Droit Constitutionnel Suite

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Droit constitutionnel, suite

Section III. L’Etat unitaire

L’Etat unitaire, appelé encore Etat simple, est la forme d’Etat la plus répandue. C’est un
Etat dans lequel il n’existe qu’une seule volonté politique impulsée au sommet et qui se
déploie sur toute l’étendue du territoire. Dans cette forme d’Etat, nous renseigne Bernard
CHANTEBOUT, « une volonté unique s’impose à l’ensemble des citoyens, lesquels sont
par conséquent soumis aux mêmes lois et en tous domaines » (Bernard CHANTEBOUT,
Droit constitutionnel, Dalloz, 2013, p.73).

L’Etat unitaire se caractérise par l'existence d'un seul ordre juridique à l'intérieur de l’État
» (Hugues PORTELLI, THOMAS EHRHARD, Droit constitutionnel, 13ème édition, Paris,
Dalloz, P.9). Il en résulte que l’Etat unitaire s’adosse sur un principe d’unité. Une unité
politique, constitutionnelle et administrative. Cette organisation étatique guidée par le
principe d’unité se réalise par la technique de centralisation du pouvoir. L’Etat unitaire
centralisé est « l’État dans lequel toutes les décisions émanent des administrations
centrales, des administrations de l’État » (Éric OLIVIA, Sandrine GIUMMARRA, Droit
constitutionnel, 9 ème édition, Dalloz, 2017, p. 18). Toutefois, l’efficacité de l’action
étatique commande l’aménagement de l’administration unitaire par de diverses
techniques dont la décentralisation (1) et la déconcentration (2).

P1. La déconcentration dans un Etat unitaire

La déconcentration est une technique de délégation du pouvoir par l’Etat au profit de ses
représentants dans les circonscriptions administratives. Ils sont nommés et soumis à
l’autorité hiérarchique des supérieurs. Elle consiste donc à octroyer un simple pouvoir de
décision à des agents locaux nommés par le pouvoir central et responsables devant lui.
Ces agents locaux font office de représentants de l’Etat. Ils constituent des relais de l’Etat
dans les circonscriptions administratives. A titre d’exemple, au Sénégal, il existe trois
niveaux de déconcentration. Ainsi, l’on retrouve le Gouverneur dans la région (en tant
que circonscription administrative), le Préfet dans le département et le Sous-préfet dans

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l’arrondissement. La déconcentration n’amoindrit en rien le caractère centralisé de l’État.
Selon la formule imagée d’Odilon Barrot, « c’est toujours le même marteau qui frappe ;
on a seulement raccourci le manche ». Cette formule n’est pas valable dans la
décentralisation.

P.2. La décentralisation dans un Etat unitaire


La décentralisation peut être territoriale ou fonctionnelle. La décentralisation territoriale
« va consister dans le transfert de compétences d’ordre administratif du pouvoir central
à des collectivités territoriales dont les instances dirigeantes sont élues par les citoyens
concernés ». (Jean-Claude ZARKA, Droit constitutionnel et institutions politiques,
Ellipses, 2018, P. 30).
Elle constitue un procédé de transfert de compétences à des collectivités territoriales
titulaires de personnalités juridiques distinctes de celles de l’Etat. Par conséquent, la
décentralisation territoriale aboutit à la création, par le constituant ou le législateur, de
personnes morales de droit public, inférieures à l’État, dotées de la personnalité juridique
et d’organes propres. Cette forme de décentralisation s’accompagne de la définition des
rapports entre le gouvernement central et les organes des collectivités locales
décentralisées. Celles-ci sont bénéficiaires d’une autonomie financière, administrative et
organique. Cette autonomie multiforme est un corolaire au principe de la libre
administration des collectivités territoriales. C’est dire que celles-ci s’administrent
librement par des organes élus.
Toutefois, la libre administration des collectivités territoriales n’exclut pas l’exercice d’un
contrôle de légalité ou d’approbation par l’Etat à travers ses représentants. Ce contrôle
ne doit pas constituer une entorse à l’autonomie reconnue aux collectivités territoriales.
Cette même autonomie est reconnue aux établissements publics dans le cadre d’une
décentralisation fonctionnelle ou technique.
La décentralisation technique ou fonctionnelle se réalise, quant à elle, par la création
d’établissements publics investis de missions de services publics et dotés d’une
personnalité juridique et d’une autonomie financière et de gestion.

