- une droite des nombres de 0 à 50 (ou plus, selon l’âge) présentant la même
échelle que la droite des nombres utilisée pour la séquence précédente
- une ligne du temps de 50 graduations allant jusqu’à l’année en cours et
présentant la même échelle que la droite des nombres.
- une droite des nombres et une lignes du temps de 50 graduations tenant sur
un A4 (à distribuer à chaque enfant).
Déroulement Option méthodologique 1 : On part des propres photos de l’enseignant/e.

méthodologique Étape 1 : « Qui est sur cette photo ? »
L’enseignant/e présente aux enfants une photo de lui ou d’elle enfant et leur
demande « de qui s’agit-il ? ». Si les enfants ne parviennent pas à l’identifier, ils
observent une seconde photo en guise d’indice.
L’enseignant/e montre aux enfants sa photo préférée et justifie son choix en
décrivant les éléments présents sur la photo en relevant les indices temporels
(saison, période de vacances, goûter d’anniversaire, fêtes du calendrier) ; il précise
également son âge sur la photo.
Étape 2 : « Quel était mon âge sur ces photos ? »

• L’enseignant/e présente son jeu de photos dans le désordre ; les enfants
décrivent chaque photo une à une en relevant les indications spatiales
et temporelles qu’elles contiennent. Ils tentent ensuite d’estimer l’âge de
l’enseignant sur chaque photo en utilisant des repères familiers (« c’est l’âge de
ma petite sœur, c’est l’âge de ma maman, de ma cousine »).
• Les enfants reçoivent la consigne de reclasser les photos de l’enseignant « de
la naissance à aujourd’hui ». Ils justifient leur classement.
28
S2 QUi esT CeTTe miGNONNe PeTiTe Fille ?
Étape 3 : « Comparons mes photos aux vôtres ».

L’objectif de cette activité est d’envisager la photo en tant que support de l’image,
sa matière, le rendu des couleurs, le format…
L’enseignant/e regroupe des photos lui appartenant et des photos récentes dans
un même sac et demande aux enfants de les identifier sur base du seul toucher :
« s’agit-il d’une photo ancienne ou d’une photo récente ? »
Étape 4 : « Remettons de l’ordre dans la vie de notre instituteur/trice ? »

Les enfants commencent par replacer les photos de l’enseignant/e sur la droite
des nombres puis les font glisser vers la ligne du temps.
La ligne du temps de l’enseignant/e est mise en parallèle avec celle des enfants :
les enfants observent que la ligne du temps de leur enseignant/e est plus longue
que la leur. Ils font ainsi le lien entre la notion d’âge et celle de la durée de vie :
« Madame Florence est née avant Tom ; elle est plus âgée, sa ligne du temps est
plus longue que celle de Tom. »
Étape 5 : Structurons tout ça !

Les enfants réalisent les activités 1 à 3 de leur fichier d’activités.
Option méthodologique 2 : On construit l’activité avec les photos de

Madame Florence, l’institutrice de Tom.
On reproduit la même démarche avec les photos de « Madame Florence »
qu’avec les photos de Tom. On aura également besoin d’une droite des nombres
graduée jusqu’à 30 et d’une ligne du temps correspondante.
Vocabulaire « Être âgé de… », ensuite, avant/avant que, après/après que…

On sera aussi attentif à l’emploi des temps passé/présent.
Pour en Voir références bibliographiques de la séquence 3.1.

apprendre
un peu plus…
Prolongements Si on a démarré cette série de séquences avec des photos personnelles, on peut
élargir le projet en demandant des photos des parents et des grands-parents
lorsqu’ils étaient enfants. L’objectif de cette activité n’est plus tant la structuration
temporelle que l’observation et la description de photographies plus anciennes
qui sont aussi l’occasion de comparer des aspects du mode de vie d’hier et
aujourd’hui (vêtements, coiffures, jouets, etc.).
29
S3 la PHOTO de Classe de THÉOPHile
Contenu L’observation d’une ancienne photo de classe en noir et blanc permettra aux
enfants de découvrir la vie d’un petit garçon anonyme né aux alentours de 1900.
Par ailleurs, cette séquence, conçue pour une seule période, fait le lien entre les
séquences 3.2. et 3.4.
Objectif(s) • Observer et décrire une trace du passé ;

poursuivi(s) • Affiner sa compréhension de la notion de passé en l’organisant autour d’un
repère temporel : « À l’époque de Théophile » ;
• Porter intérêt à la vie d’une personne qui non seulement n’est pas familière à
l’enfant mais qui, surtout, appartient à un passé plus éloigné ;
• Comparer des aspects du mode de vie.
Nombre de Une période de 50 minutes

périodes prévues
Prérequis Séquences 1 et 2 du module 3.

Idéalement, l’enfant a déjà eu l’occasion de regarder de vieilles photos en noir et
blanc au sein de sa famille.
Petite synthèse À l’époque de Théophile, on faisait déjà des photos de classe. Elles étaient en
pour l’enfant noir et blanc. Les premiers appareils photos ressemblaient à de grosses boîtes en
bois ; lors de la photo, ils faisaient du bruit et un gros flash sortait de la boîte.

La photo de classe de Théophile (à photocopier)
On aura également besoin de :
- une photo de classe de l’année en cours
- de quelques photos en noir et blanc authentiques afin que l’enfant puisse
observer la rigidité du papier et sa texture, les différences de formats, les
bords dentelés (si possible).
Déroulement Étape 1 : Phase de découverte et d’expression libre

méthodologique Collectivement, les enfants observent la photo de classe de Théophile et
s’expriment librement à son propos.
Étape 2 : Phase de comparaison

L’enseignant/e montre alors la photo de classe de l’année en cours et la pose à
côté de la photo en noir et blanc. Il/elle demande aux enfants d’énoncer ce qui
les différencie. À la fin de l’échange, l’enseignant/e synthétise les informations
30
S3 la PHOTO de Classe de THÉOPHile
données par les enfants en distinguant les observations à propos du contenu de

la photo (nombre d’enfants, âge des enfants, habits, chaussures) des remarques
portant sur le support photo (c’est en noir et blanc, on ne distingue pas toujours
les traits du visage).
Étape 3 : Structurons un peu tout cela

L’activité n°1 propose le même exercice de comparaison entre la photo de
classe de Théophile et la photo de classe de Tom. Par le dessin et le coloriage,
les enfants s’approprient les détails de la photo en noir et blanc de même qu’à
travers l’activité n°2 qui exerce la discrimination visuelle.
Dans l’activité n°3, les enfants sont invités à identifier les enfants plus âgés des
enfants plus jeunes.
Quelques mots Les premières photos de classe datent des années 1900 et se généralisent
du contexte après la Première Guerre mondiale, qui voit l’appareil photo faire son entrée
historique dans les habitudes. Cela dit, les enfants pouvaient s’estimer « heureux » d’être
photographiés au moins une fois pour l’ensemble de leur scolarité. En outre, si
la venue du photographe représentait pour les écoles un événement en soi, elle
constituait pour les enfants une épreuve : les temps de pose étaient très longs
tandis que le bruit et la lumière émis par l’appareil au moment fatidique étaient
susceptibles d’effrayer les jeunes yeux et les tendres oreilles.
L’appareil photo présenté dans cette séquence date des environs de 1900.
Les premiers appareils ont été mis au point par Nicéphore Niepce qui réalise la
première image photographique en 1826 et Jacques-Louis Daguerre qui: invente
le daguerréotype en 1839. Avec ces prototypes, le temps de pose pouvait
dépasser la demi-heure, de quoi décourager les plus patients…
Vocabulaire Photo en noir et blanc

Autrefois, dans le passé, à l’époque de…
Pour en C. LAMMING, À l’encre violette. Un siècle de vie à l’école communale, Atlas éditions,
apprendre Paris, 1983. Constamment réédité et présent dans nombre de bibliothèques
un peu plus… publiques.
Prolongements Dans le prolongement de la séquence 3, l’enseignant/e présente aux enfants

de vieilles photos de famille en les émaillant éventuellement d’anecdotes
personnelles.
Chaque enfant mène une enquête dans sa propre famille afin d’obtenir quelques
photos anciennes qu’il présentera à ses condisciples. Cette présentation peut
faire l’objet d’un rituel quotidien. De cette « récolte » surgiront peut-être des
anecdotes ou des thèmes tout à fait inattendus.
Cette découverte du temps passé peut aussi être complétée par une visite
d’un monument ou d’un lieu chargés d’histoire. Quelques pistes et suggestions
méthodologiques sont proposées dans un document annexé à cette séquence.
Une fiche-outil est proposée dans la boîte à outils, tiroir 3.3.
31
S4 ÊTre ÉCOlier aUTreFOis
Contenu À travers cette séquence sur l’école au début du XXe siècle, les enfants découvrent
l’environnement scolaire des petits écoliers d’autrefois par comparaison avec
le leur. Ils s’aperçoivent des différences et prennent ainsi conscience que
l’atmosphère de travail a bien changé.
Objectif(s) • Observer et décrire une trace du passé ;

poursuivi(s) • Affiner la compréhension de la notion de passé en l’organisant autour d’un
repère temporel : « À l’époque de Théophile » ;
• Porter intérêt à la vie d’une personne qui, non seulement, n’est pas familière
à l’enfant mais qui, de plus, appartient à un passé plus éloigné ;
• Percevoir les changements qui ont affecté les objets au fil du temps.
Nombre de 2 à 3 périodes de 50 minutes

périodes prévues
Prérequis Identifier et nommer les fournitures scolaires d’aujourd’hui.
En guise de Le cartable de l’écolier d’autrefois était plus léger que celui de l’écolier
synthèse pour d’aujourd’hui : une ardoise, un cahier et quelques manuels scolaires. Dans son
l’enfant plumier, on trouvait une plume et une touche pour écrire sur l’ardoise.
Dans la classe, réchauffée par un poêle, tous les pupitres étaient alignés. Il y avait
un tableau noir, un boulier compteur et quelques cartes au mur. Interdiction de
bavarder, sinon gare au bonnet d’âne !

- une planche de photos présentant le matériel scolaire d’autrefois que l’on
imprime en noir et blanc de façon à ce que chaque groupe d’enfants en
reçoive une.
- un questionnaire à faire complèter par un des grands-parents.
On aura aussi besoin de :

• une photo de la classe des enfants (facultatif )
• si possible, des fournitures scolaires d’autrefois : plumier en bois, plume,
cartable, anciens manuels scolaires
Pistes Étape 1 : classe d’aujourd’hui et classe d’autrefois

méthodologiques Les enfants réalisent l’activité n°1 : ils comparent une salle de classe
d’aujourd’hui (de préférence, on part d’une photo de sa propre classe), à une
salle de classe d’autrefois. Ils comparent ces deux documents au niveau de :
• les informations contenues par les deux photographies (disposition des bancs,
référentiels muraux, etc.)
32 • le support photographique : photo en noir et blanc, photo en couleurs.
Étape 2 : Objets d’aujourd’hui, objets d’autrefois

Par groupes, les enfants reçoivent un jeu de photos présentant du matériel
scolaire ancien et récent et doivent le classer. Chaque groupe vient présenter
son classement et le justifier.
Étape 3 : À qui sont ces affaires ?

Par groupe, les enfants réalisent l’activité n°2 et distinguent ce qui va dans la
mallette de Théophile et ce qui va dans la mallette de Lucie ; ils opèrent ainsi
un classement entre les fournitures scolaires d’hier et d’aujourd’hui. Par ailleurs,
le point B de l’activité leur permet de nommer ces objets. Lors de la mise en
commun, l’I procède à une correction collective ; il insiste sur le fait que les
fournitures scolaires à l’époque de Théophile privilégiaient le bois remplacé
aujourd’hui par le plastique.
Étape 4 : Une même école, deux époques différentes

L’activité n°3 propose aux enfants de comparer deux photos d’époque
différente montrant une même école de village. On observe les similitudes et les
différences.
Étape 5 : Aurais-je aimé être écolier à l’époque de Théophile ?

L’enseignant/e invite alors les enfants à donner leurs impressions sur les deux
modes de vie scolaire. Un petit texte continu est élaboré collectivement et
transcrit sous forme de dictée à l’adulte (activité n°4) ; les artistes en herbe
peuvent s’essayer à dessiner une salle de classe d’autrefois.
Quelques mots Inventaire des points de comparaison abordés dans cette séquence :
du contexte
historique ÉCOLE D’AUTREFOIS ÉCOLE D’AUJOURD’HUI
• pupitres en bois alignés sur des • bancs en contreplaqué disposés en
rangées îlots
• plumes et encriers • crayons ordinaires, crayons de

• pupitres couleurs, marqueurs, stylos… le tout
disposé dans une trousse en tissu ou
en nylon
• ardoises pour écrire, peu de cahiers • nombreux cahiers proposés aux

élèves
• matériaux peu coûteux pour les • matériaux plus coûteux,

manipulations (bouliers) généralement en plastique
• élèves vêtus d’uniformes • élèves libres de leurs tenues

vestimentaires
• cartable en cuir transmis au sein de • cartable en nylon souvent remplacé

la fratrie en début d’année scolaire
• poêle à bois dans la classe • radiateurs
33
En guise de Le cartable de l’écolier d’autrefois était plus léger que celui de l’écolier
synthèse pour d’aujourd’hui : une ardoise, un cahier et quelques manuels scolaires. Dans son
l’enfant plumier, on trouvait une plume et une touche pour écrire sur l’ardoise.
Dans la classe, réchauffée par un poêle, tous les pupitres étaient alignés. Il y avait
un tableau noir, un boulier compteur et quelques cartes au mur. Interdiction de
bavarder, sinon gare au bonnet d’âne !
Vocabulaire À l’époque de…, autrefois, jadis, il y a longtemps, en ce temps-là…
Références C. LAMMING, À l’encre violette. Un siècle de vie quotidienne à la communale,

Édition Atlas, 1983 (1re éd.). Constamment réédité et présent dans nombre de
bibliothèques publiques.
Prolongements • Faire utiliser par les enfants du matériel d’époque. Une enquête menée au
sein des familles parmi les anciens permettra peut-être de collecter plumes,
bouliers, anciens manuels scolaires, vieux cahiers. Si possible, faire venir à
l’école une personne ressource capable de décrire l’ambiance d’une classe aux
temps de nos grands-parents.
• Réaliser une activité d’écriture à la plume. Les enfants se rendront ainsi compte
que pour écrire autrefois, il ne suffisait pas de sortir un bic ou un crayon de
son plumier ; l’acte d’écrire était précédé par le petit rituel du remplissage de
l’encrier. Par ailleurs, écrire à la plume prenait du temps.
• Le musée de l’école à l’ancienne propose aux classes primaires de passer une
journée d’école dans une classe d’autrefois en utilisant des fournitures scolaires
d’époque ; http://www.ecoleaupluriel.be, à Lonzée près de Gembloux.
• Le fourneau Saint-Michel propose des animations pédagogiques sur la vie
rurale d’une façon générale : http://www.fourneausaintmichel.be/page/index.
php
• Pour visiter un musée, des pistes et suggestions méthodologiques sont
proposées à la suite de cette séquence. Une fiche-outil se trouve dans la boîte
à outils, tiroir 3.4.
34
Formation
géographique
Formation géographique
Indispensable dès le plus jeune âge, la formation géographique contribue à poser les jalons permettant à
chacun d’appréhender l’espace et de se positionner dans la société en tant qu’individu compétent.
Tout au long de sa formation, les repères spatiaux ainsi que les représentations spatiales aideront l’enfant à
se situer et à situer des faits dans l’espace. En outre, l’apprentissage du vocabulaire spatial sera indispensable
pour localiser un lieu ou un espace.
Par ailleurs, l’analyse critique d’un paysage ou d’une image géographique en identifiant et caractérisant les
composantes, de même qu’en reconnaissant les atouts et contraintes liés à un milieu naturel permettra à
l’enfant de se familiariser avec la société et les individus qui la composent.
De plus, l’enfant prendra conscience de la structure des espaces naturels et de ceux aménagés par l’homme
pour lui-même de manière à comprendre les interactions possibles entre l’homme et son environnement.
Pour conclure, la formation géographique sensibilise l’enfant à la place qu’il occupe dans la société et aux
nombreuses implications liées à l’environnement.
Les modules en quelques lignes…

Chaque module est axé sur un domaine global de l’éveil géographique.
Le premier, intitulé « À la découverte de l’espace » s’étend de la découverte de l’espace le plus proche de

l’enfant, à savoir son école, jusqu’à l’utilisation d’un plan. Entre les deux extrêmes, l’enfant apprendra à créer
une maquette de ces espaces connus, à l’utiliser, et à passer aux représentations en deux dimensions. Cette
approche est basée sur l’environnement proche des enfants, afin d’en faciliter un meilleur apprentissage.
Le second, intitulé « À la découverte de différents paysages » amènera l’enfant à élargir sa connaissance à

d’autres paysages que celui auquel il a un accès direct au quotidien. Il découvrira ainsi les trois grands types
de paysages propres à notre pays : la campagne, la ville et enfin la côte. Pas à pas, il apprendra à les décrire,
les reconnaître et les distinguer.
Enfin, le troisième et dernier module intitulé « L’organisation de l’espace » permettra à l’enfant de constater
que, quel que soit le milieu (rural ou urbain), l’espace est organisé autour des besoins de l’être humain.
36
ÉVEIL GÉOGRAPHIE
Savoir-faire
Utiliser un instrument de travail : atlas, dictionnaire, manuel • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
• Module 2 S1
• Module 2 S2
• Module 2 S3
• Module 3 S1
Lire une carte, un plan • Module 1 S5

• Module 1 S6
Lire un écrit à caractère informatif ou explicatif • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
• Module 2 S1
Savoir-faire
• Module 2 S2
• Module 2 S3
• Module 3 S1
Lire un graphique
Confronter, organiser • Module 1 S4
Situer l’information dans un cadre spatial et chronologique
Construire un graphique
Transférer à des situations nouvelles
Utiliser des repères spatiaux • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
Utiliser des représentations spatiales • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S5
• Module 1 S6
37
Localiser, orienter • Module 1 S4

• Module 1 S5
Localiser, situer • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
Savoir-faire
• Module 1 S6
Lire un paysage • Module 2 S1

• Module 2 S2
• Module 2 S3
Lire une image géographique • Module 2 S1

• Module 2 S2
• Module 2 S3
Socles de compétences, Ministère de la Communauté française
L’éveil et la formation par l’histoire et la géographie constituent des domaines privilégiés où les
élèves prennent conscience des problèmes de société et d’environnement. Les élèves découvrent
qu’ils appartiennent à des groupes humains diversifiés et multiculturels comme la famille, l’école,
l’entreprise, l’association… Ils vivent dans un quartier, dans un village, dans une ville, dans une des
deux Régions de la Communauté française, en Belgique, dans l’Union européenne. Ces disciplines
visent la construction de repères spatiaux, temporels et sociaux et sensibilisent les élèves à leur
responsabilité de citoyen. Ils prennent ainsi conscience qu’ils ont à occuper une place active dans
la société.
Les compétences ici proposées invitent les élèves à s’ouvrir au monde et à développer leur esprit
critique. Les deux disciplines, chacune avec sa spécificité, concourent ensemble et avec d’autres, à
la formation globale de la personne. C’est cette approche interdisciplinaire qui doit permettre de
maîtriser des références transférables pour appréhender une situation nouvelle. Cette maîtrise se
construit progressivement, chaque niveau intègre le précédent et élargit son champ d’application.
38
Module 1 : À la découverte de l’espace
S1 TOm dÉCOUVre sa NOUVelle Classe
Contenu Rencontre de différentes notions spatiales : devant, derrière, en face de, sur le
côté, entre, sur, sous.
Objectif(s) Être capable d’utiliser une notion spatiale adéquate selon une situation donnée.
poursuivi(s)

périodes prévues
par séquence
Matériel • Manuel de l’élève (p. 32)

• Fiches d’exercices (FA p. 51)
• Petits objets pour la mise en situation : petites figurines, plumier, latte, boîtes…
• Les 7 cartes « Tatou »
• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation : l’enseignant présente divers objets aux enfants, préalablement
méthodologiques déposés sur une table collective.
2. Collectivement, observation de tous les éléments.
3. L’enseignant propose aux enfants de réaliser des petits jeux de position avec la
figurine et tous les objets présents sur la table.
4. Activité préalable au premier jeu : l’enseignant demande oralement aux enfants
de positionner certaines parties de leur corps selon la consigne spatiale donnée
(mettre son bras devant, mettre son bras derrière, mettre un pied entre deux
copains…). Ceci permettra de familiariser les enfants aux notions spatiales sur
lesquelles ils vont travailler.
5. Réalisation du jeu n°1.
Jeu numéro 1
L’enseignant présente la figurine et les divers objets, ainsi que les cartes
« Tatou ». Chaque carte est présentée, lue et expliquée. Ensuite, les cartes sont
posées et retournées sur la table. Un enfant tire une carte au hasard et formule
lui-même sa consigne. Il s’agira donc de placer la figurine par rapport à un
objet choisi, selon la consigne présente sur la carte.
6. Réalisation du jeu n°2.
Jeu numéro 2
L’enfant (ou l’enseignant) place la figurine par rapport à un objet et demande
à un autre enfant de décrire la position de la figurine par rapport à cet objet.
7. Incitation à se munir du manuel pour vérifier si les positions spatiales sont
correctes, si les enfants n’ont pas émis d’erreurs de position dans la réalisation
des jeux. MA pages 33 et 34 et GM Boîte à outils (Partie Géo - Tiroir 1.1)
8. Réalisation des exercices structuraux FA fiche 1 : Tom découvre sa nouvelle
classe
9. Évaluation
39
S1 TOm dÉCOUVre sa NOUVelle Classe
Analyse matière Qu’est-ce que la spatialité ?

La spatialité, c’est ce qui est dans l’espace ou s’organise dans l’espace.
Les notions spatiales travaillées par les élèves sont :

devant – derrière – en face de – sur le côté – sur – sous – entre
Synthèse Devant, derrière, en face… sont des mots qui m’aident à me situer dans l’espace,
à situer les personnes ou les objets qui m’entourent.
Vocabulaire • Devant
• Derrière
• En face de
• Sur le côté
• Entre
• Sur
• Sous
Références Albert Coeman, « Le développement de la spatialité chez le jeune enfant »
Prolongements Inventer un jeu de spatialité à présenter et réaliser avec des élèves de 3e maternelle,
où il s’agirait de maîtriser quelques notions spatiales plus ciblées.
40
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 1 : À la découverte de l’espace S1
Évaluation : Tom découvre sa nouvelle classe
Voici le dessin d’une classe. Dessine chaque personnage au bon endroit !
• Hugo est en face du tableau, représente-le par un point bleu.

• Alice et Juliette sont assises sur leur chaise, l’une en face de l’autre. Représente-les
par des points rouges.
• Amandine est devant la fenêtre, représente-la par un point vert.
41
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Tom découvre sa nouvelle classe
Voici le dessin d’une classe. Dessine chaque personnage au bon endroit !
• Hugo est en face du tableau, représente-le par un point bleu.

• Alice et Juliette sont assises sur leur chaise, l’une en face de l’autre. Représente-les
par des points rouges.
• Amandine est devant la fenêtre, représente-la par un point vert.
42
S2 mON ÉCOle sOUs TOUTes ses COUTUres
Contenu Déplacement dans un espace connu, variation des points de vue.
Objectif(s) • Être capable de décrire un point de vue.

poursuivi(s) • Être capable de retrouver le point de vue en fonction de sa description.

périodes prévues
par séquence
Matériel • 4 photos, qui représentent les 4 points de vue de l’endroit choisi, et sur chacune
d’elles sera visible une boîte
• 4 boîtes dont une contient le trésor
• Petit personnage (pour les exercices sur la maquette)
• Maquette de la classe (préalablement construite et utilisée dans la séquence 1)
• Plan collectif de la classe
• Manuel (p. 35)
• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : Jouons aux détectives… Yves le détective est allé dans un
local (local choisi par l’enseignant : salle de gymnastique, classe…) et a pris les
4 photos dont il avait besoin pour mener son enquête. L’enseignant présente
les 4 photos aux élèves. Ces 4 photos ont chacune été prises d’un coin de la
pièce. Sur chacune d’elles, on peut voir une boîte (il y a donc 4 boîtes présentes
dans le local, dont une contient le trésor). Yves doit retrouver le trésor, mais n’a
le droit que d’ouvrir une seule boîte, il ne doit donc pas se tromper. Pour l’aider,
il a reçu un message. Lisons ce message et aidons-le à retrouver la bonne boîte.
2. Après avoir bien observé les photos, l’enseignant se rend dans ce local avec les
élèves (local dans lequel l’enseignant aura préalablement déposé les 4 boîtes
dont une contient le trésor).
3. Mise en évidence, sur base de l’observation des photos, des 4 endroits d’où ont
été prises les photos. Pour vérifier les propos, le groupe entier se rend à chaque
endroit et compare sa vision avec la photo.
4. Dans chaque endroit, faire oraliser ce qui est visible et comment c’est perçu.
Mise en évidence qu’en fonction de l’endroit où je me trouve, je ne vois pas les
choses de la même façon (exemple : la face avant d’un élément n’est plus la
même si je change de place).
5. L’enseignant lit le message d’aide pour le détective. Ce message sera une
description précise du point de vue où se trouve la boîte avec le trésor. Il est
important d’être le plus précis possible afin que les enfants sélectionnent le
bon endroit.
43
6. Résolution de la mise en situation, ouverture de la boîte !

