Projet de Fin D'étude: Le Financement de Petites Et Moyennes Entreprises Au Maroc
Projet de Fin D'étude: Le Financement de Petites Et Moyennes Entreprises Au Maroc
Projet de Fin D'étude: Le Financement de Petites Et Moyennes Entreprises Au Maroc
Sous le Thème :
entreprises au Maroc
On remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer et de
terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans l’aide et
l’encadrement de Mme Latifa Benazzi, on la remercie énormément pour son encadrement
exceptionnel, sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant notre préparation de ce
mémoire.
Nous tenons à dédier ce mémoire, à nos chers parents, frères, sœurs et proches
qui ne seraient être suffisant pour vous remercier de toutes les assistances dont
vous nous avez gratifiées durant toutes ces années.
Introduction générale………………………………………………………………………………………………………………………..7
Chapitre 1 : Financement des PME/PMI : Approche historique………….....................................8
Section 1 : La définition et Les caractéristiques des petites moyennes entreprises ………9
Section 2 : La frangibilité des petites moyennes entreprises au Maroc………………………….....13
Chapitre 2 : Les politiques de financement des petites moyennes entreprises .....17
Section 1 : Présentation des programmes de financement au Maroc………………………………...18
Section 2 : Regard critique sur les programmes de financement………………………………………...21
Chapitre 3 : Etude empirique sur le financement des PME marocaines………………….28
Section 1 : Le cadre général de l’enquête……………………………………………………………………………………29
Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………………………….36
Face à̀ ce constat, tous les pays doivent promouvoir l’esprit d’entreprendre et encourager les
entreprises et particulièrement les PME pour qu’ils puissent garantir une certaine
compétitivité́ économique.
Les PME constituent une composante principale du tissu économique marocain, elles
coopèrent de façon positive à la croissance économique, à la création d’emploi et au
développement régionale et local. Ces entreprises, jouent un rô le crucial dans les pays
développés et aussi qui sont en développement comme le cas du Maroc. Car dans toutes les
économies, les PME expriment la plus grande part des entreprises, donc elles sont le levier de
l’économie. Cependant, l’influence évidente des PME sur l’économie nationale, elles sont
soumises aux différentes difficultés ; de style de management inadéquat, attendu qu’elles ne
recevaient pas toute l’attention qu’elles mériteraient de la part des chercheurs en
management, et de financement. L’études de divers mécanismes financiers mis en place pour
accompagner le financement des PME au Maroc, montre une régression de la satisfaction des
besoins de ce type d’entreprises, ce qui aggrave la capacité financière des PME même si
plusieurs efforts ont été́ fournis pour mobiliser les fonds nécessaires au développement des
PME au Maroc qu’elles soient nationales ou exportatrices.
Notre sujet constitue une véritable opportunité́ pour mettre en évidence les contraintes de
financement des PME dans le contexte marocain.
2. Quelles sont les programmes de financement adoptés par l’État marocain en faveur
des PME au Maroc ?
3. Quels sont les difficultés confronté par les PME pour accéder au de financement ?
Pour apporter une réponse à ces différentes questions, on va essayer dans un premier lieu de
mettre l’accent sur le cadre théorique et conceptuel des PME dans le premier chapitre, par la
suite, on va présenter les politiques et les programmes de l’É tat marocain en matière de
financement des PME, puis, on va traiter les problèmes de financement des PME au Maroc, et
9 en dernier lieu, on va mener un questionnaire pour évaluer les contraintes de financement
de la PME marocaine sur le terrain.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises qui comptent généralement
un nombre limité d’employés et un chiffre d'affaires et des actifs inférieurs à ceux des grandes
entreprises.
Les critères précis pour définir une entreprise comme petite et moyenne entreprise varient
selon les pays et les secteurs d'activité, mais reposent souvent sur sa flexibilité, sa capacité à
s'adapter rapidement aux évolutions du marché et la revitalisation des économies locales et
nationales.
