Psychologie de L'enfant

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Psychologie du développement

UE : évalué au S2.
Objectifs :
- Développer certaines compétences du référentiel des professeurs des écoles.
 Concepts fondamentaux de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
 Connaître les processus et les mécanismes d’apprentissage en prenant en compte
les apports de la recherche.

La psychologique dans le quotidien d’un professeur :


 Observer les élèves (comportements, apprentissages).
 Elaborer des programmations, des séances adaptées à leurs besoins.
 Comprendre et analyser le cheminement des élèves.
 Analyser et modifier son action.
 Des apports pour vos épreuves du CRPE.

Qu’est ce que la psychologie du développement ?

On s’intéresse aux changements physiques, mentaux, sociaux qui surviennent tout au long du
cycle de la vie (Myers, 1995).
- Changements associés à l’âge (influences biologiques).
- Changements associés à la culture et à la cohorte.
- Changements individuels associés à des expériences personnelles.

Méthodes :
- Longitudinales (ex : développement de l’enfant sur une longue période :
développement de l’écriture de 3 à 8 ans), transversales (on interroge des enfants à un
moment donné), ou mixtes.
 6 ans : l’écriture n’est plus vue comme un dessin.
 3 ans : l’enfant fait un dessin pour imiter l’écriture de son prénom.

- Méthodes d’observation directes : expérimentales, parfois entretiens.


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Quatre grandes approches en psychologie du développement :


1) Modèles à stade (Freud, Piaget)
2) Socioconstructivisme (Bruner)
3) Développement précoce et modulariste (Karmiloff).
4) Modèle à stratégie

I) Les modèles à stade


L’enfant va franchir des paliers selon son âge. Jean Piaget est le fondateur de la
psychologie du développement. Avant, on ne s’intéressait peu à l’enfant. On pensait qu’ils
étaient des vases vides qu’ils étaient nécessaire de remplir de connaissances. Dans les années
50, Piaget utilise des propriétés de la biologie pour élaborer un modèles de développement :
auto-équilibration et homéostasie (ex : régulation de la température corporelle).
Il observe ses enfants (2 et 6 ans). Il leur propose des petites énigmes et regarde comment ils
les résolvent. Enfant il fait une étude transversale sur 70 enfants de 6 à 16 ans. Il utilise une
méthode clinique : entretiens, dialogues, pose des question, juge les réponses et les
explications.
Il pose des éléments fondateurs : l’enfant est acteur de son développement ; une grande
importance accordée à son activité ; apprend par interaction avec son milieu physique.
Ainsi le statut de l’enfant selon Piaget :
- sujet neuf, sa connaissance se construit avec des échanges avec son milieu physique,
- enfant élabore ses connaissances nouvelles en se basant toujours sur ses connaissances
antérieures.
Un schème : organisation d’actions répétées dans de nombreuses situations. Par exemple,
tous les bébés à la naissance ont le réflexe de succion. Le schème peut être très simple
(préhension ou succion) ou au contraire très complexe (résolution de problèmes
mathématiques).
La notion d’équilibre : le schème est un canevas d’actions que l’enfant répète dans des
situations très diverses. Il est consolidé par la répétition et l’exercice. Il permet à l’enfant
d’atteindre un certain équilibre (même si l’équilibre parfait n’est jamais atteint).

L’assimilation et l’accommodation. Le développement est le résultat de l’adaptation de


l’enfant à son milieu. Assimilation : utilisation d’un schème déjà connu. L’accommodation :
modification d’un schème face à une nouvelle situation.
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Exemple : le schème de préhension.


- 3 à 4 mois : les gestes sont maladroits (l’objet est heurté plutôt que saisi), l’enfant
arrive à saisir l’objet en s’aidant des deux mains.
- A partir de 7 mois : les saisies se font d’une main, le bébé arrive à passer l’objet d’une
main à l’autre.
- A 8-9 mois : l’objet est saisi du premier coup. L’enfant anticipe la taille de l’objet et
l’ouverture de la main adéquate.

