Introduction Generale

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I.

INTRODUCTION GENERALE

1.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET,

La maximisation des recettes est un problème sérieux que rencontrent les régies,
financières de nos jours. Nous avons trois raisons qui motivent le choix porté sur
ce sujet, qui, du reste est d'actualité, •Sur le plan personnel, - Le désire
d'approfondir nos connaissances dans le domaine fiscal, - La curiosité scientifique
d'étudier la fiscalité, Le désire de contribuer à la recherche des solutions pouvant
ajouter à l'amélioration, des recettes fiscale,

• Sur le plan scientifique, Il n'aurait venu des grâce à cette analyse de faire une étude bien
approfondie sur la, manière à y proposer une solution appropriée. Cette étude
servira donc de complément aux, travaux déjà réalisé, elle pourra éventuellement
les enrichir et servira d'un outil entre les mains, de prochains chercheurs,

• Sur le plan managérial, Ce travail servira et attirera grandement l'attention des fiscs de la
direction des recettes, du haut-Katanga car la stratégie fiscale permettra à ce cette
régie financière de pouvoir maximiser ces recettes pour son bon fonctionnement et
celui du financement de budget public, et du bien-être de la population haut-
katangaise,

1.2 PHENOMENE OBSERVE ET CONTEXTE DE L'ETUDE

La fiscalité est l'un des fondements de la souveraineté car à l'absence de ressources,


financières, nul gouvernement ne peut conduire de politiques publiques.

La fiscalité est un, puissant instrument de régulation économique capable d'influencer la


consommation., d'encourager l'épargne ou d'orienter le mode d'organisation et de
production des entreprises., C'est sous ce vocable que se trouvent les prélèvements
obligatoires comprenant les impôts, (prestations pécuniaires mises à la charge des
personnes physiques et morales), les taxes, parafiscales (instituées dans un but
d'ordre économique, professionnel ou social au profit, d'organismes
professionnels), les redevances pour services rendus, les droits de douane (TVA,
sur les biens de consommation, de la taxe sur les produits pétroliers et des accises)

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et les, cotisations sociales, Sachant à l'avance ce qui entraine l'un ou l'autre moyen
de financement, nous estimons, que de ce deux possibilités qui s'offrent à l'Etat,
l'impôt et la taxe restent les ressources, essentielles, étant donné que leurs sommes
ne sont pas à rembourser, un intérêt particulier, devrait être accorder à leur mode
de perception afin de maximiser dans la mesure du possible, les recettes y
afférentes. Au regard de ce qui précède, l'Etat congolais attribue aux différentes,
régies financières la mission fiscale, celle de perception des droits et taxes ce le cas
de la, Direction Générale des douanes et accises (DGDA), Direction Générale de
Recette, Administrative et Domanial (DGRAD), Direction Générale des Impôts
(DGI)., Vue l'importance de la fiscalité dans un pays, voilà raison pour laquelle, il
a été préférable, pour nous de s'intéresser la Direction des recettes du haut Katanga,
DRHKAT en sigle pour la, Province du Haut-Katanga, qui fait le champ de notre
étude, Observation empirique, Dans le souci de vouloir maximiser les recettes pour
pouvoir répondre effectivement au, financement du budget public et le bien-être de
la population de la province du haut Katanga, en particulier.,

Nous avons observé depuis l'année 2019-2022 que la direction des recettes du Haut
Katanga est confrontée aux difficultés de maximisation de ses recettes telles que
prévues et, c'est à travers les écarts produits entre les prévisions et les réalisations
de ces dernières années, que nous avons constaté cela. Le tableau ci-dessous
illustre cette observation, Tableau N°1: évolution des recettes fiscales,

Libellé 2019 2020 2021 2022

Prévision
559.890.748.257,27fc 608.530.616.450,22fc 332.585.587.343,46fc 346.699.818.783,78FC
annuelle
Réalisation,
319.601.640.836,10fc 390.778.164.021.00fc 214.196.378.796,33fc 173.365.214.988,06FC
annuelles
Écarts, 196.099.043.095,67fc 217.752.452.429.22fc, 118.389.208.547,13fc 173.334.603.795.72FC

Source: DRHKAT,

Question de départ : pourquoi la DRHKAT n'arrive pas à maximiser ses recettes?