Généralement, les critères utilisés pour définir une petite entreprise comprennent Nombre
d'employés :
Bank Al-Maghreb exerce le privilège d’émission des billets de Banque et des pièces de monnaie
ayant cours légal sur le territoire du Royaume marocain. Dans le but d’assurer la stabilité des
prix, Bank Al-Maghreb arrête et met en œuvre les instruments de politique monétaire et
intervient sur le marché monétaire en utilisant les instruments appropriés. Elle veille au bon
fonctionnement du marché monétaire et à l’application des dispositions législatives et
réglementaires relatives à l’exercice et au contrô le de l’activité des établissements de crédit et
organismes assimilés
Bank Al-Maghreb est l’agent du Trésor pour ses opérations de banque tant au Maroc qu’à
l’étranger. Elle est chargée, dans les conditions fixées par voie réglementaire, des opérations
d’émission, de conversion et de remboursement des emprunts publics et des effets publics et,
d’une manière générale, du service financier des emprunts émis par l’Etat. Elle peut participer
aux négociations de prêts et emprunts extérieurs conclus pour le compte de l’Etat. Elle peut
représenter le gouvernement auprès des institutions financières et monétaires internationales
créées en vue de promouvoir la coopération internationale dans les domaines monétaire et
financier.
Bank Al-Maghreb participe à la négociation des accords financiers internationaux et peut être
chargée de leur exécution. Elle conclut toutes conventions utiles à l’exécution technique de ces
accords.
Dans le cadre des opérations de politique monétaire, et en vue d’injecter ou de retirer des
liquidités du marché monétaire, Bank Al-Maghreb peut effectuer auprès des intervenants sur
le marché monétaire toutes opérations d’achat et de vente fermes, d’escompte et de pensions
de titres. Ces opérations ne peuvent porter que sur des titres de créances négociables publics et
privés libellés en monnaie nationale, à la condition que ces titres ne soient pas acquis
directement des émetteurs. Elle peut consentir aux établissements de crédit agréés en qualité
de banques, des avances garanties par des sû retés appropriées et leur proposer de placer
auprès d’elle des liquidités sous forme de dépô ts à terme.
Les Petites et Moyennes Entreprises sont caractérisées par l’existence des déterminants
essentielles et des spécifiées propres à chaque pays qui pourraient les distinguer par rapport
aux autres types d’entreprises. On distingue traditionnellement entre deux déterminants qui
sont utilisés pour décrire les PME et principalement les PME marocaines : des déterminants
qualitatifs et d’autres quantitatifs.
De plus toute entreprise déjà existante, doit obligatoirement avoir un effectif inférieur à 200
employés permanents et avoir un chiffre d’affaires annuel hors taxe qui ne dépasse pas 75
millions de dirhams, soit un total de bilan annuel inférieur à 50 millions dirhams pour être
qualifiée de PME. Pour les entreprises nouvellement créées (moins de deux années
d’existence) la loi stipule qu’elles doivent avoir un programme d’investissement initial global
n’excédant pas 25 millions de dirhams et un ratio d’investissement par emploi de moins de
250 milles dirhams.
Selon la version finale de la définition de la PME par l’ANPME, le chiffre d’affaires est le seul
critère de sélection des entreprises. Suite à ceci trois types d’entreprises sont distinguées :
- La très petite entreprise : moins de 3 millions de dhs.
- La petite entreprise : entre 3 et 10 millions de dhs.
- La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions de dhs.
Selon cette sélection, toute entreprise employant moins de 200 salariés permanents est donc
une PME.
- Techniques de gestion et de production :la gestion des PME est très souvent
orientée vers l'objectif d'indépendance financière, qui traduit l'utilisation de techniques de
gestion ; et fabrication assez simple.
-L'identité de l'entreprise, qui se manifeste dans la spécialisation des PME (elle est
très souvent liée à l'industrie ou à la technique), ainsi que par souci de croissance et
développement.
Le graphique que nous voyons nous montre la valeur des opportunités totales pour les
petites et moyennes entreprises (PME), de sorte que les services hô teliers arrivent en
première place, suivis de la restauration, puis du secteur manufacturier.Par rapport le
commerce, la construction et les services, le poids est proche de 13%. Dernièrement le
domaine d’agriculture, pèche est très faible ; 3% de l’emploi du secteur.
