PFE Omaima EL MOUATADI Finale
PFE Omaima EL MOUATADI Finale
PFE Omaima EL MOUATADI Finale
DÉPARTEMENT DES
SCIENCES DE GESTION
PFE présenté pour l’obtention d’une
Licence en :
« Gestion des Entreprises »
Sous le thème :
Réalisé par :
EL MOUATADIL Omaima
Sous l’encadrement de :
Pr. AIT SLIMANE Abdehadi
Abstract:
In any company, the supply chain is a vital issue, it is a key element for the regularity
of the activities of a company, but also a competitive advantage to be taken into account, it is
integrated into the whole life of the company, it focuses on customer satisfaction, flexibility
and reduction of time and material wastage (cost reduction). In this respect, inventory
management represents a considerable asset for optimizing the supply chain. Inventory
management within the company is a reality and a tool to be mastered in order to succeed in
the management of any company, because it is the center of economic interest. It can be
advantageous as it can worsen the situation of the costs in the company.
III
Remerciement :
Je tiens à exprimer toute mes reconnaissances à mon encadrante de mémoire, AIT
SLIMANE Abdelhadi Je le remercie car il m'a motivé, m'a orienté, m'a aidé, m'a donné des
conseils et m'a donné de son temps. Je le remercie beaucoup
J’adresse mes sincères remerciements à tous le cadre universitaire et toutes les
personnes qui par leurs paroles, leurs écrits, leurs conseils et leurs critiques ont guidé mes
réflexions et accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions durant mes recherches.
A tous ces intervenants, je présente mes remerciements, mon respect et ma gratitude
IV
Dédicace :
J’ai dédié ce modeste travail A :
Mes très chers parents qui m’ont toujours soutenu, et encouragés tout au long
de mes études
Mes chers frères et sœurs, ainsi toute ma famille
Tous mes amies de proche ou de loin ; Tous ceux qui me sont très chers.
V
Sommaire :
Résumé : ................................................................................................................................................ III
Abstract: ................................................................................................................................................ III
Remerciement : ..................................................................................................................................... IV
Dédicace : ............................................................................................................................................... V
Sommaire : ............................................................................................................................................ VI
INTRODUCTION GENERALE : ....................................................................................................... 7
CHAPITRE 1 : REVU DE LITTERATURE SUR LA CHAINE LOGISTIQUE ET LA
GESTION DES STOCKS : .................................................................................................................. 9
Introduction du chapitre : ................................................................................................................ 9
SECTION 1 : LA CHAINE LOGISTIQUE IMPORTANCE MANAGERIELLE : ................ 10
SECTION 2 : LA GESTION DES STOCKS IMPORTANCE MANAGERIELLE : ............... 19
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 31
CHAPITRE 2 : L’INFLUENCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA BONNE GESTION
DES STOCKS :.................................................................................................................................... 31
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 31
SECTION 1 : LES METHODES DE LA GESTION DES STOCKS :....................................... 32
SECTION 2 : L’IMPORTANCE DE LA CHAINE LOGISTIQUE SUR LA GESTION DES
STOCKS : ........................................................................................................................................ 43
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 53
CHAPITRE 3 : LE CADRE EMPIRIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE : ................................................................................................................................... 54
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 54
SECTION 1 : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE ................................................................................................................................. 54
1. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement : .............................................. 55
2. Démarche méthodologique et contextualisation de la recherche : ...................................... 62
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS : ............................. 65
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 72
CONCLUSION GENERALE : .......................................................................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................................ 75
TABLE DES MATIERES : ................................................................................................................ 76
VI
INTRODUCTION GENERALE :
L’entreprise est un agent économique majeur. Elle joue un rôle prépondérant dans
l’économie du pays. Aujourd’hui, l’entreprise évolue dans un contexte économique mondialisé.
Afin de pouvoir survivre et parvenir à se développer comme elle le souhaite, l’entreprise est
contrainte de s’adapter aux mutations que la société connaît. Pour cela, l’entité se doit de
respecter certaines règles pour ne pas mettre en péril les ressources de la firme, qui reste sa
principale préoccupation.
En effet, la logistique est une fonction essentielle pour l’entreprise si elle veut rester
compétitive. Par ailleurs, c’est sa connaissance et sa maitrise de la logistique qui va déterminer
sa performance. Cette activité, caractérisée de principale par Porter, va ainsi évoluer avec les
changements que connaissent l’entreprise et surtout son mode de gestion. La firme a
principalement connu ses évolutions pour permettre les échanges devenus de plus en plus
importants avec l’internationalisation. L’entreprise est désormais mondiale et rares sont celles
qui ne pensent pas global. Les intervenants en logistique sont devenus plus dispersés et plus
nombreux. Afin d’être plus performant, le système logistique a cherché à intégrer tous ses
agents. C’est ainsi qu’est née la notion de supply chain.
La chaine logistique (supply chain) occupe une place primordiale dans le
fonctionnement de l’entreprise, qui commence du fournisseur et se termine au client tout en
passant par la fabrication et le stockage des produits en amont et en aval. Pour faire face à la
concurrence, chaque entreprise donc se voit intéressée par la maitrise de ce processus de façon
à avoir toutes les informations nécessaires à la mise en place d’une politique commerciale lui
permettant de survivre à la concurrence et de préserver ses parts de marché.
Le stock est un outil très important dans la chaine logistique de l’entreprise. Il permet
de réduire l’incertitude et de répondre plus facilement à la demande mais il représente un coût
parfois élevé. Pour ces raisons, il est important de bien comprendre à quoi correspond un stock,
combien il peut coûter et comment on doit le gérer.
La gestion des stocks permet donc de déterminer le niveau de stock de chaque article
afin de réduire le coût de possession (ou de stockage) et le coût de passation des commandes
tout en respectant un niveau désiré de service des clients. L’objectif de la gestion des stocks est
donc de trouver un compromis entre le niveau de stock (coût de stockage) et la satisfaction des
clients (taux de service, minimisation de coût de rupture). En effet, si l’on s’intéresse à
minimiser le coût de stockage sans se soucier de taux de service, on risque à ne pas satisfaire
les clients et donc de perdre certaines commandes et voir même perdre des clients non satisfaits.
7
A l’inverse, avoir un niveau de stocks trop élevé conduit à un coût de stockage aussi trop élevé.
Toutefois, l’optimisation de la gestion des pièces de rechange est un levier clé de
performance des activités de maintenance. D’une part, la remise en fonctionnement des actifs
après défaillance et donc leur disponibilité dépend directement de la mise à disposition des
pièces qui les composent. D’autre part, ces pièces représentent un poste important du budget de
maintenance, tant en termes d’achats que de coûts logistiques (transport, stockage,
manutention).
Dans ce contexte, notre objectif est de mettre en exergue sur les méthodes de la gestion
de stock des pièces de rechanges et la chaine logistique au sein d’une entreprise. Dans notre
travail de recherche, nous allons focaliser la recherche sur l’entreprise CEVITAL. Ainsi notre
souci est de répondre à la question principale suivant :
Dans quel mesure la chaine logistique influence-t-il la bonne gestion des stocks ?
De cette question centrale, d’autre question subsidiaire s’imposent, à savoir :
Qu'est-ce que la chaine logistique?
Quel le rôle de la gestion du stock pour les entreprises ?
L’impact de la chaine logistique sur la gestion du stock?
8
CHAPITRE 1 : REVU DE LITTERATURE SUR LA CHAINE
LOGISTIQUE ET LA GESTION DES STOCKS :
Introduction du chapitre :
La chaîne logistique et la gestion des stocks sont des éléments clés dans le domaine de
La chaîne d'approvisionnement et la gestion des stocks sont des éléments clés dans le domaine
de la gestion des opérations et de la logistique. Ils jouent un rôle essentiel dans la performance
globale d'une entreprise, notamment en termes d'efficacité opérationnelle, de satisfaction client
et de rentabilité (Coyle, 2019). La littérature sur la chaîne d'approvisionnement et la gestion des
stocks contient une multitude de concepts et de modèles qui ont évolué au fil du temps. Plusieurs
auteurs ont proposé diverses approches pour optimiser ces deux aspects importants de la gestion
des opérations. Par exemple, la gestion des stocks est un domaine de recherche mature, avec de
nombreuses théories et méthodes développées pour minimiser les coûts d'inventaire tout en
maximisant les niveaux de service aux clients (Silver et al., 2017).Les modèles classiques de
gestion des stocks, tels que le modèle de commande économique (EOQ) et le modèle de
réapprovisionnement périodique, sont largement utilisés dans la pratique et ont été étudiés en
profondeur dans la littérature (Waters, 2018). La chaîne logistique, quant à elle, englobe la
gestion intégrée des activités allant de la production à la distribution des produits finis aux
clients (Simchi-Levi et al., 2019). De nombreuses recherches ont été réalisées pour comprendre
les interactions complexes entre les différents maillons de la chaîne logistique et pour proposer
des modèles et des méthodes pour optimiser la performance de la chaîne logistique dans son
ensemble (Christopher, 2016).
Il est également important de noter que la gestion des stocks et la chaîne logistique
sont étroitement liées et interdépendantes. Une gestion efficace des stocks peut contribuer à
améliorer la performance globale de la chaîne logistique en réduisant les coûts et en garantissant
un niveau de service adéquat aux clients (Lambert et al., 2018). De plus, la coordination et la
collaboration entre les partenaires de la chaîne logistique, tels que les fournisseurs, les
fabricants, les distributeurs et les détaillants, sont essentielles pour optimiser la performance de
la chaîne logistique dans son ensemble (Croxton et al., 2017).
En somme, la littérature sur la chaîne logistique et la gestion des stocks offre un large
éventail de concepts, de modèles et de méthodes pour optimiser ces deux aspects clés de la
gestion des opérations. Cette revue de littérature vise à présenter les principales approches et
références bibliographiques dans ces domaines, afin de fournir une base solide pour la recherche
ultérieure et l'application pratique dans le contexte de la gestion des opérations et de la
9
logistique.
10
de coût, de délai de livraison et de qualité. Mais à mesure que les chaînes d’approvisionnement
deviennent plus complexes et impliquent plus de parties, elles deviennent plus difficiles à gérer.
Par conséquent, comprendre les bases des chaînes d’approvisionnement est très important pour
les professionnels de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement. Cette sous-section traite
des chaînes d’approvisionnement historiques et de la manière dont elles sont définies.
1.1.Historique de la chaine logistique :
Certains articles évoquent l’histoire de la logistique. Cette approche historique
démontre l’importance de la logistique dans la gestion d’entreprise et commerciale
d’aujourd’hui. La logistique est certainement une nouvelle fonction et un nouveau domaine qui
a beaucoup évolué en un demi-siècle. « En un demi-siècle, la notion de logistique a beaucoup
évolué. Initialement cantonnée à la poursuite de l’optimisation des stocks et de leurs
mouvements (années 1970-1980), sous l’influence des contraintes marketing, la logistique a
élargi son mandat à la coordination des différentes fonctions impliquée dans la circulation des
flux au sein de l’entreprise (années 1980-1990). A partir des années 1990, elle est reconnue
comme un véritable avantage concurrentiel et un pôle divisionnaire Les flux physiques,
d’information et financiers entre et entre les organisations peuvent désormais être gérés dans
les meilleures conditions de coût et qualité de service (Gozé-Bardin, 2009, p. 218). Elle a donc
acquis au fil du temps une dimension stratégique sans perdre sa base opérationnelle. Cette
évolution fait que la logistique reste, à ce jour, une réalité multiple insaisissable pour le profane,
et ne facilite pas sa diffusion dans d’autres domaines du management comme la stratégie.
Pour Abbad (2009), « si la logistique est née aux Etats-Unis à la fin des années 1940,
cette fonction ne connaîtra un véritable essor en France qu’au début des années 1980. (…)
L’importance grandissante du service logistique est expliquée, d’une part, par sa place
croissante dans la structure de l’entreprise et, d’autre part, par son statut stratégique. Concernant
ce deuxième point, la logistique, en s’intégrant dans la vision globale de l’entreprise industrielle
ou commerciale, participe clairement et vivement à la détermination des objectifs stratégiques
(Abbad, 2009, p 53). » Il a donc fallu attendre près de 20 ans pour que la logistique acquiert sa
dimension stratégique, mais au bout de cette évolution non seulement la logistique est un
soutien stratégique mais encore contribue-t-elle à la définition de la stratégie de l’entreprise.
L’article de Colin (2005) permet de comprendre les différentes étapes qui ont conduit à ce
résultat et le processus cumulatif qui les lie : « la démarche logistique est (donc) entraînée dans
une spirale d’améliorations continues et récursives (Colin, 2005, p. 136) ».
Pour le contexte français, « la prise de conscience par l’entreprise de problèmes
logistiques remonte au début des années 1960, lorsqu’il a fallu traduire sur le terrain des flux
11
physiques les options ambitieuses du marketing naissant, fonction avec laquelle la logistique a
d’emblée entretenu d’étroites proximités (Colin, 2005, p. 136). » En France (comme aux Etats-
Unis), la logistique d’entreprise doit sa naissance au marketing et aujourd’hui encore, comme
nous allons le voir par la suite, les deux disciplines se nourrissent l’une de l’autre. Lorsque la
logistique apparaît dans l’entreprise dans les années 1960, elle reste dans un premier temps
limité à des tâches secondaires, mises en œuvre par les différentes fonctions de l’entreprise
(dont la logistique ne fait pas encore partie) comme la distribution, la production, les achats
(Colin, 2005). Ces tâches découlent principalement de problèmes de transport, de manutention
ou d’entreposage. La vision globale n’existe pas encore mais les acteurs opèrent de « multiples
optimisations disjointes » (Colin, 2005), en s’appuyant entre autres sur la recherche
opérationnelle qui va provoquer « une véritable explosion de techniques d’aide à la décision
(Ponce et al, 2007, p. 55) ».
