Assises Marches Carbone Afrique Centrale v20241101

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ASSISES POUR RENFORCER

L’ACTION CLIMATIQUE ET
DEVELOPPER UNE ALLIANCE
POUR LES MARCHES
CARBONE ET LA FINANCE
CLIMAT EN AFRIQUE
CENTRALE

| Yaoundé – Cameroun | 23 - 25 janvier 2024 |

Note de concept

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CONTEXTE
L’Accord de Paris sur le climat a institué, entre autres, un mécanisme de partage d’émissions
des gaz à effet de serre (GES) entre Parties à la convention notamment sur une base
volontaire qui a favorisé l’éclosion de marchés du carbone dans le monde. L’ampleur prise
par ces marchés conduit au traitement de la question par plusieurs foras internationaux. Pour
la seule année 2023 ont peut noter les plus significatifs à savoir :

Les 01 et 02 mars 2023, la République gabonaise, en collaboration avec la France, a organisé


le One Forest Summit à Libreville où les questions des marchés du carbone ont été au cœur
des discussions. Ce sommet fait le constat que « le marché du carbone est marqué par la
méfiance et la volatilité des prix. Le marché volontaire du carbone se situe actuellement entre
3 et 5 dollars la tonne de CO2, alors qu'un prix plus réaliste se situerait entre 30 et 50 dollars
la tonne ».

Du 22 au 23 juin 2023 s’est tenu à Paris le Sommet sur un nouveau pacte financier mondial.
Dans sa déclaration, ce Sommet fait le constat que «la tarification du carbone conformément
aux objectifs de l’Accord de Paris, reposant sur des normes et des mécanismes transparents,
peut jouer un rôle important pour limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) et
engendrer des revenus supplémentaires au service de la transition climatique et de la
préservation des puits de carbone. Pourtant seules 39 juridictions nationales ont mis en place
des initiatives de tarification du carbone et moins de 4 % des émissions mondiales font
actuellement l’objet d’une tarification directe du carbone à hauteur de ce qui est nécessaire
pour atteindre l’objectif des 1,5° C d’ici à 2030 ».

Face à ce constat « un appel à l’action pour des marchés du carbone conformes à l’Accord
de Paris, soutenu par 31 pays a été lancé afin de progresser autour des trois axes suivants :
(1) étendre et enrichir les instruments de tarification du carbone conformément aux objectifs
de l’Accord de Paris ; (2) mettre pleinement en œuvre le recueil de règles agréé pour les
marchés réglementés internationaux du carbone ; (3) garantir un degré élevé d’intégrité sur
les marchés volontaires du carbone ». L’OCDE, le FMI, la France et le Royaume Uni sont parmi
les porteurs de cet appel.

Le mois de septembre 2023 a également été particulièrement riche en évènements


internationaux où le financement des actions climatiques (adaptation, atténuation, pertes et
préjudices) a été à l’ordre du jour, notamment les questions des marchés du carbone. C’est
le cas notamment :

- De la semaine africaine du climat du 4 au 8 septembre 2023 pendant laquelle s’est


tenu le Sommet Afrique pour l’action climatique (4-6 septembre);

- La même semaine du 4 au 6 septembre pendant laquelle s’est tenu le Sommet


« Finance en Commun » (FICS) de Carthagène où «les réseaux d’institutions
financières (FICS, Alliance financière de Glasgow pour l’absence d’émissions nette,
réseau des fonds souverains « One Planet », etc.) [devaient] élaborer et adopter un
cadre commun d’alignement sur les objectifs du développement durable (ODD),

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comprenant notamment la promotion d’outils d’évaluation ex ante des risques
sociaux, environnementaux et de gouvernance ainsi que des impacts sur les ODD,
afin de guider les décisions en matière d’investissements durables et d’en assurer le
suivi ».

- Le Sommet du G20 du 9 et 10 septembre 2023 qui a consacré une large part de son
ordre du jour au rôle des Banques Multilatérales de Développement sur le
Financement climat et notamment sur les sources potentielles que représentent les
marchés du Carbone.

- Le Sommet des ODD qui s’est tenu du 18 au 20 septembre 2023 sous l’égide du
Secrétaire Général des Nations unies, puis celui de l’Action climatique, dont l’un des
objectifs était de remobiliser la communauté internationale pour l’atteinte les ODD,
notamment via la mobilisation de ressources destinées à lutter efficacement contre
les changements climatiques.