900%
800%
700%
600%
100%
0%
e u e n ce rt on e
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En 1998, la formation brute de capital fixe (FBCF) a connu une augmentation importante de
13,7%, engendrant une amélioration du taux d’investissement en passant de 20,7% à 21,6%.
Cette croissance a néanmoins entraîné l’amélioration du PIB par habitant qui est passé de
11691 à 12492 Dhs entre 978 et 98. Cet investissement est promis en quasi-totalité par le
secteur privé dont 92 % est représenté par les petites et moyennes entreprises PME.
De nos jours, la petite et moyenne entreprise PME jouit d’une importance d’une
importance particulière en tant qu’un secteur incontournable de création de richesse et donc
de croissance économique. Cependant, le développement de la petite et moyenne entreprise
PME est jusqu’à présent entravé par un certain nombre de contraintes.
21%
32% Emploi
47% Investissement
Exportation
1. Programme INTELAKA :
Lancé en février 2020 par le Gouvernement marocain sous les hautes instructions royales.
Le programme INTELAKA est un programme de financement, d’accompagnement, de conseil
et d’orientation destiné aux auto-entrepreneurs, les micro-entreprises, les TPE, les
entreprises exportatrices vers l’Afrique et les jeunes diplômés. INTELAKA se concentre
également sur la promotion des jeunes leaders, des petites exploitations agricoles et des
entreprises innovantes. Objectif ultime derrière ce programme est de lutter contre le secteur
informel et de donner vie aux initiatives d’entrepreneuriat. Et ça grâce à des conditions de
financement très avantageux.
Avant d’expliquer bien le programme, il faut tout d’abord comprendre Le Maroc PME, c‘est un
outil opérationnel des pouvoirs publics en matière de développement des PME au Maroc. Il était
nommé anciennement ANPME ; agence nationale pour la promotion de la PME, est créée en 2002
pour accompagner les PME dans leur démarche de modernisation et de perfectionnement de leur
compétitivité, grâ ce à la gamme importante de produit qu’elle a pu développer et enrichir depuis
sa création : Tatwir-croissance verte, Tatwir start-up, Nawatprécréation, Nawat post-création,
Istitmar TPE, ISTITMAR-CROISSANCE et Mowakaba, ce sont des programmes de financement
établissent par l’Etat. Maroc PME est la nouvelle nomination introduite en avantage la nationalité
de l’agence et sue son principal domaine d’action. Ce qui nous intéresse, est ISTITMAR-
CROISSANCE, 11 les entreprises en profitent, sont les PME existantes ou en amorçage qui ont
réalisé un chiffre d’affaire annuel inférieur ou égale à 10millions de DHS au terme du dernier
exercice clos. Il contribue à l’investissement del’entreprise par une prime de 20% du montant
global de l’investissement et plafonné à 10millions de DHS en totalité, il s’adresse aussi aux
entreprises ayant un exemple économiqueinnovant et répond en même temps à des occasions de
marché :
Aussi ce programme peut aider immatériellement les entreprises concernées à travers les
conseils du Maroc PME qui sont disponibles pour les guider et les orienter dans leur processus de
préparation du dossier. Ainsi que les institutions financières suivantes sont en partenariat avec le
programme cité précédemment : ARABE BANK, BMCE, MAGHREB BAIL, BMCI LEASING,
SOGELEASE, WAFABAIL, STE GENERALE, CREDIT AGRICOLE, CREDIT DU MAROC, CIH BANK
et BANQUE POPULAIRE.
Réaliser un Chiffre d’affaires annuel hors taxe inférieur ou égal à 175 millions de DH
Afficher une performance économique satisfaisante quel que soit le secteur d’activité.
IL EST À PRÉCISER QUE LES ENTREPRISES AYANT BÉNÉFICIÉ DU PROGRAMME MOUSSANADA POURRONT
ÉGALEMENT , SOUS CERTAINES CONDITIONS , BÉNÉFICIER DU PROGRAMME IMTIAZ
Depuis Juillet jusqu’à la fin de l’année 2020, le programme INTELAKA actualisait des crédits
bancaires plus d 15 000 ont un volume de 2.8 MM DHS pour 12 500 entreprises de différents
types en créant près de 39 000 poste d’emploi, et la partie majorante est destinée aux
investissements. Les crédits accordés par INTELAKA ont bénéficié par différents secteurs
d’activités économiques ;;le commerce et la distribution 30%, l’agriculture 21%, l’industrie
14% et les services 12% .