Dans les années 1970, l’optimisation disjointe a été remise en question par
l’observation que la solution logistique optimale pour une caractéristique peut différer de la
solution logistique optimale pour une autre caractéristique. Cela peut conduire à des compromis
logistiques. (Colin, 2005, p. 137). C’est le début d’une approche globale ou d’intégration. Cette
nouvelle implantation logistique permettra à l’entreprise de mieux répondre aux attentes du
marché. La notion d’efficacité vient s’ajouter à la notion d’efficience qui existe depuis les
débuts de la logistique (principalement vue comme centres de coûts). Elle répond aux attentes
du marché de l’entreprise et améliore la performance du couple efficacité (coût)/efficacité
(service) (Colin, 2005, p. 137). La logistique devient progressivement une fonction génératrice
de coûts, mais elle accroît également le service et la satisfaction des clients. Cependant, cette
transversalité se heurte à des silos fonctionnels et à des rapports de force avec d’autres
fonctions, notamment le contrôle de la production, considéré comme un facteur de compétitivité
(Ponce et al, 2007). Néanmoins, la haute direction est inquiète (Colin, 2005).
La logistique ne se limite plus aux produits finis, elle intègre les matières premières,
mais elle reste dans un premier temps fractionné entre l’amont et l’aval de la chaîne de création
de valeur. Du côté de l’aval, « à compter des années 1970, les distributeurs ont fait de la
logistique un outil de compétitivité (Gozé-Bardin, 2009, p. 217). » L’aval se concentre sur la
distribution et l’amont sur la gestion des matières : « Les différentes composantes de la
logistique furent regroupées en amont et en aval pour donner respectivement lieu à ce qu’on
appelait la gestion des matières et la distribution physique au début des années 1970. Par la
suite on a compris les avantages liés à l’intégration de l’amont et de l’aval en proposant la
gestion de tout le système logistique, d’où le concept de logistique intégrée (Ponce et al., 2007,
12
p. 61) ».
Par ailleurs, la logistique recouvre deux types de compétences : des compétences
opérationnelles (qui peuvent être sous-traitées) mais aussi des compétences organisationnelles
spécifiques (Colin, 2005). Pour fonctionner elle va s’appuyer sur les systèmes informatiques et
les systèmes d’information. Elle prend, dans les années 1980, une dimension de pilotage : la
logistique « peut enfin être définie comme une démarche de pilotage et de gestion des flux
physiques de marchandises par des flux virtuels d’informations associées. » (Colin, 2005, p.
138). Toujours selon Colin (2005), elle acquiert alors sa dimension anticipatrice. La logistique
reçoit le soutien des directions financières qui cherchent à réduire le poids financier des stocks
avec notamment le développement du kanban et du Juste à Temps qui vont d’abord se
développer dans l’industrie mais qui vont également se répandre dans la distribution à partir du
milieu des années 1980. Dès lors, son caractère stratégique ne va cesser de s’affirmer. Non
seulement la logistique participe à la différenciation du produit par le service et à la rentabilité
de l’entreprise par les coûts mais encore a-t-elle un horizon temporel qui s’élargit du fait de sa
fonction de pilotage et de planification.
Les années 1990 marquent pour Colin (2005) une rupture, car la logistique s’ouvre à
des fonctions sans lien direct avec les flux comme la vente ou la gestion de projet. « Les options
prises par le management logistique vont surdéterminer les choix organisationnels de la firme
» (Colin, 2005, p. 139) ; l’entreprise passe d’une gestion des flux à une gestion par les flux. Le
développement de la flexibilité et du JAT va d’autre part mettre en avant l’approvisionnement
dans les entreprises : « la mise en place des systèmes de production flexibles, dont le juste à
temps, aurait été impensable sans le concours des approvisionnements. La recherche de sources
fiables d’approvisionnement, l’établissement de partenariats, la sous-traitance, les négociations
de contrats, les ententes sur les niveaux de qualité ainsi que l’adoption de technologies
transactionnelles (entraînant l’innovation des modèles d’affaires) constituent tous des processus
de gestion clés soutenus par cette fonction (Ponce et al, 2007, p. 58) ».
Au milieu des années 1990, la logistique sort des frontières de l’entreprise en
recherchant le pilotage de la chaîne logistique inter-organisationnelle : « L’objectif est alors de
redessiner les frontières commerciales, ingénieriques, industrielles et logistiques entre plusieurs
organisations, juridiquement distinctes mais liées par et sur un même marché, en projetant sur
celles-ci un modèle de gestion par les flux susceptible d’autoriser un pilotage stratégique et
logistique des flux de l’ensemble des firmes impliquées (Colin, 2005, p. 142) ». C’est la
naissance du supply chain management. Le recentrage des entreprises sur leurs activités
stratégiques va permettre par ailleurs le développement des prestataires de service logistique
13
(Ponce et al, 2007). La logistique est à la fois stratégique et inter-organisationnelle.
La logistique est un jeune homme d’une cinquantaine d’années, que ce soit dans le
fonctionnel ou le management. Sa dimension stratégique n'émerge que dans les années 1980
pour les entreprises les plus matures dans ce domaine. À l’origine un produit marketing, c’est
maintenant une fonction et un domaine indépendants. Ses aspects stratégiques s’expliquent par
ses caractéristiques différenciées tant en termes de coût (efficacité) que de satisfaction du client
final (efficacité). Il intègre non seulement la vision à court terme, mais aussi la vision à long
terme à travers son rôle de pilotage et les aspects hiérarchiques à travers son rôle d’intégrateur
de fonctions et de partenaires métiers. Communiquer une vision différente d’une organisation
et de son environnement grâce à une approche basée sur les flux. Récemment, la logistique a
connu de nouvelles mutations avec l’intégration du développement durable dans ses
orientations stratégiques et l’internationalisation de ses activités.
1.2. Définition du concept logistique :
Le terme logistique vient du grec « logistique » et signifie l’art de penser et
d’arithmétique. La logistique vient à l’origine du domaine militaire et consiste à obtenir ce dont
vous avez besoin, où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin. Une des premières
définitions de la logistique : « La logistique comprend Diverses activités exercées par une
entreprise, y compris les activités de service. Mouvement des produits du lieu de production au
lieu de consommation »
. Fondée en 1966, la SOLE (Society Of Logistics Engineers) définit la logistique
comme : Une approche efficace des dépenses. Il existe même une définition simple et simpliste
selon laquelle le rôle de la logistique est de livrer des biens et des services au consommateur au
bon endroit, au bon moment et dans les conditions souhaitées tout en apportant la plus grande
contribution au « business ». A des fins de normalisation, nous proposons les définitions
suivantes (norme EN 14943 ou NF X50-601). Atteindre un certain objectif ». La norme NFX50-
600 définit la finalité des fonctions logistiques comme suit :
Besoins réels ou implicites Dans les meilleures conditions économiques et les niveaux
de service spécifiés pour l’entreprise, les besoins peuvent être internes (fourniture de biens et
services pour assurer les opérations de l’entreprise) ou externes (satisfaction client). La
logistique nécessite de multiples métiers et savoir-faire pour concurrencer la gestion et le
contrôle des flux physiques et d'informations et des fonds. La définition proposée par le Council
of Logistics Management (USA) est : Ainsi, il est possible de déterminer et de contrôler le flux
d’informations pertinentes et critiques à la fois en interne et en externe, en amont et en aval.
14
1.3.Définition de la chaine logistique :
La chaîne logistique, également appelée chaîne d’approvisionnement, peut être définie
comme le réseau d’organisations, d’activités, de ressources et de technologies impliquées dans
la création et la livraison d’un produit ou d’un service, des sources de matières premières à la
distribution finale. Fournir des produits aux clients (Chopra & Meindl, 2016). Une gestion
efficace de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour améliorer l’efficacité, la
rentabilité et la satisfaction client de l’ensemble du processus de production et de distribution
(Christopher, 2016).
Une chaîne d’approvisionnement est composée de différentes parties telles que les
fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les détaillants et les clients finaux. Chaque acteur
est interrelié et interdépendant dans le processus de production et de distribution (Simchi-Levi
et al., 2021). La collaboration entre ces acteurs est essentielle pour assurer la fluidité des
produits et services tout au long de la chaîne d’approvisionnement (Fawcett et al., 2021).
Production
Approvisionnement Distribution
15
La technologie joue un rôle essentiel dans la gestion de la chaîne logistique. Le système
de gestion de la chaîne logistique (SCM) est utilisé pour automatiser et gérer les processus
logistiques, tels que la gestion des stocks, la gestion des commandes et la planification de la
production (Simchi-Levi, etc., 2021). Les technologies de surveillance et de traçabilité, telles
que les codes-barres, les étiquettes RFID et le système de position satellite (GPS), peuvent
également être utilisés pour suivre les produits de toute la chaîne logistique (Chopra et Meindl
(2016).
La gestion de la chaîne logistique peut également avoir un effet sur l'environnement et
la durabilité. La réduction des déchets, l'utilisation de sources d'énergie renouvelables et la mise
en place de pratiques commerciales éthiques sont des aspects clés de la gestion de la chaîne
logistique durable (Seuring & Müller, 2018).
2. Le processus de la chaine logistique :
16
le suivi de la production des produits pour répondre à la demande des clients (Fernie et Sparks,
2018). Cela comprend le contrôle de la qualité, le contrôle des coûts et l’amélioration continue
des processus de production.
La sixième étape consiste à gérer la logistique du transport. Il s’agit de coordonner les
moyens de transport pour assurer une livraison rapide et fiable des produits aux clients (Chopra
et Meindl, 2021). Cela comprend souvent la sélection du transporteur, la planification des
itinéraires et le contrôle des coûts de transport.
La septième étape consiste à gérer les centres de distribution. Cela comprend la gestion
des entrepôts et des centres de distribution pour stocker, préparer et expédier les produits
(Fernie et Sparks, 2018). Cela comprend la gestion des stocks, la préparation des commandes
et l'expédition des produits aux clients.
La huitième étape consiste à gérer la livraison au client final. Il s’agit de gérer la
livraison des produits aux clients finaux à temps dans les conditions requises (Chopra et Meindl,
2021). Cela peut inclure la gestion des retours et des échanges, et la gestion de la satisfaction
des clients.
3. Les acteurs de la chaine logistique :
17
Figure : Relation entre les acteurs de la chaine logistique globale
18
de transport
19
Enfin, mettre en place un système efficace de gestion des stocks à l’aide des
technologies de l’information telles que : B. Il peut grandement faciliter le système
d’information de gestion des stocks (SMIS). Des auteurs tels que Mukhopadhyay et al. (2010)
ont examiné l’impact de l’utilisation du SIGS sur la performance des entreprises. S’appuyant
sur les travaux de ces différents auteurs, cette section met l’accent sur l’importance de la gestion
des stocks comme enjeu clé pour les gestionnaires.
1. La gestion des stocks :
La gestion des stocks est une tâche difficile pour les entreprises manufacturières et non
manufacturières, tant publiques que privées. Il existe divers outils et techniques scientifiques
pour résoudre les problèmes de gestion des stocks. Cependant, dans le contexte du Népal, de
nombreuses entreprises manufacturières et cotées sont confrontées au problème d’une gestion
efficace des stocks. Cette étude a tenté de passer en revue la littérature sur les systèmes de
gestion et de contrôle des stocks.
Le terme « gestion d’entrepôt » comprend « entrepôt » et « gestion ». L’inventaire des
différents types de consommables détenus par une organisation est appelé inventaire.
L’inventaire fait partie intégrante de tout type d’organisation. L’inventaire est essentiel aux
efforts d’une entreprise pour atteindre les niveaux de ventes souhaités. Selon la nature de votre
industrie et de votre entreprise, les stocks peuvent être durables ou permanents, périssables ou
déchets, précieux ou peu coûteux. Liées aux entreprises manufacturières ou commerciales, la
plupart des sociétés cotées sont confrontées au problème d’une gestion efficace des stocks.
Nous savons que la majeure partie de notre capital total est investie dans des actions.
Il s’agit d’une partie importante des efforts de l’entreprise pour atteindre le niveau de ventes
souhaité. La gestion est la capacité de planifier, d’organiser, de diriger, de coordonner et de
contrôler les diverses activités menées pour atteindre des objectifs organisationnels spécifiques.
La gestion des stocks peut donc être définie comme la fonction de planification, d’organisation,
de direction, d’ajustement et de gestion des stocks en fonction des besoins d’une organisation.
👌La gestion des stocks comprend la planification des niveaux de stocks optimaux et
la gestion des coûts des stocks. Ceci est soutenu par une structure organisationnelle appropriée,
dotée d’un personnel qualifié et dirigée par la haute direction. Cela comprend à la fois les
aspects financiers et physiques. Ces dimensions sont interdépendantes et ne peuvent être
considérées isolément. (Hampton, 1990)
Toutes les organisations sont intrinsèquement associées aux inventaires. Les objectifs
de maximisation de la richesse sont donc liés à l’efficacité de la gestion des stocks. Les
gestionnaires financiers jouent donc un rôle important dans la gestion des actions, bien qu’ils
20
ne soient pas responsables de la gestion des actions. Les gestionnaires financiers doivent
s’assurer que seul le montant optimal est investi en actions. Il doit comprendre les techniques
de gestion des stocks et s’assurer que les stocks sont correctement gérés.
