Tiouane, Asma
Tiouane, Asma
Tiouane, Asma
Présenté par :
TIOUANE Asma
Sous la direction de :
Mme : BOUGHERARA Saliha
dirigé notre mémoire. Qu’il nous soit permis de remercier tous nos enseignants
Nos dernières pensées, et non les moindres, vont a toutes les personnes
TIOUANE. Asma
Table des matières
Glossaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction générale…………………………………………………………………………1
CHAPITRE I: PRODUCTION DES EMBALLAGES EN PLASTIQUES
I.1. Historique……………………………………………………………………………….…3
I.2. Définition d’une matière plastique………………………………………………………..3
I.3. Types de plastique………………………………………………………………………..5
I.3.1. Thermoplastiques……………………………………………………………….5
I.3.2. Thermodurcissables …………………………………………………………….5
I.3.3. Elastomères…………………………………………………………………….6
I.4. Procédés de transformation………………………………………………………………7
I.4.1. Injection………………………………………………………………………...7
I.4.2. Injection Soufflage……………………………………………………………...7
I.4.3. Extrusion………………………………………………………………………..7
I.4.4. Extrusion Soufflage…………………………………………………………….8
I.4.5. Extrusion Gonflage……………………………………………………………..8
I.4.6. Calandrage………………………………………………………………………8
I.4.7. Compression…………………………………………………………………….9
I.4.8. Thermoformage…………………………………………………………………9
I.5. Avantages des matières plastiques……………………………………………………….9
I.6. Inconvénients des plastiques……………………………………………………………..10
I.7. Avenir des plastiques…………………………………………………………………….10
I.7.1. Influence de sa composition…………………………………………………....10
I.7.2. Solutions……………………………………………………………………….10
I.8. Effet de la matière plastique sur la santé et l’environnement……………………………11
I.8.1. Pour la santé humaine………………………………………………………….11
I.8.2. Pour la planète ………………………………………………………………....12
I.9. Nuisances liées au procèdes de fabrication du plastique………………………………...12
CHAPITRE II: GENERALITES ET DEMARCHES D’ANALYSE DES RISQUES
II.1. Management des risques………………………………………………………………..13
II.1.1.Définition………………………………………………………………………13
II.1.2. Identification du risque………………………………………………………..13
Table des matières
Résumé
Tout en prenant en considération les risques liés notamment aux équipements utilisés
(manutention mécanique, manutention manuel, risque électrique, risque mécanique…).
L’application de l’APR s’avère très efficace, car elle nous renseigne sur les types de
risques apparents et non apparents (probable) est nous a permet de prévoir des mesures de
sécurité permettant de réduire les risques à des niveaux acceptables.
Mots clés
Resume
The risk of plastic (transformation) that's why we chose the APR. In the process PET,
PEHD since the receipt of the raw material until the finished product.
Whyle taking into consideration the risks associated in particular with the equipment
used mechanical handling, manual handling, electrical risk,mechanical risk…).
The application of the APR proves very effective, because it informs us on the types
apparents and nonparents risks (probable) is allows us to provide security measures to reduce
risks to acceptable levels.
Key words
Glossaire
Polymérisation : c’est une réaction chimique entre les molécules d'éthylène, de propylène, de
styrène dans certaines conditions de température et de pression.
Polymères : sont des molécules de très grandes tailles comme le polyéthylène, le
polypropylène et le polystyrène.
Un ensemble de polymères va former une matière plastique.
Danger : Situation, condition ou pratique qui comporte en elle-même un potentiel à causer
des dommages aux personnes, aux biens ou à l'environnement. (BSI OHSAS 18001, 2005)
Une source ou une situation pouvant nuire à par blessure ou atteinte à la santé, dommage à la
propriété et à l’environnement du lieu de travail ou une combinaison de ces éléments.
Situation dangereux : Situation dans laquelle des personnes, des biens ou l’environnement
sont exposés à un ou plusieurs phénomènes dangereux. Guide (ISO/CEI 51)
Phénomène dangereux : « Source potentielle de dommages ». (ISO/CEI 51)
Risque : Une combinaison de la probabilité, de la fréquence, de l'occurrence d'un aléa défini
et de l'amplitude des conséquences de cette occurrence. (HMSO, 1995)
Dommage : Blessure physique ou une atteinte à la santé des personnes ou dégât causé aux
biens ou à l’environnement. (ISO/CEI Guide 51,1999)
Evaluation du risque : « Processus de comparaison du risque estime avec des critères de
risque donnes pour déterminer l’importance du risque ». (ISO/CEI 73)
Management du risque : « activités coordonnées dans le but de diriger et piloter un
organisme vis-à-vis du risque ». (ISO 31000,2018)
Cause : Evènement ou combinaison d’évènements initiateurs (s) c’est-à-dire à l’origine d’un
événement redouté.