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L’autonomie évoquée est plus poussée dans une décentralisation approfondie appelée la
régionalisation. Celle-ci suppose un transfert de compétences politiques aux collectivités
territoriales. Ce qui la distingue ainsi d’une simple décentralisation administrative.
La régionalisation apparaît ainsi comme une forme accentuée de décentralisation. Selon
Jean-Claude ZARKA, la régionalisation consiste pour l’État à conserver la compétence de
principe et à déléguer de réelles compétences d’attribution aux régions (Jean-Claude
ZARKA, Droit constitutionnel et institutions politiques, Ellipses, 2018, P.32). L’Espagne et
l’Italie sont deux États dont les constitutions illustrent le mieux la situation de la
régionalisation. Dans ces Etats, les constitutions reconnaissent de larges compétences
aux Régions. Cette décentralisation poussée entraine un rapprochement entre l’Etat
régional et l’Etat fédéral, bien que la distinction largement établie.
Section 4. L’Etat composé
L’Etat composé comprend l’Etat fédéral (1) et la confédération d’Etats (2).
P.1. L’Etat fédéral
L’Etat fédéral est un Etat comprenant en son sein des collectivités d’apparence étatique
(Stephane RIALS). Il désigne un Etat où « les unités territoriales qui le composent sont
dotées, en matière constitutionnelle, législative et juridictionnelle, d’une autonomie telle
qu’elles méritent le nom d’États (…) ». (Bernard CHANTEBOUT, Droit constitutionnel,
Dalloz, 2013, p.78).
L’État fédéral est donc un État composé de plusieurs autres collectivités appelées Etats
fédérés qui exercent des compétences distinctes avec le pouvoir central. L'État fédéral se
caractérise donc par la coexistence d'ordres juridiques propres aux États fédérés et d'un
ordre juridique supérieur qui est celui de l'État fédéral. Hugues PORTELLI, THOMAS
EHRHARD, Droit constitutionnel, 13ème édition, Paris, Dalloz, 2019, P.9. L’Etat fédéral se
superpose ainsi aux Etats fédérés (Éric OLIVIA, Sandrine GIUMMARRA, Droit
constitutionnel, 9 ème édition, Dalloz, 2017, p.20). C’est seulement l’Etat fédéral qui
dispose d’une souveraineté internationale. Les Etats fédérés ne sont pas régis par le droit
international. Dans ce domaine, l’Etat fédéral y exerce des compétences exclusives. Le
partage des autres compétences internes avec les Etats fédérés est aménagé, suivant
l’Etat fédéral considéré, par la Constitution fédérale. La constitution fédérale peut confier