7. Incitation à se rendre dans chaque endroit d’où a été prise chaque photo, et
incitation à créer oralement, collectivement, la phrase qui aurait été énoncée si
le trésor s’était trouvé à cet endroit.
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente.
2. Incitation à réaliser un jeu : les élèves ont les yeux fermés ; l’enseignant choisit
un enfant qui se place à un certain endroit et réalise une description fidèle
de son point de vue. Les autres élèves peuvent ouvrir les yeux et tenter de
découvrir où se trouvait leur camarade.
3. Jeux collectifs (pareils à ceux réalisés en classe) autour de la maquette (qui a pu
être réalisée lors de la séquence 1 en formation technologique).
4. Exercices FA fiche : Mon école sous toutes ses coutures (p. 53)
5. Incitation à prendre le manuel de l’élève pour comparer les idées et les
expériences avec les informations présentes dans le livre. MA pages 35 à 37
6. Évaluation

Les notions spatiales maîtrisées par les élèves sont :

devant – derrière – en face – sur le côté (voir définitions dans la partie vocabulaire)
D’autres notions spatiales, couramment utilisées sont :

à gauche, à droite, entre, sur, sous, au-dessus, en dessous, en haut, en bas
Le point de vue :
Il varie en fonction de l’endroit où l’enfant se positionne, et les objets visibles sont
décrits avec un vocabulaire tout autre. Un arbre qui se trouve tantôt à gauche,
sera, d’un autre point de vue, à droite.
Synthèse Lorsque je me trouve dans un lieu, je peux le reconnaître grâce aux objets qui
m’entourent. On appelle ces objets, le mobilier. Mais attention ! Si je change de
place, le mobilier se trouve dans une autre position par rapport à moi. Ce qui était
devant moi, peut se trouver alors derrière moi. Ce ne sont pas les objets qui se
déplacent, mais c’est moi.
Vocabulaire • Un recoin
• Identifier
• Un réfectoire
• Être perspicace
• Un espalier
44
Prolongements • Jeux de chasse au trésor avec d’autres classes, où il faudra associer la bonne
photo avec le bon endroit en fonction du point de vue
• Se rendre dans des lieux inconnus et situer une photo de point de vue au bon
endroit
45
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Mon école sous toutes ses coutures
Colorie l’emplacement de chaque personnage sur le plan selon les explications

données.
En vert : Clément voit le dos de ses amis. Il est tout près du bureau de Madame.
En rouge : Maud aussi voit le dos de ses amis. Elle est tout près de la porte.
En jaune : Louis voit le visage de tout le monde, il est à droite du tableau.
chaise tableau
banc de Madame Florence
46
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Mon école sous toutes ses coutures
Colorie l’emplacement de chaque personnage sur le plan selon les explications

données.
En vert : Clément voit le dos de ses amis. Il est tout près du bureau de Madame.
En rouge : Maud aussi voit le dos de ses amis. Elle est tout près de la porte.
En jaune : Louis voit le visage de tout le monde, il est à droite du tableau.
chaise tableau
banc de Madame Florence
47
S3 daNs QUelle direCTiON ?
Contenu Déplacement dans un espace connu, variation des mots de vocabulaire spatial
en fonction du déplacement.
Objectif(s) • Être capable de décrire un déplacement.

poursuivi(s) • Être capable de se déplacer selon un vocabulaire spatial précis donné.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Divers objets à cacher en classe

• Feuilles blanches A4 permettant de créer un pictogramme pour chaque
consigne spatiale
• Manuel de l’élève (p. 38)
• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : Réaliser un petit jeu de chasse au trésor. L’enseignant aura
préalablement disposé dans différents endroits de la classe des petites choses
à découvrir. L’enseignant expliquera aux enfants que pour retrouver les trésors,
ils devront suivre une consigne donnée.
2. Réalisation du jeu. Exemple de consigne orale :
Place-toi derrière la chaise de (prénom) puis passe à côté de (prénom). Regarde en
face de toi… Que découvres-tu ?
3. Mise en évidence oralement des différentes notions spatiales qui ont été
travaillées (devant, derrière, en face, sur le côté) et indication au tableau de
celles-ci.
4. Incitation à trouver un pictogramme collectif pour chacune (selon le nombre
d’enfants, on peut envisager de créer un pictogramme par groupe). Ces
pictogrammes sont ensuite placés au tableau à côté de chaque mot.
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente et du vocabulaire spatial utilisé.
2. Mise en situation : distribuer aux élèves deux pictogrammes (préalablement
photocopiés et réduits, il s’agit bien évidemment des pictogrammes que les
élèves ont créés) et leur demander d’inventer une consigne orale pour un
camarade.
3. Réalisation du jeu, un élève énonce sa consigne à un camarade qui doit se
déplacer correctement. Pour chaque déplacement qui sera bien effectué, on
peut concevoir l’offre d’un petit badge « Le maître des déplacements ».
4. Second jeu : un élève va placer un objet, un autre élève choisit les bons
pictogrammes et décrit oralement le déplacement qui avait été effectué.
48
S3 daNs QUelle direCTiON ?
5. Faire prendre conscience aux enfants qu’en fonction de l’emplacement de

chacun, la consigne diffère. Si Paul est devant Pierre ; Pierre, lui, est derrière Paul.
Leur expliquer que pour une même situation, plusieurs consignes peuvent
être proposées en fonction de l’endroit où l’on se trouve (travailler ces notions
dans les jeux).
6. Incitation à se munir du manuel à la page 38, lecture et analyse orale des
documents.
7. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Dans quelle direction ?
8. Évaluation

Les notions spatiales à aborder dans cette séquence sont :

devant – derrière – en face – sur le côté (voir définitions dans la partie vocabulaire).
D’autres notions spatiales, couramment utilisées sont :

à gauche, à droite, entre, sur, sous, au-dessus, en dessous, en haut, en bas.
Synthèse Après ces séquences sur le déplacement dans un espace, en outre la classe,
l’élève aura assimilé les concepts suivants :
→ Chaque endroit dans l’école a un rôle. Et tu peux situer chaque local par
rapport à un autre en utilisant un vocabulaire précis.
Vocabulaire • Devant
• Derrière
• En face
• Sur le côté
Prolongements • Réaliser une chasse au trésor dans la cour (ou autre espace connu des enfants)
en élargissant les notions spatiales abordées.
• Sécurité routière : certains termes de spatialité sont utilisés : je vais devant
signifie que je prends place à l’avant du véhicule ; se mettre « sur le côté »
signifie que je marche sur un trottoir ou un autre endroit pour être en sécurité
et éviter tout obstacle, aller sur le trottoir d’en face signifie que je dois traverser
pour aller de l’autre côté…
49
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Dans quelle direction ?
Voici quatre voitures. Dessine :

Pour la voiture numéro 1 : Une pastille rouge à droite du conducteur
Pour la voiture numéro 2 : Une pastille vert à gauche du conducteur
Pour la voiture numéro 3 : Une pastille orange à droite du passager
Pour la voiture numéro 4 : Une pastille jaune à gauche du passager
3 4
50
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Dans quelle direction ?
Voici quatre voitures. Dessine :

Pour la voiture numéro 1 : Une pastille rouge à droite du conducteur
Pour la voiture numéro 2 : Une pastille vert à gauche du conducteur
Pour la voiture numéro 3 : Une pastille orange à droite du passager
Pour la voiture numéro 4 : Une pastille jaune à gauche du passager
3 4
51
S4 ma Classe eN miNiaTUre
Contenu Maîtrise du repérage dans un espace connu : l’école.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à décrire les endroits importants
poursuivi(s) de l’école, s’y rendre, les créer puis les repérer sur une maquette.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Diverses boîtes apportées au préalable par les enfants

• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant propose aux enfants de réaliser des petits jeux
de piste au sein de l’école. Ce dernier aura préalablement déposé des fiches
« indice » dans chaque endroit à visiter par les enfants ; ces fiches permettant
de trouver le prochain endroit où ils doivent se rendre.
2. Les élèves, toujours en classe, reçoivent la première fiche, lue avec (ou sans) l’aide
de l’enseignant. Cet indice sera composé de consignes spatiales permettant
d’effectuer un déplacement, jusque dans un endroit régulièrement fréquenté
par les enfants.
3. Arrivés dans cet endroit, les enfants recevront un autre indice qui les emmènera
dans un autre lieu ; et ainsi de suite. Il est envisageable que les élèves reçoivent
une quelconque récompense à la fin de leurs déplacements.
4. De retour en classe, les élèves énumèrent les différents endroits importants
dans leur vie scolaire, par lesquels ils sont passés, et, dans la mesure du possible,
décrivent à nouveau les déplacements en termes spatiaux.
Période 2
1. Mise en situation (au préalable, avoir demandé aux enfants d’apporter diverses
boîtes) : « Avec toutes nos boîtes, on pourrait créer une école en carton ? Cela
nous permettrait d’avoir une autre vision de la réalité et l’on pourrait resituer
tous les endroits importants dans lesquels nous nous rendons… »
2. Rassemblement des élèves autour d’une table collective, sur laquelle chacun
aura déposé ses boîtes.
3. Dans un premier temps, les élèves citent oralement les différents endroits qu’ils
fréquentent régulièrement dans l’enceinte de l’école, et l’enseignant indique
tous ces noms au tableau.
4. Collectivement, nous attribuons le nom d’un endroit à chaque boîte.
52
S4 ma Classe eN miNiaTUre
5. Sur la table, les élèves délimitent le contour de l’école à l’aide de boîtes non
utilisées.
6. L’enseignant choisit de placer un élément fixe sur la maquette, ce qui permettra
aux enfants de se situer par rapport à ce repère fixe, par exemple « la classe ».
7. Les élèves décrivent, en ayant recours au vocabulaire spatial, l’emplacement
des endroits indiqués au tableau (et représentés par les boîtes).
8. Chacun place une boîte à un endroit sur la maquette, et décrit l’emplacement
de ce lieu en fonction des différents points de vue, la situation de cette boîte
par rapport à la classe (choisie comme repère fixe), ou par rapport à une autre
boîte.
9. Réalisation de jeux de situation spatiale : les élèves effectuent le déplacement
d’une petite figurine dans la maquette de l’école, en oralisant les différentes
positions, en variant les points de vue…
10. Exercices FA fiche 1 : Ma classe en miniature
11. Évaluation
Analyse matière Ce genre d’activité met en place les 4 types d’organisation de l’espace, selon
Piaget, qui sont :
• L’organisation topologique : lien entre soi-même et un point de repère.
• L’organisation euclidienne : avoir une première approche de l’échelle, des
proportions.
• L’organisation projective : en fonction du point de vue, mettre en évidence
une relation spatiale entre deux points de repère.
• L’organisation pratique des déplacements : utiliser des repères perçus pour
effectuer des déplacements dans des espaces connus.
Dans la construction de l’espace chez l’enfant, c’est entre 2 et 7 ans qu’il va

commencer à sentir l’espace sans que son corps ait besoin de l’expérimenter
aussitôt.
Entre 6 et 11 ans, il est capable de percevoir l’espace sans nécessairement s’y
déplacer.
Synthèse La synthèse sera la réalisation de la maquette des différents endroits dans l’école,
et l’utilisation d’un vocabulaire spatial adéquat pour oraliser un déplacement.
Vocabulaire Toutes les notions spatiales à développer :

Devant, derrière, à gauche, à droite, en face de…
Références Jean Piaget, Delachaux et Niestlé, « La construction du réel chez l’enfant »,

Neuchâtel-Paris
Prolongements Réaliser le plan de la maquette de l’école.
53
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Ma classe en miniature
1) À quel plan appartient cette maquette ? Relie !
54
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Relie chaque phrase à son illustration.
Je suis le dessin
d’un endroit.
Je suis un code qui

permet de comprendre
ce que représente
chaque dessin.
Je suis la reproduction
d’un endroit, avec
des objets, dans une
taille plus petite.
55
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
1) À quel plan appartient cette maquette ? Relie !
56
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Relie chaque phrase à son illustration.
Je suis le dessin
d’un endroit.
Je suis un code qui

permet de comprendre
ce que représente
chaque dessin.
Je suis la reproduction
d’un endroit, avec
des objets, dans une
taille plus petite.
57
S5 UN PeTiT PlaN, C’esT GÉaNT !
Contenu Passage du plan concret au plan abstrait → création d’une maquette pour en
arriver au plan de la classe (et aborder une première approche de l’échelle).
Objectif(s) Être capable de créer une maquette de la classe pour en arriver au passage au
poursuivi(s) plan et savoir manipuler ce plan.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Si possible, un bac à sable serait l’endroit idéal pour la réalisation de la maquette
• De petits objets pour représenter les différents éléments présents et visibles
dans la classe (des petits boutons pour les chaises, des boîtes d’allumettes
pour les bancs, des réglettes pour délimiter les murs… utiliser du matériel
de récupération pour les éléments à représenter, ou créer des chaises, bancs,
armoires en miniature)
• Un petit personnage qui se promènera dans la maquette
• Du papier transparent qui viendra recouvrir le bac à sable pour réaliser le
dessin du plan par transparence
• Des cartes routières (par exemple) sur lesquelles il est facile d’observer une
légende
• Évaluation
Pistes Période 1 – Création de la maquette

méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant présente un petit personnage aux enfants qui
lui attribuent un prénom. Un problème se pose → notre ami… souhaiterait
jouer dans notre classe, mais, celle-ci est trop grande pour lui ! Que faire ? →
créer notre classe, en format plus petit pour qu’il puisse y jouer librement !
2. Incitation à utiliser le bac à sable (ou à défaut une grande caisse en carton)
pour construire ce qui aura été communément appelé la maquette.
3. Oralisation des différents éléments présents dans la classe qui devront se
trouver dans la maquette (bancs, chaises, armoires, délimitation des murs,
emplacements des fenêtre(s) et porte(s)).
4. Présentation des différents petits matériaux à utiliser pour la construction de
la maquette.
5. Construction de la maquette et jeux collectifs de déplacement avec le
personnage.
Période 2 – Création du plan
58
1. Mise en situation : « Je souhaiterais qu’on joue tous ensemble au tableau sur la

maquette, mais il n’est pas possible de l’accrocher au tableau. Que faire ? » →
réaliser « l’empreinte » de la maquette par transparence.
→ Il est envisageable de demander aux élèves de représenter le plan sur une
feuille libre pour ensuite comparer leurs productions avec le plan collectif.
2. Réalisation de l’empreinte de la maquette en y disposant du papier transparent
(ou plexiglas), puis en contournant les différents éléments présents.
3. Affichage de ce « plan » au tableau, (ce qui amène le passage d’un plan
horizontal à un plan vertical) et incitation à nommer cette représentation « un
plan ».
4. Réalisation de jeux collectifs autour du plan, où les élèves pourront situer des
objets, nommer des éléments visibles, déplacer le personnage sur le plan…
5. Explications sur la notion « d’échelle », qui consiste à réduire ou agrandir
proportionnellement un élément.
6. Prévoir une copie du plan collectif pour chaque enfant pour la réalisation des
exercices.
Période 3 – Initiation à la légende

1. Mise en situation « Au mois de novembre, nous enverrons notre plan à saint
Nicolas. Mais comment fera-t-il pour déposer des petites surprises sur nos
bancs ? Comment fera-t-il pour savoir ce que sont les bancs sur notre plan ?
2. Incitation à créer un code, qui sera communément appelé une légende.
3. Observations de cartes routières et autres plans et mise en évidence de
l’importance de la légende.
4. Création collective d’une légende commune à tous concernant le plan de la
classe.
5. Comparaison de la légende créée avec la légende présente dans le manuel.
MA page 43
6. Exercices FA fiche 1 : Un petit plan, c’est géant !
7. Évaluation
Analyse matière Dans la réalisation d’une maquette, il est important de sensibiliser les enfants à la
notion de proportions.
Ils doivent constater que certains éléments, en réalité, sont plus petits ou plus
grands que d’autres. Donc, il est impératif de respecter ces notions dans la
création d’une maquette afin d’être le plus fidèle possible à la réalité.
Lorsque la maquette est créée et qu’arrive l’étape du passage au plan, il est de

nouveau important de mettre en avant une notion, celle de la légende. Ce code,
créé par les enfants, leur permettra d’interpréter chaque symbole représenté sur
le plan. Ce code sera créé par les enfants eux-mêmes.
En ce qui concerne les symboles sur le plan, sensibiliser les enfants au fait qu’ils
doivent être proches des formes géométriques (carré, rectangle…) par facilité de
dessin et d’interprétation. Par exemple, un meuble bibliothèque sera représenté
par un rectangle ; une poubelle par un disque…
59
Synthèse Après ces séquences sur la création de la maquette et son passage au plan, l’élève
aura assimilé les concepts suivants :
→ Pour représenter un espace dans un format plus petit, j’utilise des matériaux
pour créer une maquette. Ensuite, je représente les éléments de la maquette à
l’aide de formes. Et enfin, je colorie ou dessine des motifs dans les formes, pour
les reconnaître et leur donner un nom.
Vocabulaire • La disposition des objets

• Un plan
• Confectionner
• Une légende
• Déchiffrer un code secret
Prolongements • Construire la maquette de l’école pour en arriver au plan.

• Réaliser des jeux d’orientation sur un plan.
• Travailler les différentes notions spatiales sur un plan et sur une maquette.
60
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un petit plan, c’est géant !
5
2
3 7
1 4
Voici le plan d’une école. Observe-le bien puis réponds aux questions. Ne tourne pas
ta feuille pour lire ce plan !
Écris le numéro qui correspond :

• Je suis en face du bâtiment n°1 : ............................................................. .
• Je me trouve dans le local à droite du n° 2 : ............................................................. .
• Deux bâtiments l’un en face de l’autre : ............................................................. .
• ............................................................. est situé à gauche du local n° 3.
61
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un petit plan, c’est géant !
5
2
3 7
1 4
Voici le plan d’une école. Observe-le bien puis réponds aux questions. Ne tourne pas
ta feuille pour lire ce plan !
Écris le numéro qui correspond :

bâtiment n°3
• Je suis en face du bâtiment n°1 : ............................................................. .
bâtiment n°3
• Je me trouve dans le local à droite du n° 2 : ............................................................. .
1 et 3
• Deux bâtiments l’un en face de l’autre : ............................................................. .
• .............................................................
Le bâtiment n°2 est situé à gauche du local n° 3.
62
S6 sUr le TraJeT dU reTOUr
Contenu Utilisation de notions spatiales pour un déplacement sur un plan
Objectif(s) Être capable de décrire un déplacement sur un plan en ayant recours aux notions
poursuivi(s) spatiales les plus précises possibles.

périodes prévues
par séquence

• Feuilles blanches de format A4
• Petite voiture en jouet
• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation → présentation d’un petit jouet en forme de voiture aux
méthodologiques enfants. Incitation à réaliser, rapidement, un plan de l’école sur de grandes
feuilles blanches ; il servira à faire déplacer notre voiture.
2. Réalisation du plan sur les feuilles blanches, en veillant à « dessiner » chaque
endroit important ainsi que les rues bordant l’école (si nécessaire, se rendre
dans les rues environnantes pour mieux visualiser le paysage).
3. Incitation à placer la petite voiture sur le plan et la déplacer. L’enseignant
demande à différents enfants d’effectuer les déplacements. Tantôt, l’enseignant
oralisera le déplacement à effectuer, tantôt ce sera l’enfant qui décrira le
déplacement effectué par la voiture.
4. Après avoir réalisé plusieurs jeux de descriptions spatiales de trajets, l’enseignant
demande aux enfants de se munir de leur manuel. MA page 44
5. Lecture des informations s’y trouvant et comparaison orale de ce plan avec
celui réalisé par les enfants.
6. Exercices FA fiche 1 : Sur le trajet du retour
7. Évaluation

Les notions spatiales maîtrisées par les élèves sont :

devant – derrière – en face – sur le côté – à gauche – à droite – entre – sur – sous
– au-dessus – en dessous
Synthèse Lorsque j’effectue un déplacement sur un plan, les notions spatiales sont les
mêmes que dans la réalité. Si, en réalité je dois tourner à gauche pour entrer dans
63 une rue, il en est de même sur le plan.
S6 sUr le TraJeT dU reTOUr
Vocabulaire Toutes les notions spatiales abordées dans cette séquence.
Prolongements Créer des plans qui serviront de « tapis de jeux » sur lesquels les enfants
travailleront leurs notions spatiales.
64
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : À chacun sa place
Place chaque animal au bon endroit !

• Place-toi sur la case départ puis avance de 5 cases. Dessine un oiseau sur la
case où tu es arrivé(e).
• Place-toi sur la case grise. Avance de 2 cases, monte de trois cases et tourne à
gauche d’une case. Dessine un singe où tu es arrivé(e).
• Place-toi sur la case noire. Descends de deux cases et tourne à droite de 4
cases. Dessine un cochon là où tu es arrivé(e).
Départ
→
65
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : À chacun sa place
Place chaque animal au bon endroit !

• Place-toi sur la case départ puis avance de 5 cases. Dessine un oiseau sur la
case où tu es arrivé(e).
• Place-toi sur la case grise. Avance de 2 cases, monte de trois cases et tourne à
gauche d’une case. Dessine un singe où tu es arrivé(e).
• Place-toi sur la case noire. Descends de deux cases et tourne à droite de 4
cases. Dessine un cochon là où tu es arrivé(e).
Départ
au
e
ng
ise
→
Si
O
n
c ho
Co
66
Module 2 : À la découverte de différents paysages
S1 sUr les CHemiNs de CamPaGNe
Contenu Description d’une image géographique.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à décrire les éléments visibles
poursuivi(s) d’une image (ou d’un paysage) géographique à l’aide d’une fiche-sortie.
Nombre de 2 périodes de 50 minutes :

périodes prévues • Une séquence pour la balade et l’observation des paysages
par séquence • Une séquence pour les lectures de paysages

• Fiche outil « Je pars en balade »
• Photos de paysages à faire observer par les enfants
• Photos prises durant la balade réalisée avec les enfants
• Feuilles blanches de format A4
Pistes Période 1
méthodologiques → Mise en situation : l’enseignant réalise une promenade avec les enfants et profite
de quelques arrêts pour décrire les éléments visibles du paysage, en fonction de
différents endroits par lesquels les enfants passent. De plus, l’enseignant prendra
en photo les paysages observés et décrits.
Période 2
1. L’enseignant rassemble les enfants autour d’une table collective et leur
demande de rappeler ce qu’ils ont fait durant la promenade.
2. L’enseignant dispose ensuite les photos prises durant la balade. Par petits
groupes, les élèves prennent chacun une photo et retournent à leur place. Ils
devront l’observer afin de la décrire face au reste de la classe.
3. Après quelques minutes de travail, chaque groupe décrit ses observations.
4. Mise en évidence collective de la nature des paysages (rural ou urbain en
fonction de l’endroit de la balade) et des composantes constantes dans chaque
paysage.
5. Indication de toutes ces informations au tableau.
6. Oralement, les élèves citent les différents milieux que l’on peut observer (la
mer, la montagne, la ville, la forêt, la campagne…).
7. Chaque groupe est ensuite chargé de dessiner le paysage d’un milieu attribué
par l’enseignant (en fonction des milieux proposés par les enfants).
8. Ensuite, l’enseignant place les dessins des enfants au tableau en association
avec les photos de paysages réels (à imprimer). Voir boîte à outils. Oralisation
des ressemblances et différences entre les productions des élèves et les clichés
réels.
9. Comparaison des composantes des paysages observés avec celles du paysage
environnant de l’école, préalablement indiquées au tableau.
67
10. L’enseignant met en évidence les différentes parties d’un paysage : le premier
plan, le second plan, l’arrière-plan et la ligne d’horizon ; et fait expliquer ces
notions par les enfants en observant les différentes photos de paysages.
11. L’enseignant construit alors une affiche avec l’aide des enfants : une grande
feuille blanche sur laquelle ils représentent un simple dessin mais où l’on voit
apparaître les différents plans. Les élèves indiqueront alors le nom de chaque
« plan » sur ce dessin collectif.
12. Les élèves se munissent de leur manuel afin d’y découvrir les descriptions
d’un paysage de campagne. MA pages 46 et 47
13. Incitation à créer une « fiche-sortie » pour les futures sorties, qui permettront
de transcrire les éléments importants d’un paysage observé. Voir boîte à
outils (Partie Géo - Tiroir 2.1).
14. L’enseignant réalise la « fiche-sortie » avec les enfants, en veillant à ce que
les différents points importants apparaissent (s’il en manque, l’enseignant
incitera les enfants à trouver les points manquants à mentionner).
15. Réalisation de la fiche d’exercices FA fiche 1 : Sur les chemins de campagne
16. Évaluation
Analyse matière Les différents paysages que les enfants peuvent analyser sont :
• La campagne : des prés, le centre d’un village
• La ville
• La mer
• La forêt
• Un paysage polaire
• La montagne
• …
Un paysage urbain est un paysage de ville.
Un paysage rural est un paysage de campagne.
Les différents plans d’un paysage :

• Le premier plan : c’est le plan le plus proche de l’observateur, qui comprend les
éléments les plus proches, à hauteur du personnage.
• Le second plan : c’est le plan qui est derrière le premier plan.
• L’arrière-plan : cela concerne les éléments du paysage qui se trouvent loin de
l’observateur. Il se trouve sous la ligne d’horizon.
• La ligne d’horizon : c’est le nom que l’on donne à la ligne qui scinde les éléments
visibles de la terre avec le ciel.
Synthèse Créer un référentiel composé d’une photo de paysage prise dans les environs de
l’école ; où les enfants décriraient les éléments visibles du paysage en le scindant
selon les différents plans.
68
Vocabulaire Les mots de vocabulaire à développer sont :

• Paysage urbain / rural
• Ligne d’horizon
• Premier plan
• Second plan
• Arrière-plan
Références Pierre Donadieu, Michel Périgord, « Clés pour le paysage », collection Géophrys,
2005
Prolongements En éducation artistique, créer un paysage à l’aquarelle (ou autre technique) dont
différents éléments apparaissent pour chaque « plan ».
69
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 2 : À la découverte de différents paysages S1
Évaluation : Sur les chemins de campagne
1) Colorie le nom de 4 éléments visibles sur ce paysage
Un arbre
Un lac
Une église
Une voiture
Un fruit
Une route
Une maison
Une usine
70
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Retrouve les 7 erreurs entre ces deux paysages. Entoure sur l’image A ce que
tu ne vois pas sur l’image B.
71
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
1) Colorie le nom de 4 éléments visibles sur ce paysage
Un arbre
Un lac
Une église
Une voiture
Un fruit
Une route
Une maison
Une usine
72
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Retrouve les 7 erreurs entre ces deux paysages. Entoure sur l’image A ce que
tu ne vois pas sur l’image B.
73
S2 eN Classe de Ville… À brUXelles
Contenu Description d’une image géographique.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à décrire les composantes d’un
poursuivi(s) paysage.

périodes prévues • Une séquence de « création » d’un paysage
par séquence • Une séquence sur l’identification des composantes d’un paysage

• Fiches d’activités (p. 63)
• Plusieurs feuilles de papier dessin (format A4) pour le point de départ de la
séquence
• Grande feuille blanche pour la réalisation du « dessin » géant du paysage
observé
Pistes Période A
méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant demande aux enfants de créer un paysage → il
peut être peint, dessiné ou réalisé avec une autre technique.
2. Chaque enfant présente son paysage à la classe et décrit tous les éléments qui
y figurent.
3. En lien avec les présentations des enfants, l’enseignant rappelle les différents
plans d’un paysage.
Période B
1. Rappel de la séquence précédente
2. Incitation à sortir dans une ville proche de l’école pour y observer le paysage.
3. L’enseignant s’arrête à un endroit précis et demande aux enfants de décrire
tout ce qu’ils voient.
4. Retour en classe, et description orale de tous les éléments visibles dans la ville.
5. Réalisation du dessin du paysage observé, en y indiquant le nom de tous les
éléments visibles.
6. Incitation à enrichir le dessin par d’autres éléments qui peuvent exister dans
ce paysage.
7. Mise en évidence qu’un paysage peut être composé d’une multitude
d’éléments → les élèves citent différentes composantes que l’on peut observer
dans un paysage.
8. Incitation à comparer ce paysage de ville avec un paysage de campagne.
9. Oralisation de toutes les ressemblances et différences qu’il existe entre ce deux
paysages et indication de toutes ces informations au tableau sous forme d’un
tableau comparatif.
74
S2 eN Classe de Ville… À brUXelles
10. Incitation à lire les informations présentes dans le manuel, ce qui permettra
de vérifier si nos hypothèses sur la comparaison de ces deux paysages se
vérifient. MA page 50
11. Réalisation de la fiche d’activités FA fiche 1 : En classe de ville
12. Évaluation. Pour l'exercice n°3, il sera peut-être nécessaire de fournir aux
enfants des illustrations qu'ils colleront dans le tableau.
Analyse matière Les deux grands types de paysages sont :

• paysage rural (campagne)
• paysage urbain (ville)
Chaque paysage peut être composé de différents éléments :

→ Pour le paysage rural :
routes, chemins de terre, champs, arbres, maisons, vergers, étang, ruisseau,
ruelles, parc, forêt…
→ Pour le paysage urbain :

Routes, autoroutes, bâtiments industriels, nombreux commerces, voies ferrées,
buildings…
Synthèse Le dessin collectif d’un paysage sera une partie de la synthèse, l’autre partie sera
constituée d’un second dessin du paysage opposé (si c’est un paysage rural qui
a été dessiné au départ, la seconde partie sera un paysage urbain).

• Un village
• La campagne
• Un champ cultivé
• L’habitat
• La capitale
• La circulation
• Un building
• Une maison attenante
• Un musée
• Le métro
• Une station
Références Pierre Donadieu, Michel Périgord, « Clés pour le paysage », collection Géophrys,
2005
Prolongements Créer un paysage « farfelu » → en éducation artistique, les élèves créeront un

paysage qui mélange les composantes des deux grands types de paysages.
75
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : En classe de ville… à Bruxelles
1) De quel type de paysage s’agit-il ? Colorie la bonne réponse, puis formule

une phrase pour justifier ton choix.
ville
campagne
mer
J’ai choisi cette réponse car .................................