En d’autres termes, la gestion des stocks peut être définie comme la planification, la
direction, la coordination et le contrôle de diverses activités liées aux besoins en stocks. La
gestion des stocks vise donc avant tout à minimiser l’investissement en stocks d’une part et le
coût de la gestion des stocks d’autre part. Les aspects physiques et financiers de l’inventaire
doivent être gérés efficacement. La tâche principale de l’exécutif est de développer une
politique délibérée pour maintenir les investissements dans les stocks à des niveaux optimaux
pour atteindre les objectifs souhaités.
2. Le défi de la gestion des stocks :
Les grossistes et les détaillants, acteurs clés du circuit de distribution en aval, sont
confrontés à des défis particuliers pour maintenir les niveaux de stocks à des niveaux
raisonnables en raison de la difficulté à prévoir la demande et les attentes des clients concernant
la disponibilité des produits (Coyle et al., 2003). Le défi devient encore plus grand lorsque l’on
regarde une variété de produits en termes de couleurs/designs, types d’emballages, tailles, etc.
Pour mieux expliquer le problème, supposons que nous ayons une prévision précise de la
demande. Cependant, la demande agrégée doit être décomposée en sous-totaux de prévision de
la demande par diverses spécifications de produit pour dicter les unités de stock (SKU) au sein
de l’organisation afin de répondre à la commande du client final. Cependant, les sous-totaux
des prévisions de la demande varient considérablement, couvrant des dizaines, des centaines,
voire des milliers de catégories. Dans ce cas, ils sont très difficiles, compliqués et longs.
Bien sûr, la difficulté de prévoir avec précision la demande conduit à deux problèmes
diamétralement opposés : le surstock et la rupture de stock. Alors que les entreprises s’efforcent
d’éviter de perdre des ventes en raison de ruptures de stock, elles ont tendance à surstocker.
Cependant, la gestion des stocks est coûteuse et réduit certainement les marges bénéficiaires,
de sorte que les entreprises ont tendance à réduire les stocks, ce qui entraîne des ruptures de
stock. Un aperçu du dilemme de la gestion des stocks. Deux forces opposées continuent de tirer
l’inventaire dans leurs directions respectives. Équilibrer ces deux forces et maintenir votre
inventaire au bon niveau est difficile.
La gestion des stocks est une tâche complexe et nécessite une approche systématique
pour s’assurer que les organisations disposent de la bonne quantité de stocks pour répondre à la
demande des clients tout en minimisant les coûts (Stock, J.R., & Lambert, D.M. (2001)). L’un
des plus grands défis de la gestion des stocks est le risque de surstock ou de sous-stock (Gurnani,
21
H. et Zhang, A. (2011)). Un stock excédentaire peut immobiliser des ressources précieuses et
augmenter les coûts de stock, tandis qu’un stock insuffisant peut entraîner des pertes de ventes
et nuire à la réputation d’une entreprise (Goyal, S.K., & Giri, B.C. (2001 )).
Pour relever ces défis, les organisations doivent développer des stratégies efficaces de
prévision et de planification de la demande (Mentzer, J.T., DeWitt, W., Keebler, J.S., Min
2001). Cela comprend l’analyse des données de ventes historiques, le suivi des tendances du
secteur et la compréhension de la saisonnalité de la demande (Silver, E.A., Pyke, D. F &
Peterson, R (1998)). En prévoyant avec précision la demande des clients, les entreprises peuvent
optimiser les niveaux de stock et éviter les coûts associés au surstock ou au sous-stock.
Un autre défi majeur dans la gestion des stocks est la nécessité d’équilibrer des
priorités conflictuelles telles que : B. Minimiser les coûts tout en garantissant la disponibilité
des produits (Attaran, M. 2004). Cela nécessite un examen attentif de facteurs tels que les délais,
les quantités commandées et les stocks de sécurité (Davis, T. 1993). Les organisations doivent
également être conscientes de l’impact de la gestion des stocks sur d’autres domaines de
l’entreprise, tels que les ventes et le marketing (Krajewski, L. J., Ritzman, L.P. et Malhotra,
M.K. (2013)). Une communication et une collaboration efficaces entre les départements sont
essentielles pour garantir que les niveaux de stock répondent aux objectifs de l’entreprise.
Enfin, les avancées technologiques ont entraîné des changements majeurs dans la
gestion des stocks (Wang, X. 2012). L’utilisation de systèmes automatisés et d’analyses de
données en temps réel peut aider les entreprises à améliorer la précision des prévisions de la
demande, à optimiser les stocks et à réduire les coûts (Krajewski, L.J., Ritzman, L.P., &
Malhotra, Mr. K (2013)). Cependant, la mise en œuvre de ces systèmes peut être coûteuse et
chronophage, et les organisations doivent soigneusement évaluer les avantages et les risques
potentiels avant d’investir dans de nouvelles technologies (Lee, H.L. 2004).
Dans l’ensemble, la gestion des stocks est une tâche complexe et difficile qui nécessite
une planification minutieuse, une communication efficace et des outils et une technologie
appropriés (Davis, T. 1993). En relevant les principaux défis et en développant des stratégies
efficaces, les entreprises peuvent optimiser les niveaux de stocks, améliorer la satisfaction des
clients et atteindre leurs objectifs commerciaux.
3. Les classifications des stocks :
Il est important que les entreprises gèrent correctement leur inventaire en le classant
correctement, en l’évaluant et en l’ajustant en fonction des besoins de l’entreprise et de la
demande du marché. Une gestion efficace des stocks permet d’optimiser les coûts, d’améliorer
la satisfaction des clients et de maintenir la rentabilité de votre entreprise.
22
Dans la gestion des stocks, il est courant de classer les stocks par type. Les matières
premières sont les matières de base nécessaires à la fabrication du produit final, les produits
semi-finis sont partiellement transformés, les produits finis sont prêts à la vente et les produits
non finis sont en production (Monczka et al. 2019). Cette classification aide les entreprises à
mieux comprendre la composition de leurs stocks et à prendre des décisions éclairées en matière
d’approvisionnement et de production.
La classification des stocks en fonction de leur état peut aider les entreprises à mieux
suivre les mouvements de stocks dans leur chaîne d'approvisionnement. Les stocks disponibles
sont prêts à être utilisés ou vendus, les stocks en transit sont en mouvement d'un lieu à un autre,
et les stocks réservés sont réservés pour des commandes spécifiques ou des clients spécifiques
(Fawcett et al., 2014). Cette classification peut aider à optimiser les délais de livraison, à
minimiser les retards dans les approvisionnements et à mieux gérer les engagements envers les
clients.
En classant les stocks par statut, les entreprises peuvent mieux suivre le mouvement
des stocks tout au long de la chaîne d’approvisionnement. L’inventaire existant peut être utilisé
ou vendu, l’inventaire en transit est déplacé d’un endroit à un autre et l’inventaire réservé est
réservé pour des commandes spécifiques ou des clients spécifiques (Fawcett et al. 2014). Cette
classification permet d’optimiser les délais de livraison, de minimiser les retards de livraison et
de mieux gérer les engagements clients.
En segmentant les stocks par ventes, les entreprises peuvent mieux anticiper les
fluctuations de la demande et minimiser le risque de rupture de stock. Les stocks saisonniers,
tels que les produits saisonniers et les produits périssables, nécessitent une gestion particulière
pour assurer une disponibilité en temps opportun (Lambert et Cooper, 2014). Stock de sécurité,
d. H. Les stocks supplémentaires détenus pour gérer les incertitudes de la demande ou de l’offre
peuvent être gérés sur la base d’une analyse des risques appropriée. Les stocks obsolètes dus à
l’obsolescence des produits nécessitent une gestion prudente pour minimiser les pertes (Heizer
et Render, 2017).
3.1.Les classifications selon la nature des stocks :
La classification des stocks selon leur type est un aspect important de la gestion des
stocks dans une entreprise ou une organisation. Cela permet aux actions d’être classées en
différentes catégories en fonction de leurs caractéristiques uniques, de leur valeur, de leur degré
de rotation et d’autres critères pertinents. Cette classification vous aide à mieux comprendre et
gérer votre inventaire, à prendre des décisions éclairées pour gérer de manière optimale
l’approvisionnement, les coûts et les niveaux d’inventaire, et à améliorer l’efficacité globale de
23
vos opérations de gestion des stocks.
La première classification générale des stocks est basée sur leurs propriétés physiques.
On peut distinguer les stocks de matières premières, les stocks de travaux en cours (ou stocks
intermédiaires), les stocks de produits finis et les stocks en transit (ou stocks en transit)
(Lambert, 2008). Les matières premières sont les matières premières nécessaires à la production
de biens et de services. L’inventaire intermédiaire est un produit en cours de développement
qui est en cours mais pas encore terminé. Les produits finis sont des biens ou des services prêts
à être vendus ou utilisés par le client. Le stock en transit est un produit qui est transporté entre
différents sites de production ou de distribution.
Une deuxième classification des actions est basée sur leur valeur. Les actions peuvent
être classées en actions stratégiques, essentielles, quotidiennes et abandonnées (Monczka et al.,
2015). Le stock stratégique est un stock jugé essentiel aux opérations en raison de son
importance stratégique, de sa rareté ou de son coût élevé. L’inventaire essentiel est l’inventaire
qui est requis pour les opérations quotidiennes de votre entreprise, mais qui est moins critique
que l’inventaire stratégique. Le stock récurrent est le stock nécessaire pour répondre aux besoins
commerciaux normaux. Un stock obsolète est un stock qui n’est plus nécessaire en raison de
l’obsolescence ou de l’arrêt du produit.
Une troisième classification des stocks est basée sur les ventes. Vous pouvez faire la
distinction entre les actions à rotation rapide, modérée et lente (Bowersox et Closs, 1996). Le
stock à rotation rapide est un stock qui se vend rapidement et qui est généralement renouvelé
fréquemment pour répondre à la demande. Les valeurs de milieu de gamme sont des valeurs à
volume moyen qui nécessitent une gestion plus équilibrée. Les stocks à rotation lente sont des
stocks qui se vendent lentement et nécessitent une gestion plus prudente pour éviter
l’obsolescence et les surstocks.
Une quatrième classification des stocks est basée sur le risque de rareté. On distingue
le stock de sécurité, le stock cyclique et le stock saisonnier (Simchi-Levi et al., 2007). Le stock
de sécurité est un stock excédentaire pour répondre aux incertitudes de la demande, de l’offre
ou de la production. Le stock cyclique est le stock nécessaire pour répondre à la demande
pendant les périodes de réapprovisionnement.
En d’autres termes, la classification des entrepôts est basée sur la demande. Vous
pouvez faire la distinction entre les stocks à demande stable, les stocks à demande fluctuante et
les stocks à demande saisonnière (Jacobs et Chase, 2014). Un stock à demande stable est un
stock où la demande est relativement constante et prévisible, ce qui permet de gérer plus
régulièrement les niveaux d’approvisionnement et de stock. Les stocks à demande variable sont
24
des stocks dont la demande fluctue de manière imprévisible et nécessitent une gestion plus agile
et réactive pour éviter les ruptures de stock et les surstocks. L’inventaire saisonnier est
l’inventaire nécessaire pour répondre aux fluctuations saisonnières de la demande, comme les
vêtements d’hiver ou les articles saisonniers comme les jouets de Noël.
Une cinquième classification des stocks est basée sur leur cycle de vie. Il peut faire la
distinction entre les souches naissantes, en croissance, en maturation et en déclin (Gupta et
Maranas, 2003). Le stock de lancement est le stock nécessaire pour mettre un nouveau produit
sur le marché, et la demande est souvent incertaine. Les actions de croissance sont des actions
nécessaires pour répondre à la demande croissante à mesure que la matière première devient
plus populaire sur le marché. Le stock mature est le stock nécessaire pour maintenir une
demande stable pendant la phase de maturité du cycle de vie du produit. L’inventaire en baisse
est l’inventaire nécessaire pour vendre des produits d’occasion avant qu’ils ne deviennent
obsolètes.
En résumé, la classification des stocks par type est un élément important de la gestion
des stocks, permettant d’organiser et de classer les stocks en fonction de leurs caractéristiques
uniques, de leur valeur, de leur degré de rotation, du risque de pénurie, de la demande ou
d’augmentation du cycle de vie. Cette catégorisation améliore la visibilité des stocks, facilite la
prise de décision concernant l’approvisionnement optimal, les coûts et les niveaux de stocks, et
améliore l’efficacité globale des opérations de gestion des stocks d’une entreprise ou d’une
organisation.
Tableau N° : les classifications selon la nature des stocks :
Type Caractère
25
Produits en cours de Ce sont les produits en cours de production qui sont
fabrication partiellement transformés mais qui ne sont pas encore
considérés comme des produits finis.
SOURCE : la revue de littérature
3.2.Classification en fonction de leur valeur :
La classification des objets en fonction de leur valeur est un concept important dans de
nombreux domaines tels que les affaires, la finance, la gestion des stocks, les assurances et la
gestion des risques. Diverses approches et méthodes de classification des valeurs ont été
proposées dans la littérature scientifique et la pratique professionnelle. Cette section passe en
revue certaines de ces approches et méthodes et fournit des références pour une lecture plus
approfondie. En économie, la théorie de la valeur développée par des économistes classiques
tels qu’Adam Smith et David Ricardo fournit une perspective historique sur la classification de
la valeur des biens et services (Smith, 1776 ; Ricardo, 1817).