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à l’Etat fédéral l’exercice des compétences d’attribution ou d’exceptions et reconnaître
aux Etats fédérés une compétence générale ou de droit commun. Inversement, d’autres
modèles d’Etats fédéraux ont pris l’option de réserver la compétence générale à la
fédération et des compétences spécifiques aux entités fédérées. (Pour approfondir, voir
Ronald L. WATTS, « les modèles de partage fédéral des compétences », in Revue
internationale des Sciences sociales, 2001/I , n°167, pages 25 à 54,
https://www.cairn.info/revue-internationale-des-sciences-sociales-2001-1-page-25.htm.
L’Etat fédéral peut se réaliser par association ou par dissociation. Il se crée par association
du fait de l’agrégation de plusieurs États (ou collectivités) unitaires qui décident de
s’associer pour donner naissance à un nouvel Etat souverain. Cette hypothèse de création
par association ou encore par agrégation est la plus fréquente. Ce procédé a été utilisé
par les États-Unis d’Amérique, le Canada, la Suisse, l’Allemagne.
En revanche, la création de l’Etat fédéral par dissociation intervient suite à un
morcellement ou éclatement d’un Etat unitaire. Les cas de la Belgique (en 1993) et la
dislocation de l’ex. URSS (en 1991) illustrent ce fédéralisme par dissociation.
En tout état de cause, si le procédé de création de l’Etat fédéral est varié, le
fonctionnement durable à cette forme d’Etat n’est envisageable qu’à la condition du
respect des lois fédérales que sont les principes d’autonomie et de participation.
A. Le principe d’autonomie dans un Etat fédéral
La création d’un Etat fédéral implique la reconnaissance d’une autonomie aux Etats
fédérés afin que ceux-ci puissent préserver une certaine liberté.
Selon Michel CLAPIE, l’autonomie concédée aux Etats fédérés, s'expriment de deux
manières. D’une part, une autonomie constitutionnelle permettant à l'État fédéré « de
jouir d'une certaine liberté d'auto- organisation » et, d’autre part, une autonomie
législative lui permettant de disposer d'une législation propre (Michel CLAPIE, Droit
constitutionnel, théorie générale, Ellipses, 2018, p.77. Cette autonomie législative est dite
originaire, du fait qu’elle provient directement de la constitution fédérale et non pas d’une
législation fédérale. Elle n’est ni attribuée ni dérivée p (Philippe SEGUR (dir.), Droit
constitutionnel, deuxième édition, Ellipses, 2019, p. 23).

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Le principe d’autonomie favorise la latitude laissée aux collectivités étatiques de définir
leurs propres politiques sur toutes les matières à l’exception de celles-ci relevant du
domaine de l’Etat fédéral. Il en résulte que chaque État fédéré exerce des compétences
qui lui sont propres sans ingérence des autorités fédérales. C’est là, selon Bernard
CHANTEBOUT, que se situe le critère essentiel qui permet de distinguer les États fédérés
des simples collectivités décentralisées (Bernard CHANTEBOUT, Droit constitutionnel,
Dalloz, 2013, p.81)
L’autonomie des États fédérés se traduit toujours par la possibilité qui leur est reconnue
de disposer eux-mêmes leurs propres Constitutions qui se conforment évidemment aux
principes fondamentaux posés par la Constitution fédérale, gage de la préservation des
fondements idéologiques de la fédération. C’est dire que l’autonomie évoquée ne se
déploie que dans un cadre fixé par la Constitution fédérale. Celle-ci organise la répartition
des compétences entre l’Etat fédéral et les collectivités fédérées.
Cependant, nous apprennent Éric OLIVIA et Sandrine GIUMMARRA, l’exercice des
compétences de l’État fédéral en dehors des cas prévus par la Constitution ne sera
possible qu’en cas d’insuffisance de l’action des États fédérés et/ou lorsque l’action menée
au niveau fédéral sera plus efficace. C’est le principe de subsidiarité. (Éric OLIVIA et
Sandrine GIUMMARRA, Droit constitutionnel, 9 ème édition, Dalloz, 2017, p.21. Il permet
de concilier la liberté des Etats fédérés à l’Etat fédéral. C’est qui explique également
l’instauration des mécanismes de participation à l’exercice du pouvoir fédéral.
B. Le principe de participation dans un Etat fédéral
La préservation de la forme d’Etat fédérale est également assujettie à la participation des
Etats fédérés à la conduite des affaires fédérales. C’est le principe de la participation. Il
commande l’instauration de mécanismes permettant les Etats fédérés de participer à
l’exercice du pouvoir fédéral. Cette participation se traduit par la présence des Etats
fédérés dans l’appareil étatique fédéral. Elle s’exprime le mieux à travers la configuration
de l’institution parlementaire sous la forme d’un bicaméralisme. Celui-ci désigne
l’existence de deux chambres composant le parlement. Une chambre des représentants
composés d’élus représentant les citoyens (appelée chambre des représentants aux Etats-
Unis) et une chambre représentant les Etats fédérés (appelée Sénat aux Etats-Unis).