Conséquences : Combinaison, pour un accident donné, de l’intensité des effets et de la
vulnérabilité des cibles situées dans les zones exposées à ces effets.
Scénario : Séquences et combinaisons d’événements conduisant à un accident.
Evènement redouté : Aussi appelé « Evènement redouté central ». Evènement
conventionnellement défini, dans le cadre de l’analyse des risques, au centre de
l’enchaînement accidentel. Il peut s’agir d’une perte de confinement de matière dangereuse,
une perte d’intégrité physique pour les solides. Ces évènements constituent les points d’entrée
de l’analyse des risques.
Gravité : Combinaison en un point de l’espace de l’intensité des effets d’un phénomène
dangereux et de la vulnérabilité des personnes potentiellement exposées.
Glossaire
CHAPITRE I:
CHAPITRE II:
CHAPITRE III:
ANNEXE
CHAPITRE I :
CHAPITRE VI :
CHAPITRE II :
ANNEXE
CHAPITRE VI :
Introduction générale
Durant cette application, nous avons essayé de déterminer et analyser tous les risques
liés à ces deux procédés notamment les risques mécanique, électrique….pour lesquels nous
avons proposés une panoplie de recommandation afin d’éviter les risques et de les maitriser.
plastiques
Chapitre I:Production d’emballage en plastique
I.1. Historique
Née il y a une cinquantaine d'années, la Plasturgie est une industrie jeune comparée
aux industries pluriséculaires de la fonte, de l'acier, du verre…
Plastique vient du grec plastikos qui signifie apte au moulage. En effet, il y a plus d'un
siècle, qu'est née, en 1870, à partir du camphre et de la cellulose (le nitrate de cellulose ou
celluloïd). C'était le fruit de l'invention des frères Hyatt, imprimeurs de l'Etat de New York,
qui, à l'occasion d'un concours, cherchaient un substitut à l'ivoire dans la fabrication des
boules de billard.
De 1880 à 1913 : le celluloïd s'ajoute au bois et à la corne, matériaux utilisés depuis 2 siècles
pour la fabrication des boîtes à ouvrages, des boutons et des peignes. En 1884, apparaissait le
premier fil artificiel, en acétate de cellulose. Mais c'est de la première moitié du XX ème siècle
que datent le développement de la chimie de synthèse et la découverte des matières
plastiques… le de façonniers passe de 120 à 310.
De 1914 à 1929 : la galalithe, le rhodoïd permettent l'extension de l'offre produits aux
aiguilles à tricoter, aux broches, aux fermoirs, monture de lunettes…en 1929, le chiffre
d'affaires de la profession est multiplié par 7.
En 1930, les premières presses à injecter démarrent à Oyonnax.
En 1936, les premiers jouets et articles ménagers en plastique arrivent sur le marché.
De 1930 à 1940, les grands laboratoires de recherche allemands et américains mettent au
point les grands thermoplastiques (Polychlorure de vinyle, Polystyrène, Polyéthylène,
Polyamide) Depuis la dernière guerre, la recherche s'est élargie à d'autres pays qui, avec
d'autres découvertes importantes, développent continuellement de nouvelles matières et
applications.
En 1960, le premier salon des plastiques se tient à Oyonnax.
En 1989, le mot Plasturgie apparaît dans le " Petit Larousse ".
En 2000, 3 900 entreprises de Plasturgie sont répertoriées en France [4].
présents dans de nombreux secteurs, même dans les plus avancés de la technologie. Un
plastique est le plus souvent produit à partir du pétrole par différents processus de fabrication
[4].