..........................................................................................................................
....................................................................................................................... .
2) Écris deux éléments que tu peux retrouver dans un paysage de…

montagne : ...........................................................................................................................................................................................................................................
ville : ................................................................................................................................................................................................................................................................
campagne : ..........................................................................................................................................................................................................................................
désert : ........................................................................................................................................................................................................................................................
3) Compare l’habitat de l'homme et les animaux dans la ville et dans la

campagne
À la campagne En ville
L’habitat
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
Les animaux
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
76
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : En classe de ville… à Bruxelles
1) De quel type de paysage s’agit-il ? Colorie la bonne réponse, puis formule

une phrase pour justifier ton choix.
ville
campagne
mer
J’ai choisi cette réponse car .................................

il y a de
grands buildings, aucun pré ni bois
..........................................................................................................................
....................................................................................................................... .
2) Écris deux éléments que tu peux retrouver dans un paysage de…

montagne : ...........................................................................................................................................................................................................................................
des montagnes et de la neige sur les sommets
ville : ................................................................................................................................................................................................................................................................
il y a de grands buildings, aucun pré ni bois
campagne : ..........................................................................................................................................................................................................................................
des prés et des forêts
désert : ........................................................................................................................................................................................................................................................
du sable
3) Compare l’habitat de l'homme et les animaux dans la ville et dans la

campagne
À la campagne En ville
L’habitat
Les gens vivent dans des maisons ...............................................................................................................
............................................................................................................... Les gens vivent en appartement
avec un jardin
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
Les animaux
Il y a les animaux de la ferme :
............................................................................................................... Uniquement des animaux de
...............................................................................................................
vaches, poules, canards… Et aussi ...............................................................................................................

............................................................................................................... compagnie.
les animaux de compagnie.
............................................................................................................... ...............................................................................................................
............................................................................................................... ...............................................................................................................
77
S3 eN rOUTe POUr la mer dU NOrd
Contenu Découverte du paysage du bord de mer.
Objectif(s) Être capable de distinguer un paysage de bord de mer en reconnaissant et

poursuivi(s) énonçant ses caractéristiques.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Manuel (p. 51), fichier d'activités (p. 66)

• Album « Le pirate qui vola la mer » (ou un autre album qui parle de la mer)
Pistes 1. Mise en situation : l’enseignant propose aux enfants de leur lire une histoire…
méthodologiques Lecture de l’album « Le pirate qui vola la mer ».
2. Après la lecture, l’enseignant demande aux enfants de résumer cette histoire.
3. Incitation à s’intéresser davantage au milieu de la mer.
4. L’enseignant demande aux enfants s’ils savent où se trouve la mer dans notre
pays, s’ils y sont déjà allés, ce qu’ils en connaissent…
5. Discussions collectives sur toutes les connaissances des enfants sur ce paysage
typique.
6. Incitation à réaliser, par petits groupes, une illustration d’un paysage de bord
de mer, en veillant à y insérer les détails que les enfants connaissent.
7. Présentation de chaque dessin à l’ensemble de la classe avec descriptions
orales des éléments présents.
8. Incitation à se munir du manuel pour y découvrir ce que Tom va nous apprendre
sur ce paysage. MA page 51
9. Réalisation des exercices. FA fiche 1 : En route pour la mer du Nord (p. 66)
10. Construction d’une synthèse qui sera présentée sous forme d’un tableau à
trois colonnes. Chaque colonne représentera un type de paysage étudié : la
campagne – la ville – la mer. Et, dans chaque colonne, les enfants aidés de
leur enseignant, écriront tout ce qu’ils auront retenu sur ce paysage.
11. Évaluation
Analyse matière Description du paysage du bord de mer :

La côte belge est bordée par la mer du Nord. On peut y découvrir une plage de
sable. Per endroits, des dunes se forment. Il s’agit de monticules de sable formés
par le vent. Le vent souffle très fort en bordure de mer. Le niveau d’eau peut être
sous deux formes : la marée haute, et la marée basse.
La route, qui sert généralement de large trottoir, séparant la plage des maisons,
est appelée « digue ». Tandis que le « front de mer », lui, constitue les maisons et
buildings se trouvant face à la mer.
78
S3 eN rOUTe POUr la mer dU NOrd
Synthèse Le paysage du bord de mer est différent de celui de la campagne et de la ville.

La mer est une immense étendue d’eau. Elle est séparée des habitations par la
plage de sable et la digue. À l’arrière de la digue, les habitations, les commerces,
les routes rappellent ceux de la ville.
Vocabulaire • La digue
• Le front de mer
• Une dune
• Une réserve naturelle
Références • Pierre Donadieu, Michel Périgord, « Clés pour le paysage », collection Géophrys,
2005
• Luan Alban, « Le pirate qui vola la mer », éditions Belin, 2006
Prolongements Réaliser une maquette de digue et de front de mer dans le bac à sable de l’école.
79
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : En route pour la mer du Nord
1) Quelle photo appartient à un paysage de bord de mer ? Coche la bonne

réponse.
2) Cite quatre éléments typiques d’un paysage de bord de mer

..................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
3) Complète ces phrases.

Le chemin sur lequel on se promène, qui longe la plage, s’appelle ............................................................. .
Une ............................................................. est une petite colline de sable.
La ............................................................. est une immense étendue d’eau.
80
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : En route pour la mer du Nord
1) Quelle photo appartient à un paysage de bord de mer ? Coche la bonne

réponse.
2) Cite quatre éléments typiques d’un paysage de bord de mer

• L’eau (la mer)
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
• La plage
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
• La digue
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
• Les brise-lames
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
3) Complète ces phrases.

la digue
Le chemin sur lequel on se promène, qui longe la plage, s’appelle ............................................................. .
dune
Une ............................................................. est une petite colline de sable.
mer
La ............................................................. est une immense étendue d’eau.
81
Module 3 : L'organisation de l'espace
S1 QUelle aNimaTiON !
Contenu En découverte « sortie », repérage et prise d’indices permettant d’identifier et de

caractériser un espace.
Objectif(s) Reconnaître et caractériser un endroit auquel l’enfant peut avoir accès.

poursuivi(s)

périodes prévues
par séquence
Matériel • Photos de différents espaces (école, hôtel, maison, chambre, supermarché,

parc, plaine de jeux, piscine, salle de gymnastique, librairie, boulangerie, cour
d’école, classe, usine, parc d’attractions, bureau…)
• Une grande feuille de papier bristol (pour le plan)
• Petite figurine
• Fiches d’exercices (FA p. 69) et d’évaluation
Pistes 1. Mise en situation : en fonction des espaces directs auxquels on a accès, deux
méthodologiques possibilités :
• Aller à la découverte de la ville en promenade afin d’observer les différents
espaces.
• Proposer un plan (sur papier bristol) avec quelques rues représentées (s’assurer
que l’enfant a déjà rencontré la représentation d’un plan) et plusieurs espaces
illustrés avec leur nom.
2. Proposer aux élèves d’effectuer cette « visite » et de prendre en photo des
endroits dans lesquels tout le monde peut aller pour effectuer quelque
chose (dans le cas où la sortie en ville n’est pas possible, on peut présenter au
préalable le plan aux enfants et leur demander de l’agrémenter avec plusieurs
illustrations – qu’ils pourraient fournir ou créer – d’endroits que chacun peut
fréquenter).
3. Présenter les différentes photos prises (ou, à défaut, les illustrations préparées
par l’enseignant ou par les élèves) et les placer sur un plan. Boîte à outils
(Partie Géo - Tiroir 3.1)
4. Avec l’aide d’une petite figurine, faire se déplacer le personnage en oralisant
la visite qu’il pourrait effectuer et ce qu’il ferait dans chaque bâtiment (bien
insister sur l’utilisation de verbes, et pas de noms communs ! Exemple : pour
une boulangerie, dire « acheter » et ne pas parler de « pain »).
5. Faire citer aux élèves les différents endroits rencontrés.
6. Après avoir effectué quelques « promenades » sur le plan, ôter les illustrations
et inciter à les classer en fonction du rôle de chaque espace (jouer, étudier,
dormir, vendre ou acheter, travailler). Les rôles sont à définir par les enfants,
l’enseignant peut les guider.
82
7. Mettre en évidence les différentes caractéristiques des espaces rencontrés.

8. Par groupes de 2, trouver un espace qui correspond à une fonction donnée
par l’enseignant.
9. Établir une mise en commun et étendre la liste des espaces selon les « rôles »
de chacun.
10. Se munir du manuel et réaliser la lecture des images, les commenter. MA
pages 54 à 58
11. Réaliser la fiche d’exercices FA fiche 1 : Quelle animation !
12. Évaluation
Ce chapitre représentant deux séquences, il serait judicieux de les scinder comme

suit :
• Sortie dans la ville et prise de photos avec jeux sur le plan.
• Classement des espaces rencontrés selon leurs fonctions ; lecture des
informations dans le manuel, réalisation de la fiche d’exercices.
Analyse matière Les fonctions des espaces auxquels l’enfant a un accès sont les suivantes :
• Jouer : une plaine de jeux, un jardin, la piscine, une cour d’école, une salle de
jeux, un parc d’attractions. Ces endroits peuvent notamment être reconnus
par la présence de jeux pour enfants, la présence d’enfants dans cet espace, les
couleurs vives présentes sur les murs de cet endroit…
• Étudier / Apprendre : le bureau, la chambre, une salle d’étude, une classe. Ces
endroits peuvent être reconnus par la présence d’un bureau (meuble), de
matériaux scolaires.
• Vendre / Acheter : supermarché, boulangerie, boucherie, droguerie, librairie,

fleuriste, brocante, marché… Ce sont des endroits dans lesquels les personnes
se rendent, en fonction du lieu, de manière régulière. Il est nécessaire de se
munir d’argent dans ces endroits. On y retrouve deux types de personnes : le
client et le vendeur.
• Travailler : le bureau, l’usine, l’école (pour l’enseignant il s’agit de son lieu de

travail).
• Habiter/Dormir : une maison, un hôtel, une chambre, un appartement.
Synthèse Au terme de ces deux séquences sur la caractérisation des fonctions d’un espace
donné ou présenté, l’enfant aura assimilé les concepts suivants :
→ En fonction de l’espace dans lequel je me trouve, j’ai un rôle principal à assurer.
Vocabulaire • Jouer : se divertir, s’amuser, se livrer à un jeu.

• Travailler : fournir un travail, exercer une activité professionnelle.
• Étudier/Apprendre : chercher à acquérir la connaissance.
• Habiter/Dormir : être plongé dans le sommeil
• Vendre/Acheter
83
Prolongements • Affiner les activités en fonction d’un espace : par exemple, dans les espaces pour
vendre et acheter, distinguer les espaces pour la nourriture, la décoration…
• Créer une maquette d’une ville dans laquelle on ne trouverait que des espaces
pour jouer (ou une autre fonction) → faire le lien avec l’étude et la construction
de la maquette, du plan.
• Faire une distinction ville/village : moins de commerces dans les villages,
bâtiments plus imposants dans les villes.
• Réaliser des analyses de paysages.
84
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 3 : L'organisation de l'espace S1
Évaluation : Quelle animation !
Choisis la fonction qui correspond à l’endroit. Recopie le mot qui convient sous
le dessin.
vendre - acheter
jouer
travailler
étudier
La boucherie La bibliothèque
.............................................................................................. ..............................................................................................
À la piscine L'usine
.............................................................................................. ..............................................................................................
85
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 3 : L'organisation de l'espace S1
Évaluation : Quelle animation !
Choisis la fonction qui correspond à l’endroit. Recopie le mot qui convient sous
le dessin.
vendre - acheter
jouer
travailler
étudier
La boucherie La bibliothèque
vendre - acheter
.............................................................................................. étudier
..............................................................................................
À la piscine L'usine
jouer travailler
.............................................................................................. ..............................................................................................
86
Formation
scientiFique
Formation scientifique
Le domaine scientifique est vaste, complexe et semble en effrayer plus d’un. Les questions sans cesse
posées par les enfants peuvent très certainement être les points de départ des activités scientifiques. Être
curieux est une qualité indispensable au scientifique qui par l’expérimentation et la prise d’informations
sera capable d’appréhender et de comprendre le monde.
Par ailleurs, il ne s’agit pas d’enseigner les sciences de façon pointue mais bien d’apprendre à l’enfant à
ouvrir un œil scientifique sur le monde. De même, comprendre des principes scientifiques est rassurant
dans la mesure où une connaissance en entraîne une autre qui elle-même est le facteur déclenchant d’une
troisième et ainsi de suite. Plus l’enfant est confronté à des questions scientifiques, plus son jugement est
aiguisé, plus il s’interroge et plus il a les capacités à construire de nouvelles connaissances.
Rigueur et traitement de l’information de façon complète et détaillée sont deux qualités indispensables que
l’enfant doit acquérir. En outre, traiter les informations en utilisant un vocabulaire spécifique et précis aide
l’enfant à comprendre les implications scientifiques qui en découlent. La réorganisation des informations
et le traitement des données favorisent la compréhension des concepts.
Au cœur des apprentissages scientifiques, il est important de procéder à des expérimentations. Cette étape
varie suivant la place qu’elle occupe au cours d’un apprentissage.
L’expérience peut s’orienter vers le ressenti, vers les cinq sens. Elle peut aussi se centrer sur une action à
accomplir. D’autres expériences, en suivant une démarche particulière, peuvent faire émerger une loi ou
un concept. D’autres enfin sont établies pour confirmer une hypothèse et entériner des résultats.
Dans tous les cas, l’expérimentation fréquente en classe permet aux enfants d’élaborer des démarches
visant à la structuration des résultats, étape essentielle d’une démarche de recherche scientifique.
Pour conclure, il est essentiel d’articuler la démarche scientifique autour de quatre axes essentiels :
l’émergence d’une énigme à résoudre, l’investigation des pistes de recherche, la récolte des informations
et enfin, la structuration des résultats, leur communication, leur validation et leur synthèse.

Chaque module est axé sur une saison en particulier.
Le premier, « L’automne », permet à l’enfant de découvrir des sujets propres à son développement en cette
période. C’est pourquoi l’on commencera par le sensibiliser à adopter un comportement qui lui permettra
d’être en forme à l’école. Par la suite, il pourra découvrir un animal, le hamster. Il s’intéressera donc au temps
qu’il fait, en l’occurrence la pluie, dans ce temps automnal. Restera alors à parcourir les bois dont les sols
seront jonchés de feuilles mortes et à apprendre quelques notions sur les différents éclairages en cette
période où il commence à faire noir plus tôt.
Le module « L’hiver », abordera en premier lieu les moyens de défense des animaux pendant cette saison
froide. L’enfant découvrira d’où vient la pluie, et sera informé sur les notions de vent et d’air. S’en suivra une
approche des jeux d’ombres, et enfin, la notion « avoir la chair de poule » n’aura plus de secret pour lui !
Le troisième, « Le printemps », annonce encore une période riche en découvertes ! L’enfant découvrira
comment faire germer une graine au moyen de divers dispositifs expérimentaux ; et l’évolution de l’œuf
à la poule sera l’occasion de découvrir le développement d’un animal dès les prémisses de son évolution.
Arrivera alors le mois de mai, occasion de découvrir une plante de saison, le muguet. Et cette plante de
sous-bois amènera le dernier sujet de ce module, la coccinelle.
Le quatrième et dernier, « L’été », fera découvrir aux enfants comment prendre soin de leurs dents. Par
après, ils apprendront à utiliser leurs « forces ».
Et pour conclure, la petite bête, tant redoutée par les parents, le pou, sera leur centre d’intérêt pendant
toute cette séquence de découverte.
88
ÉVEIL SCIENTIFIQUE
Savoir-faire
Formuler des questions à partir de l’observation • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S5
• Module 3 S2
• Module 3 S3
• Module 4 S1
• Module 4 S2
Rechercher et identifier des indices • Module 2 S1

• Module 2 S2
• Module 4 S1
Agencer les indices en vue de formuler une piste de recherche • Module 2 S3
Différencier des faits établis de réactions affectives et de jugements • Module 1 S4

de valeur • Module 1 S5
• Module 3 S1
• Module 4 S1
Concevoir ou adopter une procédure expérimentale • Module 3 S1

Savoir-faire
Recueillir des informations par des observations • Module 1 S2

• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 2 S3
• Module 2 S4
• Module 3 S1
• Module 3 S2
• Module 3 S3
• Module 3 S4
• Module 4 S2
• Module 4 S3
Identifier et estimer la grandeur à mesurer et l’associer à un instrument

de mesure adéquat
Exprimer le résultat d’une mesure
Repérer et noter une information issue d’un écrit scientifique
Repérer et noter une information issue d’un graphique
89
Repérer et noter une information issue d’un croquis, d’un schéma… • Module 1 S2
• Module 3 S4
Comparer, trier, classer • Module 2 S1
Mettre en évidence des relations entre deux variables
Rassembler des informations dans un tableau et les communiquer à l’aide

Savoir-faire
d’un graphique
Valider les résultats d’une recherche
Élaborer un concept, une loi… • Module 2 S4

• Module 2 S5
Réinvestir les connaissances acquises dans d’autres situations • Module 3 S1
Socles de compétences, Ministère de la Communauté française
L’apprentissage des sciences vise tant le développement de compétences spécifiques et transversales

que l’acquisition de connaissances et propose les méthodologies les plus adéquates pour amener
les jeunes à se les approprier de manière durable. La construction progressive des savoirs et savoir-
faire constitue l’élément fondateur (paradigme) de toute démarche scientifique. Celle-ci, en effet,
permet aux élèves, quels que soient leur âge et leur niveau d’étude, d’être les premiers acteurs de
leurs apprentissages en partant de situations qui les incitent à s’impliquer dans la recherche. De plus,
l’étude des sciences offre une spécificité certaine parce qu’elle ouvre les jeunes à leur environnement
naturel et les met en contact direct avec les objets réels, les phénomènes naturels et les vivants.
À l’ère du virtuel et des produits conditionnés, c’est un apport non négligeable qu’il convient de
mettre en évidence.
Les mises en situation se fondent sur une approche d’objets, de vivants et de phénomènes naturels
à partir desquels les élèves se posent des questions.
Ces mises en situation peuvent se faire en explorant les domaines suivants :

• les êtres vivants ;
• l’énergie ;
• la matière ;
• l’air, l’eau et le sol ;
• les hommes et l’environnement ;
• l’histoire de la vie et des sciences.
90
Module 1 : L'automne
S1 eN PleiNe FOrme !
Contenu Mise en évidence de l’importance d’une bonne hygiène de vie au quotidien

nécessaire pour une bonne attitude scolaire.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à énoncer les bonnes attitudes à
poursuivi(s) adopter pour être en forme lorsqu’il se rend à l’école.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Les deux fiches pour la mise en situation

• Le manuel de l’élève (p. 61)
• Les fiches d’exercices (FA p. 71)
• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation : proposer deux images aux enfants à observer et comparer :
méthodologiques un enfant qui paraît en pleine forme / un enfant fatigué. Boîte à outils -
Formation scientifique - Tiroir 1.1
2. Énoncer les éléments distincts des deux images en les comparant.
3. Mettre en évidence lequel des deux est le plus en forme pour aller à l’école ; et
justifier son choix.
4. Répartir les élèves en petits groupes de 2 ou 3 élèves. Chaque groupe reçoit
l’une des deux images et doit trouver 4 activités qui justifient l’état de forme/
fatigue du personnage.
5. Mise en évidence des justifications trouvées et indication au tableau de deux
colonnes : Les activités pour être en forme / Les activités qui me fatiguent.
Indication de réponses trouvées par les enfants dans la colonne adéquate.
6. Incitation à réaliser collectivement quelques activités de « mise en forme »
(réaliser un jeu sportif, réaliser un repas équilibré… ces activités pouvant être
réparties sur plusieurs jours).
7. Après ces réalisations, mettre en évidence que ces activités me permettent
d’être en forme, et décrire les raisons pour lesquelles il faut être bien pour aller
à l’école.
8. Lecture du manuel et mise en évidence des bienfaits d’une bonne hygiène de
vie pour être en forme. MA pages 61 et 62
9. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : En pleine forme
10. Évaluation
Analyse matière Les points essentiels évoqués pour aborder l’école en « forme » sont les suivants :
• Une alimentation équilibrée : tous les types d’aliments entrent dans un régime
équilibré. Il s’agit simplement de respecter les proportions correctes de chaque
famille alimentaire. La quantité quotidienne varie selon le sexe, la taille, l’âge
91
S1 eN PleiNe FOrme !
et le mode de vie. Les aliments à éviter sont les sels et les graisses animales
pour leur augmentation du rythme cardiaque ; et les sucres et graisses qui
engendrent une prise de poids rapide et dangereuse pour les reins et le cœur.
• La pratique régulière d’un sport ou d’une activité physique : pour être en
bonne forme, il est conseillé de pratiquer une activité physique à raison de
3 fois par semaine, pour une durée minimale de 15 minutes par séance. Cela
permet au cœur et aux poumons de se développer.
• Un sommeil correct à des heures raisonnables : en se couchant tôt, l’enfant
bénéficie du temps de sommeil profond (réparateur) qui se réalise durant la
première partie de la nuit. C’est également durant ce sommeil réparateur que
l’hormone de croissance est sécrétée.
Synthèse Voir encadré dans le manuel :

« Pour être en forme pour la rentrée, et pour garder cet entrain toute l’année, je
veille à
• Faire du sport ou pratiquer une activité physique.
• Manger sainement et de manière équilibrée.
• Aller me coucher tôt ».
Vocabulaire • Manger équilibré

• S’aérer
• L’énergie
Références • L’imagerie »Pourquoi-Comment » - Le corps, éditions Fleurus, 2001

• Encyclopédie « Questions-Réponses », Les éditions Minuscules, juillet 2004
Prolongements • L’alimentation équilibrée ; la pyramide alimentaire.

• Réalisation d’un projet « sport » en collaboration avec le professeur d’éducation
physique où les bienfaits de la pratique régulière d’une activité sportive
pourraient être mis à l’honneur.
92
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 1 : L'automne S1
Évaluation : En pleine forme
Relie à chaque personnage les activités qu’il a pu réaliser pour être dans cet
état…
Il s’est couché à minuit.
Il s’est bien amusé

lors de la balade en vélo.
Il a dévoré le chocolat et les

friandises au petit-déjeuner…
Il a pris un bon repas équilibré.
Il a adoré jouer à la console

dans son lit !
Il mange beaucoup de fruits.
Vive le foot le samedi matin !
Il a fait ses devoirs

avant d’aller au lit.
93
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : En pleine forme
Relie à chaque personnage les activités qu’il a pu réaliser pour être dans cet
état…
Il s’est couché à minuit.
Il s’est bien amusé

lors de la balade en vélo.
Il a dévoré le chocolat et les

friandises au petit-déjeuner…
Il a pris un bon repas équilibré.
Il a adoré jouer à la console

dans son lit !
Il mange beaucoup de fruits.
Vive le foot le samedi matin !
Il a fait ses devoirs

avant d’aller au lit.
94
S2 le HamsTer
Contenu Le hamster : son mode de vie, sa description physique…

Cette séquence est ici ciblée sur un animal en particulier, le hamster. Mais il est
tout à fait possible de la présenter pour l’étude d’un autre animal, le déroulement
reste identique et la fiche d’identité n’est pas ciblée pour un animal en particulier.
Objectif(s) • Être capable d’énoncer une description physique fidèle et précise du hamster.
poursuivi(s) • Être capable de décrire le mode de vie du hamster.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Différents ouvrages sur le hamster (qui pourraient être empruntés lors d’une
visite collective à la bibliothèque)
• Un hamster
• Les fiches d’exercices (FA p. 73) et d'évaluation
Pistes Période 1 – caractéristiques physiques

méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant explique aux enfants que pour découvrir
le sujet de la leçon, ils vont devoir reconstituer un puzzle. L’enseignant leur
distribue les pièces et les élèves reconstituent le puzzle. Apparaît alors l’image
d’un hamster : mise en évidence du sujet abordé. Boite à outils - Formation
scientifique - Tiroir 1.2
2. L’enseignant présente alors un hamster aux enfants.
3. Avant d’en commencer l’observation, l’enseignant propose aux enfants
d’énoncer toutes les questions qu’ils se posent sur le hamster (une liste peut
être indiquée au tableau) et, par la suite, de formuler des hypothèses quant
aux réponses à ces interrogations.
4. Mise en évidence de la nécessité d’observer l’animal afin de répondre à
certaines questions et ainsi confronter les hypothèses aux réponses obtenues.
5. Dans un premier temps, les laisser le toucher, le sentir, le regarder… Les élèves
doivent mettre en exergue leur sens de l’observation.
6. Inciter les enfants à « dessiner » l’animal en essayant d’être fidèle à son aspect
physique (couleur, dents, oreilles, museau, pelage, pattes…). Tous les critères
physiques à observer seront mis en évidence au préalable avec les enfants
par le placement au tableau des illustrations générales (ou des illustrations
personnelles de l’enseignant) de chaque partie physique : l’image d’une oreille,
l’image d’un nez… sur lesquelles figure le mot correspondant écrit en écriture
imprimée minuscule, en écriture imprimée majuscule et en écriture cursive.
Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 1.2
7. Présentation de chaque production où chacun devra décrire oralement tout
ce qu’il a représenté et tout ce qu’il a observé chez l’animal.
95
S2 le HamsTer
8. Mise en évidence des caractéristiques physiques de l’animal découvertes par

les enfants.
9. Les enfants reçoivent la fiche d’identité (partie 1 - caractéristiques physiques)
et la complètent avec l’aide de l’enseignant. Boite à outils - Formation
Période 2 – le mode de vie

1. Mise en situation : dans la mesure du possible, il serait intéressant de garder
le hamster quelques jours en classe afin de mettre en évidence qu’il ne se
montre jamais durant la journée. La question à se poser serait « Mais comment
vit-il ? Quand mange-t-il ? Quand joue-t-il dans sa cage ? car on ne le voit
jamais… » Cela afin d’inciter les enfants à découvrir son mode de vie. D’ailleurs,
pourquoi ne pas envisager de passer une nuit en classe afin de l’observer ?
2. Après la mise en évidence de l’intérêt des enfants pour la connaissance du
mode de vie de l’animal, inciter à énoncer toutes les questions qu’ils se posent
sur son mode de vie, et, pour chaque question, formuler des hypothèses de
réponses.
3. Indication au tableau de ces hypothèses.
4. Incitation à vérifier ces hypothèses par soit l’observation « nocturne » soit
la consultation d’ouvrages de références. Dans le premier cas, toutes les
observations des enfants seront transcrites par l’enseignant. Dans l’autre cas,
l’enseignant proposera des ouvrages aux enfants qu’ils pourront parcourir
librement afin de comparer leurs hypothèses avec les données interprétées
dans les différents livres ; l’un des ouvrages à parcourir étant le manuel de
l’élève. L’enseignant peut également pratiquer une lecture collective dans
laquelle les élèves pourraient saisir des informations à l’oral. MA pages 63 à
65
5. Confrontation des hypothèses avec les nouvelles informations reçues par
l’enfant.
6. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Le hamster
7. Les élèves reçoivent la seconde partie de la fiche d’identité « mode de vie »
(la première partie ayant été remplie lors de la séquence A) et la complètent.
Boite à outils - - Formation scientifique - Tiroir 1.2
8. Évaluation
Analyse matière Le hamster

C’est un animal qui appartient à la famille des rongeurs ; qu’il est possible de
domestiquer.
Un rongeur est un mammifère à dents incisives, sans canines.
Au sein de la famille des hamsters (cricétidés), il existe différentes variétés :

• Le hamster commun, hamster d’Europe
• Hamster chinois
• Hamster doré
• Hamster de Roborovski
• Hamster russe
• Hamster sibérien
96
S2 le HamsTer
L’évolution du hamster :
Les petits naissent environ seize jours après l’accouplement. À leur naissance, ils
n’ont pas de poils, ont leurs yeux fermés et couverts de peau.
Après quelques jours, les toutes petites oreilles commencent à pousser.
Son alimentation :
Pour se nourrir, les petits tètent le lait de leur mère grâce aux tétins situés sous
son ventre.
Après deux semaines, les hamsters vont commencer à ouvrir les yeux et chercher
seuls de la nourriture. Mais leur mère les surveille toujours. C’est au bout de 4
semaines qu’ils sont complètement sevrés. Ils boivent de l’eau et s’alimentent de
graines de tournesol, noisettes, graines de blé, aliments pour hamsters.
Le hamster aime faire des provisions de nourriture. Pour ce faire, il remplit ses
abajoues (poches à l’intérieur des joues) de nourriture, puis ira cacher cette
nourriture dans un endroit sûr.
Ses dents :
Le hamster possède des dents très pointues qui ne cessent de pousser. De ce
fait, il ronge des noix, du bois afin d’éviter que ses dents ne soient trop longues.
Sa « toilette » :
Le hamster aime être propre. Avec ses pattes antérieures, il se nettoie le museau
et les moustaches.
Le hamster adulte :
Il est adulte au bout de douze semaines. Il dort presque toute la journée. Il
cherchera bientôt à s’accoupler.
Synthèse La synthèse sera, pour cette séquence, la fiche d’identité qui reprendra toutes les
caractéristiques physiques de l’animal et la description de son mode de vie.
Suggestion : Cette synthèse pourrait faire l’objet de la constitution d’un classeur
sur les animaux dans lequel seraient placées toutes les fiches d’identité de chaque
animal observé.
Vocabulaire • Abajoue
• Accouplement
• Téter
• Tétin
• Pattes antérieures, pattes postérieures
• Rongeur
• Mammifère
• Mâle
• Femelle
• Museau
• Accouplement
• Pattes antérieures/ postérieures
97
S2 le HamsTer
• Captivité
• Animal domestique
• Solitude
• Terrier
Références • Collection Gros plan sur la nature « Le hamster », éditions Casterman

• Collection Clin d’œil « Le hamster » de Barrie Watts
Prolongements • Étudier un autre animal, en conservant la « fiche d’identité »

• Étudier les différentes familles (mammifères, insectes…)
98
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Le hamster
1) Nomme chaque partie du corps en t’aidant des mots proposés.
pattes antérieures – museau – pattes postérieures – pelage – oreilles
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
2) Vrai ou faux ? Trace une croix dans la bonne colonne.
Le hamster est un rongeur.

