Copie de 741f Qualité
Copie de 741f Qualité
Copie de 741f Qualité
Pas de classification
Document no 741.fw
1. Introduction ...................................................................................................................3
2. But .................................................................................................................................3
3. Définitions et abréviations .............................................................................................3
4. Critères d’accréditation .................................................................................................5
4.1. Système de management du requérant ........................................................................5
4.2. Domaine technique .......................................................................................................5
4.3. Evaluations in situ de la conformité...............................................................................5
4.4. Portée de l’accréditation................................................................................................5
5. Processus d’accréditation .............................................................................................5
5.1. Demande d’accréditation ..............................................................................................5
5.2. Discussion d’information ...............................................................................................5
5.3. Détermination de la portée de l’accréditation et désignation des ET ............................6
5.4. Visite préliminaire ..........................................................................................................6
5.5. Plan d’évaluation et estimation des coûts .....................................................................6
5.6. Evaluation de la documentation ....................................................................................7
5.7. Evaluation au siège de l’OEC et sur tous les autres sites où sont effectuées des
activités essentielles .....................................................................................................7
5.8. Décisions du SAS .........................................................................................................9
6. Règles complémentaires pour les organismes de certification .....................................9
7. Règles complémentaires pour les organismes d’inspection .........................................9
7.1. Portée............................................................................................................................9
7.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les organismes
d’inspection ...................................................................................................................9
8. Règles complémentaires pour les laboratoires d’étalonnage .....................................10
8.1. Méthodes d’étalonnage ...............................................................................................10
8.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les laboratoires
d’étalonnage................................................................................................................10
8.3. Autres points vérifiés que 5.7.2 ...................................................................................10
8.4. Mesures d’intercomparaison .......................................................................................10
9. Règles complémentaires pour les laboratoires d’essais .............................................10
9.1. Portée..........................................................................................................................10
10. Règles complémentaires pour les organisateurs d’essais d’aptitude .........................12
10.1. Portée..........................................................................................................................12
11. Règles complémentaires pour les producteurs de matériaux de référence ................13
11.1. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les producteurs de
matériaux de référence ...............................................................................................13
12. Annexes ......................................................................................................................14
13. Modifications dans cette version .................................................................................14
1. Introduction
L’accréditation est le moyen reconnu sur le plan international pour établir la confiance dans
les organismes d’évaluation de la conformité (OEC). Elle consiste à attester formellement
qu’un OEC répond aux exigences spécifiques de l’activité pour laquelle il est accrédité et
qu’il dispose de la compétence nécessaire à cette activité. Par compétence, on entend non
seulement la compétence technique, mais aussi celle en matière de gestion et
d’organisation. Les OEC accrédités exploitent un système de management assurant la
qualité de leurs travaux, de sorte que les rapports et les certificats établis par eux jouissent
d’un degré élevé de confiance et de reconnaissance au-delà des frontières nationales.
En Suisse, l’accréditation des OEC est régie, sur le plan formel, par l’Ordonnance sur
l’accréditation et la désignation (OAccD ; RS 946.512) et, sur le plan matériel, par les normes
internationales citées en annexe de l’OAccD. Conformément à l’OAccD et à la Loi fédérale
sur les entraves techniques au commerce (LETC ; RS 946.51) sur laquelle elle s’appuie.
L’accréditation des OEC incombe au Service d’accréditation suisse (SAS) qui évalue les
OEC susceptibles d’être accrédités, vérifie si les exigences pertinentes pour l’accréditation
sont remplies et, si c’est le cas, délivre l’accréditation.
Caractère contraignant des règles : dans le présent document, le caractère contraignant des
règles établies s'applique selon les définitions des termes suivants :
2. But
3. Définitions et abréviations
RE Responsable d’évaluation
SM système de management
NC non-conformité (non-conformity)
4. Critères d’accréditation
5. Processus d’accréditation
Le SAS désigne les ET après discussion avec le requérant et après avoir reçu de celui-ci un
projet détaillant la portée de l’accréditation sollicitée. Il les renseigne sur l’accréditation aux
niveaux national et international et, si nécessaire, les instruit sur les techniques d’évaluation.
