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Première année agronomie (LMD Aridocultures)

Cours de Biologie Cellulaire

Préparés par ACHOURA Ammar

Année universitaire 2016-2017

1
SOMMAIRE

Page

1. Généralités 3
1.1 Classification et importance relative de règne vivant 3
1.2 Cellule et théories cellulaires 5
1.2.1 Origine et évolution de théorie cellulaire 5
2. Cellule Procaryote 6
3. Cellules Eucaryotes 7
4. Cellule animale 8
5. Membrane plasmique 10
5.1 Structure de la membrane plasmique 10
5.2 Cell coat 12
5.2.1 Propriétés et fonctions du cell coat 12
5.3 Spécialisation de la membrane plasmique 12
5.3.1 Spécialisation de la membrane apicale 12
5.3.2 Différenciation de la membrane plasmique basale 13
5.3.3 Différenciation de la membrane plasmique et 13
adhésivité
5.4 Fonctions de la membrane plasmique 15
5.5 Transport à travers la membrane plasmique 15
5.5.1 Transport passif 15
5.5.2 Transport actif 16
5.6 Mouvements de la membrane plasmique 20
5.7 Echanges d’informations 25
6. Hyaloplasme 28
7. Réticulum endoplasmique 29
8. Appareil de Golgi 32
9. Ribosomes ou Organites de la synthèse protéique 35
10. Mitochondries 39
11. Lysosomes 46
12. Plastes 48
13. Noyau au cours de l’interphase 50
14. Cycle cellulaire (interphase et mitose) 52
15. Mitose (phase M du cycle cellulaire) 53
2
Biologie cellulaire
(Cytologie)
1. Généralités
Cytologie du grec kytos=cellule et logos=science ou étude

Cytologie : branche de la biologie traitant de la structure et fonctions


cellulaires. Elle complète l’histologie qui étudie les cellules en tant que
composants des tissus. L’objet de la cytologie est de comprendre la structure et
activités des divers éléments cellulaires, le mécanisme de la division cellulaire
le développement des cellules sexuelles, la fécondation et la formation de
l’embryon, les dysfonctionnements cellulaires tels que le cancer, l’immunité
cellulaire et divers aspects de l’hérédité.

La cytologie consistait principalement àobserver aumicroscope des cellules


mortes colorées et à expliquer les résultats par des phénomènes physiologiques
connus. Récemment de nouvelles techniques permettant d’observer et d’étudier
des cellules vivantes sont apparues.IL est possible de l’étudier sans adjonction
de colorants. Microdissection, micro-injection et microchimiepermettant de
prélever des quantités infimes de protoplasme au moyen d’un tube d’un demi-
micron de diamètre et de les analyser.

La cytologie occupe une place importante dans la médecine moderne en


particulier dans les domaines du diagnostic grâce à l’examen des cellules
présentes dans les divers liquides corporels. La numération et le typage des
cellules sanguines jouent un rôle essentiel dans le diagnostic de certaines
affections aigues. Le type de pathologie peut également êtredéterminé par
analyse cytologique, la variété d’une méningite peut aussi être déterminée par
l’examen des cellules présentes dans le liquide céphalo-rachidien.

1.1. Classification et importance relative des règnes


Aristote (384-322 avant J.-C.) est le premier qui aessayé la division et la
classification des organismes et qui a développé un système de notation pour
les organismes vivants.

3
Classification et importance relative des règnes

• Vivant
dans l'air

• Vivant sur
Animaux terre

• Vivant
dans l'eau

Êtres vivants
• Herbes

Végétaux • Arbustes

• Arbres

https://fr.wikimini.org/wiki/Classification_scientifique_des_esp%C3%A8ces(2016)

Les scientifiques se sont appuyés sur cette catégorie depuis longtemps que le
monde est venu un chercheur dans la science des plantesCarlVon Linnéa
changé ces règles.
a) Classification des organismes
Carl Von Linné(1707-1778), médecin et botaniste suédois a voyagé à
travers le monde avec fils équipe a classé les végétaux et les animaux selon
un systèmerépondant à des comptes rendus analytiques et autres critères
rigoureux basés sur l'anatomie de l’être vivant.A ce jour, et les scientifiques
dépendent de l'anatomie des organismes dans leurs classifications
b) Système de la classification actuelle Il est basé sur le critère de
l'anatomie des êtres vivants. Comment il est fait à l'extérieur et à
l’intérieur. L'ensemble des êtres vivants est divisé en cinq grands règnes :
•monères (bactéries).
• protistes (micro-organismes).
• mycètes (champignons).

4
• végétaux.
• animaux.

1.2 Cellule et théories cellulaires


La théorie cellulaire désigne une théorie selon laquelle tous les êtres vivants
sont constitués de cellules. En biologie, la théorie cellulaire est une théorie
scientifique qui décrit les propriétés des cellules. Ces cellules se trouvent à
l’unité de base de la structure dans tous les organismes et également l’unité
de base de la reproduction.

1.2.1 Origine et évolution de théorie cellulaire

1660 :Antoni Van Leeuwenhoekobserve pour la première fois des cellules


vivantes, des bactéries.
1675 :Antoni Van Leeuwenhoek est le véritable inventeur de la
terminologie ’’cellule’ ’et du microscope qui fit une description détaillée de
cellule.
C’est En 1838 avec Matthias Jakob Schleidenet Theodore Schwannque la
notion de cellules prend toute son ampleur : ’’la cellule est l’unité structurale
et fonctionnelle des plantes et des animaux ’’.
Leurs observations du matériel vivant vont les amener à énoncer que ’’les
organismes sont faits de petites unités :’’ les cellules’ ’c’est le second
axiome de la théorie cellulaire
En 1858, RudolfVirchow, un médecin allemand, suggère que toute cellule
provient d’une autre cellule. C’est le troisième axiome de la théorie
cellulaire.
En 1861,LouisPasteur, En démontrant que la théorie de la génération
spontanée est erronée, va dans ce sens et c’est par la suite en s’intéressant à
la Maladie Du Charbon et à la Rage qu’il finalisera la Vaccination, dont il
s’est souvent attribué la découverte.
c) Conclusion
1-L’unité de base est la cellule.
2- il y a 2 types de cellule procaryote et eucaryote.
3-Robert Hookea été le premier découvreur de cellule.
4-la théorie cellulaire désigne une théorie selon laquelle tous les êtres vivent
sont constitués de cellules.

5
5-la théorie cellulaire a été observée pour la première fois En 1660 par
Antoni Van Leeuwenhoek.

2 La cellule Procaryote
Les cellules procaryotes sont dépourvues des membranes péri nucléaires et
le noyau de ce fait n’estpas distinct. Elles ne contiennent qu’un chromosome
et aucun organite limité par une membrane n’est présent dansle cytoplasme

ex : bactéries, algues bleues, vertes et mycoplasmessont des


procaryotes.

La cellule Procaryote

(Anonyme, 2010)

6
(Anonyme, 2010)

3 Les cellules Eucaryotes


Les cellules eucaryotes *réellement nucléés* sont plus grandes et plus
complexes.Elles contiennent un noyau bien limité par une membrane et divers
organites limités par des membranes

Les cellules eucaryotes sont présentes chez lesprotozoaires, leschampignons,


les plantes vertes, de nombreuses algues et chez lesvertébrés.

