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Département fédéral de l’économie,

de la formation et de la recherche DEFR


Secrétariat d’Etat à l’économie SECO
Service d’accréditation suisse SAS

Pas de classification

Collaboration entre SAS et le demandeur dans le


cadre de l’accréditation

Document no 741.fw

741fw, 2021-10, rév. 02 741f.docx 1/14


SAS : Collaboration entre SAS et le demandeur dans le cadre de l’accréditation Pas de classification

TABLE DES MATIÈRES

1. Introduction ...................................................................................................................3
2. But .................................................................................................................................3
3. Définitions et abréviations .............................................................................................3
4. Critères d’accréditation .................................................................................................5
4.1. Système de management du requérant ........................................................................5
4.2. Domaine technique .......................................................................................................5
4.3. Evaluations in situ de la conformité...............................................................................5
4.4. Portée de l’accréditation................................................................................................5
5. Processus d’accréditation .............................................................................................5
5.1. Demande d’accréditation ..............................................................................................5
5.2. Discussion d’information ...............................................................................................5
5.3. Détermination de la portée de l’accréditation et désignation des ET ............................6
5.4. Visite préliminaire ..........................................................................................................6
5.5. Plan d’évaluation et estimation des coûts .....................................................................6
5.6. Evaluation de la documentation ....................................................................................7
5.7. Evaluation au siège de l’OEC et sur tous les autres sites où sont effectuées des
activités essentielles .....................................................................................................7
5.8. Décisions du SAS .........................................................................................................9
6. Règles complémentaires pour les organismes de certification .....................................9
7. Règles complémentaires pour les organismes d’inspection .........................................9
7.1. Portée............................................................................................................................9
7.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les organismes
d’inspection ...................................................................................................................9
8. Règles complémentaires pour les laboratoires d’étalonnage .....................................10
8.1. Méthodes d’étalonnage ...............................................................................................10
8.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les laboratoires
d’étalonnage................................................................................................................10
8.3. Autres points vérifiés que 5.7.2 ...................................................................................10
8.4. Mesures d’intercomparaison .......................................................................................10
9. Règles complémentaires pour les laboratoires d’essais .............................................10
9.1. Portée..........................................................................................................................10
10. Règles complémentaires pour les organisateurs d’essais d’aptitude .........................12
10.1. Portée..........................................................................................................................12
11. Règles complémentaires pour les producteurs de matériaux de référence ................13
11.1. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les producteurs de
matériaux de référence ...............................................................................................13
12. Annexes ......................................................................................................................14
13. Modifications dans cette version .................................................................................14

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SAS : Collaboration entre SAS et le demandeur dans le cadre de l’accréditation Pas de classification

1. Introduction

L’accréditation est le moyen reconnu sur le plan international pour établir la confiance dans
les organismes d’évaluation de la conformité (OEC). Elle consiste à attester formellement
qu’un OEC répond aux exigences spécifiques de l’activité pour laquelle il est accrédité et
qu’il dispose de la compétence nécessaire à cette activité. Par compétence, on entend non
seulement la compétence technique, mais aussi celle en matière de gestion et
d’organisation. Les OEC accrédités exploitent un système de management assurant la
qualité de leurs travaux, de sorte que les rapports et les certificats établis par eux jouissent
d’un degré élevé de confiance et de reconnaissance au-delà des frontières nationales.

En Suisse, l’accréditation des OEC est régie, sur le plan formel, par l’Ordonnance sur
l’accréditation et la désignation (OAccD ; RS 946.512) et, sur le plan matériel, par les normes
internationales citées en annexe de l’OAccD. Conformément à l’OAccD et à la Loi fédérale
sur les entraves techniques au commerce (LETC ; RS 946.51) sur laquelle elle s’appuie.
L’accréditation des OEC incombe au Service d’accréditation suisse (SAS) qui évalue les
OEC susceptibles d’être accrédités, vérifie si les exigences pertinentes pour l’accréditation
sont remplies et, si c’est le cas, délivre l’accréditation.

Caractère contraignant des règles : dans le présent document, le caractère contraignant des
règles établies s'applique selon les définitions des termes suivants :

 Doit / doivent – obligation


 Devrait / devraient – recommandation
 Peut / peuvent – possibilité

2. But

Le présent document règle la coopération entre l’organisme d’accréditation et le requérant.


Les droits et obligations liés à la collaboration avec le SAS sont définis dans le document
no 707 du SAS intitulé « Droits et obligations dans le cadre de l’accréditation ».
La procédure générale d’accréditation s’appuie sur :

 l’Ordonnance du 17 juin 1996 sur le système suisse d’accréditation et la désignation de


laboratoires d’essais et d’organismes d’évaluation de la conformité, d’enregistrement et
d’homologation (ordonnance sur l’accréditation et la désignation, OAccD) ;
 la norme ISO/CEI 17011 « Exigences générales pour les organismes d’accréditation
procédant à l’accréditation d’organismes d’évaluation de la conformité » ;
 les documents établis par l’EA, l’ILAC, l’IAF et le SAS et
 les normes internationales en matière d’accréditation citées à l’annexe 2 OAccD.