Les thermodurcissables sont des plastiques qui prennent une forme définitive au
premier refroidissement. La réversibilité de forme est impossible car ils ne se ramollissent
plus une fois moulés. Sous de trop fortes températures, ils se dégradent et brûlent
(carbonisation). Les molécules de ces polymères sont organisées en de longues chaînes dans
lesquelles un grand nombre de liaisons chimiques solides et tridimensionnelles ne peuvent pas
être rompues et se renforcent quand le plastique est chauffé. La matière thermodurcissable
garde toujours sa forme en raison de ces liaisons croisées et des pontages très résistants qui
Mémoire de fin d’étude option : Hygiène et sécurité industrielle Page 5
Chapitre I:Production d’emballage en plastique
empêchent tout glissement entre les chaînes. Les thermodurcissables représentent 20% des
matières plastiques consommées en Europe en 2000 soit environ 10 millions de tonnes. Les
plus connus sont polyuréthannes, les polyesters, les phénoplastes, les aminoplastes, les
élastomères, les résines époxydes et phénoliques Au départ, les thermodurcissables se
présentent sous forme de poudres ou de résines qui subissent une transformation chimique au
cours de leur chauffage, de leur refroidissement ou par l’action de durcisseurs [6].
Pour plus de facilité, on se concentre uniquement sur les thermoplastiques. Dans cette
famille de plastiques, on peut faire la différence entre 7 familles qui sont représentées par les
symboles suivants :
I.4.1. Injection
L'injection : permet d'obtenir en une seule opération des pièces finies, de formes
complexes, dans une gamme de poids de quelques grammes à plusieurs kilogrammes.
La matière ramollie est d'abord malaxée par une vis tournant dans un cylindre chauffé
puis introduite sous pression dans un moule fermé.
Les principaux domaines d'application sont : les pièces industrielles pour l'automobile,
l'électronique, la robotique, l'aérospatial, le médical…
Téléphones, seringues, poubelles, capots, carters, boîtes…
I.4.3. Extrusion
il est poussé par une vis sans fin. En avançant, la matière ramollit, se comprime, puis passe à
travers une filière qui lui donne la forme souhaitée.
On obtient de cette façon des produits de grande longueur : profilés pour portes et
fenêtres, canalisations, câbles, tubes, joints, grillages…
La Co-extrusion améliore ce procédé en additionnant plusieurs couches de matière
pour réaliser un produit qui bénéficie ainsi de propriétés combinées [7].
L'extrusion Gonflage : une gaine formée par extrusion est dilatée à l'air comprimé.
Elle donne des films pour sacs et emballages.
Gaines minces, films pour serres, sacs poubelles, cabas, sacs de congélation.
I.4.6. Calandrage
Le Calandrage : des produits plats de plus grande largeur (feuilles ou plaques) sont
obtenus par laminage d'une résine thermoplastique entre les cylindres chauffants.
I.4.7. Compression
I.4.8. Thermoformage
I.7.2. Solutions
Notre facon de consommer et notre attitude ont également une influence directe sur
l’état de la planete. La production est en moyenne de 300 millons de tonnes de plastique par
an. Les sacs et déchets plastiques ou les résidus de fabrication sont déverses en grand nombre
dans la nature. Cette pollution agit directement sur la qualité de l'air,de l'eau et de la terre [10].
Sur terre,les sacs plastiques sont une source de pollution considérable, durant tout leur
cycle de vie. Leur production consomme des produits pétroliers, de l'eau, de l'énergie, et émet
des gaz à effet de serre impliqués dans le réchauffement climatique [9].
Généralités et démarches
II.1.1. Définition
vraisemblance, des événements, des scénarios, des moyens de maîtrise et de leur efficacité.
Un événement peut avoir des causes et conséquences multiples et affecter des objectifs
multiples.
L’analyse du risque peut être menée à différents niveaux de détail et de complexité
selon la finalité de l’analyse, la disponibilité et la fiabilité des informations et les ressources
disponibles. Les techniques d’analyse peuvent être qualitatives, quantitatives, ou une
combinaison de celles-ci, selon les circonstances et l’utilisation prévue.
Il convient que l’analyse du risque prenne en compte des facteurs tels que:
la vraisemblance des événements et des conséquences;
la nature et l’importance des conséquences;
la complexité et l’interconnexion;
les facteurs liés au temps et la volatilité;
l’efficacité des moyens de maîtrise existants;
les niveaux de sensibilité et de confiance.
L’analyse du risque peut être influencée par toute divergence d’opinions, biais,
perceptions du risque et jugements. Les influences supplémentaires sont la qualité des
informations utilisées, les hypothèses et exclusions posées, toute limitation des techniques et
la façon dont elles sont mises en œuvre. Il convient que ces influences soient prises en
compte, documentées et communiquées aux décideurs.
Les événements extrêmement incertains peuvent être difficiles à quantifier. Cela peut
poser problème lors de l’analyse d’événements ayant de graves conséquences. Dans de tels
cas, l’utilisation d’une combinaison de techniques permet généralement d’acquérir une
connaissance plus approfondie.