1.3 LES OBJECTIFS POURSUIVIS

La présente recherche a pour objectif global de pouvoir proposer des suggestions en


rapport avec la maximisation des recettes dans les régies financières en général et

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au sein de la direction des recettes du haut Katanga en particulier. De cet objectif
général découlent un objectif spécifique :

Quantifier les facteurs qui bloquent la maximisation des recettes au sein de la régie,
financière DRH-KAT.,

1.4 PROBLEMATIQUES (QUESTION DE RECHERCHE) :,

Problématique se définit comme étant l'ensemble des problèmes qui suscitent une science,
un sujet d'étude. Elle peut être passée de façon affirmative ou interrogatoire, Le
renforcement de la mobilisation des recettes fiscales et douanières dans les pays en,
développement est depuis longtemps un sujet de préoccupation majeur pour le FMI
dont les, conseils sont très suivis. Voilà pourquoi dans le cadre de cette étude nous
allons nous concentrer sur les recettes, prélevées par la Direction des Recettes du
Haut-Katanga. Eu égard à ce qui précède, notre, problématique se résume autour
des questions suivantes,

 Quels sont les sont les facteurs qui expliquent la non maximisation des recettes au,
sein de la Direction des Recettes du Haut-Katanga ?,

C'est sous cet angle d'idées que nous orientons nos réflexions scientifiques dans la mesure,
du possible,

1.4 HYPOTHESES ET MODELE CONCEPTUEL

Une hypothèse est une proposition ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans,
prendre position sur le caractère véridique, c'est-à-dire sans affirmer ou nier. Il
s'agit donc, d'une simple supposition appartenant au domaine des positions
durables. Une fois énoncé, une, hypothèse peut être étudiée confrontée, discutée ou
traitée de toute autres façons jugées, nécessaire, par exemple dans le cadre d'une
démarche expérimentale., Il existe quelques facteurs qui constituent au non
maximisation des recettes au sein de la, direction des recettes du haut-Katanga à
savoir :, - HI/l'insuffisance du matériel, - H2/ Le niveau de taux d'imposition, -
H3/La fraude fiscale, H4/ conjoncture politique, H5/démotivation du contribuable

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1.5 METHODE ET TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES

Nous ferons recours a :,

Approche qualitative: cette approche repose sur les collectes des données,
exclusivement qualitatives, % Méthode d'observation directe: cette méthode nous a
permis de faire une observation, directe des faits tels que vécu dans l'entreprise,

* Technique d'enquête par questionnaire : grâce à cette technique nous avons élaboré, un
questionnaire d'enquête que nous avons distribué dans différentes directions au
sein, de la DRH-KAT,

* Technique documentaire : ces techniques consistent à apporter un jugement sur les,


titres. c'est observation qui porte sur les titres et l'analyse des archives des
documents, des ouvrages, Dans notre travail nous avons rassemblé différentes
informations secondaires d'origine, interne à l'entreprise et d'origine interne
concernant les problèmes posés, % Technique entretien ou interview : l'entretien
étant une technique permettant, recueillir les informations par des échanges oraux,
individuel ou groupes et avec les, personnes sélectionnées., Cette technique appeler
autrement interview a été utilisé par nous pour collecter les, données en échangeant
avec les différentes personnes qui ont répondu aux questions qui ont, leur été posé.

