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Université de Batna 1

Faculté des sciences de la matière SM


Département de chimie

Cours de Chimie Organique II


2ème année LMD chimie (S4)
Résumé N1
Dr. SMADI A.

Année universitaire 2023/2024

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Chimie organique II -Chimie organique descriptive-
sommaire
Chapitre1
1.1 Propriétés physiques des molécules organiques,
1.2 Polarisation et moments dipolaires,
1.3 Polarisabilité.
Chapitre 2- Effets électroniques :
2.1 Inducteur
2.2 Inductomére,
2.3 Mésomère,
2.4 Electromère,
2.5 Conjugaison et hyper conjugaison.
Chapitre 3- Résonance et aromaticité.
Chapitre 4- Classification et études des réactions :
4.1 Réactions homolytiques et hétérolytiques.
4.2 Intermédiaires réactionnels.
Chapitre 5 : Mécanisme réactionnel.
5.1 Substitution nucléophile : SN2, SN1, SNi.
5.2 Elimination : E1, E2 (cis et trans élimination).
5.3 Addition : A1, A2 (cis et trans addition).
5.4 Substitution électrophile.
5.5 Réactions radicalaires.
5.6 Exemples de réactions de transpositions : Wagner-Meervein, pinacolique, Beckman.
Chapitre 6: Alcanes, alcènes, alcynes.
Chapitre 7 : Arènes.
Chapitre 8 : Dérivés halogénés.
Chapitre 9 : Organométalliques.
Chapitre 10 : Alcools, phénols, éthers.
Chapitre 11 : Amines.
Chapitre 12 : Aldéhydes, cétones, acides carboxyliques.
Chapitre1
Propriétés physiques des molécules organiques,
Polarisation et moments dipolaires,
Polarisabilité.
1. Polarité et polarisation des liaisons

Na+ Cl-

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Electronégativité : est la tendance d’un élément, engagé dans une liaison à attirer
vers lui le doublet électronique.
Les métaux possèdent une faible électronégativité tandis les halogènes ont une
grande électronégativité.

2. Polarisabilité d’une liaison C-X : taille (volume)


Dans une liaison C-X, La polarisabilite qui est liée au volume de
l’atome X, caractérise la déformation du nuage électronique de la
liaison C-X sous l’action d’un champ électrique extérieur (solvant,
réactifs…).
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Moment dipolaire :
La polarisation d’une liaison donne naissance à un dipôle électrique caractérisé par
un moment dipolaire

Exemple

HCl CO2

μHCl = 1,07 D. μCO2 = 0 D.

Application: moment dipolaire d’ H2O


Molécules polaires : une molécule polaire ait un moment dipolaire non
nul (H2O, alcool, etc)
Molécules apolaires : une molécule apolaire ait un moment dipolaire
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moyen nul (CO2, Hydrocarbures, CCl4, etc)
Rôle du solvant dans les réactions en synthèse organique
1. Définition
Un solvant est composé chimique, liquide et non réactif, capable de dissoudre les
réactifs et les produits formés, d’une part ; d’autre part, il peut favoriser ou inhiber
certaines réactions en solvatant réactifs ou produits. Il existe deux paramètres
physico-chimiques, très importants pour ces solvants : moment dipolaire (μ) et
constante diélectrique (ε).
- Constante diélectrique (ɛ) : elle indique la capacité d'un solvant à séparer les
charges.
- Moment dipolaire (μ) : il dépend de la distance qui sépare deux charges
2. Classification des solvants
Il existe 2 classes de solvant :
• Les solvants polaires
• Les solvants non polaires
2-1• Les solvants non polaires :
Ces solvants se caractérisent par un moment dipolaire nul : Benzène (C6H6),
toluène (C6H5-CH3), tétrachlorure de carbone (CCl4), hydrocarbures (hexane,
cyclohexane…)… Etant non chargés, ils ne solvatent pas les ions du milieu
réactionnel.
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2-2• Les solvants polaires :
Ils sont divisés en 2 groupes :
a. Solvants polaire protiques : ils possèdent au moins un atome
d’hydrogène lié à un hétéroatome (O, N, S…) comme dans l’eau (H-O-H),
les alcools (R-O-H).

b. Solvants polaire aprotiques : ils comportent des atomes à doublets


libres mais ne possèdent pas d’hydrogène mobile: les atomes
d’hydrogène sont exclusivement liés à des atomes de carbone :