L’analyse du risque fournit des données permettant d’évaluer le risque, de prendre la
décision de le traiter ou non et de quelle manière, et permet de choisir la stratégie et les
méthodes de traitement les plus performantes. Les résultats fournissent des renseignements en
vue des décisions quand il faut effectuer des choix et que les options impliquent différents
types et niveaux de risque [12].
L’évaluation du risque a pour but de déboucher sur des décisions plus judicieuses.
L’évaluation du risque consiste à comparer les résultats de l’analyse du risque aux critères de
risque établis afin de déterminer si une action supplémentaire est exigée. Cela peut déboucher
sur la décision:
de ne rien faire de plus;
d’examiner les options de traitement du risque;
d’entreprendre une analyse plus approfondie afin de mieux comprendre le risque;
de maintenir les moyens de maîtrise du risque existants;
de réexaminer les objectifs.
Il convient que les décisions prennent en compte un contexte plus large et les
conséquences réelles et perçues pour les parties prenantes externes et internes.
Il convient que le résultat de l’évaluation du risque soit enregistré, communiqué, puis
validé aux niveaux appropriés de l’organisme [12].
Le traitement du risque a pour but de choisir et de mettre en œuvre des options pour
aborder le risque.
Le traitement du risque implique un processus itératif:
formuler et choisir des options de traitement du risque;
élaborer et mettre en œuvre le traitement du risque;
apprécier l’efficacité de ce traitement;
déterminer si le risque résiduel est acceptable;
s’il n’est pas acceptable, envisager un traitement complémentaire [12].
Les analyses quantitatives sont supportées par des outils mathématiques ayant pour but
d’évaluer la sûreté de fonctionnement et entre autres la sécurité. Cette évaluation peut se faire
par des calculs de probabilités (par exemple lors de l’estimation quantitative de la probabilité
d’occurrence d’un événement redouté) ou bien par recours aux modèles différentiels
probabilistes tels que les Chaines de Markov, les réseaux de pétri, les automates d’états finis,
etc.
Les analyses quantitatives ont de nombreux avantages car elles permettent:
D’évaluer la probabilité des composantes de la sûreté de fonctionnement.
De fixer des objectifs de sécurité.
De juger de l’acceptabilité des risques en intégrant les notions de périodicité des
contrôles, la durée des situations dangereuses, la nature d’exposition, etc.
D’apporter une aide précieuse pour mieux juger du besoin d’améliorer la sécurité.
De hiérarchiser les risques.
De comparer et ensuite ordonner les actions à entreprendre en engageant d’abord
celles permettant de réduire significativement les risques.
De chercher de meilleures coordination et concertation en matière de sécurité entre
différents opérateurs (sous-systèmes interagissant) ou équipes (exploitation,
maintenance, etc.).
Quoique l’utilité des méthodes quantitatives soit indiscutable, ces dernières présentent
tout de même un certain investissement en temps, en efforts et également en moyens
(logiciels, matériels, financiers, etc.). Il peut s’avérer que cet investissement soit
disproportionné par rapport à l’utilité des résultats attendus, le cas échéant.
L’analyse quantitative est court-circuitée pour laisser la place aux approximations
qualitatives (statistiques, retour d’expérience, jugement d’expert, etc.).
Un point très important mérite d’être clarifié, c’est que les résultats de l’analyse
quantitative ne sont pas des mesures absolues, mais plutôt des moyens indispensables d’aide
au choix des actions pour la maîtrise des risques. Nous citons par exemple l’évaluation par
des techniques floues/possibilistes de la subjectivité des experts humains, ou la priorisation de
certaines actions de maîtrise par rapport à d’autres par une analyse de type coût/bénéfices
[13].
Figure II. 2 : Classification des principales méthodes d’analyse de risque qualitatives [13]
Selon la norme CEI-300-3-9 (CEI 300-3-9, 1995) : « L’APR est une technique
d’identification et d’analyse de la fréquence du danger qui peut être utilisée lors des phases
amont de la conception pour identifier les dangers et évaluer leur criticité » [15].
L’analyse préliminaire des risques (dangers) : été développée au début des années
1960 dans les domaines aéronautiques et militaire. Elle est utilisée depuis de nombreuses
autres industries. L’Union des industries chimiques (UIC) recommande son utilisation en
France depuis de début des années 1980.