En finance, la classification des actifs financiers par valeur est un aspect important de
la gestion de portefeuille. La théorie moderne du portefeuille, développée par Harry Markowitz,
propose une approche basée sur la diversification des actifs pour maximiser la valeur du
portefeuille (Markowitz, 1952).
En assurance, la classification des risques par valeur est essentielle dans la
détermination des primes d’assurance. La théorie de l’assurance, développée par Jean Lemaire,
propose une méthode de classification des risques assurés selon leur valeur (Lemaire, 1995).
La gestion des risques dans les projets de construction repose également sur une
classification en fonction des valeurs de risque identifiées. Développée par David Hulett, la
méthodologie RBS (Risk Breakdown Structure) classe les risques selon leur valeur afin
d’optimiser la gestion des risques dans les projets de construction (Hulett, 2006).
En gestion d’entreprise, les classifications de la valeur client peuvent être utilisées pour
optimiser les stratégies de marketing et de gestion de la relation client. Développée par Jan
Roelf Bult et Tom Wansbeek, la méthode RFM (Recency, Frequency, Amount) classe les
clients selon leur valeur afin d’optimiser les efforts marketing (Bult et Wansbeek, 2000)
. La logistique peut utiliser une classification basée sur la valeur des articles transportés
pour optimiser le transport et le stockage. Développée par James J. Coulter, la méthode VED
26
(Vital, Essential, Desirable) classe les objets selon leur valeur afin d’optimiser la logistique
(Coulter, 1975).
La classification par valeur peut également être utilisée dans le domaine de la santé,
comme l’optimisation de la gestion des stocks pharmaceutiques dans les pharmacies
hospitalières. La méthode ABC-VEN (Vital, Essential, Non-Essential), développée par Tomasz
Hermann, classe les médicaments selon leur valeur pour optimiser la gestion des stocks
(Hermann, 2006).
Dans le domaine de la gestion de projet, la catégorisation des tâches basée sur la valeur
peut être utilisée pour optimiser la planification et l’allocation des ressources. Développée par
Quentin W. Fleming et Joel M. Koppelman, la méthode Earned Value Management (EVM)
classe les tâches selon leur valeur pour évaluer la performance du projet (Fleming et
Koppelman, 2010).
Les classifications de valeur peuvent également être utilisées pour la gestion des
talents, comme l’optimisation de la rétention et du développement des employés. Développée
par GE (General Electric), la méthode 9-Box-Grid classe les employés en fonction de leur
potentiel d’optimisation de la performance et de la gestion des talents (GE, 2000).
Dans le domaine de la gestion d’actifs immobiliers, la catégorisation des actifs en
fonction de leur valeur peut optimiser les stratégies d’investissement. Développée par Philippe
Jorion, la méthode Value-at-Risk (VaR) classe les actifs selon leur valeur et évalue le risque
d’investissement (Jorion, 2007).
La gestion de la chaîne d’approvisionnement peut utiliser les classifications de la
valeur des produits pour rationaliser la planification de la production et la gestion des stocks.
Développée par Martin Christopher, la méthode HML (High, Medium, Low) classe les produits
selon leur valeur afin d’optimiser la supply chain (Christopher, 2016).
Dans l’espace du commerce électronique, la segmentation de la valeur client peut être
utilisée pour optimiser les stratégies de personnalisation et de fidélisation. Développée par Peter
Fader, la méthode CLV (Customer Lifetime Value) classe les clients selon leur valeur afin
d’optimiser les efforts marketing (Fader, 2012).
La gestion de projets de technologie de l’information (TI) peut utiliser une
classification basée sur la valeur des caractéristiques pour optimiser la planification et le
développement du projet. La méthode MoSCoW (Must have, Should have, Could have, Won’t
have) développée par Dai Clegg classe les caractéristiques selon leur valeur afin de prioriser les
efforts de développement (Clegg, 1994).
Dans le domaine de l’évaluation des investissements, la classification par actifs réels
27
peut être utilisée pour optimiser les décisions d’investissement. Développée par Richard
Brealey et Stewart Myers, la méthode de la valeur actualisée nette (VAN) classe les actifs par
valeur pour évaluer la rentabilité (Brealey et Myers, 2003).
La classification des valeurs peut également être utilisée pour le contrôle de la qualité,
comme l’optimisation des contrôles et des processus de test. Développée par Vilfredo Pareto,
la méthode de Pareto classe les erreurs ou les problèmes selon leur fréquence et leur impact afin
d’optimiser la qualité des produits ou des services (Pareto, 1906).
Dans le domaine de la gestion des relations avec les fournisseurs, les classifications de
la valeur des fournisseurs peuvent être utilisées pour optimiser la sélection et la gestion des
fournisseurs (Dobler et Burt, 2013). Développée par Peter Kraljic, la méthode Kraljic classe les
fournisseurs selon leur influence sur la chaîne d’approvisionnement et leur pouvoir de
négociation afin d’optimiser les relations avec les fournisseurs (Kraljic, 1983).
La gestion de portefeuille d’investissement vous permet d’optimiser la performance
du portefeuille en classant les titres selon leur valeur. Développée par Robert F. Stambaugh et
Lubos Pástor, la méthode de la valeur de croissance classe les titres en fonction de leur potentiel
de croissance et de leur valeur afin d’optimiser l’allocation d’actifs (Stambaugh et Pástor,
2012).
Dans le domaine de la gestion des risques, la classification de la valeur des événements
peut être utilisée pour optimiser les stratégies d’atténuation des risques. Développée par le
Health and Safety Executive (HSE), la méthode As Low As Reasonably Practicable (ALARP)
classe les événements selon leur gravité et leur probabilité afin d’optimiser l’action préventive
(HSE, 2001).
Le marketing peut utiliser des taxonomies de valeur client pour optimiser les stratégies
de segmentation et de ciblage. Développée par Arthur Middleton Hughes, la méthode RFM
(Recency, Frequency, Amount) classe les clients selon leur comportement d’achat afin
d’optimiser les campagnes marketing (Hughes, 1992).
Dans le domaine de la gestion de la relation client, la catégorisation selon la valeur de
l’interaction peut être utilisée pour optimiser la qualité du service client. Développée par Robert
S. Kaplan et Robin Cooper, la méthode Activity-Based Costing (ABC) classe les interactions
selon leur valeur afin de prioriser les actions de service client (Kaplan et Cooper, 1997).
La gestion des performances peut utiliser les classifications de valeur des employés
pour optimiser les évaluations et les programmes de rémunération. Développée par
SuccessFactors, la méthode de la grille à 9 cases classe les employés en fonction de leurs
performances et de leur potentiel pour optimiser la gestion des talents (SuccessFactors, 2018).
28
Dans le domaine de la gestion des connaissances, la classification selon la valeur de
l’information peut être utilisée pour optimiser la gestion des actifs informationnels. Développée
par Russell L. Ackoff et Verna Allee, la méthode DIKW (Data, Information, Knowledge,
Wisdom) classe l’information selon sa valeur pour optimiser son utilisation dans la prise de
décision (Ackoff et Allee, 20 ans).
3.3.Classification en fonction de la gestion du stock :
Le tri de la gestion des stocks est un élément clé de la logistique et des chaînes
d’approvisionnement. Selon Jones et Towill (2000), il existe plusieurs approches pour classer
les méthodes de gestion des stocks. Une approche couramment utilisée est la classification ABC
proposée par Pareto (1896), qui classe les articles en trois catégories en fonction de leur valeur
de consommation. Les éléments de classe Valeurs représentent les éléments de valeur et les
éléments C, qui représentent la majorité des éléments de faible valeur. Une autre approche
proposée par Fisher et Raman (1996) est la classification EFG, qui classe les articles en fonction
de la variabilité de la demande et du délai de livraison. Les articles E ont une demande stable
et des délais courts, les articles F ont une demande stable et des délais longs, et les articles G
ont une demande fluctuante et des délais longs. D’autres classifications, telles que la
classification XYZ basée sur la prévisibilité de la demande et la fréquence des commandes, ont
également été proposées par des chercheurs dans le domaine de la gestion des stocks (Silver et
al., 1998). Ces classifications permettent aux responsables des stocks de prendre des décisions
éclairées sur les politiques de réapprovisionnement, les niveaux de stock de sécurité et les
stratégies d'expédition.
La gestion des stocks est un aspect important de la logistique et des chaînes
d’approvisionnement et peut être classée en différentes approches en fonction de la méthode
utilisée pour gérer les niveaux de stocks. Selon Silver et Peterson (1985), la classification ABC
est une méthode couramment utilisée pour classer les articles en fonction de leur importance
dans la valeur d’inventaire. Cette méthode classe les produits en trois catégories. A pour les
produits de grande valeur, B pour les produits de valeur moyenne et C pour les produits de
faible valeur. Cette classification vous permet de hiérarchiser les articles en fonction de leur
impact financier, ce qui vous permet de prendre des décisions éclairées en matière de gestion
des stocks.
Une autre approche de la gestion des stocks basée sur la classification est la méthode
de gestion des stocks juste à temps (JAT) introduite par Toyota dans les années 1950 (Ohno,
1988). Cette approche se concentre sur le maintien des niveaux de stocks au minimum
nécessaire pour éviter le gaspillage tout en garantissant une disponibilité suffisante pour
29
répondre à la demande des clients. Elle repose sur une gestion stricte des opérations de
production et des chaînes d’approvisionnement, avec une production et une demande réelle
étroitement synchronisées. Les méthodes JIT peuvent aider à réduire les coûts d’inventaire et
le risque de surstockage, mais elles nécessitent une planification et une coordination
minutieuses pour garantir une disponibilité constante des produits.
La classification de la gestion des stocks peut également être basée sur les méthodes
Reorder Pattern (ROP) et Point of Order (POC) développées par Harris en 1913 (Silver et al.,
1998). Cette approche consiste à fixer un niveau de stock minimum (ROP) qui peut être
commandé pour éviter les ruptures de stock, et un niveau de stock maximum (POC) qui ne peut
pas être commandé pour éviter les excédents de stock. Cette méthode maintient les niveaux de
stock dans des limites optimales et minimise les coûts associés à la gestion des stocks.
Une autre approche de la classification basée sur les stocks est la méthode du modèle
de réapprovisionnement continu, également connue sous le nom de modèle de
réapprovisionnement périodique ou modèle de réapprovisionnement à intervalle fixe (Silver et
al., 1998). Avec cette approche, les commandes sont passées à intervalles réguliers, quelle que
soit la quantité de stock dis Une approche de classification en fonction de la gestion du stock
qui a gagné en popularité ces dernières années est la méthode de gestion du stock basée sur
l'analyse prédictive. Cette approche utilise des techniques d'apprentissage automatique et
d'analyse de données pour anticiper la demande future et ajuster les niveaux de stock en
conséquence. Elle permet une gestion plus proactive et dynamique du stock, en s'adaptant
rapidement aux variations de la demande et en évitant les ruptures de stock ou les surstocks
inutiles (Kelle et Akkerman, 2014).
Enfin, une approche récente de la classification basée sur l’inventaire est la méthode
de gestion de l’inventaire basée sur l’expiration. Cette approche est particulièrement utilisée
dans les industries alimentaires et pharmaceutiques où le contrôle de la date de péremption des
produits est important. Elle consiste à classer les produits selon leur durée de conservation
restante et à gérer les stocks en conséquence afin de minimiser les pertes associées à
l’obsolescence des produits périssables (Boysen et Fliedner, 2009).
En résumé, la gestion des stocks peut être abordée par différentes approches de
classification selon la méthode utilisée pour gérer les niveaux de stocks. Les méthodes
traditionnelles telles que la classification ABC, la gestion JIT, les modèles de
réapprovisionnement ROP/POC et les modèles EOQ offrent des approches éprouvées de la
gestion des stocks. Cependant, de nouvelles approches basées sur l’analyse prédictive et la
durée de vie des produits offrent des opportunités pour une gestion des stocks plus proactive et
30
dynamique. Choisir la meilleure méthode de gestion des stocks pour la nature de votre
entreprise, vos objectifs spécifiques et vos contraintes est essentiel pour optimiser les niveaux
de stock, minimiser les coûts et répondre efficacement à la demande du marché.
Conclusion du chapitre :
En résumé, la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks sont des domaines
clés de la gestion des opérations d’entreprise. La compréhension et l’optimisation de ces
processus sont essentielles pour garantir des performances efficaces et compétitives dans des
environnements commerciaux dynamiques.
Plusieurs études ont été menées dans ce domaine, fournissant un large éventail
d’approches, de méthodologies et de meilleures pratiques pour améliorer la chaîne
d’approvisionnement et la gestion des stocks. Ces études soulignent l’importance de la
coopération entre les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement, de la coordination
des flux d’informations et de marchandises et de l’application de techniques avancées de
gestion des stocks
. En résumé, la littérature sur la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks
fournit une riche source de connaissances pour aider les entreprises à améliorer leurs
performances opérationnelles et leur compétitivité sur le marché. Les approches, méthodologies
et meilleures pratiques proposées dans ces études peuvent être adaptées et mises en œuvre dans
divers contextes industriels pour optimiser la gestion des stocks et la performance de la chaîne
d’approvisionnement.