 Méthode et technique d'analyse des données

La méthode analyse de contenu, Cette méthode permet de faire une interprétation des
discours diversifié collecté par les, billets des entretiens organisés avec les agents
de la DRH-KAT d'une part et d'autre part faire, une analyse des données., D
Logiciel tropes, Cet outil d'informatique de traitement des données qualitatives,
nous a permis de répondre, ou de trouver une réponse à notre problématique
principale. Nous procéderons analyse, qualitative au moyen de la technique
manuelle

1.6 DELIMITATION DE L'ETUDE,

Un chercheur ne peut pas étudier un fait dans tous ses aspects ou dans le monde entier ou,
encore depuis le début des temps jusqu'aux extrêmes limites.

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C'est pourquoi notre sujet doit, être limité selon les faits étudiés dans le temps et dans
l’espace.

En vue d'une meilleure rédaction de notre travail, nous avons pris comme cible-la,
Direction des Recettes du Haut Katanga (DRH-KAT). Etant l'une des régies
financières de la, République démocratique du Congo, pour la collecte des données
pendant une période allant de, 2019 à 2022,

1.7. STRUCTURE DU MEMOIRE,

 Introduction générale: il sera question de donner l'introduction générale du


travail, le, phénomène observé, question de départ, la problématique, les
hypothèses, la revue de, littérature, les méthodes et techniques enfin l'intérêt est
délimitation du sujet,

 Première chapitre : cadre conceptuel et théorique, il sera question de définir les,


Concepts clés de notre travail et quelques théories.

 Deuxième chapitre : description du champ empirique, il sera question de donner


une, brève présentation, histories des solutions ainsi que la conclusion.

 Troisième chapitre: sera de présenter les données collectées sur le terrain, le,
traitement et l'analyse des données récoltées et l'interprétation des données traitées,

1.8 CONCLUSION PARTIELLE,

En guise de conclusion de l'introduction générale,

Il a été question de l'introduction, générale de notre travail en commençant par un


phénomène observé à partir d'une analyse faite, dans une régie financière, la revue
de littérature et la problématique ainsi que les hypothèses, qui s'y rapporte et les
méthodes et techniques qui seront d'application dans la suite du travail.

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CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

SECTION 1. CADRE CONCEPTUEL

Dans ce chapitre, nous allons nous atteler à expliquer les différents concepts qui serviront,
constamment de cadre de référence dans ce travail et les théories qui s'y rapportent.
Des idées, claires bien conçues et logique peuvent provenir que des concepts clairs
et bien définis. Un, concept est un mot ou un groupe de mots pouvant designer un
ensemble des phénomènes.

Dans, cette optique de permettre une lecture aisée de notre travail et éviter des
interprétations, contradictoires, nous allons définir des concepts clés sur base
desquels notre travail se fonde, Le deuxième chapitre de notre travail est consacré
aux notions générales, les quelles, portent d'une part sur la définition des concepts
opératoire et d'autre part, le cadre théorique.

1.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS,

Notre thème est constitué de cinq concepts clés : contrôle fiscal et maximisation de,
recettes dans une régie financière DRHKAT.,

 Maximisation des recettes,

C'est le fait d'atteindre le maximum des recettes dans l'élaboration d'un projet contenu,
d'une élaboration d'un budget des prévisions

 , Pour Dr Jalel BERREBEH. Le système déclaratif consiste à laisser aux


contribuables la, liberté de procéder à la déclaration de leurs revenus et à
l'administration le droit de regard et de, contrôle de cette déclaration. L'efficacité
de ce système repose sur la sincérité et le civisme des, contribuables et à une
condamnation de la fraude et des fraudeurs dans l'opinion publique La, déclaration
peut être faite soit par le contribuable lui-même (déclaration par le contribuable).
soit par des tiers (déclaration par des tiers).

Le danger de fraude est grandement atténue, lorsqu'on a recours au système de la


déclaration par un tiers. Le système déclaratif constitue le mode le plus fréquent.