Dès la naissance, il voit très bien.
Il adore manger des graines de tournesol.
Il s’alimente, à la naissance, grâce aux tétins de sa maman.
Le hamster aime la solitude.
99
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Le hamster
1) Nomme chaque partie du corps en t’aidant des mots proposés.
pattes antérieures – museau – pattes postérieures – pelage – oreilles
oreilles
.........................................................................
museau
.........................................................................
pelage
.........................................................................
pattes antérieures
.........................................................................
pattes postérieures
.........................................................................
2) Vrai ou faux ? Trace une croix dans la bonne colonne.
Le hamster est un rongeur. X

Dès la naissance, il voit très bien. X
Il adore manger des graines de tournesol. X
Il s’alimente, à la naissance, grâce aux tétins de sa maman. X
Le hamster aime la solitude. X
100
S3 QUEL TEMPS FAIT-IL ?
Contenu Observation des changements de température, et mise en évidence des

conséquences de cette chute de degrés : je porte des vêtements plus chauds, je
me protège de la pluie.
Analyse de deux phénomènes : la pluie et le vent.
Objectif(s) • Associer une modification du temps avec ses conséquences ; ici la diminution
poursuivi(s) de température justifie de porter des vêtements plus chauds.
• Constater que l’automne est une saison où apparaissent de manière fréquente
pluie et vent, et savoir exprimer ce que sont ces deux phénomènes.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Illustrations d’une fille ou d’un garçon avec vêtements à découper et coller
Image du paysage à présenter en début de séquence
• Éventuellement, casserole avec de l’eau et réchaud
• Manuel (p. 66)
• Les fiches d’exercices (FA p. 74) et d’évaluation
Pistes 1. Mise en situation : défi. L’enseignant distribue à chaque enfant une illustration
méthodologiques d’une fille ou d’un garçon. Les élèves reçoivent également une fiche sur laquelle
se trouvent plusieurs vêtements dessinés. À eux de choisir et de découper des
vêtements pour habiller leur personnage. La seule contrainte est qu’il doit être
habillé correctement pour aller se promener sous un paysage comme celui
présenté (montrer aux enfants le document où figure un paysage automnal,
pluvieux). Boîte à outils - Formation scientifique - Tiroir 1.3
2. Après un temps de travail, chaque enfant présente son personnage, décrit la
tenue choisie et justifie ses choix.
3. Collectivement, mise en évidence de la tenue idéale à porter en fonction des
caractéristiques météorologiques visibles de l’image.
4. Incitation à énoncer les caractéristiques météorologiques de l’image (pluie,
vent) ainsi que celles qui ne sont pas visibles mais logiques (le froid, la
température qui diminue…) et indication de toutes ces observations au
tableau.
5. Mise en évidence qu’il s’agit d’un paysage automnal et discussions collectives
sur les caractéristiques visibles de l’automne.
6. Dans les observations indiquées au tableau, l’enseignant sensibilise les enfants
sur la pluie et le vent.
7. L’enseignant demande alors aux élèves, par groupe, d’illustrer toutes leurs
connaissances sur la pluie ou le vent (en fonction du groupe) ; ce qui arrive
quand il pleut et quand il y a du vent (les vêtements sont mouillés, les cheveux
volent, il y a des inondations, le vent fait sécher le linge, quand il pleut je ne fais
pas de vélo, la pluie arrose la pelouse…).
101
8. Mise en évidence des trouvailles de chaque groupe.

9. Mise en évidence que nous connaissons les effets et conséquences du vent et
de la pluie mais que nous ne savons pas d’où ils viennent et pourquoi il pleut,
il y a du vent.
10. Émission d’hypothèses sur ces deux phénomènes.
11. Incitation à parcourir le manuel afin de trouver les réponses à nos questions
et confronter nos hypothèses de départ avec les informations scientifiques.
MA pages 66 et 67
12. Suite à la lecture, explications orales sur ce que sont la pluie et le vent.
13. Réalisation de la fiche d’exercices FA fiche 1 : Quel temps fait-il ?
Remarque : la notion d’évaporation étant abordée dans le manuel de l’élève,

il serait intéressant de réaliser une expérience en parallèle avec la lecture des
données dans le manuel. Faire bouillir une casserole d’eau permet de voir
l’évaporation de l’eau en vapeur.
Évaluation
Analyse matière Pourquoi y a-t-il des saisons ?

Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver ont lieu car la terre est inclinée sur son axe.
Dans son mouvement autour du soleil, l’hémisphère qui penche vers les rayons
du soleil est en été. Là, on voit le soleil passer haut dans le ciel et les journées sont
plus longues. Dans le même temps, l’hémisphère qui est plus loin du soleil est
moins chauffé, c’est l’hiver, les journées sont plus courtes. Au niveau de l’équateur,
les journées varient très peu.
Qu’est-ce que la pluie ?

L’eau des océans, des lacs, des rivières et des plantes s’évapore à la chaleur du
soleil et devient de la vapeur, qui se maintient dans l’air en tant que gaz. L’air
remonte quand il est chaud, ou quand l’air froid, plus lourd, le soulève. Quand
l’air chaud et humide remonte, il se refroidit. La vapeur d’eau se condense en
gouttelettes et forme les nuages. Plus l’air remonte, plus la vapeur redevient de
l’eau, plus les nuages grossissent. Quand les gouttes deviennent trop lourdes,
elles retombent sous forme de pluie.
Qu’est-ce que le vent ?

Quand le soleil chauffe l’air, le vent souffle. L’air chaud se dilate et devient plus
léger que l’air froid. Comme il est plus léger, il remonte, et l’air froid afflue pour
prendre sa place. La chaleur est plus forte vers l’équateur. C’est là que l’air chaud
monte et se déplace. L’air frais le remplace et produit ainsi les vents qui soufflent
sur notre planète, et qui se déplacent à différentes vitesses. La brise est un vent
lent. Les « coups de vent » sont des vents rapides, soufflant en rafales, assez
puissants pour causer des dommages aux maisons.
Synthèse La pluie :
Quand le soleil chauffe la mer, l’eau s’évapore et va former les nuages. Par après,
ces nuages vont faire tomber toutes les petites gouttelettes qu’ils contiennent,
102
c’est la pluie. Lorsqu’il fait très froid, l’eau des nuages, en tombant, devient de la
neige.
La pluie nous permet d’arroser les terres. L’eau est importante, on en a constam-
ment besoin : pour se laver, pour faire pousser les légumes, pour s’hydrater…
Le vent :
Le vent, c’est de l’air qui voyage. C’est un peu comme de l’air qui court. Parfois,
des grands courants d’air viennent de très loin, ils traversent les montagnes et les
mers pour arriver jusque chez nous !
S’il souffle très fort, le vent peut devenir dangereux. Il peut abattre des arbres
voire parfois des maisons !
Ces synthèses figurent dans le manuel de l’enfant.
Vocabulaire • S’évaporer
• Essentiel
• Impureté
Références • Questions-Réponses 3/6 ans « L’eau, la terre, l’air, le feu », éditions Nathan
• La petite maison « D’où vient l’eau », éditions Nathan
Prolongements • Apprentissage de la lecture d’un thermomètre

• Les différents usages des thermomètres (thermomètre corporel, de cuisine,
thermomètre extérieur…)
• Mise en place d’un « atelier météo » à réaliser tous les matins (indiquer la
température, placer une illustration de la couleur du ciel…)
• Visite du Centre de Dépaysement et de Plein Air (C.D.P.A) à Sivry. Là, ils pourront
découvrir la météorologie. http://www.meteoastronomieasivry.be/
103
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Quel temps fait-il ?
1) Entoure tout ce qui te fait penser à l’automne
2) D’où vient la pluie ?

Souligne la bonne réponse.
… c’est de la neige qui fond dans la montagne et tombe sur le sol
… c’est l’eau de la mer qui s’évapore, forme des nuages qui se déversent en pluie
… c’est le soleil qui fait fondre les nuages
3) D’où vient le vent ?

Souligne la bonne réponse
… le vent, ce sont des nuages qui soufflent
… ce sont les avions qui créent du vent
… c’est de l’air qui voyage
104
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Quel temps fait-il ?
1) Entoure tout ce qui te fait penser à l’automne
2) D’où vient la pluie ?

Souligne la bonne réponse.
… c’est de la neige qui fond dans la montagne et tombe sur le sol
… c’est l’eau de la mer qui s’évapore, forme des nuages qui se déversent en pluie
… c’est le soleil qui fait fondre les nuages
3) D’où vient le vent ?

Souligne la bonne réponse
… le vent, ce sont des nuages qui soufflent
… ce sont les avions qui créent du vent
… c’est de l’air qui voyage
105
S4 PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS…
Contenu Récolte de feuilles lors d’une promenade préalable ; observation de ces feuilles,
classement en fonction de leur « forme géométrique ».
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à dégager les caractéristiques

poursuivi(s) visibles d’une feuille en les oralisant, et à organiser les différentes feuilles en
« famille » en fonction de leurs caractéristiques.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Feuilles récoltées au préalable lors d’une promenade dans les bois (prévoir au
moins 5 mêmes feuilles pour chaque arbre)
• Manuel (p. 68)
Pistes Période 1 (suite à la balade dans les bois - voir détails dans analyse
méthodologiques matière)
1. Mise en situation - défi : l’enseignant rassemble tous les élèves autour d’une
table collective et y dispose un modèle de chaque feuille ramassée. Rappel de
nos connaissances sur l’arbre, d’où tombent les feuilles : l’enseignant dessine un
arbre au tableau et les enfants nomment chaque partie de l’arbre. L’enseignant
complète donc son illustration en y indiquant chaque nom.
2. Incitation à créer un « herbier » pour conserver toutes nos trouvailles. Boîte
à outils - Formation scientifique - Tiroir 1.4 utilisée au cours de la
période .
3. Mise en évidence que l’on ne peut pas placer ces feuilles n’importe comment,
de n’importe quelle façon. Incitation à trouver une façon de les classer.
4. Observations collectives détaillées oralement. L’enseignant rappelle le défi aux
enfants : trouver des critères de classification et assembler certaines feuilles
entre elles en formant des « familles ».
5. Les élèves, répartis en groupes, reçoivent une feuille de chaque arbre (feuilles
ramassées lors d’une balade préalable dans le bois). Observation des feuilles
et recherche d’une organisation possible par famille. Il serait intéressant de
donner un nom à chacune de ces familles.
6. L’enseignant tient à disposition des enfants des fiches d’aide s’ils éprouvent
des difficultés à organiser leurs feuilles par famille. Boîte à outils - Formation
7. Après avoir laissé un temps de travail suffisant, mise en commun des critères
de classement dans les différents groupes.
8. L’enseignant indique les classements des enfants au tableau (par couleur, par
forme, par nombre de feuilles…).
9. Collectivement, énoncer les détails visibles dans chaque famille en fonction
du critère de classification.
106
10. Si le classement par « forme » n’a pas été abordé, présenter les fiches d’aide
sur lesquelles se trouvaient les indices pour ce type de classification.
11. Mise en évidence que les feuilles peuvent avoir des formes qui se rapprochent
de choses que l’on connaît, les formes géométriques.
12. Nouvelle observation des feuilles contenues dans chaque groupe et nouvelle
classification.
13. Mise en évidence des trouvailles de chaque groupe.
14. Incitation à nommer chaque famille (les feuilles qui ont une forme proche du
triangle, du disque…) et incitation à détailler les caractéristiques visibles de
chaque famille.
15. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Promenons-nous dans les
bois… (p. 76)
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente : les enfants citent les différentes activités
réalisées lors de la séquence.
2. Incitation à créer « la trace » de notre visite qui constituera un mini-herbier.
3. Les enfants reçoivent les fiches de synthèse (une fiche par « forme ») et
décalquent la feuille d’arbre sur la bonne fiche. Ils colorient ensuite leur
production pour se fidéliser à la représentation réelle. Boîte à outils -
4. L’enseignant récoltera les productions de chacun individuellement, qui seront
assemblées, et chacun recevra alors son « mini-herbier ».
Évaluation
Analyse matière Avant d’aborder cette séquence, l’enseignant réalisera une classe-sortie dans les
bois afin de récolter des feuilles de différents arbres.
Voici les formes géométriques perceptibles par les enfants dans l’observation de
feuilles d’arbres présents dans les bois :
Forme ronde :
• Noisetier → feuilles vertes caduques alternes, aussi larges que longues,
couvertes de poils, bordées de dents
• Aulne glutineux → feuilles vertes caduques simples, presque rondes, avec une
légère encoche à la pointe, longueur de 4 à 9 cm
Forme triangulaire :
• Bouleau → écorce blanche et lisse, branches fines et tombantes en forme de
fouets, munies de feuilles vertes caduques triangulaires dentées de 4 à 7 cm
de long
• peuplier d’Italie → feuilles vertes caduques alternes, de 6 à 8 cm de long
Forme de cœur :
• Tilleul → feuilles vertes caduques alternes, cordiformes (en forme de cœur) de
3 à 10 cm de long et autant de large
Forme ovale :
• Hêtre : feuilles vertes caduques alternes largement elliptiques à ovales ; de 5 à
107
10 cm de long
• Merisier : feuilles vertes caduques alternes ovales bordées de dents grossières

et irrégulières mesurant jusqu’à 15 cm de long
Remarque : si l’on reçoit la feuille du platane, on peut expliquer aux enfants que
cette feuille pourrait entrer dans une sous-catégorie des « formes proches du
triangle » de par les extrémités de sa feuille.
Synthèse Décalquer sur les fiches-outils chaque feuille en fonction de sa « famille ».
Vocabulaire • Être majestueux

• Le gland
• Une racine
Références • « Bruns Pflanzen », catalogue végétal

• « Arbres et arbustes de nos régions », Michael Lohmann
• « Arbres et arbustes », Gründ
Prolongements • Apprendre à reconnaître les arbres des feuilles observées, en caractérisant leur
aspect physique.
• Avec des feuilles récoltées, les faire sécher puis réaliser le portrait d’un animal
(hibou par exemple) par le collage et l’assemblage de différentes feuilles.
• Étudier les habitants de l’arbre (le merle, l’écureuil, l’araignée, le pic…)
108
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Promenons-nous dans les bois
1) Écris le nom de chaque partie de l’arbre.
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
2) Vrai ou faux ? Trace une croix dans la colonne qui convient
Le fruit du chêne est le marron.

L’arbre se nourrit grâce aux racines.
Les feuilles de l’arbre tombent en hiver.
Le feuillage, c’est l’ensemble des branches.
Les branches portent des feuilles.
109
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Promenons-nous dans les bois
1) Écris le nom de chaque partie de l’arbre.
Une branche
.........................................................................
Le tronc
.........................................................................
Une racine
.........................................................................
2) Vrai ou faux ? Trace une croix dans la colonne qui convient
Le fruit du chêne est le marron. X

L’arbre se nourrit grâce aux racines. X
Les feuilles de l’arbre tombent en hiver. X
Le feuillage, c’est l’ensemble des branches. X
Les branches portent des feuilles. X
110
S5 de la lUmière…
Contenu Les différents moyens de s’éclairer.
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra (complet ?)

poursuivi(s)

périodes prévues
par séquence
Matériel • Images individuelles pour la séquence 2

• Différents types de « lampes / éclairages » ou, à défaut, des images de celles-ci
• Le manuel (p. 74)
Pistes Période 1 - rencontre des différents moyens d’éclairage

méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant fait entrer les élèves dans la classe, les laisse
s’installer à leur place respective, sans allumer les lampes. La consigne avant
d’entrer est que l’on ne peut rien dire…
2. Après quelques minutes, laisser les enfants s’exprimer librement sur cette drôle
de façon de commencer la journée… Mise en évidence qu’il fait fort sombre
dans la classe, que ça ne va pas être facile de travailler avec peu de lumière.
3. L’enseignant demande alors aux enfants ce qu’est, pour eux, la lumière.
4. Discussion collective sur les connaissances des enfants.
5. Mise en évidence qu’à cette période de l’année, il fait clair plus tard, et il fait noir
plus tôt ; que la période d’ensoleillement est réduite par rapport aux grandes
vacances, où les enfants pouvaient jouer dehors plus tard le soir vu qu’il faisait
encore clair ; qu’on a besoin de la lumière pour s’éclairer tant à l’école qu’à la
maison vu qu’il fait vite noir dehors.
6. L’enseignant peut alors allumer les lampes et demander aux enfants ce qu’ils
pensent du fait de pouvoir s’éclairer (on voit mieux tout ce qu’il y a autour de
nous, on peut réaliser des activités n’importe où).
7. L’enseignant distribue une feuille blanche aux enfants, et leur demande de
dessiner un moyen de s’éclairer.
8. Présentation de la production de chacun, l’enseignant insistera bien sur
l’importance de nommer et de décrire ce qui a été illustré.
9. Discussion collective autour des dessins des élèves et mise en évidence qu’il
existe différents moyens de s’éclairer, et que l’ampoule n’a pas toujours existé…
10. Rassemblement des élèves autour d’une table, sur laquelle l’enseignant
dispose différents types d’éclairage (ou, à défaut, les illustrations de ces
différents types). Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 1.5
11. Incitation à classer des objets (ou images) en deux catégories : les technologies
actuelles, les technologies anciennes (ces deux « familles » sont à déterminer
par les enfants).
111
12. Incitation à s’intéresser à la famille des technologies anciennes et mise en

évidence qu’il y en a des plus anciennes, des plus récentes, qu’elles sont
apparues dans un certain ordre.
13. Observation des différents moyens d’éclairage et émission d’hypothèses sur
la façon de faire fonctionner chacun d’eux ; on peut envisager de répartir les
élèves en groupes et que chaque groupe s’intéresse à un moyen d’éclairage.
14. Inviter les autres groupes à émettre également des hypothèses sur le
fonctionnement des moyens d’éclairage observés par un groupe.
15. Vérification des hypothèses en lisant le manuel de l’élève. MA pages 74 et 75
Période 2 – les moyens actuels

1. Rappel : les élèves expriment oralement ce que nous avons appris lors de la
séquence précédente.
2. L’enseignant affiche les différents moyens d’éclairage, rappelés également par
les enfants, que nous nommons, décrivons et classons en deux familles « avant
– maintenant ». Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 1.5
3. Défi : l’enseignant distribue à chaque enfant la photo d’un endroit où il fait
noir. L’enfant doit imaginer quel serait le moyen d’éclairage auquel il aurait
recours en fonction de la situation Boite à outils - Formation scientifique -
Tiroir 1.5
4. Présentation de l’illustration reçue par chacun et oralisation du moyen
d’éclairage qui serait utilisé par l’enfant, en y apportant une justification.
5. Mise en évidence que tous les moyens d’éclairage choisis par les enfants font
partie de la famille « moyens actuels ».
6. Constatation qu’il y a des moyens d’éclairage pour différentes situations → la
veilleuse me sert à ne pas avoir peur le soir dans ma chambre, la lampe de
poche est souvent utilisée en cas de panne de courant ou pour me déplacer
pendant la nuit dans la maison, l’ampoule est allumée dès qu’il fait trop sombre
pour avoir les pièces de la maison bien éclairées.
7. Réalisation des fiches d’exercices. FA fiche 1 : De la lumière
8. Évaluation
Analyse matière Descriptions des techniques anciennes d’éclairage :
Le foyer : La combustion des matériaux disponibles directement ou indirecte-

ment dans la nature (bois, bouse, tourbe…) constituait une source d'éclairage.
L'huile : Très tôt après la découverte du feu, on trouve la trace du plus vieux
système d'éclairage : la lampe à huile. Les plus anciennes lampes à huile étaient
constituées d'une simple pierre évidée dans laquelle une mèche trempait. On
estime à 20 000 ans avant J.-C. la datation de ces lampes.
La lampe à huile se complexifia jusqu'au XVIIIe siècle en se rapprochant de

la lampe à pétrole qui sera utilisée au XIXe siècle, lorsque apparut l'huile de
paraffine tirée de la houille, et plus tard du pétrole. Le perfectionnement des
lampes à huile vise à obtenir un plus grand pouvoir éclairant et aussi à améliorer
la stabilité de la flamme.
112
La chandelle, réalisée durant des siècles avec du jonc trempé dans de la graisse
végétale ou animale. En Occident, à partir du Moyen Âge la chandelle rivalise
avec la lampe à huile.
La bougie stéarique : Inventée au milieu du 19e siècle, elle vient ensuite envahir
les habitations en raison de son faible prix.
Le gaz : C'est aussi au 18e siècle que l'éclairage parvint en Occident. En 1820, on
assiste réellement à la production industrielle de gaz par distillation de la houille,
proposée par William Murdock.
À aborder dans les séquences :

→ Les techniques anciennes d’éclairage :
• La torche
• La lampe à huile
• La lampe à pétrole
• La bougie
→ Les techniques actuelles d’éclairage :

• L’ampoule électrique
• La veilleuse
• La bougie (encore utilisée en panne de courant)
• La lampe de poche
Propositions attendues pour les énigmes des fiches 1, 2, 3, 4 :

1 : allumer la lampe de poche
2 : allumer les lampes
3 : utiliser une lampe ou la lampe de poche
4 : utiliser une lampe de poche
Synthèse Réaliser sur une grande affiche un tableau récapitulatif :

Deux colonnes : pour s’éclairer avant / pour s’éclairer maintenant
et y insérer les photos des différents moyens d’éclairage en n’oubliant pas de les
nommer.
Dans la colonne « Pour s’éclairer maintenant », faire écrire aux enfants une courte
phrase décrivant une situation dans laquelle on peut avoir recours à ce moyen
d’éclairage.
Vocabulaire • S’éclairer
• Une veilleuse
Références Encyclopédie « Questions-Réponses », Minuscules
Prolongements • Apprendre le fonctionnement de l’ampoule dans les grandes étapes.

• Éveil historique : classer les différents moyens d’éclairage sur une ligne du
temps et mettre en évidence leur évolution.
113
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : De la lumière…
1) Entoure
• en rouge, les moyens de s’éclairer qu’on utilisait avant
• en vert, les moyens de s’éclairer qu’on utilise maintenant
2) Écris sous chaque dessin « nuit » ou « jour » pour définir à quel moment
chaque objet donne de la lumière.
................................................................................... ................................................................................... ...................................................................................
................................................................................... ...................................................................................
114
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : De la lumière…
1) Entoure
• en rouge, les moyens de s’éclairer qu’on utilisait avant
• en vert, les moyens de s’éclairer qu’on utilise maintenant
2) Écris sous chaque dessin « nuit » ou « jour » pour définir à quel moment
chaque objet donne de la lumière.
nuit
................................................................................... nuit
................................................................................... nuit
...................................................................................
nuit
................................................................................... jour
...................................................................................
115
Module 2 : L'hiver
S1 COUVRE-TOI PAR CE FROID…
Contenu Mise en évidence des différents moyens utilisés par les animaux pour survivre
durant l’hiver.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à décrire, selon l’animal, le moyen
poursuivi(s) utilisé pour survivre durant la période hivernale.

périodes prévues
par séquence
Matériel • 4 images d’animaux (séquence B)

• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : par une belle journée d’hiver, proposer aux enfants de
réaliser une promenade dans les bois. Celle-ci leur permettra d’observer les
animaux encore présents, et de récolter l’un ou l’autre indice sur cette saison.
2. De retour en classe, demander aux enfants de décrire tout ce qu’ils ont pu
apercevoir (dont les animaux encore présents).
3. Mettre en évidence que nous, lorsque nous sortons dehors en cette saison,
nous veillons à ne pas prendre froid. Sensibiliser alors les enfants à la question
suivante : « Nous avons des habitudes pour contrer le froid. Et les animaux, eux,
que font-ils pour se protéger de l’hiver ? »
4. Discussion collective et émission d’hypothèses sur les différents moyens
utilisés.
5. L’enseignant indique les propositions des enfants au tableau.
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente, relecture des propositions des enfants
indiquées au tableau.
2. L’enseignant propose alors aux enfants 4 images. Chacune d’elles représente
un animal qui a adopté un moyen différent de lutter contre l’hiver. Répartis
en quatre groupes, les enfants reçoivent (par groupe) une image ainsi qu’une
fiche d’observation à compléter, et discutent ensemble de ce que pourrait être
cette méthode. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 2.1
3. Présentation des hypothèses de chaque groupe et discussions collectives,
en reprenant les questions posées sur la fiche et en confrontant les réponses
données pour chaque animal. À cela peut être liée une recherche à la
bibliothèque afin d’enrichir les connaissances des enfants à propos de chaque
animal.
116
Module 2 : L'hiver
4. Vérification des hypothèses par la lecture des informations présentes dans le

manuel de l’élève. MA pages 79 et 80
5. Les élèves énoncent alors les réels moyens utilisés par les animaux, et mettent
en évidence pourquoi ils n’ont pas aperçu beaucoup d’animaux durant la
promenade dans le bois.
6. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Couvre-toi par ce froid…
(p. 82)
7. Évaluation
Analyse matière Qu’est-ce que l’hiver ?

C’est une saison qui débute le 21 décembre au solstice d’hiver et se termine le
20 mars à l’équinoxe de printemps. Il s’agit de la saison la plus froide, où peu de
nourriture est disponible, et où il est fréquent d’avoir de longues périodes de gel.
Pour assurer leur survie, les différentes espèces d’animaux doivent user de
différentes techniques que voici :
• L’hibernation : il s’agit d’un état d’hypothermie régulée, dont la durée varie
de quelques jours à plusieurs semaines, qui permet aux animaux de conserver
leur énergie pendant cette saison. Durant l’hibernation les animaux ralentissent
leur métabolisme (la température du corps diminue ; et les animaux utilisent
les réserves de graisse accumulée durant les saisons précédentes). Quelques-
uns des animaux concernés dans nos régions sont : le blaireau, le hérisson, le
hamster, la pipistrelle…
• La migration : chez les oiseaux notamment, la migration (déplacement
en masse) est un moyen échappatoire à une diminution de disponibilité de
nourriture.
• Le changement de pelage : chez certains animaux, le pelage devient
beaucoup plus épais et change de couleur ; il peut devenir blanc comme chez
le lièvre.
• La récolte préalable de provisions : l’écureuil, lui, n’hiberne pas au sens
premier du terme. Il se repose et dort alternativement. Il se nourrit dès lors de
ses réserves de nourriture effectuées durant l’automne.
Synthèse À construire en collectif, avec les enfants, et à recopier soit dans un cahier d’éveil,
soit sur feuille :
Pendant l’hiver, les animaux utilisent différents moyens pour résister à ce froid.
Ils peuvent :
Hiberner, ça signifie dormir durant l’hiver, comme le hérisson ;
Migrer, ça signifie partir vers les pays chauds, comme les oiseaux ;
Modifier leur pelage, en le rendant plus épais, comme le lièvre :
Ou manger les réserves de nourriture réalisées en automne, comme l’écureuil.
Vocabulaire • Migrer
• Hiberner
• L’adaptation
• Une provision
117
Module 2 : L'hiver
Références • La nature en couleurs, « les mammifères » ; éditions France Loisirs

• Animaux-Copains, « Le lapin », éditions Nathan
• Animaux-Copains, « L’écureuil », éditions Nathan
Prolongements • Sensibiliser les enfants aux aides à apporter aux oiseaux.