La première partie de ce chapitre abordera les concepts clés liés à la gestion des stocks,
y compris les types de stocks, les coûts associés aux stocks et les méthodes de gestion des
31
stocks. Nous nous appuierons sur des références bibliographiques pour mettre en évidence les
différentes approches et méthodes de gestion des stocks (Silver, E. A., & Peterson, R. 1985).
Diverses méthodes ont été développées pour une gestion efficace des stocks. La
méthode la plus couramment utilisée est basée sur la quantité économique de commande
(QEOC) (Silver et al., 1998). Cette méthode repose sur un modèle mathématique qui détermine
le niveau optimal de stock à commander afin de minimiser les coûts totaux associés à la gestion
des stocks, notamment les coûts de stockage et les coûts de rupture de stock.
En outre, la méthode basée sur la classification ABC (Dekker et al., 2004) est également
largement utilisée. Elle classe les articles en fonction de leur valeur et de leur impact sur les
coûts de stockage et de rupture de stock, puis les gère différemment en fonction de leur
classification, en accordant une attention particulière aux articles de haute valeur ou à forte
rotation.
Enfin, la méthode basée sur la demande prévue (forecasting) (Gupta et al., 2006) est
également populaire. Elle utilise des techniques de prévision de la demande pour anticiper les
besoins futurs en stocks et ajuster les niveaux de stock en conséquence.
32
Ces différentes méthodes de gestion des stocks peuvent être utilisées individuellement
ou combinées en fonction des besoins et des contraintes spécifiques de chaque organisation.
Elles ont fait l'objet de nombreuses recherches et d'études dans la littérature académique et
professionnelle, offrant ainsi un large éventail de références bibliographiques pour approfondir
la compréhension et la mise en œuvre de ces méthodes.
33
compte lors de l'évaluation des stocks. Une évaluation précise des stocks est également
essentielle pour les entreprises qui cherchent à obtenir du financement externe, comme des prêts
bancaires ou des investissements. Les prêteurs et les investisseurs examinent les états financiers
pour évaluer la santé financière d'une entreprise, et une évaluation inexacte des stocks peut
entraîner une mauvaise perception de la stabilité des stocks peut entraîner des conséquences
légales et financières indésirables, telles que des sanctions, des pénalités ou des litiges. Il est
donc essentiel que les entreprises adoptent des méthodes d'évaluation des stocks appropriées
pour se conformer aux normes comptables et fiscales en vigueur dans leur pays de résidence.
En résumé, l'évaluation des stocks est un élément crucial de la gestion financière des
entreprises, avec un impact direct sur les états financiers, la prise de décision, la rentabilité et
la conformité aux normes comptables et fiscales. Une méthode d'évaluation des stocks précise
et appropriée permet aux entreprises de connaître la valeur réelle de leurs stocks, de gérer
efficacement leurs coûts de revient, leurs marges bénéficiaires, leurs niveaux de stocks et de se
conformer aux exigences comptables et fiscales. Il est important que les entreprises choisissent
judicieusement leur méthode d'évaluation des stocks en tenant compte de leurs besoins
spécifiques, de leurs obligations légales et de leurs objectifs financiers.
Corrélation stratigraphique : Une fois les fossiles identifiés, leur position stratigraphique
est déterminée à l'aide de principes stratigraphiques établis, tels que la bio stratigraphie ou la
litho stratigraphie (Jones et al., 2010). Cela permet d'établir l'âge relatif des fossiles et leur
corrélation dans différentes régions.
34
la microscopie, la tomodensitométrie et la modélisation 3D, afin de révéler les détails
anatomiques des fossiles.
Analyse statistique : Les méthodes statistiques sont employées dans le cadre du CMUP
pour quantifier et analyser les données morphologiques. Ces méthodes peuvent inclure des
techniques statistiques multivariées, telles que l'analyse des composantes principales ou
l'analyse des grappes, afin d'identifier les schémas de variation morphologique entre les fossiles
(Johnson et al., 2012).
35
strates fossilifères, comme la taille des grains, la minéralogie et la géochimie, afin de déduire
le climat, le niveau de la mer et les environnements de dépôt du passé.
Processus itératif : La CMUP est un processus itératif qui implique un affinement et une
révision continus des hypothèses sur la base de nouvelles données et connaissances (Wagner et
al., 2020). Au fur et à mesure que de nouveaux fossiles sont découverts, que de nouvelles
techniques sont développées et que notre compréhension des processus évolutifs s'améliore, les
méthodes de la CMUP évoluent et s'adaptent au paysage changeant de la recherche
paléontologique.
36
stocks pour déterminer la valeur des stocks détenus par une entreprise. Ces méthodes ont leurs
avantages et leurs inconvénients et sont appliquées en fonction des besoins spécifiques de
chaque entreprise. Dans ce paragraphe, nous allons discuter de ces deux méthodes d'évaluation
des stocks et examiner leurs références bibliographiques pour mieux comprendre leur
application dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks.
Le FIFO, également connu sous le nom de méthode du coût moyen pondéré, consiste à
attribuer la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus anciens en
stock. Cela signifie que les articles achetés en premier sont considérés comme les premiers à
être vendus ou utilisés dans la production. Cette méthode est couramment utilisée dans les
industries où la détérioration des stocks est un problème, tels que l'industrie alimentaire et
pharmaceutique (Elsayyad, 2018). En effet, en vendant les articles les plus anciens en premier,
on évite de conserver des articles obsolètes ou périmés dans le stock, réduisant ainsi les pertes
potentielles.
Le LIFO, d'autre part, attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des
articles les plus récents en stock. Cela signifie que les articles les plus récents sont considérés
comme les premiers à être vendus ou utilisés dans la production. Cette méthode peut être
avantageuse dans des situations où les prix d'achat augmentent régulièrement, car elle permet
de minimiser les impôts sur les bénéfices en reportant les coûts d'acquisition élevés à des
périodes ultérieures (Horngren et al., 2015). Cependant, il convient de noter que le LIFO est
interdit dans de nombreux pays et est souvent utilisé principalement à des fins fiscales dans
certains pays où il est autorisé.
Dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks, des auteurs tels que
Horngren, Sundem et Stratton (2015) ont écrit des ouvrages de référence sur la comptabilité des
coûts et les méthodes d'évaluation des stocks, y compris le FIFO et le LIFO. Le livre
"Introduction to Financial Accounting" de Horngren et al. (2015) est largement utilisé dans les
programmes d'éducation en comptabilité et offre une vue d'ensemble complète des concepts
comptables, y compris les méthodes d'évaluation des stocks.
D'autres auteurs, comme Elsayyad (2018), ont publié des articles de recherche sur les
avantages et les inconvénients des méthodes FIFO et LIFO dans différents contextes industriels.
Par exemple, l'article "A Comparative Study of Inventory Valuation Methods: FIFO, LIFO and
WAC" d'Elsayyad (2018) examine les avantages et les inconvénients des différentes méthodes
37
d'évaluation des stocks et propose des recommandations pour leur application dans des
contextes spécifiques.
Il convient également de noter que les méthodes FIFO et LIFO peuvent avoir un impact
significatif sur les états financiers d'une entreprise, notamment sur le coût des ventes, les marges
bénéficiaires et les taxes à payer. Il est donc important de bien comprendre les implications de
ces méthodes sur les états financiers et de se référer à des ressources fiables pour les appliquer
correctement.
En conclusion, les méthodes FIFO et LIFO sont deux approches couramment utilisées
pour évaluer les stocks dans le domaine de la comptabilité et de la gestion des stocks. Le FIFO
attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus anciens, tandis
que le LIFO attribue la valeur des stocks en fonction du coût d'acquisition des articles les plus
récents. Il existe de nombreuses références bibliographiques, notamment des livres de
comptabilité et des articles de recherche, qui peuvent fournir des informations détaillées sur ces
méthodes et leur application dans différents contextes. Il est important de se référer à des
sources fiables et de tenir compte des régulations comptables et fiscales spécifiques à votre
région ou pays pour appliquer ces méthodes de manière appropriée.
Tout d'abord, le coût d'inventaire peut avoir un impact significatif sur la rentabilité d'une
entreprise (Jacobs et Chase, 2014). Un coût d'inventaire élevé peut entraîner une augmentation
des frais de stockage, des coûts d'obsolescence, des coûts de rupture de stock et des coûts de
financement associés à la détention d'un stock important. D'autre part, un coût d'inventaire trop
bas peut entraîner des ruptures de stock, des pénuries de produits pour les clients, et des coûts
de réapprovisionnement urgents. Il est donc essentiel de gérer efficacement le coût d'inventaire
pour optimiser la rentabilité de l'entreprise.
De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la liquidité d'une
entreprise (Heizer et Render, 2016). Un coût d'inventaire élevé signifie que les ressources
38
financières de l'entreprise sont immobilisées dans les stocks, ce qui peut réduire sa capacité à
faire face à d'autres obligations financières, telles que le paiement des fournisseurs ou le
remboursement de dettes. Il est donc important de trouver un équilibre entre le niveau
d'inventaire nécessaire pour satisfaire la demande des clients et la disponibilité de ressources
financières pour d'autres besoins.
Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la satisfaction des
clients (Simchi-Levi et al., 2008). Un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, ce
qui peut causer des retards de livraison et une insatisfaction des clients. D'autre part, un stock
excessif peut entraîner des retards dans le traitement des commandes et un allongement des
délais de livraison, ce qui peut également avoir un impact négatif sur la satisfaction des clients.
Il est donc essentiel de gérer le coût d'inventaire de manière efficace pour répondre aux attentes
des clients en matière de disponibilité des produits.
De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la qualité des produits
(Monczka et al., 2015). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de qualité, tels que
l'obsolescence des produits, la détérioration des produits périssables, ou la dépréciation des
produits saisonniers. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, ce
qui peut causer des problèmes de qualité, tels que la non-conformité des produits substitués ou
le choix de produits de substitution de qualité inférieure. Une gestion efficace du co ût
d'inventaire permet de maintenir un niveau optimal de stocks pour éviter les problèmes de
qualité liés à un stock excessif ou insuffisant.
En outre, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des
fournisseurs (Wisner et Tan, 2018). Un stock excessif peut entraîner des coûts supplémentaires
liés au stockage, à la manutention et à l'assurance des stocks, ainsi qu'à la gestion des retours
de produits. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires liés aux
achats urgents pour combler les ruptures de stock, ainsi qu'à la gestion des pénalités de retard
ou de non-respect des délais de livraison imposées par les fournisseurs. Il est donc important de
gérer efficacement le coût d'inventaire pour optimiser les relations avec les fournisseurs et
minimiser les coûts supplémentaires associés à un mauvais niveau d'inventaire.
Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des flux
de trésorerie (Li et Chen, 2017). Un coût d'inventaire élevé signifie que les ressources
financières sont immobilisées dans les stocks, ce qui peut réduire la disponibilité de liquidités
pour d'autres besoins, tels que les investissements, les paiements de dettes ou les opportunités
39
d'affaires. D'autre part, un coût d'inventaire trop bas peut entraîner des ruptures de stock, ce qui
peut causer des pertes de ventes et de revenus. Il est donc essentiel de gérer de manière
judicieuse le coût d'inventaire pour maintenir des flux de trésorerie sains et assurer la stabilité
financière de l'entreprise.
De plus, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la performance globale
de l'entreprise (Mentzer et al., 2018). Un coût d'inventaire élevé peut entraîner une diminution
de la rentabilité, une détérioration de la trésorerie, une insatisfaction des clients et des problèmes
de qualité, ce qui peut avoir un impact négatif sur la performance globale de l'entreprise. D'autre
part, un coût d'inventaire trop bas peut entraîner des ruptures de stock, une insatisfaction des
clients, des problèmes de qualité et des coûts supplémentaires, ce qui peut également avoir un
impact négatif sur la performance globale de l'entreprise. Il est donc crucial de gérer de manière
proactive le coût d'inventaire pour optimiser la performance globale de l'entreprise.
Le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion des cycles de vie des
produits (Bowersox et Closs, 2019). Un stock excessif peut entraîner une obsolescence des
produits, des pertes de valeur et des coûts de mise au rebut, notamment lorsque les produits sont
périssables ou sujets à l'obsolescence technologique. D'autre part, un stock insuffisant peut
entraîner des ruptures de stock, des pertes de ventes et une diminution de la part de marché pour
les produits en demande. Il est donc crucial de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire
pour optimiser la gestion des cycles de vie des produits et éviter les pertes de valeur associées
à une gestion inadéquate des stocks.
Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de transport
(Garcia-Dastugue et Lambert, 2017). Un stock excessif peut entraîner des coûts
supplémentaires liés au transport des produits, notamment en termes de volume, de poids ou de
distance à parcourir. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires
40
liés à des expéditions urgentes pour combler les manques de stock et assurer la livraison à temps
aux clients. Il est donc important de gérer efficacement le coût d'inventaire pour minimiser les
coûts de transport et optimiser la logistique de l'entreprise.
De plus, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de main-
d'œuvre (Chopra et Meindl, 2016). Un stock excessif peut nécessiter une main-d'œuvre
supplémentaire pour gérer la réception, le stockage, la manutention et le suivi des stocks, ce qui
peut entraîner des coûts supplémentaires liés à la main-d'œuvre. D'autre part, un stock
insuffisant peut entraîner des coûts supplémentaires liés à des activités de recherche de stocks,
de suivi et de coordination pour s'assurer que les produits sont disponibles en temps voulu pour
les clients. Il est donc essentiel de gérer de manière efficace le coût d'inventaire pour minimiser
les coûts de main-d'œuvre associés à la gestion des stocks.
