Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
INTRODUCTION
Etat de santé,
Statut reproducteur,
Cycle diurne
TRANSCRIPTOME / EPIGENOME
(Gènes / organisation de la chromatine)
PROTEOME
(Production / modification post-traductionnelles
des protéines)
METABOLOME
(Produits du métabolisme, nutriments et xénobiotiques biodisponibles)
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Rôle énergétique :
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I. Nutriments
Les nutriments apportés par l’alimentation se divisent en 6 groupes :
- les nutriments majeurs ou macronutriments (glucides, lipides et
protéines) qui constituent la grande partie de ce que nous consommons ;
- les micronutriments : les vitamines et les minéraux qui constituent le
quatrième et le cinquième groupe sont aussi essentiels à l’homéostasie,
mais ils ne sont nécessaires qu’en très petites quantités.
- l’eau qui compose environ 60% du volume des aliments, est aussi un
nutriment majeur ayant un rôle primordial dans le fonctionnement de
l’organisme par son implication dans l’équilibre hydrique.
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Sources exogènes (alimentaires)
Sources animales :
Lactose
Glycogène
Sources végétales :
Monosaccharides,
Disaccharides,
Polysaccharides.
Commentaires :
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A
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Commentaires :
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C Commentaires :
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Dans l’organisme le glucose sert à produire de l’énergie sous forme d’ATP. Bien
que de nombreuses cellules de l’organisme utilisent les lipides comme source
d’énergie, les neurones et les globules rouges dépendent presque exclusivement
du glucose. Pour cette raison et bien d’autres, l’organisme assure une
surveillance et une régulation très précise de la glycémie.
Le glucose non utilisé par l’organisme pour produire l’ATP est convertit en
glycogène ou en graisses et mis en réserve.
Le régime alimentaire en glucides varie d’une société à une autre, d’un groupe
ethnique à un autre et d’un individu à un autre. Cela montre que les humains
peuvent vivre en bonne santé même si les quantités de glucides ingérés varient
largement. La consommation minimale de glucides n’est pas établie mais on
estime que le besoin quotidien pouvant maintenir une glycémie adéquate est de
100 g. Physiologiquement on recommande un apport quotidien de 125 à 175 g
et on insiste sur l’importance des glucides complexes. Si la consommation de
glucides est inférieure à 50 g par jour, l’énergie est produite à partir des
protéines tissulaires et des lipides avec d’éventuelles conséquences néfastes sur
la croissance des enfants.
En moyenne, l’adulte nord-américain consomme 200 à 300 g de glucides par jour
(l’adulte européen, 400 g) ce qui représente entre 55 et 70% de l’énergie fournie
par les aliments. La consommation d’aliments composés de sucres raffinés au
lieu de glucides complexes peut causer aussi bien des carences nutritionnelles
que l’obésité.
Les lipides les plus abondants dans notre alimentation sont les graisses neutres,
soit les triglycérides, ou triacylglycérols. On trouve des lipides saturés dans les
produits animaux comme la viande et les produits laitiers mais aussi dans
quelques produits végétaux comme la noix de coco. Les lipides insaturés
proviennent des graines, des noix et da la plupart des huiles végétales. Au cours
de la digestion, les lipides sont transformés en acides gras et en monoglycérides,
puis reconvertis en triglycérides qui sont transportés dans la lymphe. Quant au
cholestérol alimentaire, il provient principalement des jaunes d’œufs, de la
viande et des produits laitiers.
Même s’il transforme un acide gras en un autre, le foie ne peut pas synthétiser
l’acide linoléique qui rentre dans la composition de la lécithine. L’acide linoléique
est donc un acide gras essentiel fournit par l’alimentation de même que l’acide
linolénique. Ces deux acides gras constituent des précurseurs pour la formation
d’autres acides gras pour l’organisme. Ils sont présents dans la plupart des huiles
végétales.
Les lipides sont omniprésents dans les nourritures et leur accumulation donne
l’embonpoint qui est encore considéré comme signe de réussite sociale dans les
milieux ignorants les conséquences de cette accumulation. Ils rendent la
nourriture tendre, floconneuse ou crémeuse et nous donnent une impression de
satiété.
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Nombreux sont ceux qui sont tournés vers substituts de matières grasses ou des
aliments préparés à l’aide de ces produits dans l’espoir de consommer moins de
lipides sans renoncer aux avantages gustatifs qu’ils présentent. Les substituts
sont les gommes, les amidons modifiés, les protéines de lactosérum, (substances
sont métabolisables et produisent de l’énergie), les polyesters de sucrose (non
métabolisés).
La plupart des substituts de matières grasses ont des désavantages :
- Ils ne supportent pas la chaleur intense nécessaire pour faire frire les
aliments
- Ils n’ont pas un bon goût
- Ceux qui ne sont pas absorbés tendent à provoquer des gaz et peuvent
alors entraver l’absorption d’autres substances comme les vitamines
liposolubles et les des médicaments.