Du 26 au 28 octobre 2023 s’est également tenu le 2e Sommet des trois bassins Amazonie-
Bornéo Mékong Asie du sud Est-Congo à Brazzaville en République du Congo avec l’enjeu
principal de mettre en place une gouvernance sud-sud qui va structurer les trois
écosystèmes. Outre des sujets comme la pollution plastique ou le secteur de l’eau, ce
sommet se penche sur la question des marchés du carbone.

Au cours du même mois se tient le Sommet des chefs d’états de la Commission Économique
des États d’Afrique centrale (CEEAC). Les marchés du Carbone sont au menu des
discussions préparatoires de la participation des pays membres à la Conférence des Parties
sur le Climat (CdP) 28 de Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre et au cours
de laquelle les négociations sur l’opérationnalisation de l’article 6 de l’Accord de Paris sur le
climat continueront d’être au cœur des travaux.

En parallèle de cette dynamique des institutions internationales, d’autres parties prenantes


se mobilisent sur la question des marchés du carbone et déploient des initiatives au profit
de plusieurs pays en développement dont plusieurs pays francophones. C’est le cas de trois
initiatives majeures qui méritent d’être soulignées :

- Le NDC Partnership, avec le soutien du Centre de collaboration régionale pour


l’Afrique de l’Ouest et du Centre (RCC WAC) de Lomé, de l’Alliance ouest-africaine
de la finance climat et du marché carbone (WACA) et de l’Initiative Action climatique
en Afrique, financée par le Canada, a tenu un atelier de renforcement des capacités
et de partages d’expériences entre plusieurs pays africains du 13 au 14 juillet 2023.
(https://www.youtube.com/watch?v=mgVUuE0NMJI). Cette rencontre a donné un
aperçu des attentes de plusieurs pays ainsi que les leçons apprises de plusieurs
projets nationaux et régionaux.

- La WAA et le RCC WAC Africa ont organisé une mission en Afrique centrale (en
République du Congo) auprès de la Banque de Développement des États d’Afrique
Centrale (BDEAC) en juillet 2023 pour explorer les possibilités de mise en place
d’une initiative marchés du carbone pour le Bassin du Congo.

- La même WAA et l’association internationale d’échange des droits d’émissions


(IETA) ont organisé du 26 au 28 septembre 2023 à Abidjan (Côte d’Ivoire) la
première réunion annuelle du « West Africa Carbon Market Hub » qui a regroupé
plusieurs partenaires privés et les pays membres de l’alliance.

La tenue de ces fora internationaux avec à leur cœur la question des marchés du carbone
montre toute l’importance qu’a pris cette thématique ces dernières années. Quelle place
occupent les pays francophones dans ces débats? Sont-ils pleinement impliqués? En tirent-

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ils les bénéfices? Le contexte ci-dessus incite l’Organisation internationale de la
Francophonie à travers son organe subsidiaire, l’Institut de la Francophonie pour le
développement durable (IFDD) à se positionner sur la question.

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2. ENJEUX ET JUSTIFICATION
Le continent africain n’échappe pas à la dynamique d’éclosion des marchés du carbone et a le
potentiel de devenir un acteur majeur de ces marchés. Ainsi, certaines organisations estiment qu’à
l’horizon 2050, le continent africain pourrait devenir un des plus gros exportateurs de crédits
carbone, avec entre 1,5 et 2,5 gigatonnes d’équivalent CO2 évités, entre 120 et 200 milliards de
dollars US de capitaux mobilisés et entre 110 et 190 millions de nouveaux emplois crées.

En Afrique centrale en particulier, le développement des marchés du carbone pourrait, entre


autres, soutenir la restauration des forêts, accélérer la transition énergétique et potentiellement
assurer la protection des écosystèmes. Les initiatives visant à promouvoir le développement des
marchés du carbone prolifèrent donc en Afrique. La Banque mondiale, les banques régionales de
développement telles que la Banque ouest africaine de développement (BOAD) ou la BDEAC et
la Convention Cadre des Nations Unies contre les Changements Climatiques CCNUCC (via par
exemple les Centre Regional de Colaboration pour lÁfrique de lÓuest te Central RCC WAC Africa
ou la West African Alliance for Carbon MArkets and Climate Finance WAA), acteurs historiques de
ce secteur, sont rejoints par de nombreuses initiatives régionales et autres, créant de fait une
certaine confusion et des compétitions entre différents projets.