3. Définitions et abréviations

Sont applicables les définitions à la clause 3.1 du document no 707 du SAS.)

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Abréviation Signification (URL)

OAccD Ordonnance sur le système suisse d’accréditation et la désignation de


laboratoires d’essais et d’organismes d’évaluation de la conformité,
d’enregistrement et d’homologation

EA European Co-operation for Accreditation (www.european-accreditation.org)

ET Expert technique/experte technique

IAF International Accreditation Forum (www.iaf.nu)

CEI Commission électrotechnique internationale

ILAC International Laboratory Accreditation Cooperation (www.ilac.org)

ISO Organisation internationale de normalisation

OEC organisme d’évaluation de la conformité

MLA Multilateral Agreement (EA)


Multilateral Recognition Agreement (IAF)

MRA Mutual Recognition Arrangement (ILAC)

RE Responsable d’évaluation

SM système de management

NC non-conformité (non-conformity)

SAS Service d’accréditation suisse (www.sas.admin.ch)

SCESe organisme suisse de certification de personnes, « e » pour « experts »


(Swiss Certification Service for Persons)

SCESm Organisme suisse de certification de systèmes de management,


« m » pour « systèmes de management »
(Swiss Certification Service for Management Systems)

SCESp Organisme suisse de certification de produits, procédés et services,


« p » pour « produits, procédés et services »
(Swiss Certification Service for Products, Processes and Services)

SCS Laboratoire suisse d’étalonnage


(Swiss Calibration Service)

SIS Organisme suisse d’inspection


(Swiss Inspection Service)

SPTS Organisateur suisse d’essais d’aptitude


(Swiss Proficiency Testing Service)

SRMS Producteur suisse de matériaux de référence


(Swiss Reference Material Service)

STS Laboratoire suisse d’essais


(Swiss Testing Service)

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4. Critères d’accréditation

4.1. Système de management du requérant


Le requérant exploite un système de management (SM) conforme aux exigences de la
norme internationale pertinente en matière d’accréditation selon l’annexe 2 OAccD. Le SAS
effectue une vérification exhaustive de ce système dans le cadre de l’évaluation. Le SM,
y compris les documents et les enregistrements qui y sont associés, peut être exploité sous
forme papier ou électronique. Si c’est la forme électronique qui est retenue, il se doit non
seulement d’observer les règles relatives à l’accessibilité, mais encore de veiller au respect
des règles concernant les droits d’accès et la sauvegarde des données.

4.2. Domaine technique


Après discussion avec le requérant, le SAS fait appel, pour l’évaluation, à des ET neutres de
l’administration, des milieux académiques (hautes écoles, spécialisées ou non) ou de
l’industrie privée qui possèdent des connaissances approfondies du domaine à accréditer.

4.3. Evaluations in situ de la conformité


Si l’OEC est appelé à réaliser des évaluations de la conformité complètes ou partielles sur
site, des prescriptions et procédures claires doivent être établies, afin de réduire le plus
possible les risques liés aux conditions externes non contrôlables. Les évaluations in situ de
la conformité font partie des évaluations réalisées par le SAS. Elles sont mentionnées
séparément dans la portée de l’accréditation.

4.4. Portée de l’accréditation


La portée de l’accréditation englobe tous les domaines d’activité d’un OEC pour lesquels
l’accréditation est accordée. Elle est présentée dans un registre sous la forme d’un tableau
détaillé. Des exemples peuvent être téléchargés à partir du site internet du SAS
(www.sas.admin.ch).

5. Processus d’accréditation

5.1. Demande d’accréditation


Le SAS fournit, sur son site internet (www.sas.admin.ch) ou oralement aux OEC qui en font
la demande, des informations sur les possibilités d’accréditation, les conditions à remplir et le
processus d’accréditation. Les principaux documents (formulaires, règles spécifiques,
documents de référence etc.) peuvent être téléchargés à partir du site internet du SAS. Les
OEC souhaitant obtenir une accréditation doivent soumettre au SAS le formulaire 899f070
(Demande d’accréditation d’un organisme d’évaluation de la conformité) dûment rempli et
accompagné des documents nécessaires.

5.2. Discussion d’information


Durant la discussion d’information :

 les étapes suivantes sont définies dans leurs grandes lignes ;


 le requérant donne au SAS les informations de base sur ses activités, ses installations,
son organisation et son système de management ;
 les éventuelles agences sont identifiées, ainsi que leurs activités pertinentes pour
l’accréditation ;
 le requérant remet au SAS les documents énumérés au point 5.6 qui sont déjà
disponibles ;
 la portée de l’accréditation sollicitée est déterminée à titre provisoire ;

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 les questions relatives à l’évaluation d’accréditation d’évaluations de la conformité


réalisées hors des locaux de l’OEC (in situ) sont discutées (essai, étalonnage,
certification de personnes ou de produits, p. ex.) ;
 les propositions concernant la désignation des ET sont discutées ;
 un document de référence pour une autoanalyse est remise au requérant ou mise à sa
disposition par voie électronique (sur le site internet), de même que les éventuels
documents techniques ou les documents disponibles sur l’interprétation des exigences
fixées dans les normes d’accréditation et, le cas échéant, les exigences supplémentaires
dans les domaines réglementés par la loi ;
 le SAS présente le processus d’accréditation et établit un planning d’évaluation
provisoire ;
 le SAS fournit au requérant une estimation approximative des coûts qui lui seront
facturés. Des indications plus précises peuvent être fournies après la visite préliminaire.