La notion de stade :
- Chaque stade correspond à : une organisation, une structure d’ensemble ; un mode de
fonctionnement spécifique ; une façon spécifique de voir le monde.
- D’un stade à l’autre : acquisition importante (modifie mode de fonctionnement) ; une
nouvelle structure (détermine le rapport de l’enfant au monde) ; une forte variabilité de
l’enfant (âge d’acquisition).
4 stades de développement chez Piaget :
- Sensori-moteur (0-2 ans). Une période dominée par l’action (motrice, sensorielle,
perceptrice. Une intelligence « pratique » sans pensée, représentations, concept,
langage. Les sources d’apprentissage : objets dans le présent immédiat.
Activité 1 : La permanence de l’objet
Capacité à se rendre compte que l’objet disparait, il est toujours présent. Pour un bébé, si
l’objet disparaît il n’existe plus.
Etape 1 : l’objet disparaît, et n’existe plus.
Etape 2 : l’enfant acquière la permanence de l’objet.
Etape 3 : recherche sans modèle en situation complexe.
 Il faudra faire attention que les TPS et PS voient les objets lors de leurs activités.

- Pensée préopératoire (2-7ans). Un progrès décisif : l’accès à la représentation (pour


figurer l’absent). L’enfant se représente mentalement des objets, des actions, des
évènements ; donc un accès aux signes, symboles (langage, jeux, dessins). Une pensée
égocentrique : la représentation part de l’enfant vers l’extérieur. Par exemple, en CP,
dans le domaine de l’espace il faut que l’enfant représente son école, sa boulangerie,
etc. Si l’enfant n’a pas fait le trajet, il ne pourra pas représenter le quartier. Il faut
l’emmener faire un tour dans le quartier.
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- Opérations concrètes (7-11ans). Un stade marqué par la décentration des


représentations. L’enfant devient capable. D’opérations mentales (basée sur du
concret). D’actions intériorisées et réversibles. De coordonner les actions dans un
ensemble. L’enfant se développe. Différents groupes d’opérations logico-
mathématiques (classification, dénombrement, déduction). Besoin de s’appuyer sur du
concret.

Activité 2 : la réversibilité
Verser de l’eau dans des verres de tailles différentes.
 Avoir le même matériel.
Activité 3 : La classification, catégorisation
Il y a plus de bananes ou de fruits.
 MS : séance automne : on part chercher différents éléments. Demander de compter des
marrons. Demander d’aller chercher 5 objets différents +> Difficultés pour les enfants.

- Opération formelle (12-16ans). De nouveaux de pensée se développent. L’enfant se


libère du concret pour raisonner abstraitement. Pensée hypothético déductive (il part
d’hypothèses, qu’il teste et en tire des conclusions). Analyse combinatoire (envisager
toutes les combinaisons possibles d’un problème).

II) Le modèle socio-constructivisme (Bruner, Vygotski)


Les interactions sociales vont lui permettre d’apprendre.
 Triangle : enseignant, apprenant, savoir dans un espace pédagogique.

L’appropriation de connaissances est directement issue des rapports sociaux, médiatisés par le
langage et la culture : « on ne connaît que ce que l’on peut dire », et donc ce qui est
socialement racontable.
La zone proximale du développement, « une personne ne peut imiter que ce qui est dans son
niveau de développement » : zone du déjà acquis, Zone Proximale de Développement, zone
du pas encore.
Par exemple : l’acquisition du langage
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 Pointage/dénomination. Dès que l’enfant pointe quelque chose, dire l’objet et le


faire répéter.
 Reformulations juxtaposées. L’enfant va dire quelques énoncés. Il est maladroit. Il
faut le reprendre.
 Langage adressé aux Enfants (LEA, Hamm, 2013). Exemples : fréquence élevée,
énoncés courts, redondances, etc.

III) La naissance de la neuropsychologie


Depuis les années 50, on peut prendre des images du cerveau en temps réel. Cela
bouleverse la façon dont on voit l’enfant. On s’intéresse aux enfants qui ont des troubles ou
des pathologies pour voir s’il y a des pbs cérébraux : problèmes de langage.
La durée du développement du cerveau est plus longue. L’immaturité et la dépendance
des adultes favorisent l’apprentissage. Mais l’enfant ne nait pas avec un cerveau vierge : de
nombreuses compétences sont développées in utéro.