L’Analyse préliminaire des risques (APR) est une méthode d’usage très général
couramment utilisée pour l’identification des risques au stade préliminaire de la conception
d’une installation ou d’un projet .En conséquence, cette méthode ne nécessite généralement
pas une connaissance approfondie et détaillée de l’installation étudiée. En ce sens, elle est
particulièrement utile dans les situations suivantes :
- Au stade de la conception d’une installation, lorsque la définition précise du procédé
n’a pas encore été effectuée. Elle fournit une première analyse de sécurité se traduisant par
des éléments constituant une ébauche des futures consignes d’exploitation et de sécurité. Elle
permet également de choisir les équipements les mieux adaptés.
- Dans le cas d’une installation complexe existante, au niveau d’une démarche
d’analyse des risques. Comme l’indique son nom, l’APR constitue une étape préliminaire,
permettant de mettre en lumière des éléments ou des situations nécessitant une attention plus
particulière et en conséquence l’emploi de méthodes d’analyses de risques plus détaillées. Elle
peut ainsi être complétée par une méthode de type AMDEC ou arbre des défaillances par
exemple.
- Dans le cas d’une installation dont le niveau de complexité ne nécessite pas
d’analyses plus poussées au regard des objectifs fixés au départ de l’analyse des risques [14].
L’analyse préliminaire des risques nécessite dans un premier temps d’identifier les
éléments dangereux de l’installation. Ces éléments dangereux désignent le plus souvent :
des substances ou préparations dangereuse, que sous forme de matières premières, de
produit finis, d’utilités…,
des équipements dangereux comme, par exemple, des stockages, zones de réception
expédition, réacteur, fournitures d’utilités (chaudières…),
des opérations dangereuses associées au procédé (chargement, déchargement,
manutention, activité d’emballage…).
L’identification de ces éléments dangereux est fonction du type d’installation étudiée.
Il est également à noter que l’identification de ces éléments se fonde sur la description
fonctionnelle réalisée avant la mise en œuvre de la méthode. À partir de ces éléments
dangereux, l’APR vise à identifier, pour un élément dangereux, une ou plusieurs situations de
dangers.
Dans le cadre de ce document, une situation de dangers est définie comme une
situation qui, si elle n’est pas maîtrisée, peut conduire à l’exposition de cibles à un ou
plusieurs phénomènes dangereux. Le groupe de travail doit alors en déterminer les causes et
les conséquences de chacune des situations de dangers identifiés puis identifier les sécurités
existantes sur le système étudié. Si ces dernières sont jugées insuffisantes vis-à-vis du niveau
de risque identifié dans la grille de criticité, des propositions d’améliorations doivent alors
être envisagées [14].
II.3.1.1.3. La démarche d’APR
Gravité
1 Faible 2 Moyenne 3 Grave 4 Très grave
4 Très 4 8 12 16
probable
Probabilité 3 Probable 3 6 9 12
2 peu 2 4 6 8
probable
1 improbable 1 2 3 4
Légende :
Risque acceptable ;
Risque acceptable à surveiller ;
Risque inacceptable ;
II.3.1.2. Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets - AMDE /et de leur Criticité -
AMDEC (Failure Modes, and Effects Analysis - FMEA / Failure Modes, Effects, and
Criticality Analysis - FMECA)
L’analyse par Arbre de Défaillances a été élaborée au début des années 1960 par la
compagnie américaine « Bell Téléphone ». Elle fut expérimentée pour l’évaluation de la
sécurité des systèmes de tir de missiles. Elle est employée pour identifier les causes relatives
aux événements redoutés. En partant d’un événement unique, il s’agit de rechercher les
combinaisons d’événements conduisant à la réalisation de ce dernier.
L’objectif de cette méthode est :
A partir d’un événement final indésirable, rechercher les combinaisons des différents
événements élémentaires ou défaillances qui peuvent y conduire
réduire la probabilité d’occurrence de cet événement final [3].
a) Principe de la méthode
L'analyse par arbre de défaillances est une méthode de type déductif. En effet, il
s'agit, à partir d'un événement redouté défini a priori, de déterminer les enchaînements
d'événements ou combinaisons d'événements pouvant finalement conduire à cet événement
redouté. Cette analyse permet de remonter de causes en causes jusqu'aux événements de base
susceptibles d'être à l'origine de l'événement redouté.
L'analyse par arbre des défaillances d'un événement redouté peut se décomposer en trois
étapes successives :
1) définition de l'événement redouté étudié ;
2) élaboration de l'arbre ;
3) Exploitation de l’arbre.
