Examen
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Examen corrigé-P146-MIPS4-2018-2019
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Najim Mansour
Faculté des sciences et techniques-Errachidia
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Epreuve d’Electromagnétisme
Session normale_Durée 2h
Questions de cours :
1) Montrer que le flux magnétique à travers une surface (S) s’appuyant sur un contour fermé ()
ne dépend que de ().
2) Montrer que le flux magnétique propre à travers un circuit fermé parcouru par un courant I peut
s’écrire :
∅ = 𝐿𝐼
3) Ecrire les équations de Maxwell pour un milieu linéaire sans courants en régime permanent.
4) Etablir l’équation de propagation du champ magnétique dans un milieu linéaire caractérisé par une
densité de charges et une densité de courants j non nulles.
Que devient cette équation si l’on suppose que est uniforme et que j est permanent. Conclure.
5) L’expression de l’énergie électromagnétique contenue dans un volume (V) limité par une
surface fermée (S) et parcouru par des courants volumiques de densité j est donnée par :
1
W ( A . j ) dV .
2 V
A partir de la forme locale du théorème d’Ampère, démontrer que cette énergie peut s’écrire :
1 2 1
2 0 V 2 0 S
W B dV ( A B) . n dS.
Rappelons que : div( A B ) B . rot A A . rot B .
Exercice 1
On considère un solénoïde infiniment long (C1) de section S1 contenant n1 spires par unité de
longueur et parcouru un courant d’intensité I1. Ce solénoïde est placé à l’intérieur d’une spire (C2)
de section S2 et parcourue par un courant d’intensité I2 de même sens que I1.
Calculer le flux praticable et l’inductance mutuelle M des deux bobines dans les cas suivants :
1) Les deux conducteurs sont coaxiaux.
2) La normale de la section droite S2 de la spire fait un angle avec l’axe du grand solénoïde.
Exercice 2
Tous les résultas doivent etre exprimés en fonction des données du problème.
1) Que dire des densités volumiques de charges et de courants à l’intérieur du conducteur parfait.
2) Ecrire le champ électrique incident E i . En déduire le champ magnétique correspondant Bi .
Rappelons que :
Questions de cours :
1) Montrons que le flux magnétique à travers une surface (S) s’appuyant sur un contour fermé (𝛤)
ne dépend que de (𝛤).
2) Montrons que le flux magnétique propre à travers un circuit fermé parcouru par un courant I peut
s’écrire :
𝜙 = 𝐿𝐼
𝜌
𝑑𝑖𝑣 𝐸⃗ = 𝑑𝑖𝑣𝐵⃗ = 0 𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐸⃗ = 0⃗ 𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐵⃗ = 0⃗
𝜀
⃗ ⃗
𝑑𝑖𝑣 𝐸⃗ = , 𝑑𝑖𝑣 𝐵⃗ = 0, 𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐸⃗ = − , 𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐵⃗ = 𝜇 𝚥⃗ + 𝜀 .
On a :
𝜕𝐵⃗
𝑟𝑜𝑡⃗ 𝐸⃗ = − ,
𝜕𝑡
𝜕𝐵⃗ 𝜌
𝑟𝑜𝑡⃗ 𝑟𝑜𝑡⃗𝐸⃗ = 𝑟𝑜𝑡⃗ − = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ 𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ − Δ𝐸⃗ = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ − Δ𝐸⃗
𝜕𝑡 𝜀
𝜕𝐵⃗ 𝜌
⇒ 𝑟𝑜𝑡⃗ − = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ − Δ𝐸⃗ .
𝜕𝑡 𝜀
𝜕 𝜕 𝜕𝐸⃗ 𝜌
⇒ − ⃗ ⃗
𝑟𝑜𝑡𝐵 = − (𝜇 𝚥⃗ + 𝜀𝜇 ) = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ − Δ𝐸⃗
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜀
𝜕𝚥⃗ 𝜕 𝐸⃗ 𝜌
⇒ −𝜇 + 𝜀𝜇 = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ − Δ𝐸⃗
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜀
Ou encore :
𝜕 𝐸⃗ 𝜌 𝜕𝚥⃗
Δ𝐸⃗ − 𝜀𝜇 = 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ +𝜇
𝜕𝑡 𝜀 𝜕𝑡
5) L’expression de l’énergie électromagnétique contenue dans un volume (V) limité par une
surface fermée (S) et parcouru par des courants volumiques de densité 𝚥⃗ est donnée par :
1
𝑤= 𝐴⃗. 𝚥⃗𝑑𝑣
2
Donc :
1
𝑤= ( 𝐵⃗. 𝑟𝑜𝑡⃗𝐴⃗ 𝑑𝑣 − 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ ∧ 𝐵⃗ 𝑑𝑣)
2𝜇
Ou encore :
1 1
𝑤= 𝐵 ⃗𝑑𝑣 − 𝑑𝑖𝑣 𝐴⃗ ∧ 𝐵⃗ 𝑑𝑣.
