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Technologie

PROGRAMME DE TECHNOLOGIE SECONDE CAP-EE

1) Généralités sur la technologie

2) Structure d’une installation électrique

3) Les conduits et canalisations électriques

4) Les conducteurs et câbles

5) Les appareillages électriques

6) Les composants électriques

7) Propriétés des matériaux dans les applications électriques

8) Prévention des risques électriques

CAP-EE 1
Technologie

GENERALITES SUR LA TECHNOLOGIE

Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l'élève doit être capable de définir la technologie de l’électricité.

Introduction
La technologie est la science de la technique qui étudie les matériaux jusqu’aux appareils
dans leurs structures fonctionnelles. L’industrie électrique est un vaste domaine qui
comprend : la construction, l’installation et l’exploitation.

1) La construction
Elle englobe tout ce qui contribue à la construction du matériel électrique. Elle concerne les
grosses œuvres (construction des alternateurs et de gros moteurs), les moyennes œuvres
(construction des moteurs) et les petites œuvres (construction des appareillages et câbles).

2) L’installation
C’est la mise en place de tous les équipements issus de la construction en vue d’une fonction
donnée. Cette branche fait appel à des personnes ressources et qualifiées.
Les personnes ressources sont appelées électriciens et les différents types d’électriciens
sont :

a) L’électricien de bâtiment
Il installe, modifie, met aux normes, dépanne et dépose différents types de matériels
électriques. Il travaille principalement dans des immeubles de bureau ou en habitation.
C’est un spécialiste des classes de tension BT (Basse Tension)

b) L’électricien courant faible


Il travaille principalement sur la téléphonie, la télésurveillance, la sonorisation, les contrôles
d’accès, les réseaux informatiques. Il est spécialiste des classes de tension TBT (Très Basse
Tension).

c) L’électricien d’équipement industriel


Il installe, s’occupe de la maintenance et modernise exclusivement les sites industriels. C’est
un spécialiste des classes de tension TBT, BT, HTA (20000 volts).

d) L’électricien du tertiaire
Il travaille dans les grandes surfaces de vente et les installations du tertiaire. Ses
compétences sont très vastes puisqu’elles cumulent celles de l’électricien du bâtiment, de

CAP-EE 2
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l’électricien courant faible et de l’électricien industriel. C’est un spécialiste des classes de


tension TBT, BT et HT.

e) L’électricien de cinéma et de théâtre


Il évolue sur les plateaux de cinéma et de théâtres ou dans des décors naturels. Son métier
consiste principalement à placer et régler les projecteurs et accessoires sur les plateaux. Sa
particularité est de travailler avec des sources différents de celles utilisées par les autres
électriciens : les fluorescents, le HMI, le tungstène.

3) L’exploitation
C’est le domaine relatif aux travaux de production, de transport et de distribution de
l’énergie électrique. Ces travaux sont confiés à des entreprises appelées société
d’exploitation ou exploiteurs du courant électrique.

CAP-EE 3
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STRUCTURE D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE

Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l'élève doit être capable d’identifier les différentes parties d’une installation électrique.

I. COMPOSITION ET DEFINITION GENERALE D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE


1. Composition
Elle comprend :
- une source ou point de liaison de l’Energie électrique.
- un ensemble d’appareils capables :
▪ d’établir et d’interrompre le courant
▪ de protéger toute l’installation contre les surcharges, les court circuits, les
surtensions et les surintensités.
▪ de régler les paramètres ou grandeurs des circuits.
- un ou plusieurs appareils d’utilisation ( récepteurs)
- un réseau de canalisations dont les conducteurs assurent la continuité électrique des
circuits.

2. Définition d’une installation électrique


C’est une combinaison de circuits associés en vue d’une fonction donnée et ayant des caractéristiques
coordonnes.

3. Définition d’un circuit électrique


Un circuit électrique est une partie d’une installation électrique qui regroupe un ensemble de
matériels électriques de différentes polarités alimentées par la même source d’énergie t protèges par
les mêmes dispositifs de protections.

II. CONDITIONS QUE DOIVENT REMPLIR LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES


1. Protection contre les risques d'électrocution
Il faut assurer la protection des biens, des personnes et des animaux contre tous les risques de contacts avec le
courant électrique :
a- Le contact direct
Une personne touche directement, ou par l’intermédiaire d’un outil, une pièce nue sous tension.
b- Le contact indirect
Une personne touche une masse métallique mise accidentellement sous tension.

2. Protection contre les risques d'incendie


Une installation électrique correctement dimensionnée ne doit pas produire d’échauffements susceptibles de
provoquer un incendie

3. Protection contre les surintensités


La surintensité c'est l'augmentation du courant au-delà de la valeur nominale admissible par l'appareil ou le
conducteur, suite à un défaut. Elle peut être de deux sortes :
a- La surcharge
Le courant absorbé est jusqu’à 10 fois supérieur au courant normalement admissible par le conducteur ou
l’appareil.

CAP-EE 4
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b- Le court – circuit
Deux conducteurs (ou plus) de potentiels différents se touchent, le courant atteint quelques milliers d’ampères.

4. Protection contre les surtensions


La foudre peut provoquer des surtensions en tombant sur les lignes aériennes. Dans certaines régions, on utilise
un parafoudre
5. Autres conditions
De plus, les installations électriques doivent :
➢ Avoir un dispositif de sectionnement pour isoler une partie de l’installation (disjoncteurs
divisionnaires) ;
➢ Avoir un dispositif de coupure d’urgence (disjoncteur de branchement) ;
➢ Etre indépendantes de toutes les autres installations (eau, gaz, téléphone, …) ;
➢ Etre réalisée de telle sorte que les matériels soient accessibles pour l’entretien et le dépannage.

III/ CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS


1. Alimentation
Courant alternatif (~) 50 Hz au Togo ;
Courant continu (= ou -)
2. Type de réseau
Le réseau est caractérisé par le nombre de conducteurs actifs :
Monophasé : 1 Phase + 1 Neutre ;
Triphasé : 3 Phases ;
Triphasé + neutre : 3 Phases + 1 Neutre

Tensions disponibles sur le réseau CEET


Ph1

V1 U12
Ph2
V2 U23 U31

Ph3
V3
N

V1 = V2 = V3 = V = 230V : tension simple

U12 = U23 = U31 = U = 400V : tension composée

Puissance installée
La puissance installée dépend du niveau d'équipement de l'habitation en appareils électriques :

CAP-EE 5
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Equipements Puissance nécessaire

Eclairage + petit électroménager de faible


3 kW
consommation

Eclairage + petit électroménager de faible


consommation + chauffe-eau + 1 appareil 6 kW
électroménager de forte consommation

Eclairage + petit électroménager de faible


consommation + chauffe-eau + 2 appareils 9 kW
électroménagers de forte consommation

Habitation tout électrique : éclairage +


de 9 à 18 kW
électroménager + chauffe-eau + chauffage

III/ DIVISION D'UNE INSTALLATION


La subdivision d'une installation en plusieurs circuits permet de limiter les conséquences d'un défaut en ne
coupant que le circuit défectueux. Cela facilite aussi les vérifications et les recherches de pannes.