Cette prolifération d’initiatives de marchés du carbone, alors même que les négociations
internationales sur les mécanismes d’opérationnalisation de l’article 6 de l’Accord de Paris n’ont
pas encore abouti, n’est pas sans risques pour les pays vendeurs de leurs crédits carbone. Il est
en effet stipulé au point 5 de l’article 6 que « Les réductions d’émissions résultant du mécanisme
visé au paragraphe 4 du présent article ne sont pas utilisées pour établir la réalisation de la
contribution déterminée au niveau national de la Partie hôte, si elles sont utilisées par une autre
Partie pour établir la réalisation de sa propre contribution déterminée au niveau national ».

En effet, une vente incontrôlée de crédits carbone par de multiples acteurs au sein d’un pays, par
exemple des collectivités locales, des ministères sectoriels ou même des entreprises privées,
quelle que soit sa justification technique, aura un impact sur la capacité du pays à respecter ses
engagements pour la mise en œuvre de sa propre CDN s’il ne met pas en place un cadre légal
d’autorisation de ces ventes et de leur comptabilisation. Or les pays francophones qui disposent
de tels mécanismes sont rares.

En Afrique centrale en particulier, la situation reste très contrastée malgré un très fort potentiel de
marchés carbone. Ainsi :

- La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda s’imposent comme les deux pays les
plus avancés sur la question. Ils ont plusieurs projets considérés comme des succès à leur actif, et
ont mis en place des structures à même de gérer la complexité du développement des marchés
carbone (le Fonds national REDD – FONAREDD en RDC, la Rwanda Environment Management
Authority – REMA au Rwanda)

- La République gabonaise a, en 2022, reçu la certification de plus la réduction de plus de 90


millions de tonnes d’émissions de CO2 entre 2000 et 2009,

- L’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, Sao Tomé et Principe et le Tchad bénéficient d’une
forte volonté politique visant au développement de ces marchés.

- Dans le même temps, l’Afrique centrale a des besoins qui s’élèvent à 35 milliards US$ par an,
alors que les sommes actuellement dédiées au climat se limitent à environ 2 milliards US$.

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Par ailleurs, une évaluation rapide du paysage des initiatives en cours montre une multitude
d’acteurs sur le terrain aussi bien du secteur public que du privé. Ils vont des ministères sectoriels
actifs sur la question du marché carbone aux organisations du systèmes des Nations unies, les
banques de développement, les collectivités locales, les ONG internationales de l’environnement
ou le secteur privé.

En outre, on constate également que seul un groupe limité de pays a pour l’heure réussi à
développer des projets carbones structurés minimisant les risques ci-dessus cités., Ceux-ci sont
très majoritairement anglophones : Kenya, l’Ouganda, l’Afrique du Sud, etc. Les pays membres
de la Francophonie les plus présents sur ce créneau sont le Ghana, le Rwanda, le Sénégal, la Côte
d’Ivoire et la RDC.

Enfin, on constate également que les pays francophones sont ceux qui accèdent le moins aux
mécanismes officiels de la finance climat notamment les guichets des différents fonds mis en place
(Fonds Vert Climat, Fonds d’Adaptation et Fonds pour l’Environnement Mondial).

Ce double risque de pénalisation des pays francophones (faible accès aux mécanismes de la
finance climat et développement non optimal de marchés du carbone), amène la BDEAC, l’IFDD,
et la CCNUCC à organiser des assises francophones sur les marchés du carbone avec un accent
particulier sur les pays du bassin du Congo. C’est l’objet de la présente note de concept.

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3. OBJECTIFS ET RÉSULTATS
Objectif principal

L’objectif principal de ces assises est de faire l’état des lieux des marchés du carbone dans l’espace
francophone de la région d’Afrique Centrale et du Bassin du Congo en particulier en vue d’en
dégager une démarche stratégique et régionale d’accompagnement des pays membres. Les
assises aborderont les différents types de marchés du carbone, en particulier les marchés
volontaires et les initiatives promues par l’Article 6 de l’Accord de Paris (en particulier sous les
alinéas 6.2, 6.4, et 6.8).