5.3. Détermination de la portée de l’accréditation et désignation des ET


Le requérant doit faire part au SAS de la portée de l’accréditation sollicitée en utilisant les
modèles de registres mis à sa disposition. Le SAS remet au requérant qui en fait la demande
des exemples appropriés de registres établis par des OEC déjà accrédités. Le requérant
peut également consulter, sur le site internet du SAS, la portée de l’accréditation (accessible
au public) de chacun des OEC accrédités.

Le SAS désigne les ET après discussion avec le requérant et après avoir reçu de celui-ci un
projet détaillant la portée de l’accréditation sollicitée. Il les renseigne sur l’accréditation aux
niveaux national et international et, si nécessaire, les instruit sur les techniques d’évaluation.

5.4. Visite préliminaire


La visite préliminaire, qui prépare l’évaluation, vise les buts suivants :

 une évaluation préalable est réalisée sur place par l’équipe d’évaluation (RE et ET) : elle
porte sur les locaux, les installations, le personnel, et l’application pratique des
procédures et d’autres aspects pertinents en fonction du type d’accréditation ; elle se
base sur les documents de l’OEC qui ont été remis au SAS et sur l’autoanalyse
(document de référence) effectuée par le requérant ; le résultat de cette évaluation est
communiqué uniquement par oral ;
 le processus détaillé menant à l’accréditation est défini, ce qui inclut l’établissement d’un
plan de travail et le choix d’une date envisageable pour l’évaluation ;
 des essais spécifiques (essais d’aptitude, évaluations in situ de la conformité, etc.) sont
fixés si nécessaire ;
 tous les autres sites de l’OEC où sont effectuées des activités essentielles et qui
doivent figurer dans la portée de l’accréditation sont identifiés ;
 une discussion est menée sur la conformité des documents énumérés au point 5.6 remis
par le requérant avec la norme d’accréditation pertinente ;
 la portée à prendre en considération lors de l’évaluation réalisée en vue de
l’accréditation est déterminée ;
 des informations plus précises sur les faits pertinents pour l’évaluation sont demandées
à l’OEC à accréditer, et les prétentions et exigences des ET sont recueillies pour
permettre d’actualiser l’estimation des coûts et d’établir un plan d’évaluation détaillé.

5.5. Plan d’évaluation et estimation des coûts


Sur la base des informations obtenues lors de la visite préliminaire, les RE établissent un
plan d’évaluation dans l’optique de l’évaluation dans les locaux de l’OEC. En outre, ils
actualisent l’estimation des coûts, en tenant compte non seulement des dépenses prévues

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par eux-mêmes, mais aussi de celles des ET désignés (devis, cf. annexe 2 du présent
document). Avant la réalisation de l’évaluation, l’OEC à accréditer est informé par écrit des
coûts estimés et du plan d’évaluation.

5.6. Evaluation de la documentation


L’évaluation est effectuée sur la base du document de référence du SAS remplie par le
requérant (autoanalyse) et des renvois aux règles formulées dans le système de
management ; si nécessaire, des informations complémentaires sont demandées au
requérant. Lors de l’évaluation, les documents et les remarques indiqués sont examinés
quant à leur conformité avec les normes, leur plausibilité et leur application pratique.

Le requérant doit faire parvenir spontanément au SAS les documents suivants au moins
deux mois avant l’évaluation :

 désignation, adresse, forme juridique et situation organisationnelle de l’OEC à accréditer


(organigramme, extrait actuel du registre du commerce [base légale pour les institutions
de droit public], si ces informations ne sont pas déjà en possession du SAS) ;
 description des activités, tâches ;
 liste des personnes employées dans le domaine à accréditer, description et attestation
de leur formation (y c. perfectionnement), de leur expérience professionnelle et de leur
fonction ;
 désignation des personnes responsables du système de management, avec indication
de leur formation et de leur fonction ;
 manuel relatif au système de management, prescriptions et procédures
complémentaires actuelles en matière de qualité pour le domaine à accréditer ;
 exemples de rapports, de certificats, etc., tels qu’ils sont prévus une fois l’accréditation
obtenue ;
 liste des entreprises de sous-traitance, avec indication de leur statut d’accréditation, et
des opérations sous-traitées en cours ;
 autres documents pour l’évaluation technique par les experts techniques ; ces
documents peuvent être exigés directement par les experts techniques ;
 document de référence du SAS entièrement remplie (autoanalyse) ;
 autres documents selon les règles spéciales du SAS concernant la norme
d’accréditation pertinente (cf. point 6 ss. du présent document) ou, le cas échéant,
autres documents des autorités compétentes dans les domaines réglementés par la loi.
L’équipe d’évaluation du SAS examine les documents du requérant. Les écarts relevés sont
discutés lors de l’évaluation sur site.

