Cours de Securite Sociale
Cours de Securite Sociale
Cours de Securite Sociale
OBJECTIF DU COURS
a) Objectif général: les étudiants qui ont suivis ce cours seront capable
d'expliciter la notion sécurité sociales de travailleurs en RDC en cas des invalidités
causées par les maladies professionnelles et les accidents de travail.
Méthode d’enseignement :
Cours théorique : Il portera sur la clarification des différents concepts utilisés, les
modalités de l’identification des facteurs de risque et l’orientation des mesures
préventives à adopter. Il sera interactif ce qui suppose une lecture préalable du
syllabus par les étudiants. Une série de référence est donnée à la fin de ce syllabus
pour orientation afin de compléter les informations présentées de façon succincte dans
ce support.
Evaluation :
1 TP, 1 interrogation et 1 examen à notes fermées à la fin du cours portant sur
l’ensemble de la matière.
Intégration
Ce cours nous amène la notion de la sécurité au travail, des maladies et risques
professionnels ainsi que la notion du droit de travail de l’employeur et l’employé.
PLAN DU COURS
Chapitre 1 : Les généralités sur la sécurité sociale
Chapitre 2 : Le contrat du travail
Chapitre 3 : Les affections professionnelles
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La sécurité sociale est un système d'assurance sociale qui comprend toutes les
prestations auxquelles ont droit les assurés et qui ont pour objet de compléter ou
remplacer le revenu professionnel du travailleur afin de le préserver des
conséquences de certains risques sociaux.
1.3. Le travail
Il peut être définit de différentes manières :
- Selon Blardone, le travail est une activité personnelle aboutissant à une oeuvre utile
soit au travailleur, soit à d'autres, soit à tous à la fois.
1.4. Le travailleur
Le travailleur est toute personne salariée dans une entreprise, société ou qui exerce une
activité au compte d'une tierce personne moyennant un salaire.
Les fonctionnaires sont soumis à un régime distinct qui varie selon qu'ils sont nommés
ou non, qu'ils travaillent dans une administration locale (communes et provinces) ou
non sauf en principe pour l'assurance soins de santé qui est la même que celle des
travailleurs salariés.
Chaque branche de la sécurité sociale a conservé une grande autonomie. Droit du
travail et de
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plein en vigueur dans le secteur). Cette limite s'applique dans les faits aux seuls
travailleurs à temps partiel.
3. Limite journalière concernant uniquement les travailleurs occupés la nuit : en
vertu de l'article 2 bis de la C.C.T. interprofessionnelle n° 46 relative «aux mesures
d'encadrement du travail en équipes comportant des prestations de nuit ainsi qu'aux
autres formes de travail comportant des prestations de nuit» modifiée par la C.C.T.
n°46 sexiès du 9 janvier 1995, il est prévu que l'horaire journalier des travailleurs
occupés habituellement entre minuit et 5 heures du matin doit comporter autant
d'heures de travail que l'horaire journalier à temps plein dans l'entreprise, avec un
minimum de 6 heures.
4-4-2 Limites maximales au régime de travail fixe (vu sous l’angle du temps plein)
Sur le plan journalier : la durée de travail ne peut dépasser 8 heures par jour (sur
une plage de 0 à 24 heures), la prestation devant se situer entre 6 heures du matin et 20
heures du soir (en raison de l'interdiction de principe du travail de nuit). Cette durée
peut être portée à :
• • 9 heures lorsque le travailleur ne doit pas travailler plus que 5 jours et demi
par semaine (semaine anglaise) ;
• • 10 heures pour les travailleurs qui, en raison de l'éloignement de leur lieu de
travail, doivent s'absenter de leur domicile ou résidence pendant plus de 14 heures par
jour ; cette limite quotidienne peut être augmentée ou réduite par arrêté royal (cas de
l'industrie de la construction, chimique et hôtelière).
Certains cas, par règlement de travail) sur une période de référence qui peut aller d'un
trimestre à une année.