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La déclaration peut être effectuée par le contribuable lui-même (fonction, libérale,
société...) ou par des tiers (l'employeur...). L'administration a des moyens de
contrôle, des déclarations, ceci étant la contrepartie du système déclaratif

Une régie financière est défini comme étant l'ensemble des directions générales du,
ministre des finances chargé de percevoir les différentes recettes de la province en
particulier, et de la nation en générale.

 Fiscalité, José M. WAKOSIA (2020) définit la fiscalité comme étant la principale


source des, recettes Publiques, elle est l'ensemble des modes de perception
d'impôts actuellement en, vigueur dans un pays déterminé

Pour Trésor-Gauthier M. KALONJI. La fiscalité est l'ensemble de la législation et de la,


réglementation en matière fiscale, en vigueur dans un territoire donné. C'est au fait,
l'ensemble, de mesures et pratiques relatives à l'administration fiscale (fisc), aux
prélèvements fiscaux, (impôts) et autres prélèvements obligatoires.

Système fiscal congolais, Le système fiscal congolais est principalement déclaratif c'est-à-
dire qu'il revient au, contribuable la charge de présenter librement à
l'Administration fiscale les éléments de, l'assiette des impôts auxquels il est
redevable. Parallèlement à cela, la législation fiscale, reconnaît à l'Administration
le pouvoir de procéder au contrôle de la déclaration ainsi souscrite. Ce pouvoir
constitue un contrepoids au système déclaratif aux fins de la sauvegarde des
intérêts, du Trésor.,

1.2. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES

1. Impôt

L'impôt est une prestation pécuniaire ou prélèvement pécuniaire opéré par le citoyen d'une
nation par voie d'autorité à titre définitif et sans contrepartie visible, en vue de
couvrir les charges publiques et permettre à l'Etat d'effectuer certaines
interventions dans le domaine économique et social. L'impôt est perçu par voie
d'autorité auprès des particuliers, l'impôt n'a pas de contrepartie ( KABANGE
NTABALA, op cit, 2007, p37)

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2. Parafiscalité.

La parafiscalité recouvre l'ensemble des taxes et des redevances obligatoires perçues au


profit des personnes publiques ou privées autres que l'Etat, les collectivités locales
ou les établissements publics.

Elle est l'ensemble de prélèvements obligatoires effectués sur les particuliers ou sur les
entreprises, afin de financier un ensemble déterminé de prestation spécifique
(ADALBERT MULUNDA, Notes de cours de Législation fiscale, G3, GFI, inédit,
ISES/Lubumbashi 2013-2014)

3. Taxe

A la différence de l'impôt, la taxe est une contribution non imposable, il suffit seulement
d'exercer une activité économique, que vous allez payer. C'est le pris acquitté par
l'usager d'un service public en contrepartie fournie.

4. TVA

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), est un impôt sur le la dépense que la plupart de pays
est intégrée dans les législations, compte tenu de la neutralité économique et de sa
relative simplicité (Collectif d'économistes de la RDC, DE L'ILA A LA TVA Quel
progrès ?éd CEC RDC).

Est un impôt général sur la consommation qui frappe tous les biens et ses vices de toute
origine consommés ou utilisés à l'intérieur du pays.

Elle est une taxe unique à paiement perçu à chaque stade du circuit économique d'un
produit et supporté par le consommateur final.

5. Apport

Un apport est une contribution à une participation à une œuvre ou à une action, c'est
procurer quelque chose.

6. Dépense.

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Les dépenses publiques sont l'ensemble des charges réalisées par les administrations
publiques. Leurs financement est assuré par les recettes publiques (impôt, taxe et
autres cotisations sociales) et par le déficit public. (MEKHANTAR, J., Les finances
publiques, le budget de l'Etat, éd. Hachette, Paris, 1995, P. 37)