5.7. Evaluation au siège de l’OEC et sur tous les autres sites où sont
effectuées des activités essentielles

5.7.1 Discussion d’introduction


L'équipe d'évaluation commence l'évaluation par une discussion d'introduction
au cours de laquelle sont clairement définis l’objectif de l’évaluation et les exigences
d’accréditation, et sont confirmés le plan d’évaluation ainsi que la portée de l’évaluation.

5.7.2 Vérification par l’équipe d’évaluation


L'équipe d'évaluation vérifie sur la base du plan d’évaluation :

 si le requérant remplit toutes les exigences prévues par la norme internationale


applicable, selon l’annexe 2 OAccD, au type d’accréditation choisi ;

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 si le système de management du requérant est conforme aux exigences de la norme


d’accréditation pertinente ;
 si la pratique du requérant correspond aux documents présentés ;
 si les prescriptions applicables sont respectées dans la pratique ;
 si les procédures à accréditer sont appliquées correctement ;
 si le requérant peut démontrer sa compétence pour la portée de l’accréditation
sollicitée ;
 si, dans le domaine réglementé par la loi, les bases légales pertinentes sont respectées
(le cas échéant, cf. document no 729, « Règles du SAS pour l’accréditation à des fins de
désignation – notification d’organismes d’évaluation de la conformité »).
Le requérant doit veiller à ce qu’il y ait suffisamment de personnes présentes lors de
l’évaluation pour renseigner de manière compétente l’équipe d’évaluation du SAS sur
l’intégralité de la portée de l’accréditation sollicitée.

5.7.3 Observation des activités de l’OEC sur place par le SAS


Le SAS assiste à l’exécution, par les OEC à accréditer ou déjà accrédités, des activités
relevant de la portée de l’accréditation sollicitée ou délivrée dans les locaux de leurs clients.
Le SAS définit les activités à observer. Le requérant doit, quant à lui, proposer à l’équipe
d’évaluation du SAS des possibilités adéquates d’assister aux activités choisies et informer
les clients concernés.
Ce type d’évaluation permet au SAS d’apprécier la compétence du personnel et l’adéquation
des procédures et des instructions de travail qui seront appliquées une fois l’accréditation
obtenue. Les activités observées par le SAS doivent être représentatives de la portée de
l’accréditation sollicitée ou délivrée.

5.7.4 Résultat
A l’issue de l’évaluation, l’équipe d’évaluation communique lors de la discussion finale le
résultat de l’évaluation au requérant. Au cours de cet entretien, l'équipe d'évaluation rend
compte des constatations faites lors de l'évaluation et remet par écrit au requérant les
éventuelles non-conformités. Au cours de cet entretien, l’OEC a la possibilité de poser des
questions sur les constatations, sur les non-conformités éventuelles et sur leur fondement.
L’équipe d'évaluation informe également le requérant si et sous quelles conditions resp. non-
conformités et pour quelle portée elle soutient une demande d'accréditation.
Si les exigences de l’accréditation ne sont pas remplies, il peut être nécessaire de réévaluer
tout ou partie de la portée de l’accréditation sollicitée.

5.7.5 Rapport
L’équipe d’évaluation rédige un rapport sur le résultat de l’évaluation et le remet au requérant
pour avis.

Le rapport indique :

 le requérant ;
 l’OEC évalué ;
 la partie de la portée de l’accréditation qui a été évaluée ;
 la portée de l’accréditation sollicitée ;
 les participants du SAS (RE, ET, observateurs) et du requérant ;
 l’appréciation et le commentaire de l’équipe d’évaluation du SAS sur les points à
évaluer ;
 les écarts (non conformités) relevés par l’équipe d’évaluation ;
 les possibilités d’amélioration éventuelles.

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5.8. Décisions du SAS


Le chef du SAS délivre ou refuse l’accréditation sur la base des propositions reçues et de
l’avis du chef de secteur compétent du SAS et de la Commission fédérale d’accréditation.

6. Règles complémentaires pour les organismes de certification

Les règles complémentaires actuelles concernant l’accréditation d’organismes de


certification de systèmes de management, de personnes, ou de produits, procédés et
services figurent dans le document no 509 du SAS (« Interprétation donnée par le SAS à
diverses exigences particulières des normes de la série EN 45000 et ISO/CEI 17000 pour
l’accréditation d’organismes de certification »).