une évaluation préalable est réalisée sur place par l’équipe d’évaluation (RE et ET) : elle
porte sur les locaux, les installations, le personnel, et l’application pratique des
procédures et d’autres aspects pertinents en fonction du type d’accréditation ; elle se
base sur les documents de l’OEC qui ont été remis au SAS et sur l’autoanalyse
(document de référence) effectuée par le requérant ; le résultat de cette évaluation est
communiqué uniquement par oral ;
le processus détaillé menant à l’accréditation est défini, ce qui inclut l’établissement d’un
plan de travail et le choix d’une date envisageable pour l’évaluation ;
des essais spécifiques (essais d’aptitude, évaluations in situ de la conformité, etc.) sont
fixés si nécessaire ;
tous les autres sites de l’OEC où sont effectuées des activités essentielles et qui
doivent figurer dans la portée de l’accréditation sont identifiés ;
une discussion est menée sur la conformité des documents énumérés au point 5.6 remis
par le requérant avec la norme d’accréditation pertinente ;
la portée à prendre en considération lors de l’évaluation réalisée en vue de
l’accréditation est déterminée ;
des informations plus précises sur les faits pertinents pour l’évaluation sont demandées
à l’OEC à accréditer, et les prétentions et exigences des ET sont recueillies pour
permettre d’actualiser l’estimation des coûts et d’établir un plan d’évaluation détaillé.
par eux-mêmes, mais aussi de celles des ET désignés (devis, cf. annexe 2 du présent
document). Avant la réalisation de l’évaluation, l’OEC à accréditer est informé par écrit des
coûts estimés et du plan d’évaluation.
Le requérant doit faire parvenir spontanément au SAS les documents suivants au moins
deux mois avant l’évaluation :
5.7. Evaluation au siège de l’OEC et sur tous les autres sites où sont
effectuées des activités essentielles
5.7.4 Résultat
A l’issue de l’évaluation, l’équipe d’évaluation communique lors de la discussion finale le
résultat de l’évaluation au requérant. Au cours de cet entretien, l'équipe d'évaluation rend
compte des constatations faites lors de l'évaluation et remet par écrit au requérant les
éventuelles non-conformités. Au cours de cet entretien, l’OEC a la possibilité de poser des
questions sur les constatations, sur les non-conformités éventuelles et sur leur fondement.
L’équipe d'évaluation informe également le requérant si et sous quelles conditions resp. non-
conformités et pour quelle portée elle soutient une demande d'accréditation.
Si les exigences de l’accréditation ne sont pas remplies, il peut être nécessaire de réévaluer
tout ou partie de la portée de l’accréditation sollicitée.
5.7.5 Rapport
L’équipe d’évaluation rédige un rapport sur le résultat de l’évaluation et le remet au requérant
pour avis.
Le rapport indique :
le requérant ;
l’OEC évalué ;
la partie de la portée de l’accréditation qui a été évaluée ;
la portée de l’accréditation sollicitée ;
les participants du SAS (RE, ET, observateurs) et du requérant ;
l’appréciation et le commentaire de l’équipe d’évaluation du SAS sur les points à
évaluer ;
les écarts (non conformités) relevés par l’équipe d’évaluation ;
les possibilités d’amélioration éventuelles.
7.1. Portée
Le degré d’indépendance de l’organisme d’inspection selon les exigences minimales fixées à
l’annexe A de la norme SN EN ISO/CEI 17020 est indiqué dans le registre SIS par la
mention « type A », « type B » ou « type C ». L’organisme d’inspection peut communiquer au
SAS son appréciation concernant l’attribution d’un de ces trois types, mais c’est l’équipe
d’évaluation qui détermine quel type doit lui être attribué au final.
Les documents et informations ci-après doivent être communiqués au SAS au plus tard un
mois avant une inspection accompagnée :
9.1. Portée
En fonction du type d’activité du laboratoire d’essais considéré et selon les documents
contraignants ILAC G 18, EA-2/15 M et EA-4/17 M, la définition de la portée de
l’accréditation peut être plus ou moins flexible. Le SAS distingue entre trois types de
flexibilité, qui sont toutefois équivalents au regard de la compétence technique du laboratoire
d’essais concernant les méthodes d’essai inscrites. Les priorités de l’évaluation sont fonction
du type de flexibilité de la portée de l’accréditation.