Quelle que soit la nature des éléments de base identifiés, l'analyse par arbre des défaillances
est fondée sur les principes suivants :
Ces évènements sont indépendants ;
Ils ne seront pas décomposés en éléments plus simples faute de renseignements,
d'intérêt ou bien parce que cela est impossible ;
Leur fréquence ou leur probabilité d'occurrence peut être estimée.
Les liens entre les différents évènements identifiés sont réalisés grâce à des portes
logiques (de type « ET » et « OU » par exemple). Cette méthode utilise une symbolique
graphique particulière qui permet de présenter les résultats dans une structure arborescente. A
l'aide de règles mathématiques et statistiques, il est alors théoriquement possible d'évaluer la
probabilité d'occurrence de l'événement final à partir des probabilités des évènements de base
identifiés [3].
b) Déroulement de la méthode
What-if est une forme dérivée de HAZOP, dont l’objectif est d’identifier les
phénomènes dangereux régissant le fonctionnement d’un système.
La méthode consiste à réaliser un brainstorming partant généralement de situations
dangereuses ou d’événements dangereux imaginés, en essayant de répondre à la question :
«qu’arrive-t- il si tel paramètre ou tel comportement n’est pas nominal ? ». Ceci va permettre
d’identifier les effets provoquant des dommages [3].
Figure II.5 : Représentation de scenario d’accident selon le modèle du « nœud papillon » [13]
II.3.2.1. ARAMIS
éme
ARAMIS est un projet européen de recherche réalisé dans le cadre du 5 PCRD
entre janvier 2002 et décembre 2004. ARAMIS signifie à Risk Assesment Methodology For
IndustrielS .l’objectif du projet était développer une nouvelle méthodologie d’évaluation des
risques répondant aux exigences de la directive SEVESO il est constituant une solution
alternative aux approches purement déterministes ou purement probabilistes de l’évaluation
des risques alors en vigueur en europe.
Le projet ARAMIS avait donc pour objectif à une méthode qui permettrait d’estimer le
risque en résolvant les difficultés exposées plus haut dans le contexte de la directive
SEVESO II. Cette méthode devait fournir des résultats exploitables par les décideurs publics
et les industriels communicables à un public de non spécialistes. L’estimation du risque
produite devait aussi tenir compte des mesures de réduction du risque mises en place par
l’industriel et l’influence du facteur humain et de l’organisation sur l’efficacité de ces mesures
de réduction du risque.
La méthode ARAMIS peut décomposée en six principales étapes :
1) Identification des scenarios potentiels d’accidents majeurs MIMAH.
2) Identification des barrières de sécurité et évaluation de leurs performances.
II.3.2.2. LOPA
La méthode LOPA [CCPS 2001] a été développée à la fin des années 1990 par le
CCPS (Center For Chemical Process Safety). LOPA signifie Layer Of Protection Analysis
(analyse des niveaux de protection). C’est une méthode orientée barrière au même titre
qu’ARAMIS. Les premières étapes sont d’ailleurs assez comparables à celles de la méthode
ARAMIS, en termes de principes généraux, même si de nombreuses différences subsistent au
niveau de détails des deux méthodes. En revanche LOPA ne prévoit pas de représentation
cartographique de la sécurité et de la vulnérabilité.
La méthode LOPA peut décomposée en six principales étapes :
1) Etablissement des critères de sélection des scenarios à évaluer.
2) Développement des scenarios d’accidents.
3) Identification des fréquences d’évènements initiateurs.
4) Identification des dispositifs de sécurité et leur probabilité de défaillance à la
demande.
5) Estimation du risque.
6) Evaluation du risque par rapport aux critères d’acceptabilité [14].
II.3.2.3. MOZAR
II.3.2.4. QRA
Dans le domaine des risques liées aux installations fixes, la référence en matière de
QRA reste l’ouvrage du Committee for the Prevention of Disasters, « guidelines for
Quantitative Risk Assessment » plus connu sous le titre de « Purple book » [CPR 18,1999]
qui constitue la référence pour l’établissement du QRA dans le cadre des procédures
réglementaires hollandaises. Les principales étapes du QRA définies par le « Puple book »
sont les suivantes :
1) Sélections des installations pour le QRA.
2) Définition des événements redoutés centraux (perte de confinement) et des
fréquences associées.
3) Modélisation de l’intensité de phénomène.
4) Modélisation de l’exposition et des dommages.
5) Calcul et présentation des résultats [14].