7. Règles complémentaires pour les organismes d’inspection

7.1. Portée
Le degré d’indépendance de l’organisme d’inspection selon les exigences minimales fixées à
l’annexe A de la norme SN EN ISO/CEI 17020 est indiqué dans le registre SIS par la
mention « type A », « type B » ou « type C ». L’organisme d’inspection peut communiquer au
SAS son appréciation concernant l’attribution d’un de ces trois types, mais c’est l’équipe
d’évaluation qui détermine quel type doit lui être attribué au final.

7.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les


organismes d’inspection

 schéma montrant comment l’organisme d’inspection est rattaché à la personne morale à


laquelle il appartient ;
 description de la structure administrative de l’organisation ;
 relation avec d’autres entreprises (du groupe, p. ex.) et organisations (fédérations,
autorités, etc.) ;
 description des activités auxquelles la personne morale se consacre en dehors des
inspections ;
 proposition concernant le degré d’indépendance de l’organisme d’inspection (type A, B
ou C) ;
 désignation de la direction technique ;
 liste des installations et des appareils.

Documents nécessaires pour les inspections accompagnées

Les documents et informations ci-après doivent être communiqués au SAS au plus tard un
mois avant une inspection accompagnée :

 programme d’inspection ou base légale (identification, le cas échéant) ;


 informations concernant l’objet de l’inspection : adresse et, le cas échéant, plan d’accès
ou coordonnées ;
 exigences relatives à la qualification des inspecteurs appelés à réaliser l’inspection
accompagnée par le SAS.

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8. Règles complémentaires pour les laboratoires d’étalonnage

8.1. Méthodes d’étalonnage


Toutes les méthodes d’étalonnage inscrites dans la portée de l’accréditation doivent être
définies par des instructions d’étalonnage nationales ou internationales ou des instructions
internes (prescriptions d’étalonnage, normes). Il convient de respecter les exigences
spécifiées dans le document no 702 du SAS (« Assurance de la traçabilité des mesures au
Système international d’unités SI »).
Pour la remise de certificats à leurs clients, les laboratoires d’étalonnage doivent également
faire référence aux instructions d’étalonnage appliquées (prescriptions d’étalonnage,
normes).

8.2. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les


laboratoires d’étalonnage

 liste des méthodes d’étalonnage (instructions d’étalonnage) validées dans le domaine à


accréditer, y compris calcul des incertitudes sur la base du document EA-4/02 et
justificatifs pour la traçabilité ;
 liste des installations d’étalonnage et des appareils ;
 liste des équipements spécifiques utilisés pour les étalonnages sur site ;
 indication des caractéristiques des locaux d’étalonnage ;
 liste des étalons et matériaux de référence utilisés ;
 résultats de la participation à des mesures d’intercomparaison (comparaisons
interlaboratoires, CIL / Interlaboratory comparisons ILC).

8.3. Autres points vérifiés que 5.7.2

 résultats des mesures d’intercomparaison, exprimés par le facteur EN ;


 résultats de la participation à des CIL.

8.4. Mesures d’intercomparaison


Les mesures d’intercomparaison sont pertinentes pour établir la qualité et la compétence
d’un laboratoire d’étalonnage. Les laboratoires d’étalonnage accrédités sont tenus de
participer à de telles mesures d’intercomparaison. Le SAS peut exiger la participation à des
mesures d’intercomparaison dans le cadre du processus d’accréditation.

9. Règles complémentaires pour les laboratoires d’essais

9.1. Portée
En fonction du type d’activité du laboratoire d’essais considéré et selon les documents
contraignants ILAC G 18, EA-2/15 M et EA-4/17 M, la définition de la portée de
l’accréditation peut être plus ou moins flexible. Le SAS distingue entre trois types de
flexibilité, qui sont toutefois équivalents au regard de la compétence technique du laboratoire
d’essais concernant les méthodes d’essai inscrites. Les priorités de l’évaluation sont fonction
du type de flexibilité de la portée de l’accréditation.
Les exigences spécifiées dans le document no 702 du SAS (« Assurance de la traçabilité des
mesures au Système international d’unités SI ») doivent être respectées.

9.1.1 Type A : accréditation basée sur des méthodes d’essai définies et fixes
Pour ce type d’accréditation, la définition de la portée de l’accréditation se base non
seulement sur les produits ou groupes de substances testés, les technologies, genres

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d’essai et les principes de mesure utilisés, mais aussi sur des méthodes d’essai clairement
définies, qu’elles soient standardisées ou internes. Chacune des méthodes est inscrite dans
le registre STS, avec indication de l’état de révision. L’utilisation correcte de ces méthodes
fait l’objet d’un examen minutieux lors de l’évaluation.
Pour inscrire des méthodes d’essai nouvelles ou modifiées dans la portée de l’accréditation,
le laboratoire d’essais doit en faire la demande au SAS. Lesdites méthodes doivent être
évaluées avant d’être admises dans la portée de l’accréditation.