• Fabrication de boules de graisse pour les oiseaux.
118
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 2 : L'hiver S1
Évaluation : Couvre-toi par ce froid…
1) Illustre, à ta manière, les différents moyens utilisés par les animaux pour
survivre durant l’hiver.
L’hibernation Le pelage
Les provisions La migration
2) Relie chaque animal à son activité durant l’hiver.
L’écureuil
•• •• Les provisions
•• ••
Le lièvre La migration
L’hirondelle Le pelage
Le hérisson L’hibernation
119
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Couvre-toi par ce froid…
1) Illustre, à ta manière, les différents moyens utilisés par les animaux pour
survivre durant l’hiver.
L’hibernation Le pelage
Les provisions La migration
2) Relie chaque animal à son activité durant l’hiver.
L’écureuil
•• •• Les provisions
•• ••
Le lièvre La migration
L’hirondelle Le pelage
Le hérisson L’hibernation
120
Module 2 : L'hiver
S2 allO ? À l’eaU !
Contenu Découverte des divers usages de l’eau.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à déterminer les différents usages
poursuivi(s) de l’eau et leurs rôles.

périodes prévues
par séquence

• Trois éléments pour la séquence B (soit des jouets, soit des illustrations) → une
maison, une cuisine, un jardin
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : L’enseignant propose un défi aux enfants → par petits
groupes (deux ou trois enfants), les élèves doivent parcourir l’école et trouver
un maximum d’endroits où l’on trouve de l’eau et où on utilise de l’eau. Les
élèves disposeront de plusieurs minutes pour sillonner l’établissement.
2. De retour en classe, les élèves expriment oralement les différents endroits
trouvés, et l’enseignant indique tout cela au tableau.
3. Vient alors le moment de leur poser la question « D’où vient l’eau ? »
4. Discussion collective et explications de la part de l’enseignant, appuyées par
les photos prévues. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 2.2
5. Incitation à énoncer ensuite des usages de l’eau.
6. Les élèves se munissent de leur manuel afin de trouver davantage de réponses
à leurs questions/hypothèses. MA pages 81 et 82
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente : les élèves énoncent oralement l’origine de
l’eau en s’appuyant sur les dessins. Boite à outils - Formation scientifique -
Tiroir 2.2
2. Afin d’en retrouver les principaux usages, l’enseignant réalise trois groupes.
Chaque groupe reçoit un élément et doit trouver un maximum d’usages de
l’eau dans cet élément. Les éléments sont : une maison, un jardin, une salle de
bain et une cuisine. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 2.2
3. Mise en commun des réponses de chaque groupe.
4. Incitation à réaliser la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Allo ? À l’eau
5. Évaluation
121
Module 2 : L'hiver
S2 allO ? À l’eaU !
Analyse matière D’où vient l’eau ?

→ L’eau de mer, chauffée par le soleil, s’évapore et forme des nuages qui, plus
tard, se déverseront en pluie. L’eau passe par différents états : sublimation
(solide → gaz), condensation (gaz → liquide), évaporation (liquide → gaz) et
solidification (solide → liquide)
Les usages de l’eau :

→ L’eau domestique : boire, nettoyer, cuisiner, se laver
→ L’eau agricole : irriguer, arroser
→ L’eau industrielle : permet l’extraction de matières premières, voyager entre les
éléments de combustible nucléaire, faire fonctionner certaines machines…
→ L’eau de « loisirs » : nager, actionner une fontaine, actionner des jets d’eau…
L’eau est également indispensable pour la navigation des bateaux…
Dans la séquence B, les réponses attendues pour chaque élément sont les
suivantes :
• Maison : nettoyer, se laver, faire la vaisselle, laver le linge, boire…
• Cuisine : cuire des aliments, laver les aliments, boire (eau ou café)…
• Jardin : arroser les légumes, abreuver des animaux, arroser une pelouse…
• Salle de bain : se laver, se brosser les dents…
Synthèse Réaliser une affiche sur laquelle figurerait une phrase symbolique telle que « L’eau
est indispensable » et y insérer des croquis de ses différents usages (dessinés par
les enfants) en y associant de courtes phrases descriptives.
Vocabulaire • S’hydrater
• Arroser
Références • La petite maison, « D’où vient l’eau ? », éditions Nathan

• Questions-Réponses, « L’eau, la terre, l’air, le feu », éditions Nathan
Prolongements • Lien avec le passé : à quoi servaient les fontaines ? comment faisaient nos
arrière-grands-parents pour laver leur linge ?…
• Sensibiliser les enfants au principe des vases communicants.
• Visiter un château d’eau.
122
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Allo ? À l’eau !
Relie la goutte d’eau à chacun de ses usages.
Me laver
Aspirer la voiture Éteindre un incendie
Faire circuler
Faire la vaisselle
les bateaux
Arroser les légumes

Jouer à l’ordinateur
du jardin
Boire Laver le linge
Cueillir les légumes

Abreuver les animaux
du jardin
123
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Allo ? À l’eau !
Relie la goutte d’eau à chacun de ses usages.
Me laver
Aspirer la voiture Éteindre un incendie
Faire circuler
Faire la vaisselle
les bateaux
Arroser les légumes

Jouer à l’ordinateur
du jardin
Boire Laver le linge
Cueillir les légumes

Abreuver les animaux
du jardin
124
Module 2 : L'hiver
S3 Je Ne maNQUe Pas d’air
Contenu Par ateliers, prise de conscience des effets de l’air et mise en relation des situations
où se manifeste le déplacement de l’air.
Objectif(s) • Percevoir l’existence de l’air, ses effets et son déplacement.

poursuivi(s) • Prendre conscience que l’air est de la matière.

périodes prévues
par séquence
Matériel Pour les ateliers :

• Ballons (un par enfant)
• Pailles (une par enfant)
• Gobelets
• Boisson gazeuse
• Bouteille d’eau
• Grand bassin rempli d’eau et petit bateau
• Seringues et bassin d’eau avec savon
• Petits appareils à bulles
Pistes 1. Préparation préalable des ateliers pour lesquels aucune consigne n’est donnée.
méthodologiques Les élèves doivent eux-mêmes découvrir l’expérience à réaliser en fonction du
matériel se trouvant face à eux. Ils commencent par utiliser leurs sens afin de
constater quels sont les outils à leur disposition, et comprendre quelle sera la
tâche à effectuer.
→ N°1 : les ballons – souffler dans un ballon pour le gonfler.
→ N°2 : les pailles avec gobelets, eaux plate et gazeuse – souffler dans l’eau
plate, dans l’eau gazeuse avec la paille
→ N° 3 : le grand bassin et le petit bateau en plastique – souffler sur le bateau
pour le voir avancer sur l’eau
→ N°4 : le bassin rempli d’eau avec savon et seringues – injecter de l’air dans
l’eau savonnée pour créer des bulles
→ N°5 : les appareils à bulles
2. Avant la réalisation de chaque atelier, demander aux enfants d’émettre des
hypothèses sur ce qui va se passer et d’expliquer l’expérience.
3. Après l’atelier, demander aux enfants d’expliquer avec leurs mots et/ou un
dessin ce qu’ils ont vu.
4. Réalisation des ateliers (dix minutes par atelier).
5. Mise en évidence des 2 concepts constatés dans les ateliers :
• « L’air est omniprésent et est nécessaire »
• Il existe une différence entre la notion d’air et celle de vent.
125
Module 2 : L'hiver
6. Lecture des informations sur l’air et interprétation des photos. MA page 83

7. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Je ne manque pas d’air (p. 86)
8. Évaluation
Cette séquence comprenant deux parties, il est préférable de travailler de la

manière suivante :
1. Réalisation des ateliers et énonciation des constatations.
2. Rappel des ateliers, lecture des informations dans le manuel, réalisation de la
séquence d’exercices.
Analyse matière Sans air, l’être humain ne pourrait pas respirer. L’air est indispensable.
Qu’est-ce que l’air ? → L’air est un mélange de plusieurs gaz. Il est inodore (sans
odeur) et nous ne pouvons pas le voir car il est transparent, incolore. Il est
néanmoins omniprésent autour de nous.
L’air est une matière invisible, qui peut se conserver, se déplacer et agir, même
immobile.
• L’air se déplace et il déplace des objets. L’air exerce des forces ou agit sur des
objets lorsqu’il est en mouvement.
• L’air peut être emmagasiné dans un récipient dans lequel il sera prisonnier. Un
objet vide n’est pas vide d’air.
• L’air peut se transvaser. C’est le principe de la conservation de la matière.
• L’air est compressible mais pas indéfiniment.
• L’air se dilate ou augmente de volume quand on le chauffe. L’air chaud occupe
plus de place.
• L’air est pesant.
• L’air est nécessaire à la vie.
C’est le chimiste français Joseph Louis Gay-Lussac (1778-1850) qui a trouvé que
l’air avait partout la même composition, mais que la pression, la température et
l’humidité dépendaient de l’altitude.
Le vent est de l’air qui se déplace.
Synthèse Au terme de ces deux séquences sur l’air et ses mouvements, l’enfant aura
assimilé les concepts suivants :
→ L’air est partout autour de nous.
→ Le vent est de l’air qui se déplace.
→ L’air est utile dans la vie de tous les jours.
Vocabulaire • S’engouffrer
• Un voilier
• Naviguer
• Déraciner
• Un clocher
126
Module 2 : L'hiver
Références • Encyclopédie « Questions – Réponses », Les éditions Minuscules, 2004

• « L’eau, la terre, l’air, le feu », Éditions Nathan, 1992
Prolongements • Réaliser des expériences supplémentaires : plonger un verre à l’envers dans

l’eau, manipuler des cerfs-volants à l’extérieur… pour percevoir que l’air
occupe de la place et qu’il est une force.
• Observer les éoliennes.
• Construire une girouette, un anémomètre.
• Faire le lien entre notre impossibilité à respirer sous l’eau et le poisson qui
respire sous l’eau.
• Produire des sons dans divers instruments à vent.
127
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Je ne manque pas d’air
1) Colorie les objets qui utilisent l'air.
128
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Je ne manque pas d’air
1) Colorie les objets qui utilisent l'air.
129
Module 2 : L'hiver
S4 JeUX d’Ombres
Contenu Réalisation d’expériences sur la lumière et les ombres qu’elle produit.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à constater que la lumière, de

poursuivi(s) source naturelle ou artificielle, produit une ombre lorsqu’elle passe devant un
objet.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Grande feuille blanche

• Marqueur
• Lampe de poche
• Bougies
• Craie (pour l’expérience dans la cour)
• Mes fiches d’exercices et d’évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : réaliser plusieurs jeux d’ombres avec les enfants.
• Se rendre dans la cour (par temps ensoleillé) et constater que les ombres des
arbres et autres bâtiments sont projetées sur le sol grâce aux rayons du soleil.
Remarque : il est intéressant de faire constater aux enfants que même par
temps de pluie, il fait clair durant la journée, qu’il s’agit de la lumière naturelle.
(Si c’est possible, contourner à la craie l’ombre d’un arbre à différents moments
de la journée et constater que l’ombre diffère puisque la source lumineuse se
déplace).
• Dans une pièce sombre, allumer quelques bougies et remarquer que l’ombre
des objets se trouvant devant la bougie sont projetées sur le mur ; puis
percevoir que l’ombre diffère si la source de lumière ou l’objet se déplace.
• Réaliser la même expérience avec une lampe de poche, et se rendre compte
que si l’enfant se place derrière la lampe, la source de lumière ne projette pas
son ombre, mais les ombres des choses placées devant.
• Dans une pièce sombre où les enfants sont assis en cercle, choisir un objet
que l’on dépose sur une grande affiche blanche au centre du cercle. Disposer
d’une lampe de poche qui illumine l’objet au centre. Illuminer l’objet avec
cette même lampe de poche en se positionnant à différents endroits ; et
contourner à l’aide d’un marqueur l’ombre projetée sur la feuille blanche,
qui diffèrera en fonction de l’endroit où se trouve l’enfant qui tient la lampe.
Constater ensuite que chaque ombre est différente puisque la source de
lumière a changé d’endroit à plusieurs reprises.
130
Module 2 : L'hiver
S4 JeUX d’Ombres
• Réaliser des jeux d’ombres chinoises, en faisant bouger ses doigts devant la
lampe de poche, et observer les ombres projetées, sur un mur par exemple.
Période 2
1. De retour en classe, déterminer collectivement quel était le « fil conducteur »
des expériences réalisées → la lumière et l’ombre qu’elle projette.
2. Rappeler le déroulement de chaque expérience et les constatations faites à la
suite de chacune.
3. Faire rechercher aux enfants les différentes sources lumineuses qui existent,
les faire énoncer et les indiquer au tableau en distinguant « source naturelle /
source artificielle ».
4. Lecture des informations présentes dans le manuel et recherche des anomalies
présentes sur la photo page 87. MA pages 85 à 87
5. Réalisation des fiches d’exercices. FA fiche 1 : Jeux d’ombre
6. Évaluation
Analyse matière 1. La lumière

La lumière, c’est ce qui éclaire, naturellement ou artificiellement, les objets et les
rend visibles.
Les sources d’éclairage, qui peuvent avoir deux origines, sont les suivantes :
Sources naturelles
• Les étoiles
• Les éclairs
• Le soleil
• Le feu
Sources artificielles :
• La lampe de poche
• L’ampoule
• Le tube néon
• …
2. L’ombre
C’est une obscurité produite par un corps qui intercepte la lumière. Cette
obscurité varie en fonction du déplacement de la source lumineuse.
Synthèse Voir encadré dans le manuel :

« Je retiens :
Il existe deux sortes de lumières : la lumière naturelle (le feu, le soleil, les éclairs, la
lune…) et la lumière artificielle (l’ampoule, la lampe de poche…).
Quelle que soit la lumière que l’on utilise, si elle illumine un objet, l’ombre de cet
objet va apparaître sur une surface. Et, si la lumière se déplace, l’ombre se déplace
et se modifie ! »
131
Module 2 : L'hiver
S4 JeUX d’Ombres
Vocabulaire Voir manuel de l’élève, encadré « Les nouveaux mots »

• La lumière
• L’ombre
• Un obstacle
Prolongements • Découvrir le cadran solaire et son utilisation

• Créer un théâtre d’ombres chinoises (voir éducation par la technologie, fiche 3)
• Peindre à la manière de Folon → utiliser un rétroprojecteur ; l’allumer et éclairer
le tableau (sur lequel une grande feuille blanche aura été préalablement posée).
L’enfant se place devant le rétroprojecteur pour que son ombre soit projetée
sur la feuille blanche. Un autre enfant réalise le contour de son ombre ; puis il
reprend son dessin et le peint.
132
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Jeux d’ombres
1) Relie chaque ombre à son objet !
2) Qui peut m’éclairer ? Colorie  si ça peut m’éclairer ou  si ce n’est pas

possible.
       
133
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Jeux d’ombres
1) Relie chaque ombre à son objet !
2) Qui peut m’éclairer ? Colorie  si ça peut m’éclairer ou  si ce n’est pas

possible.
       
134
Module 2 : L'hiver
S5 brrr, J’ai FrOid !
Contenu Découverte d’un moyen de défense du corps.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à (compléter)

poursuivi(s)

périodes prévues
par séquence
Matériel • L’image de « chevalier » pour la mise en situation (ou, si possible, une figurine
de chevalier)
Pistes 1. Mise en situation : présenter une image de « chevalier » aux enfants et discuter
méthodologiques du rôle de chevalier. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 2.5
2. Discussion collective sur le sujet, et mise en évidence que le chevalier doit
défendre. Incitation à nommer ce chevalier « Défenseur du corps ».
3. L’enseignant demande aux enfants comment pourrait se défendre le chevalier
si notre corps subissait une quelconque attaque.
4. L’enseignant indique au tableau toutes les propositions des enfants, en veillant
à ce que chaque « attaque » ait un « moyen de défense ».
5. Incitation à se concentrer sur une attaque en particulier, le froid. Pour ce
faire, selon la volonté de l’enseignant, on peut envisager de demander à un
enfant d’ôter son pull et de placer son avant-bras devant un ventilateur. Cela
permettra à l’enfant d’avoir « la chair de poule » et les autres pourront observer
ce phénomène. Dans l’impossibilité de réaliser cette expérience, amener tout
simplement les enfants à mettre en évidence quelle est la réaction du corps
lorsqu’on a froid.
6. Discussion collective et émission d’hypothèses sur l’origine de la « chair de
poule » et la raison de ce moyen de défense.
7. Incitation à se munir du manuel pour vérifier les hypothèses. MA page 88
8. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Brrr, j’ai froid !
9. Évaluation
Analyse matière Lorsqu’il subit une agression quelconque, notre corps se défend :
• Si l’on a mal quelque part, les nerfs envoient un signal au cerveau afin que l’on
cible l’endroit douloureux.
• La peau enveloppe tout notre corps et empêche les microbes d’entrer.
• La chaleur élimine certains microbes, ce qui justifie la fièvre. En augmentant sa
température, le corps tue certains microbes.
135
Module 2 : L'hiver
S5 brrr, J’ai FrOid !
• Si des microbes entrent dans le corps, les globules blancs les attaquent.
• Lors d’une plaie, les plaquettes jouent un rôle de cicatrisation.
• …
La « chair de poule » :
Le corps perçoit une sensation de fraîcheur, ce qui engendre que les muscles
fassent redresser les poils pour aider le corps à garder sa chaleur.
Synthèse La « chair de poule » est une réaction de défense de notre corps pour tenter de
garder la chaleur.
Vocabulaire • Défense
• Froid
Références • « Le corps humain », Milan Jeunesse, 2006

• La grande imagerie, « Le corps », éditions Fleurus
Prolongements Découvrir globalement ce que sont les muscles et à quoi ils servent.
136
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Brrr, j’ai froid !
1) Entoure l’animal que l’on associe à la sensation de frisson
2) Choisis la bonne réponse en la soulignant
Lorsque j’ai froid, mes poils se redressent à cause…

• De la pluie qui ruisselle sur mes bras
• De mon pull qui est en coton
• Des muscles, ils aident mon corps à garder sa chaleur
Cette réaction de mon corps, c’est un…

• moyen de défense
• moyen de diminuer ma température corporelle
• moyen de maigrir
137
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Brrr, j’ai froid !
1) Entoure l’animal que l’on associe à la sensation de frisson
2) Choisis la bonne réponse en la soulignant
Lorsque j’ai froid, mes poils se redressent à cause…

• De la pluie qui ruisselle sur mes bras
• De mon pull qui est en coton
• Des muscles, ils aident mon corps à garder sa chaleur
Cette réaction de mon corps, c’est un…

• moyen de défense
• moyen de diminuer ma température corporelle
• moyen de maigrir
138
Module 3 : Le printemps
S1 PeTiTe GraiNe deVieNdra GraNde
Contenu Les conditions de germination d’une graine.
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à distinguer les conditions de

poursuivi(s) germination importantes pour la graine, et annotera ses observations et ses
résultats au fil des jours.
Nombre de • 1 période de démarrage

périodes prévues • Une quinzaine de minutes à consacrer au quotidien pour les observations
par séquence • 1 période de synthèse
• 1 période d’exercices structuraux
Matériel • Fiche d’expérimentation

• Pots
• Graines de haricot
• Appareil photo (pour prendre en photo les stades importants de l’évolution de
la graine dans chaque groupe)
• Évaluation
Pistes Période de démarrage

méthodologiques 1. Mise en situation – deux possibilités :
→ Pour la fête des mères, il serait intéressant d’offrir une fleur à nos mamans,
que nous aurions semée nous-mêmes…
→ Pour le marché aux fleurs que nous allons organiser, il faut semer des graines
afin d’avoir le plus possible de fleurs à vendre…
… mais comment faire pour faire pousser les graines ???
2. Mise en évidence de la nécessité de réaliser un « essai » pour constater quelles
sont les conditions favorables à la germination d’une graine. Pour ce faire,
l’enseignant propose aux enfants de réaliser l’expérience avec une graine de
haricot. Ceci afin de trouver quelles sont les bonnes conditions qui pourront
ensuite être appliquées pour le semis des fleurs.
3. Par groupes de 4, les élèves discutent quelques minutes sur ce qui leur semble
être une condition importante pour faire germer la graine de haricot.
4. Indication au tableau de toutes les conditions énoncées par les enfants (leurs
hypothèses).
5. Incitation à réaliser des semis pour chaque condition, en veillant à grouper
plusieurs conditions (voir détails dans analyse matière).
6. Les élèves seront alors répartis en « groupes de chercheurs » : chaque groupe
sera chargé de l’expérimentation de son semis.
7. Les élèves placent alors la graine de haricot dans le terreau ou pas (selon
les conditions favorables à la germination déterminées par le groupe) et
complètent, avec l’aide de l’enseignant, la fiche d’expérimentation. Boite à
outils - Formation scientifique - Tiroir 3.1
139
Période quotidienne
1. Chaque jour, les « chercheurs » iront observer leur pot, et transcriront leurs
observations sur la fiche d’expérimentation.
Période de synthèse
1. Chaque groupe se munit de ses fiches d’expérimentation.
2. Présentation devant la classe du résultat obtenu par le groupe en ayant respecté
les conditions qu’ils avaient choisies, et qui seront énoncées et présentées au
reste de la classe.
3. Mise en évidence des conditions qui ont été les plus favorables à la germination
et indication des conditions retenues au tableau.
4. Incitation à se munir du manuel afin de vérifier si les conditions choisies par les
enfants sont les bonnes conditions de germination. MA pages 91 et 92
Période d’exercices
1. Rappel des séquences précédentes.
2. Réalisation des exercices. FA fiche 1 : Petite graine deviendra grande…
(p. 92)
Évaluation
Par la suite, lorsque les conditions de germination auront été définies, les élèves
pourront placer une graine de haricot dans un pot en verre avec un peu de coton.
Ils veilleront à placer la graine contre la paroi du verre afin qu’elle soit bien visible.
Ils pourront ainsi observer la croissance de la graine et déterminer les différentes
étapes de la croissance du haricot.
Analyse matière Pour faire germer une graine, 4 conditions doivent impérativement être
respectées :
1) Température suffisante
Elle varie selon les espèces :
le radis a besoin d'une température de 8 à 10° ;
la graine de haricot : 15 à 18°.
2) Eau
Une graine ne germera pas si elle reste au sec. Mais, un excès d'eau engendrera
une mauvaise germination.
3) Aération
Une graine respire, elle est vivante. Pour se développer, l’embryon qu’elle contient
a besoin d’air.
4) Lumière
Beaucoup de graines potagères n'ont pas besoin de lumière pour germer.
Néanmoins, cette luminosité est essentielle pour un développement rapide de
la jeune plantule.
Étapes d’évolution de la graine :

1) Germination :
La germination commence avec l'imbibition (pénétration de l'eau à l'intérieur de
la graine). La graine peut alors plus que doubler son poids. Pour sensibiliser les
140
enfants à ce phénomène, leur demander de plonger les graines de haricot dans

de l’eau durant plusieurs heures. Constater ensuite que les graines ont doublé de
volume et sont plus « lourdes », comparativement aux graines qui sont restées
au « sec ».
2) Levée :
Sortie de terre des plantules qui ne peut se faire que grâce au développement
antérieur de la radicule (petite racine). Des feuilles se développent sur la tigelle.
3) Croissance :
C'est l'accroissement de la racine et de la tige. Afin de continuer à évoluer, la
plante a besoin d'eau, de lumière et d'éléments minéraux.
Exemples de « conditions » de semis :

• Eau, obscurité, chaleur
• Eau, froid (frigo)
• Eau, lumière, chaleur
• Pas d’eau, chaleur, lumière
• …
Synthèse La synthèse peut être réalisée comme suit :

Utiliser les photos prises dans un groupe qui réunissait toutes les bonnes
conditions de germination et les reclasser dans leur ordre chronologique.
Coller ces photos séparément sur des feuilles et créer un commentaire descriptif
de l’étape avec les enfants, qui sera recopié sous la photo.
En introduction, veiller à présenter et à décrire les conditions de germination
imposées dans ce groupe.
Vocabulaire • Germer
• Semer
• Une graine
• Indispensable
• Un végétal
• S’épanouir
Références « Les secrets de l’arbre », éditions Gallimard
Prolongements Étudier les différentes parties d’une plante et les nommer.
141
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 3 : Le printemps S1
Évaluation : Petite graine deviendra grande…
1) Dessine les trois conditions importantes à respecter pour faire germer une
graine.
2) Voici différentes étapes de la germination du haricot. Relie chaque dessin à

sa phrase.
Les fleurs donnent naissance

aux haricots, qui contiennent
les nouvelles graines.
La graine germe.
Les feuilles commencent à

apparaître.
142
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Petite graine deviendra grande…
1) Dessine les trois conditions importantes à respecter pour faire germer une
graine.
La lumière La chaleur La nourriture
2) Voici différentes étapes de la germination du haricot. Relie chaque dessin à

sa phrase.
Les fleurs donnent naissance

aux haricots, qui contiennent
les nouvelles graines.
La graine germe.
Les feuilles commencent à

apparaître.
143
S2 QUi se CaCHe sOUs CeTTe COQUille ?
Contenu L’évolution de l’œuf à la poule
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à décrire les différents stades de
poursuivi(s) l’évolution du poussin, lorsqu’il est encore dans sa coquille ; et connaîtra les
différentes étapes de sa vie.
Nombre de • 1 séquence de 50 minutes sur le poussin

périodes prévues • 1 séquence de 50 minutes pour la poule
par séquence
De plus, prévoir :
• Une quinzaine de minutes au quotidien pour l’observation des œufs en
couveuse (si cette installation est possible en classe)
• Une séquence pour la venue de la personne ressource
Matériel • Couveuse avec œufs fécondés

• Photos annexées à imprimer pour la synthèse
Pistes A) De l’œuf au poussin

méthodologiques 1. Mise en situation :
Afin de susciter l’intérêt des enfants pour le poussin, faire le lien de ce petit
animal avec Pâques, où les lapins, poules et poussins sont mis à l’honneur…
• Il serait intéressant, en point de départ, de se rendre chez une personne qui
possède un poulailler et qui habite à proximité de l’école.
• Autre suggestion : Lire l’histoire « Je veux être une maman tout de suite »
(L’école des loisirs).
2. L’enseignant (ou un élève) apporte un poussin à l’école.
3. Observation collective du poussin et description orale de ce que les enfants
voient.
4. L’enseignant demande aux enfants s’ils savent d’où vient le poussin, ce qu’il
était « avant », ce qu’il sera « après »…
5. Émission d’hypothèses que l’enseignant indique au tableau.
Pour l’évolution de l’œuf au poussin :

1. Pourquoi pas, dans la mesure du possible, apporter une couveuse en classe.
Les élèves pourraient observer, au quotidien, l’évolution des œufs et plusieurs
informations pourraient être mises en évidence :
• La fécondation de l’œuf
• Le nombre de jours pendant lesquels la poule doit couver (ou le nombre de
jours où les œufs restent en couveuse, sous la lampe qui apporte la chaleur)
• Constater que pour grandir, le poussin (encore dans sa coquille) se nourrit de
lui-même et évolue tout seul.
144
2. Si cette réalisation est possible pour l’enseignant, les élèves observeront au

quotidien les « modifications » au fil des jours et transcriront tout cela sur leur
fiche d’observation. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 3.2
3. Lors de la naissance du poussin (si l’activité avec la couveuse est réalisée ; ou,
à défaut, après l’émission d’hypothèses) demander aux enfants ce qui a bien
pu se passer sous la coquille avant sa sortie… et leur demander de dessiner ce
qu’ils pensent. Ensuite, présenter oralement ce que chaque enfant a imaginé.
4. Se munir du manuel et s’informer sur les étapes de l’évolution du poussin,
lorsqu’il était dans sa coquille (afin de comparer les hypothèses avec la réalité).
Ces informations seront lues et commentées. MA page 94
5. Réalisation de la synthèse. Pour ce faire, les enfants colleront sur une
feuille blanche toutes les photographies, dans leur ordre chronologique,
en y associant une courte phrase créée avec l’enseignant. Boite à outils -
6. Fiche d’exercices. FA fiche 1 : Qui se cache sous cette coquille ?
B) Du poussin à la poule
1. Susciter la curiosité chez l’enfant : « Comment le poussin devient-il une poule
ou un coq ? Pourquoi le poussin est jaune à sa naissance et n’a plus cette
couleur en étant adulte ?… ».
2. Incitation à créer une liste des questions que les enfants se posent et proposer
des hypothèses pour chacune d’elles.
3. Vérifier les hypothèses par la venue d’une personne ressource en classe, à qui
les enfants auront la liberté de poser toutes leurs questions.
4. Comparer les informations reçues par la personne ressource et celles se
trouvant dans le manuel. Ces informations seront lues oralement, expliquées
et commentées si nécessaire par les enfants. MA page 95
Évaluation
Analyse matière Les étapes de l’évolution de l’œuf au poussin :

• La poule est fécondée par le coq.
• Après 4 jours de couvée, les vaisseaux sanguins et le cœur se forment.
• Après 7 jours, tous les organes vitaux sont en place.
• Les plumes commencent à se former après 11 jours.
• Au 12e jour, les yeux sont formés et sont bien proportionnés.
• Au 14e jour, les plumes sont formées et le bec commence à se développer.
• Après 20 jours, le poussin est formé, et ne tardera pas à sortir de sa coquille.
Pour se faire, la « chambre à air » qui l’entoure est nécessaire pour qu’il puisse
librement effectuer ses mouvements et venir casser la coquille avec le diamant
qu’il a sur le bec. Cette étape peut prendre plusieurs heures.
L’évolution du poussin à la poule/au coq

• Après deux semaines, le poussin a perdu son duvet jaune, il attrape un plumage
d’adulte, qui commence à pousser sur les ailes.
• Un mois après la naissance, on sait distinguer si c’est un mâle ou une femelle.
Il est alors prêt à quitter sa mère et à vivre sa vie d’adulte.
145
Synthèse De l’œuf au poussin, et, du poussin à la poule :

les élèves reçoivent les photos à reclasser dans l’ordre chronologique et y
associent une courte phrase qu’ils proposent à l’enseignant sous forme de dictée
à l’adulte. Ils recopient alors ces phrases sous chaque image.
Vocabulaire • Couver
• Éclore
• Le diamant
• Picorer
• La crête
Références • La poule, Commère de la basse-cour, Mini-Patte, Milan

• La poule et le coq, Gros plan sur la nature, Chantecler
• Les animaux de la ferme, L’imagerie animale, Fleurus
Prolongements • Visiter une ferme pédagogique.