Cerveau :
 Tronc cérébral : fonction de base (respiration, battements cardiaques) ;
 Cervelet : coordination motrice.
 Système limbique : émotions.
 Cortex : deux hémisphères, fonctions de hauts niveau (mémoire, raisonnement,
conscience).

Activité 4 : Les 5 âges du cerveau


- Grossesse (4 semaines in utéro- naissance) : 3 000 neurones construits par seconde,
création connections, construction de réseaux, choix des circuits utiles.
Par exemple : au 7eme mois de grossesse, le bébé entend la voix de sa mère.
- Naissance -12 ans : cerveau malléable. Des choses se font et se détruisent. Ce que
l’enfant apprend, il le désapprend au profit d’autre chose.
- 12ans -25 ans : sélection connections et suppression d’autres. Changement de
comportements. Le jeune adulte va sélectionner le plus important dans son quotidien.
- 25-65 ans : organe pensée est à sa maturité. Nouvelles connections en fonction des
activités pratiquées. Les zones de la mémoire grossissent si on les entraîne.
- 65 ans- mort : déclin capacités cognitives. Le cerveau perd 5% de ses neurones. Il
faut apprendre, faire du sport pour ne pas les perdre.
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Pendant les deux premières années :


- Le cortex double de volume, atteint des dimensions adultes.
- Le crâne gagne 14 cm de circonférence jusqu’à 2 ans puis 7 cm entre 2 et 7 ans.
- Formation des synapses, dendrites, myéline (réception et conduction de l’information).
- Ces connexions sont modifiées tout au long de la vie.

Développement des connexions cérébrales :


- Avant la naissance, les neurone migrent vers leur emplacement définitif. Processus de
maturation qui est contrôlé par les gènes et l’environnement du fœtus. A la naissance :
tous les neurones et leurs axones sont en place dans le cerveau. Après la naissance :
épaississement des axones.

Des facteurs d’influence sur le développement cérébral :


- Au début de la vie, les connexions se forment en abondance.
- Les synapses peut utilisées seront coupées comme les branches d’un arbre.
- Seules les plus utilisées persistent.

IV) Le courant du développement précoce : le neuro-constructivisme (Karmiloff-


Smith)
L’enfant à sa naissance :
- Contrôle moteur.
- Calcul. On propose à des bébés de 5 mois la situation suivante : on leur montre une
figurine, on le cache sous un torchon et on lui montre une deuxième figurine. Le bébé
sait qu’il y en a deux.
- Théorie de l’esprit : capable exprimer ses émotions et reconnaître les émotions de ses
parents.
- Langage : il reconnaît la voix de sa mère et les sonorités de sa langue.
- Catégorisation

Le modèle à stratégies : on n’a plus les stades. Les enfants ont différentes stratégies
qu’ils vont choisir en fonction des expériences et de leur préférence. Ce modèle a été
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développé par Siegler. Selon lui, il y a trop de variabilités entre les enfants. Des phénomènes
de régressions ou de contradiction au cours du développement ou d’un apprentissage. Par
exemple, en CP, les élèves savent tracer des lettres, de lire, etc. On propose les évaluations
nationales, un exercice et la compression de mot. On met une image aux enfants, on écrit le
début du mot et on demande de le compléter. Pour beaucoup d’enfants, ils vont écrire en
scripte et non en attaché. L’enfant revient à une stratégie antérieure.

Définitions :
- L’enfant dispose d’une variété de stratégies, et ce tout au long de son développement.
- Avec le temps, il découvre de nouvelles stratégies, en élimine certaines.
- Donc, pour résoudre un problème, un enfant : ne découvre pas seulement une nouvelle
stratégie supérieure ; il choisit dans un répertoire de stratégies connues.