SECTION 2 : APPROCHE THEORIQUE

La théorie de la fiscalité optimale (Mirless, 1970), Selon James la fiscalité apporte une
modification de la répartition primaire des revenus,, par les biais des prélèvements
obligatoires et transfert, la taxation de revenu du travail ou du, capital peut induire
des anomalies ou distorsions dans les choix individuels des contribuables,, qui
diminuent les recettes fiscales., Autrement dit les agents économiques réagissent
au hausse et baisse d'impôts, au transfert, ou à l'introduction d'impôts négatif à
modifier à leurs décisions des productions ou d'épargne,, leur offre de travail. Voir
les ressources. L'imposition optimale est alors un système de, prélèvement
obligatoire qui maximise les recettes tout en minimisant les incitations à l'effort,
chez les contribuables,

 Fait générateur, Pour Dr Jalel BERREBEH, le fait générateur est le phénomène,


l'événement, l'opération, l'acte,... ou la situation juridique qui fait naître ou créer la
dette fiscale,
 Les Recettes non fiscales : Pour José M. WAKOSIA, il définit les recettes non
fiscales, comme étant des recettes provenant des participations de l'Etat actionnaire
(dividendes perçues), ou les loyers recouvrés par l'Etat propriétaire, et autres du
domaine de la justice, des mutations, immobilières.
 Le Recouvrement José M. WAKOSIA, il le définit comme étant l'opération qui
permet, au receveur de l'administration des recettes non fiscales d'encaisser une
somme due au trésor, provincial, contre remise d'un acquit libératoire. L'opération
qui permet au receveur de, l'Administration des recettes non fiscales d'encaisser
une somme due au trésor provincial, contre remise d'un acquit libératoire,

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2.1. LES RECETTES FISCALES

Avant d'aborder ce point, il nous parait nécessaire de souligner ici que, le système fiscal
congolais est déclaratif c'est-à-dire, c'est le contribuable lui-même qui déclare ses
biens.

Pour Michel BOUVIER, dans un sens large, l'impôt peut certainement se définir comme,
une forme spécifique de prélèvement obligatoire auquel sont soumis les
contribuables, Les différents impôts gérés par la DRHKAT,

2.1.1. SORTE D'IMPOTS

En RDC, il existe deux sortes d'impôt

 IMPOTS DIRECTS
 IMPOTS INDIRECTS

Est celui dont la charge est supporté définitivement par la personne visée par la loi,
l'assujettie n'a pas la possibilité de s'en dégager en le récoltant sur quelqu'un
d'autre. (Jean-Jacques Bienvenu et Thierry Lambert, Droit fiscal, éd PUF, Paris, 2003, p58)

Celui qui paie cet impôt, c'est la même personne qui le supporte. Il comprend l'impôt réel
et l'impôt cédulaire sur le revenu. En d'autre terme l'impôt direct est celui qui
touche le contribuable sans interposition entre l'administration fiscale et le
contribuable.

1.1. IMPOT REEL

Impôt réel. Pour Dr Jale BERREBEH, l'impôt réel est celui qui atteint la matière
imposable en, elle-même, sans que soit prise en compte la personnalité du
contribuable. Est imposée une chose. Un objet considéré comme une unité
imposable, dans sa nature et sa quantité : automobile, terrain, maison, litre d'alcool,
acte juridique..., Comme impôts nous avons, Impôt sur le véhicule ou la vignette
automobile,

Pour Laurent NGOY NDJIBU, la vignette automobile est un impôt annuel sur les,
véhicules en circulation, qui se traduit par l'obligation d'acheter et d'apposer une

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figurine fiscale, spéciale, ou "vignette", sur le pare-brise de chaque voiture
assujettie. La circulation des, véhicules sur la voie publique construite avec les
fonds du Trésor Public, provoque une, dégradation qui appelle réparation et
entretien. C'est le fondement de ces deux types d’impôts. À savoir l'impôt sur les
véhicules (ou vignette automobile) et la taxe spéciale de circulation, routière, Qui
supporte cet impôt?,