Objectifs spécifiques

1. Faire un état des lieux des initiatives et projets de marchés du carbone dans l’espace
francophone en général et la région du Bassin du Congo en particulier ;

2. Partager des informations sur les possibilités de mise en œuvre des CDN dans le cadre
de l'Accord de Paris en capitalisant sur les projets déjà en cours dans plusieurs régions
francophones, y compris par le biais de l'article 6 et d'autres mécanismes de soutien
existants dans le cadre de la CCNUCC et au-delà Partager les expériences des pays
membres sur la question (. Ces partages d’expérience pourront par exemple aborder la
question des prix du carbone, la nomination des point focaux pour l’Article 6 ou la mise
en place des autorités désignées au niveau national (ADN) ;

3. Identifier les besoins des pays et des autres parties prenantes et élaborer une feuille de
route pour le soutien des domaines de travail prioritaires dans le cadre de l'Accord de
Paris pour les pays d'Afrique centrale sur la base de leurs besoins ;

4. Adopter un plan d’action stratégique pour l’accompagnement des pays de la région


pour le développement des marchés du carbone adaptés aux besoins et réalités des
pays membres ;

5. Partager les expériences sud-sud sur la création d'alliances pour les marchés du carbone
et la finance climat en Afrique de l'Ouest et de l'Est en vue de promouvoir la création
d’une alliance centre-africaine. proposer un accompagnement par l’Alliance ouest-
africaine des marchés carbone et de la finance climat dans la création d’une alliance des
Etats d’Afrique centrale, comme cela a pu être fait dans le cadre de la mise en place des
alliances de l’Afrique de l’est et des Caraibes.

6. Adopter un plan d’action stratégique pour l’accompagnement des pays de la région pour
le développement d’une alliance centre-africaine pour les marchés du carbone et la
finance climat

Résultats attendus

Aux termes de ces assises, les principaux résultats attendus sont les suivants :

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1. L’état des lieux des initiatives et projets sur les marchés du carbone dans l’espace
francophone en général et la région du Bassin du Congo en particulier est fait et partagé
par les participants ;

2. Les différentes expériences et bonnes pratiques des pays membres sur les marchés
carbone sont partagées ;

3. Les besoins des pays et des autres parties prenantes regionales sont identifiés et les
grandes lignes d’un plan d’action stratégique d’accompagnement des pays francophones
du bassin du Congo et plus généralement de la région sur les marchés du carbone ont
été élaborées et adoptées;

4. Une feuille de route pour la création d'une Alliance centre-africaine des marchés du
carbone et de la finance climatique, baséee sur l’experience des alliances ouest et est
africaines et comprenant la participation active des pays de la région est adoptée.

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4. PARTIES PRENANTES
Plusieurs parties prenantes jouent un rôle important voire essentiel dans le développement
des marchés du carbone et devraient être invitées à ces assises. Il s’agit notamment de :

1. Deux représentants et représentantes officiels des pays membres de la Communauté


économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) : soit pour chaque pays, le point focal
Article 6 et un représentant du Ministère des finances ou du Plan,

2. Des experts et expertes internationaux et régionaux, soit :

• Experts et expertes de l’ONU Climat (du siège et des RCC WAC)


• Représentants et représentantes de l’Alliance ouest africaine sur les marchés
carbone et la finance climat
• Représentants et représentantes des banques de développement (BDEAC, BOAD)
• Représentants, représentantes, experts et expertes de l’IFDD

3. Représentants et représentantes des organismes régionaux :

• Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de


l’Afrique centrale (CEREEAC)
• Commission du Bassin du Lac du Tchad (CBLT)
• Commission climat du Bassin du Congo (CCBC)
• Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC)
• Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Shangha (CICOS)
• Réseau des communicateurs pour l’Environnement et l’information en Afrique
centrale (RECEIAC)
• Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique
Centrale (ROSCEVAC)

Au total, une quarantaine de personnes est attendue à ces assises.

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5. PROGRAMME PRÉVISONNEL
Jour 1. Mardi 23 janvier

Période Activités Intervenants


08:30- Arrivée et installation des participants BDEAC
09:00
09:00- Cérémonie d’ouverture Modération : Réseau
10h00 • Allocutions de Bienvenue IFDD/CCNUCC / BDEAC des communicateurs
• Allocution d’ouverture du Ministre de l’Environnement, de pour l’Environnement et
la Protection de la Nature et du Développement Durable l’information en Afrique
(MINEPDED), Cameroun centrale (RECEIAC)
• Présentation du programme, des objectifs et résultats
attendus du Forum (Modérateur)
• Présentation des participants - Tour de table rapide
(Modérateur)
• Présentation de l’état des lieux des marchés du carbone
dans l’espace francophone et en particulier dans la région
du Bassin du Congo (IFDD)
10h00- Session 1 : Vue d'ensemble de l'Accord de Paris - Principales CCNUCC
10:30 obligations des parties dans le cadre de l'Accords de Paris, avec
un accent sur les CDN et l'ETF
• Définition des notions importantes
• Introduction à l'Accord de Paris
• Bilan de la COP28