L’exemple des problèmes additifs en MS et GS :


- Les chercheurs demandent à des élèves de 4 et 5 ans de résoudre des pbs additifs de
deux nombres inférieurs à 5.
- Les catégories de stratégies utilisées sont répertoriées à chaque essai de l’enfant.
- Les types de stratégie répertoriées :
 Une stratégie connue

Selon Houdé (2007), l’apprentissage de l’inhibition de stratégie inadéquate aurait également


une place importante dans le développement de l’enfant. Selon l’auteur, elle permet de
progresser. Ce qui pose difficulté à l’enfant dans les problèmes piagétiens, c’est d’inhiber les
stratégies perceptives inadéquates.
lC’est savoir dire non à ses propres croyances, actions. Elle est une forme de contrôle que l’on
va avoir sur notre pensée. On dit non aux habitudes, automatismes, tentations, distractions et
interférences.
En psychologie cognitif, on parle de filtre.
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TD1 : Le développement psycho-affectif de l’enfant

I) Les besoins affectifs de l’enfant

Exemple : expérimentation Harlow (1950)


- 2 mamans (nourriture /affective). Le bébé singe va passer 22h/24h sur la maman
affective et passera le reste du temps sur la maman nourriture car il est tenaillé par la
faim.
- On met le bébé singe dans une pièce avec des objets non familiers. Le bébé singe
s’accroche au tissus qui correspond à la maman tissus. Quand la maman nourricière
rentre il ne va pas la voir, mais lorsque la maman affective rentre il s’accroche
directement à elle.

Harlow montre que le besoin d’affection est un besoin fondamental au même titre que les
autres besoins. Le bébé a besoin d’affection.

Exemple : syndrome d’hospitalisme (Spitz, 1967) = résultante d’un manque d’affection


pendant l’enfance.
On a des enfants nombreux dans des structures avec des adultes qui répondent aux besoins
primaires. Il y a un manque d’attachement. On a du retard locomoteur (ne veulent pas
marcher, mouvement balancier, gestes répétitifs), du retard au niveau du langage. Les
chercheurs ont trouvé que si un lien affectif n’est pas rétabli au bout de 2 ans, le retard ne
pourra pas être rattrapé et des séquelles seront durables.
 Inactivation cérébrale.

Modèle d’attachement sécure

Le bébé dort, pleure, l’adulte arrive et répond à son besoin (change/manger). L’adulte apporte
une réponse chaleureuse, adaptée et prévisible. Le bébé pense qu’il est un bon bébé, digne
d’être aimé, qu’il peut faire appel à l’aide et qu’il peut faire confiance à l’adulte. Donc le bébé
est sécure.
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Dans les premiers de la vie d’un bébé, il ne faut pas laisser un bébé pleurer (5 premiers mois
de vie).
Modèle d’attachement insécure
Le bébé dort, pleure. L’adulte n’arrive pas forcément et ne répond pas aux besoins de l’enfant.
Le bébé pense qu’il est un mauvais bébé, qu’il ne peut pas appeler à l’aide, il n’a pas
confiance en lui et pense qu’il n’en vaux pas la peine. L’attachement sera donc insécure.

Expérimentation 3 : La situation étrange (Ainsworth, 1979) :


- Attachement sécure : quand la maman elle part, le bébé pleure (angoisse de
séparation). Quand elle revient, il arrive à se calmer et à retourner à jouer. L’enfant
pourra explorer et apprendre.
- Attachement insécure ambivalent : l’enfant sera triste quand sa maman part mais
quand elle revient l’enfant continue à rester dans une tristesse profonde. L’enfant
n’arrive pas à se réconforter. L’enfant ne pourra pas explorer et apprendre.
- Attachement insécure évitant : quand la maman part, l’enfant ne pleure pas. Quand
elle revient, l’enfant a toujours la tête en bas. L’enfant ne pourra pas explorer et
apprendre. L’enfant ne partage pas d’émotion avec la maman.