Art. 46. - Les redevables de l'impôt sur les véhicules doivent souscrire une déclaration, par
véhicule. (ORDONNANCE-L01 69-006 du 10 février 1969. sur l'impôt réel.),
Quand déclarer cet impôt?, La remise de cette déclaration doit s'effectuer
préalablement à la mise en usage dans le, courant d'une année. Si le déclarant est
illettré, il apposera l'empreinte digitale de son pouce, droit à l'endroit de la
déclaration réserve pour la signature. (ORDONNANCE-LOI69-006 du l0, février
1969. sur l'impôt réel.). Où déclarer cet impôt?,

Art. 48. - La déclaration rem plie, datée et signée, est remise au receveur des impôts de, la
région dans laquelle l'usager réside ou, s'il réside à Kinshasa, au receveur des
impôts de, cette ville. (ORDONNANCE-LOI 69-006 du 10 février 1969, sur
l'impôt réel.)

Impôt Foncier (IF) Pour l'application du présent article, sont considérées comme
modifications notables, celles qui sont susceptibles d'entraîner une augmentation
ou une diminution de la superficie, imposable d'au moins 20%.

Art. 35. - La déclaration remplie, datée et signée doit être remise, au vérificateur des
impôts dans le ressort duquel se trouvent les éléments imposables, avant le, 1 er
avril de l'année de l'exercice, pou ries éléments dont le redevable est propriétaire au
l er, janvier. (ORDONNANCE-LOI 69-006 du 10 février 1969. sur l'impôt réel.),
Où déclarer cet impôt?,

Art. 38. - Les formulaires de déclaration sont distribués aux contribuables en temps,
opportun. Toutefois, la non-réception de formulaires ne dispense pas les
contribuables de, souscrire les déclarations requises dans les délais prescrits. Ils
doivent, dans ce cas, demander, les formulaires nécessaires à l'administration des
impôts. (ORDONNANCE-LOI 69-006 du 10, février 1969. sur l'impôt réel.),
Impôt sur les concessions minières et hydrocarbures, Déclaration de cet impôt.

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Tout redevable de l'impôt sur la superficie des concessions doit remettre par écrit, avant, le
15 janvier de l'année, au vérificateur des impôts dans le ressort duquel se trouvent
les, éléments imposables, une déclaration énonçant tous les éléments dont il
dispose au début de, l'année. Sauf notification contraire du contribuable avant le 15
janvier de l'année, les plus, récentes déclarations souscrites sont valables pour les
années suivantes. Toutefois, l'administration peut procéder périodiquement au
renouvellement général ou partiel des, déclarations. (Art.54 de l'ORDONNANCE-
LOI 69-006 du l0 février 1969. sur l'impôt réel.), La déclaration doit mentionner,

1.1.1. Impôt foncier ou impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties ou non
bâties

Cet impôt, frappe la jouissance d'un bien immobilier ou sa propriété, la loi stipule que
l'impôt foncier comporte deux assiettes fiscales à savoir :

o Les propriétés foncières bâties


o Les propriétés foncières non bâties

L'arrêté ministériel n° 020 du 08 octobre 1997 modifiant certaines dispositions en matière


d'impôt réel, la quelle actuellement en vigueur prévoit une imposition mixte, les
villas sont imposable par mètre carré (m2) de superficie et les autres constructions
et terrain restent imposables parfaitement. Dans le deux cas, les tous sont fixés en
fonction de rang de localité.

Cet impôt, a été rétrocédé aux entités territoriales administratives, qui est géré par la
direction provinciale des recettes du Katanga « DR/KAT » en sigle

1.1.2. Impôt sur les Revenus

L'impôt sur les revenus est consacré par l'ordonnance loi n° 69-089 du 10 Février 1969
telle que modifié et complété à ce jour. Cet impôt comprend trois catégories
d'impôts à savoir :

a. L'impôt sur les Revenus locatifs

Il est payé par le propriétaire d'un ou plusieurs immeubles ou terrain donnés en locations.
Toutefois, lorsqu'un locataire donne à son tour aussi en location une partie du

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bâtiment qu'il a logé, il devient aussi assujetti de l'impôt sur les revenus locatifs
(CONAN, M., Finances publiques, éd. Nathan, Paris, 1997, P. 317).

