Introductio 1
Introductio 1
Introductio 1
Cette information (que vous présenterez avec plus ou moins de détails), vous conduit
à formuler la problématique que vous avez choisie pour votre recherche.
Une fois que vous êtes à peu près satisfait de votre introduction (surtout, ne soyez
pas trop perfectionnistes, afin de ne pas vous retrouver avec une intro et une
première partie parfaites…et plus que deux jours pour finir de rédiger vos deux
autres parties, votre conclusion et de finir "tout le reste", autrement dit, votre biblio,
votre mise en page, votre relecture, votre impression, votre reliure, etc., etc., etc.),
mettez-la en regard de votre plan détaillé :
– Votre introduction explique pourquoi c'est vraiment intéressant (et fondamental) de
vous poser la question que vous vous êtes posée, et annonce la thèse que vous
allez défendre (= la réponse à la question posée en problématique).
– Votre plan permet d'appréhender les étapes par lesquelles vous allez passer pour
répondre à votre question.
– La conclusion conclut : c'est-à-dire que vous vous êtes posé une question et que
vous y avez répondu. Votre conclusion affirme cette réponse, là où vous avez abouti.
Mais il faut se rendre à l'évidence. Votre réponse est la plupart du temps partielle. Il
faudrait mettre en place de nouvelles investigations, élaborer de nouveaux
questionnaires. Peut-être que de nouvelles questions vous sont apparues pendant la
rédaction ou à la toute fin de votre investigation. Vos lectures vous ont certainement
conduit à envisager des aspects que vous n'aviez pas prévus. etc.
Là aussi, lisez plusieurs conclusion pour repérer ce qui vous apparait pertinent ou à
éviter, et fiez-vous à ce que vous trouvez critiquable ou génial dans tous ces
exemples.
Lorsque j'ai commencé mon année de Master 1, mon projet était de montrer combien
McDonald's était une entreprise qui permettait aux employés de s'épanouir dans le
travail (sic). Je travaillais comme équipière polyvalente en parallèle de mes études, à
mi-temps, et j'y trouvais beaucoup de satisfaction, ainsi que bon nombre de mes
collègues.
Chapitre1 : problématique
Comment rédiger une problématique Il s'agit d'élaborer une série de questions sur le cadre
conceptuel du thème. Structurer les données et éventuellement les résultats attendus. Ensuite,
partir d’une idée reçue sur le thème délimiter le champ de recherche. Convertir le thème de
recherche en plusieurs questions dont l’enjeu permet de mener à bien la discussion.
Finalement formuler en une phrase tous les problèmes soulevés. Cette série de
questionnements permettra de faire ressortir les grandes lignes du plan de rédaction
Pourquoi faire une problématique ? Pour bien mener son travail de recherche. On intègre
dans cette partie des méthodes adoptées pour soutenir une Chapitre 1 : problèmes
On peut concevoir des problématiques très différentes pour un même sujet. Cela
ne signifie pas pour autant que toutes les problématiques sont équivalentes,
qu’elles ont la même valeur heuristique. S’il est difficile de définir une
problématique « modèle », il est cependant possible d’avancer quelques critères
de hiérarchisation.
Une bonne problématique est d’abord englobante. Elle permet de traiter de
manière articulée les principaux aspects du sujet, tels qu’ils ressortent de
l’analyse de l’énoncé. Elle donne donc au sujet son extension maximale. Au
contraire, une problématique partielle ne traite qu’une partie du sujet et accorde
généralement une part trop importante à ses aspects périphériques. En ce sens,
elle est donc insatisfaisante. Illustrons par un exemple l’application de ce premier
critère. Soit le sujet : « Contrainte extérieure et politique économique » proposé
à de nombreux concours depuis une vingtaine d’années. À première vue, cet
énoncé renvoie à une question canonique que l’on pourrait formuler ainsi : dans
quelle mesure les politiques de relance de l’activité économique viennent-elles
buter sur le déficit de la balance commerciale ? Cette reformulation commande
une réponse relativement classique : dans une première partie, on peut montrer
que les risques d’un accroissement du déficit de la balance commerciale limitent
les marges de manœuvre des gouvernements en matière de politique de
relance ; dans une seconde partie, on relativise cette vision pessimiste en
mettant en évidence des possibilités de desserrer la contrainte extérieure par la
pratique d’une relance sélective ou concertée.
Une telle problématique est acceptable, mais reste toutefois partielle.
L’exploration des différentes dimensions de chacun des concepts du sujet
permettra de lui donner une amplitude plus grande. D’abord, on mettra en
évidence que la contrainte extérieure n’est pas seulement commerciale mais
aussi monétaire et financière. Un pays contraint commercialement peut très
bien, d’ailleurs, ne pas l’être sur le plan monétaire ou financier (exemple des
États-Unis). Ensuite, on envisagera les différentes formes de politiques
économiques : pas seulement les politiques de relance de la demande mais aussi
les politiques de l’offre qui visent à accroître la compétitivité des entreprises,
même si leur visée est plus structurelle. Enfin, on prendra en considération les
effets de composition, au niveau international, des différents choix de politique
économique : la politique menée par chaque pays peut avoir des effets positifs
(relance) ou négatifs (rigueur) sur la contrainte extérieure subie par ses
principaux partenaires.