1. Câble d'alimentation
La section du câble d'alimentation d'une installation (entre le coffret CEET de la rue et la Gaine Technique de
Logement) dépend du réglage du disjoncteur de branchement :

Réglage du disjoncteur de branchement 15 A 30 A 45 A 60 A 90 A

Section minimale du câble d'alimentation 10 mm² 10 mm² 10 mm² 16 mm² m²

2. La GTL (Gaine Technique de Logement)


Elle est obligatoire dans tous les locaux d’habitation individuelle ou collectifs. En rénovation, elle est exigée
dans le cas d’une réhabilitation totale avec redistribution des cloisons.
La GTL regroupe en un seul emplacement toutes les arrivées courants forts et courants faibles.
Elle est exclusivement réservée aux matériels électriques et électroniques de l’installation.
Elle doit permettre des extensions de l’installation électrique aussi aisées que possible et faciliter les
interventions en toute sécurité (coefficient d’extension de 20%).

a) Emplacement
Elle est située :
• soit à l’intérieur du logement, de préférence à proximité d’une entrée (principale ou de service)
• soit dans un garage ou local annexe

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b) Composition
Elle doit contenir :
• le panneau de contrôle, s’il est placé à l’intérieur du logement
• le tableau de répartition principal
• le tableau de communication
• deux socles de prise de courant 16A/250V/2P+T, protégés par un circuit dédié, pour alimenter des appareils
de communication placés dans la GTL (équipements de communication numériques etc.)
• les autres applications de communication (TV, satellite, interactivité, etc.)
Et éventuellement :
• un équipement multiservices à l’habitat (domotique)
• une protection anti-intrusion
c) Réalisation
Elle peut être réalisée avec des matériaux standards
autorisés dans l’habitat (bois, PVC, maçonnerie),
coffrets, goulottes ou à l’aide d’ensemble préfabriqué.
La GTL peut être : encastrée, semi encastrée ou en
saillie.
Dans le cas d’une installation saillie, la
matérialisation de la GTL peut se limiter à un système
constitué par un ensemble goulotte(s) plus coffret(s).
La (les) goulotte(s) doit être facilement accessible du
sol au plafond, pour le passage des canalisations avec
une section minimale extérieure de 150 cm² et une
dimension minimale de 6 cm.
Les conduits ou compartiments goulottes "courant
fort / courant faible" doivent être distincts.

3. Commande et protection générale


La commande et la protection générale d'une installation sont assurées par le disjoncteur général ou de
branchement. Il est bipolaire pour les installations domestiques (maison, appartement) de calibre 15, 30, 45,
60, 75 ou 90A.

Arrivée du compteur EDF


N Ph

Pôles de coupure

Protection magnétique

Protection thermique

Protection différentielle

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a) Interrupteurs différentiels
L'arrivée générale est divisée en plusieurs circuits protégés par des interrupteurs différentiels, installés entre
le disjoncteur de branchement et les disjoncteurs divisionnaires. Leur rôle est de détecter les défauts
d'isolement afin de protéger les personnes contre les contacts indirects.
Leur nombre minimum est défini en fonction de la surface de l'habitation :
1 interrupteur différentiel 40A / 30mA type A
Logement d'une surface ≤ 35m²
1 interrupteur différentiel 25A / 30mA type AC
1 interrupteur différentiel 40A / 30mA type A
35m² < surface du logement ≤ 100m²
2 interrupteurs différentiels 40A / 30mA type AC
1 interrupteur différentiel 40A / 30mA type A
Logement d'une surface > 100m²
3 interrupteurs différentiels 40A / 30mA type AC

Les types d'interrupteurs différentiels

Type Symbole Utilisation


Pour toutes les applications domestiques courantes : éclairage, prises de
AC
courant, …
Pour les équipements générant des courants à composante continue :
A
cuisinière, plaques de cuisson, lave-linge, …
Pour les équipements sensibles ne devant pas être coupés : alarme,
HPI HPI
congélateur, informatique, …

b) Symbole Remarque
L'interrupteur différentiel, contrairement au disjoncteur différentiel,
n'a pas la capacité de couper les surcharges et les courts-circuits.

4. Protection et sectionnement de chaque circuit


Tous les circuits de l'installation sont équitablement répartis sous les interrupteurs différentiels en fonction du
type des circuits.

Interrupteurs différentiels

Disjoncteurs divisionnaires

Chaque circuit est protégé par un dispositif de sectionnement et de protection à coupure bipolaire (la phase et
le neutre).

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a) Symboles des appareils de protection


N N
N

Porte-fusible
Porte-fusible
Disjoncteur unipolaire + Neutre
Disjoncteur unipolaire + Neutre
unipolaire + Neutre (2 modules)
bipolaire (1 module)

La section des conducteurs et le calibre de la protection de chacun des circuits sont définis par la NF C 15-100
:

CALIBRES MAXIMUM DE SECTION


LA PROTECTION DES
TYPES DE CIRCUITS
CONDUCTEU
Fusible Disjoncteur RS
Circuits d'éclairage et prises commandées 10A 16A 1,5 mm²
8 socles 16A 20A 2,5 mm²
Prises de courant
5 socles Interdit 16A 1,5 mm²
VMC, circuit d’asservissement tarifaire,
Interdit 2A 1,5 mm²
fil pilote, gestionnaire d’énergie
Circuits spécialisés

Lave-vaisselle 16A 20A 2,5 mm²


Lave-linge 16A 20A 2,5 mm²
Sèche-linge 16A 20A 2,5 mm²
Chauffe-eau 16A 20A 2,5mm²
Four indépendant 16A 20A 2,5 mm²
Cuisinière, plaques 32A 32A 6 mm²
Convecteur 2250W 10A 16A 1,5 mm²
En pratique : Convecteur 4500W 16A 20A 2,5 mm²
Convecteur 5750W 20A 25A 4 mm²
100W/m²
Convecteur 7250W 25A 32A 6 mm²

b) Règles de division des circuits


Les circuits de natures différentes sont distincts (éclairage, prises de courant, …) ;
Les circuits prises de courant 16A 2P+T ne doivent pas comporter plus de 8 socles ;
Les circuits d’éclairage ne doivent pas comporter plus de 8 points lumineux ;
Les circuits sont spécialisés en fonction de l'appareil qu'ils alimentent. Il doit y avoir un circuit par appareil
(lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, chauffe-eau, appareil de cuisson) ;
Tous les circuits de prises de courant doivent comporter un conducteur de terre ;
Tous les circuits foyers lumineux fixes doivent comporter un conducteur de terre au niveau de la douille ;
Tous les circuits (foyers lumineux, prises de courant, circuits spécialisés, …) doivent être protégés par un
dispositif différentiel de sensibilité 30 mA.
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IV/ EQUIPEMENTS MINIMUMS PAR PIECE

Eclairage Prise
Prise de courant 16A
Equipements télécommunication Prise télévision
2P + T avec éclips (type RJ45)