Présentation de l’entreprise
Chapitre III: Présentation de l’entreprise
III.2. Implantation
Comme toute entreprise, MAXWINPACK est structurée en différents services, elle est
dirigée par un directeur Général qui assure la coordination entre les différentes Direction et
services comme montré si dessous (Figure 4) :
III.6.1. Infrastructures
mécanique des portes moules permet de supporter les efforts engendrés par la procédure
d’étirage –soufflage avec la fiabilité maximum.
d) Sortie des bouteilles
Pendant la procédure de soufflage, un système sophistiqué de mesurage vérifie que la
pression à l’intérieur de chaque moule soit constante. En effet, une baisse de pression
modifierait la forme de récipient, qui serait rejeté automatiquement. Les bouteilles finies sont
prélevées des stations d’étirage- soufflage au moyen d’un autre groupe rotatif de pinces ;
ensuite elles sont placées sur un convoyeur à air et dirigées vers les machines de remplissage.
Dans cet atelier il existe huit souffleuses, deux étiqueteuses et un broyeur, nécessaire
pour la production de différentes formes de bouteilles en PEHD.
a) L’extrusion-soufflage :
Cette technique est généralement utilisée pour la production de flacons et bouteilles
opaques. La première étape consiste à extruder un tube chaud à travers un moule ouvert. Le
moule creux se referme sur une section de ce tube et le coupe. De l’air sous pression est alors
insufflé dans le tube encore chaud, tout en lui faisant épouser les parois du moule. Après un
refroidissement, le moule libère le produit fini (corps creux).
Cet atelier comporte quatre coupeuses soudeuses, une plieuse bobineuse, réalisant
plusieurs opérations telles que ; coupage, pliage, soudage et coulage [16].
Application de la méthode
L’application de cette méthode consiste à identifier les risques et définir les causes, les
conséquences et les sécurités existantes pour chaque situation, et de proposer des actions
correctives ou d’amélioration en cas de non maitrise des risques identifiés.
Cette application s’articule autour de deux procédés à savoir :
1) Réception de la matière première (PET et PEHD)
2) Soufflage de bouteilles en PET
3) Extrusion - soufflage de bouteilles PEHD
Réception de la matière première (PET et PEHD), dont trois équipements ont été mis
en évidence : chariot élévateur, transpalette/Gerbeur, et monte- charge qui servent à
transporter la matière première.
Pour le soufflage des préformes en PET deux machines sont utilisées à savoir
QUINKO et CHUMPOWER (voir figure N° III.10).
-Renforcement de
l’effectif
-Signalisation des
dangers
Manutention
mécanique
Chariot (Suite)
élévateur -Défaillance de -Ecrasement -Maintenance curative -Plan de circulation
(Suite) freinage
-Blessure Mortelle 3 3 9 -Maintenance préventive 1 3 3
-Renforcer le système de
freinage
-E.P.S (spécial)
-Formation et
sensibilisation sur les
risques professionnels
Operateur/
aide L’intervention - -Blessure -Consignes de sécurité -Achat de nouvelle pince
Operateur de l’opérateur Disfonctionnement affichée
-Ecrasement -Mettre en place des
(suite) en cas d’arrêt des pinces
des pinces -Sensibilisation sur les aides mécaniques lors de
-TMS
pour alimenter -Des gestes risques professionnels l’intervention
répétitifs 3 3 9 -EPI 2 2 4
la machine en
préforme -Charge de travail -EPC (protecteur fixe et
manuellement mobile)
-Formation et
sensibilisation sur les
risques professionnels
Le mécanicien - Travaillé à -Blessures (plaie,…etc.) -Bouton d’arrêt d’urgence -Isolation par (cache de
effectue une proximité des protection mobile ou
parties tranchantes -TMS -Consignes de sécurité fixe)
maintenance
affichée
complète des -Fatigue visuel/stress
machines -Mauvaise -Améliorer les conditions
Procédure (geste et -EPI (veste avec manche de travail (Eclairage
long, gant adapté) 2 3 6 1 3 3
posture) régulièrement réparti et
-Formation et suffisant)
-Manque
d’éclairage Sensibilisation sur les -Habilitation adapté à
risques professionnels l’opération réalisée
-Prévoir un plan
d’intervention en cas de
Contrôle du -Dégradation des -Projection d’eau chaude -Bouton d’arrêt d’urgence -Contrôle technique et
système de tuyaux de maintenance préventive
-Brulure -EPC (protecteur fixe et
refroidissemen refroidissement
mobile) -Habilitation adapté à
Le t au cours de -Glissade
-Fuite d’eau l’opération réalisée
mécanicien fonctionnemen -EPI (gant anti chaleur,
t de lunette & visière) 3 3 9 1 3 3