La cellule Eucaryote

7
(Anonyme, 2010)

4 la cellule animale
La cellule animale est comme la cellule végétale, une cellule eucaryote
*noyau vrai*c’est-à-dire son matériel génétique est enfermé dans un
noyau de limité par une membrane (la membrane nucléaire).Elle
estentourée à l’extérieur par membrane (la membrane plasmique).A la
différence des cellules végétales, elle n’a pas de paroi rigide.L’intérieur de la
cellule est occupé par un milieu aqueuse appelé ‘’cytoplasme ‘’ dans le quel
baignent les divers organites responsable des différentes activités cellulaires à
l’exception des chloroplastes ‘’présent uniquement chez les végétaux’’ ces
organites sont les même que l’on considère une cellule animale ou une cellule
végétale.

8
La cellule animale

(Anonyme, 2010)

La cellule végétale

(Anonyme, 2010)

9
5 La membrane plasmique
C’est une membrane biologique dont la fonction fondamentale consiste à
délimiter le milieu intercellulaire et à la séparer du milieu extracellulaire, elle
apparait après fixationpar lesméthodes conventionnelles en microscopie
électronique sous la forme de deux couches osmiophiles placée de part et
d’autre d’une couche osmiophobe.

5.1 Structure de membre plasmique


Ellea une épaisseur de7.5nm, cependant cette épaisseur vrai faiblement auteur
de cette valeur moyenne selon le type cellulaire et les techniques de
préparation.

* Ultrastructure de la membrane plasmique


Les deux feuillets éosinophiles (sombres), sont épais de 2nm tandis que le
feuillet osmiophobe (médiane claire) mesure 3.5nm d’épaisseur.

C’est la membrane qui entoure toutes les cellules procaryotes ‘’bactéries ’’ ou


eucaryotes, elle est constituée d’une double couche de phospholipide ou sont
insérées des molécules de cholestérol et à la surface de la quelle affleurent des
protéines qui traversent la membrane de part en part dites :
transmembranaires.Lesmolécules dephospholipides sont constitués d’une
tète hydrophile (qui aime l’eau) et d’une queue hydrophobe qui repousse
l’eau, les deux couches de phospholipides se fait face dans la membrane, les
tètes dirigées vers l’extérieur et les queues vers l’intérieur.

Les tètes hydrophiles sont en contact avec le cytoplasme et le liquide


extracellulaire, tandis que queues hydrophobes empêchent solubles dans l’eau
à traverser la membrane, tout en permettent le passage des molécules
liposolubles la membrane joue donc un rôle essentiel dans la régulation du
cytoplasme et de liquide extracellulaire.

10
Ultrastructure de la membrane plasmique

(SEVE, 2011)

Les protéines membranaires assurent une multitude de fonctions. Les


protéines de transport, canaux ou pompes assurent le passage d’un coté à
l’autre de la membrane de grosses molécules hydrosolubles comme les sucres
et certains acides aminés.

Les glycoprotéines « protéines associés à des résidus glucidiques » jouent un


rôle dans l’identification de la cellule par le système immunitaire. Sous la
membrane, le cytosquelette, réseau de protéines filamenteuses dont certaines
sont contractiles, assurent le maintien de la forme de la cellule et ses
mouvements éventuels « Certains globules blancs notamment, sont capable de
se déplacer par mouvements amiboïdes »

La membrane plasmique est une structure dynamique :

Les molécules de phospholipides sont en continuel déplacements .les


molécules de cholestérol de la membrane plasmique agissent comme des
stabilisateurs qui limitent les mouvements de glissement entre les deux
couches phospholipides : plus les molécules de cholestérol sont nombreuses
moins la membrane est fluide.

11
5.2 Le cell coat
C’est une couche fibrillaire localisée à la surface de la membrane plasmique,
dont l’intégrité est essentielle au maintien des activités physiologiques vitales
de la cellule. C’est un feutrage filamentaire ou fibrillaire composé par :

 Des affleurements oligosaccharidiques, des glycoprotéines et des


glycolipides intrinsèques
 Des glycoprotéines extrinsèques
Le cell coat

(Maillet, 1977)

5.2.1Propriétés et fonctions du cell coat


 Protection de la membrane grâce à ses fonctions mécaniques, en
agissant comme un filtre éliminant les grosses molécules.
 Des fonctions absorbantes.
 Rôle dans la perméabilité.
 Rôle dans les phénomènes d’adhésivité cellulaire.
 Il facilite l’activité de certains produits enzymatiques.

5.3Spécialisation de la membrane plasmique


La spécialisation est une différenciation structurale ou transformation
morphologique parfois complexe, qui confère à la cellule une fonction
particulière.

5.3.1 Spécialisation de la membrane apicale

12
Définition : les spécialisations de la membrane plasmique apicale sont des
différenciations de cette membrane etdu cytoplasme superficiel, ayant pour
but de permettre à la cellule d’assurer une fonction précise.

Ces différenciations comprennent :

* Les microvillosités : Isolées ou très nombreuses à la surface da la cellule

* Les cils vibratiles.

 Les microvillosités :sont des expansions cytoplasmiques, cylindriques,


limités par la membrane plasmique apicale, intervenant surtout dans les
phénomènes d’absorptions.
 Les stéréocils : sont des longues expansions cytoplasmiques
immobiles, s’agglutinent par touffes à la surface des voies excrétrices.
Ils ont un rôle dans l’excrétion en guideront l’évacuation de leurs
produits.

5.3.2Différenciation de la membrane plasmiquebasale


On appel pole basal d’une cellule sa partie située à l’ opposé du pole apical
elle correspond à la zone cellulaire la plus éloignée de la cavité que limité
l’épithélium. La partie basale dans la majorité des cellules n’est pas
spécialisée, dans un certain nombre de types cellulaires qui jouent un rôle
dans le transport actif de substances elle montre des invaginations plus ou
moins profondes, s’étendant a des distances variables dans le cytoplasme
basal et déversant celui-ci en compartiment toujours ouverts vers le
cytoplasme.

Différenciation de la membrane plasmiquebasale


Pole apicale
Compartiment

Pole Basale avec des invaginations

(original, 2016)

5.3.3 Différenciation de la membrane plasmique et adhésivité


Les cellules d’un organisme sont séparées les unes des autres par des espaces
intercellulaires interrompus par des complexes jonctionnels, elles
s’égrènentpar interdigitations, les types de jonctions intercellulaires sont
nombreux,il différent par leur forme et par leur structures.
13
 Par leurs formes
*Le type Zonula, jonction qui encercle complètement la cellule
s’observeessentiellement dans les épithéliums, en particulier dans la partie
apicale des épithéliumsprismatiques simples Ex : épithélium intestinal.

Formes de jonctions intercellulaires (Par leurs formes)

Zonula

Fascia

Macula

Cellule prismatique
( MAILLET, 2006)

*Le type Facia : s’applique aux jonctions plus au moins étendues a


contourirrégulier.
*Le type Macula ou maculaire : décrit des jonctions circulaires ou ovalaires.
 Par leurs structures
*Le type tight ou occludens : ou jonctions serrées se caractérise par une
disparition complète de l’espace intercellulaire dû à la fusion des feuilles
externes des membranes des deux cellules adjacentes.