Pièces Plafond
Applique
Cuisine
6 socles prise de
courant dont 4 au- 1 socle à côté
dessus du plan de d’une prise de
travail courant par pièce

Salon, séjour 1 socle pour câble


1 point au plafond Les prises
5 socles prise de coaxial à côté
téléphone en T ne
courant minimum d’une prise de
Commande entre sont plus
(1 par tranche de 4 m²) courant par pièce
0,9m et 1,3m du sol autorisées

Chambre
4 socles prise de
courant

1 socle prise de
Salle de bains
courant dans le
1 point au plafond volume 3
ou +
1 point en applique 1 socle près du point
de commande
Commande entre
Circulation, WC, 0,9m et 1,3m du sol
1 socle prise de
autres locaux
courant si
surface > 4 m² sauf
pour les WC

Extérieur 1 point par entrée


Eventuellement
principale ou de
1 socle sur la terrasse
service
(disjoncteur dédié et
Commande entre
voyant présence
0,9m et 1,3m du sol
tension)
repérée par voyant

NB : Une prise de courant par pièce, doit obligatoirement être placée à côté de la
commande d’éclairage.

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V/ Les circuits spécialisés


L’installation doit comporter au minimum 4 circuits spécialisés dont au moins 3 par prise de courant 16A
2P+T avec volets de protection (ou éclips ou éclisses ou obturateurs).

Lave-linge Four indépendant 1 sortie câble

1 socle spécialisé
ou
1 socle spécialisé

Sèche-linge Cuisinière 1 sortie câble

1 socle spécialisé
ou
1 socle spécialisé

Lave-vaisselle Plaques de cuisson 1 sortie câble

1 socle spécialisé
ou
1 socle spécialisé

Congélateur Chauffe-eau 1 sortie câble

1 socle spécialisé
ou
1 socle spécialisé

VI/ EXEMPLES DE REPARTITION DES CIRCUITS D'UNE INSTALLATION

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Compteur

Q0
Disjoncteur de branchement

Q1 Q2
Interrupteurs différentiels Q3

Disjoncteurs
divisionnaires

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LES CANALISATIONS ELECTRIQUES

Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l'élève doit être capable d’identifier les différents éléments d’une canalisation electrique

I/ Caractéristiques et dénomination des tubes


1) Definition
Une canalisation électrique est constituée d’un ensemble
de conducteurs ou de câble et d’un conduit assurant la
protection contre les influences externes.
Il faut distinguer les éléments ouvrables tels que
Conducteu
Les plinthes, les moulures, les goulottes, des éléments non
rs
ouvrables comme les tubes.

2) Caractéristiques générales
Selon les matériaux utilisés, les tubes doivent présenter des qualités de :
• Résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
• Etanchéité (à l’eau, aux poussières) ;
• Non propagation de la flamme
De plus, les tubes doivent pouvoir être travaillés facilement et pouvoir être encastrés dans les murs ou enterrés
dans le sol.

3) Dénomination
Elle reprend les caractéristiques des tubes et comporte 2 chiffres, 3 ou 4 lettres et 4 chiffres.
Codes Fonction Signification
2 chiffres Indiquent le diamètre extérieur du conduit en mm 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63
I : Isolant
ère
1 lettre : propriétés électriques C : Composite
M : Métallique
R : Rigide
3 ou 4 lettres C : Cintrable
2ème lettre : résistance à la flexion
CT : Transversalement élastique
S : Souple
L : Lisse
3ème lettre : nature de la surface
A : Annelé
3 : jusqu'à 750 N
er
1 chiffre : résistance à l'écrasement 4 : jusqu'à 1250 N
5 : jusqu'à 4000 N
3 : jusqu'à 2 J
4 chiffres
2ème chiffre : résistance aux chocs 4 : jusqu'à 6 J
5 : jusqu'à 20 J
2 : - 5 °C
3ème chiffre : température minimale d'utilisation
5 : - 45 °C
CAP-EE 13
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1 : + 60 °C
ème
4 chiffre : température maximale d'utilisation 2 : + 90 °C
7 : + 400 °C

4) Quelques conduits usuels

II/ Section utile des tubes


En général, on passe dans les conduits des conducteurs
rigides H 07 V-U, H 07 V-R ou H 07 V-K, ou des câbles.
Pour que ceux-ci puissent être tirés et retirés facilement,
on applique la règle du tiers :

n : nombre de conducteurs
n x s ≤ 1/3 S avec s : section totale des conducteurs
S : section intérieure (ou utile) du conduit

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Tableau n°1 : la section totale (âme + isolant)


Tableau n°2 : la section utile des tubes
des conducteurs
Section totale isolant compris Section utile du conduit
Diamètre
Section de (mm²) (mm²)
extérieur des
l’âme (mm²) H 07 V-U H 07 V-K
conduits IRL ICTA
(rigide) (souple)
1,5 8,55 9,6 16 44 30
2,5 11,9 13,85 20 75 52
4 15,2 18,1 25 120 88
6 22,9 31,2 32 202 155
10 36, 45,4 40 328 255
16 50,3 60,8 50 514 410
25 75,4 95 63 860 724

Exemple :
On désire faire passer 2 circuits de conducteurs H 07 V-U (3 x 1,5mm² et 3 x 2, 5mm²) dans un tube
16 IRL. Est-ce possible ? Sinon quel tube IRL conviendrait ?

Tube 16 IRL ➔ section utile 44mm²


Circuit 1,5mm² ➔ section totale = 3 x 8,55 = 25,65mm²
Circuit 2,5mm² ➔ section totale = 3 x 11,9 = 35,7mm²
Section totale occupée par les 2 circuits = 25,65 + 35 ,7 = 61,35mm²
Section utile du tube < Section totale occupée par les 2 circuits donc le tube 16 IRL ne convient pas.
D’après le tableau, le tube 20 IRL convient.

Remarques :
• Les conduits propagateurs de flammes sont repérés par la couleur orange.
• Les conduits non propagateurs de flammes peuvent être de n’importe quelle couleur excepté jaune,
orange, vert et rouge.

III/ Moulures et plinthes en plastique


Le besoin d’ajouter des points d’utilisation, des prises (courant, TV, TP) conduit souvent à effectuer le
ceinturage électrique d’une pièce. Ce ceinturage peut être réalisé :
• En moulures, en goulottes ou en plinthes :

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• En système de canalisation préfabriquées avec socles de prises :

IV/ Choix d’un conduit ou d’une moulure


Le choix s’effectue en fonction de la section des conducteurs à passer et en fonction des influences externes.
Pour qu’un conduit convienne, il doit avoir des valeurs de facteurs d’influences externes supérieures ou égales
à celles du local dans lequel il va être installé.

Tableau des influences externes de conduits usuels

CAP-EE 16
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LES CONDUCTEURS ET CABLES


Objectif pédagogique
A la fin de cours, l'élève devra être capable de Choisir correctement un conducteur ou câble d’ une
installation.

Introduction
Les conducteurs et câbles représentent les éléments actifs des liaisons électriques. Leur rôle essentiel est de
conduire le courant électrique. Il existe une très grande variété de conducteurs et câbles, pour satisfaire à toutes
les utilisations de l’électricité.