• Étudier les animaux de la ferme.
• Apprendre les noms des mâles, femelles, petits des animaux domestiques et
des animaux de la ferme ainsi que leurs cris.
• La reproduction.
146
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Qui se cache sous cette coquille ?
1) Écris le nom de l’animal sous chaque dessin.
......................................................................... ......................................................................... .........................................................................
2) Replace ces images dans l’ordre en les numérotant de 1 à 4.
........ ........ ........ ........
3) Vrai ou faux ? Trace une croix dans la colonne qui convient.
Vrai faux
Le cri de la poule est l’aboiement.
Après 10 jours, le poussin est un adulte.
Pour obtenir un poussin, l’œuf doit être fécondé.
Le coq pond.
Le coq vit dans un terrier.
147
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Qui se cache sous cette coquille ?
1) Écris le nom de l’animal sous chaque dessin.
La poule
......................................................................... Le coq
......................................................................... Le poussin
.........................................................................
2) Replace ces images dans l’ordre en les numérotant de 1 à 4.
3
........ 2
........ 1
........ 4
........
Vrai faux
Le cri de la poule est l’aboiement. X
Après 10 jours, le poussin est un adulte. X
Pour obtenir un poussin, l’œuf doit être fécondé. X
Le coq pond. X
Le coq vit dans un terrier. X
148
S3 JOli mOis de mai
Contenu Le muguet, découverte de la plante et de l’origine de son offre.
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à décrire les différentes parties d’un
poursuivi(s) brin de muguet, reconnaître son odeur et dessiner sa silhouette.

périodes prévues
par séquence
Matériel Une boîte contenant un coton imbibé de parfum au muguet

• Une boîte contenant un brin de muguet avec les feuilles
• La fiche technique + brins de muguet individuels à cueillir
• Le manuel (p. 97)
• Les fiches d’exercices (p. 96)
• Feuilles blanches (pour la mise en situation)
• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : les élèves doivent deviner le sujet de la leçon en faisant
appel à leurs sens (le toucher, l’odorat). Préparer deux boîtes :
• l’une contient un coton imbibé de parfum au muguet. La boîte est fermée,
quelques trous sont percés dans le couvercle afin que les enfants puissent
sentir l’odeur ;
• la seconde boîte contient un brin de muguet avec les feuilles ; veiller à laisser
un « trou » dans lequel l’enfant passera sa main pour aller « toucher » ce qu’il
y a dans la boîte.
2. Les enfants passent tour à tour auprès des deux boîtes. Dans la première ils
sentent avec le nez, dans la seconde ils touchent avec la main. Attention, bien
préciser aux enfants que le contenu de la seconde boîte est très fragile, qu’il
faut toucher avec délicatesse.
Remarque : Veiller à ce que les enfants se lavent les mains après avoir tâté les
brins de muguet et évitent de mettre leurs doigts en bouche.
3. De retour à leur place, les enfants réalisent un croquis de ce qu’ils croient avoir
trouvé.
4. Confrontation des idées de chacun, et vérification en dévoilant le contenu des
deux boîtes.
5. Mise en évidence qu’il s’agit d’un brin de muguet.
6. Observation collective du brin de muguet et description orale : comparaison
avec les croquis des enfants.
7. Réalisation d’un croquis géant au tableau, mise en évidence des différentes
parties qui constituent le brin de muguet.
149
S3 JOli mOis de mai
8. Incitation à se munir du manuel pour nommer chaque partie du brin. MA

page 97
9. Lecture collective de la page du manuel.
10. Indication sur le croquis représenté au tableau, du nom de chaque partie du
brin de muguet.
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente (croquis collectif avec indication du nom
de chaque partie du brin de muguet).
2. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Joli mois de mai
Période 3
1. Sortie et cueillette d’un brin de muguet.
2. Retour en classe et réalisation de la fiche technique (faire sécher le brin de
muguet avant de le coller dans l’emplacement prévu). Boite à outils -
Évaluation
Analyse matière Côté historique…

Le muguet, fleur porte-bonheur, est toujours offerte le premier mai. L’origine de
cette tradition remonte en 1561, quand Charles IX décide d’en offrir à toutes les
dames de la cour, en guise de porte-bonheur.
Côté scientifique…
Le muguet est une plante vivace dont il n’existe qu’une seule espèce.
La hampe (tige du muguet portant les fleurs) ne mesure pas plus de 10 à
20 cm de haut.
Les racines du muguet sont des rhizomes traçants qui se caractérisent par une
ramification assez développée. On parle de rhizomes rameux.
Les feuilles sont garnies de nombreuses nervures parallèles convergeant aux 2
extrémités.
Chaque feuille mesure de 10 à 20 cm.
La grappe terminale est composée au maximum de 20 fleurs dont celles-ci sont
portées par un pédicelle qui ne dépasse pas 1 cm.
Le périanthe (ensemble des pièces florales) à la forme de clochette est issu de la
soudure des 6 tépales. Chaque fleur contient 6 étamines et 1 style.
Le muguet est hermaphrodite.
Malgré sa beauté le muguet est connu comme étant une plante toxique. Toutes
les parties de la plante contiennent des substances irritantes (saponosides) et
des dérivés toxiques pour le cœur (hétérosides cardiotoxiques). Pour plus d’infos :
http://www.poisoncentre.be/article.php?id_article=147
Synthèse Réaliser la fiche technique sur le muguet (voir annexe ci-après).
150
S3 JOli mOis de mai
Vocabulaire • Odorant
• Embaume
• Toxique
Références « Grand guide du jardinage », collection grands guides, Éditions du Korrigan
Prolongements • Apprendre une poésie sur le muguet.

• Réaliser un brin de muguet en perles pour offrir à la fête des mères.
151
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Joli mois de mai
1) Complète le schéma en écrivant le nom de chaque partie.
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
2) Lis chaque phrase puis coche la bonne réponse parmi les trois proposées.
La personne qui a commencé à offrir du muguet est
 Charles IX
 Albert IX
 Marc IX
Dans le brin de muguet, ce qui sent bon, c’est
 la tige
 la feuille
 la clochette
On peut trouver du muguet dans
 l’eau
 le sous-bois
 les dunes
Ce qui peut être mangé, c’est
 les clochettes
 les feuilles
 rien du tout !
152
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Joli mois de mai
1) Complète le schéma en écrivant le nom de chaque partie.
La feuille
.........................................................................
Les clochettes
.........................................................................
La tige
.........................................................................
2) Lis chaque phrase puis coche la bonne réponse parmi les trois proposées.
La personne qui a commencé à offrir du muguet est
 Charles IX
 Albert IX
 Marc IX
Dans le brin de muguet, ce qui sent bon, c’est
 la tige
 la feuille
 la clochette
On peut trouver du muguet dans
 l’eau
 le sous-bois
 les dunes
Ce qui peut être mangé, c’est
 les clochettes
 les feuilles
 rien du tout !
153
S4 demOiselle COCCiNelle
Contenu La coccinelle, découverte de cet insecte
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à distinguer les différentes étapes
poursuivi(s) du cycle de la vie d’une coccinelle, saura décrire son mode de vie, et connaîtra le
nom des différentes parties de son corps.
Nombre de • 1 période de mise en situation et de présentation du kit

périodes prévues • 1 période de « mise en route » du kit avec observations quotidiennes
par séquence • 1 période d’informations dans le manuel de l’élève
• 1 période d’exercices et de synthèse
Matériel • Livre pour enfants sur la coccinelle

• Kit d’élevage (à commander ou à se procurer suffisamment à l’avance)
• Fiche d’observation
• Les fiches d’exercices (p. 98)
• Fiche de synthèse
• Manuel (p. 99)
• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation : pour susciter l’intérêt des enfants pour la coccinelle, leur lire
méthodologiques une histoire sur la coccinelle (voir la rubrique références).
2. Incitation à s’intéresser de plus près à la coccinelle, qui est un insecte très utile
dans les jardins (à mettre en évidence lorsque les enfants constateront que la
coccinelle se nourrit de pucerons et autres).
3. Présentation du kit d’élevage.
4. Observations : des éléments constituant le kit, de la nourriture.
5. Mise en place de l’élevage avec observations quotidiennes (transcrire les
observations sur la fiche) et entretiens journaliers (apporter des pucerons
aux(et) larves). Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 3.4
6. Veiller à bien faire « dessiner » chaque étape importante dans la transformation
de la larve qui deviendra coccinelle.
7. Lorsque l’élevage est terminé, nous reprenons les dessins des étapes
importantes et les reclassons dans leur ordre chronologique.
8. Observation collective des différentes étapes et commentaires oraux
descriptifs.
9. Émission d’hypothèses sur le nom de chaque stade d’évolution de la coccinelle.
10. Vérification des hypothèses dans le manuel. MA page 101
11. Lecture des informations MA pages 99 et 100
12. Réalisation des exercices. FA fiche 1 : Demoiselle coccinelle
13. Réalisation de la synthèse. Boite à outils - Formation scientifique -
Tiroir 3.4
14. Évaluation
154
Analyse matière A) Informations générales

La coccinelle à 7 points, la plus connue, mesure de 5 à 8 mm. Son corps, de forme
ovale, et terminé par de courtes antennes se compose de 3 parties :
• la tête, qui porte les yeux, les antennes et les pièces buccales.
• le thorax, sur lequel s'insèrent les trois paires de pattes.
• l'abdomen, qui contient les organes vitaux et l'appareil reproducteur (mâle ou
femelle).
Ses 2 élytres renferment ses ailes et cachent son abdomen. Entouré de 6 pattes,
son corps ovale est terminé par la tête où l’on distingue les mandibules.
On la rencontre presque partout : parcs, jardins, champs, forêts, pots de fleurs,

ou encore grenier lorsqu’elle hiverne. Toutes les coccinelles ne sont pas rouges
à points noirs. Certaines sont jaunes, d’autres sans points ou rayées. Attention :
le nombre de points des coccinelles n’a rien à voir avec leur âge. Il dépend
uniquement de l’espèce. Il existe plus de 5000 espèces connues dans le monde,
dont 90 en Europe.
Les coccinelles se repèrent grâce à leurs antennes.
B) Reproduction
Au printemps, la femelle dépose jusqu’à 400 œufs sur le dessous des feuilles ou
dans des fentes. Les larves éclosent au bout d’une semaine. Elles se nourriront de
pucerons se trouvant aux alentours ou d’œufs de coccinellidae. Il arrive souvent
que les larves écloses les premières mangent les autres œufs. La durée de leur
développement dépend de la température extérieure ; plus il fait chaud, plus elles
se développent facilement. Au moment de se nymphoser, la larve s’accroche au
sol grâce à une substance qu’elle sécrète. La durée totale du développement est
de 30 à 60 jours.
Les 4 étapes de développement sont les suivantes :
• L’œuf : la larve y subit son développement et attend le bon moment pour en
sortir
• La larve : phase d’alimentation et de croissance
• La nymphe ou chrysalide
• L’insecte : phase de reproduction
Lorsque la coccinelle s’est extirpée de son cocon, elle restera jaune durant
quelques heures ; le temps de sécher. Ses points noirs apparaîtront ensuite.
C) Nourriture
Essentiellement pucerons et cochenilles ; ce sont donc des insectes utiles aux
cultures ; souvent utilisés dans la lutte biologique intégrée contre les insectes
nuisibles. Elle utilise ses mandibules pour saisir sa proie.
D) Moyens de défense
Quand elle se sent en danger, la coccinelle se met sur le dos et expulse un liquide
jaunâtre amer à l’odeur forte qui décourage ses ennemis. Elle fait également la
« morte ». Ses ennemis sont : les oiseaux, les mouches, les guêpes…
155
Synthèse Compléter la fiche sur la coccinelle.
Vocabulaire • Larve
• Nymphe / chrysalide
• Animal carnivore
• Éclosion
• S’accoupler
• Insecticide
• Puceron
Références • www.coccinelles.be (pour obtenir un kit d’élevage)

• Isobel Finn et Jack Tickle, « La coccinelle qui ne voulait pas voler » (littérature
jeunesse)
• Eric Carle, « La coccinelle mal lunée », Mijade
• Pascale Hédelin, « La coccinelle », Milan jeunesse, collection Bébés animaux &
Co
Prolongements • Étudier et observer un autre insecte.

• Réaliser une coccinelle en papier mâché.
• Découvrir la chaîne alimentaire (voir guide méthodologique 2e année).
156
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Demoiselle coccinelle
1) Indique le nom de chaque partie du corps de la coccinelle.

.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
.........................................................................
2) Numérote de 1 à 4 les grandes étapes du cycle de la vie d’une coccinelle.

Puis, écris le « mot-clé » qui correspond à l’étape de sa vie.
larve – nymphe – œuf – insecte
........ ........................................... ........ ........................................... ........ ........................................... ........ ...........................................
157
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Demoiselle coccinelle
1) Indique le nom de chaque partie du corps de la coccinelle.

élytre
.........................................................................
antenne
.........................................................................
patte
.........................................................................
aile
.........................................................................
2) Numérote de 1 à 4 les grandes étapes du cycle de la vie d’une coccinelle.

Puis, écris le « mot-clé » qui correspond à l’étape de sa vie.
larve – nymphe – œuf – insecte
1
........ œuf
........................................... 3
........ nymphe
........................................... 4
........ insecte
........................................... 2
........ larve
...........................................
158
Module 4 : L'été
S1 PreNONs sOiN de NOs deNTs
Contenu Les dents
Objectif(s) Au cours de ces séquences, l’élève apprendra à prendre soin de ses dents, à
poursuivi(s) décrire le rôle de chacune.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Brosse à dent et dentifrice individuels pour la séquence B

• Fiche de synthèse
• Évaluation
Pistes Au préalable, avoir demandé aux enfants d’apporter l’une de leur dent qu’ils
méthodologiques ont perdue, à moins que la « petite souris » ne soit passée par là → prévenir
longtemps à l’avance que la petite souris pourra passer après l’activité !!!
Période 1 – découverte des dents, des différentes sortes et leurs rôles

1. Mise en situation : plusieurs d’entre vous ont perdu une dent il y a peu de
temps. Mais pourquoi perdez-vous vos dents ? Que se passe-t-il ?
2. Discussions collectives sur ce phénomène, les élèves émettent des hypothèses
sur la justification de ce phénomène.
3. Mise en évidence qu’à la naissance, on n’a pas de dents. Elles commencent à
pousser vers l’âge de 7 mois. Enfant, on perd ce qu’on appelle « les dents de
lait » pour faire place aux dents définitives.
4. Demander aux enfants de dessiner leur mâchoire comme ils se la représentent.
5. Présentation des productions.
6. Présentation d’une image de mâchoire d’enfant et comparaison avec les
productions des enfants. Boite à outils - Formation scientifique - Tiroir 4.1
7. Mise en évidence du nombre de dents, des différentes sortes de dents qui
existent.
8. Présentation d’une image de mâchoire adulte et comparaison avec la mâchoire
d’enfant (nombre de dents, sortes de dents…) Boite à outils - Formation
9. Incitation à chercher les différents rôles des dents : émission d’hypothèses et
indication au tableau.
10. Lecture du manuel de l’enfant pour confirmer ou infirmer les hypothèses de
départ. MA page 106
159
Module 4 : L'été
Période 2 – L’hygiène dentaire – Le brossage de dents efficace

1. Mise en situation : l’enseignant pose un problème aux enfants → Tom a mangé
beaucoup de bonbons ces derniers jours et a fort mal aux dents. Comment
pouvons-nous l’aider ?
2. Discussion collective et mise en évidence de l’importance de consulter un
dentiste.
3. L’enseignant demande alors aux enfants quels sont les autres moyens de
protéger les dents.
4. Indication au tableau de propositions des enfants (se brosser les dents
régulièrement et correctement, ne pas manger trop de bonbons, ne pas boire
trop de boissons sucrées…)
5. Discussion collective sur la manière de se brosser les dents : laisser les enfants
s’exprimer et expliquer la manière dont ils s’y prennent pour brosser leurs
dents, le temps qu’ils y consacrent…
6. Incitation à se munir du manuel pour lecture des informations concernant le
brossage. MA page 107
7. Incitation à réaliser un brossage collectif : les enfants se munissent de leur
brosse et du dentifrice et tout le monde se rend près d’un évier accessible à
tous (ou, à défaut, des bassines en classe).
8. Rappel, en détails, de la manière de procéder pour effectuer un brossage
efficace et utilisation, comme repère de temps, d’une chanson durant le
brossage (environ 3 min).
9. Réalisation du brossage collectif.
10. Retour en classe.
11. Rappel des consignes à respecter pour un brossage optimal et indication des
propositions des enfants au tableau.
12. Réalisation des fiches d’exercices. FA fiche 1 : Prenons soin de nos dents.
13. Réalisation de la synthèse Boite à outils - Formation scientifique -
Tiroir 4.1
14. Évaluation
Analyse matière Le rôle général des dents :

Au quotidien, nos dents nous servent pour manger, parler correctement (la
langue qui produit les sons va s’appuyer contre les dents), sourire joliment.
Les différentes sortes de dents :

A) Les incisives (à l'avant de la mâchoire)
Elles sont au nombre de 8 : quatre en haut (mâchoire supérieure) et quatre en bas
(mâchoire inférieure) ; et servent à trancher les aliments. Ce sont les premières
visibles lorsque l’on sourit.
B) Les canines
Pointues, elles sont au nombre de quatre et se situent entre les incisives et
les molaires. Elles servent à arracher, en particulier la viande. Leur racine,
particulièrement longue, en fait des dents extrêmement solides à l'éruption
parfois délicate.
160
Module 4 : L'été
C) Les prémolaires
Elles sont placées entre les canines et les molaires. Leur rôle est d’écraser les
aliments ; mais sont légèrement moins fortes que les molaires vu qu’elles n'ont
qu'une ou deux racines.
D) Les molaires
Ce sont les dents qui se trouvent le plus à l'arrière de la bouche et ont la structure
la plus complexe. Elles ont entre deux et trois racines chacune et servent à broyer
les aliments. Elles apparaissent vers l'âge de 6 ans pour les quatre premières, puis
vers l'âge de 12 ans pour les quatre suivantes et enfin à l'âge adulte pour les
dents de sagesse. Ce qui fait que nous possédons 12 molaires.
Dentition enfant / Dentition adulte

Une dentition d’enfant avant 6 ans se compose de 8 incisives, 4 canines, 4
prémolaires et 4 molaires, soit un total de 20 dents.
Entre 6 et 12 ans, 8 molaires s'ajoutent puis à l'âge adulte 4 dents de sagesse
parachèvent le tableau complet : soit 32 dents.
Perte des dents de lait

Avant la poussée des dents dites définitives, une rangée de petites dents apparaît,
petit à petit, de la naissance jusqu’à l’âge de 18 mois environ. Ce sont les dents
de lait (au nombre de 20). Ces premières dents permettent au bébé de manger
des aliments durs, et de préformer la mâchoire afin d’accueillir les futures dents
définitives.
La naissance des dents de lait est très douloureuse pour le bébé, car elles percent
petit à petit la gencive. En général, elles poussent dans l’ordre suivant :
• Incisives centrales inférieures
• Incisives centrales supérieures et incisives latérales inférieures
• Incisives latérales supérieures
• Premières molaires de lait supérieures et inférieures
• Canines supérieures et inférieures
• Deuxièmes molaires de lait supérieures et inférieures
Les dents définitives sont déjà placées dans la mâchoire, cachées sous les dents
de lait. Au fur et à mesure de la croissance, les dents définitives poussent les
dents de lait qui finissent par tomber.
Synthèse Synthèse à compléter avec les enfants, voir annexe.
Vocabulaire • Mâchoire
• Émail
• Quotidien
• Microbe
• Carie
Prolongements • L’alimentation équilibrée, et son impact sur les dents.

• Lecture de l’histoire « La petite souris », d’Olga Lecaye, L’école des loisirs.
161
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 4 : L'été S1
Évaluation : Prenons soin de nos dents
1) Écris « enfant » sous la mâchoire d’enfant, et « adulte » sous celle d’un adulte.
......................................................................................... .........................................................................................
2) Relie chaque dent à son rôle
La canine
•• •• Arracher les aliments
• •
La molaire Trancher les aliments
L’incisive Broyer les aliments
3) Écris trois actions importantes à respecter pour avoir de belles dents.

..................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
4) Complète chaque phrase en choisissant le bon chiffre.
20 – 28 – 8 – 4
• Un enfant possède ................ dents.

• Une mâchoire adulte compte en moyenne ................ dents.
• Chaque personne possède ................ canines.
• Tout le monde utilise ses ................ incisives.
162
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Prenons soin de nos dents
1) Écris « enfant » sous la mâchoire d’enfant, et « adulte » sous celle d’un adulte.
enfant
......................................................................................... adulte
.........................................................................................
2) Relie chaque dent à son rôle
La canine
•• •• Arracher les aliments
• •
La molaire Trancher les aliments
L’incisive Broyer les aliments
3) Écris trois actions importantes à respecter pour avoir de belles dents.

• aller chez le dentiste
..................................................................................................................................................................................................................................................................................
• éviter les sucreries

..................................................................................................................................................................................................................................................................................
• brosser mes dents matin et soir

..................................................................................................................................................................................................................................................................................
4) Complète chaque phrase en choisissant le bon chiffre.
20 – 28 – 8 – 4
• Un enfant possède ................

20 dents.
28 dents.
• Une mâchoire adulte compte en moyenne ................
• Chaque personne possède ................
4 canines.
8 incisives.
• Tout le monde utilise ses ................
163
Module 4 : L'été
S2 QUelle FOrCe !
Contenu Prise de conscience de la force de notre corps, exercée pour actionner certains
objets.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à mettre en évidence les forces
poursuivi(s) nécessaires pour actionner l’une ou l’autre chose.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Un vélo
• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation : l’enseignant propose aux enfants de réaliser différents

méthodologiques ateliers (dans la cour de récréation ou dans une salle de gymnastique) : sauter
à la corde, rouler en vélo, lancer un ballon avec le pied, faire du skate-board,
tennis.
2. Réalisation des ateliers.
3. Rassemblement autour de l’enseignant et mise en évidence du point commun
de tous ces ateliers → chaque atelier nécessitait une intervention physique de
notre corps ; c’est grâce à la force de notre corps que nous avons pu réaliser
chaque activité.
4. Collectivement, les enfants et l’enseignant repassent dans chaque atelier et
mettent en évidence la partie du corps grâce à laquelle il a été possible de
réaliser l’activité demandée.
5. Retour en classe, et discussion collective sur ce qui a été réalisé.
6. Incitation à prendre le manuel afin de s’instruire davantage sur ce phénomène
qu’est « la force » ; et lecture des informations y figurant. MA pages 108 et
109
7. Réalisation des exercices. FA fiche 1 : Quelle force !
8. Évaluation.
Analyse matière Qu’est-ce que la force ?

En physique, la force est une action mécanique capable de créer une accé-
lération, c'est-à-dire une modification de la vitesse d'un objet ou d'une partie
d'un objet, ce qui induit un déplacement ou une déformation de l'objet. Elle est
généralement représentée par un vecteur pour donner son sens et sa direction,
et elle est donnée en Newton (N). Enfin, une force peut avoir une direction et un
sens identique mais une intensité différente. (www.techno-sciences.net)
164
Module 4 : L'été
S2 QUelle FOrCe !
Synthèse Collectivement, dans un cahier ou sur feuille, indiquer la phrase « Mon corps
exerce des forces qui me permettent de… » et coller tout autour de cette phrase
différentes images d’activités réalisées grâce à une force.
Vocabulaire • Force
• Muscle
Références Essentia-Référentiel, 1er degré, éditions Plantyn
Prolongements Découvrir la notion de « pression ».
165
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Quelle force !
Si l’activité proposée est réalisée grâce à une force, relie ce dessin à la partie du
corps concernée sur le petit garçon.
166
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Quelle force !
Si l’activité proposée est réalisée grâce à une force, relie ce dessin à la partie du
corps concernée sur le petit garçon.
167
Module 4 : L'été
S3 les POUX À la lOUPe
Contenu Sensibilisation à l’hygiène et découverte d’un insecte redouté : le pou
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à découvrir un insecte redouté « le

poursuivi(s) pou » et à adopter le comportement adéquat pour l’éviter.

périodes prévues
par séquence
Matériel • Feuilles blanches, une par enfant

• Évaluation
Pistes 1. Mise en situation : plusieurs possibilités → amener le sujet des poux suite
méthodologiques au passage de l’infirmière en classe, ou suite à une visite médicale, ou tout
simplement si un enfant en parle spontanément.
2. Demander aux enfants de se munir d’une feuille blanche et de dessiner un
pou, comme ils se l’imaginent.
3. Présentation de chaque dessin à l’ensemble de la classe, en veillant à ce que
chacun décrive ce qu’il a dessiné.
4. Si les enfants connaissent des informations sur les poux, profiter de leur
présentation orale pour préciser certains détails.
5. Après ces émissions d’hypothèses, incitation à se munir du manuel afin de
confronter les hypothèses émises et la réalité. MA page 110
6. Réalisation de la fiche d’exercices. FA fiche 1 : Les poux à la loupe
7. Évaluation
Analyse matière Le pou est un insecte qui existait déjà à la préhistoire. Il vit en parasite sur le corps
de l’homme ou de certains animaux.
Il en existe de nombreuses sortes mais seules trois “s’attaquent” à l’homme : le

pou de tête, le pou de corps et le morpion.
Le pou de tête mesure de 2 à 4 mm et peut vivre environ deux mois. Il vit dans les
cheveux, ne vole pas et ne saute pas. Il se déplace en s’accrochant aux cheveux
grâce à ses pattes terminées par des crochets.
La femelle pond de 4 à 10 lentes chaque jour pendant 3 à 4 semaines. Elles

collent aux cheveux et au bout de quelques jours, les lentes donnent naissance
à des larves.
168
Module 4 : L'été
S3 les POUX À la lOUPe
Synthèse Le pou de tête est un insecte qui vit dans les cheveux et se nourrit de sang.
Vocabulaire Une lente : c’est un œuf de pou

Un insecte : c’est un animal invertébré
Références • http://danseaveclespoux.be/
• DVD « Titeuf – Les poux attaquent »
Prolongements • Découvrir un autre insecte.