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A titre illustratif, aux Etats-Unis, les cinquante (50) Etats fédérés sont représentés au
Sénat de manière égalitaire, à raison de deux sénateurs par Etat fédéré. La taille
démographique ou économique de l’Etat fédéré importe peu. Le principe égalitaire entre
les Etats fédérés s’applique.
En revanche, pour la composition de la chambre des représentants, le nombre de
représentants varie suivant la taille démographique de l’Etat fédéré. Les Etats fédérés
ayant les tailles démographiques les plus importantes ont plus de sièges au niveau de la
chambre des représentants. Cette dernière et le Sénat forment le congrès. Les deux
chambres et le congrès investis de la fonction législative et des attributions se rapportant
à la validation des décisions les plus importantes du Président américain, concourent à
rendre effectif le principe de la participation.
Ainsi, les États fédérés participent à l’élaboration et à la modification de la Constitution et
de la législation fédérale (Éric OLIVIA, Sandrine GIUMMARRA, Droit constitutionnel, 9
ème édition, Dalloz, 2017, P.21). C’est dire que l'État fédéré participe tel au processus
législatif fédéral, mais aussi au processus constitutionnel fédéral. (Michel CLAPIE, Droit
constitutionnel, théorie générale, Ellipses, 2018, p.79).
Ils participent, au surplus, à la conduite de la direction de la politique fédérale (Bernard
CHANTEBOUT, Droit constitutionnel, Dalloz, 2013, p.81).
En définitive, le fonctionnement de l’Etat fédéral s’appuie sur les principes de l’autonomie
et de la participation des Etats fédérés. Ceux-ci ayant renoncé à leur souveraineté au
projet d’un nouvel Etat fédéral (cas création par association) ne peuvent être maintenus
dans l’union fédérale que lorsqu’une certaine liberté d’agir au niveau local et une
participation à l’exercice du pouvoir central, leur sont reconnues. Cette organisation
particulière de l’Etat fédéral est l’un des éléments le distinguant de la Confédération.
P.2 La Confédération
La Confédération est une association d’États fondée sur un traité international qui
aménage des compétences aux organes communs des Etats associés.
Il ressort de cette définition quelques traits caractéristiques de la Confédération.
D’abord, la Confédération d’États ne forme pas un État. Elle ne forme pas non plus une
organisation internationale. Elle est dépourvue de la personnalité internationale. Elle

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respecte la souveraineté de ses membres. Chaque État confédéré conserve sa
personnalité internationale.
Elle ne dispose que d’organes confédéraux composés de représentants des
gouvernements d’Etats associés. A en croire Philip SEGUR, « les organes de la
Confédération, qui sont donc intergouvernementaux, doivent toujours prendre leurs
décisions à l’unanimité. » Philippe SEGUR (dir.), Droit constitutionnel, deuxième édition,
Ellipses, 2019, p. 21
Il en résulte de cet élément caractéristique que la Confédération ne bénéficie pas d’un
statut de sujet de droit international contrairement à l’Etat fédéral.
Ensuite, la Confédération se réalise par un acte constitutif, généralement un traité qui en
fixe le statut. L’acte constitutif ne peut être modifié, en principe, que par l’accord unanime
de tous ses signataires.
Enfin, la Confédération d’Etats suppose l’exercice en commun de certaines compétences
identifiées par les Etats membres. Celles-ci sont exercées par les organes
communautaires institués à cet effet. La Confédération est donc « peu institutionnalisée,
ne recourant qu’à des organes diplomatiques non habilités à produire des normes
supranationales. (Pauline TURK, Principes fondamentaux de droit constitutionnel,
Gualino, Lextenso, 2020, p.33).
Il résulte de ce qui ce qui précède, que la Confédération, bien qu’elle peut conduire à une
fédération, se distingue de celle-ci pour plusieurs. En effet, la Confédération, n’entraîne
pas la création d’un nouvel État souverain et encore moins la superposition de deux
niveaux de collectivités étatiques. En outre, elle résulte d’un Traité et non d’une
Constitution. Il s’y ajoute que la Confédération ne peut concerner que des domaines de
coopération limitativement énumérés et sur lesquels s’exercent ses compétences à
travers des organes communs
Au chapitre des exemples de Confédération ayant abouti à l’Etat fédéral, l’on peut noter
les États américains (Virginie, Pennsylvanie, Connecticut...) se sont d’abord confédérés
en 1776, avant de se fédérer en 1787. De même pour l’Allemagne (1871) et la Suisse
(1848), qui a conservé le nom de « Confédération helvétique ».
Section 3. Les fonctions de l’Etat