En outre, le coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la gestion de la qualité
des produits (Heizer et Render, 2017). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de qualité
liés à l'obsolescence, à la détérioration ou à la péremption des produits, ce qui peut entraîner
des coûts supplémentaires liés aux retours, aux remplacements ou aux remboursements. D'autre
part, un stock insuffisant peut entraîner des problèmes de qualité liés à la précipitation dans la
production ou à l'utilisation de matières premières de moindre qualité pour combler les manques
de stock, ce qui peut également avoir un impact négatif sur la qualité des produits. Il est donc
crucial de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire pour mainten ir la qualité des
produits, éviter les coûts de qualité associés à une mauvaise gestion des stocks et garantir la
satisfaction des clients.
Par ailleurs, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de
possession des stocks (Simchi-Levi et al., 2019). Les coûts de possession comprennent les coûts
de stockage, les coûts d'assurance, les coûts de sécurité, les coûts de gestion des stocks, les coûts
de capital immobilisé, etc. Un stock excessif peut entraîner des coûts de possession élevés,
notamment en termes d'espace de stockage nécessaire, de coûts d'assurance supplémentaires,
de coûts de sécurité pour protéger les stocks, de coûts de gestion pour gérer les stocks, et de
coûts de capital immobilisé pour financer les stocks excédentaires. D'autre part, un stock
insuffisant peut entraîner des coûts de possession élevés liés aux ruptures de stock, aux coûts
de réapprovisionnement fréquents, aux coûts de stockage d'urgence, etc. Il est donc essentiel de
gérer efficacement le coût d'inventaire pour minimiser les coûts de possession et optimiser la
rentabilité de l'entreprise.
41
De plus, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de commande
(Monczka et al., 2018). Les coûts de commande comprennent les coûts de passation de
commande, les coûts de traitement des commandes, les coûts de suivi des commandes, etc. Un
stock excessif peut entraîner des coûts de commande élevés, notamment en termes de coûts de
passation de commande fréquents, de coûts de traitement des commandes pour gérer les
volumes élevés de commandes, de coûts de suivi des commandes pour s'assurer que les produits
sont disponibles en temps voulu, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des coûts
de commande élevés liés aux commandes d'urgence pour combler les manques de stock, aux
coûts de traitement des commandes pour gérer les volumes de commandes plus fréquentes, aux
coûts de suivi des commandes pour garantir la disponibilité des produits, etc. Il est donc crucial
de gérer de manière appropriée le coût d'inventaire pour minimiser les coûts de commande et
optimiser la gestion des commandes de l'entreprise.
En outre, le coût d'inventaire peut également être lié à la gestion des coûts de rupture de
stock (Tersine et Krishnamoorthy, 2017). Les coûts de rupture de stock comprennent les coûts
de perte de vente, les coûts de perte de client, les coûts de perte d'image de marque, etc. Un
stock insuffisant peut entraîner des coûts de rupture de stock élevés, notamment en termes de
perte de vente due à l'indisponibilité des produits, de perte de clients en raison de la non-
satisfaction des demandes des clients, de perte d'image de marque en raison de la réputation
négative associée à des ruptures fréquentes de stock. D'autre part, un stock excessif peut
également entraîner des coûts de rupture de stock, notamment en termes de produits obsolètes
ou périmés qui ne peuvent pas être vendus, de coûts de gestion de stocks pour éliminer les
stocks excédentaires, etc. Il est donc essentiel de gérer efficacement le coût d'inventaire pour
minimiser les coûts de rupture de stock et préserver la satisfaction des clients, la réputation de
l'entreprise et les ventes.
En outre, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact significatif sur
la trésorerie de l'entreprise (Krajewski et al., 2020). Un stock excessif peut entraîner une
immobilisation du capital dans les stocks, ce qui peut affecter la disponibilité des liquidités pour
d'autres besoins de l'entreprise, tels que le financement des investissements, le remboursement
de la dette, le paiement des salaires, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des
coûts d'approvisionnement d'urgence, des coûts de transport express, des coûts de production
supplémentaires, etc., ce qui peut également affecter la trésorerie de l'entreprise. Par
conséquent, une gestion adéquate du coût d'inventaire peut contribuer à optimiser la trésorerie
de l'entreprise et à assurer sa stabilité financière.
42
En outre, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la
planification de la production et la capacité de l'entreprise à répondre à la demande du marché
(Jacobs et Chase, 2018). Un stock excessif peut entraîner des problèmes de capacité de
stockage, des goulots d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement, des retards de
production, etc. D'autre part, un stock insuffisant peut entraîner des ruptures de stock, des
retards de livraison, des pénalités de retard, etc. Il est donc essentiel de gérer efficacement le
coût d'inventaire pour optimiser la planification de la production, garantir la disponibilité des
produits et maintenir la satisfaction des clients.
Enfin, la gestion du coût d'inventaire peut également avoir un impact sur la performance
globale de l'entreprise et sa compétitivité sur le marché (Vollmann et al., 2017). Un coût
d'inventaire élevé peut réduire la rentabilité de l'entreprise en augmentant les coûts de
possession, les coûts de commande et les coûts de rupture de stock, ce qui peut rendre
l'entreprise moins compétitive par rapport à ses concurrents. D'autre part, un coût d'inventaire
insuffisant peut également entraîner des coûts supplémentaires liés aux ruptures de stock, aux
insatisfactions des clients, aux pénalités de retard, etc., ce qui peut également affecter la
performance globale de l'entreprise. Il est donc crucial de gérer efficacement le coût d'inventaire
pour optimiser la performance globale de l'entreprise, améliorer sa compétitivité sur le marché
et assurer sa pérennité à long terme.
En conclusion, le coût d'inventaire est un élément crucial dans la gestion des stocks
d'une entreprise. Il peut avoir un impact significatif sur les coûts opérationnels, la trésorerie, la
planification de la production, la satisfaction des clients, la performance globale de l'entreprise
et sa compétitivité sur le marché. Il est important de mettre en place une gestion efficace du
coût d'inventaire pour optimiser les niveaux de stocks, minimiser les coûts de possession et de
rupture de stock, et maximiser la rentabilité de l'entreprise.
43
Gestion des stocks : La gestion efficace des stocks est un enjeu clé de la chaîne
logistique, car elle a un impact direct sur la disponibilité des produits et le niveau de service
offert aux clients (Simchi-Levi et al., 2008). Une gestion inadéquate des stocks peut entraîner
des coûts supplémentaires liés à la sur-stockage ou à la rupture de stock, ainsi qu'à une
insatisfaction des clients.
Optimisation des coûts : L'optimisation des coûts est un enjeu majeur de la chaîne
logistique, car elle peut influencer la compétitivité des entreprises sur le marché (Mentzer et al.,
2001). Cela implique d'optimiser les coûts de transport, de stockage, de manutention et de
traitement des produits tout au long de la chaîne logistique.
Gestion des risques : La gestion des risques est un enjeu clé de la chaîne logistique, car
elle peut affecter la continuité des opérations (Waters, 2003). Les risques peuvent provenir de
diverses sources, telles que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, les fluctuations
des prix des matières premières, les catastrophes naturelles, les conflits géopolitiques, etc. Il est
important de mettre en place des plans de gestion des risques appropriés pour minimiser leur
impact sur la chaîne logistique.
44
normes environnementales et sociales. Les entreprises doivent intégrer ces enjeux dans leur
stratégie logistique pour répondre aux attentes des parties prenantes et assurer leur durabilité à
long terme.
45
répondre aux attentes changeantes des clients et des parties prenantes dans un environnement
commercial dynamique et mondialisé.
Tout d'abord, la gestion des stocks joue un rôle clé dans la chaîne logistique, car elle
concerne la gestion des niveaux de stock dans chaque étape de la chaîne, de la matière première
au produit fini (Council of Supply Chain Management Professionals, 2014). Une gestion
efficace des stocks peut permettre de réduire les coûts de la chaîne logistique en évitant les
ruptures de stock, en minimisant les coûts de possession de stocks et en évitant les coûts de
pénurie (Mentzer et al., 2001).
De plus, la gestion des stocks peut également avoir un impact sur la flexibilité de la
chaîne logistique. Une gestion optimale des stocks permet de mieux répondre à la demande du
marché en ajustant rapidement les niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande
(Simchi-Levi et al., 2017). Cela permet d'éviter les coûts liés à la surcapacité ou à la sous-
capacité de production, et de mieux s'adapter aux variations de la demande du marché.
La gestion des stocks peut également influencer la performance des fournisseurs dans
la chaîne logistique (Lee, 2004). Une gestion efficace des stocks permet de maintenir des
niveaux de stocks optimaux, évitant ainsi les retards de production et les ruptures de stock, ce
qui peut entraîner une meilleure performance des fournisseurs en termes de respect des délais
de livraison et de qualité des produits (Mentzer et al., 2001).
D'autre part, la chaîne logistique peut également influencer la gestion des stocks. Par
exemple, des délais de livraison plus courts ou des coûts de transport plus élevés peuvent inciter
les entreprises à augmenter leurs niveaux de stocks pour éviter les ruptures de stock (Monczka
46
et al., 2015). De même, la variabilité de la demande dans la chaîne logistique peut également
affecter les niveaux de stocks, car elle peut entraîner des fluctuations de la demande et des
changements dans les prévisions de vente (Simchi-Levi et al., 2017).
Par ailleurs, la gestion des stocks peut également être influencée par la coordination
avec d'autres fonctions de l'entreprise, telles que les ventes et le marketing (Mentzer et al.,
2001). Par exemple, une campagne de marketing peut entraîner une augmentation soudaine de
la demande, ce qui peut nécessiter une augmentation des nive aux de stocks pour répondre à
cette demande supplémentaire (Christopher, 2016). De plus, une meilleure collaboration entre
les équipes de vente et de gestion des stocks peut permettre d'obtenir des informations en temps
réel sur les prévisions de vente, ce qui peut aider à ajuster les niveaux de stocks en conséquence
(Ganeshan & Harrison, 2013).
Par ailleurs, la gestion des stocks peut également être influencée par des facteurs
externes tels que la volatilité des prix des matières premières, les fluctuations des taux de
change, les réglementations gouvernementales, etc. (Lee, 2004). Par conséquent, la gestion des
stocks doit prendre en compte ces facteurs externes et s'adapter en conséquence pour minimiser
les risques et optimiser la performance de la chaîne logistique.
Enfin, il est important de noter que l'interaction entre la chaîne logistique et la gestion
des stocks est un processus continu qui nécessite une surveillance constante et une amélioration
continue. Les entreprises doivent maintenir une communication ouverte et une collaboration
étroite entre les différentes parties prenantes de la chaîne logistique, ainsi qu'entre les différentes
fonctions de l'entreprise, pour s'assurer que la gestion des stocks est alignée avec les objectifs
de la chaîne logistique et de l'entreprise dans son ensemble (Chopra & Meindl, 2020).
47
entre les parties prenantes. De plus, la chaîne logistique, les facteurs externes et la technologie
peuvent également influencer la gestion des stocks. Il est donc primordial de maintenir une
coordination étroite entre la chaîne logistique et la gestion des stocks pour maximiser la
performance globale de l'entreprise dans un environnement concurrentiel et en constante
évolution (Mentzer et al., 2001).
Amélioration de la visibilité sur les stocks : Une meilleure gestion de la chaîne logistique
permet d'avoir une vision plus claire et en temps réel des niveaux de stock, facilitant ainsi la
prise de décision en matière de réapprovisionnement (Christopher, 2016).
Réduction des ruptures de stock : Une chaîne logistique bien gérée permet d'anticiper
les besoins en stock et d'assurer un approvisionnement régulier et efficace, évitant ainsi les
ruptures de stock qui peuvent entraîner une perte de ventes (Bowersox et al., 2013).
48
réduire les délais de livraison en optimisant les processus d'expédition et de livraison, ce qui
peut être un avantage concurrentiel significatif (Croxton et al., 2001). Amélioration de la
coordination entre les parties prenantes : Une gestion efficace de la chaîne logistique permet de
mieux coordonner les activités entre les différents acteurs de la chaîne, tels que les fournisseurs,
les transporteurs, les entrepôts, et les distributeurs, ce qui peut améliorer la collaboration, la
communication et la synchronisation des opérations (Mentzer et al., 2008).
49
la durabilité de l'entreprise. Ces avantages peuvent contribuer à améliorer la performance
globale de l'entreprise et à renforcer sa compétitivité sur le marché (Bowersox et al., 2013).
La complexité des produits : Certains produits peuvent être complexes à gérer en raison
de leur diversité, de leur nature périssable, de leurs spécificités techniques ou de leur cycle de
vie court. La gestion de ces produits nécessite une planification et une coordination minutieuses
pour éviter les obsolescences, les pertes de produits et les coûts de stockage excessifs
(Fleischmann et al., 2008).
50
La gestion des stocks en temps réel : La gestion des stocks en temps réel est essentielle
pour éviter les ruptures de stock et maintenir un niveau de service élevé pour les clients.
Cependant, la mise en œuvre de systèmes de gestion des stocks en temps réel peut être
complexe, nécessitant des technologies de l'information sophistiquées, des capteurs, des
réseaux de communication et des algorithmes d'optimisation (Ivanov et Tsipoulanidis, 2018).