10:30- Pause-Photo BDEAC


11:00 Pause-café, socialisation des participantes et participants
11:00- Session 2 : Contributions déterminées au niveau national (CDN) CCNUCC
11:30 • Qu'est-ce qu'une CDN? Modération IFDD +
• État d'avancement des CDN à ce jour, avec un accent sur Mapping
l'Afrique Centrale
• Q&A

11:30- Session 3 : Stratégie à long terme pour l'environnement (LT- CCNUCC


12:00 LEDS) Modération IFDD
• Qu'est-ce qu'une stratégie de développement à long
terme ?
• État d'avancement des LT-LEDS en Afrique à ce jour
• Q&A

12h – Session 4 : Enhanced Transparency Framework (ETF) CCNUCC


12h30 • Qu'est-ce que l'ETF et les obligations des pays ? Modération IFDD
• Q&A

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12:30- • Introduction au Global StockTake GST CCNUCC
13:00 • Q&A Modération IFDD

13:00- Déjeuner BDEAC


14:00
14:00- Session 1 : introduction au projet des instruments collaboratifs CCNUCC
15:00 pour une action climatique ambitieuse (Collaborative Modération IFDD
Instruments for Ambitious Climate Action – CIACA)
• Qu'est-ce que le projet CIACA ?
• Etat d'avancement du projet CIACA
• Expériences à ce jour - bénéficiaires (Nigeria, Sénégal, etc.)
• Q&A

15:00- Session 2 : Introduction au financement de la lutte contre le CCNUCC


15:30 changement climatique dans le cadre de l'Accord de Paris Modération IFDD
• Introduction au projet de financement basé sur les besoins
• Présentation des opportunités de financement climatique
de la BOAD (GCF, GEF, AF)
• Q&A

15:30- Pause-café, socialisation des participantes et participants BDEAC


16:00
16:00- Session 3 : Aperçu de l'article 6.2 CCNUCC
16:30 • Introduction aux conditions de participation Modération IFDD
• Interaction avec les rapports et l'examen au titre de l'article
6.2 : "Autorisation des A6.4ER".

16:30- Session 4 : Aperçu de l'article 6.4 CCNUCC


17h00 • Arrangements institutionnels, exigences en matière de Modération IFDD
rapports et de participation
• Stratégies nationales d'engagement dans le mécanisme
de l'article 6.4
• Transition des activités MDP vers l'article 6.4 (projets ciblés
dans la région)

17:00– Synthèse de la journée et fin des travaux IFDD – BDEAC


17:15

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Jour 2. Mercredi 24 janvier

Période Activités Intervenants


08:30- Arrivée et installation des participants BDEAC
09:00
09:00- Debriefing jour 1 et programme journée 2 Modération : IFDD
9h30 • Mot de Bienvenue de la BDEAC
• Rappel des acquis de la journée 1
• Présentation des participants - Tour de table pour
recueillir les retours des participantes et participants
• Présentation du programme, des objectifs et
résultats attendus de la journée 2

9h30- Introduction à la finance basée sur les besoins CCNUCC


10:00 (needs-based finance) BOAD
Modération IFDD
• Présentation des implications en matière de finance
climat, technologies et des marchés du carbone sur
la mise en œuvre des CDN
• Opportunités de financement de la BOAD

10:00- Pause-café, socialisation des participantes et BDEAC


10:30 participants
10:30- Partage d’expériences des pays d’Afrique Représentants nationaux
12:30 centrale (Canevas de présentation sur 5-6 slides, 10
Modération : IFDD - BDEAC
min par pays):

• Angola,
• Burundi,
• Cameroun,
• République centrafricaine,
• République du Congo,
• République démocratique du Congo
• République gabonaise,
• Guinée équatoriale,
• Rwanda,
• Tchad,
• Sao Tomé-et-Principe.

12:30- Déjeuner BDEAC


13:30
13:30- Perspectives et potentiels des marchés carbone en • BDEAC
14:30 Afrique centrale • CEEAC
• CEREEAC
• CCBC

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14:30- Session interactive : Elaboration de la feuille de Modération : CCNUCC - IFDD
16:00 route pour l’opérationnalisation de l’article 6 en
Afrique Centrale (Travaux de groupes)
Pause-
café : Questions d’orientation générale pour chaque
groupe :
15h-
15h15 • Quels besoins et priorités des pays et autres acteurs
de la région
• Quelles actions et étapes nécessaires pour
répondre aux besoins et aux priorités ?

