Alimentation Et Pathologies Ut 2023
Alimentation Et Pathologies Ut 2023
Alimentation Et Pathologies Ut 2023
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
INTRODUCTION
Alimentation et Obésité
Alimentation et Diabète
Alimentation et cancer
CONCLUSION
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
INTRODUCTION
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ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
LA MALNUTRITION
Par «malnutrition»,
les carences, les excès ou les déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritionnel
d’une personne.
Cet état se manifeste cliniquement ou n’est décelable que par des analyses biologiques ou
des mesures anthropométriques.
Ce terme couvre 3 grands groupes d’affections:
•la dénutrition
•la malnutrition en matière de micronutriments,
•La surnutrition ou malnutrition par excès ( surpoids, obésité, maladies non transmissibles
liées à l’alimentation)
ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
LA MALNUTRITION
La dénutrition (1/5)
Il existe 4 grands types de dénutrition:
• l’émaciation,
• le retard de croissance,
• l’insuffisance pondérale
• les carences en vitamines et en minéraux.
• Les personnes souffrant de dénutrition, et les enfants en particulier, sont
beaucoup plus susceptibles de tomber malades et de mourir.
ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Les différentes formes de malnutrition
La dénutrition (3/5)
Emaciation ou malnutrition aigue (MAG)
Faible rapport poids/taille.
Il est souvent le signe d’une perte de poids récente et grave due au fait
qu’une personne n’a pas ingéré assez d’aliments et/ou qu’elle a été
atteinte d’une maladie infectieuse, par exemple la diarrhée, qui lui a fait
perdre du poids.
La dénutrition (5/5)
Insuffisance pondérale
Excès de micronutriments
VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Les différentes formes de malnutrition
La surnutrition ou malnutrition par excès :
L’obésité correspond à un excès de masse grasse de l’organisme. Elle est différente de l’excès de masse
pondérale (ou surpoids), qui lui peut correspondre à trois principales causes:
• la rétention hydrosodée
• L’augmentation des masses musculaires
• Et bien sur l’excès de masse grasse
L’indice de masse corporelle ou IMC (Body Mass Index: BMI) est une mesure simple du poids par rapport
à la taille couramment utilisée pour estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte. Il correspond au poids
divisé par le carré de la taille, exprimée en kg/m². L’OMS définit le surpoids et l’obésité comme suit:
L’insécurité alimentaire peut résulter d’une alimentation inadéquate, due à une pénurie
alimentaire ou au comportement inadapté du consommateur ou à une mauvaise répartition des
aliments au sein du ménage.
national, 18,8% des ménages sont en insécurité alimentaire, soit 245 000 ménages environ..
les prévalences les plus élevées :
Matam (48%)
Kédougou (45,6%)
67,6% à Ziguinchor,
66,9% à Sédhiou et
50% à Kolda.
ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Situation nutritionnelle du Sénégal
L’insécurité alimentaire au Sénégal
80 AGVSAN 2010 30
70 ENSAN 2013
60 25 25,1
50
20
40 Sénégal: 18,8
%
30
16,4
15
%
20
10 12,2
10 9,3
0
5
Louga
Sédhiou
Kolda
Thiès
Diourbel
Kaffrine
Kaolack
Ensemble
Kédougou
Ziguinchor
Fatick
Saint Louis
Matam
Tambacounda
Dakar
0
Région
Dakar Autres villes Urbain Rural
Prévalence de l’insécurité alimentaire selon les régions Prévalence de l’insécurité alimentaire par milieu de
résidence
ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Prévalence obésité au Sénégal
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ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Classification selon l’OMS
ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
• Facteurs en cause multiples et intriqués:
sédentarisation,
facteurs psychologiques,
rôle de l’hérédité,
contexte socioéconomique
• L’obésité abdominale, estimée par une élévation du tour de taille, indique un risque
accru de complications métaboliques (diabète de type 2) et cardiovasculaires.
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ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Obésité
• 3 fois plus d’hypertendus chez les obèses que chez les personnes non obèses,
particulièrement après 45 ans.
• Une personne obèse a 3 fois plus de risque d’être diabétique qu’une personne non
obèse. Plus de 80 % des diabètes de type 2 peuvent être attribués à l’obésité.