9.1.2 Type B : accréditation basée sur des méthodes d’essai définies pouvant être
modifiées
Tout comme pour le type A, la définition de la portée de l’accréditation se base non
seulement sur les produits ou groupes de substances testés, les technologies, les genres
d’essais et les principes de mesure utilisés, mais aussi sur des méthodes d’essai clairement
définies, qu’elles soient standardisées ou internes. L’utilisation correcte de ces méthodes fait
l’objet d’un examen minutieux lors de l’évaluation.

Les laboratoires d’essais sont autorisés à adapter ces méthodes à des besoins spécifiques
(p. ex. des clients) à brève échéance selon la situation, sans discussion préalable avec le
SAS. De telles adaptations sous-entendent des modifications mineures et ne peuvent en
aucun cas conduire à l’introduction de nouveaux principes de mesure ou à une modification
fondamentale des méthodes d’essai.

La condition pour obtenir ce type d’accréditation est la compétence avérée d’évaluer les
risques liés aux modifications effectuées. Par ailleurs, pour la caractérisation et la validation
des méthodes d’essai modifiées, les méthodes de travail et les responsabilités
correspondantes doivent être fixées.

Toutes les méthodes d’essai sont inscrites dans le registre STS, toutefois sans indication de
l’état de révision. Dans le cadre de la tenue de leur documentation, les laboratoires d’essais
de type B tiennent une liste de toutes les méthodes d’essai de la portée de l’accréditation,
qui précise leur état de révision. L’évaluation des méthodes d’essai révisées constitue un
point important de la surveillance continue des laboratoires d’essais de type B accrédités.

Pour introduire de nouvelles méthodes d’essai, le laboratoire d’essais doit en faire la


demande au SAS. Les nouvelles méthodes d’essai doivent être évaluées avant d’être
admises dans la portée de l’accréditation.

9.1.3 Type C : accréditation basée sur des technologies et des principes de mesure
définis
Pour ce type d’accréditation, la portée est définie par des des genres d’essais et des
principes de mesure pour l’utilisation desquels le laboratoire d’essais a prouvé sa
compétence. Ces genres d’essais et ces principes de mesure sont définis en détail dans le
registre STS (colonne du milieu du tableau). Par contre, les méthodes d’essai associées à
chaquegenre d’essais et principe de mesure sont indiquées sous forme résumée.

La condition pour obtenir ce type d’accréditation est la compétence avérée d’introduire ou de


développer de nouvelles méthodes d’essai, y compris l’appréciation des risques
correspondants et la validation des méthodes d’essai. Cette appréciation suppose que les
exigences de qualité propres à une méthode d’essai soient connues. Il est également
attendu, de la part du laboratoire d’essais accrédité, qu’il comprenne les problèmes des
clients et qu’il soit compétent pour mener à bien son mandat en utilisant la méthode d’essai
qui convient.
Les laboratoires d’essais de type C disposent des procédures fixant les méthodes de travail
et définissant les responsabilités pour l’introduction et la caractérisation de nouvelles
méthodes d’essai et leur validation pour l’emploi prévu.

741fw, 2021-10, rév. 02 741f.docx 11/14


SAS : Collaboration entre SAS et le demandeur dans le cadre de l’accréditation Pas de classification

Dans le cadre de la tenue de leur documentation, les laboratoires d’essais de type C doivent
tenir une liste de toutes les méthodes figurant dans la portée de l’accréditation. L’évaluation
des méthodes révisées ou nouvelles constitue un point important de la surveillance continue
des laboratoires d’essais de type C accrédités.
La liste des méthodes doit comprendre au moins ce qui suit :

 Produit ou groupe de matières (matrice, matériaux, objet d’essai) ;


 genre d’essai, principe de mesure ;
 Caractéristique/groupe de matières/grandeur de mesure ;
 Genre de méthode (commerciales, standardisées, méthodes propres etc.) ;
 Indication de l’instruction interne (méthode) ;
 Référencement des procédures commerciales (nom, fabricant), des sources de
procédures issues de la littérature et des standards dans le cas de procédures
standardisées. Indication de la version de l’instruction ;
 Date de libération de la méthode.
En outre les contrôles de qualité internes et externes des procédures devraient être indiqués.
Dans les domaines spécialisés pour lesquels des informations supplémentaires sont
nécessaires, le SAS fournit des modèles Excel avec les informations requises pour le
domaine spécialisé.

La liste des méthodes est mentionnée dans le registre STS et doit être mise à la disposition
des parties intéressées sur demande. La formulation suivante est ajoutée à la fin de la
présentation détaillée sous forme de tableau :
« Le laboratoire d’essais tient une liste données contenant des informations détaillées sur les
activités relevant de la portée d'accréditation. Ce document est disponible sur demande
auprès du laboratoire d’essais. »
Pour introduire de nouvelles genres d’essais ou de nouveaux principes de mesure, le
laboratoire d’essais doit en faire la demande au SAS. Les nouvelles genres d’essais et les
nouveaux principes de mesure doivent être évalués avant d’être admis dans la portée de
l’accréditation.