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Chapitre2 Effets électroniques
On note deux types d'effets électroniques:
➢ Les effets inductifs qui sont liés à la polarisation d'une liaison
➢ Les effets mésomères, qui sont dus à la délocalisation des électrons
1. Effet inductif
➢ les effets inductifs donneurs (notes +I), c'est-a-dire des
atomes ou groupements donneurs (moins électronégatifs que
le carbone) qui exercent un effet (+I).
➢ les effets inductifs attracteurs (notes -I), c’est-a-dire des
atomes ou groupements attracteurs (plus électronégatifs
que le carbone) qui exercent un effet (-I)

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2. La mésomérie/ Effet mésomère.
Le déplacement des doublets d’électrons de liaison π ou des doublets non liants (n)
crée au sein de la molécule des sites riches ou pauvres en électrons.
L’effet mésomère concerne : les électrons π, les doublets d'electrons libres, les
charges.
Les principaux systèmes conjugués :
a. Electrons π :

b. Electrons π et électrons n (ou charge -)


c. Electrons π et vacances électroniques (charge +)

d. Electrons π et électron célibataire

Les molécules représentées par plusieurs formes de résonance sont généralement plus
stables et donc moins réactives que les molécules non conjuguées.
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Les deux effets peuvent exister ensemble (I/M) dans une même molécule.
Si on doit les comparer, alors on notera qu'un effet mésomère est toujours plus
important qu'un effet inductif.

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Chapitre 3
Classification et études des réactions :
Réactions homolytiques et hétérolytiques.
Intermédiaires réactionnels
Conventions d’écriture
des mouvements électroniques
Les mouvements électroniques sont décrits par des flèches précises :

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Réactions homolytiques et hétérolytiques
Deux modes de rupture d’une liaison
Lors des transformations chimiques, il y a rupture des liaisons dans les composés de
départ (ou réactifs) et création de nouvelles liaisons dans les produits finaux.
La rupture des liaisons chimiques (Coupure de liaisons σ) peut se faire de deux façons
différentes
1. Coupure homolytique

• Rupture symétrique de la liaison covalente.


• Formation de deux entités réactives non chargées appelées radicaux libres.
Les réactions sont alors dites radicalaires et favorisées par des solvants non-polaires
(CCl4, hexane), provoquées par :
➢ Chauffage (D),
➢ Irradiation (hυ)
➢ Utilisation des initiateurs de radicaux (peroxydes (ROOR) ou peracides
RCOOOH)). 12
2. Coupure hétérolytique

• Rupture dissymétrique de la liaison covalente avec formation


d’espèces chargées.
• Passage par des intermédiaires ioniques (cations et anions).
• Mécanisme hétérolytique ou ionique (polaire):
Dans la rupture hétérolytique d’une liaison, l’atome le plus électronégatif emporte avec
lui le doublet de la liaison

Exemple
HH Li
Cl Cl Li
H H
C C H C H+ CLi
CH C CC + Cl
+ Cl + Li
H H H H H HH
H
H H HH HH H
carbanion ion lithium 13
carbocation
carbocation carbanion ion lithium
Intermédiaires réactionnels :
1. Les carbocations :
ce sont des cations dont la charge électronique positive est portée par un
atome de carbone.

Le carbocation possède 6 électrons, il est plan et hybridé sp2; l'orbitale


vacante est située perpendiculairement au plan formé par les trois liaisons σ.

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Exemple

effet +I et stabilité croissante

H H CH3 CH3
H C < H3C C < H3C C < H3C C
H H H CH3
carbocation carbocation carbocation
primaire secondaire tertiaire
+M

<
carbocation secondaire
carbocation tertiaire
mais plus stable car effet
(pas de mésomérie)
+M de la double liaison

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2. Les carbanions :
ce sont des anions dont la charge négative est portée par un atome de
carbone. Ils ont une géométrie tétraédrique donc hybridation sp3
.

Les carbanions sont des espèces très instables de haute énergie et non
isolables. Ils possèdent un excédent électronique et une charge négative;
une de leurs orbitales possède un doublet d'électrons.
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Les carbanions résultent d'une rupture hétérolytique entre un carbone et
un atome moins électronégatif que le carbone.

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• Les radicaux sont plans
• carbone central (ou fonctionnel) a une
hybridation de type sp2
• L’e- célibataire occupe une orbitale « 2p »
non hybridée
(orbitale pure) perpendiculaire à ce plan.