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ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Obésité
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
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Alimentation et obésité
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Prise en charge de l’obésité
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Consommation d’aliments et risque de surpoids et d’obésité
Viande
- Des études rapportent une augmentation de poids annuelle de 71g par 100kcal
supplémentaires apportées par la viande
CAUSES: les viandes sont riches en protéines dont le pouvoir satiétant est élevé,
certaines d’entres elles ont une densité énergétique élevée du fait de leur teneur en
lipides
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Consommation d’aliments et risque de surpoids et d’obésité
Boissons alcoolisées
L’augmentation de la consommation d’alcool est associées à un gain de poids. Le
risque est plus élevé chez les femmes âgées de mois de moins de 35ans et qui
consomment plus de 30g d’alcool par jour
Chocolat
Des études révèlent qu’une consommation de chocolat une fois /semaine augmente
l’IMC de 0,39 tandis qu’une consommation de une à 3fois par mois augmente
l’IMC de 0,26kg/m2
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et obésité
Consommation d’aliments et risque de surpoids et d’obésité
Produits laitiers
Des études suggèrent que chez des sujets en surpoids en restriction énergétique, la
consommation de produits laitiers est associée à une perte de poids plus importante
Fruits et légumes
Des études révèlent qu’une augmentation de la consommation de fruits et légumes
de 100g /jour diminue le risque de prise de poids
Boissons sucrées
Des études révèlent que chaque augmentation d’une portion quotidienne de 240ml
de boissons sucrées est à un gain pondéral de 0,22kg/an chez l’adulte et à un gain
d’IMC de 0,07kg/m2/an
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et diabète
Diabète de type 1
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et diabète
Diabète de type 2
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et diabète
Prise en charge nutritionnelle des diabètes sucrés
- Ne pas abuser du fructose (sous prétexte que son index glycémique est
est bas) car une consommation > à 50g/j favorise la stéatose hépatique
hépatique et l’hypertriglycéridémie
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et diabète
Prise en charge nutritionnelle des diabètes sucrés
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et diabète
Prise en charge nutritionnelle des diabètes sucrés
Correction d’une hypoglycémie
- Si délai avec repas suivant > 2h : prendre ensuite une collation de 30 g de pain ou 2 biscottes ou
ou un fruit frais, pour prévenir une rechute
Il n’est pas recommandé
- d’utiliser des régimes très restrictifs (< 1200 kcal/j) type diète protéinée afin d’améliorer le
contrôle glycémique
- d’utiliser des aliments enrichis en phytostérols afin de contrôler le taux de cholestérol dans la
population diabétique
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Rappels physio-pathologiques
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Alimentation et cancer
Rappels physio-pathologiques
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Rappels physio-pathologiques
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Rappels physio-pathologiques
Objectifs
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Aliments concernés
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Objectif 1: 1) Eliminer les carcinogènes connus liés à l’alimentation
a) Alcool :
La consommation recommandée en France est au maximum de 3 verres
par jour chez l’homme et de 2 verres par jour chez la femme (normes
OMS).
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Alimentation et cancer
Objectif 1: 1) Eliminer les carcinogènes connus liés à l’alimentation
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Alimentation et cancer
Objectif 1: 1) Eliminer les carcinogènes connus liés à l’alimentation
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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Alimentation et cancer
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Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Les aliments gras sont les plus denses en énergie (les lipides apportent 9kcal/g), et dans les
sociétés occidentales ce sont eux qui sont le plus souvent responsables d’un régime
hypercalorique. Mais les glucides (4kcal/g), et notamment les glucides simples en quantité
excessive, sans la contrepartie d’une activité physique modérée à intense, peuvent aussi être
un facteur d’obésité. A contrario, inclure dans son alimentation des aliments peu denses en
énergie (fruits et légumes) évitera ce déséquilibre.
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
b) Syndrome métabolique :
Caractérisé par la présence d’au moins 3 des caractères suivants : obésité viscérale,
hypertension artérielle, altération des paramètres lipidiques (HDL-cholestérol inférieur à la
normale et triglycérides supérieurs à la normale) et insulinorésistance. Ce dernier symptôme
est accompagné d’une synthèse accrue d’IGF-1 (facteur de croissance) et d’une altération de sa
régulation via ses protéines de liaison (IGF-1 BP).
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
La prévention nutritionnelle sera très comparable à celle de l’obésité, avec cependant une
attention particulière apportée à la consommation de fibres des céréales et des légumes
cuits notamment (elles ont montré leur capacité à diminuer l’insulino-résistance et même à
retrouver l’insulino-sensibilité). Les lignanes qui sont des phyto-estrogènes souvent
associés aux fibres, présents dans les graines de lin et de sésame, et en plus faible
quantité dans de nombreux fruits et légumes) semblent participer à l’effet de
réversibilité de l’insulinorésistance décrit pour les fibres.
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Enfin, la pratique de l’exercice physique a montré son efficacité (le travail musculaire
apparaît comme un régulateur de l’insulino sensibilité).
On comprend que la prise au long cours d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ait été
associée à une diminution de risque de certains cancers (oesophage, colon, sein). Du
point de vue nutritionnel, les acides gras ω3 à longue chaine (EPA tout
particulièrement) peuvent avoir un rôle anti-inflammatoire. Ils se trouvent de façon
majoritaire dans le poisson et en particulier les poissons gras.
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
On peut dire que la consommation de poisson réduit de façon probable le risque de cancer
colorectal. Certaines études suggèrent qu’il en est de même pour les cancers de la
prostate et du sein, mais des études complémentaires sont nécessaires pour l’affirmer.
La vitamine D aurait aussi un effet anti-inflammatoire.
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Consommations alimentaires et cancer
Viande hors volaille et charcuterie (viandes de bœuf, porc, veau, mouton,
agneau, chèvre et cheval )
Les consommations de viande hors volaille et de viandes transformées
(incluant la charcuterie) augmentent le risque de cancer colorectal mais
également celui du cancer du sein et de la prostate
Pour chaque augmentation d’apport quotidien de viande hors volaille de 100 g, le
risque de ces maladies augmente de 10 à 20 %
limiter la consommation de viande à 70 – 80g/j avec une
consommation individuelle maximale de 500g/semaine
limiter la consommation de charcuteries et viande
transformés à moins de 50g/jour
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VI. ALIMENTATION ET PATHOLOGIES
Alimentation et cancer
Consommations alimentaires et cancer
• Lait et produits laitiers à teneur réduite en matières grasse (environ
1%)
la consommation totale de lait à faible teneur en MG est associée à une
augmentation du risque des cancers de la prostate de 6% pour chaque
consommation supplémentaire de 200g/j. Le risque augmente de:
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CONCLUSION
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