I/ Définitions
1) Conducteur isolé
Un conducteur isolé est un ensemble formé d’une âme conductrice, au
centre, et d’une enveloppe isolante. (Figure 1)

2) Câble unipolaire
Un câble est dit unipolaire lorsqu’un conducteur isolé est en plus
composé d’une ou plusieurs gaines de protections. (Figure 2)

3) Câble
Un câble est un ensemble de conducteurs électriquement distincts et mécaniquement solidaire, mais
comportant une seule protection commune. (Figure 3)

II/ Caractéristiques
1) Caractéristiques électriques
Les caractéristiques électriques correspondent à deux fonctions essentielles :
• L’âme a pour rôle de conduire le courant ;
• L’isolant assure l’isolement entre les conducteurs dont les potentiels diffèrent de la terre ou des masses.

a) Partie conductrice
L’âme conductrice doit présenter une résistivité (ρ) très faible pour éviter les pertes par effet Joule
(échauffement du conducteur).
Les métaux employés sont le cuivre et l’aluminium. La valeur de la résistivité donnée dans le tableau ci-après
tient compte de l’élévation de température du conducteur, lorsqu’il est parcouru par son courant nominal.
Matériaux Cuivre Aluminium
Résistivité ρ = 17,241x10-3Ωmm2/m ρ = 28,264x10-3Ωmm2/m

La valeur de l’intensité qui circule dans l’âme est fonction de la section. Les sections normalisées vont de
0,5mm2 à 630mm2.
ℓ R : résistance (Ω) ℓ : longueur (m)
Résistance d'un conducteur : R = ρ avec
ρ : résistivité (Ω.mm²/m) S : section (mm²)
S
CAP-EE 17
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b) Partie isolante
Elle doit présenter une très grande résistivité, afin de s’opposer au passage du courant. On utilise
généralement :
• Le polychlorure de vinyle (PVC) ;
• Le polyéthylène réticulé chimiquement (PRC).

Les isolants utilisés sont caractérisés par leur tension nominale d’isolement. Cette tension doit être au moins
égale à la tension nominale de l’installation.
Exemples de tensions nominales de câbles en basse tension : 250V, 300V, 500V, 750V ou 1000V.

2) Caractéristiques mécaniques
a) L’âme
Bien que résistante, elle doit être assez souple pour pouvoir suivre les tracés compliqués des
canalisations.
La souplesse d’un câble dépend du nombre de brins pour une même section conductrice. Elle se répartit
en 6 classes (Figure 5) :
• Ames les plus rigides : classe 1
• Ames les plus souples : classe 6

De plus on distingue (Figure 6) :


• Les âmes massives, qui sont formées d’un conducteur unique jusqu’à 35 mm2, c’est la classe 1
(dans la pratique : 1,5 mm² ; 2,5 mm² ; …)
• Les âmes souples ou câblées, qui sont formées de plusieurs
brins torsadés. Ce sont les âmes des classes 2 à 6.

b) Enveloppe isolante et gaines (figure 7)


Les caractéristiques mécaniques de l’enveloppe isolante ne sont pas
toujours suffisantes pour protéger le câble des influences externes.

On est alors obligé de recouvrir l’enveloppe isolante par une gaine


de protection qui doit présenter des caractéristiques suivantes :
• Mécaniques (résistance à la traction, la torsion, la flexion et
aux chocs) ;
• Physiques (résistance au froid, au chaud, au feu et à
l’humidité) ;
• Chimiques (résistance à la corrosion, au vieillissement)

On utilise des enveloppes en matériaux synthétiques (PVC)


ou métalliques (feuillards d’acier, d’aluminium ou de plomb).

III/ Dénomination des conducteurs et des câbles


La dénomination des conducteurs et des câbles est définie par deux normes :
• La norme française : UTE ;
• La norme européenne CENELEC (séries des câbles harmonisés)
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Exemple 1 : série harmonisée H 07 V-R (Figure 8)


H: série harmonisée
07 : tension nominale 450/750V
V: isolant en polychlorure de vinyle (PVC)
R: âme rigide (ou câblée pour les grosses sections) ronde

Ce type de conducteur est utilisé pour les canalisations fixes sous conduits ou moulures.

Exemple 2 : série harmonisée H 07 RN-F 3G25 (Figure 9)


H: série harmonisée
07 : tension nominale 450/750V
R: isolant en caoutchouc vulcanisé
N: gaine en polychloroprène
F: âme souple classe 5
3: 3 conducteurs
G: 1 conducteur vert/jaune
25 : section des conducteurs 25mm2

Ce câble est surtout employé pour les canalisations fixes. Il se fabrique avec 1 à 5 conducteurs pour des sections
allant de 1 à 300mm2.

Exemple 3 : dénomination UTE U 1000 R 02 V (Figure 10)


U: câble normalisé UTE
1000 : tension nominale de 1000V
R: conducteurs isolés au polyéthylène réticulé
0: aucun bourrage
2: gaine de protection épaisse
V: gaine de protection en polychlorure de vinyle

De plus, on peut dire que l’âme des conducteurs formant ce câble, est rigide et en cuivre.

Ce type de câble est surtout employé pour les canalisations apparentes et chemin de câble. Il existe pour des
sections allant de 1,5 à 300mm2.

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Tableau de correspondance entre les désignations CENELEC et UTE

IV/ Couleurs des conducteurs(Figures 11, 12)


Les conducteurs sont repérés par des couleurs. Deux de ces couleurs sont précisément affectées :
• Bleu clair➔ conducteur de neutre
• Vert/jaune➔ conducteur de protection

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Les conducteurs de phase sont repérés par la couleur noire ou brune et éventuellement bleu clair dans les câbles
triphasés sans neutre.

Remarques importantes :
• Le repérage des conducteurs ne doit être considéré que comme une présomption et il est toujours
nécessaire de vérifier la polarité des conducteurs avant toute intervention.

• N’importe quelle couleur peut être utilisée pour le conducteur de phase à l’exception du vert/jaune et
du bleu. Toutefois, on a l’habitude d’utiliser la couleur rouge pour ce conducteur.

V/ Classification et choix des câbles

1) Classification
Les fabricants proposent plusieurs sortes de câbles répondant aux facteurs d’influences propres à différents
domaines d’utilisation. On distingue :

a) Les câbles à usage domestique pour :


- canalisations mobiles
- canalisations fixes
b) Les câbles courants faibles :
- téléphone, réseaux locaux, télévision, fibres optiques
c) Les câbles pour applications industrielles, BT
d) Les câbles spéciaux :
- mines, ascenseur, pétrochimie, balisage et éclairage public, sidérurgie, CEET, marine, SNPT
et applications particulières

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e) Les câbles basse et moyenne tension de distribution.

