TDcor Denombrement
TDcor Denombrement
TDcor Denombrement
I Dénombrement
• Méthode 1 :
On commence par compter le nombre de permutations des lettres comme si elles étaient toutes
distinctes : on obtient alors 6! anagrammes possibles. Il faut alors compter le nombre de fois où
l’on a compté plusieurs fois le même mot : 3! permutations pour les A, et 2! permutations pour
6!
les N. Finalement on obtient : = 60 anagrammes différents.
3!2!
• Méthode 2 :
On essaye de remplir les 6 emplacements lettres par lettres (comme au jeu du pendu). Commen-
çons par choisir la place des A : on doit choisir 3 emplacements parmi 6, et ce sans ordre (car
l’ordre des A n’a pas d’importance, ce sont les mêmes lettres), et sans répétition car on ne peut
pas placer deux lettressur le même emplacement. On a donc des combinaisons de 3 lettres parmi
6
6 emplacements, soit possibilités. On doit ensuite placer les 2 N parmi les 3 emplacements
3
3
restants, on a donc possibilités. Enfin, il ne reste qu’une possibilité pour la place du S. Ainsi,
2
6 3
on a × = 60 possibilités.
3 2
1. On est dans un cas où il y a ordre et répétition. Un résultat est un 6-uplet de boules pris dans
un ensemble de 13 boules. On a donc 13 choix pour le premier tirage, 13 choix pour le second
tirage... et ainsi on obtient 136 résultats possibles.
2. (a) On a 5 choix possibles pour le premier tirage, 5 choix possibles pour le second tirage,...,
puis 5 choix possibles pour le cinquième tirage et 8 choix possibles pour le dernier tirage.
Au final, on obtient 55 × 8 résultats possibles.
(b) Pour obtenir exactement une boule noire, on doit : choisir à quel tirage on va tirer la boule
noire : il y a 6 choix possibles. Ensuite pour chaque choix de numéro de tirage, on a : 8
choix possibles de boules noires et pour les 5 autres tirages, on a 5 possibilités à chaque fois
(5 boules blanches). Ainsi, on obtient : 6 × 8 × 55 résultats possibles.
(c) On passe à l’ensemble complémentaire. Si on note A l’ensemble des tirages avec au moins
une boule noire et E l’ensemble des tirages possibles, on a : Card(A) = Card(E) − Card(A).
Et A est l’ensemble des tirages sans aucune boule noire. On a donc Card(A) = 56 : à chaque
tirage, on a 5 choix de boules (les 5 boules blanches) et il y a 6 tirages ordonnés. Ainsi, on
obtient Card(A) = 136 − 56 .
(d) On considère que l’on veut strictement plus de boules noires que blanches. C’est donc la
réunion disjointe de 0 boule blanche et 6 boules noires ou 1 boule blanche et
5 boules
noires
6
6 5
ou 2 boules blanches et 4 boules noires. On obtient ainsi : 8 + 6 × 5 × 8 + × 5 × 84 .
2
2
Correction 6. Jeu de cartes :
1. On est dans un cas où il n’y a pas d’ordre ni de répétition.
Il s’agit donc de choisir 8 cartes parmi
52
52 sans ordre ni répétition. On obtient donc mains différentes.
8
2. Une solution est de passer par le complémentaire. Si on pose A : ensemble des mains possibles avec
au moins un as et E : ensemble des mains possibles. On obtient : Card(A) = Card(E) − Card(A).
De plus, on a : A : ensemble des mains possibles sans aucun as et ainsi il s’agit de choisir 8
cartes
non parmi 52 mais parmi 48 car on enlève les 4 as. On obtient ainsi : Card(A) =
plus
52 48
− .
8 8
3. Là encore on peut passer par l’ensemble complémentaire. Si on pose B : ensemble des mains
possibles avec au moins (un coeur ou une dame) et E : ensemble des mains possibles. On obtient :
Card(B) = Card(E) − Card(B). De plus, on a : B : ensemble des mains possibles sans coeur et
sans dame et ainsi il s’agit de choisir 8 cartes non plus parmi 52 mais parmi 36 car on enlève les
52 36
13 coeurs et les 3 dames restantes. On obtient ainsi : Card(A) = − .
8 8
4. Il faut faire attention à l’as de coeur. On note C : l’ensemble des mains possibles avec exactement
un as et exactement un coeur mais sans l’as de coeur, D l’ensemble des mains possibles avec l’as
de coeur et aucun coeur et as pour les autres cartes et E l’ensemble des mains possibles avec
exactement un as et un coeur. On a bien E = C ∪ D et les deux ensembles C et D sont
bien disjoints. Ainsi, on obtient Card(E) = Card(C) + Card(D). Le cardinal de C s’obtient
en choisisant une carte parmi les 3 as ne contenant pas l’as de coeur, une carte parmi les 12
cartes de coeur sans l’as de coeur et les 6 cartes restantes
parmi les 36 cartes restantes n’étant
3 12 36
ni des coeur ni des as. On a donc : Card(C) = . Pour D, il faut prendre l’as de
1 1 6
coeur, soit une seule possibilité, puis il faut prendre les 7 cartes restantes parmi les 36 autres
N = n2 (n − 1)2 . . . (n − p + 1)2 .