Service
16% 21%
24%
21%
24%
Commerce et dis-
tribution
39%
Industrie
18%
15%
12%
15%
12%
13% 15%
Agriculture
27%
13% 15%
Voici un graphe qui va nous montrer l’arrangement des industries améliorées par
ISTITMARCROISSANCE :
CRA et ACN
12%
Industrie
53%
Services
18%
D’autre part, la région la plus bénéficiaire de ce programme est Casa-Settat, elle constitue
60% de la totalité, après on trouve la région Rabat-Salé-Kenitra 10%, Marrakech-Safi et
Tanger-Tétouane-Al Hoceima ont une part égale de 5%, et Fès-Meknès 6%. Les régions restantes
n’ont qu’une part inférieure à 3%.
- La deuxième va être sacrifiée à l’épargne, qui est une accumulation de la partie non
Consommée de revenu, constitue une fuite au sens où c’est une valeur qui réinjectée dans le
circuit pour l’investissement.
Concernant le programme ISTITMAR-CROISSANCE octroyé par l’agence Maroc PME, il cible d’une
manière générale le domaine industriel, autrement dit-il s’intéressent uniquement aux PME qui
veulent créer au ayant besoin de financer leurs activités industrielles. La majorité des entreprises
ne donnent aucune importance à l’environnement, et n’assument pas leur responsabilité sociale,
ceci se réfère à l’influence négative des entreprises sur leurs entourages tout en assurant une
croissance économique, d’une autre façon elles créent des externalités négatives. Les modalités de
financement cités ultérieurement doivent prendre en considération l’impact des PME industrielles
sur l’environnement, et poser des conditions pour passer d’une économie linéaire (produire,
consommer, jeter) à une économie circulaire (produire, consommer, recycler).
Le but principal des entreprises ne doit pas être le profit uniquement, ou bien le
développement économique, mais aussi elles doivent occuper et donner l’importance au
développement écologique. Lorsque l’entreprise arrive à réaliser le développement économique et
écologique en même temps, elle participe au développement durable de la nation. Plus les acteurs
concernés par l’activité de l’entreprise (les parties prenantes internes, externes, financières...),
l’environnement devra être aussi un acteur fondamental pour l’entreprise. L’ajout de la
responsabilité sociale au management de l’entreprise, impacte directement sur l’image de sa
[Tapez un texte] Page 24
Cette stratégie est plus humaniste sur la nature. Autrement, on a parlé aussi sur le programme
MOUSSANADA, il accompagne et pousse les PME en phase de croissance et c’est insuffisant pour
augmenter le PIB et la croissance économique, car la majorité des entreprises lors de cette phase, se
trouvent dans un état mieux par rapport aux débutantes, étant donné, elles peuvent emprunter
chez les banques, compter sur leurs propres ressources à savoir les réserves, les reports à
nouveaux… en d’autre terme, elles peuvent basées sur l’autofinancement, elles peuvent aussi
augmenter leurs capitaux à travers le marché boursier, ou s’orienter vers les associés, c’est-à -dire
les apports des associés. On remarque que les PME en croissance disposent plusieurs méthodes
pour se financer par rapport les autres qui veulent commencer à se créer, ont des solutions limitées
soit par les crédits bancaires, soit par l’autofinancement ou par les programmes de financement de
Maroc PME. Voire les crédits bancaires (sauf les programmes de financement) sont presque
impossibles de les tenir car les sociétés financières proposent dans un premier lieu des garanties
par lesquelles les PME ne seront pas capables de prendre ce risque. Ou la banque demande un taux
d’intérêt inimaginable pour assurer le risque, c’est vrai que le taux d’intérêt ne doit pas être faible,
mais quand même il doit être convenable et logique aux quelques entreprises pour les encourager à
commencer leurs activités. Dans un deuxième lieu, l’asymétrie d’information est un obstacle pour
consulter les banques, les nouvelles PME ne détient pas beaucoup d’information sur le système
financier marocain, ce qui va les fariner à commencer leurs projets. Dans la partie suivante, nous
allons essayer de parler sur quelques difficultés confrontées par les PME au Maroc.