Stabilité : La stabilité des radicaux carbonés est analogue à celle des carbocations,
c’est-à-dire que des effets inductifs ou mésomères donneurs (+I, +M) peuvent les
stabiliser en diminuant leur déficit électronique.

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Chapitre 4
Mécanisme réactionnel.
Une réaction chimique est une transformation de la matière.

Exemple
Equation chimique

Mécanisme réactionnel
I. Classification des réactifs
I.1. Acides et bases
Acide
Toute molécule pouvant libérer un H+ :
AH → A- + H+
Exemple:

O H H
S H
O O H N
H
H H H H R H H
R O H

H2O H2S ROH RCOOH NH4+

Base
O
Toute molécule pouvant capturer un H+ : H H
S + O
BO+ H+ → BH H
N N
H H R R O H H
Exemple:
HO- HS- RO- RCOO- NH3 NH2-

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I.2. Réactifs électrophiles et nucléophiles :

➢ molécules ayant un octet incomplet


- acide de Lewis (AlCl3, BF3, ZnCl2)
- carbocation R3C+
- molécule ou atome possédant une charge
positive (cation) porté par un hétéroélément : Br+,Cl+, NO2+
Les électrophiles réagissent avec des sites à forte densité
électronique (nucléophile).
➢ Espèce ayant une charge partielle δ+

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➢ molécules neutres possédant des doublets non liants ou
un doublet d’e- π
➢ molécule possédant une liaison fortement polarisée
tel que magnésien ou lithien.

➢ molécules possédant une charge négative (anion)


soit portée par un hétéroatome, soit par un atome de
carbone (carbanion R3C-)

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II. Classification des réactions

1. Réactions de Substitution

2. Réactions d’Addition

3. Réactions d’élimination

4. Réactions de réarrangement

5. Réactions d’oxydation et de réduction

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1. Réactions de Substitution
Dans une réaction de substitution, un atome ou un groupement d’atomes (réactif) en
remplace un autre dans une molécule (substrat).

Il existe trois familles de réaction de substitution qui varient en fonction de la nature


des réactifs (et substrats) mis en jeu.
Substitution Nucléophile (SN) : si le réactif (Y) est un nucléophile
Substitution Electrophile (SE ) : si le réactif (Y) est un électrophile

Substitution Radicalaire (SR): si le réactif (Y) est un radical libre


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a. Substitution Nucléophile SN: une liaison σ (atome) est remplacée par une autre liaison σ
Le réactif est un nucléophile

Exemple

SN1

SN2

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b. Substitution électrophile SE concernent les composés aromatiques

Les principales réactions

Exemple

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c. Substitution radicalaire: Halogénation des alcanes :

R-H + X2 → RX + HX
•Initiation :
•Initiation thermodynamique (élévation de T)
•Initiation chimique (utilistion de peroxyde ou de peracides)
•Initiation photochimique (irradiation par hυ ou par lumière UV).

•Proagation : le radical réagit avec le substrat par arrachement de H pour former le radical alkyle.

•Terminaison : couplage entre les radicaux formés (formation des produits non radicalaires)

Remarque : - On obtient toujours un mélange de plusieurs produits difficile de séparer.


- Réaction difficilment contrôlable. 27
2. Réactions d’Addition

Trois types d’addition en fonction de la nature du réactif:

➢ Addition nucléophile
➢ Addition électrophile
➢ Addition radicalaire

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29
3. Réactions d’élimination

Exemple

Deshydrohalogénation

Deshydratation 30
4. Réactions de réarrangement

Exemple

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5. Réactions d’oxydation / Réduction

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Chapitre 5 : Les alcanes
1. Réactivité
Les alcanes ne possèdent aucun site électrophile
Les alcanes ne possèdent aucun site nucléophile
Toutes les liaisons C-C sont covalentes simples, chacun des deux atomes va
récupérer un électron de la liaison, on parle alors de rupture homolytique des
liaisons. On aura donc un intermédiaire radicalaire (réaction radicalaire)
Réaction de substitution radicalaire: Halogénation des alcanes :
Un halogène (X2 : F2, Cl2, et Br2) va venir se substituer à un atome d’hydrogène
d’un alcane.
R-H + X2 → RX + HX
2. Préparation des alcanes :
Hydrogénation catalytique :
•Hydrogénation catalytique des alcènes

•Hydrogénation catalytique complète des alcynes

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