Formulation d’éléments de la feuille de route pour


l’opérationnalisation de l’article 6 dans la région,
questions d’orientation spécifiques par groupe :

• Groupe N°1 : Identifier les besoins spécifiques au


secteur des Forêts et de la biodiversité
• Groupe N°2 : Identifier les besoins spécifiques au
secteur Energie
• Groupe N°3 : Identifier les besoins spécifiques au
secteur de l’économie bleue (ou autre sujet à valider
au cours de l’atelier)
16:00- Présentation des travaux de groupes par les
16h30 rapporteurs.

16:30– Synthèse de la journée et fin des travaux de IFDD – BDEAC – RCC WAC
17:00 renforcement des capacités Africa
• Résumé des points de la feuille de route
• Résumé des prochaines étapes
• Remerciement des acteurs régionaux

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Jour 3. Jeudi 25 janvier

Période Activités Intervenants


08:30- Arrivée et installation des participants (groupe BDEAC
09:00 restreint)
09:00- • Mot de Bienvenue BDEAC Modération : IFDD
9h30 • Rappel des objectifs de la journée de travail sur
l’alliance
• Présentation des participants - Tour de table
pour recueillir les attentes des participantes et
participants
• Présentation du programme, des objectifs et
résultats attendus de la journée (Modérateur)
9h30- • Présentation des réalisations des Alliances • West African Alliance
10:00 ouest-africaine et est-africaine des marchés du • Eastern African Alliance
carbone et de la finance climat ; • BOAD
• Partage des perspectives des deux régions sur le • RCC WAC
sujet.
10:00- Pause-café, socialisation des participantes et BDEAC
10:30 participants
10:30- • Présentation d’expériences des pays d’Afrique • BDEAC
11:15 de l’Ouest (tbc) • Représentants des pays
• Échange sur les perspectives de la mise en place d’Afrique de l’Ouest
d’une telle alliance à l’échelle de l’Afrique
centrale
11:15- Travaux de groupe : mise en place d’une Alliance Modération : CCNUCC - IFDD
12:30 d’Afrique centrale pour la finance climat et les marchés
du carbone.

Chaque groupe devra désigner un(e) rapporteur(euse)


et un(e) modérateur(trice) pour répondre aux questions
suivantes :

• Quels Acteurs, rôles, synergies, logistique sont


nécessaires pour la mise en place d’une Alliance
centra-africaine des marchés du carbone et de la
finance climat ;
• Quels besoins et actions concrètes sont attendus
notamment dans le cadre du renforcement des
capacités au niveau régional pour le
développement des marchés du carbone ;
• Quelles sont les grandes lignes/les priorités d’un
plan d’action pour le développement d’une
Alliance des marchés du carbone et de la finance
climat en Afrique centrale.

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Les résultats seront compilés et ordonnés afin de
proposer un draft d’orientation et une task force pourra
être désignée pour finaliser les documents
ultérieurement.

12:30- Déjeuner BDEAC


13:30
13:30- Suite des travaux de groupe
14:30
14:30- Présentation des travaux de groupes par les
15:00 rapporteurs

15:00- Pause-café, socialisation des participantes et BDEAC


15:30 participants
15:30- Synthèse des travaux par le bureau et les
16:00 rapporteurs(euses) et préparation des communiqués :

• Déclaration des assises à verser aux instances


des pays membres de la CEEAC
• Adoption des produits finaux des assises
• Elaboration du communiqué final de l’atelier
(séance interactive)
• Clarification des prochaines étapes en matière
d’une Alliance d’Afrique Centrale pour les
Marchés Carbones et la Finance Climat ainsi que
l’opérationnalisation de l’article 6 dans la région.

16:00- Cérémonie de clôture


16h30 • IFDD
• Lecture de la déclaration des assises
• BDEAC
• Lecture du communiqué final
• RCC WAC Africa
• Mot de l’IFDD
• WAA
• Discours de clôture de la BDEAC
• EAA
• Discours de clôture du RCC WAC Africa
• MINEPDED
• Discours du Ministre de l’Environnement, de la
Protection de la Nature et du Développement
Durable du Cameroun ou son représentant

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