CO2 TS2 2023 Iath Wahabdiop

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République Du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de l’Education nationale

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INSPECTION D’ACADEMIE DE THIES
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Evaluations à épreuves standardisées du second semestre 2022-2023
NIVEAU : TERMINALE S2 Discipline : SCIENCES PHYSIQUES DUREE : 4H
EXERCICE 1 (04 points)

L’étiquette d’une bouteille d’acide chlorhydrique achetée dans une quincaillerie porte les
indications suivantes : « Acide chlorhydrique : densité : d  1,18 ; pourcentage massique de
chlorure d’hydrogène pur : p  35% . »
Des élèves de terminale S souhaitent appliquer leurs connaissances en chimie générale. Pour
cela, encadrés par leur professeur, ils décident de vérifier si l’indication donnée par le fabriquant
est correcte.
On désignera par S0 la solution commerciale.
1.1. Montrer que la concentration molaire volumique de S0 est donnée par l’expression :
p  d  e
C0  , où M est la masse molaire moléculaire du chlorure d’hydrogène et  e , la masse
100 M
volumique de l’eau. (0,50 pt)
1
Application numérique: M  36,5 g  mol ; e  1 kg  L1 .Calculer C0 . (0,25 pt)
1.2. Peut-on calculer le pH de la solution S0 par la formule pH 0   log C0 ? Justifier.(0,25 pt)
1.3. Au laboratoire, les élèvent comptent effectuer un dosage. Le professeur leurs conseille de
procéder à une dilution et de ne pas doser directement la solution commerciale. Les d’élèves
préparent alors une solution S1 de volume V  500 mL à partir d’un volume V0  10 mL de S0.
Décrire succinctement le mode opératoire en précisant la verrerie utilisée puis Calculer la
concentration de la solution diluée. (0,75 pt)
1.4. A V1  20 cm de la solution S1, l’opérateur verse progressivement une solution d’hydroxyde
3
de sodium de concentration Cb  2,5 101 mol  L1 . L’équivalence est atteinte lorsque le volume de
base versé est Vb  18 mL .
1.4.1. Calculer la concentration C1 de la solution S1. En déduire la concentration C0exp de la solution
commerciale. Déterminer le pourcentage massique expérimentale pexp correspondant en chlorure
d’hydrogène pur. Comparer avec la valeur donnée sur l’étiquette. (0,75 pt)
1.4.2. Quel volume de base devraient-ils utiliser s’ils avaient dosé directement 20 cm 3 de S0 ?
Justifier l’intérêt de la dilution proposée par le professeur pour ce dosage.
(0,5 pt)
1.5. Le professeur leur demande ensuite de préparer une solution tampon à pH  9, 6 à partir de
100 cm3 de la solution S1 et d’une solution de triméthylamine décimolaire. On donne
pKa  HN   CH3 3 / N  CH 3 3   9,8 .
1.5.1. Qu’est-ce qu’une solution tampon ? Quelles sont ses propriétés caractéristiques ?
(0,50 pt)
1.5.2. Quel volume de solution de l’amine doivent-ils utiliser ? Quel est alors le volume de la
solution tampon préparée ? (0,50 pt)
(Wahab Diop) http://physiquechimie.godaddysites.com


L’alanine de formule générale R – CH(NH2) – COOH est un acide α-aminé dont la composition
centésimale massique est la suivante : C : 40,45 ; H : 7,87 ; O : 35,96
2.1 La molécule d’alanine comporte un seul atome d’azote.
2.1.1 Déterminer la formule semi-développée de l’alanine et donner le nom systématique. La
molécule d’alanine est-t-elle chirale ? Justifier. (0,75 pt)
2.1.2 Ecrire la formule de l’ion mixte dipolaire présent dans une solution aqueuse d’alanine.
Donner le terme général désignant cet ion. (0,50 pt)
2.1.3 Donner les deux couples acide-base correspondant à cet ion mixte en solution aqueuse puis
attribuer à chacun d’eux le pKA lui correspondant : pKA1 = 2,3 ; pKA2 = 9,9 (0,50 pt)
2.1.4 Quelle est l’espèce chimique relative dominante à l’acide α-aminé à pH = 2 ; pH = 6 ; pH =
11 ? (0,75 pt)
2.2 On forme un dipeptide par condensation d’une molécule d’un acide α-aminé B et d’une
molécule d’alanine. Le dipeptide obtenu est tel que l’alanine est l’acide aminé N-terminal.
2.2.1 Ecrire l’équation de cette réaction de condensation en mettant en évidence les fonctions
activées ou bloquées. (1 pt)
2.2.2 Déterminer la formule semi-développée complète et le nom systématique de l’acide α-
aminé B sachant que la masse molaire du dipeptide formé est M = 174 g.mol-1. (0,5 pt)

On étudie les oscillations mécaniques d’un pendule élastique
horizontal en supposant tout type de frottement négligeable.
On désigne par ( x) l’élongation du centre d’inertie G du
solide dans le repère (O ; i ) où O est la position de G à
l’équilibre.
3.1 Établir l’équation différentielle vérifiée par l’élongation ( x). (0,5 pt)
3.2 Établir l’expression de la période propre T0 des oscillations libres du pendule en fonction de la
masse m du solide et de la raideur k du ressort. (0,5 pt)
3.3 Dans une première expérience et à l’aide d’un système approprié on enregistre
pendant une durée ∆t = 1,25 s le mouvement du centre d’inertie G d’un solide (S1) de masse m1.
On obtient le diagramme de la figure ci-contre.
3.3.1 Déduire la période T0 des oscillations. (0,5 pt)
3.3.2 Calculer : La phase initiale φ du mouvement
et la vitesse initiale V0 à la date t = 0 s. (0,5 pt)
3.4 Sous qu’elle forme se présente l’énergie mécanique du système {solide + ressort} à la
date t=0 s ? Justifier la réponse. (0,25 pt)
3.5 Dans une deuxième expérience on étudie l’influence de la masse du solide sur la période
T0 des oscillations.
Pour différentes valeurs de la masse m on mesure la période T0. Cette étude a permis
de tracer la courbe de la figure ci-contre représentant T02 = f(m).
3.5.1 Déduire de la courbe la masse m1 du solide utilisé lors de la première expérience. (0,5 pt)
3.5.2 Calculer la raideur k du ressort. (0,25 pt)
3.5.3 Calculer l’énergie mécanique fournie initialement
(à t = 0) au système {(S1) + ressort}. (0,5 pt)
3.5.4 Calculer les abscisses des positions du centre
d’inertie G de (S1) pour lesquelles
l’énergie cinétique et l’énergie
potentielle sont égales. (0,5 pt)