L'optimisation des niveaux de stocks : L'optimisation des niveaux de stocks est un défi
constant pour les gestionnaires de stocks. Trop de stocks peuvent entraîner des coûts de
stockage élevés, tandis que trop peu de stocks peuvent entraîner des ruptures de stock et des
pertes de ventes. La détermination des niveaux de stocks optimaux nécessite l'utilisation
d'approches d'optimisation avancées basées sur des modèles mathématiques, des simulations et
des analyses de données (Silver et al., 2017).
La gestion des stocks en amont et en aval de la chaîne logistique : La gestion des stocks
ne se limite pas seulement à un maillon spécifique de la chaîne logistique, mais concerne
également les stocks en amont (fournisseurs, matières premières) et en aval (clients, produits
finis). La coordination de la gestion des stocks dans ces différents maillons peut être complexe
et nécessite une compréhension globale de la chaîne logistique (Christopher, 2016).
L'optimisation des coûts logistiques : La gestion des stocks est étroitement liée aux coûts
logistiques, tels que les coûts de transport, les coûts de stockage, les coûts de manutention, etc.
L'optimisation de ces coûts tout en maintenant des niveaux de stocks adéquats est un défi majeur
51
pour les gestionnaires de stocks, nécessitant une analyse approfondie et des décisions éclairées
(Ballou, 2004).
La prise en compte des risques : La gestion des stocks doit également tenir compte des
risques potentiels, tels que les risques liés à l'approvisionnement, les risques de qualité, les
risques de vol, les risques de non-conformité réglementaire, les risques géopolitiques, etc. La
gestion des stocks doit intégrer une évaluation et une gestion appropriées des risques,
notamment par le biais de la mise en place de plans d'urgence, d'une diversification des sources
d'approvisionnement et de la mise en œuvre de mesures de sécurité appropriées (Tang et Musa,
2011).
La gestion des stocks en temps réel : Dans le contexte de la chaîne logistique, la gestion
des stocks en temps réel est devenue essentielle pour répondre à la demande du marché en
évolution rapide. Cela nécessite la mise en place de systèmes de suivi et de gestion des stocks
en temps réel, ainsi que la capacité de prendre rapidement des décisions de
réapprovisionnement, de réallocation ou de déclenchement de la production en fonction des
informations en temps réel sur la demande, l'offre et les niveaux de stocks (Ivanov, 2018).
La visibilité des stocks : La visibilité des stocks est un autre défi majeur dans la gestion
des stocks dans la chaîne logistique. Il peut être difficile d'avoir une vue claire et précise des
niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne logistique, en particulier dans les réseaux
complexes et les chaînes logistiques mondiales. La visibilité des stocks est essentielle pour
optimiser les niveaux de stocks, éviter les ruptures de stock, minimiser les coûts et assurer un
bon service client (Waters, 2009).
52
collaboration, de partage d'informations, de partage de données et de prise de décision conjointe
pour optimiser les niveaux de stocks, minimiser les coûts et améliorer la performance globale
de la chaîne logistique (Lamming et al., 2014).
Conclusion du chapitre :
En conclusion, il est clair que la chaîne logistique joue un rôle crucial dans la bonne
gestion des stocks d'une entreprise. Une gestion efficace des stocks est essentielle pour
optimiser les coûts, minimiser les ruptures de stock, maximiser la satisfaction des clients et
améliorer la rentabilité globale de l'entreprise.
La chaîne logistique, qui comprend les fournisseurs, les fabricants, les distributeurs, les
détaillants et les clients, interagit de manière complexe et dynamique avec les stocks de
l'entreprise. Une communication fluide, une coordination efficace et une synchronisation
optimale tout au long de la chaîne logistique sont nécessaires pour garantir que les stocks sont
gérés de manière appropriée.
Les principaux éléments de la chaîne logistique qui influencent la gestion des stocks
comprennent la planification de la demande, la planification de la production, la gestion des
approvisionnements, la gestion des entrepôts et la logistique de distribution. Une planification
53
de la demande précise et basée sur des données fiables permet de mieux anticiper les besoins
en stocks et d'éviter les surstocks ou les ruptures de stock.
La planification de la production doit être alignée sur la demande prévue et les capacités
de production, afin d'éviter les stocks inutiles ou les goulots d'étranglement dans la chaîne
logistique. La gestion des approvisionnements, y compris la sélection des fournisseurs, la
négociation des contrats, la gestion des délais de livraison et la qualité des produits, est
également cruciale pour garantir un approvisionnement en temps voulu et de qualité pour éviter
les retards ou les ruptures de stock.
En somme, une chaîne logistique bien gérée et optimisée peut contribuer grandement à
une gestion efficace des stocks, ce qui permet à une entreprise de mieux répondre à la demande
du marché, d'améliorer sa satisfaction client, de minimiser les coûts de stockage et d'optimiser
sa rentabilité globale. Il est donc essentiel pour les entreprises de comprendre et de gérer
attentivement l'influence de la chaîne logistique sur la gestion des stocks afin de garantir leur
succès dans un environnement concurrentiel.
54
également les outils que nous avons utilisés, notamment les entretiens semi-dirigés, pour la
collecte de données, ainsi que la justification de notre échantillonnage.
En particulier, Wacheux (1996, p. 38) a défini que « L’épistémologie est une science
des sciences ou une philosophie de la pratique scientifique sur les conditions de la validité des
savoirs théoriques... Adopter une épistémologie, donc des guides pour l’action de recherche,
permet de se démarquer des consultants, des dirigeants… Dans une logique de la découverte,
ou dans une logique de la preuve, le chercheur réfléchit aux conditions de la formation de ses
énoncés » (p. 38).
Koeing (1993, p.5) affirme que la prise en compte les options qui attribuent aux
fondements de la valeur d’une recherche scientifique, est indispensable pour l’apprécier. En
55
effet, Perret et Séville (2003, p.13) ont donné une idée que tout chercheur préoccupé d’opérer
un travail de recherche convenable à des normes scientifiques devra s’inspirer d’une réflexion
épistémologique à laquelle il s’impose, pour que sa recherche se caractérisera par une légitimité
et une validité.
56
principe « implique en général une solution unique, l’optimum (et) suggère un argument de
‘simplicité’ qui sera souvent tenu pour critère de scientificité (entre deux théories, la plus
‘simple’ sera tenue pour la plus scientifique) » (Thompson, 1969 cité par Le Moigne, 1990).
Une recherche positiviste passe tout d’abord par l’utilisation un modèle théorique du
fait analysé, puis le connaisseur désigner une approche pour vérifier la justesse de la théorie ou
du modèle. Perret et Séville, (1999, p.27) ont décrit les normes de conformité des connaissances
en vertu de courant positivisme sont : la validation, la confirmabilité et la réfutabilité. La
construction de la connaissance peut prendre le chemin en de deux périodes, une première
repose sur le fait d’analyser les représentations singulières de la réalité (Piaget, 1967, p.6) au
travers le vécu des acteurs et une deuxième repose sur le fait de donner une explication du
monde (Martinet, 1990)).
Les post-positivistes critiquent le raisonnement par induction, qui selon Popper, peut
induire le chercheur en erreur, et prônent plus la méthode hypothético-déductive. Par ailleurs,
ils s’appuient sur la « corroboration » par de multiples tentatives de « réfutation » échouées,
pour valider la connaissance, au lieu de la vérification empirique préconisée par les positivistes.
L’un des principes du post positivisme est « la réfutation », « les post-positivistes acceptent
l’existence de l’erreur et considèrent les résultats et conclusions de recherche comme étant
probables tant qu’ils ne sont pas réfutés » (Riccucci, 2010 cité par (Gavard-Perret et al 2012).
57
Le réalisme critique : selon les réalistes critiques, pour chaque connaissance, il existe
trois réels à savoir ; le réel profond qui correspond aux lois et règlements qui dirigent le
réel actualisé, qui est le réel étudié, et finalement un réel empirique qui correspond aux
perceptions humaines des événements, ce dernier est ce qui est connaissable et l’objectif
du chercheur de ce courant est de déterminer et de comprendre le réel profond.
58
connaissance peut être produite par interprétation de données collectées ou traitement
d’informations recueillies par n’importe quelle méthode même si, ce sont les méthodes
qualitatives qui sont le plus utilisées et préconisées, dans ce courant, en parallèle à un
raisonnement inductif.
Par conséquence, ce courant de pensée réside sur l’absence de la réalité sans son
imagination (« Idéalisme », où la connaissance de la réalité peut être incertaine et soumet des
considérations socio- économies et historiques, elle ne peut jamais être son attention qui existe
toujours en dehors de la réalité, elle est toujours dépendue au sujet connaissant. (Giordano,
2003) exprime que la réalité n’existe pas en tant que telle, mais à travers les individus qui la
perçoivent, la réalité est directement liée au chercheur, pour ce fait, le sujet devra structurer la
réalité avec les éléments qui la préparent. « … L’épistémologie constructiviste est fondée sur
le projet résultant de l’interaction intentionnelle d’un sujet sur un objet, est une conception de
la connaissance comprise comme un processus actif avant de l’être comme un résultat fini : «
la connaissance ne saurait être conçue comme prédéterminée, ni dans les structures internes du
sujet, puisqu’elles résultent d’une construction effective et continue, ni dans les caractères
préexistants de l’objet, puisqu’ils ne sont connus que grâce à la médiation nécessaire de ces
structures » (Piaget,1970). Cité par (Bertacchini, 30/11/2015, p. 40).
1.1.3. L’interprétativisme :
L'interprétativisme met l'accent sur la subjectivité des individus et la manière dont ils
attribuent du sens à leur réalité sociale. Selon cette perspective, la réalité est construite
socialement et culturellement à travers les interactions, les langages et les symboles utilisés par
les individus (Giddens, 1984).
59
L'interprétativisme met en avant la nécessité de comprendre les points de vue des
acteurs sociaux et de reconnaître leur diversité culturelle. Il encourage à prendre en compte les
différentes perspectives et les expériences vécues des individus dans l'analyse des phénomènes
sociaux (Denzin, 1989). L'interprétativisme considère que la connaissance est construite à
travers l'interaction entre le chercheur et les acteurs sociaux étudiés. Le chercheur doit donc être
conscient de son propre rôle dans la construction de la connaissance et de son influence sur les
données collectées (Denzin et Lincoln, 2011).
60
Tableau N° : Résumé des paradigmes épistémologiques :
2. Approche qualitative
L'exploration ne détermine pas la nature de la méthode, c'est-à-dire sa nature
qualitative ou quantitative, au sens où encore, selon Thiétart (1999), le choix de la méthode
61
qualitative ou quantitative dépend des priorités du chercheur pour la qualité de la recherche.
Une généralisation des relations causales ou des résultats entre les variables.
Les tendances actuelles de la recherche favorisent les approches qualitatives plutôt que
quantitatives. En fait, les scientifiques ont développé une certaine rigidité vis-à-vis des principes
de recherche quantitative qui favorisent l'objectivité et ignorent toute nuance subjective. Selon
Guba et Lincoln (1994), les méthodes qualitatives sont basées sur des processus et des
hypothèses qui ne s'appliquent pas à la mesure de la quantité, de l'intensité ou de la fréquence.
Il aide à mieux comprendre ce phénomène dans son contexte. Cependant, selon Baumard et
Ibert (2001), les méthodes qualitatives sont les méthodes exploratoires les plus courantes.
Sur la base des données recueillies (entretiens et documents internes), nous avons
poursuivi les objectifs que nous avions exprimés au début de ce travail, tout en gardant une
compréhension claire que l'analyse des données reste dans tous les cas de la responsabilité du
chercheur (le logiciel n'est plus juste un outil de classification), à notre avis, un logiciel
d'analyse de données textuelles peut grandement nous aider à classer et relier les données. Au
final, nous avons opté pour une analyse manuelle qui nous a semblé plus adaptée du fait de la
sensibilité du sujet et de la grande vigilance des répondants compte tenu de la petite taille de
l'échantillon et du corpus limité.
62
Ci-dessous, nous avons résumé les étapes suivies dans notre démarche de traitement
et analyse des entretiens.
L’analyse thématique :
Procédure d’analyse :
2.2.L’échantillon
Les acteurs interviewés ont tous comme point commun d’être impliqué dans la gestion
de leur entreprise familiale. Il s’agit de trois personnes, ayant comme expériences plus de 2 ans
d’ancienneté et qui ont occupé plusieurs postes, dans la même entreprise. Ils sont préférés de
reste anonymes :
Nombre
Le nom
Sexe Poste équipé Age d’année dans le
d’interviewé
poste
Interviewé 1 Homme Détecter RH 44 ans 3 ans 10 mois
63
recherché. Dans notre cas, les discours des membres de l'entreprise familiale, notamment le
directeur général, ont été notre dernière source d'information.
Les entretiens que nous entendons utiliser comme moyen d'investigation s'apparentent
aux entretiens dits semi-directifs de la littérature en sciences sociales (M. GRAWITZ, 1996). Il
s'agit d'une variante de l'entretien non dirigé, mais la différence essentielle est que « l'entretien
se déroule selon une grille d'entretien prédéterminée qui liste les sujets à aborder lors de
l'entretien » (Y. EVRARD, B. PRAS et E. ROUX, 1997, p. 99). Cette démarche nous paraît
nécessaire afin d'obtenir un nombre acceptable d'opinions et de perspectives pour pouvoir
mener mon analyse et en tirer des conclusions utiles. (Voir les règles d'entretien en annexe).