Les formes d’attachement chez l’enfant (Bowlby, 1989)


 Attachement évitant : enfant qui semble indiffèrent au départ du parent, qui
donne une impression d’indépendance et explorer son environnement de manière
détachée. Il évite le parent et l’ignore à son retour.
 Attachement sécurisé : l’enfant qui proteste lors de la séparation et accueille le
parent avec joie et soulagement à son retour. Il contrôle son émotion et explore son
environnement.
 Attachement ambivalent : enfant qui se montre perturbé au départ du parent et va
chercher le réconfort à son retour, mais de manière ambivalente. Il refuse de se
faire consoler.
 Attachement désorganisé : enfant qui se fige lors du retour du parent, avec des
mouvement de rapprochement incomplets (stress, ou peut à l’égard du parent).

A l’école, le rôle de l’enseignant n’est pas de mettre en place un attachement mais une
relation de confiance : accompagnement à la séparation avec réconfort, stabilité ; prévisibilité
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des comportements ; accompagner dans les habiletés psychosociales ; synchronisation et


communication connectée.
 Des réponses toujours chaleureuses, adaptées et prévisibles.

Exemple : anxiété de séparation à 2 ans

Quels sont les comportements de l’enfant ? L’enfant est blotti dans les bras de l’ATSEM. On
lui propose de faire quelque chose. Dès qu’il quitte les bras de l’ATSEM, l’enfant ne va pas
bien.
Quels sont ceux des adultes ? On lui propose d’aller avec un autre enfant.
Qu’est ce qu’il faut faire pour l’aider ? La diversion : on lui propose des choses qui pourront
lui plaire et on va espacer progressivement.

Activité 1 : observables de classe


(voir tableau)
Suivi longitudinal d’enfants entre 12 mois et 5 ans (Soufre, 1999)
- Attachement sécure : enfant plus populaire, sociable, avec plus d’amis, capable de
reconnaitre les émotions des autres, fait face aux difficultés en cherchant à être
équitable, demande de l’aide.
- Attachement évitant : enfant plus moqueur des enfants en détresse, évite d’exprimer
leur détresse, cherche du réconfort, plus agressif, cherche de l’attention mais suscite de
l’hostilité.
- Attachement ambivalent : enfants plus centré sur lui-même, inquiet, impuissant à
recevoir et donner du réconfort, se présente comme une victime et cible de
l’agressivité des autres.

II) Du côté de l’adulte enseignant

Activité 2 : Questionnaire RSQ (Guédeney, 2009)


-outil utilisé en formation initiale dans les métiers du soin.
-permet une prise de conscience de son propre fonctionnement.
-ce n’est pas catégoriel, on a tous un peu de chaque catégorie.
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- L’attachement chez l’adulte


 Equilibre du sujet entre : savoir chercher de l’aide en cas de détresse, de
vulnérabilité auprès de figures particulières, s’appuyer sur ses ressources propres
pour surmonter un défi ou une crise.

III) Les gestes professionnels

Les apports de Roggers


- La congruence (authenticité) : être en contact avec ses sentiments, pensées, attitudes.
Ex : si l’enfant parle, on peut lui dire : « Le fait que tu parles me fâche car je n’arrive
pas à expliquer correctement l’exercice ».
- Le regard positif inconditionnel : acceptation totale et inconditionnelle de l’enfant
tel qu’il apparaît à lui-même dans le présent.
- La compréhension empathique : l’enseignant essaie de percevoir le monde de
l’enfant sans se laisser submerger par celui-ci.
Ex : « Qu’est-ce que tu ressens ? Pourquoi tu es en colère ? »

Les apports de Winnicott :


- Concept de préoccupation maternelle primaire : s’identifier plus ou moins
consciemment à son enfant pour savoir ce dont il a besoin, comment le porter et
comment le traiter.
- Concept de mère suffisamment bonne : elle insiste sur la nécessité que l’enfant
puisse faire l’expérience progressive de la frustration et du manque afin de pouvoir
ressentir ses propres besoins.
Ex : Apprendre à partager les figures d’attachement.

Activité 3 : Prévenir la maltraitance dans nos pratiques :


- Site YAPAKA « Prévenir la maltraitance dans nos pratiques et nos institutions ».

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