Mais il faut ensuite supprimer l’ordre que l’on a mis en numérotant les jetons : à toute disposition
NON numérotée correspond p! dispositions numérotées (le nombre de façons de permuter les p jetons).
N n2 (n − 1)2 . . . (n − p + 1)2
Ainsi, on obtient = .
p! p!
Correction 10. Nombre d’appels à M. X
1. On commence parchoisir les k positions des appels à M. X : on doit donc choisir k places parmi
n
les n places : choix possibles. Une fois que le choix des appels de M. X est fait, pour les
k
autres appels, on a le choix de N − 1 individus (car on ne peut pas appeler M. X) et il y a de
l’ordre et de la répétition. Ainsi, pour chaque appel, on a N − 1 choix et cela pour les n − k
n
appels restantes. Finalement, on obtient : (N − 1)n−k résultats où M. X est appelé k fois.
k
ici par faire le choix des k places où M. X a été appelé parmi les r premiers appels,
2. On commence
r
à savoir . Pour les r − k autres appels compris dans les r premiers appels, on ne doit plus
k
rappeler M. X et ainsi, on a (N − 1)r−k choix. Ensuite pour tous les appels après le r-ième appel,
on peut faire le choix d’un individu quelconque d’où N n−r choix possibles. Au final, on obtient
r
(N − 1)r−k N n−r résultats où M. X est appelé k fois au cours des r premiers appels.
k
3. Il faut que M. X ait été appelé k − 1 fois au cours des t − 1 premiers appels, puis qu’on l’appelle
au t-ième appel, et ensuite qu’on appelle n’importe quel individu. En raisonnant comme préce-
t−1
demment, on obtient (N − 1)t−k N n−t résultats où M. X est appelé pour la k-ième fois
k−1
au t-ième appel.
(b) Comme dans la question précédente, pour relier A et Ck , il suffit de faire successivement k
déplacements vers la droite et p−k déplacements vers le soit p−k+k = p déplacements
haut,
p
au total. Avec le même raisonnement, on obtient donc chemins possibles de A jusqu’à
k
Ck .
Puis pour relier Ck et B, il suffit de faire successivement m − k déplacements vers la droite
et n − (p − k) déplacementsvers le haut, soit m − k + n − (p − k) = m + n − p déplacements
m+n−p
au total. On obtient donc chemins possibles de Ck à B (on remarque que ce
m−k
nombre de chemins est bien nul dès quek >m où que p− k > n).
p m+n−p
Ces choix sont successifs, on a donc × chemins possibles pour aller de A
k m−k
à B en passant par Ck .
On veut en déduire une autre formule pour le nombre de chemins de A à B. Pour aller de
A à B, au bout de p déplacements, on est forcément sur un point de la forme (k, p − k),
avec k ∈ {0, . . . , p}. Il suffit donc de sommer ces différentes possibilités, et on obtient
p
X p m+n−p
Sachant que les termes de la somme sont nuls dès que k > m, et en
k m−k
k=0
identifiant avec le résultat trouvé à la question précédente, on a donc :
m
X p m+n−p m+n
= .
k m−k m
k=0
Pour retrouver la formule de Vandermonde, il suffit de faire un changement dans le nom des
variables, et poser M = m + n − p, N = p et R = m. On obtient alors
R
X N M M +N
= ,
k R−k R
k=0
Card(M) = 2p+q+1 .
2. • On veut que le p + 1-ième A se trouve en p + k-ième position. Cela signifie que les p + k − 1
premières lettres comporte p lettres A. Pour les p+k −1 premières lettres, il y a donc autant
que de façons de placer ces p lettres A parmi les p + k − 1 lettres : on a donc
de possibilités
p+k−1
choix possibles. Ensuite la p + k-ième lettre est un A et il y a donc une seule
p
possibilité. Puis, pour les q − k + 1 lettres restantes, il n’y a pas de restriction : on a donc
2q−k+1 possibilités. Au final, on obtient
p + k − 1 q−k+1
Card(Nk ) = 2 .
p
• Il est cair que (N1 , . . . Nq+1 ) est un système complet de N puisque le p + 1-ième A se trouve
entre la position p + 1 et la position p + q + 1 et les Ni sont bien 2 à 2 disjoints. Par
conséquent, on a
q+1 q+1
X X p + k − 1 q−k+1
Card(N ) = Card(Nk ) = 2 .
p
k=1 k=1
p+1
q+1
P p + k − 1 q−k+1 X q + k − 1 p−k+1
= 2 + 2
k=1 p q
k=1
p
q
P p + k q−k X q + k p−k
= 2 + 2
k=0 p q
k=0
Si on pose alors k0 = p + k, on a :
p 2p
X p + k p−k X k 2p−k
2 = 2 = 22p .
p p
k=0 k=p
3n − 3 3n−1 + 1
+1=
3! 2
façons de partager E en trois.