2) Choix
Il suffit bien souvent de déterminer le domaine d’application pour avoir directement le câble qui convient. Il
reste alors à déterminer le nombre de conducteurs nécessaires et leurs sections.
Nous limiterons notre choix aux secteurs des applications industrielles BT et aux usages domestiques. Les
tableaux des fiches de documentation permettent de sélectionner les câbles qui conviennent pour les locaux à
usage spécifiques :
- en fonction des facteurs d’environnement (industriel)
- en fonction du type d’emploi (domestique)

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Technologie

LES APPAREILLAGES ELECTRIQUES

Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l’élève/l’apprenant doit être capable d’identifier les appareillages électriques.

Introduction
L’appareillage électrique se situe entre la production et l’utilisation de l’énergie électrique. Il assure le
contrôle de l’énergie transportée par les canalisations.

I/ Définition et fonction
1) Définition
L’appareillage électrique est l’ensemble des équipements électriques soumis aux exigences du courant
électrique.

2) Fonction
L’appareillage électrique a pour fonctions essentielles :
- De réaliser des connexions entre les circuits,
- D’établir ou de couper le courant,
- De protéger les personnes, les animaux et les biens,
- De régler, contrôler, mesurer les grandeurs électriques.

II/ Caractéristiques générales des appareillages


L’appareillage est soumis à des effets indésirables dû au courant électrique :
- L’échauffement provoqué par le passage du courant électrique ;
- Les efforts électrodynamiques dus aux forces qui se développent sur les conducteurs en cas de court-
circuit ;
- Les contraintes diélectriques dues aux surtensions qui peuvent se produire dans un circuit.

Ainsi pour tout appareillage est caractérisé par :


- Sa tension nominale de fonctionnement ou sa tension d’isolement,
- Son intensité nominale pour laquelle l’échauffement de l’appareil est normal,
- D’autres caractéristiques spécifiques à la fonction de l’appareil (pouvoir de coupure pour le
disjoncteur, le nombre de manœuvres pour l’interrupteur).

III/ Classification fonctionnelle de l’appareillage électrique


La très grande diversité des appareillages électriques nécessite une classification qui est normalisée. Les
appareillages sont donc classés en cinq (5) catégories : les appareillages de raccordement, de commande,
de protection, de réglage et de mesure. Le tableau ci-dessous présente une classification normalisée des
appareillages.

CAP-EE 23
Technologie

Fonction Exemple Remarque


L’appareillage de raccordement Borne de raccordement Le raccordement peut
assure la liaison électrique entre les Prise de courant être permanent ou
conducteurs Douille de lampe démontable
L’appareillage de commande assure Interrupteur La commande d’un
en service normal la mise en et hors commutateur circuit peut être manuelle
circuit de partie d’installation ou Inverseur ou automatique
d’appareil d’utilisation Contacteur
Télérupteur
minuterie
L’appareillage de protection évite que Fusible Le fusible assure à la fois
le matériel électrique soit parcouru par Disjoncteur le contrôle du courant et
des courants qui lui sont nuisibles Discontacteur la coupure du circuit
Relais thermique et
magnétique
L’appareillage de réglage agit sur les Transformateur On distingue les
grandeurs électriques afin de les adapter Gradateur appareils réglage passif
à l’utilisation Hacheur (résistance) et actif
Onduleur (transistor)
L’appareillage de mesure permet Ampèremètre Les dispositifs de mesure
d’effectuer les mesures des grandeurs Voltmètre emploient surtout une
électriques Compteur technologie électronique
Wattmètre
oscilloscope

IV/ Protection de l’appareillage


1) Indice de protection IP et IK
L’indice de protection IP est une codification des enveloppes de protection des appareils électriques
basées sur deux facteurs :
- Protection contre les corps solides ;
- Protection contre les liquides
L’indice IK caractérise la protection contre les chocs mécaniques.
Ces deux facteurs sont précédés des lettres IP ou IK.
Exemple : Moteur : IP 55 et IK 07

2) Classe de protection contre les chocs électrique


Tout le matériel d’appareillage électrique ou d’utilisation de l’énergie électrique est reparti en classe quatre
(4) classes.
• Matériel de classe 0: possédant l’isolation fonctionnelle, mais pas de disposition pour la mise à
la terre
• Matériel de classe I: isolation principale (isolation fonctionnelle) avec dispositif de mise à la
terre, un dispositif de coupure automatique sensible au courant de défaut doit être associé à
cette mise à la terre
• Matériel de classe II : double isolation ou isolation renforcée (symbole : double carré).

CAP-EE 24
Technologie

• Matériel de classe III : tension nominale inférieure ou égale à 50 V, alimentation à partir d'un
circuit TBT de sécurité.
Exemple : les machines-outils portatives, les lampes baladeuses, les appareils de mesure.

Remarque :
Les classes de protection 0, I, II et III sont surtout des caractéristiques que l’on rencontre sur des appareils
d’utilisation de l’énergie électrique tels que les appareils d’éclairage, de chauffage ou les moteurs.

V/ Etude de quelques appareillages électriques


A) Appareillages de raccordement ou de connexion
1) Borniers et connecteurs
Ce sont des dispositifs de raccordement des conducteurs entre eux. On rencontre les bornes de
raccordement, les blocs de jonction et de dérivation.

2) Les douilles de lampes


Ce sont des appareils de connexion rapide des lampes à la source d’alimentation.

a) Différents types de douille


Les douilles de lampe sont normalisées. On rencontre les douilles pour culot :
• B15 : petite baïonnette ;
• B22 : baïonnette normale ;
• E14 : vis type réduit ;
• E27 : vis Edison ;
• E40 : Culot à vis Goliath
b) Désignation

CAP-EE 25
Technologie

On désigne les différentes douilles par :


• Le type de culot qu’elles sont destinées à recevoir,
• La nature de la matière qui constitue le corps (laiton, acier, plastique porcelaine …)
• La fixation de la douille (raccord à filet, taraudé pas de 10, 11 ou 17, embase ou support spécial)

3) Les prises de courant


Elles assurent la connexion entre une canalisation fixe (socle) et une canalisation mobile (fiche).
La partie sous tension ou socle possède les fiches femelles qui sont protégées contre les contacts directs.
Les prises de courant pour les installations domestiques peuvent être apparentes ou encastrées. De plus,
elles doivent comporter des éclisses qui empêchent tout contact direct en l’absence de fiche correspondante.

a) Caractéristiques
- Tension nominale : 250, 400, 500V,
- Courant nominal : 6, 10, 16, 20, 32, 63A
- Nombre de broches : bipolaire 2P, bipolaire + terre 2P+T, tripolaire 3P, tripolaire + terre 3P+T
- Mode de pose : apparent ou encastré, indice de protection

b) Désignation
Il faut indiquer :
- La fonction (socle, fiche, prolongateur),
- L’intensité et la tension,
- Le type, la présentation

Exemple : socle 2x16A+T, 250V à encastrer.

4) Le sectionneur
C’est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit lorsque le courant est
nul afin d’isoler la partie de l’installation en aval du sectionneur.
Ceci fait que :
- Le sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure ou de fermeture
- La coupure doit être visible soit directement par observation de la séparation des contacts soit par
indicateur de position si les contacts ne sont pas visibles.
Le sectionneur peut être verrouillable par un cadenas en position ouvert. C’est une sécurité lorsque, sur
un circuit, des personnes travaillent en aval du sectionneur.