*Le typeadhérent : Groupe les gaps jonctions ou jonctions communicantes au


niveau des quelles l’espace intercellulaire est de 2 nm et les desmosomes dont
l’espace intercellulaire est de 20nm.

Formes de jonctions intercellulaires (Par leurs structures)

14
Tight jonction gap jonction desmosome

(Original,2016)

5.4 Les fonctions de la membrane plasmique


-La membrane plasmique joue un rôle dans :

*La pénétration des substances dans la cellule.

*La réception d’informations d’origine extracellulaire.

*La transmission d’information au milieu intracellulaire.

5.5Transport à travers lamembrane plasmique


Le transport moléculaire ne s’accompagne pas desmodifications ultra
structurales de la membrane plasmique :

Ce transport se fait d’une façon active ou passive.

5.5.1 Le transport passif


Se fait en accord avec lois de l’osmose, les molécules se déplaçant du milieu
le plus concentré vers le milieu le moin concentré .C’est à dire dans le sens du
graduant de concentration ce transport ne dépensé pas d’énergie d’origine
cellulaire.

La diffusion des molécules s’effectue à travers la membrane.

-Mécanisme du transport :

Le passage à travers la membrane se fait grâce à :

*Des pores

*Des substances spécialisées : les perméases

15
5.5.2 Le transport actif
Le transport actif s’effective contre le graduant de concentration il consomme
une énergie d’origine cellulaire. Il y a plusieurs types de transports actifs :

*pompes ionique

*pompes glucose

*pompes acides aminés etc. …

Exemple : La Pompe Sodium/Potassium (Na/K)


Définition

La pompe sodium-potassium (Connue sous le nom du Protéine


transmembranaire) est responsable du maintien de l'équilibre hydrique au sein
de l'organisme, de la contraction des muscles striés et lisses, du maintien de la
pression sanguine et de la transmission de l'influx nerveux au sein des
neurones.1

Structure

La pompe sodium est composée de plusieurs sous-unités :

 La sous-unité (Alpha) est la sous-unité catalytique. Elle a 10 segments


transmembranaires. On en connaît quatre isoformes
 La sous-unité (Beta) aurait plus un rôle d'auxiliaire, pour la stabilisation
de la structure du complexe protéique et participerait à l'hydrolyse de
l'ATP, Elle est l'inhibiteur de la pompe sodium. Elle a un segment
transmembranaire.
 La sous-unité (Gamma) n'est pas essentielle à l'activité de la pompe
sodium.2

Rôle et Fonctionnement

16
Le Rôle de ce pompe est de maintenir à l’intérieur de la cellule une faible
concentration des ions de Sodium (Na+) et une forte concentration de
Potassium (K+) dans un rapport précis (3 Na+/2 K+).

Ce Transport Actif de Na+ et de K+ se déroule perpétuellement dans toutes les


cellules quel que soit leur nature. Si le Transport Actif n’existe pas, il y aurait
répartition équivalent des ions K+ et Na+ de part et d’autre de la membrane,
cette répartition étant le résultat du Transport Passif.

La Pompe à Sodium/Potassium(Na/K)

(Boujard et Anselme , 2012)

Pour Transporter le Na+ vers le milieu extracellulaire, ce transport nécessite


une énergie cellulaire.

L’ATP (L'adénosine triphosphate) est une substance chimique relativement


simple, Elle contient unegéante potentiellepour unebrusque rafale d'énergie
qui peut être mise à profit poureffectuer des travauxcellulaire.Cette

17
moléculepeutêtre considérée commela monnaiede l'énergieprimaire de
cellules3.

L’ATP n’intervient non seulement comme source d’énergie, mais aussi


comme Substance prenant part au transport.

NOTE : L’enzyme ATP phosphatase existe dans la membrane plasmique


activée par le Magnésium (Mg).

En peut résumer le fonctionnement de La pompe Na+/K+ Par ces étapes :

1. Il est possible que Le Transporteur soit l’ATP lui-même ou un composé


« X » qui doit être activé par Phosphorylation : ATP+XX~P
2. La substance X~P se combine avec le Na+ intracellulaire et le libéré
dans le milieu extracellulaire : Na+X~PNa++X~P
3. Le composé X~P capte le K+ extracellulaire, se combine avec lui selon
la Formule : K++X~PK+X~P
4. Le complexe K+X~P libéré le K+ dans le milieu intracellulaire; Au
même Temps, Le composé X se libéré Aussi : K+X~PK++X+Pi
5. La molécule de Phosphate se combine à une Molécule d’ADP (Déjà
existe Au compartiment intracellulaire) : ADP+PiATP

18
Schéma de fonctionnement de la pompe à Na+/K+

(Anonyme,2010)

19
5.6Les mouvements de la membrane plasmique
Ces mouvements excréments variés sont :

Des mouvements de petites amplitudes : qui ne déplacent pas la cellule


"endocytose", "exocytose", mais qui assurent la pénétration et l'excrétion des
substances.

Des mouvements en rapport avec le déplacement de la cellule "membrane


ondulent, pseudopodes, cils vibratiles et flagelles"

* L’endocytose
L'endocytose est un terme général qui groupe les phénomènes liés à la
pénétration des particules solides ou liquides dans le cytoplasme.

Il se divise en pinocytose et phagocytose.

a- Pinocytose
Se divise en macro pinocytose et micro pinocytose

a-1- Macropinocytose
Se déroule de deux manières différentes :

1-soit par un mouvement de rabattement lame ectoplasmique sur le corps


cellulaire.

20
Macropinocytose

2-soit par invagination tubulaire de la membrane plasmique.

(Boujard et Anselme , 2012)

a-2 La micropinocytose : La micro pinocytose corresponde à une


invagination de la membrane plasmique qui peut donner naissance à
deux types de vacuoles de pinocytose :
A*des vacuoles à paroi lisse.
B*des vacuoles à paroi hérissée.
21
Micropinocytose

A B

(Original,2016)
b- La phagocytose : La phagocytose est l’ensemble des
phénomènes qui aboutissent à la captation de particules solides et à
leur destruction,Laphagocytose est considérée comme un
mécanisme de défense réservé à des cellules spécialisées dont c’est
la fonction essentielle : Les granulocytes et les macrophages .Cette
phagocytose intéresse non seulement les bactéries mais aussi les
débris cellulaires.

22
Principales étapes de la phagocytose

*Déroulement de la phagocytose : ex : La phagocytose de bactéries


par les granulocytes.

(Maillet,2006)

23
(Maillet,2006)
* Dépense énergétique : La phagocytose processus actif consomme
une quantité importante d’énergie.
* L’exocytose : La membrane plasmique intervient dans les
phénomènes d’excrétion C'est-à-dire dans la libération des produits
élaborés par la cellule.
*Mécanisme de l’exocytose : L exocytose proprement dite est
précédée d’une migration du grain de sécrétion ou d’une vacuole
lysosomale. La vacuole se déplace Pour adhérer à la face interne de
la membrane plasmique : Le réseau de microfilament sous
membranaire interviendrait à la fin du parcours.
Mécanisme de l’exocytose

(Original,2016)
NB : Exocytose est le phénomène inverse de l’endocytose

24
5.7 Les échanges d’informations
Dans un organisme pluricellulaire, le nécessaire transfert d’informations entre
différentes cellules met en jeu deux mécanismes principaux 4:

 La transmission nerveuse.
 La transmission hormonale.