Les bobines sont des composants électriques de très
grande utilité sur lesquels le fabriquant mentionne les
caractéristiques  L, N , I max  , pour une utilisation
optimale et sécuritaire. L et N représentent
respectivement l’inductance et le nombre de spires de la
bobine, tandis que I max correspond à l’intensité maximale
du courant électrique qui peut traverser la bobine.
4.1. Un groupe d’élèves, sous la supervision de leur
professeur, se propose de vérifier quelques
caractéristiques d’une bobine de leur laboratoire. Cette
bobine est assimilée à un solénoïde de longueur
l  0,5 m , comportant N spires de rayon R  5 cm .
Pour ce faire, ils disposent la bobine horizontalement, son
axe () étant orthogonal au plan méridien magnétique. Au
centre de cette bobine, est placée une petite aiguille
aimantée horizontale, mobile autour d’un axe vertical (’).
Le groupe d’élèves lance un courant d’intensité I dans le solénoïde et constate que l’aiguille dévie
d’un angle  .
4.1.1. Faire un schéma où seront représentés la bobine en indiquant le sens du courant, le vecteur
champ magnétique Bc créé par le courant, la composante horizontale Bh du vecteur champ
magnétique terrestre, la position finale de l’aiguille et l’angle  . (0,75 pt)
4.1.2. Exprimer tan  en fonction de Bh , N , I , l et  0 (perméabilité magnétique du vide).
(0,25 pt)
4.2. Les élèves font varier l’intensité I du courant dans le circuit et mesure la valeur de l’angle
 pour chaque valeur de I . Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe représentative
de tan   f  I  (fig. ci-dessous).
4.2.1. Déterminer, à partir de cette courbe, la relation entre tan  et I . (0,50 pt)
4.2.2. En déduire la valeur de N . (0,50 pt)
4.2.3. Calculer l’inductance L de la bobine. (0,50 pt)
On donne : 0  4 10 S.I . ; Bh  2 10 T .
7 5
4.3. Afin d’étudier le comportement de la bobine dans un circuit, le professeur demande aux élèves
de réaliser avec cette dernière le montage ci-dessous.

La bobine est branchée en série avec un resistor de

résistance R0  10  . Les élèves utilisent un générateur de
(1)
courant continu G ( E  12 V ; r  5  ). La résistance de la
(2)
bobine est r  5  . Le nombre de spires est N  1195
spires. L’interrupteur est dans la position (1).
4.3.1. Déterminer l’intensité I 0 du courant dans le circuit en
régime permanent. (0,50
pt)
4.3.2. En un temps très bref et à t  0 , on bascule l’interrupteur de la position (1) à la position (2).
a) Etablir l’équation différentielle à laquelle obéit l’intensité i du courant dans le circuit.
(0,50 pt)
t

b) Vérifier que i  A  e  est solution de cette équation différentielle, A et  étant des constantes
que l’on exprimera en fonction des caractéristiques des composants du circuit.(0,5 pt)
EXERCICE 5 : (04points)
On se propose d’étudier l’évolution de la tension aux bornes d’un condensateur dans le but de
déterminer la capacité d’un condensateur plan.
Un générateur de tension de force électromotrice E alimente un conducteur ohmique de résistance
R=100Ω et un condensateur de capacité C, associés en série (figure 1). Un dispositif d’acquisition
de données relié à un ordinateur permet de suivre l’évolution de la tension UC aux bornes du
condensateur en fonction du temps.
A la date t 0 = 0s, on ferme l’interrupteur K et l’ordinateur enregistre la courbe UC = f(t)(Figure 2).
Figure 1 Figure 2
5.1. A partir de la figure 2 :
5.1.1. Déterminer la date t1 à partir de laquelle on peut considérer que la tension UC est constante.
Quel phénomène physique est mis en évidence par la portion de courbe située avant la date t1 ?
(0,5pt)
5.1.2. Déterminer la valeur de E. Expliquer. (0,5pt)
5.1.3. Déterminer la valeur de la constante de temps τ = RC du circuit. En déduire une valeur
approchée de C. (0,75pt)
5.1.4. Evaluer la durée ∆t nécessaire pour charger complètement le condensateur. Comparer ∆t et
τ. Conclure. (0,75pt)
5.1.5. Faut-il augmenter ou diminuer la valeur de R pour une charge plus rapide du condensateur ?
Justifier. (0,5pt)
5.2. En respectant l’orientation de l’intensité qui est indiquée sur la figure 1,
5.2.1. Montrer que l’équation différentielle à laquelle satisfait la tension UC , à partir de t 0 , s’écrit :
dUC
E − UC − RC dt
= 0. (0,25pt)
t
5.2.2. Etablir l’expression de i(t) sachant que UC = E(1 − e−RC ) et en respectant l’orientation du
courant. En déduire l’allure de la courbe i = f(t). (0,75pt)

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