CAP-EE 26
Technologie

Interrupteur sectionneur
a) Désignation d’un sectionneur
La désignation d’un sectionneur doit comporter : le nombre de pôles, la tension assignée, le courant assigné,
les contacts auxiliaires, la nature de commande et du système de fixation.

b) Choix d’un sectionneur


Le choix d’un sectionneur à fusible s’effectue en fonction du calibre de la cartouche qu’il doit recevoir. Les
valeurs des courants assignés sont les suivants : 10, 16, 20, 25 et 32A.

B) Appareillages de commande
Ce sont essentiellement les interrupteurs, commutateurs, les contacteurs, mais aussi tous les
programmateurs.
Les interrupteurs à usage domestique sont utilisés pour les circuits d’éclairage, dans tous les locaux
d’habitation et dans les bureaux.

1) L’interrupteur
C’est un appareil mécanique de connexion, capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants.

a) Caractéristiques d’un interrupteur


Fonction : interrupteur, inverseur, commutateur
Tension nominale : 250, 400, 500, 660V
Intensité nominale : 6, 10, 16A
Nombre de pôles : unipolaire ou bipolaire
Présentation : apparent ou en sallie, encastré.

b) Choix et désignation
 Choix
Il est fonction principalement des conditions d’environnement et d’esthétique. On choisit, selon que
l’installation est apparente ou encastrée.

 Désignation
On indique la famille d’appareils et la fonction réalisée. La référence correspondant à une tension et une
intensité nominale

2) Le télérupteur
C’est un interrupteur commandé à distance par des impulsions électriques, l’une provoque la fermeture, la
suivante provoque l’ouverture du contact.
C’est système mécanique à bascule qui assure la mémorisation. Il est bistable car il possède deux positions
stables.
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Technologie

PROPRIETES DES MATERIAUX

Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l'élève doit être capable de définir les différentes propriétés des matériaux.

Introduction
L’industrie électrique utilise pour construction du matériel électrique, les matériaux qui assurent entre autre
une ou plusieurs fonctions.
La miniaturisation des équipements n’est possible que par la meilleure connaissance des propriétés et
caractéristiques des matériaux.

I/ Propriétés physiques des matériaux


1) La masse volumique
C’est la masse par unité de volume du matériau. On l’exprime en kg/m3 ou plus généralement en kg/dm3.

2) La densité
La densité d’un corps est le rapport entre la masse volumique de ce corps et la masse volumique de l’eau. C’est
une quantité sans dimension.
Pour des questions de poids on peut être conduit à préférer l’aluminium au cuivre dans la construction des
lignes aériennes par exemple.

3) La fusibilité
C’est la propriété que possèdent certains corps à passer de l’état solide à l’état liquide. Un matériau à l’état
solide passe à l’état liquide toujours à la même température : c’est son point de fusion.
Exemple de point fusion :
Etain : 2350C
Cuivre : 10800C
Aluminium : 6500C
Tungstène : 34100C
Cette propriété est recherchée auprès des matériaux utilisés pour la fabrication des fusibles.

4) La dilatation
C’est la propriété que possèdent certains matériaux à augmenter de dimension sous l’effet de la chaleur. On
définit un coefficient de dilatation pour chaque matériau. On a la relation :

L = L0 (1 +   )
 : Coefficient de dilatation  0C-1
 : Température en 0C

L0 : Longueur à 00C et L : longueur à  0C


On doit tenir compte de cette propriété lorsqu’on utilise des barres de grande longueur. Il est alors nécessaire
de prévoir des joints de dilatation.
CAP-EE 28
Technologie

II/ Propriétés mécaniques des matériaux


1) La ténacité
C’est la résistance mécanique qu’offrent certains matériaux aux efforts dont l’application est progressive : la
traction, la compression, la torsion et la flexion.

2) L’élasticité
C’est la propriété que possèdent certains corps de se déformer sous l’action de l’effort et de revenir à leur
forme initiale lorsque l’effort à cesser.

3) La dureté
C’est la résistance mécanique à la pénétration d’un corps par un autre. Le corps le plus dur est le diamant.
Cette propriété est recherchée pour les matériaux utilisés pour la coupe.

4) La résilience
C’est la résistance mécanique opposée par les matériaux aux efforts brusques ou chocs. Cette propriété est
à considérer lorsqu’on doit choisir la qualité du métal constituant la pièce à subir les efforts et les chocs.

III/ Propriétés chimiques des matériaux


Le choix des matériaux peut dépendre aussi de la propriété chimique.

1) Résistance à l’oxydation et à la corrosion


L’oxydation favorise les mauvais contacts ou la destruction des matériaux.

2) L’action des agents extérieurs


Certains agents extérieurs (l’air, l’eau, l’acide) modifient la nature des matériaux.

IV/ Propriétés électriques des matériaux


• Conductibilité électrique
C’est la propriété que possèdent certains corps d’opposer une résistance plus ou moins grande au passage du
courant électrique.
Les corps qui offrent une faible résistance au passage du courant sont de bons conducteurs.
D’autres présentent une très grand résistance au passage du courant, ce sont des isolants.

La résistivité est la résistance électrique d’un conducteur de longueur égale à l’unité de longueur et de
section égale à l’unité de surface. On la désigne par la lettre rho (ρ) et elle est exprimée en Ω.m.

Exemple de résistivité
Cuivre : ρ=1,72x10-8Ω.m
Aluminium : ρ=2,6x10-8Ω.m

CAP-EE 29
Technologie

PREVENTION DES RISQUES ELECTRIQUES


Objectif pédagogique
A la fin de ce cours, l'élève doit être capable d’appliquer les normes de sécurité contre les accidents
d’origine électriques.

I/ Normes et textes réglementaires


Les installations électriques sont régies par des textes officiels qu’il convient d’appliquer
scrupuleusement sous peine de sanctions pénales ou de pertes de droits en matière d’assurance des personnes
et des biens.

1) Les décrets
Ce sont des textes officiels publiés relatifs à la protection des travailleurs dans le secteur de l’électricité.

2) Les normes
a) Au Togo
L’Association Française de NORmalisation (A.F.NOR.), centralise et coordonne, sous l’autorité et le
contrôle du Commissaire à la Normalisation, tous les travaux et toutes les études concernant la mise au point
des textes techniques destinés à :
• Uniformiser les produits ;
• Relever leur niveau de qualité ;
• Abaisser les coûts et les prix ;
• Définir les règles d’emploi et les méthodes d’essais ;
• Faciliter les échanges nationaux et internationaux

Les normes sont homologuées après enquête publique. Elles sont répertoriées en classes, chaque classe
correspondant à un secteur d’activité (A : métallurgie, C : électricité, E : mécanique, …). Les normes françaises
portent la marque NF.
Installations Norme Française
électriques BT NF
C 15-100
Electricité Règles
5 avril 1991
b) Au niveau mondial
L’International Standard Organisation (ISO) dont le siège est à Genève regroupe 63 pays et établit les
documents de normalisation applicables dans les pays signataires. La Commission Electrotechnique
Internationale (CEI), organisme parallèle à l’ISO, est spécialisée dans les normes internationales concernant
l’électricité.