*La transmission nerveuse


La transmission synaptique (ou nerveuse) est une transmission de
l'information par des impulsions électriques donc avec une propagation très
rapide (100m/S) le long des fibres nerveuses. L’impulsion permettra
l'exocytose des vésicules contenant le neurotransmetteur, exerçant son action
sur un seul tissu cible.
La concentration est donc forte et l'affinité faible.

Un neurotransmetteur est donc défini par quatre points :

 il est présent dans l'élément pré-synaptique avec précurseurs et


enzymes de synthèse,
 il est libéré dans la fente selon un mécanisme voltage-dépendant,
 il agit par liaison au récepteur post-synaptique,
 il est inactivé par des enzymes au niveau de la synapse.1-La
transmission synaptique :
 Entre 2 cellules nerveuses : => Soit par l’intermédiaire de synapses.
=> Soit par l’intermédiaire de synapses electrique.

25

Entre deux cellules Non nerveuses : => Par transmission des
molécules informative Ex : Ca++
=> Par transmission d’un
stimulus électrique (Onde dépolarisation)

(Anonyme,2010)

*La transmission humorale


Les hormones agissent à distance des cellules qui les synthétisent.
Ces cellules sont généralement constitutives des tissus glandulaires. Leurs
hormones partent donc dans le milieu extracellulaire et vont entrer dans la
circulation sanguine les transportant vers divers tissus ciblés.
Elles quitteront ensuite les capillaires pour se lier à leurs cellules cibles en
passant par le liquide interstitiel.

 Les Hormones

26
Les hormones (produit de sécrétion d’une glande endocrine)
modifient profondément l’activité cellulaire, elles sont apportées
aux cellules par le sang puis par les liquides intracellulaires. Toutes
les cellules ne réagissent pas a une hormone donnée l’hormone
pancréatique appelée Glucagon active d’une façon spécifique les
cellules hépatiques4 ; Elle accroit la libération du glucose dans le
système circulatoire.
*Le transport par solvants
La perméabilité à l’eau et aux substances hydrosolubles d’une membrane
plasmique (constituée par double couche lipidique hydrophobe) ne peut
s’expliquer que par le regroupement temporaire de protéines
intramembranaires en unité de transport appelée « Pore ».

*Transports facilités
La pénétration de certaines substances se fait grâce à des substances
enzymatiques appelées «Perméases » Ex : Glucose

Les Perméases

27
(Maillet,2006)

*Les Perméases : sont des protéines assurant le transport membranaire, une


multi-classe de protéines transmembranaires qui ont un rôle dans les échanges
entre cellules.

6L’Hyaloplasme

6.1 Définition
Le terme hyaloplasme désigne le milieu hyalin et homogène dans lequel
baignent les organites et les enclaves cellulaires.
6.2 Composition
Contient 85% d’eau, des protéines le plus souvent enzymatiques, des acides, du
glucose, des ions, les ARNm et les ARNt. Bref toutes les molécules
susceptibles de fournir de l’énergie et des matériaux nécessaire aux diverses
fonctions cellulaires.
Parfois ces matériaux sont visibles en microscopies électronique. Il s’agit des
enclaves ou globules lipidiques et les particules de glycogène.
6.2.1 Le glycogène
Polymère de haut poids moléculaire du glucose prend la forme:

- Soit de particules β d’un diamètre de15 à 30 nm.

- Soit de particules α, résultant de l’association de particules β (diamètre de


100 à 200nm).

28
6.2.2 Les enclaves lipidiques
Ces vacuoles volumineuses sphériques, dense au rayonnement électroniques
stockent les acides gras.

6.3 Métabolisme de l’hyaloplasme


6.3.1Lieu de synthèse et rôle des enclaves
Le glycogène, les acides gras des enclaves lipidiques sont synthétisées dans l’
hyaloplasme, alors que les glycosylations, les synthèses des acides nucléique.
La dégradation des acides gras s’éparent dans des compartiments isolés de
l’hyaloplasme par des cytomembranaires.
6.3.2 La notion de pool cellulaire
Certains composants d’organites cellulaires sont mis en réserve « pool –
cellulaire ».

6.4 Le réseau microtrabuculaire fondamental (cytosquelette)


Au microscope électronique à très haut voltage, permettant l’observation de
coupes épaisses de 1/10 de nm, avec l’association des techniques de
cryodécapage aumicroscope à balayageélectronique révèlent une trame
fibrillaire très fine « invisible au microscope électronique habituel ». Ce réseau
confère à l’ hyaloplasme une consistance viscoélastique.

7 Le réticulum endoplasmique

7.1Définition

Le réticulum endoplasmique est un système de saccules ou de canalicules


(limitées par des membranes lipoprotéiques) comprenant deux compartiments
qui communique l’un avec l’autre mais qui diffèrent par leur constitution et leurs
fonctions. Ces deux compartiments sont :Le réticulum endoplasmique
granulaire : REG et Le réticulum endoplasmique lisse : REL

Ces deux compartiments inter communicants ont un constituant commun de type


membranaire d’une épaisseur de 5à 6 nm dont la structure comparable aux autres
cytomembranes. Ils diffèrent par la forme des cavités limitées par ces

29
membranes et par la présence sur la face externe dans le cas du REG de
granulations : les ribosomes qui sont y accolés.
Le réticulum endoplasmique

(Maillet,2006)

7.2Structure lamellaire du REG

Les éléments caractéristiques du REG sont de fines lamelles composées de deux


membranes unies sur leurs bords et limitant une cavité de forme aplatie
(saccule) plus ou moins distendue.

La disposition, le nombre de saccules varient en fonction de la nature de la


cellule et de l’importance de son activité. Lorsque le REG est développé, la
disposition des saccules est systématique.Elles sont orientées, les unes aux
autres, circonscrites ou non certains territoires de la cellule.

30
Dans les cellules glandulaires du pancréas tous les saccules occupent la partie
basale du cytoplasme.
7.3 La structure tubulaire du REL
Par contraste avec la constitution lamellaire du REG, le REL est formé d’un
labyrinthe de fins canalicules interconnectés qui s’étendent dans tout le
cytoplasme.Il n’y a pas de ribosomes sur la face externe de ses membranes.

7.4 Fonctions du RE

7.4.1 Le REG
Site de production des protéines transmembranaires
Site de production des protéines résidentes du RE, du Golgi, des
endosomes et lysosomes
Site de production des protéines secrétées
N-glycosylation des protéines
7.4.2 Le REL
Formation des vésicules qui vont fusionner avec le Golgi
Synthèse des phospholipides
Synthèse d’hormones stéroïdes
Stockage du Ca++

7.4.3 Autres fonctions du RE


 Fonction de transport
Le réticulum endoplasmique assure le transport : d’électrolytes, d’électron
grâce à un système de transfert extra mitochondrial (cytochrome B450, B5) de
substances élaborées par la cellule depuis l’espace péri nucléaire jusqu’au milieu
extracellulaire (dans toute la cellule).
 Fonction de synthèse
* Synthèse de protéines : Le rôle du REG a été étudié avec la fonction du
ribosome, les protéines élaborées pénètrent dans les cavités du RE.