2𝜇 2𝜇
Exercice 1
𝜙 = 1. 𝐵⃗ . 𝛾⃗𝑑𝑆.
C’est le flux traversant la spire (2).
Le choix de la normale 𝛾⃗ à la section droite S2 de la spire est donné à partir du sens du courant
par la règle du bouchon. On a ainsi 𝐵⃗ parallèle à 𝛾⃗ et de même sens. Donc :
𝜙 = 𝐵 𝑑𝑆.
𝜙 = 𝐵 𝑑𝑆 + 𝐵 𝑑𝑆
𝜙 = 𝐵 𝑑𝑆
et puisque 𝐵 est uniforme, cela donne :
𝜙 =𝐵 𝑑𝑆
Soit :
𝜙 =𝐵 𝑆
S1 étant la surface utile.
Finalement :
𝜙 =𝜇 𝑛 𝐼 𝑆 .
𝜙 = 1. 𝐵⃗ . 𝛾⃗𝑑𝑆 = 𝐵 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑑𝑆,
𝜙 = 𝐵 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑑𝑆,
Exercice 2
1) Les densités volumiques de charges et de courants à l’intérieur d’un conducteur parfait sont
toutes nulles (Seules peuvent exister des densités surfaciques).
2) Direction de polarisation : 𝑒⃗
Direction de propagation : −𝑒⃗
𝐸⃗ = 𝐸 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝑘⃗ . 𝑟⃗)𝑒⃗ ,
(−𝑒⃗ ) ∧ 𝐸⃗ (−𝑒⃗ ) ∧ 𝐸 𝑒⃗
𝐵⃗ = =
𝑐 𝑐
𝐵⃗ =
𝑐
𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝑧) −𝑒⃗ ∧ 𝑒⃗
𝐸 𝜔
𝐵⃗ = 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝑥)(−𝑒⃗ )
𝑐 𝑐
𝑘⃗ = 𝑒⃗
𝜔
𝐸⃗ = 𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑥 −𝑒⃗
𝑐
Pour le champ magnétique réfléchi :
𝐸 𝜔
𝐵⃗ = 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑥 (−𝑒⃗ )
𝑐 𝑐
4) Conditions aux limites à la surface du conducteur parfait :
𝐵⃗ ; (𝑥 = 0) = 𝐵⃗ (𝑥 = 0)
𝐵⃗ (𝑥 = 0) = 𝐵⃗ (𝑥 = 0) + 𝐵⃗ (𝑥 = 0)
𝐸 𝐸
= 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 + 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 (−𝑒⃗ )
𝑐 𝑐
soit :
𝐸
𝐵⃗ (𝑥 = 0) = 2 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡(−𝑒⃗ ).
𝑐
la composante normale 𝐸⃗ ; (𝑥 = 0) = 𝑒⃗ = 0⃗
Comme :
𝐵⃗ (𝑥 = 0) = 𝜇 𝚥⃗ ∧ 𝑒⃗
Donc :
𝑒⃗ ∧ 𝐵⃗ (𝑥 = 0) 𝑒⃗ ∧ 𝐵 (−𝑒⃗ )
𝚥⃗ = =
𝜇 𝜇
On obtient finalement :
𝐸
𝚥⃗ = 2 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡𝑒⃗
𝑐
Soit :
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𝜔 𝜔
𝐸⃗ = 𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 + 𝑥 − 𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑥 𝑒⃗
𝑐 𝑐
𝐸 𝜔 𝐸 𝜔
𝐵⃗ = 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 + 𝑥 + 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑥 (−𝑒⃗ )
𝑐 𝑐 𝑐 𝑐
Ou encore :
𝜔
𝐸⃗ = 2𝐸 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)𝑠𝑖 𝑛 𝑥 (−𝑒⃗ )
𝑐
𝐸 𝜔
𝐵⃗ = 2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑐𝑜𝑠 ( 𝑥)(−𝑒⃗ )
𝑐 𝑐
Ces expressions ne correspondent pas à des ondes qui se propagent : ce sont des ondes
stationnaires.