II/ Les dangers du courant électrique


Le courant électrique est dangereux : chaque année environ 200 personnes meurent en France par
électrocution, à la suite d’imprudence ou à cause de défauts dans les installations. Il faut également ajouter les
accidents non mortels qui entraînent des incapacités (de l’ordre de 3000 par an).

CAP-EE 30
Technologie

Les accidents d’origine électrique sont également la cause de détérioration des matériels et de
nombreux incendies dus à des échauffements anormaux. Pour mieux prévenir les dangers du courant
électrique, il convient d’étudier ses effets sur les personnes et les matériels.

1) Action du courant électrique sur le corps humain


Lorsqu’une personne est soumise à une différence de potentiel, son corps se comporte comme une
résistance et l’intensité qui y circule est donnée par la loi d’ohm :

Uc : tension de contact (V)


Uc = R .Ic avec R : résistance du corps (Ω)
Ic : courant de défaut (A)

La résistance totale du corps R est égale à la somme


des résistances R1 et R2 (résistances de contacts) et de la
résistance du corps r.

a) Résistance du corps humain


La résistance du corps humain est difficile à déterminer, elle varie entre 500 et 5000 Ω. Car elle dépend de :
• La qualité de la peau et de son état hygrométrique ;
• La surface de contact (inversement proportionnelle) ;
• L’état physiologique ou la fatigue de la personne ;
• La tension électrique de contact (la résistance diminue lorsque la tension augmente)

Les courbes ci-dessous donnent les valeurs de la résistance du corps en fonction de l’état de la peau et de
la tension de contact :

b) Effet du courant électrique sur le corps humain


Ces effets varient en fonction :
• De la nature du courant (~ ou =) ;

CAP-EE 31
Technologie

• De l’intensité du courant qui traverse le corps ;


• Du temps de passage du courant dans le corps ;
• Du trajet du courant dans l’organisme

Il existe 4 zones de risques qui sont définies en fonction de l’intensité du courant et du temps de
passage. Le graphique suivant défini ces zones pour un courant alternatif 50Hz :

Zone AC-1 : aucune réaction


Zone AC-2 : aucun effet physiologique dangereux
Zone AC-3 : aucun dommage organique. Probabilité de contractions musculaires et de difficultés de
respiration, de perturbations réversibles du fonctionnement cardiaque.
Zone AC-4 : Probabilité de fibrillation cardiaque (AC-4.1 : ≤5% ; AC-4.2: ≤50% ; AC-4.3 : >50%), arrêt
cardiaque, arrêt respiratoire, brûlures graves, augmentant avec l'intensité et le temps.

En courant continu, les phénomènes de tétanisation et de fibrillation n’existent pas. Les phénomènes
de picotements, chocs et brûlures se produisent pour des intensités 4 à 5 fois plus importantes qu’en alternatif.

De plus, le temps de passage du courant dans le corps humain est un paramètre important qu’il convient
de prendre en compte car c’est lui qui détermine le temps de réglage des appareils de sécurité pour obtenir la
coupure du courant.

2) Action du courant sur le matériel


L’échauffement exagéré de tout organe conducteur et la formation d’arcs électriques sont susceptibles
de provoquer un incendie. L’échauffement est généralement dû à une surcharge anormale des circuits ou à de
mauvais contacts. Le court-circuit est également une cause d’échauffement, mais il peut, dans certains cas,
provoquer une destruction très rapide des appareils, d’où des risques d’explosion et d’incendie.

CAP-EE 32
Technologie

III/ Natures des contacts


Les accidents d’origine électrique sont dus à un contact entre une personne et un élément sous tension.
On classe ses contacts en deux catégories :

1) Contacts directs
C’est le contact d’une personne avec une partie d’un équipement ou d’une installation sous tension.

a) Cas n°1
C’est le cas le moins fréquent mais le plus défavorable pour la personne. La personne est supposée
isolée du sol (chaussures ou sol isolant), le courant électrique va circuler directement par sa cage thoracique
via le système respiratoire et cardiaque.

Exercice : La tension de contact Uc est de 230 V et la personne à la peau humide. Préciser les risques
encourus par cette personne si la situation dure plus de 0,05s.

Réponse : _
Rc = 1000Ω
Ic = Uc / Rc Ic = 230 / 1000 Ic = 230 mA ➔ Zone 3 : danger

b) Cas n°2
Les réseaux de distribution publics ont le neutre raccordé à la terre. Cette mise à la terre est réalisée
tous les 200m environ. De ce fait, une personne qui rentrera en contact direct avec une phase du réseau se
verra soumise à la tension de celui-ci.

Si les paramètres de contacts sont les mêmes que dans l’exemple précédant et que la résistance pieds/sol
est considéré nulle, les risques seront donc les mêmes. On notera cependant que la valeur du courant traversant
le corps de la personne dépend principalement de la nature du contact des pieds avec le sol. Le courant sera
d’autant plus faible que le degré d’isolement par rapport au sol est grand (chaussures à semelles isolantes ou
sol non conducteur).

CAP-EE 33
Technologie

2) Contact indirect
C’est le contact d’une personne avec une masse métallique mise accidentellement sous tension.
Ce type de contact est très dangereux car, contrairement au contact direct, il n’est pas lié à
l’imprudence ou à la maladresse de l’utilisateur.

3) Exercices
Préciser dans chaque cas le type de contact.

Direct Indirect

Indirect
Direct

IV/ Prévention contre les contacts direct et indirect


1) Prévention contre les contacts directs
• La première protection ne pourra être assurée que d’une façon préventive par l’utilisation de barrières,
d’enveloppes, de coffrets fermés, par éloignement ou isolation des parties actives. Cette isolation ne
sera satisfaisante que si les matériaux employés présentent les caractéristiques imposées par la norme.

CAP-EE 34
Technologie

• La deuxième protection préconisée par la NF C 15-100 comme complémentaire de la première sera


réalisée par un dispositif différentiel (10 ou 30mA) qui détecte le courant de défaut traversant le corps
de la personne et qui doit mettre automatiquement l’équipement hors tension en un temps compris
entre 20 et 30 ms en général.

• Autre possibilité : Emploi de la Très Basse Tension de Sécurité (TBTS). Cette tension ne devra pas
dépasser la valeur limite de sécurité UL déterminée pour que, dans les conditions les plus défavorables,
un contact avec cette tension ne puisse engendrer dans le corps un courant dangereux. Tensions de
sécurités :
* Locaux secs (BB2) : UL = 50V
* Locaux mouillés (BB1) : UL = 25V
(Endroits immergés : UL = 12V)

Pour obtenir ces tensions de sécurité, il est impératif d’utilisé des transformateurs de sécurités
répondant aux exigences de la norme. Il faut exclure les autotransformateurs, les dispositifs employant des
résistances et tout montage abaissant la tension sans assurer la séparation des circuits.