31
*Synthèse des lipides : Le REL est responsable de la synthèse des lipides, ses
membranes possèdent des systèmes enzymatiques responsables de l’élongation
et la saturation des acides gras.
*Synthèse des glycoprotéines : Les protéines synesthésies par le REG peuvent
s’associer à des glucides.

*Synthèse des membranes : L’apparition du REG précède celle du REL

 Fonction d’emmagasinement et de stockage


o Substance d’origine extracellulaire
EX : celle venant des vacuoles de pinocytose
o Substance élaborées par la cellule :
EX : mise en réserve temporaire des grains lipoprotéiques élaborés par la cellule.
 Fonction de détoxification
Les substances toxiques peuvent sortir de la cellule à travers le chemin du
réticulum endoplasmique.

8Appareil de Golgi
8.1Définition
C’est un organite dont les unités élémentaires sont les citernesfenêtrées
empilées .carrefour de la circulation des cytomembranes qui joue un rôle
essentiel dans le transfert et l’emballage des protéinesélaborées par le
réticulum endoplasmique, dans la synthèse des glycoprotéines et des
mucopolysaccharides.

8.2Organisation ultra structurelle de l’appareil de Golgi


L’appareil de Golgi à l’échelle ultra structurelle à deux niveaux
d’organisation : la citerne et le dictyosome.

8.2.1 La citerne
*Définition
C’est l’unité de base du dictyosome.

*Structure

32
Elle a la forme d’un compartiment aplati et fenêtré limité par des membranes
lisses. Ses bords sont délattés .Elle àun diamètre de 0.5 à 1µm.

8.2.2Le dictyosome

*Définition
C’est un système lamellaire formé par l’association ou l’empilement de
plusieurs citernes ou saccules.

*Structure
Le nombre de citernes est variable, en moyenne de 5à 8 ; mais il peut parfois
atteindre 30 citernes et même d’avantage.

Origine des citernes du dictyosome

1_ RE

2_ Bourgeonnement et vésiculusation du RE

3_ vésicules de transition 4_ Face cis du dictyosome

5_ citernes du dictyosome 6_ Face trans du dictyosome

7_ grain de sécrétion (Original,2016)

33
Fonctionnement d’un dictyosome (sécrétion et recyclage des membranes).

A : sécrétionB : recyclage des membranes

1 : REG

2 : Vésicules effectuant la navette entre les bords dilaté des saccules


golgiennes (transport de produit de sécrétion)

REG : Golgi et retour à vide

3 : condensation des produits

4 : grain de sécrétion

5 : exocytose

6 : endocytose

7 : vacuoles d’endocytose

8 : fusion avec la membrane des bords délattés des saccules

9 : fusion avec un lysosome

34
10,11 : Pui la membrane des vacuoles s’intègre dans celle des bords des
saccules. (Fonctionnement
d’un dictyosome (sécrétion et recyclage des membranes).

(Original,2016)

9Les ribosomes ou les organites de la synthèse protéique


9.1 Structure et composition
Chaque ribosome est formé de deux sous-unités inégales qui peuvent se séparer
chimiquement ils sont constitués d’ARN et de protéines.

Ribosome d’Escherichia coli (les deux unités)

ARN 3000 nucléotides et


40 protéines différentes

ARN 1500 nucléotides et


20 protéines différentes

Ribosome fonctionnel Ribosome dissocié

(Maillet, 1977)

9.2Rôle des ribosomes dans la photogénèse


Dans les cellules hépatiques les ribosomes sont fixés sur les membranes du
REG localisé dans le cytoplasme. Chez les bactéries les ribosomes flottent dans
le cytoplasme.

9.2.1 ARN messager ou ARNm


Lorsque le ribosome sont disposés en groupe et réunis par un filament on parle
ARN messager .Cet association ribosome-ARN est appelé polysomes.
L’ARNm : formé par un copie de l’ADN du noyau, se rendait au niveau des
ribosomes au quels il se fixerait.
35
9.2.2 ARN de transfert ou ARNt
Dans le cytoplasme existent des ARN différents d’ARNm, ce sont de petites
molécules. Constituées de 70 à 80 nucléotides qui forment du seul torsadé sur
lui-même avec des zones en bouches qui permettent la libération des liaisons
hydrogènes des bases.
LesARNtpeuvent être des molécules intermédiaires entre l’ARNm et les acides
aminés.

9.3Laprotéogénèse
La protéogénèse est l’ensemble des réactions biochimiques qui utilisent
comme matériaux les acides aminés aboutit à la formation de protéines.

Les protéines sont des macromolécules spécifiques, c’est-à-dire


caractéristique de l’espèce, elles sont spécifiques mon seulement de l’individu
mais aussi de la cellule.

Elles diffèrent entre elles par la disposition, l’arrangement des acides aminés.
Pour une protéine déterminée d’un individu donné, l’ordre des acides aminés
sera toujours le même.

Comment peut-on expliquer ce fait !


L’ADN est porteur des informations nécessaires à la mise en place d’un acide
aminé en position correcte de l’enchainement polypeptidique, mais il est situé
dans le noyau, alors que la synthèse des protéines se déroule dans le
cytoplasme grâce aux ribosomes qui associent les acides aminés les uns aux
autres.
Il est donc indispensable que l’information génétique nucléaire soit transférée
au ribosome. Le transfert s’effectue grâce à une molécule qui sert de
messager : le (ARNm).

Les informations que contient L’ ADN sont transcrites sous forme d’une
molécule d’ARN.

La transcription est la constitution d’une copie complémentaire d’un des brins


d’ADN sous forme d’une molécule d’ARN qui porte l’information génétique
de l’ADN.

Le ribosome a pour rôle essentiel de lire le message venant de l’ADN et de le


traduire, cette traduction s’exprimant par la synthèse des protéines.
36
L’information génétique est conservée sous forme d’un code basé sur le fait
que chaque brin d’une molécule d’acide nucléique est composé de séquences
d’adénine, de cytosine , de guanine et de thymine (A.C.G.T).

Le code génétique est donc constitué par des triplets ou codons groupe de 3
bases prises parmi les 4 de l’ADN (A.C.G.T) ces codons se succèdent tout au
long du brin d’ADN (il Ya 64 codons diffèrents).

L’ordre des codons précédé à l’assemblasse des acides aminés dans un ordre
déterminé

Synthèse des protéines

ADN enveloppe nucléaire

Pore nucléaire
Noyau

ARNm en cours desynthèse après transcription d’une partied’ADN

(Anonyme,2010)

37
9.3.1La traduction
Se fait grâce à une machinerie capable de lire la molécule d’ARNm et
d’associer les acides aminés les uns aux autres. Cette machinerie comprend :
des enzymes d’activation, les animo ancyl_RNAsynthétases qui lient l’ATP et
un aminoacide spécifique (cette liaison est richeen énergie).

9.3.2 Fonctionnement du ribosome


La synthèse protéique réalisée par le ribosome se décompose en 3 phases : la
phase d’initiation, la phase d’élongation, la phase de terminaison.