Les exigences spécifiées dans le document no 702 du SAS (« Assurance de la traçabilité des
mesures au Système international d’unités SI ») doivent être respectées.
9.1.1 Type A : accréditation basée sur des méthodes d’essai définies et fixes
Pour ce type d’accréditation, la définition de la portée de l’accréditation se base non
seulement sur les produits ou groupes de substances testés, les technologies, genres
d’essai et les principes de mesure utilisés, mais aussi sur des méthodes d’essai clairement
définies, qu’elles soient standardisées ou internes. Chacune des méthodes est inscrite dans
le registre STS, avec indication de l’état de révision. L’utilisation correcte de ces méthodes
fait l’objet d’un examen minutieux lors de l’évaluation.
Pour inscrire des méthodes d’essai nouvelles ou modifiées dans la portée de l’accréditation,
le laboratoire d’essais doit en faire la demande au SAS. Lesdites méthodes doivent être
évaluées avant d’être admises dans la portée de l’accréditation.
9.1.2 Type B : accréditation basée sur des méthodes d’essai définies pouvant être
modifiées
Tout comme pour le type A, la définition de la portée de l’accréditation se base non
seulement sur les produits ou groupes de substances testés, les technologies, les genres
d’essais et les principes de mesure utilisés, mais aussi sur des méthodes d’essai clairement
définies, qu’elles soient standardisées ou internes. L’utilisation correcte de ces méthodes fait
l’objet d’un examen minutieux lors de l’évaluation.
Les laboratoires d’essais sont autorisés à adapter ces méthodes à des besoins spécifiques
(p. ex. des clients) à brève échéance selon la situation, sans discussion préalable avec le
SAS. De telles adaptations sous-entendent des modifications mineures et ne peuvent en
aucun cas conduire à l’introduction de nouveaux principes de mesure ou à une modification
fondamentale des méthodes d’essai.
La condition pour obtenir ce type d’accréditation est la compétence avérée d’évaluer les
risques liés aux modifications effectuées. Par ailleurs, pour la caractérisation et la validation
des méthodes d’essai modifiées, les méthodes de travail et les responsabilités
correspondantes doivent être fixées.
Toutes les méthodes d’essai sont inscrites dans le registre STS, toutefois sans indication de
l’état de révision. Dans le cadre de la tenue de leur documentation, les laboratoires d’essais
de type B tiennent une liste de toutes les méthodes d’essai de la portée de l’accréditation,
qui précise leur état de révision. L’évaluation des méthodes d’essai révisées constitue un
point important de la surveillance continue des laboratoires d’essais de type B accrédités.
9.1.3 Type C : accréditation basée sur des technologies et des principes de mesure
définis
Pour ce type d’accréditation, la portée est définie par des des genres d’essais et des
principes de mesure pour l’utilisation desquels le laboratoire d’essais a prouvé sa
compétence. Ces genres d’essais et ces principes de mesure sont définis en détail dans le
registre STS (colonne du milieu du tableau). Par contre, les méthodes d’essai associées à
chaquegenre d’essais et principe de mesure sont indiquées sous forme résumée.
Dans le cadre de la tenue de leur documentation, les laboratoires d’essais de type C doivent
tenir une liste de toutes les méthodes figurant dans la portée de l’accréditation. L’évaluation
des méthodes révisées ou nouvelles constitue un point important de la surveillance continue
des laboratoires d’essais de type C accrédités.
La liste des méthodes doit comprendre au moins ce qui suit :
La liste des méthodes est mentionnée dans le registre STS et doit être mise à la disposition
des parties intéressées sur demande. La formulation suivante est ajoutée à la fin de la
présentation détaillée sous forme de tableau :
« Le laboratoire d’essais tient une liste données contenant des informations détaillées sur les
activités relevant de la portée d'accréditation. Ce document est disponible sur demande
auprès du laboratoire d’essais. »
Pour introduire de nouvelles genres d’essais ou de nouveaux principes de mesure, le
laboratoire d’essais doit en faire la demande au SAS. Les nouvelles genres d’essais et les
nouveaux principes de mesure doivent être évalués avant d’être admis dans la portée de
l’accréditation.