• Établir un classement d’insectes nuisibles à l’homme et amis de l’homme.
169
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Les poux à la loupe
1) Qui fait partie de la même famille que le pou ? Entoure la bonne réponse
2) Coche la bonne réponse pour chaque phrase
Le pou se nourrit de…

 sucre
 sel
 sang
Les œufs des poux s’appellent les…

 ventes
 lentes
 œufs
170
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Les poux à la loupe
1) Qui fait partie de la même famille que le pou ? Entoure la bonne réponse
2) Coche la bonne réponse pour chaque phrase
Le pou se nourrit de…

 sucre
 sel
 sang
Les œufs des poux s’appellent les…

 ventes
 lentes
 œufs
171
Formation
technologique
Formation technologique
Le développement de compétences en technologie est, en soi, un développement de compétences

transversales dans la mesure où la technologie est une vision intégrée d’apprentissages divers et une
formation globale de culture générale.
L’éveil à la technologie se fonde sur la résolution de situations-problèmes concrètes, amenant l’enfant à
s’interroger sur le monde qui l’entoure. Par conséquent, il développe des compétences d’observation,
d’émission d’hypothèses, de structuration et de conceptualisation.
La technologie est l’étude des outils et des machines et l’ensemble des savoirs et des pratiques, fondé sur
des principes scientifiques, dans un domaine technique.
En outre, l’enfant réalise la construction d’instruments, réfléchit sur la méthode la plus adaptée à la
résolution du problème et structure sa démarche. Il n’est évidemment pas question de faire de nos élèves
de véritables techniciens mais bien de les familiariser avec des outils et des matériaux, et de susciter un
intérêt scientifique et technique pour le monde qui les entoure.
Fabriquer, réaliser, construire, observer, découvrir, manipuler, monter, démonter, faire fonctionner, réparer,
actionner, utiliser sont autant de verbes permettant à l’enfant d’apporter une solution pratique à un
problème posé par la réalisation d’un objet technique. Ainsi, l’enfant comprendra le monde à travers l’objet
technique pourvu que ce dernier réponde concrètement à une situation-problème.
C’est pourquoi, dans cette collection, tous les objets techniques proposés à la réalisation répondent à des
problèmes posés dans les autres domaines d’éveil abordés dans l’année en cours. Par ailleurs, la réalisation
technologique se veut active pour dépasser l’aspect informatif des processus découverts et la simple
explication du « comment ça marche ? ».
Pour conclure, l’enfant augmentera sa capacité à interpréter le monde qui l’entoure par la découverte de
processus techniques répondant à des problèmes pratiques de sa vie quotidienne.

Chaque sujet dans ce chapitre de formation technologique a été judicieusement choisi en corrélation
avec d’autres sujets d’éveil scientifique, géographique ou historique présents dans ce manuel. Ce lien est
précieux car il permet de témoigner de l’importance de la liaison entre les différentes disciplines concernant
un même sujet.
Le premier sujet traite de la création d’une maquette, lié directement à l’éveil géographique et sa sous-
branche, la spatialité.
Le second sujet se penche, lui, sur les sensations de « chaud-froid », ce qui permet de l’assembler aux sujets
d’éveil « couvre-toi par ce froid » ou encore « quel temps fait-il ? ».
Arrive ensuite la séquence « un théâtre d’ombres chinoises » qui arrivera à point pour peaufiner « Jeux
d’ombres », un sujet d’éveil scientifique.
Tandis qu’ « un sablier et une clepsydre » éclaireront l’enfant sur les notions du temps qui passe développées
dans la partie éveil historique, « une toise » sensibilisera l’enfant à sa notion de croissance perpétuelle,
développée également en éveil historique.
Reste alors « une marionnette » où l’enfant mettra en application la force de sa main, dont il n’aura plus
aucun secret après avoir découvert la séquence « quelle force ».
En route pour découvrir tout cela…
173
Tableau des compétences
Observer - identifier • Module 1 S2

• Module 1 S4
Repérer tous les éléments significatifs de la situation- problème. • Module 1 S2
Reformuler de manière concise la situation-problème • Module 1 S2
Classer des éléments de la situation-problème selon un critère défini.
Faire apparaître dans un dessin les éléments significatifs de la situation-

problème.
Émettre des hypothèses - analyser et planifier • Module 1 S2
Sélectionner plusieurs éléments pertinents dans un ou plusieurs • Module 1 S1

documents fournis par l’enseignant. • Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Identifier notions, termes nouveaux, attacher une définition en • Module 1 S1

référence au contexte. • Module 1 S2
Savoir-faire
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Recenser les différentes hypothèses de résolution. • Module 1 S1

• Module 1 S2
En fonction de plusieurs hypothèses émises collectivement, déterminer

si elles peuvent être retenues en fonction de critères définis.
À partir d’une série d’informations pertinentes, les ordonner suivant une

structuration donnée.
Réaliser - Modéliser la situation et manipuler • Module 1 S1

• Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Ordonner chronologiquement les étapes à réaliser. • Module 1 S3

• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Effectuer un dessin à main levée pour formaliser la réalisation.
174
Réaliser les opérations nécessaires dans un ordre adéquat pour aboutir • Module 1 S1
à l’objectif fixé. • Module 1 S2
• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Utiliser des outils, des matériaux et des équipements. • Module 1 S1

• Module 1 S3
• Module 1 S4
• Module 1 S5
• Module 1 S6
Organiser son espace de travail en fonction de la tâche à réaliser. • Module 1 S1

• Module 1 S2
Respecter les normes de sécurité et d’hygiène.

Savoir-faire
Réguler
Vérifier le résultat obtenu, son adéquation aux critères de départ, sa • Module 1 S1

conformité avec la solution recherchée.
Identifier les erreurs et apporter des corrections ou des améliorations

éventuelles.
Structurer
Formaliser la démarche par un dessin à main levée.
Formaliser la démarche dans un langage oral en utilisant les termes

techniques corrects.
Formaliser la démarche dans un langage écrit en respectant la structure

propre à la rédaction de textes techniques.
Réinvestir les acquis (concepts, démarches) dans le même domaine

technologique.
175
Socles des compétences, Ministère de la Communauté française
L’éducation par la technologie est un cours qui se fonde sur le fait que la technologie est une
discipline participant à la formation globale du jeune au même titre que les cours dits de culture
générale. La technologie est un système complexe combinant des techniques particulières autour
d’un procédé central (ex. : la technologie nucléaire). Les techniques, ce sont des machines, des
enjeux, des procédés, des façons d’utiliser des matériaux, ce sont des combinaisons d’un principe
scientifique avec des appareils construits pour un usage précis de ces principes.
Le cours d’éducation par la technologie participe à la formation globale de l’enfant qui lui permet
de mettre en œuvre des compétences contribuant progressivement par là au développement des
différents types de pensées. Il vise l’acquisition de démarches mentales et comportementales grâce
à la résolution de problèmes technologiques dans le cadre de la construction des savoirs. Dans
l’enseignement fondamental et au 1er degré de l’enseignement secondaire, le cours d’éducation par
la technologie privilégie l’acquisition d’une démarche de résolution de problèmes technologiques
ayant comme support un objet technique et/ou un concept technique.
Toutefois, un objet technique n’est pas une situation-problème en lui-même. C’est dans la mesure
où il pose problème à travers des questions liées à sa conception, sa fabrication, sa mise en œuvre,
son utilisation, sa réparation et sa transformation qu’il devient le support d’une démarche didactique
de résolution de problèmes.
Cette démarche s’exerce dans plusieurs des domaines suivants :
Biotechnologie, Électronique — contrôle technologique, Technologie de l’alimentation, Technologie
de l’information et de la communication, Technologie des matériaux, Structures et mécanismes,
Techniques de production et de processus.
Constructiviste, l’éducation par la technologie proscrit la simple transmission de connaissances et
rejette aussi tout objectif exclusif de formation gestuelle.
176
Module 1 : Comment faire ?
S1 UNe maQUeTTe
Contenu Au départ du plan de la classe, les élèves vont devoir en créer une maquette.
Objectif(s) Réaliser une maquette d’un endroit auquel les élèves ont un accès direct.
poursuivi(s)

périodes prévues
par séquence
Matériel • Des ciseaux

• Des crayons
• Des feuilles de papier
• Du carton pour le fond et les murs
• Du papier collant
• De la colle forte
• Des blocs de construction
• Des boîtes d’allumettes de tailles différentes
• Des morceaux de polystyrène
• Des réglettes assemblées en bloc
• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : Au départ du plan de la classe, l’enseignant propose aux
élèves de faire une maquette. Les élèves émettent des hypothèses sur la
signification du mot « maquette » et exemplifient leurs définitions. MA pages
112 et 113
2. Les élèves émettent des hypothèses sur la méthode de travail à adopter ainsi
que sur les matériaux à utiliser.
3. Incitation à observer des photographies de maquettes réalisées par d’autres
élèves. MA page 114
4. Comparaison des idées des enfants avec celles présentes dans le manuel.
Selon le choix des élèves, il est possible de réaliser la maquette avec différents
matériaux : blocs de constructions simples, assemblage de réglettes, boîtes
d’allumettes de différentes tailles, morceaux de polystyrène…
5. Création d’équipes de 4 afin que chaque élève puisse réellement prendre
part à la construction de la maquette, chaque équipe en produisant une. Les
différentes maquettes pourront ainsi être comparées. Dès lors, chaque équipe
choisira ses matériaux.
177
S1 UNe maQUeTTe
6. L’enseignant propose à chaque équipe le matériel nécessaire à la réalisation

de sa maquette : il faut donc, avant l’activité, lister les objets et en trouver un
de substitution. La liste peut être réalisée avec les élèves lors d’un moment
collectif (chaises, bancs doubles, bancs simples, armoires basses, armoires
hautes, radiateurs, fenêtres, tableau, porte, bureau, table de manipulation…).
7. Chaque équipe choisit ses matériaux et complète la fiche de préparation. FA
fiche 1 : Une maquette (p. 112)
Période 2 : Réalisation de la maquette

1. Une fois la préparation terminée, les élèves commencent à positionner les
objets sur un carton fort ou sur une plaque bien rigide.
2. L’enseignant veille à ce que les dimensions soient suffisantes pour que les
objets puissent tous être déposés (prévoir un peu plus grand que nécessaire
et recouper par la suite).
3. Les élèves se réfèrent au plan pour mieux positionner les objets. En cas de
difficulté de placement, l’enseignant proposera un point de départ et ajustera
si nécessaire l’orientation du carton.
4. Lorsque les élèves pensent avoir terminé le travail, l’enseignant vérifie la
position des objets et ajuste si nécessaire la taille du carton.
5. À l’aide de colle forte, les élèves fixent les objets sur le fond de la maquette. Les
meubles peuvent être étiquetés ou couverts de papier sur lequel on dessinera
les caractéristiques du meuble : portes, poignées…
6. Pour réaliser les murs, les élèves découpent des morceaux de carton. Ils y
dessinent ou y collent les éléments plats : horloge, fenêtres… La porte de la
classe peut être découpée dans le carton.
Remarque : Il est possible de faire peindre les cartons représentant les murs pour
qu’ils soient de la même couleur que ceux de la classe.
7. Avec l’aide de l’enseignant, les enfants assemblent les morceaux de carton en
murs. Ils sont fixés au carton de départ à l’aide de colle et de papier collant.
8. Lorsque les maquettes sont terminées, l’enseignant propose à chaque équipe
d’observer les autres maquettes et de les comparer.
9. Évaluation
Analyse matière Qu’est-ce qu’une maquette ?

La maquette est une représentation partielle ou totale d’un lieu ou d’un objet.
Elle peut être réalisée à l’échelle réelle (1) ou figurer un modèle réduit grâce à une
échelle réduite.
Le terme maquette est aussi utilisé pour définir une ébauche, un avant-projet.
Les maquettes sont au centre du modélisme : loisir pendant lequel on construit
des maquettes en gardant la fonctionnalité du système de départ.
Exemples :
• Deux petites boîtes d’allumettes peuvent figurer un banc.
• 5 réglettes orange peuvent remplacer une bibliothèque haute.
• Un bloc de construction rectangulaire peut simuler un radiateur.
• La frigolite (polystyrène) peut être découpée en volumes correspondant aux
meubles à remplacer.
178
S1 UNe maQUeTTe
Synthèse Nous avons réalisé la maquette de notre classe. Chaque objet a été remplacé par
un modèle réduit. Il a fallu être précis pour que toute la maquette soit correcte.
Vocabulaire La maquette est une représentation en 3 D, souvent en modèle réduit, d’un

espace ou d’un objet.
Prolongements • Construire la maquette de l’école.

• Réaliser un jeu de société dont le but serait de parcourir toute la maquette
(principe du jeu de l’oie) de l’école (ou de la classe, ou autre).
179
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Module 1 : Comment faire ? S1
Évaluation : Une maquette
1) Voici le plan de la classe de Tom. Avec l’aide des matériaux à ta disposition,

crées-en la maquette.
2) Choisis la phrase qui convient en la cochant.

Une maquette, c’est…
 Un plan avec du matériel
 Un modèle réduit d’un endroit
 Un modèle agrandi d’un endroit
180
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une maquette
1) Voici le plan de la classe de Tom. Avec l’aide des matériaux à ta disposition,

crées-en la maquette.
2) Choisis la phrase qui convient en la cochant.

Une maquette, c’est…
 Un plan avec du matériel
 Un modèle réduit d’un endroit
 Un modèle agrandi d’un endroit
181
S2 UNe QUesTiON de seNsaTiON
Contenu Mise en évidence des notions « chaud/froid » au travers d’expériences
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à distinguer les situations dans
poursuivi(s) lesquelles les notions de « chaud/froid » interviennent et/ou varient ; au travers
d’expériences.

périodes prévues
par séquence

• Évaluation
Atelier 1 :
• Deux boîtes de conserve vides
• Une chaussette de laine
• Deux thermomètres
Atelier 2 :
• Une tasse de sable
• Une tasse avec du coton
Atelier 3 :
• Une carafe d’eau bien chaude
• Une cuillère en bois
• Une brosse à dents
• Une cuillère en métal
• Un fil de cuivre
• Un crayon ordinaire
• Chronomètre
Atelier 4 :
• Une lampe de chevet
• Une feuille de papier blanc
• Une feuille de papier noir
• Chronomètre
182
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : l’enseignant propose aux enfants de découvrir le sujet de la
leçon au travers la réalisation de plusieurs ateliers.
2. L’enseignant parcourt chaque atelier avec les enfants, lit et explique les
consignes. Collectivement, les enfants émettent des hypothèses sur le résultat
des expériences à mener.
3. Les enfants sont répartis en groupes et chaque groupe réalise un atelier. Après
10 minutes, l’enseignant fait tourner les groupes dans un autre atelier, et ainsi
de suite jusqu’au moment où chaque groupe aura réalisé chaque atelier.
4. Chaque groupe remplit sa « fiche d’activité » suite à chaque expérience. FA
fiche 1 : Une question de sensation (p. 109)
Remarque : Selon le niveau de lecture des enfants, il est envisageable de faire

compléter chaque fiche collectivement, avant de prendre connaissance des
informations dans le manuel.
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente. Les enfants réexpliquent le contenu de
chaque atelier réalisé ainsi que les résultats obtenus ; en confrontation avec
leurs hypothèses de départ.
2. Mise en évidence du sujet abordé → la chaleur et le froid, rencontrés au travers
de plusieurs expériences.
3. Afin de justifier les résultats obtenus à chaque expérience, les élèves se
munissent de leur manuel et y découvrent les informations scientifiquement
correctes. MA pages 116 à 118
4. Évaluation
Analyse matière Expérience 1 : L’eau chaude dans les boîtes de conserve

L’enfant dispose de deux boîtes de conserve. Chacune est remplie d’eau très
chaude. La première est enveloppée dans une chaussette de laine, la seconde
n’est pas enveloppée. Après quelques minutes, l’enfant plonge un thermomètre
dans chaque boîte et compare les deux températures.
Le principe est que la laine va jouer le rôle d’isolant et va permettre de garder
plus longtemps l’eau à une température constante.
Expérience 2 : Les deux tasses

L’enfant va simultanément placer son index gauche dans la tasse de sable et
son index droit dans la tasse d’ouate. Il devra décrire son impression suite à la
question « Quelle est la tasse la plus froide ? ». L’enfant aura alors la sensation que
la tasse de sable est la plus froide. Il devra ensuite vérifier ses propos en insérant
un thermomètre dans chaque tasse. Il constatera alors que les deux températures
sont identiques.
La raison pour laquelle l’enfant aura eu cette impression est que le sable enlève
la chaleur du doigt, alors que l’ouate la conserve.
Expérience 3 : La carafe d’eau chaude

L’enfant devra plonger les différents outils dans l’eau chaude contenue dans la
carafe. Après un laps de temps de 3 minutes (chronomètre), l’enfant touchera
183
l’extrémité de chaque objet afin de sentir lesquels laissent passer la chaleur ; et

lesquels ont un bout quasi froid.
Les outils « conducteurs » de chaleur sont : les métaux → la cuillère en métal et
le fil de cuivre.
Le plastique et le bois ne sont pas conducteurs de chaleur (crayon ordinaire,
brosse à dents, cuillère en bois).
Expérience 4 : Papier blanc-Papier noir

L’enfant devra placer les deux feuilles (papier blanc et papier noir) côte à côte
sous la lampe de chevet, allumée. Sous chaque feuille, un thermomètre sera
glissé. Après 4 minutes (chronomètre), l’enfant éteindra la lampe, ôtera les feuilles
et comparera les températures affichées.
Le thermomètre placé sous la feuille noire affichera une température plus
élevée que celui placé sous la feuille blanche. Cela se justifie par le fait que les
couleurs sombres absorbent la chaleur, contrairement aux couleurs claires qui
réfléchissent la chaleur.
Synthèse L’enseignant créera, en collaboration avec les enfants, un tableau composé de

deux colonnes : l’une s’intitulant « Ce qui amène de la chaleur », l’autre « Ce
qui amène le froid », et sera complété suite aux expériences réalisées et aux
informations découvertes dans le manuel.

• Réfléchir
• Isolant
• Conducteur
Références Claude Servais Mathias Pouillet, « Éléments de physique expérimentale et de

météorologie »
Prolongements • Découvrir les différents moyens existants pour chauffer les maisons.
• Découvrir les avantages et inconvénients de la chaleur et du froid (cuire les
aliments, les garder au frais…)
184
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une question de sensation
1) Colorie les objets qui sont « conducteurs » de chaleur
2) Si la phrase que tu lis décrit une situation de « chaleur », colorie la pastille en

rouge. Si au contraire, il s’agit d’une situation de « froid », colorie la pastille en
bleu.
En été, je porterai une belle robe noire.
En été, je porterai un tee-shirt blanc.
Le sable est plus froid que le coton.

La laine est un isolant.
185
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une question de sensation
1) Colorie les objets qui sont « conducteurs » de chaleur
2) Si la phrase que tu lis décrit une situation de « chaleur », colorie la pastille en

rouge. Si au contraire, il s’agit d’une situation de « froid », colorie la pastille en
bleu.
En été, je porterai une belle robe noire.
En été, je porterai un tee-shirt blanc.
Le sable est plus froid que le coton. X

La laine est un isolant. X
186
S3 UN THÉÂTre d’Ombres CHiNOises
Contenu Découverte et création d’un théâtre d’ombres chinoises
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à construire un théâtre d’ombres

poursuivi(s) chinoises et à l’utiliser

périodes prévues
par séquence
Matériel • L’album « Au secours !!! », collection Loulou et Cie, L’école des loisirs, 2009
• Lampe de poche (1 collective pour le théâtre collectif, et en prévoir une par
groupe de deux pour le jeu de manipulation)
• Fiche d’activité
• Papier calque
• Divers objets de toutes sortes pour le jeu de manipulation
• Un fil de fer pouvant être suspendu d’une extrémité à l’autre de la classe
• Une bande de tissu noir
• Un grand drap blanc
• Évaluation
Pistes Période 1
méthodologiques 1. Mise en situation : L’enseignant place les enfants dans une pièce très sombre,
voire tout à fait noire. Il leur est demandé de ne faire aucun bruit et d’écouter.
2. L’enseignant lit à voix haute l’album intitulé « Au secours !!! ».
3. A la fin de la lecture de l’album, l’enseignant allume une petite lampe de poche
et demande aux enfants ce qu’ils ressentent lorsqu’ils sont placés dans de telles
conditions pour écouter une histoire. Chacun exprime alors son point de vue
et décrit ce que pourraient être les illustrations de l’histoire.
4. À l’aide de la lampe de poche, l’enseignant incite les enfants à « dessiner » avec
les mains et sans aucun outil un des personnages de l’histoire.
5. Les enfants mettent en évidence qu’il faut « dessiner » l’ombre du personnage
choisi à l’aide de nos mains et de la lampe de poche.
6. Les enfants créent alors quelques ombres sur le mur et en décrivent oralement
le principe.
7. Incitation à créer un théâtre d’ombres chinoises et émissions d’hypothèses sur
ce qu’est un tel théâtre.
8. Incitation à s’informer davantage et à confronter les hypothèses émises avec
les propos corrects en consultant le manuel de l’élève. MA page 119
187
Période 2
1. Rappel de la séquence précédente.
2. L’enseignant propose aux enfants de créer
un mini-théâtre pour réaliser des jeux par
équipes de deux → Il s’agira de plier une
feuille de papier glacé en deux, et de la
poser sur le banc. Chaque enfant déposera
un objet qu’il illuminera avec sa lampe et
fera découvrir à son coéquipier de quel
objet il s’agit.
3. Après avoir réalisé ces jeux d’équipe, l’enseignant relit, avec les enfants, le mode
d’emploi pour créer un théâtre d’ombres chinoises figurant dans le manuel.
MA pages 120 et 121
4. Les enfants s’avancent ensuite près de la table sur laquelle l’enseignant aura
préalablement disposé différents matériaux. Les élèves prennent alors tous les
matériaux dont ils auront besoin pour créer le théâtre d’ombres chinoises.
5. Par groupes, les enfants créent le théâtre d’ombres chinoises. FA fiche 1 : Un
théâtre d’ombres chinoises (p. 113)
6. Réalisation du théâtre. Selon les souhaits de l’enseignant, les enfants peuvent
créer les figurines de l’histoire « Au secours !!! », proposée dans la mise en
situation de départ.
7. Évaluation
Analyse matière Historique du théâtre d’ombres chinoises :

Le théâtre d'ombres a des origines qui s’égarent dans la nuit des temps. La
légende fait de la Chine son lieu de naissance (les fameuses « ombres chinoises »),
mais quelques auteurs situent ses provenances en Inde. De là, il aurait gagné le
Moyen puis le Proche Orient. Utilisé dans un premier temps à des fins religieuses
et d'exorcisme, il est par la suite devenu une forme spécialement attrayante de
spectacle populaire, mettant en scène des mythes et légendes. La tradition est
toujours d’actualité en Asie, en Grèce et en Turquie.
C'est au 18e siècle que l'Europe découvrit le théâtre d'ombres par ce qu'en
rapporta un missionnaire revenant de Chine.
Méthodologie de construction :
→ Tendre un drap blanc (ou autre) assez fin par-dessus un fil de fer tendu d’une
extrémité à l’autre dans un local. Fixer une bande de tissu noir au bas du drap
blanc pour que les enfants placés derrière le drap ne soient pas visibles. Placer
ensuite un projecteur ou une grosse lampe, à une hauteur suffisante pour qu’il
ne soit pas visible dans le champ de projection.
→ Dans une grande caisse type carton d’emballage, ôter la face arrière et
découper une « fenêtre » en façade (genre poste de télévision). Coller une
feuille de papier calque dans l’ouverture. En bas de l’écran, placer une lampe
de bureau ou mieux, construire une rampe de quatre ampoules.
188
La tradition chinoise veut que les figurines soient des marionnettes en cuir
finement découpées ; mais il est plus aisé de construire les figurines en simple
papier noir.
Une fois découpées, les figurines peuvent être accrochées sur un pic de bois afin
d’être mobiles en les manipulant avec la main.
On peut envisager présenter la saynète sur un fond musical, comme le font
encore les Chinois à l’heure actuelle.
Réalisation de la fiche d’activité :

Il s’agit d’une fiche que les élèves complèteront pour pouvoir mettre en scène
une courte histoire choisie avec l’aide de l’enseignant
Synthèse Un théâtre d’ombres chinoises est un loisir très ancien qui consiste en la projection
de figurines sur un écran à l’aide d’une lampe ; les figurines créant leur ombre sur
la toile.