9.1.4 Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les laboratoires
d’essais

 liste des méthodes d’essai actuelles pour le domaine à accréditer avec indication, le cas
échéant, des limites des capacités ;
 liste des installations d’essai, liste des appareils ;
 liste des équipements spécifiques utilisés pour les essais in situ ;
 indication des caractéristiques particulières des locaux d’essai (si nécessaire) ;
 liste des matériaux et étalons de référence utilisés ;
 résultats de la participation à des essais d’aptitude (proficiency testing) ou à des essais
interlaboratoires (interlaboratory comparisons).

10. Règles complémentaires pour les organisateurs d’essais d’aptitude

10.1. Portée
Pour les organisateurs d’essais d’aptitude, le SAS distingue entre deux types d’accrédi-
tation : le type A, si la portée de l’accréditation est fixe, et le type B, si elle est flexible. Ces
deux types d’accréditation sont équivalents au regard de la compétence technique à

741fw, 2021-10, rév. 02 741f.docx 12/14


SAS : Collaboration entre SAS et le demandeur dans le cadre de l’accréditation Pas de classification

organiser les essais d’aptitude inscrits dans la portée de l’accréditation ; ils se différencient
par la possibilité ou non d’introduire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés, et par les
angles sous lesquels ils sont évalués.

10.1.1 Type A (portée fixe) : l’accréditation repose sur des programmes d’essais
d’aptitude clairement définis et fixes
Pour ce type d’accréditation, la portée est définie par le domaine technique, les produits, les
paramètres et la désignation de l’essai d’aptitude. Chaque produit et chaque paramètre
individuel doit être indiqué dans le registre SPTS.
Pour inscrire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés dans la portée de l’accréditation,
l’organisateur d’essais d’aptitude doit en faire la demande au SAS. Les essais d’aptitude
nouveaux ou modifiés doivent être évalués par le SAS avant d’être admis dans la portée de
l’accréditation.

10.1.2 Type B (portée flexible) : l’accréditation repose sur des essais interlaboratoires
définis et pouvant être modifiés
Les essais d’aptitude sont décrits dans le registre par l’indication des domaines techniques,
des groupes de produits et des paramètres de groupe. Le cas échéant, les produits ou
paramètres individuels sont indiqués. En outre, le nom sous lequel les essais
interlaboratoires sont proposés aux participants doit être précisé.
Pour ce type d’accréditation, l’organisateur d’essais d’aptitude est autorisé à adapter les
programmes d’essais d’aptitude à des besoins spécifiques (p. ex. des clients), sans
notification préalable au SAS. Les modifications peuvent toucher les produits utilisés ou les
paramètres à déterminer, mais pas les domaines techniques. Seules des modifications
mineures sont admises.
Pour inscrire des essais d’aptitude nouveaux ou modifiés en profondeur dans la portée de
l’accréditation, l’organisateur d’essais d’aptitude doit en faire la demande au SAS. Les essais
d’aptitude nouveaux ou modifiés doivent être évalués par le SAS avant d’être admis dans la
portée de l’accréditation.
La condition pour obtenir ce type d’accréditation est la compétence technique avérée
d’apprécier la portée des modifications effectuées et d’évaluer les risques qui y sont liés sur
la base des résultats et de la pertinence des essais d’aptitude proposés. Des procédures
régissant la réalisation et l’acceptation de ces adaptations doivent être mises en place et,
d’autre part, les responsables qui ont la compétence décisionnelle requise doivent être
désignés.
Tous les programmes d’essais d’aptitude doivent être inscrits dans le registre SPTS,
toutefois sans obligation d’indiquer chaque produit et chaque paramètre individuel. Dans le
cadre de la tenue de leur documentation, les organisateurs d’essais d’aptitude doivent tenir
une liste de tous les essais d’aptitude, qui identifie clairement les adaptations effectuées et
précise les domaines techniques, les produits et les paramètres individuels de chacun des
essais d’aptitude accrédités qu’ils proposent. Les modifications apportées aux essais
d’aptitude constituent un point important de la surveillance régulière des organisateurs
d’essais d’aptitude de type B par le SAS.

11. Règles complémentaires pour les producteurs de matériaux de référence

11.1. Documents supplémentaires au point 5.6 que doivent fournir les


producteurs de matériaux de référence

 liste des méthodes d’essai actuelles servant à la caractérisation des matériaux de


référence ;

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SAS : Collaboration entre SAS et le demandeur dans le cadre de l’accréditation Pas de classification

 liste des installations d’essai, liste des appareils ;


 indication des caractéristiques particulières des locaux d’essai et de production ;
 liste des installations d’étalonnage et étalons de référence utilisés ;
 résultats de la participation à des essais d’aptitude (proficiency testing) ou à des essais
interlaboratoires (interlaboratory comparisons).