9.1.4 Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les laboratoires
d’essais
liste des méthodes d’essai actuelles pour le domaine à accréditer avec indication, le cas
échéant, des limites des capacités ;
liste des installations d’essai, liste des appareils ;
liste des équipements spécifiques utilisés pour les essais in situ ;
indication des caractéristiques particulières des locaux d’essai (si nécessaire) ;
liste des matériaux et étalons de référence utilisés ;
résultats de la participation à des essais d’aptitude (proficiency testing) ou à des essais
interlaboratoires (interlaboratory comparisons).
10.1. Portée
Pour les organisateurs d’essais d’aptitude, le SAS distingue entre deux types d’accrédi-
tation : le type A, si la portée de l’accréditation est fixe, et le type B, si elle est flexible. Ces
deux types d’accréditation sont équivalents au regard de la compétence technique à
organiser les essais d’aptitude inscrits dans la portée de l’accréditation ; ils se différencient
par la possibilité ou non d’introduire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés, et par les
angles sous lesquels ils sont évalués.
10.1.1 Type A (portée fixe) : l’accréditation repose sur des programmes d’essais
d’aptitude clairement définis et fixes
Pour ce type d’accréditation, la portée est définie par le domaine technique, les produits, les
paramètres et la désignation de l’essai d’aptitude. Chaque produit et chaque paramètre
individuel doit être indiqué dans le registre SPTS.
Pour inscrire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés dans la portée de l’accréditation,
l’organisateur d’essais d’aptitude doit en faire la demande au SAS. Les essais d’aptitude
nouveaux ou modifiés doivent être évalués par le SAS avant d’être admis dans la portée de
l’accréditation.
10.1.2 Type B (portée flexible) : l’accréditation repose sur des essais interlaboratoires
définis et pouvant être modifiés
Les essais d’aptitude sont décrits dans le registre par l’indication des domaines techniques,
des groupes de produits et des paramètres de groupe. Le cas échéant, les produits ou
paramètres individuels sont indiqués. En outre, le nom sous lequel les essais
interlaboratoires sont proposés aux participants doit être précisé.
Pour ce type d’accréditation, l’organisateur d’essais d’aptitude est autorisé à adapter les
programmes d’essais d’aptitude à des besoins spécifiques (p. ex. des clients), sans
notification préalable au SAS. Les modifications peuvent toucher les produits utilisés ou les
paramètres à déterminer, mais pas les domaines techniques. Seules des modifications
mineures sont admises.
Pour inscrire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés en profondeur dans la portée de
l’accréditation, l’organisateur d’essais d’aptitude doit en faire la demande au SAS. Les essais
d’aptitude nouveaux ou modifiés doivent être évalués par le SAS avant d’être admis dans la
portée de l’accréditation.
La condition pour obtenir ce type d’accréditation est la compétence technique avérée
d’apprécier la portée des modifications effectuées et d’évaluer les risques qui y sont liés sur
la base des résultats et de la pertinence des essais d’aptitude proposés. Des procédures
régissant la réalisation et l’acceptation de ces adaptations doivent être mises en place et,
d’autre part, les responsables qui ont la compétence décisionnelle requise doivent être
désignés.
Tous les programmes d’essais d’aptitude doivent être inscrits dans le registre SPTS,
toutefois sans obligation d’indiquer chaque produit et chaque paramètre individuel. Dans le
cadre de la tenue de leur documentation, les organisateurs d’essais d’aptitude doivent tenir
une liste de tous les essais d’aptitude, qui identifie clairement les adaptations effectuées et
précise les domaines techniques, les produits et les paramètres individuels de chacun des
essais d’aptitude accrédités qu’ils proposent. Les modifications apportées aux essais
d’aptitude constituent un point important de la surveillance régulière des organisateurs
d’essais d’aptitude de type B par le SAS.
12. Annexes
*/*/*/*/*
Annexe 01
Annexe 02
Finance d’inscription
Prime annuelle
Coûts liés à l’accompagnement spécifique d’une activité accréditée chez des clients de l’OEC
(« witness audit »)
Remarque : l’ordonnance sur les émoluments du Secrétariat d’Etat à l’économie dans le domaine de
l’accréditation (Oem-Acc) s’applique. Une estimation plus précise est remise avec le programme d’évaluation.
La remise de la documentation complète dans les délais et l’application rigoureuse des critères d’accréditation
permettent d’éviter des dépenses inutiles et des coûts supplémentaires.