• Théâtre
• Ombre
Références • Guignollet, Le Théâtre Des Ombres Chinoises, nouveau Séraphin des enfants, Le
Bailly, 1880
• Denis Bordat et Francis Boucrot, Les Théâtres d'ombres, histoire et techniques,
L’Arche, Paris, 1956
Prolongements Créer une saynète en théâtre d’ombres chinoises, où les figurines pourraient être
remplacées par des personnages réels déguisés.
189
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un théâtre d’ombres chinoises
1) Numérote les phrases dans l’ordre de 1 à 6 pour respecter la chronologie des

étapes dans la construction d’un théâtre d’ombres chinoises.
.................................. Place une lampe derrière le drap.
.................................. Fixe le fil d’un bout à l’autre de la pièce.
.................................. Fixe une bande de tissu noir au bas du drap blanc.
.................................. Prends un fil de fer.
.................................. Pends un drap sur le fil.
.................................. Commence à jouer la pièce !
2) Découpe les éléments ci-après et colle-les aux bons endroits.
Public
FIGURINES
Décors Ecran
À découper :
✂
Source
Le manipulateur lumineuse
190
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un théâtre d’ombres chinoises
1) Numérote les phrases dans l’ordre de 1 à 6 pour respecter la chronologie des

étapes dans la construction d’un théâtre d’ombres chinoises.
N° 5
.................................. Place une lampe derrière le drap.
N° 3
.................................. Fixe le fil d’un bout à l’autre de la pièce.
N° 4
.................................. Fixe une bande de tissu noir au bas du drap blanc.
N° 1
.................................. Prends un fil de fer.
N° 2
.................................. Pends un drap sur le fil.
N° 6
.................................. Commence à jouer la pièce !
2) Découpe les éléments ci-après et colle-les aux bons endroits.
La source lumineuse doit Public

FIGURINES
être à l’extrême droite et le

manipulateur à sa gauche.
Décors Ecran
À découper :
✂
Source
Le manipulateur lumineuse
191
S4 UN sablier eT UNe ClePsYdre
Contenu Construction d’un sablier et d’une clepsydre à l’aide de matériaux simples et de

récupération
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à construire un sablier et une

poursuivi(s) clepsydre avec des matériaux simples et à mesurer la durée de l’écoulement.
Nombre de Pour réaliser les ateliers ainsi que les séquences d’information et d’exercices, il est
périodes prévues préférable de prévoir 3 séquences, successives ou non.
par séquence

• Évaluation
Pour construire un sablier :

• Deux bouteilles d’eau vides
• Du sel
• Un grand clou pour percer le capuchon
• Du papier collant large pour assembler les deux bouteilles
• Un chronomètre
Pour construire la clepsydre :

• Deux bouteilles d’eau vides
• Un chronomètre
• Du colorant alimentaire (pour colorer l’eau)
• Un marqueur pour graduer la clepsydre
• De l’eau
Pistes 1. Mise en situation : selon les projets en cours dans la classe ou dans l’école, y
méthodologiques joindre la nécessité de créer un sablier pour chronométrer une partie de jeu par
exemple.
2. Au préalable, avoir demandé aux enfants d’apporter différents sabliers.
3. Comparaisons collectives des différents sabliers qui existent, des différents
matériaux qui les constituent…
4. L’enseignant demande aux enfants s’ils connaissent d’autres outils de mesure
de durée.
5. L’enseignant présente deux photos aux enfants, l’une d’une clepsydre, l’autre
d’un sablier.
6. Observations collectives des photos et oralisation des ressemblances et
différences.
7. Incitation à lire les informations historiques du manuel sur ces deux outils. MA
page 122
8. Discussion collective de la manière dont les enfants pourraient s’y prendre pour
construire eux-mêmes un sablier et une clepsydre (avec quels matériaux faire
192 un réservoir, comment faire pour que le sable passe d’un réservoir à l’autre…).
9. Indication au tableau des propositions des enfants (prévoir un tableau en deux

colonnes, une pour la clepsydre, une pour le sablier).
10. Répartition des enfants dans un des deux groupes : « groupe clepsydre » et
« groupe sablier ».
11. Chaque enfant indique alors les propositions émises sur la fiche d’activité en
veillant à bien transcrire les informations qui concernent « son groupe ». FA
fiche 1 et 2 : Un sablier et une clepsydre (p. 115).
12. Réflexions collectives sur le mode de fabrication du sablier et de la clepsydre
et indication de toutes ces étapes retenues sur la fiche d’activité.
13. Comparaison des idées et propositions des enfants avec les informations
présentes dans le manuel. MA pages 123 et 124
14. Incitation à réaliser le sablier ou la clepsydre (selon le groupe).
15. Pour le groupe chargé de créer un sablier : sensibilisation au fait qu’il est
possible d’utiliser une autre substance que le sable (le riz, la semoule, le sel, le
sucre, la farine, une épice…). Quelques essais peuvent être réalisés, avec l’aide
de l’enseignant, afin que les enfants constatent d’eux-mêmes quelles sont les
substances les plus appropriées.
Atelier « sablier »
1. Incitation à se concentrer sur un sablier contenant du sel : mise en évidence du
fait que le sablier doit avoir une durée déterminée.
2. Les enfants remplissent le sablier de sel, et mesurent, à l’aide d’un chronomètre,
la durée de ce dernier en le faisant s’écouler.
3. Les enfants modifient la quantité de sel contenue dans le sablier → s’il durait,
par exemple 45 secondes, et qu’au final sa durée doit être de 60 secondes,
mise en évidence du fait qu’il faut ajouter du sel. À l’inverse, si la durée est trop
longue, enlever du sel.
4. Après avoir versé la quantité exacte de sel, les enfants referment les deux
parties du sablier.
Atelier « clepsydre » Incitation à graduer la clepsydre toutes les minutes, à

l’aide d’un chronomètre.
1. Sensibiliser les enfants au fait que plus il y a de liquide dans la partie supérieure,
plus le liquide s’écoulera rapidement. À l’inverse, moins il y a de liquide, moins
ça coule vite.
2. Réalisation de jeux de « chronomètres » présents sur la fiche d’activité. FA fiche
1 et 2 : Un sablier et une clepsydre (p. 115).
3. Évaluation
Analyse matière A) Le sablier

Pour fabriquer un sablier
Prendre deux bouteilles d’eau vides, ôter le capuchon d’une, conserver l’autre
et y percer un trou. Remplir une des bouteilles avec du sel. Assembler les deux
bouteilles au niveau du bouchon en y apposant un papier collant. Mesurer la
durée de l’écoulement à l’aide d’un chronomètre puis modifier la quantité en
fonction du résultat souhaité → si la durée est trop courte, ajouter du sel ; ou si
elle est trop longue, en enlever.
193
À préciser avec les enfants

• La facilité d’écoulement diffère selon le contenu : sable, sel, sucre, farine,
semoule, riz…
• Le diamètre du trou percé dans le capuchon influence la vitesse d’écoulement
→ plus le trou est grand, plus vite s’écoule le contenu.
Historique du sablier
Le premier outil imaginé par l’homme pour mesurer des durées était la clepsydre.
Le sablier est ensuite apparu chez nous au 14e siècle. Il est composé d’une ampoule
de verre scindée en deux compartiments. Le sable passe d'un compartiment à
l'autre.
Au départ, les sabliers étaient utilisés en cuisine. Par après, on commença à
l’utiliser pour d’autres fonctions. Les marins utilisaient des sabliers de 28 secondes
pour mesurer leur vitesse en "nœuds". Ils lançaient un morceau
de bois attaché à une corde présentant des nœuds à
intervalles réguliers. Une fois la corde lâchée, ils
retournaient le sablier. La vitesse de ce dernier était alors
donnée par le nombre de nœuds à la surface de l'eau.
Sur la fiche d’activités

Le tableau permettant de décrire la construction d’un sablier se compose de 4
étapes. Celles attendues sont les suivantes :
Étape 1 : Prendre deux bouteilles vides.
Étape 2 : Percer le bouchon d’une des bouteilles.
Étape 3 : Remplir une bouteille de sel.
Étape 4 : Rassembler les deux bouteilles au niveau du bouchon et les maintenir
assemblées à l’aide de papier collant.
B) La clepsydre
Pour fabriquer une clepsydre
Prendre deux bouteilles d’eau vides. Couper la partie supérieure de la première
et la partie inférieure de la seconde. Percer un trou dans le capuchon restant.
Emboîter les deux bouteilles l’une dans l’autre. Verser un liquide dans la bouteille
supérieure et graduer le niveau d’eau écoulé après chaque minute.
À préciser avec les enfants

• Le diamètre du trou percé dans le capuchon influence la vitesse d’écoulement
→ plus le trou est grand, plus vite s’écoulera le contenu.
• Moins il y a d’eau dans le réservoir supérieur, moins l’eau coulera vite. Cela
s’explique par le fait que plus le niveau descend, plus la pression diminue.
Historique de la clepsydre
La clepsydre était une horloge connue tant des Égyptiens que des Amérindiens
ou des Grecs. La plus ancienne clepsydre retrouvée fut celle de Karnak, fabriquée
pour Aménophis III (règne : 1408-1372) vers 1400 avant Jésus-Christ (un vase
d’albâtre, dont les parois étaient évasées et le fond percé d’une petite ouverture).
L’usage et le fonctionnement des clepsydres se sont développés au fil des
années. En Grèce, son utilisation s’est répandue à partir de la seconde moitié du
Ve siècle avant Jésus-Christ. Par contre, ce n’est que bien plus tard que les Romains
194
commencèrent à l’utiliser. Vu son imprécision, il était nécessaire d’y apporter des

modifications dans le but de l’améliorer. C’est pour cela que l’inventeur alexandrin
Ctésibios, vers 270 avant Jésus-Christ, dessina une horloge à eau à débit constant,
dans laquelle le liquide, en s’écoulant, ferait tourner des roues qui permettraient à
une petite statue de monter, en indiquant le passage des heures.
http://www.ephodia.eu/clepsydre1/historique_de_la_clepsydre.htm
Sur la fiche d’activités :

Le tableau permettant de décrire la construction d’une clepsydre se compose de
4 étapes. Celles attendues sont les suivantes :
Étape 1 : Prendre deux bouteilles vides.
Étape 2 : Couper la partie supérieure d’une, et la partie inférieure de l’autre.
Étape 3 : Percer le bouchon.
Étape 4 : Emboîter les deux bouteilles l’une dans l’autre.
Étape 5 : Verser le liquide dans la bouteille supérieure.
Étape 6 : Graduer le niveau d’eau toutes les minutes en s’aidant d’un chronomètre.
Remarque : il est impératif que la durée de la clepsydre soit un « chiffre rond »

comme par exemple 2 minutes afin que les « jeux chronos » de la fiche d’activités
puissent être réalisés.
Synthèse Le sablier est un instrument de mesure du temps, par l’écoulement de sable d’un
compartiment à l’autre.
La clepsydre est un instrument de mesure du temps, par l’écoulement d’un
liquide d’un compartiment à l’autre.
Vocabulaire • Durée
• Partie supérieure
• Partie inférieure
Références • G. Dohrn-van Rossum, L'histoire de l'heure, Éd. de la maison des Sciences de

l'homme, Paris, 1997
• C. Audoin, B. Guinot, Les fondements de la mesure du temps, Masson 1998
Prolongements • Sensibiliser les enfants à l’évolution des outils de mesure du temps.

• Créer une ludothèque où les sabliers et clepsydres construits seront utilisés
fréquemment.
195
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un sablier et une clepsydre
1) Entoure en rouge le sablier et en vert la clepsydre
2) Colorie et numérote les étapes de la fabrication d’une clepsydre. Attention, il

y a des intrus et les étapes ne sont pas dans l’ordre !
.................................. Perce un trou dans le capuchon.
.................................. Prends trois bouteilles d’eau vides.
.................................. Verse le sel dans la partie supérieure.
.................................. Mélange un colorant alimentaire avec ton eau.
.................................. Emboîte les deux bouteilles l’une dans l’autre.
196
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Un sablier et une clepsydre
1) Entoure en rouge le sablier et en vert la clepsydre
2) Colorie et numérote les étapes de la fabrication d’une clepsydre. Attention, il

y a des intrus et les étapes ne sont pas dans l’ordre !
.................................. Perce un trou dans le capuchon.
.................................. Prends trois bouteilles d’eau vides.
.................................. Verse le sel dans la partie supérieure.
.................................. Mélange un colorant alimentaire avec ton eau.
.................................. Emboîte les deux bouteilles l’une dans l’autre.
197
S5 UNe TOise
Contenu Création d’une toise pour la classe.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à construire une toise collective, et
poursuivi(s) à tracer un repère sur la toise à la hauteur maximale de son corps.
Nombre de 2 périodes successives de 50 minutes

périodes prévues
par séquence

• Évaluation
• 5 feuilles d’une même couleur (pour la toise collective)
• Trois grandes feuilles blanches (ou bandes de papier peint)
• Marqueurs
• 5 feuilles blanches par groupe (lors des manipulations)
Pistes Au préalable, avoir demandé aux enfants d’apporter une photo d’eux lorsqu’ils
méthodologiques étaient petits.
1. Mise en situation → Essayons de deviner qui est qui !
2. Chaque enfant vient déposer sa photo d’enfance sur le bureau de l’enseignant.
Celui-ci les mélange et les présente aux enfants, le but du jeu est d’associer la
photo d’enfance au bon élève.
3. Après le jeu, mise en évidence que chacun grandit, vite ou lentement, mais
que chaque enfant change.
4. Incitation à comparer la taille d’un enfant de première avec la taille de deux
autres enfants de l’école.
5. Pour ce faire, l’enseignant choisit un enfant dans la classe ainsi que deux autres
enfants de l’école, de deux années différentes.
6. Chaque enfant sélectionné se couche au sol sur plusieurs feuilles de papier,
format A4, assemblées. Les autres enfants réalisent le contour de la silhouette
de chaque enfant choisi.
7. Collectivement, comparaison des silhouettes et mise en évidence, de nouveau,
qu’un enfant grandit sans cesse.
8. Incitation à créer un « outil » qui permettrait de comparer la croissance de
chaque enfant au fil de l’année ; et mise en évidence des différentes situations
où l’enfant est mesuré (visite médicale, chez le médecin, pour trouver un
vêtement à la bonne taille…).
9. L’enseignant propose aux enfants de travailler par groupes de 3. Chaque groupe
reçoit une grande bande de papier (style papier peint) et chaque membre du
groupe doit, après s’être déchaussé, placer la bande soit au sol (pour la moitié
198
S5 UNe TOise
des groupes) soit au mur (pour les autres groupes) et tracer à l’aide d’un crayon
ordinaire un trait à l’endroit maximal de la taille de l’enfant.
10. Comparaison des toises de chaque groupe → chaque enfant présente
l’endroit de son trait et se compare à ses deux autres camarades en oralisant :
« je suis plus grand que » ou « je suis plus petit que » ou « je suis de la même
taille que ».
11. Comparaison des deux procédés de création d’une toise → toise au sol, toise
placée au mur. Mise en évidence des avantages d’une toise fixée au mur (plus
simple de venir s’y placer et plus aisé de tracer le trait).
12. Incitation à créer une toise pour la classe et prise d’informations dans la lecture
du manuel aux pages concernées. MA pages 126 et 127
13. Réalisation de la fiche d’activités. FA fiche 1 : Une toise (p. 121)
14. Évaluation
Analyse matière La toise est un instrument utilisé pour mesurer la taille humaine.
Pour construire la toise, s’y prendre comme suit :

• Prendre 5 feuilles de format A4 de la même couleur.
• Les fixer au mur, les unes au-dessus des autres. Attention, la feuille du dessous
doit absolument toucher le sol.
• Indiquer quelques graduations en centimètres (cette option variera en
fonction du niveau des enfants, et du fait d’avoir déjà vu on non la notion de
cm en classe).
• Placer chaque enfant dos à la toise et tracer un trait juste au-dessus de la tête,
y écrire le prénom de l’enfant et la date.
La toise peut être utilisée une fois par mois : chaque enfant viendrait se mesurer
de nouveau et pourrait comparer sa mesure du jour avec celle du mois précédent.
La toise peut aussi être présentée sur une autre forme que rectangulaire : il peut
s’agir d’une chenille verticale, d’une girafe…
Synthèse La toise est un outil gradué qui permet de mesurer la taille d’une personne.
Vocabulaire • Croissance
• Mesurer sur la toise
• Taille
Prolongements • Proposer aux enfants de créer leur toise personnelle qu’ils pourront utiliser au
cours de leur scolarité.
• Découvrir une unité de longueur : le centimètre.
199
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une toise
1) Observe la toise de la famille puis réponds aux

questions.
• Qui est la personne la plus grande ? ...........................................................

• Qui est la personne la plus petite ? ...............................................................
• Juliette est un peu plus grande que Nicolas. Dessine
son trait en rouge sur la toise.
Amandine
Julie
Nicolas
Hugo
200
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Complète la toise en t’aidant des informations

données.
• Marie est la plus petite de la classe.

• Justin est le plus grand de la classe.
• Léa est un tout petit peu plus petite que Justin.
• Lucas est un peu plus grand que Marie.
............................................................................
............................................................................
............................................................................
............................................................................
201
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
1) Observe la toise de la famille puis réponds aux

questions.
• Qui est la personne la plus grande ? ...........................................................

Amandine
• Qui est la personne la plus petite ? ...............................................................
Hugo
• Juliette est un peu plus grande que Nicolas. Dessine
son trait en rouge sur la toise.
Amandine
Julie
Juliette
Nicolas
Hugo
202
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
2) Complète la toise en t’aidant des informations

données.
• Marie est la plus petite de la classe.

• Justin est le plus grand de la classe.
• Léa est un tout petit peu plus petite que Justin.
• Lucas est un peu plus grand que Marie.
Justin
............................................................................
Léa
............................................................................
Lucas
............................................................................
Marie
............................................................................
203
S6 UNe mariONNeTTe
Contenu Prise de conscience qu’une marionnette est actionnée grâce à la force de la main.
Objectif(s) Au cours de cette séquence, l’élève apprendra à

poursuivi(s) • Utiliser la force de sa main pour actionner une marionnette.
• Créer une marionnette.

périodes prévues → Soit successives.
par séquence → Soit une première séquence avec l’approche de la marionnette et la mise en
évidence de la nécessité d’utiliser la force de la main pour l’actionner ; et une
seconde séquence avec la création d’une marionnette « mascotte » et d’une
marionnette individuelle.
Matériel • Une marionnette à fils pour la mise en situation

• Évaluation
• Divers matériaux de récupération pour créer la marionnette « mascotte » et
les marionnettes individuelles (gants de toilette, bouchons de liège, boutons,
morceaux de carton, tissus…)
Pistes 1. Mise en situation (prévoir une marionnette) : l’enseignant lit une histoire aux
méthodologiques enfants. À un moment donné de l’histoire, l’enseignant s’arrête et fait « parler »
la marionnette.
2. Lorsque la lecture est terminée, l’enseignant demande aux enfants de raconter
de manière résumée le contenu de l’histoire, et choisit un enfant pour répéter
les paroles de la marionnette.
3. L’enseignant interroge ensuite les enfants en leur demandant ce qu’est cet
objet → une marionnette.
4. Incitation à décrire ce que c’est, à quoi ça sert, dans quels cas on l’utilise…
5. L’enseignant demande ensuite aux enfants de se placer en cercle, assis par terre.
Un enfant reçoit la marionnette, prend bien en main l’axe sur lequel sont fixés
les fils et commence à raconter une histoire. Puis, au signal de l’enseignant, fait
passer la marionnette à son voisin, qui continue à inventer la suite de l’histoire.
Puis, changement d’enfant au signal de l’enseignant et ainsi de suite jusqu’à ce
que tous les élèves soient passés.
6. L’enseignant demande alors aux enfants ce qu’ils ont ressenti en faisant parler
la marionnette à leur place (être plus à l’aise, trouver ça plus drôle…).
7. L’enseignant demande aux enfants d’exprimer, selon leurs idées, le principe de
fonctionnement d’une marionnette à fils, en général → émission d’hypothèses.
8. Incitation à vérifier les hypothèses émises en s’informant dans le manuel
de l’élève ; lecture des informations y figurant et explications de la part de
l’enseignant. MA pages 129 et 130
204
S6 UNe mariONNeTTe
9. Mise en évidence que, vu le côté ludique et attractif de la manipulation d’une

marionnette, il serait intéressant d’en créer une qui serait la mascotte de la
classe. Elle serait alors une confidente, une élève à part entière, qui pourrait
aller chez les enfants le week-end (voir prolongements possibles dans la case
ad hoc).
10. Incitation à lire le « mode de création » figurant dans le manuel. MA page
131
11. Réalisation d’une marionnette « mascotte » en collectif et d’une marionnette
individuelle pour chaque enfant. FA fiche 1 : Une marionnette (p. 123)
Remarque : pour réaliser la marionnette « mascotte », choisir collectivement les

différents matériaux pour la créer et la décorer. L’enseignant fabriquera alors la
marionnette avec les enfants, en les appelant petits groupes par petits groupes.
Pendant ce temps, les élèves qui ne sont pas auprès de l’enseignant, seront en
train de réaliser leur marionnette individuelle. Il peut s’agir d’un choix libre, ou, au
contraire, d’un personnage faisant partie d’un conte lu aux enfants qui pourrait
ensuite être mis en scène théâtrale.
12. Évaluation
Analyse matière Qu’est-ce qu’une marionnette ?

L’origine française du mot vient du Moyen-Âge et désigne au départ une petite
poupée figurant la vierge Marie d'où le surnom de "petite Marie". Quelques
auteurs prétendent que leur nom proviendrait plutôt d'un montreur italien
appelé Marion qui les aurait introduites en France.
L’évolution de la marionnette
Dans tout le bas Moyen-Âge, les marionnettes seront silencieuses. Elles présentent
leurs spectacles devant de petits décors que l'on appelle castelet.
Le principal répertoire est composé d'histoires religieuses ou de légendes, mais
aussi quelques chansons de gestes qui racontent les aventures des héros comme
Roland de Roncevaux. Le château constitue un environnement parfait pour ces
histoires. Dès l'an mil, les marionnettes recouvrent la parole.
Le fonctionnement d’une marionnette.

Lorsqu’une personne veut faire bouger sa marionnette, elle l’enfile sur sa main.
Par petits ou grands mouvements des doigts et/ou de la main, la marionnette
bouge. Il s’agit ici de l’action de la force exercée par la main, les doigts ou les fils,
qui permet à un corps de se mettre en mouvement.
Les différentes sortes de marionnettes

• Marionnettes à doigts : se placent aux extrémités des doigts, il suffit donc de
faire bouger les doigts pour les mettre en mouvement.
• Marionnettes à fils : sont actionnées par des fils.
• Marionnettes « classiques » : sont celles actionnées par la force de la main.
Synthèse La marionnette est une figurine articulée grâce à la main ou à des fils. On l’utilise
pour raconter des histoires.
205
S6 UNe mariONNeTTe
Vocabulaire • Castelet
• Marionnettiste
• Force
Références • Legendre Micheline, « Marionnettes, Art et tradition », Montréal, Leméac

• Baty G. et R. Chavance, « Histoire des marionnettes », Paris, Presses universitaires
de France, 1972
• Fournel Paul, « Guignol, Les Mourguet », Paris, Seuil, 1994
Prolongements • Construire un castelet.

• Créer une pièce de théâtre avec la mise en scène par marionnettes.
• Créer un « carnet de vie » de la marionnette mascotte, que les enfants pourraient
emporter chez eux, avec qui ils liraient une histoire le soir et pourraient la
raconter le lendemain en classe en utilisant la marionnette.
206
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une marionnette
Dessine la marionnette que tu pourrais créer si tu disposais des objets suivants.

Indique le nom de chaque objet sur ton dessin.
Du papier aluminium Des bouchons Des boutons
Des chaussettes Un gant de toilette De la laine
207
Prénom : ......................................................................................................................... Date : ............................................................................
Évaluation : Une marionnette
Dessine la marionnette que tu pourrais créer si tu disposais des objets suivants.

Indique le nom de chaque objet sur ton dessin.
Du papier aluminium Des bouchons Des boutons
Des chaussettes Un gant de toilette De la laine
208
taBle
Des
matiÈres
Table des matières
L’éveil historique en 1re année : enjeux et difficultés��5

L’éveil historique en 1re année : le manuel, le fichier d’activités et le guide
méthodologique, trois outils en interaction��6
Module 1 : Je me repère dans le temps��8

Objectifs généraux��8
Liste du lexique temporel le plus fréquent ��8
Tableau récapitulatif des principales compétences exercées dans le module 1��9
S1 Faisons connaissance avec Tom �� 10
S2 Une journée dans la classe de Tom �� 13
S3 Jour après jour, avec Tom et ses copains�� 16
Module 2 : Le temps passe vite ! Le temps passe lentement !�� 19

Objectifs généraux�� 19
Recommandations méthodologiques�� 19
Le lexique temporel sollicité�� 19
S1 Comme le temps passe vite !�� 20
Module 3 : Premières empreintes du temps passé �� 23

Objectifs généraux�� 23
Pistes méthodologiques�� 23
Lexique temporel�� 24
S1 Tom était un si joli bébé !�� 25
S2 Qui est cette mignonne petite fille ? �� 28
S3 La photo de classe de Théophile�� 30
S4 Être écolier autrefois �� 32
210
Table des matières
Formation géographique�� 37
Module 1 : À la découverte de l’espace�� 39
S1 Tom découvre sa nouvelle classe �� 39
S2 Mon école sous toutes ses coutures �� 43
S3 Dans quelle direction ? �� 48
S4 Ma classe en miniature �� 52
S5 Un petit plan, c’est géant ! �� 58
S6 Sur le trajet du retour �� 63
Module 2 : À la découverte de différents paysages�� 67

S1 Sur les chemins de campagne �� 67
S2 En classe de ville… À Bruxelles �� 74
S3 En route pour la mer du Nord �� 78
Module 3 : L'organisation de l'espace�� 82

S1 Quelle animation ! �� 82
Formation scientifique�� 88
Module 1 : L'automne�� 91
S1 En pleine forme ! �� 91
S2 Le hamster �� 95
S3 Quel temps fait-il ?�� 101
S4 Promenons-nous dans les bois… �� 106
S5 De la lumière… �� 111
Module 2 : L'hiver�� 116

S1 Couvre-toi par ce froid… �� 116
S2 Allo ? À l’eau ! �� 121
S3 Je ne manque pas d’air �� 125
211
Table des matières
S4 Jeux d’ombres �� 130

S5 Brrr, j’ai froid ! �� 135
Module 3 : Le printemps�� 139

S1 Petite graine deviendra grande �� 139
S2 Qui se cache sous cette coquille ? �� 144
S3 Joli mois de mai �� 149
S4 Demoiselle coccinelle �� 154
Module 4 : L'été�� 159

S1 Prenons soin de nos dents �� 159
S2 Quelle force ! �� 164
S3 Les poux à la loupe �� 168
Formation technologique�� 173

Module 1 : Comment faire ?�� 177
S1 Une maquette�� 177
S2 Une question de sensation �� 182
S3 Un théâtre d’ombres chinoises �� 187
S4 Un sablier et une clepsydre�� 192
S5 Une toise�� 198
S6 Une marionnette�� 204
212

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1

Geneviève Boulanger, Sandra Hennay, Florence Tarin

L’éveil historique en 1re année : enjeux et diﬃcultés

Heureusement, le temps, il est loisible à chacun de nous :

L’éveil historique en 1re année : le manuel, le fichier d’activités

2.4. Situer l’information dans un

Liste du lexique temporel le plus fréquent

Rappel de la terminologie relative à la division du temps :

Quand ? Après que,

Quand, Longuement, brièvement,

Tableau récapitulatif des principales compétences exercées

Utiliser des représentations • emploi du temps de la journée

3.2. Les savoirs

S1 FaisONs CONNaissaNCe aVeC TOm

Objectif(s) L’enfant sera capable de :

Matériel • Manuel (p. 6), Fichier d’activités (p. 6)

Pistes Période 1 (Jour 1 : +/- vingt minutes) : Les moments de la journée

Étape 2 : Phase d’oralisation

S1 FaisONs CONNaissaNCe aVeC TOm

Étape 3 : Phase de structuration

Période 2 (Jour 2 : 30 minutes) : Consolider des apprentissages

Période 3 (Jour 3 : 30 minutes) : Manipuler le vocabulaire temporel

Période 4 (Jour 4 : 30 à 45 minutes) : Se répérer sur un emploi du temps

Période 5 (Jour 5 : 30 à 45 minutes)

S1 FaisONs CONNaissaNCe aVeC TOm

Pour en Pour approfondir la question des apprentissages temporels, quelques références :

S2 UNe JOUrNÉe daNs la Classe de TOm

Contenu On affine le découpage de la journée amorcée à la séquence précédente. Sans

Objectif(s) • Mobiliser en situation le lexique temporel et conventionnel lié à l’organisation

Nombre de 4 périodes de 30 minutes

Prérequis Séquence 1.1.

Matériel • Manuel (p. 9), Fichier d’activités (p. 12)

On aura aussi besoin de :

Proposition Remarque préalable : la démarche décrite ci-dessous mobilise des compétences

Période 1 (Jour 1 : 60 minutes) : Élaboration de l’emploi du temps d’une journée

S2 UNe JOUrNÉe daNs la Classe de TOm

Étape 2 : Phase collective.

Étape 3 : Travail en binôme.

Étape 4 : Phase de mise en commun.

Étape 5 : Se mettre d’accord sur un emploi du temps.

Période 2 (Jour 3 : +/-30 minutes) : Consolider les apprentissages.

Étape 2 : L’emploi du temps du tableau est confronté à celui de Tom.

Période 3 : De l’emploi du temps à l’horloge. On repart de l’emploi du temps

Période 4 : Structurer les apprentissages par la réalisation des activités du fichier

Activité n°3 : L’enfant établit l’emploi du temps d’une « journée de vacances

Les activités n°4 et n°5 permettent d’utiliser un autre support de représentation

S2 UNe JOUrNÉe daNs la Classe de TOm

L’activité n°6 permet à l’enfant de concevoir et d’organiser une journée de

Pour en Voir références bibliographiques données dans la séquence 1.1.

Prolongements Compléter collectivement l’emploi du temps de la journée au début de chaque

S3 JOUr aPrès JOUr, aVeC TOm eT ses COPaiNs

Contenu Ce troisième volet propose d’allonger la durée du temps vécu en abordant la

Objectif(s) • Mobiliser dans des situations de la vie quotidienne le lexique temporel,

Nombre de 4 périodes de 30 à 45 minutes

Prérequis Séquences 1.1. et 1.2.

Matériel • Manuel (p. 13), Fichier d’activités (p. 19)

Pistes Période 1 (Jour 1 : +/-30 minutes) : Les jours de la semaine

S3 JOUr aPrès JOUr, aVeC TOm eT ses COPaiNs

Étape 2 : Jeu d’oralisation. L’enseignant/e affiche les étiquettes contenant les