Lorsque le travailleur à temps partiel est amené à prester plus d'heures que prévu
au contrat de travail, il est en droit d'obtenir le paiement de ses «heures
complémentaires» lesquelles, par opposition aux heures supplémentaires, ne peuvent
donner lieu à sursalaire.
Les travailleurs ne peuvent pas travailler sans interruption plus de 6 heures. Dès qu'il y
a dépassement, le travailleur a droit à une pause d'au moins 15 minutes, sauf C.C.T.
sectorielle ou d'entreprise ou d'un arrêté royal octroyant des pauses plus conséquentes.
Depuis le 8 avril 1998 (loi du 17 février 1997), tous les travailleurs (H/F) âgés de 18
ans au moins ont droit au cours de chaque période de 24 heures à une période de
repos obligatoire d'au moins 11 heures consécutives entre la cessation et la reprise du
travail.
Le dépassement des durées de travail donne droit au paiement des heures dites
«supplémentaires» ou à défaut, à l’octroi de repos compensatoires ou congés de
récupération dont les modalités précises et parfois complexes ne seront pas étudiées.
On retiendra simplement qu’il est en principe interdit, à l'intérieur d'un trimestre ou
d'une période plus longue d'un an maximum, de faire prester plus de 65 heures
supplémentaires, sans qu'au cours de ladite période il n'ait été octroyé des repos
compensatoires. La limite des 65 heures n'est pas une limite absolue mais une limite
qui ne peut être franchie au cours d'une période de référence qu'à la condition que des
repos compensatoires aient été accordés au cours de la même période.
On notera enfin que le préavis ne court pas durant les jours de repos compensatoires.
Le principe veut que les travailleurs ne puissent être occupés la nuit, c'est-à-dire, en
principe, entre 20 heures et 6 heures du matin.
Il est enfin possible de déroger au principe de l'interdiction du travail de nuit par une
convention collective d'entreprise et moyennant le respect d'une procédure particulière
(C.C.T n°46 rendue obligatoire par A.R. du 8 mars 1995).
- des travaux urgents à effectuer aux machines ou au matériel, pour autant que
l'exécution en dehors des heures de travail soit indispensable ;
- un travail commandé par une nécessité imprévue, dans le respect des exigences
posées à cet effet ;
- des travaux d'inventaires et de bilan à condition que l'on ne travaille pas plus de 7
jours par travailleur et par année civile ;
- des travaux dont la durée ne peut être déterminée avec précision en raison de la
nature du travail ;
Ils ne peuvent en principe être travaillés, sauf les exceptions dont il a été question
auparavant au point 4-5.
V vacence
4-16-3 Durée
La durée des vacances est limitée à quatre semaines et, comme indiqué ci-dessus, le
droit se calcule au prorata du nombre effectif de journées de travail prestées au cours
de l'année civile (ou de jours assimilés) qui précède celle au cours de laquelle les
vacances annuelles doivent être accordées.
Elle doit être de 24 jours au moins pour douze mois de travail.
9-1 Définition
Un contrat de travail est un contrat de louage de travail par lequel une partie, le
travailleur, s'engage vis à vis de l'autre, l'employeur, à effectuer un travail contre
rémunération, dans un lien de subordination ou sous l'autorité d'un employeur (
Le contrat de travail requiert donc trois éléments constitutifs : un travail, une
rémunération et un lien de subordination.
.
Type de contrat
Le contrat de stage : il se distingue du contrat de travail par sa finalité qui n'est pas de
permettre au stagiaire de subvenir à ses besoins en effectuant un travail, mais
d’acquérir une expérience professionnelle pratique en prestant certes un travail
dans un lien de subordination. La cause d'un tel contrat consiste en une formation
pratique dans l'entreprise.
Il existe de la sorte une loi sur le statut des bénévoles volontaires. Il s’agit de la loi du
3 juillet 2005 entrée en vigueur le 6 février 2006 qui définit le volontariat ou le
bénévolat comme toute activité qui :
• • Est exercée au profit d’une ou de plusieurs personnes autres que celle qui
exerce l’activité, d’un groupe ou d’une organisation ou encore de la collectivité dans
son ensemble,
• • Est organisée par une organisation autre que le cadre familial ou privé de celui
qui exerce l’activité,
• • Qui n’est pas exercée par la même personne et pour la même organisation
dans le cadre d’un contrat de travail, d’un contrat de services ou d’une désignation
statutaire.