2) Prévention contre les contacts indirects


• Il faut, comme pour les contacts directs, utiliser un dispositif différentiel résiduel moyenne ou haute
sensibilité.

• Il faut aussi que toutes les structures et éléments métalliques des bâtiments ainsi que la masse des
appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur, ….) soit reliée à la terre et que cette
prise de terre ait une valeur correcte.

• De plus, dans les bâtiments, il faut relier toutes les masses métalliques par un conducteur qui les met à
un même potentiel. Cette liaison dite « équipotentielle », obligatoire dans les locaux industriels et
agricoles, est conseillée dans les locaux d’habitation. Elle est toutefois obligatoire dans toutes les salles
d’eau. Elle est réalisée en conducteur rigide de 2,5mm² en cuivre de couleur V/J et est reliée au
conducteur de protection

V/ Protection des personnes


La sécurité des personnes est assurée par le respect des techniques de protection liées au schéma de
liaison à la terre de l’installation. La sécurité est complètement assurée lorsqu’on utilise des tensions dites de
sécurité selon l’article 7 du décret n°88-1056 du 14 novembre 1988.

1) La très basse tension (TBT)


a) La Très Basse Tension de Sécurité (TBTS)
Par principe, la sécurité est assurée en toute circonstance, à l'aide d'une alimentation de sécurité à
double isolation. La TBTS est nécessaire dès qu'il y a possibilité de contact avec des conducteurs nus (elle est
recommandée pour tous les circuits de commande).
Aucune précaution particulière n'est à prendre vis-à-vis des règles d'électrisation (protection contre les
contacts directs et indirects). Il y a lieu toutefois de se prémunir des risques de courts-circuits et de brûlures.

CAP-EE 35
Technologie

b) La Très Basse tension de Protection (TBTP)


C'est le même dispositif qu'en TBTS, mais avec une liaison supplémentaire à la terre. Aucune
précaution particulière n'est à prendre vis-à-vis des règles d'électrisation (protection contre les contacts directs
et indirects). Il y a toutefois lieu de se prémunir des risques de courts-circuits et de brûlures (publication UTE
C 18-530).

c) La Très Basse Tension Fonctionnelle (TBTF)


Elle est utilisée à défaut de TBTP, lorsque le matériel ne répond à aucune spécification particulière
(pas de transformateur de sécurité par exemple). En TBTF, toutes les règles de protection contre les contacts
directs et indirects doivent être appliquées.

Sectionnement Protection Protection


Liaison à et protection contre les contre les
Catégorie Transfo Récepteur
la terre contre les contacts contacts
surintensités indirects directs
Transfo de
sécurité Tous les
Interdite Non Non
Norme CEI conducteurs
TBTS 742

Transfo de
sécurité Tous les
Oui Non Non
Norme CEI conducteurs
TBTP 742

Transfo Tous les


Oui Oui Oui
quelconque conducteurs
TBTF

2) Les matériels protégés


Il est ici question d’une protection obtenue par la mise à la terre des parties conductrices accessibles,
par isolation ou par utilisation de la très basse tension de sécurité. Il existe quatre classes de protection qui
sont signalées sur la plaque signalétique de l’appareil. Les 4 classes sont décrites ci-dessous :

a) Classe 0
Matériel dont les parties actives sont isolées, mais pas de liaison possible des masses Pas de
métalliques à la terre marquage

CAP-EE 36
Technologie

b) Classe I
Matériel disposant d’une isolation simple et d’une prise permettant de relier ses parties métalliques à la terre.
Ce matériel est alimenté par un câble comportant obligatoirement un conducteur de protection. On l’utilise
par exemple pour alimenter des appareils tels que : lave-linge, lave-vaisselle, four,…. La classe I est repérée
par le symbole ci-contre.

c) Classe II
Matériel dont les parties accessibles sont séparées des parties actives par une double isolation ou une
isolation renforcée. Ce matériel ne comporte pas de liaison possible avec un conducteur de protection. Les
appareils de classe II sont par exemple : radiateurs électriques, outils électroportatifs,…. La classe II est
repérée par le symbole ci-contre.

d) Classe III
Matériel alimenté en TBT (48, 24 ou 12V) sans circuits internes mettant en jeu des
tensions. Ce matériel ne comporte pas de liaison possible avec un conducteur de protection. La
classe III est repérée par le symbole ci-contre.

3) Les appareils de mesures


Pour utiliser un appareil de mesure dans de bonnes conditions de sécurité, il faut :
• Identifier les désignations normalisées figurant sur l’appareil ;
• Choisir le calibre adapté à la mesure ;
• Utiliser des EPI adaptés à l’utilisation de l’appareil ;
• S’assurer du bon fonctionnement de l’appareil ;
• Vérifier le bon état d’isolement des cordons de raccordement

Cas particulier des pinces multimétriques :


L’utilisation de ces pinces permet de mesurer des grandeurs électriques sans couper le circuit, leur
usage est de plus en plus répandu.

L’opération de mesure doit s’effectuer dans l’ordre :


• Raccorder, le cas échéant, la pince à l’appareil de mesure ;
• Placer la pince ouverte autour du conducteur ;
• Fermer progressivement la pince en observant la déviation sur l’appareil ;
• Lire la mesure en maintenant la pince fermée

VI/ Protection des biens et des installations


Les biens et les installations électriques sont soumis essentiellement à deux types de perturbations sur
le plan électrique.

CAP-EE 37
Technologie

1) Les surintensités
Les installations électriques doivent être protégées contre les conditions anormales de fonctionnement
des récepteurs : les surcharges et les courts-circuits. C’est le rôle principal qui est assigné aux fusibles et aux
disjoncteurs.

2) Les surtensions
Quatre types de surtensions sont répertoriés :
• D’origine atmosphérique : c’est le coup de foudre direct qui atteint les installations électriques par
l’intermédiaire des lignes aériennes
• Par décharge électrostatique : un être humain chargé électrostatiquement peut provoquer des
décharges de plusieurs kilovolts (kV)
• A fréquence industrielle : rupture de continuité du neutre ou défaut d’isolement
• De manœuvre : ouverture intempestive d’appareils de coupure ou de commande

Les surtensions auxquelles sont le plus souvent soumises les installations électriques sont d’origine
atmosphérique.

a) Niveau kéraunique
C’est le nombre moyen de jours par an où l’on entend le tonnerre.

b) Règle
Les installations alimentées par des lignes aériennes et situées dans des régions ou le niveau kéraunique
est supérieur à 25 doivent être protégées par des parafoudres.

c) Parafoudre
C’est un appareil qui a pour but d’éliminer vers la terre toute surtension qui apparaît sur le réseau. (Il est basé
soit sur des éclateurs à gaz, soit sur des éclateurs et des varistances (résistances variables avec la tension), soit
sur des varistances et des diodes Zéner)

d) Caractéristiques
Lorsqu’une installation est alimentée par une ligne aérienne, les niveaux de surtensions attendues pour un
réseau 230/400V sont de :
• 2500V pour des installations normales ;
• 1500V pour les installations sensibles : TV, Hi-fi, informatique,

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