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Un Etat suppose « un pouvoir central exerçant la plénitude des fonctions étatiques sur
un territoire qui en constitue l’assise » (Nguyen Quoc DINH, réédité par Patrick Daillier
et Alain Pellet, Droit international public, 7ème édition, LGDJ, 2002, p. 50.
Les fonctions de l’Etat correspondent aux compétences de L’Etat. Celles-ci s’exercent
aussi bien au plan interne qu’au plan externe.
Au plan interne, il y a lieu d’évoquer la plénitude et l’exclusivité des compétences de
l’Etat, cela veut dire qu’à l’intérieur de sa sphère nationale, la liberté d’organisation de
l’Etat est très étendue. Cette organisation est fixée par la Constitution et les lois, c’est la
fonction législative de l’Etat à travers l’institution parlementaire. Celle-ci légifère les lois
qui traduisent, en principe, l’expression de la volonté générale.

L’Etat assure également la fonction d’exécution des lois et de définition des politiques
répondant aux aspirations du peuple. Cette fonction se confond avec la fonction de
gouvernance et celle de l’activité administrative qui sont assurés par le pouvoir exécutif
à travers les services publics et la police administrative. C’est la fonction exécutive de
l’Etat. Elle est relative à la conception et à la mise en forme des politiques publiques
intéressant le devenir de la nation. Dans l’exécution de cette fonction, l’administration
emploie des moyens et juridiques dont les décisions administratives exécutoires. Celles-
ci se traduisent par la prise d’actes administratifs par lesquels l’Administration fait œuvre
normative propre à modifier le droit objectif.

Enfin, l’Etat assure la fonction de protection et de promotion des droits et libertés des
citoyens à travers les juridictions et instruments juridictionnels. C’’est la fonction judiciaire
assurée par les cours et tribunaux. Les juridictions sont investies d’un pouvoir de trancher
les litiges non seulement entre les citoyens, mais également entre ces derniers et l’Etat.
La préservation de l’Etat de droit, qui renvoie à la soumission de l’Etat à la loi qu’il édicte,
est une mission fondamentale assurée par le pouvoir judiciaire. Cela implique donc
l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs.

En définitive, au plan interne, l’Etat exercice les fonctions législative, exécutive et


judiciaire.

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Au plan externe, la souveraineté de l’Etat postule la liberté et la capacité de l’Etat à
conduire les relations internationales de la communauté qu’il représente. L’Etat, à travers
les représentants qui l’incarnent, exercent les compétences les compétences résultant
des attributs d’Etat indépendant qui n’est subordonné à aucun autre pouvoir.
A ce titre, l’Etat est habilité à signer les traités internationaux, défend et porte la voix de
son peuple. A ce titre, l’Etat est un acteur de la société international et contribue à la
formation du droit international.
C’est le cadre de ses fonctions au plan externe, que l’Etat conduit les relations
diplomatiques et de coopération internationale.
L’Etat participe enfin à la réalisation de la paix internationale, la prévention et le règlement
pacifique des conflits en intégrant les organisations internationales.

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