9-6-1 Le contrat
Le contrat de travail, comme tout contrat, requiert la réunion de quatre conditions pour
sa validité, soit le consentement des parties qui s'obligent, leur capacité à contracter,
un objet déterminé et une cause licite comme contenu des obligations (art. 1108
C.civ.). La sanction des vices du consentement est la nullité du contrat. Cette nullité
n'est toutefois qu'une nullité relative.
9-6-1-1 Le consentement
Les articles 1108 à 1118 du Code civil sont en principe applicables au contrat de
travail en sorte que l'erreur, le dol, la violence et la lésion peuvent théoriquement
conduire à la nullité du contrat de travail.
- L'erreur est une cause de nullité du contrat lorsqu'elle porte sur la substance même de
la chose qui en est l'objet.
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- Le dol consiste en des manoeuvres pratiquées par l'une des parties au contrat sans
lesquelles l'autre partie n'aurait pas contracté (1116, al.1er du C.civ.). Un contrat
conclu suite à un dol n'est pas nul de plein droit. La partie qui invoque le dol doit
introduire une action en annulation (1117 C.civ.).
9-6-1-2 La capacité
Les règles en la matière sont celles du droit commun (majeur ou émancipé, ne pas être
placé sous statut d'incapacité). La loi sur le contrat de travail prévoit toutefois des
dispositions dérogatoires au droit commun en ce qui concerne les travailleurs
mineurs d'âge lesquels disposent d'une capacité plus grande pour conclure un contrat
de travail et pour disposer de leur rémunération (art. 43 à 46 bis de la loi relative au
contrat de travail). Il est toutefois interdit de faire travailler des mineurs encore soumis
à l'obligation scolaire à temps plein (soit jusque 15 ans). A partir de 15 ans, lorsque le
jeune a clôturé son cursus scolaire (études primaires et deux années du secondaire de
plein exercice) et 16 ans dans les autres cas, le mineur peut être engagé à temps partiel
dans les liens d'un contrat de travail pour autant que cet engagement ne fasse pas
obstacle à la formation à horaire réduit à laquelle il doit se soumettre (360 heures/an
jusqu'à 16 ans et 240 heures/an de 16 à 18 ans accompli).
9-6-1-3 L’objet
L'objet d'un contrat doit être déterminé ou déterminable et possible. L'objet d'un
contrat de travail est :
- l'exécution d'un travail :
Un contrat de travail à titre gratuit est impossible. Une rémunération doit être prévue.
Dans son acception générale, la rémunération constitue la contrepartie du travail qui
est exécuté en vertu d'un contrat de travail.
9-6-4 L’autorité
Pour qu'il y ait contrat de travail, il faut que le travailleur exécute son travail dans un
lien de subordination, c’est-à-dire sous l'autorité de l'employeur.
9-7 Les parties au contrat
Quoique cela ne soit stipulé expressément nulle part, il est admis que le travailleur doit
être une personne physique. Cela justifie que le contrat de travail peut être annulé en
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).
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L'accident survenu sur le trajet se situant non pas de la résidence du travailleur au lieu
de travail, mais sur le chemin se situant au delà du lieu de travail à l’aller (ou au-delà
du lieu de la résidence au retour), n’est pas un accident survenu sur le chemin du
travail, étant entendu que le législateur a voulu mettre à charge de l'employeur le
risque d'accident professionnel que rencontre un travailleur soit en exécutant son
travail soit en se rendant sur les lieux du travail ou en revenant de celui-ci.
30-1-4 La consolidation
Lorsqu’un travailleur a bien été victime d’un accident du travail ou sur le chemin du
travail dûment reconnu par l’assureur loi sous le contrôle du FAT (actuellement
FEDRIS), il sera, hormis l’hypothèse du décès, soumis à des périodes d’incapacité,
dans un premier temps totale, puis partielle, avant d’entrer en phase dite de
«consolidation»