-Mauvais serrage -Achat de nouveaux
(suite) machine(en des fixations des tuyaux (conforme)
urgence) -Maintenance curative
tuyaux de
refroidissement -Renforcer le serrage
-Formation et
sensibilisation sur les -Affiché les consignes de
-Desserrage des
risques professionnels sécurité
fixations des
tuyaux de
refroidissement
électrique
-Stabilisateur électrique
-E.P.S (spécial)
-Protection ou
éloignement des pièces
nues sous tension
-Dispositifs de coupure
d’urgence
-Surcharge
électrique
-Installation d’un
balisage de sécurité
-Renforcement
d’éclairage
Discussion
Pour la maitrise des risques existants ou pouvant avoir lieux au sein de cette
entreprise, notamment pour l’acquisition de la matière première et sa transformation en
produit d’emballage sous la forme de PET ou PEHD, nous avons essayé d’appliquer la
démarche d’analyse par l’APR où nous avons pu déterminer des évènements indésirables en
se basant sur le principe de 5M (ISCHIKAWA) . Tandis que pour les conséquences nous
sommes intéressés aux effets sur ; le personnel, l’environnement et les biens. Les barrières de
sécurité sont classées selon les 9 principes de prévention, afin d’estimer la probabilité et la
gravité pour chaque étape étudiée et d’atteindre des niveaux acceptables.
L’évaluation de la gravité, la probabilité et la criticité, ont été déterminé en ayant
référence au retour d’expérience de l’entreprise et pitch marking .
Cette application nous a permis de déterminer toutes les probabilités d’apparition des
risques et de proposer une panoplie de recommandations permettant de ramener les risques à
des niveaux acceptables et moins critique tous en garantissant la sécurité et la protection du
personnel, des biens et de l’environnement.
Conclusion générale
Recommandations
Etablir un plan de circulation et un plan de réception
Etablir un plan de prévention (permis de feu)
Visite médicale réglementé (embauche, périodique, spontanée, de reprise)
Maintenance préventive
Afficher une instruction d’arrêt de la machine avant l’intervention
Respecter la norme de conception des installations électrique
Assurer la surveillance de la maintenance des installations et des matériels électrique
Vérification périodique des installations
Assurer l’arrêt de tous les systèmes des machines (consignation)
Formation et sensibilisation sur les risques professionnels
Isolation par (cache de protection mobile ou fixe)
Habilitation adapté à l’opération réalisée
Afficher les consignes de sécurité
Mise en place des panneaux d’avertissement réglementaire
Mettre en place des extincteurs adapté au type de feu.
Références Bibliographiques
Le pétrole est chauffé dans un four de distillation. Lorsque l’on chauffe le pétrole, un
phénomène physique se produit, il se sépare en différents états qui ont des températures
d’ébullition différentes. Ce phénomène est comparable à ce qui se produit lorsque vous faites
bouillir de l’eau pour faire cuire vos pâtes, à une certaine température (température
d’ébullition à 100°C) l’eau liquide se transforme en gaz, la vapeur d’eau. Il en est de même
pour le pétrole. Le four de distillation chauffe le pétrole à 370°C. A cette température, on
procède au « craquage » du pétrole. C’est-à-dire qu’on le divise en plusieurs parties : en fiouls
lourds, en mazout et diesel (gazole), en kérosène, en essence, en naphta (utilisé par la
pétrochimie) et enfin, en gaz (voir schéma ci-dessous). Pour produire du plastique, on utilise
uniquement la fraction naphta.
Il est ensuite envoyé dans une autre usine spéciale, une usine de plasturgie. La
plasturgie est l’industrie du plastique. Dans l’usine de plasturgie, le naphta est transformé en
différents plastiques grâce à des procédés différents assez compliqués qui sont comparables à
de vraies recettes de cuisine. A chaque type de plastique correspond une recette différente. Et
enfin, une fois que le polymère fondu est prêt comme une pâte à gâteau, il ne reste plus qu’à
donner la forme que l’on veut au plastique. Par exemple si on veut faire des bouteilles en
plastique, on met la pâte dans un moule et on souffle dans la pâte comme dans un ballon. La
pâte va prendre la forme du moule et en refroidissant, le plastique se durcit et devient une
bouteille en plastique.
CHAPITRE VI :
VI.1. Les 5M
Matériel Recense les causes probables ayant pour origine les supports
techniques et les produits utilisés. machine, outils, équipements,
capacité, âge, nombre, maintenance