En ce qui concerne ces impôts, les exemptions prévues sont en faveur de l'état, des entités
politico-administratives et des organismes publics qui n'ont d'autres ressources que
cette provenant des subventions budgétaires ou la gestion des assurances sociables.
De même, sont aussi concerné par cas exemption.

Les institutions religieuses, organismes philanthropique, les ASBL, les établissements


d'utilité publique et les organismes internationaux. (BAKANDETA WA
MPUMPU, Manuel de droit de finances publiques, moyen et plan financier de
l'Etat, éd MURAT, Kinshasa, 1997, P.176.)

b. Impôt Mobilier

L'imposition mobilière est payée sur les revenus de capitaux mobiliers investis au Congo
et il s'applique sur :

- Les revenus d'actions et ceux des obligations à charge des sociétés par action

- Les revenus des parts des associés non actifs dans les sociétés par action

L'impôt mobilier est annuel, cependant, pour toutes les sociétés étrangères installées en
R.D.C, la déclaration doit être faite au plus tard le 10 Avril de l'exercice comptable
qui est celui pendant lequel les revenus ont été réalisés. Les taux y afférents fixés
sont 50% sur les sociétés étrangère de leurs revenus mobiliers 40% sur leur
bénéfices comptables corrigés fiscalement.

c. Impôt sur le revenu professionnel

Ce type d'impôt comprend :

- Les bénéfices de toute entreprise commerciale, industrielle ou celle de prestation des


services ;

- Les rémunérations diverses de toute personne phtisique rétribuée par un tiers sans être
liée par un contrat d'entreprise ;

- Les profils réalisés par des agents œuvrant dans les professions libérales ;

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1.2. IMPOT INDIRECT

L'impôt indirect ou impôt sur la dépense vise les revenus mais ne les frappe pas en tant
que tels. Il le souscrit dans leur emploi lors des achats des biens ou des services au
même de la consommation. Il est destiné à être supporté en définitive par le
consommateur dans la mesure où il est systématiquement intégré dans le prix des
marchandises le contribuable la paie souvent sans se rendre compte. (MOVA
SAKANYI., La science des finances publiques, éd SAFARI, Kinshasa, 2000, P)

L'impôt indirect en R.D.C comprend essentiellement la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
qui a remplacé l'ICA (impôt sur le chiffre d'affaires) qui était une modalité
d'imposition en cascade.

2.2. LES RECETTE NON FISCALES

1. LES RESSOOURCES DOMANIALES

Au sens restreint, elles désignent les revenus de l'Etat, tirés de la gestion des biens et
droits, mobiliers et immobiliers de son domaine public et privé : vente de bois des
forêts, droit de chasse, de stationnement et d'occupation sur le domaine public. Au
sens large, elle englobe des revenus précédents ainsi que services industriels et
commerciaux (TEXTES LEGAUX, constitution de la RDC du 18 février 2006, P. 54.)

2. LES TAXES ADMINISTRATRIVES

La taxe administrative est une rémunération en faveur d'une personne morale publique
pour un service rendu par elle (KITOPI KIPINDE, Notes de cours de Finances Publiques,
G3 économie, UNILU, 2008, p. 36)

3. LA TAXE PARAFISCALE

C'est une institution intermédiaire entre la taxe administrative et l'impôt. Elle est
obligatoire, mais prélevée au profit de certains organismes publics, économiques
ou sociaux, privés ayant le caractère des collectivités.

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2.3. LES REGLES FINANCIERES EN RDC.