3LESDIFFICULTÉSD'ACCÈSAUPROGRAMMESSELONLESCRITÈRESD 'ÉLIGIBILITÉSDME
:
- Critères d’éligibilités:
L'associer ne doit pas avoir des problèmes avec la banque et il ne doit pas être associé avec
une PME qui a le même objet social de l'entreprise. Pour bénéficier de ces programmes il
nécessite un nombre des années d’existence dans le marché au moins 5 ans ce qui va
engendrer des problèmes pour les entreprises nouvellement créées et pour les entreprises
qui dépasses le nombre d’années maximales .Cependant il est nécessaire de réaliser un
chiffre d’affaires pour accéder aux programmes mais certaines entreprises qui sont dans la
phase de démarrage ne réalisent pas encore un gain, ainsi que la procédure de validation , le
choix de partenariat et la validation de dossier prend un temps long auprès de 35 jours .
Pour les entreprises opérant dans la zone urbaine, elles doivent avoir moins de 5 ans
d’existence et un CA maximal prévisionnel de 10MDHS. Pour les entreprises opérant dans la
zone rurale, ces dernières doivent répondre aux mêmes conditions que celles en zone
urbaine. Cependant, les exploitations agricoles sont dispensées de ces conditions. Les
entreprises exportatrices en Afrique quant à elle sont exemptée de la condition d’ancienneté.
Selon l'agence nationale pour la promotion des petites et moyennes entreprises pour accéder à
ce programme il faut :
- Descritèresd'éligibilité:
- Prérequis:
La direction générale de l’entreprise doit être engagée dans cette démarche, de plus, elle doit
déjà avoir envisagé et formalisé des perspectives de développement, ainsi que cette mission
exige la disponibilité des ressources suffisantes au niveau des infrastructures, de
l’environnement de travail, des informations nécessaires et des ressources financières. Ce qui
est difficile de réaliser par les PME surtout dans la phase de lacement ou de démarrage.
- Durée d’exécution:
Cettemissionrequiertunemobilisationd’unexpertséniorpouruneduréevariableentre25à 40 jours
selon le chiffre d’affaires de l’entreprise.
ProgrammedefinancementMOUSSANADA:
Pour bénéficier de l’aide du programme Moussanada, il faut que la PME soit inscrite
au registre de commerce. Elle doit aussi être en situation régulière vis-à -vis de
l’administration fiscale et de la CNSS. Il se peut que tous les documents fiscaux et la sécurité
sociale soient demandés pour l’analyse des dossiers. Un autre critère à prendre en compte
est que la PME doit réaliser un chiffre d’affaires annuel
Enfin, il faut également que la PME ait une bonne performance économique, peu
importe le domaine d’activité.
I -L’échantillon choisi :
Dans les sciences humaines, un échantillon désigne un certain nombre d'individus choisis dans une
population de manière à la représenter et pouvant servir pour l'appréciation de cas du même genre. La
question qui se pose à propos de tout échantillon est celle de sa représentativité. Il y a toujours une
incertitude. Il faut être prudent pour décider dans quelle mesure les résultats établis sur un échantillon
peuvent être valables pour toute la population. Des risques d'erreurs existent toujours.
Ainsi, notre enquête a été réalisée sur la base d'un échantillon de 30 individus (les entrepreneurs, les
salariés des PME ), existant dans la région de Fès-Meknès.
Un travail en profondeur demande des moyens très importants et des facilités de la part des dirigeants
des PME. A ce propos, il faut signaler que notre attention était d'enquêter à travers un contact direct avec
les dirigeants, mais on s'est heurté à des problèmes énormes. Parfois, il nous a été difficile, voire
impossible, de pénétrer dans certaines entreprises. Autrement dit, le questionnaire est déposé auprès
d'un responsablequi nous demande de revenir ultérieurement ce qui rend presque impossible le dialogue
direct.