Avant de commencer à rédiger des directives d'entretien, vous devez formuler des
questions de recherche. Ces questions vous permettront de déterminer quelle action
entreprendre auprès de l'utilisateur. Enfin, vous devez vous assurer qu'aucune dimension n'est
oubliée.
De manière générale, les directives d'entretien commencent par une introduction. Ceci
est suivi de questions générales sur le sujet de recherche, qui aident à intéresser les utilisateurs
au sujet. Cela permet aux utilisateurs de parler de sujets sans restrictions. Ensuite, il y a des
questions liées au cœur de l'étude. Le guide d'entretien peut se terminer par une question
d'introduction pour recueillir de nouvelles idées.
Notre guide est basé sur 3 axes et couvre la plupart des concepts que nous avons
développés dans la question. Tout d'abord, nous essayons d'identifier l'entreprise et de la poser
à l'aide de questions générales qui introduisent le sujet et placent l'intervieweur au centre de
notre question. Le premier axe consiste à identifier les conflits dans les entreprises familiales.
Le deuxième axe permet ensuite de déterminer la dynamique du conflit et la manière dont il est
géré. Enfin, le troisième axe traite de l'impact du conflit relationnel sur la performance de
l'entreprise cible
64
Problématique / Question principale
Dans quel mesure la chaine logistique influence-t-il la bonne gestion des stocks ?
65
Dans cette section, nous discutons ces résultats, en les comparant notamment à notre
revue de la littérature et à nos apports théoriques dans la première partie de cet article.
A votre avis est ce Certains des inconvénients de la chaîne logistique pour les entreprises
qu’il y a des
incluent la complexité croissante, la dépendance aux tiers, la vulnérabilité aux
inconvénients de la
66
chaine logistique perturbations, les coûts supplémentaires, la complexité de la gestion des retours et
pour les entreprises ? les risques de confidentialité et de sécurité des données. Ces inconvénients peuvent
entraîner des retards, des erreurs, des coûts supplémentaires et des risques pour la
sécurité des données. Cependant, avec une planification solide, une gestion
proactive et l'utilisation de stratégies de gestion des risques appropriées, ces
inconvénients peuvent être atténués.
Pouvez-vous donnée Parmi les méthode qu’on a utilisés dans notre organisation est celle
les méthodes que
vous utilisez dans premier entrée premier sortie
votre entreprise ?
La méthode FIFO est largement utilisée pour la gestion des stocks, offrant
Selon vous, les
méthodes que vous une réduction des pertes, une réponse à la demande du marché et une valorisation
utilisez sont-ils réaliste. Cependant, son adéquation dépend des spécificités de chaque entreprise et
suffisants pour les
entreprises ? d'autres approches peuvent être nécessaires.
Pouvez-vous décrire Une bonne gestion des stocks pour une entreprise implique l'utilisation de
comment ces méthodes telles que FIFO, LIFO ou coût moyen pondéré, en fonction des besoins
méthodes assurer
une bonne gestion spécifiques. Classer les stocks par catégories et utiliser des systèmes de gestion
67
des stocks pour votre informatisés sont également essentiels. L'objectif est de réduire les pertes, de
entreprise ? répondre à la demande du marché et d'optimiser les coûts pour une gestion efficace
des stocks.
La gestion des stocks dans la chaîne logistique est influencée par plusieurs
Quels sont les facteurs clés tels que les prévisions de la demande, les délais de livraison des
principaux facteurs fournisseurs, les coûts de stockage, les variations de la demande, le niveau de
de la chaîne
logistique qui service client, la capacité de production et les politiques d'approvisionnement. La
peuvent influencer la prise en compte de ces facteurs permet d'éviter les ruptures ou les surplus de stocks,
gestion des stocks ?
d'optimiser les coûts et de répondre efficacement aux besoins des clients.
68
Pour optimiser la chaîne logistique et améliorer la gestion des stocks, il est
essentiel de mettre en place une planification de la demande précise, de gérer
Quelles sont les efficacement les fournisseurs, d'optimiser les stocks en utilisant des méthodes
meilleures pratiques appropriées, de suivre et de gérer l'inventaire de manière rigoureuse, de collaborer
pour optimiser la
chaîne logistique et étroitement avec les partenaires logistiques, d'automatiser les processus, d'utiliser
améliorer la gestion des indicateurs de performance pertinents, d'analyser les données pour prendre des
des stocks ?
décisions éclairées, de former le personnel et de s'engager dans une démarche
d'amélioration continue.
69
livraison d'un produit ou d'un service, de la source des matières premières à la distribution
finale. Fournir des produits aux clients » (le rependant).
De plus pour optimiser la chaine logistique pour les entreprises L'optimisation de la
chaîne d'approvisionnement nécessite une planification précise et des prévisions fiables,
facilitant la collaboration avec les partenaires, gérant efficacement les stocks, optimisant les
opérations logistiques, utilisant des technologies et des outils avancés et analysant en
permanence les performances pour identifier les améliorations possibles. L'objectif est
d'augmenter l'efficacité, de réduire les coûts, d'optimiser les délais et de répondre aux besoins
des clients. Donc « les entreprises optimisent leur chaîne logistique en utilisant des stratégies
telles que la planification et la prévision de la demande, la gestion des stocks, la collaboration
avec les fournisseurs, l'optimisation des opérations logistiques, l'utilisation des technologies
avancées et la mesure des performances ».
Il existe différents types de stocks, tels que les stocks de matières premières, les stocks
en cours de production (également appelés stocks en cours), les stocks de produits finis et les
stocks de fournitures. Chacun de ces types de stocks à ses propres caractéristiques et exigences
de gestion spécifiques.
Dans notre étude empirique on a définis la gestion des stocks « La rotation des stocks
mesure la vitesse à laquelle les stocks sont vendus et renouvelés. Une rotation élevée est
positive, indiquant une bonne gestion des stocks, tandis qu'une rotation faible peut signaler des
problèmes. La gestion des stocks englobe les activités liées à l'achat, la réception, le stockage
70
et la planification des niveaux de stock, visant à optimiser la disponibilité des produits tout en
minimisant les coûts ».
Par ailleurs pour avoir une bonne gestion des stocks on utilise certaines méthodes
notamment FIFO, LIFO et CMUP, L'évaluation des stocks est un élément crucial de la gestion
financière des entreprises, car elle a un impact direct sur les états financiers et les prises de
décision. Il est essentiel que les entreprises, qu'elles soient petites ou grandes, utilisent des
méthodes d'évaluation des stocks appropriées pour garantir la fiabilité de leurs états financiers
et leur conformité aux normes comptables en vigueur (Cho, J., & Kim, S. (2019)). Une méthode
d'évaluation des stocks efficace permet aux entreprises de déterminer la valeur réelle de leurs
stocks à un moment donné, ce qui leur permet de prendre des décisions éclairées sur les niveaux
de production, les coûts de revient, les prix de vente et les marges bénéficiaires (Chen, M., &
Zhang, T. (2017)). De plus, elle garantit que les stocks sont comptabilisés correctement dans
les états financiers, conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR)
ou aux normes internationales d'information financière (IFRS) (Durrieu, F., & Golenko-
Ginzburg, D. (2018)). Les méthodes d'évaluation des stocks les plus couramment utilisées sont
la méthode du coût moyen pondéré, la méthode du coût historique et la méthode du coût de
remplacement. La méthode du coût moyen pondéré calcule la valeur moyenne des coûts d'achat
de tous les stocks disponibles, tandis que la méthode du coût historique utilise le coût d'achat
initial pour évaluer les stocks. La méthode du coût de remplacement, quant à elle, évalue les
stocks en fonction du coût d'achat actuel pour les remplacer (Jeacle, I., & Russell, M. (2019)).
Cela est adapté par notre recherche sur la société « Les principales méthodes d'évaluation des
stocks comprennent le coût moyen pondéré, le premier entré, premier sorti (PEPS), le dernier
entré, premier sorti (DEPS), le coût spécifique, la méthode du dernier coût d'achat et la valeur
de marché. Chaque méthode a ses propres implications comptables et peut être choisie en
fonction des politiques et des réglementations de l'entreprise ».
71
De plus, la gestion des stocks peut également avoir un impact sur la flexibilité de la
chaîne logistique. Une gestion optimale des stocks permet de mieux répondre à la demande du
marché en ajustant rapidement les niveaux de stocks en fonction des fluctuations de la demande
(Simchi-Levi et al., 2017). Cela permet d'éviter les coûts liés à la surcapacité ou à la sous-
capacité de production, et de mieux s'adapter aux variations de la demande du marché. En outre,
la coordination entre la gestion des stocks et la chaîne logistique peut également améliorer la
visibilité et la transparence de la chaîne logistique (Christopher, 2016). Une meilleure gestion
des stocks permet de suivre et de connaître l'état des stocks dans chaque étape de la chaîne, ce
qui facilite la coordination des activités logistiques et permet de prendre des décisions éclairées
en matière de planification et d'exécution des opérations (Ganeshan & Harrison, 2013).
La gestion des stocks peut également influencer la performance des fournisseurs dans
la chaîne logistique (Lee, 2004). Une gestion efficace des stocks permet de maintenir des
niveaux de stocks optimaux, évitant ainsi les retards de production et les ruptures de stock, ce
qui peut entraîner une meilleure performance des fournisseurs en termes de respect des délais
de livraison et de qualité des produits (Mentzer et al., 2001).
Dans notre résultat on a trouvé qu’il Ya une relation significative entre les deux
concepts celle de la chaine logistique et la gestion des stocks « La gestion des stocks et la chaîne
logistique sont étroitement liées. Une gestion efficace des stocks permet d'optimiser la chaîne
logistique en évitant les ruptures de stock, les surstocks et les coûts supplémentaires, tout en
améliorant la réactivité et la satisfaction des clients. Une mauvaise gestion des stocks peut
entraîner des problèmes et des inefficiences dans l'ensemble du processus logistique ».
De plus si la chaine logistique et mal géré peut affecter l’efficacité de la gestion des
stocks des entreprises cela qui confirmer par les interviewés de la société « Une mauvaise
gestion de la chaîne logistique peut entraîner des problèmes de stock tels qu'un stock excessif,
des ruptures de stock, une mauvaise rotation des stocks et une inefficacité opérationnelle, ce
qui peut avoir des conséquences financières négatives, une insatisfaction des clients et une
perte de parts de marché pour l'entreprise concernée ».
Conclusion du chapitre :
Dans ce troisième chapitre, nous avons étudié un cas pratique de la chaine logistique
et de la gestion des stocks de la pièce de rechange au sein de l’entreprise CRISTAL qui a été
créé dans le but de mettre à la disposition de la société des biens de consommation. Ce stage
pratique nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques et ainsi de constater
72
la différence entre ces derniers et la réalité des choses. Nous avons essayé d’analyser la chaine
logistique et la gestion des stocks au sein de l’entreprise CRISTAL, en mettant l’accent sur le
processus d’achat, les conditions d’achat et les types de stock, les méthodes de la gestion stock
ainsi les mouvements de stock et l’organisation des stocks au sein de magasin central.
73
CONCLUSION GENERALE :
Au cours de notre travail consacré sur l’analyse de la chaine logistique et la gestion
des stocks au sein d’une entreprise, nous avons conclu que la chaine logistique englobe
l’ensemble des opérations réalisées pour la fabrication d’un produit ou d’un service allant de
l’extraction de la matière première à la livraison au client final, en passant par les étapes de
transformation, de stockage et de distribution.
Par ailleurs, la gestion des stocks est l’ensemble des tâches, de la plus simple à la plus
complexe qui sont nécessaires à l’établissement, à la réalisation du programme
d’approvisionnement de l’entreprise, au stockage de la marchandise et à l’orientation des ventes
dans les meilleures conditions économiques tout en évitant les ruptures de stock et les sur
stockage.
A partir des résultats obtenus durant notre stage effectué auprès de l’entreprise
CRISTAL dont l’objectif est de répondre à notre problématique et pour confirmer ou affirmer
nos hypothèses, nous constatons que l’entreprise doit respecter certaines règles pour gérer au
mieux son stock.
Enfin, les difficultés qu’on a rencontrées pendant le stage concernant le manque des
données et des informations sur la chaine logistique, nous ont empêchés du faire une étude plus
rigoureuse sur le sujet, mais d’après nos constatations personnelles et celles du gestionnaire des
stocks, on peut dire que les stocks de CRISTAL sont gérés avec une méthode professionnelle
et profitable et que son raison de stockages des pièces de rechanges et en amélioration.
74
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75
TABLE DES MATIERES :
76
Introduction du chapitre : .............................................................................................................. 54
SECTION 1 : CADRE METHODOLOGIQUE ET CONTEXTUALISATION DE LA
RECHERCHE ................................................................................................................................. 54
1. Positionnement épistémologique et mode de raisonnement : .............................................. 55
1.1. Les postures épistémologiques dans la recherche scientifique : .................................. 55
2. Approche qualitative ........................................................................................................... 61
2. Démarche méthodologique et contextualisation de la recherche : ...................................... 62
2.1. La collecte et l’analyse des données qualitatives........................................................... 62
2.2. L’échantillon .................................................................................................................... 63
2.3. Dispositif de collecte de données : L’entretien semi-directif ....................................... 63
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS : ............................. 65
1. Apport et présentation des résultats : ................................................................................ 66
2. Discussion des résultats :..................................................................................................... 69
Conclusion du chapitre : ................................................................................................................. 72
CONCLUSION GENERALE : .......................................................................................................... 74
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................................ 75
TABLE DES MATIERES : ................................................................................................................ 76
77