 L’initiation
Les triplets initiateurs codent toujours un acide aminé bien précis la
méthionine.Au cours de la biosynthèse chaque nouvelle molécule de protéine
commence donc par le même acide aminé qui sera ensuite séparé de l’ébauche
moléculaire par des enzymes bien précises.Au départ se réalise donc
l’association entre le triplet AUG ou GUG de l’ARNm et l’ARNtméthionine
dont le triplet de base (anticodon)UAC. Cette association a lieu à la surface de
la petite unité de ribosome. Elle nécessite de l’apport énergétique de certains
molécule dispersées dans la cytoplasme et aussi des molécules protéiques
appelées : facteurs d’initiation (lestriplets AUG ou GUG sont appelé : codons
initiateurs).

 L’élongation
De nombreux problèmes sont à résoudre et pour cela cellule mit en jeu : une
peptide-synthétase qui établit la première liaison peptidique
(avecconsommationd’énergie) et un facteur de translocation qui permet au
ribosome de se mouvoir par alternance de contraction et de décontraction le
long de l’ARNm .Ce mouvement consomme de l’énergie fournie par des
molécules similaires à l’ATP.

 La terminaison
Elle se produit quand le ribosome rencontre un signal d’interruption indique
par l’un trois codons ‘’non-sens’’ UAA,UGA,UAG. A ce moment précis se
déroulent trois phénomènes :

*La libération de la molécule de protéine.

38
*La molécule d’ARNt fixée sur l’avant dernier codon est séparée du reste de
la molécule.

*Le ribosome se dissocie en deux sous _unités et devient in fonctionnel.

En glissant sur l’ARNm, les ribosomes sont ainsi de véritableslecteurs du


code copié sur l’ADN et des usines de fabrication.

Les nouvelles protéines seront totalement identiques à celles déjà formées et


celles qui vont êtreformées.

10 Les mitochondries

10.1 Définition

Les mitochondries sont des organites présents dans toutes les cellules
aérobies dont le rôle essentiel est de mettre en réserve sous forme d'adénosine
triphosphate (ATP), l'énergie libérée par l'oxydation enzymatique des
molécules nutritives.

10.2Morphologie en microscopie optique


Il s'agit d’éléments qui sont soit filament soit granulaire, la forme varie avec la
position qu'il occupe dans la cellule. Les mitochondries ont une forme de petits
bâtonnets de 0,5 à 1µm de diamètre, pouvant atteindre une longueur maximale
de 7 µm, toute fois cette forme dépend de l'activité de la cellule. Elles sont
reparties bien souvent dans tout le cytoplasme. Les mitochondries se localisent
dans les régions où la cellule à besoin d'énergie ; sont des structures
mouvementées qui se déplacent dans l’hyaloplasme, elles peuvent se déforme
et elles peuvent aussi se fragmenter.

10.3Ultra structure (observation au microscope électronique)


Quel que soit le type cellulaire, les mitochondries sont des organites formés
de : Deux systèmes membranaires

 Un premier système :complexe réalise la paroi de la mitochondrie


avec deux membranes, l'un externe et l'autre interne, séparés par un
espace clair : la chambre externe.

39
 Un deuxième système :il groupe l'ensemble des crêtes
mitochondriales, et une chambre interne espace matriciel (matrice).

La mitochondrie

Membrane externe
Matrice
Membrane interne
Granule

Espace inter membranaire

Crête mitochondriale ADN


mitochondriale
Enzyme

La mitochondrie

(Maillet,2006)

10.4 La paroi de la mitochondrie


Les deux membranes qui forment la paroi de la mitochondrie sont : la
membrane interne et la membrane externe.

 la membrane externe : d'une épaisseur de 50 à 70 A°, elle est lisse sur


sa face interne
 la membrane externe : elle a également une épaisseur de 50 à 70 A°.
 la chambre externe : c'est l'espace compris entre la membrane interne
et la membrane externe, son épaisseur varie de 40 à 70 A°, il apparait
clair peu dense au rayonnement électronique.

10.5Les crêtes mitochondriales


La membrane interne s'invagine en tubes ou en saccules qui pénètrent
profondément dans la matrice pour former la crête mitochondriale. La
membrane interne apparait tapissée du côté de la matrice de particules (petites
sphères de 85 A° de diamètre).
40
10.6La chambre interne
C’est l'espace limité en dehors par la membrane interne, et compris entre les
crêtes mitochondriales. Une matrice finement granuleuse le remplit. Sa densité
varie en fonction de l'état fonctionnel de l’organite. Elle renferme constamment

- des molécules d'ADN


- des ribosomes mitochondriales
- des granulations denses, irrégulières de 500 A° de diamètre
(accumulation de cations)

10.7Constitution chimique des membranes mitochondriales


Les membranes mitochondriales sont de nature lipoprotéique (70% de
protéines pour 30% de lipides)

 La membrane externe
Contient 62 ,6% de protéines et 37 ,4% de phospholipides. Elle contient des
transférases.

 La membrane interne
Renferme 74,6% de protéines et 25 ,4% de phospholipides. Elle contient des
enzymes : les enzymes de la chaine respiratoire (cytochromea,a3,b, c,…..etc.),
des transférases, des enzymes appartenant au système d'élongations et
oxydation des acides gras.

 La matrice
Elle renferme toutes les enzymes impliques dans le cycle de Krebs et dans
la biosynthèse des acides gras. Les mitochondries sont le siège de nombreuses
réactions enzymatiques.

10.8Fonctionnement des mitochondries


 Les mitochondries sont le siège de cycles ou de réactions biochimiques
qui seront décrites ci-dessous :
 Cycle de Krebs

41
Se déroule dans la chambre interne, c’est une séquence organisée de réactions
enzymatiques ayant l'acide oxaloacétique comme substrat initial et terminal.

Le produit final et commun du catabolisme des nutriments (glucides, protides


et lipide) est l’acide acétique dent le radical acétyle CH3CO se combine avec
le coenzyme A. L’acétyle coenzyme A cède le radical CH3CO à l’acide
oxaloacétique ainsi commence une succession de réactions d’oxydations qui
transforment chaque radical acétyle en deux molécules de CO2,8 atomes
d’hydronyme et 8 électrons.

A B C

1- Acétyle COA
2- Acide oxaloacétique

(Original,2016)

Chaque cycle de Krebs A.B.C qui se succèdent, utilise la même molécule


d’acide oxaloacétique et de coenzyme A (dès que l’acétyle COA cède son
groupe acétyle à l’acide oxaloacétique, il se combine avec un nouveau groupe
acétyle.

 Les transferts d’électrons


Les 8 électrons libérés à chaque cycle sont acceptés par le NAD
(Nicotinamide Adénine Nucléotide) et le FAD (Flavine Adénine Nucléotide).
Ils sont transmis jusqu'à l’accepteur final : l’oxygène moléculaire par un
ensemble de complexes associés en chaine respiratoire.

IL existe 4 complexes désignés chacun par un chiffre romain I :NADH-


Coenzyme Q réductase, II : acide succinique-coenzyme Q réductase, III :
coenzyme Q cytochrome C-réductase et IV : Cytochrome C – oxydase
chaque complexe transfère les électrons d’un donneur à un accepteur , les
électrons cheminent dans la paroi des côtes mitochondriales.