La réalisation de notre enquête, nous a permis d'une part de connaître les spécificités des PME
notamment sa structure fortement centralisée et la difficulté d'accès aux informations pour tout intéressé
notamment le chiffre d'affaires, elle nous a permis également de constater que la majorité des entreprises
ont un esprit de méfiance quant à la réponse aux questions , cet état de fait témoigne les complications
que rencontre la recherche scientifique dans notre pays.
II - le questionnaire :
On a utilisé un modèle de question fermé, chaque question demande soit une réponse direct ou par vrais
ou faux, et aussi des réponses avec oui ou non.
Cette section consacré à la présentation des résultats de l'enquête est quasiment basé sur la présentation des
questionnaires.
La première partie sera réservée à l'analyse des résultats obtenus à partir du traitement statistique des
données, qui nous permettra de mettre en évidence un certain nombre de relation significatif entre la PME et
ses moyens de financement. Dans La seconde, nous essayerons de faire des recommandations pour un
meilleur développement de la PME Marocaine.
I- Dépouillement et analyse :
L’analyse du questionnaire :
Figure n°6 : Répartition de l’échantillon selon l'â ge Figuré n°6 : Répartition de l’échantillon selon le genre
3.80%
15.40%
18-30 ans
30-40 ans
40-50 ans
50 ans et plus
80.80%
Homme
40% Homme
Femme Femme
60%
Autre réponse
16%
SA
16%
SARL
60%
SI
8%
Ventes
Avez-vous réalisé une étude prévisionnelle sur le marché avant la création de votre
entreprise ?1er trim. 2e trim. 3e trim. 4e trim.
12%
25%
15%
48%
8%
19%
43%
30%
Non.
Figure n°12 : Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire en cas de difficultés financières
36%
64%
Figure n°13 : les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux crises économiques
A votre avis quel sont les problèmes qui freinent le développement des PME ?
Tableau N° 3 : É valuation des avis sur les problèmes qui freinent le développement des PME
Tableau N° 4 : É valuation des avis sur les problèmes fiscaux qui rencontrant les PME
Multitude d’impôt : 14
Manque de spécialiste en fiscalité : 16
En l'absence d'impôt sur la société le rythme d'amortissement a-t-il une influence sur la
capacité d’autofinancement ?
Les PME contribuent à la dynamique productive dans tous les pays du monde, mais leur rô le est peut-
être encore plus grand dans les pays émergents, si l'on prend l'exemple du Maroc elles contribuent au
maintien du contrô le national sur l'économie marocaine, ce sont donc à terme, les PME qui
garantiront l'indépendance économique du pays.
Si les PME sont l'avenir du Maroc, force est de reconnaître qu'elles vivent dans un environnement
économique particulièrement hostile surtout dans le domaine financier, c'est probablement dans ce
domaine que le désavantage compétitif des PME est le plus marqué.
Rappelons-le : les besoins des PME sont spécifiques pour être elles même flexibles, elles doivent avoir
des partenaires qui le sont aussi. Or, à ce jour, le système financier marocain n'est pas véritablement
organisé pour répondre à toutes les demandes des PME. Que faire ?
Pour sortir de cette impasse, il y a quatre réformes qu'il faut prioritairement mener à bien :
Première recommandation
Les PME souffrent du manque de capitaux propres, ce qui contribue à croître leur endettement et
donc, leurs frais financiers. Pour relever ce défi à savoir, le renforcement de leurs fonds propres,
nous proposons les points suivants :
Encourager les réinvestissements des bénéfices et l'auto- financement par la mise en œuvre d'une
fiscalité adapté aux résultats et à la réévaluation des bilans.
Exonérer les droits d'enregistrement sur augmentation de capital par capitalisation de compte
courants d'associés et de dettes dans une approche de restructuration de bilans.
Deuxième recommandation
La création d'une banque des PME ne doit pas être perçue comme un élément de
concurrence abusive vis à vis du système bancaire marocain.