12. Annexes

Annexe 01 : Chronologie d‘une accréditation initiale


Annexe 02 : Estimation des coûts de l’accréditation d’un OEC

13. Modifications dans cette version

- Utilisation conséquente des termes : OEC, laboratoire d’essais, laboratoire d’étalonnage,


plan d’évaluation, RE, ET
- Point 3 Référence au document no 707 du SAS concernant la base normative des termes
- Point 4 Déclaration sur le caractère contraignant des règles
- Point 5.7 Introduction de 5.7.1 Discussion d’introduction et précision du point 5.7.4
Résultat
- Point 5.7.5 Remplacement du terme « recommandation » par le terme « possibilité
d’amélioration »
- Point 9.1.3 Définition des contenus de la liste des méthodes accréditées à tenir à jour

*/*/*/*/*

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Département fédéral de l’économie,
de la formation et de la recherche DEFR
Secrétariat d’Etat à l’économie SECO
Service d’accréditation suisse SAS

Annexe 01

Annexe 01 au document no 741fw, édition octobre 2021, rév. 02 1/1


Département fédéral de l’économie,
de la formation et de la recherche DEFR
Secrétariat d’Etat à l’économie SECO
Service d’accréditation suisse SAS

Annexe 02

Estimation des coûts de l’accréditation d’un OEC

Finance d’inscription

Type d’OEC Montant en CHF


Tous 1 500.–

Coûts liés à l’octroi de l’accréditation

Activité Montant en CHF


Evaluation par le SAS ; montant en fonction de l’organisme, de la complexité, du Valeur indicative
nombre de départements, etc., comprenant : env. 14 000.– à 24 000.–
 discussion d’information
 recherche d’experts techniques
 évaluation de la documentation
 visite préliminaire
 étude du dossier, examen du système de management (manuel relatif au sys-
tème de management)
 coordination des experts techniques
 programme d’évaluation
 évaluation
 établissement du registre pour la portée d’accréditation sollicitée
 formulation des non conformités
 rapport d’évaluation
 contrôle de l’exécution des actions correctives (non conformités)
 travaux administratifs, correspondance, base de données, adaptation du re-
gistre pour la portée d’accréditation
 certificats
 frais de déplacement
 frais généraux
Par expert technique et en fonction de l’étendue de la portée d’accréditation, env. 6 000.– à 10 000.–
y c. frais de déplacement

Prime annuelle

Type d’OEC Montant en CHF


Organismes d’inspection 3 850.–
Organismes de certification de produits, processus et services
Producteurs de matériaux de référence
Organismes fournissant des validations et des vérifications
Laboratoires d’essais de type A 2 000.–
Laboratoires d’étalonnage
Laboratoires d’essais de type B 2 450.–
Laboratoires d’essais de type C 3 100.–
Fournisseurs d’essais d’aptitude (types A et B)
Organismes de certification de personnes
Organismes de certification de systèmes de management 2 000.–
+ 25.–/certificat
Agences supplémentaires + 500.–/agence

Annexe 02 au document no 741fw, édition octobre 2017, rév. 01 1/2


SAS: Estimation des coûts de l’accréditation d’un OEC

Coûts liés à la surveillance de l’accréditation

Activité Montant en CHF


Surveillance par le SAS ; montant en fonction du volume (et, le cas échéant, de Valeur indicative
l’extension) de la portée d’accréditation env. 4 500.– à 8 000.–
 étude du dossier
 coordination des experts techniques
 programme de surveillance
 surveillance
 contrôle du registre
 formulation des non conformités
 rapport de surveillance
 contrôle de l’exécution des actions correctives (non conformités)
 travaux administratifs, correspondance
 frais de déplacement
 frais généraux
Par expert technique et en fonction de l’étendue de la portée d’accréditation, Valeur indicative
y c. frais de déplacement env. 3 500.– à 6 000.–

Coûts liés à l’accompagnement spécifique d’une activité accréditée chez des clients de l’OEC
(« witness audit »)

Activité Montant en CHF


Evaluation accompagnée (witness audit) par le SAS (par évaluateur/expert env. 4 000.– à 7 000.–
technique ; accompagnement de 1 jour)
 étude du dossier
 coordination des experts techniques
 accompagnement et évaluation de l’activité de l’OEC
 formulation des non conformités
 rapport d’évaluation accompagnée
 contrôle de l’exécution des actions correctives (non conformités)
 travaux administratifs, correspondance
 frais de déplacement
 frais généraux
Par expert technique (accompagnement de 1 jour), y c. frais de déplacement Valeur indicative
env. 3 000.– à 5 000.–

Remarque : l’évaluation d’une demande d’accréditation et la surveillance peuvent


exiger l’accompagnement, à une ou plusieurs reprises, d’une activité chez des
clients de l’OEC.

Remarque : l’ordonnance sur les émoluments du Secrétariat d’Etat à l’économie dans le domaine de
l’accréditation (Oem-Acc) s’applique. Une estimation plus précise est remise avec le programme d’évaluation.
La remise de la documentation complète dans les délais et l’application rigoureuse des critères d’accréditation
permettent d’éviter des dépenses inutiles et des coûts supplémentaires.

Annexe 02 au document no 741fw, édition octobre 2017, rév. 01 2/2

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