42
Les complexes sont groupés de telle sorte que les électrons du NAD réduit
sont transportés successivement par les complexes I II et IV tandis que ceux
provenant du FAD réduit passent par les complexes I, III et IV.

Les deux premiers accepteurs d’électrons provenant du cycle de Krebs

NAD NADH2
CYCLE
NAD NADH2
DE KREBS
NAD NADH2

FAD FADH2

(Original,2016)

43
Représentation schématique des molécules mobiles accepteur et donneurs
d’électrons qui vont d’un complexe à un autre (e : électrons).
Donneurs d’électrons complexes

NAD CoQ
I
e e

SUCCINITE CoQ
II
e e

CoQH2 III 2 cytochrome c

2 cytochromes
réduits IV ½ o2
e
(Original, 2016)

 La phosphorylation oxydative
Les électrons libérés au cours du transfert d’électrons sert à la synthèse de
l’adénosine triphosphate (ATP) par phosphorylation de l’adénosine
diphosphates(ADP, ADP+Pi+E = ATP) (Pi : phosphate inorganique, E :
énergie) réaction contrôlée par l’adénosine triphosphosynthétase. L’ATP met
en réserve l’énergie (provenant des réactions d’oxydation). Elle peut la libérer
grâce à la réaction inverse. ATP=ADP+Pi+E qui est contrôlée par l’adénosine
triphosphatase. La réaction de phosphorylation se déroule dans les têtes des
unités tripartites de la membrane interne des crêtes mitochondriales unité
tripartite (transfert d’électrons et phosphorylation oxydative) le transfert
d’électrons s’effectue dans la base des tripartites.

La phosphorylation de l’ATP se fait grâce à l’activité enzymatique de la tête


de l’unité tripartite.La phosphorylation Oxydative
ADP+Pi ATP ADP+Pi

Cycle krebs

électrons o2
complexes (Original,2016)
I III IV
44
 Oxydation des acides gras
L’acide gras n’est oxydé que s’il est préalablement activé par combinaison
avec le coenzyme A et que s’il pénètre dans la matrice mitochondriale (le
passage à travers la membrane interne se déroule grâce à la carnitine).

L’oxydation se déroule dans la matrice par des étapes successives à chaque


étape l’acide gras perd deux atomes de carbone (soit un radical acétyle
CH3CO.

 Synthèse des acides gras


La synthèse de l’acide gras peut s’opérer à l’intérieur des mitochondries grâce
à un système connu sous le nom du systèmemitochondrial, qui suit le chemin
inverse de celui pris par les acides gras lors de leur oxydation. Les acides gras
synthétisés sont : acide stéarique palmitique (petit quantité), acidemyristique,
acide oléique et acide arachidonique.

 Concetration des substances dans la mitochondrie


Les mitochondries ont la possibilité de concentrer des substances dans la
chambre interne. De même sont capable de concentrer des protéines de lipides
des métaux (Ag. Fe. Cu) des colorants et des ferments.

45
11 Les Lysosomes
11.1 Classification
Le terme lysosome englobe de nombreuses structures dont le point commun
est d’être limité par une membrane et de contenir des hydrolases dont les
phosphatases acides.

Il est possible de classer les lysosomes suivant leur état fonctionnel en :

*Lysosomes primaires : Organites néoformés qui ne sont pas encore


intervenus dans les phénomènes de dégradation.

*Lysosomes secondaires : qui proviennent des vacuoles phagocytaires


(hétérophagosomes) ou de partiedu cytoplasme limitée par une membrane
(autophagosome) dans laquelle se déversent les enzymes du lysosome
primaire.

Ainsi, en fonction de leur origine, on distingue :

*Les vacuoles digestives ou hétérolysomes : résultant de la fusion d’un


hétérophagosome et d’un lysosome primaire.

*Les cytolysome ou vacuoles autophagiques :résultant de la fusion de cette


région cytoplasmique circonscrite par une membrane (autophagosome) et
d’un lysosome primaire.

Il est possible de considérer les hétérophagosomes et les autophagosomes


comme des prélysosomes, c’est à dire des formations vacuolaires dans
lesquelles le produit enzymatique des lysosomes primaires ne s’est pas encore
déversé.

11.2 Les lysosomes primaires


Le lysosome primaire est un organite cellulaire constant (sauf hématies) limité
par une membrane, contenant des hydrolases qui ne sont pas encore
intervenues dans le processus du catabolisme.

Les lysosomes sont très abondants dans les cellules qui jouent un role
prépondérant dans les mécanismes de défense de l’organisme ex :
granulocytes.

46
 Biogénèse :La synthèse des enzymes lysosomales est réalisée par les
ribosomes du réticulum endoplasmique. De là elles gagnent l’appareil de
golgi. Les lysosomes proviennent de la citerne de la face trans de l’appareil de
golgi par bourgeonnement.
 Rôle : C’est de contenir des hydrolases, d’en assurer le transport
intracytoplasmique vers les phagosomes ou les autophagosomes, de déverser
leurs produits enzymatiques soit dans les vacuoles intracellulaires du système
digestif cellulaire, soit dans le milieu extracellulaire.
11.3 Les lysosomes secondaires
Ils résultent de la fusion des lysosomes primaires avec des phagosome ou
des autophagosomes.

11.4Fonctions des vacuoles autophagiques


(Vacuoles dans lesquelles les propres structures de la cellule sont détruites)

 Place de l'autophagie dans le catabolisme


La cellule renouvelle constamment ses structures en dégradant les
protéines de structure et en les remplaçant.
 Au cours de la différenciation
La cellule subit des transformations importantes. L’autophagie est alors
le mécanisme essentiel de ce modelage de la cellule.
 l'autophagie est une réponse cellulaire à des substances toniques
Les zones lésées de la cellule s'entourent d'une membrane et forment une
nouvelle vacuole autophagique.

11.5 Les corps résiduels


Un corps résiduel est une vacuole provenant d'un hétérophagosome ou d'un
autolysome, dans le quel persistent des résidus non digérés par les enzymes
lysosomales.

47
12 Les Plastes
Les différents types de plastes

(Anonyme,2010)

Le plaste est un organite présent dans les cellules des eucaryotes


chlorophylliens (algues et plantes). Il possède un ADN propre, il est dit semi-
autonome. Un plaste possède une enveloppe composée de plusieurs
membranes. Suivant la cellule, les plastes peuvent se spécialiser pour
accomplir certaines fonctions, ainsi les chloroplastes sont le siège de la
photosynthèse, les amyloplastes sont spécialisés dans la synthèse d'amidon,
ou encore les chromoplastes qui donnent leurs couleurs aux fruits.

48
 Types de plastes

(Anonyme,2010)
 Interconversions plastidiales
On distingue de nombreux types de plastes, dont 6 sont interconvertibles entre
eux

 les proplastes, ou plastes non différenciés.


 les chloroplastes, où a lieu la photosynthèse ; ils contiennent de la
chlorophylle.
 les chromoplastes. Ils contiennent des pigments autres que la
chlorophylle : les caroténoïdes (dont les xanthophylles ou le lycopène).
 les leucoplastes, sans pigment.
 les amyloplastes servent au stockage des grains d'amidon.
 les étioplastes, dans les tissus peu exposés à la lumière.