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Outre les acides aminés essentiels, les protéines fournissent les matières
premières nécessaires à la synthèse des acides aminés non essentiels et de
diverses substances azotées non protéiques. La quantité de protéines nécessaire
à une personne donnée varie selon l’âge, sa taille, la vitesse de son métabolisme
et son bilan azoté. D’une façon générale, on recommande pour un adulte, un
apport quotidien de 0,8 g/kg de poids corporel.
les garçons et 0,82 à 0,90 g/kg de poids corporel/jour pour les filles. L'OMS a
également inclus des valeurs de référence moyennes pour les besoins absolus
en protéines : 10,2 g/jour à six mois, augmentant jusqu'à 57,9 g pour les garçons
et jusqu'à 47,4 g pour les filles âgées de
15 à 18 ans. L'apport actuel en protéines chez les enfants et adolescents suisses
est en moyenne trop élevé : 40 g/jour à deux ans, 60 g/jour à trois ans et 100
g/jour ou plus entre 13 et 15 ans. Un apport protéique excessif chez les petits
enfants a été mis en relation avec une obésité à l'âge adulte. Un apport excessif
en protéines à l'âge de 5-6 ans peut entraîner une puberté précoce.
chez ceux d’endurance, il s’agit plutôt d’adapter l’apport en fonction des besoins
individuels de chaque athlète.
Des études menées sur une année ont montré, qu’en cas d'obésité, un apport
en protéines relativement plus élevé (jusqu’à 1,3 g/kg de poids corporel/jour)
occasionnait une plus grande perte de poids et une plus faible reprise de poids
après une perte de poids volontaire qu'un apport protéique plus faible. Un
régime hyperprotéiné permettait de conserver la masse non graisseuse (masse
musculaire) et d'accroître le bilan calcique ; la densité minérale osseuse est ainsi
préservée. Lors d’une perte massive de poids, p. ex., après une chirurgie
d’obésité (bypass gastrique), l’apport en protéines est souvent insuffisant. Un
apport en protéines relativement élevé (jusqu’à env. 1,3 g/kg de poids
corporel/jour) peut revêtir une importance particulière pour les patients obèses
souffrant de diabète ou d’hyperlipidémie. Les protéines alimentaires n’ont pas
d’effets négatifs notables sur le contrôle du glucose dans le sang, les lipides
sérum ou sur d’autres facteurs de risque cardiovasculaire. Cependant l’apport
en protéines alimentaires ne doit pas être excessif ; les données à long terme
disponibles (au-delà de 2 ans) concernant de telles habitudes alimentaires ne
sont pas suffisantes. Des apports protéiques accrus sont contre-indiqués pour
les patients âgés ou obèses souffrant d’insuffisance rénale.
- La capacité des rats et des humains à absorber des quantités de graisse est
élevée. Les rats peuvent absorber au moins 405 μmol d’oléate par heure
et dans les 30 secondes et convertir environ 80% des acides gras (AG) en
triglycéride (TG). De même, les humains peuvent absorber jusqu'à 600 g
de matières grasses avec 95% d'efficacité. Dans les années 2000, deux
mécanismes de diffusion ont été proposés pour l'absorption et le
Figure 10. Absorption des lipides ; Fatty acids (FA), Monoglycerides (MG)
Triglyceride (TG).
Figure 13. Effets des protéines et des acides gras sur la vidange gastrique.
II/ Métabolisme
La synthèse de l’ATP n’est pas illimitée, ainsi le glucose en excès est stocké sous
forme de glycogène ou de matière grasse. Les cellules dans lesquelles le
glycogène est mis en réserve sont celles du foie et des muscles squelettiques.
Lorsque la concentration plasmatique du glucose diminue, la lyse du glycogène
commence : c’est la glycogénolyse. La glycogène phosphorylase phosphoryle le
glycogène le dégrade en glucose-1-phosphate qui est ensuite converti en
glucose-6-phosphate.
2.2.3. Néoglucogenèse
Le besoin quotidien est environ 100 g. Lorsque l’apport protéique dépasse les
besoins anaboliques, les acides aminés sont oxydés et produisent de l’énergie ou
sont convertis en graisses.
L’oxydation des acides aminés est précédée par leur désamination (perte de la
fonction amine (NH2). La molécule formée est convertie en acide pyruvique ou
d’autres acides cétoniques du cycle de Krebs. L’acide glutamique, un acide aminé
non essentiel, est la molécule clé de ces conversions. Le processus comporte les
étapes suivantes :
protéines a lieu dans les ribosomes et au cours de la vie humaine les cellules
synthétisent de 225 à 450 kg de protéines.
est la période pendant laquelle le tube digestif est vide, les combustibles
proviennent alors de la dégradation des réserves de l’organisme.