La banque spécialiste des PME doit coexister de façon parfaitement harmonieuse avec des
banques traditionnelles. Les formes de crédit octroyées par les banques des PME doivent être
adaptées sur le plan du montage juridique (en matière des garanties notamment) et aussi sur le plan
des procédures l'octroi, mais une banque des PME ne doit pas se contenter de l'octroi de crédit, elle
construit son avantage compétitif par rapport aux autres banques sur la fourniture de services
financières adaptés aux PME . Il y a deux domaines d'intervention de la banque des PME auxquels il
faut donner une absolue priorité, ce sont d'une part, l'intervention en fonds propres et d'autre part
l'octroi de garanties.
Alors, le Maroc doit structurer une véritable culture de l'entreprise et rattraper son retard en
matière de financement des PME et pour cela, et face à la concurrence internationale qui s'intensifie,
le temps presse, il faut créer une banque des PME (BDPME) très vite.
La création d'un guichet unique qui remplace les centres régionaux d'investissement qui n'ont
pas réussi à répondre à leurs besoins pour que le financement de leurs projets d'investissement
ne traîne pas.
Interdire aux spéculateurs tant nationaux qu'étrangers de s'approprier des actions de ces
entreprises bénéficiant d'un arsenal d'avantages.
Quatrième recommandation
Encourager la transparence
Accroître la transparence comptable et financière des PME marocaines, car sans comptes
lisibles, il n'y a pas de financement sain. Les PME marocaines ont, dans ce domaine, un gros progrès à
faire en contrepartie le cadre réglementaire qui régit le fonctionnement des entreprises marocaines
doit être modernisé.
En plus d'encourager les PME exportatrice et Lever les obstacles administratifs et réglementaires.
Ici au Maroc, l'expérience de promotion des PME est très récente, dans ces dernières décennies
que les autorités Marocaines l'ont optée pour résoudre les problèmes socio-économiques (Chô mage-
l'exode rural...).
Alors, il faut encourager les PME, cependant le principal obstacle qui entrave son développement
reste le problème de financement, soit par la faiblesse des moyens de financement, soit par la
complexité des procédures à suivre pour octroyer des crédits.
Malgré les efforts menés par les organismes nationaux et internationaux pour préparer un climat
favorable aux PME, il reste beaucoup à faire de la part de l'Etat et de la part des bailleurs des fonds
tant que les PME réclament une assistance financière accrue, l'assouplissement des procédures et la
diversification des techniques bancaires.
Élément Titre
Figure N° 1 La répartition des TPME formelles et informelles .
Figure N° 2 Répartion des PME Marocaines selon activités.
Figure N° 3 Répartition par secteur d’activité.
Figure N° 4 Répartition des industries selon ISTITMAR-CROISSANCE.
Figure N° 5 La distribution des secteurs dépend de MOUSSANADA.
Figure N° 6 Répartition de l’échantillon selon l'â ge.
Figure N° 7 Répartition de l’échantillon selon Le genre.
Figure N° 8 L’entreprise choisit.
Figure N° 9 Les statuts juridiques.
Figure N° 10 La capacité de couverture d’autofinancement des besoins de
financement.
Figure N° 11 Les modes de financement.
Figure N° 12 Illustration de l'entrée d'un nouvel actionnaire en cas de
difficultés financières.
Figure N° 13 Les Mesures des PME pour améliorer leur résilience face aux
crises économiques.
Élément Titre
Tableau N° 1 Les différentes définitions des PME au Maroc.
Ouvrages :
Dahir n° 1-02-188 du 12 JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002) portant promulgation
de la loi n° 53-00 formant charte de la petite et moyenne entreprise.
Le premier article du Dahir n° 1-02-188 du JOUMADA I 1423 (23 juillet 2002) portant
promulgation de la loi n°53-00 formant charte de la petite moyenne entreprise.
Articles :
Mr Zouhairyahyaoui: financement des PME et croissance économique (cas de
Maroc)
Mr Abdellatif Mimouni : Le financement des PME au Maroc (étude empirique)
Maroc PME
Ministère de l’industrie et du commerce
Ministère des finances.
Ministère de l’industrie et du commerce
La caisse centrale de garantie.