Un plaste peut changer de type. C'est le processus d'interconversion


plastidiale. Par exemple: un leucoplaste de pommes de terre peut se
transformer en chloroplaste à la lumière; un chloroplaste de citron devient
chromoplaste au cours de la maturation du fruit.Il existe aussi les oléoplastes,
les protéoplastes,...

Comparaison :L'ensemble des plastes forme le plastid

Proplaste

49
 Plaste
o Chloroplaste et étioplaste
o Chromoplaste
o Leucoplaste
 Amyloplaste
 Statolithe
 Oléoplaste
 Protéinoplaste

13Le noyau au cours de l’interphase


 Définition
Le noyau « centre vital » de la cellule unité structurale et fonctionnelle limité
au cours de l’interphase (période du cycle cellulaire comprise entre deux
divisions : phase intermitotique) par l’enveloppe nucléaire. IL est
indispensable à la vie des cellules des organisme eucaryotes porteur de
l’ensemble du message héréditaire sons forme d’ADN , capable de conserve
ce message malgré les divisions cellulaires grâce à sa possibilité de répliquer
l’ADN responsable de la synthèse de l’ARN message et sa transmission au
cytoplasme où il sera décrypté par les ribosomes au cours des synthèses
protéique, de l’ARN de transfert qui véhicule les acides aminés au cours de la
protéogénèse et de l’ARN ribosomal ( ou ribosomier ).

Représentation schématique des pores et de l’enveloppe nucléaire

Réticulum
Endoplasmique

Membrane externe

Enveloppe
Membrane interne nucléaire

Espace péninucléaire

Pore nucléaire

(Original,2016)

50
Nucléole (microscope optique)

Nucléole

Corps nucléolaire

Chromatine
périphérique

 Rôle : transcription de l’ARN ribosomal

(Original,2016)

51
14 Le cycle cellulaire (interphase et mitose)
Toutes les cellules à l’exception des hématies et des cellules nerveuses sont
susceptible de se diviser (de former par mitose deux cellules filles ayant les
mêmes caractèresmorphologiques et physiologiques que la cellule mère). Les
cellules passent donc par des alternances de mitoses et des phases
intermitotique appelées interphases.

L’interphase : c’est la plus grande partie, le noyau est alors inactif se


compose des phases G1 .S et G2.

La phase G1 : sa durée varie selon le type cellulaire entre 5 et 10 heures chez


les mammifères, c’est une phase de croissance et de différenciation. La
synthèse d’ADN reste constante, c’est une phase de croissance cytoplasmique
et caractérisée par la synthèse des protéines.

La phase S : sa durée est constante (6 à 8 heures) réplication de la totalité


d’ADN (la quantité d’ADN double).

La phase G2 : phase courte (4 à 5 heure) la quantité d’ADN est double par


rapport à G1
Cycle cellulaire : Interphase et Mitose

G2 Croissance
I
M
n Prophase M
t
i
e Ssynthés
Métaphase t
r e d’ADN o
p
Anaphase s
h
e
a
s Télophase
e

G1 Croissance

(Maillet,1977)

52
Chronologique du cycle cellule

La courbe indique les


ADN(Nombre de chromosomes)
4.5
variations de la tanneur en
M G11 S G2
4
ADN (en ordonnées) par
1 2
3.5 rapport au temps (en
3 1 abscisses). Ces traits en
2.5 pointillés perpendiculaires
111
2 ADN aux abscisses, limitent les
111
1.5 diverses phases du cycle
111
1 M,G1, S et G2 dont les
0.5
111
durées sont respectivement
0
0 0 2.5 5 10 15 20 25 30 35 1h 30min,4h,5h et 3h.

Temps ‘Nombre d’heures)

(Maillet,1977)

15 La mitose (phase M du cycle cellulaire)


 Dans les cellules procaryotes : les bactéries ne possèdent qu’un
chromosome sous la forme d’ADN circulaire, se divise après duplication
d’ADN pour donner deux nouvelles bactéries.

 Dans les cellules eucaryotes : la mitoseintéresse tous les éléments


nucléaires (caryodiérèse) ettout l’élément cytoplasmique (cytodiérèse)
caractérisée par la spiralisation des chromosomes et leur répartition entre les
deux cellules filles. L’apparition dans le cytoplasme d’un fuseau de
microtubules (fuseau mitotique) qui guideront les chromosomes dans leur
mouvement. La disparition de l’enveloppe nucléaire la reconstitution des
noyaux des cellules filles à la fin de la mitose.

_ Prophase(durée 10 à 15 min) : condensationchromosomique et leur


rapprochement de l’enveloppe nucléaire, des parasitions du nucléole et
l’enveloppe nucléaire se fragmente de deux asters et de fuseau mitotique.

_ Prémétaphase : durée prémétaphase et métaphase 25 à 35 mn rupture


complète de l’enveloppe nucléaire, les chromosomes
53
disposentperpendiculairement sur les fibres fusoriales. Les chromosomes
migrent vers le plan équatorial de la cellule.

_ La métaphase : le chromosome métaphasique est le plus condensé, les


microtubules polaires (70d’un pôle à l’autre 30 s’arrêtent prés du plan
équatorial.

_ L’anaphase (durée 5 – 8mn) : partage des lots de chromosomes ce deux


pôles de la cellule, le fuseau s’allonge, partage du cytoplasme en deux parties
chacune contient un noyau fils apparition à la fin de cette phase d’un sillon de
division.

_ La télophase (durée 20mn) : arrêt de migration des chromosomes,


reconstitution de noyau, les chromosomes se déspiralisent, apparition d’une
membrane qui sépare les deux cellules filles.

Références bibliographiques
1- Anonyme, 2010 , La Communication Cellulaire ( http://www.cours-
medecine.info/biochimie/communication-cellulaire.html )

2- Boujard Daniel et Anselme Bruno , 2012, Biologie cellulaire et moléculaire (+


site compagnon) : 200 fiches de cours, 160 QCM et bonus web (Tout le cours en
fiches) 15 août 2012
3- Marc Maillet, 1977, Abrégé de cytologie
Ed. Masson; 2e éd. (1 janvier 1977) 261 pages
4- Marc MAILLET, 2006 Biologie cellulaire
Editeur : ELSEVIER / MASSON paru le : 11/2006 (10ème édition)
618 Pages
5- Orsini J-C. et Pellet J. – Décembre 2005 – Introduction Biologique à la Psychologie
– Bréal Editions – 1 rue de Rome-93561 Rosny Cedex – 552 Pages
6- SEVE M., 2011, Structure générale de la cellule, Université Joseph Fourier-
Grenoble 1, 51 pp.
7- Vdsciences.com – 27-Mai-2015 – Biologie Cellulaire 3 –
(http://www.vdsciences.com/pages/sciences-biologiques/biologie-
cellulaire/biologie-cellulaire-3.html ).

8- Wikimini, l'encyclopédie, Classification scientifique des espèces.


https://fr.wikimini.org/wiki/Classification_scientifique_des_esp%C3%A8ces

54

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