Les impôts et les droits de douane sont prévus par un texte légal ; le cours de législation
fiscale et douanière nous a fait brosser à titre indicatif l'ensemble des dispositions
légales, réglementaires et conventionnelles relative à la fiscalité et à la douane
admise dans notre pays. L'ensemble de ces dispositions forme ce qu'on appelle
système fiscal congolais.

Par définition, on entend par système fiscal comme mode d'organisation c'est-à-dire
l'ensemble des mécanismes qui régissent les procédures d'imposition dans un pays
donné.

C'est ainsi au Congo, on parle de système fiscal centralisé qui comprend les impôts perçu
par la Direction Générale des Impôts (DGI) et les droits de douanes et accises à
payer à la Direction Générale des Douanes et Accises, en sigle DGDA.

La Direction Générale de Recettes Administratives, Domaniales, judiciaire et de


participation (DGRAD). Toutefois, aujourd'hui, on assiste à une timide tendance
vers la décentralisation en la matière avec la création en créant en provinces des
institutions comme la Direction des Recettes du Katanga (DR/KAT) et la Direction
Provinciale des Impôts (DPI/Katanga en sigle) qui sont chargées de recouvrer les
impôts et taxes dus aux provinces. Il y a une catégorie d'impôts qui sont déjà cédés
à la province et gérés par la DR/KAT, il s'agit :

- L'impôt foncier

- L'impôt sur les revenus locatifs ;

- Vignettes

- Taxes sur circulation routière.

Le système fiscal centralisé tel que connu en RDC est opposé à la fiscalité des entités
décentralisées qui comprend un important faisceau d'impôts et taxes parafiscales
que reçoivent les entités territoriales décentralisées qui sont les villes, les
communes, les secteurs et chefferies.( KACHUNGA Emmanuel, Notes de Cours de
Législation fiscale et douanière, G3 Economie, Université de Goma, 2008. P. 44.)

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3. REVUE DE LITTERATURE

Selon (SEM & ANNIE, 2018) la revue de littérature Rapporte ce qui a été dit dans la,
littérature. Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension du
sujet, d'une, manière plus approfondie. Elle rapporte les études théoriques et
empiriques pertinentes, les plus, significatives concernant le sujet.

Elle vise à faire le bilan de ce que l'on sait déjà sur la question, de recherche.

• Revue théorique, Dans le domaine fiscal tout comme dans les autres secteurs de
l'économie, la réalisation, des objectifs et particulièrement ceux liés aux profits
implique inéluctablement la prise en, compte d'un certain nombre de risques.

La politique fiscale constitue l’un des instruments par lesquels l’action publique peut avoir
un impact sur la réduction de la pauvreté. Cela peut se traduire à la fois par ses
impacts sur la croissance mais également sur la redistribution. Selon cette vision,
un certain nombre d’études ont été menées pour évaluer les conséquences des
réformes fiscales sur les populations pauvres ou vulnérables, dans différents pays,
notamment les pays africains.
Ainsi, suite aux importantes contributions de Yitzhaki et Slemrod (1991), Mayshar
et Yitzhaki (1995), et Yitzhaki et Lewis (1996) sur les directions d’une réforme
fiscale, Bibi et Duclos (2004) apportent un nouvel éclairage sur le lien entre
réforme fiscale et pauvreté dans une application sur des données tunisiennes.

Cette approche permet de mesurer la distribution de bien-être à différents niveaux (selon


le choix du seuil de pauvreté). L’application de cette méthodologie révèle que la
pauvreté peut être réduite, pour le même revenu fiscal du gouvernement, en
augmentant le taux de subvention des céréales à base de blé dur et de l’huile de
mélange et en diminuant celui du sucre et du lait et ses dérivés. Hormis cette étude,
une autre analyse empirique utilise une méthodologie différente pour montrer
l’influence de la politique fiscale sur la pauvreté (Gérard Forgeot et Christophe
Starzec (2001)). Récemment, un intérêt renouvelé s’est manifesté pour l'analyse
des conséquences fiscales sur le bien-être social.

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