Dès lors, on pourra montrer que si une politique de relance de la demande est
difficilement praticable dans une économie soumise à une contrainte extérieure
globale - dans ses dimensions à la fois commerciale, monétaire et financière -,
elle reste cependant envisageable pour des économies qui ne sont soumises qu’à
une contrainte extérieure partielle (aux États-Unis, par exemple). On mettra
également en évidence les effets bénéfiques de la relance des uns sur la
demande adressée aux autres. Surtout, on montrera que ces politiques sont
généralisables : une relance concertée est un jeu coopératif à somme positive
qui peut bénéficier à chacun des partenaires. Inversement, si les politiques de
l’offre contribuent à alléger la contrainte extérieure des pays qui les mettent en
œuvre, c’est généralement au détriment de l’activité économique des autres
pays. Elles ne sont donc pas généralisables, sous peine d’entraîner l’économie
mondiale dans la déflation. Elles reposent sur un jeu non coopératif à somme
nulle : ce qui est gagné par les uns est forcément perdu par les autres. Vous
pouvez vous entraîner sur un sujet proche posé à l’ENA : « Mondialisation et
politique économique ».
Une bonne problématique est également actuelle. Elle prend en considération
l’état le plus récent du débat théorique et des données empiriques, tout en les
mettant en perspective dans le temps et dans l’espace. À l’inverse une
problématique « datée » risque d’être dépassée. (…)
Une bonne problématique, enfin, est féconde. Elle fait ressortir la complexité des
problèmes derrière des formulations qui pourraient paraître simples au premier
abord. (…)
La conclusion doit toujours débuter par une phrase d'introduction. Cette première phase fait
figure « d'accroche » et doit attirer l'attention du lecteur : elle doit donc être forte et intéressante.
Cette phrase doit en outre permettre de rappeler la problématique de départ et le sujet de l'exercice,
en y répondant directement par exemple.Il est possible de débuter cette phrase par des formules
telles que « pour conclure » ou « en conclusion ». Cela permet d'indiquer au lecteur que vous vous
apprêtez à annoncer l'épilogue du développement de vos arguments. Vous pouvez également
commencer cette phrase d'introduction via une transition qui la relie au reste du texte. à la suite
de la phrase d'accroche, le second élément de la conclusion consiste à
reprendre en quelques mots les différents arguments exposés au fil du
document. Votre conclusion doit refléter de façon claire le plan de votre
document, en reprenant les principaux éléments et idées clés dans l'ordre.
De cette façon, votre conclusion est la synthèse d'un raisonnement
logique et cohérent, chaque partie étant en lien avec l'autre. Enfin, le
dernier élément qui compose généralement une conclusion est appelé «
l'ouverture ». Il ne s'agit pas d'un élément obligatoire, mais il est fortement
recommandé. Cette ouverture consiste à élargir le sujet sur lequel vous
avez travaillé et permet d'apporter de nouvelles pistes de réflexion sur des
thèmes connexes. Il est aussi tout à fait possible de faire cette ouverture
en citant d'autres textes, par exemple. Attention toutefois, l'ouverture
étant optionnelle, il est recommandé de ne pas essayer de l'inclure à tout
prix : si aucune ne semble appropriée, il est préférable de s'abstenir de
l'écrire. Le rôle de la conclusion est de clôturer une discussion, un débat
ou l'exposé d'un point de vue. Elle vient montrer la finalité du travail de
recherche effectué, tout en étant liée à la problématique de départ. La
conclusion est utilisée dans la plupart des travaux écrits scolaires et
universitaires, ainsi que dans les présentations de projets. La conclusion
reprend ainsi la problématique présentée au départ, passe en revue les
arguments exposés et développés dans le document, pour faire émerger
une réponse ou une solution.Il ne s'agit en aucun cas d'un simple résumé
du document, mais de l'aboutissement d'une réflexion globale. La
conclusion permet de tirer des enseignements et d'avoir une vue globale
de la problématique en question. Le plus souvent, la conclusion comporte
une « ouverture » en toute fin de document, qui permet d'apporter un
éclairage différent sur le sujet, et de soulever de nouvelles pistes de
réflexion. Enfin, gardez à l'esprit que la conclusion est la dernière chose
que votre examinateur ou votre lecteur lira et, donc, la dernière impression
sur laquelle il restera. Avec la lassitude due à la rédaction, l'une des
erreurs les plus courantes est de bâcler sa conclusion. Pourtant, il serait
dommage de reprendre simplement les arguments du document sans y
mettre la forme : soyez ainsi très attentif à votre orthographe et faites un
effort supplémentaire de style. Tâchez d'employer un vocabulaire
approprié, de préférence soutenue mais sans être trop formel. N'oubliez
pas qu'il s'agit d'un élément primordial et de la dernière chose qui va
imprégner l'esprit du lecteur.Une autre erreur majeure lors de la rédaction
d'une conclusion est de se contenter de faire un résumé. La conclusion est
en effet bien plus qu'une simple reprise des arguments du document. Elle
permet d'apporter un éclairage et donne sa puissance au texte. Étant
donné son importance, il est recommandé de toujours commencer par
l'écrire au brouillon, afin de l'améliorer progressivement jusqu'à sa forme
finale.
Introduction