A-Définition:: Cours: Recherche Documentaire Et Conception de Mémoire 2 MGP MGG
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A- Définition :
La RDCM c'est l'ensemble des étapes permettant de chercher, identifier et trouver des
documents relatifs à un sujet par l'élaboration d'une stratégie de recherche.
C- Objectifs de la méthodologie
a) Préparer sa recherche
● Information plus pointue ou plus développée : se diriger vers des articles de périodiques,
conférences, rapports, thèses, normes…
1. Préparer sa recherche
d- Recommandations
Il peut-être utile de dresser une liste des différents aspects de la question qui
apparaissent au cours de ces premières recherches ainsi qu'une liste des points sur lesquels
vous avez déjà des idées.
● Les périodiques généralistes ou spécialisés : ils permettent de se tenir informé des derniers
résultats de la recherche ou de l'actualité d'une question de société
● Thèses, mémoires, rapports de recherche (la littérature grise) : d'un haut niveau
scientifique, ils sont appropriés pour traiter un sujet pointu.
● Documents spécifiques (cartes, brevets, images, données statistiques….,etc.) : leur usage
dépendra du domaine disciplinaire ou de l'approche choisie pour traiter un sujet.
● La documentation officielle : c'est l'ensemble des documents officiels édités par l'État
(lois, décrets, règlements, marchés publics, associations, etc.)
Un répertoire de sites
● Open Directory Project (http://www.dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/) créé en 1998, il
est géré par une vaste communauté d'éditeurs bénévoles provenant du monde entier.
Des portails scientifiques ou thématiques
● World Wide Science (http://worldwidescience.org)
● Université en ligne (http://uel.unisciel.fr)
● Sciences.gouv.fr (http://www.science.gouv.fr/)
● Legifrance (http://www.legifrance.gouv.fr/)
● Centre international de recherche scientifique (http://www.cirs.fr).
A suivre ……………..
a- Un objet
L’histoire du livre est donc très ancienne. Également appelé monographie, c’est un
ouvrage formant un tout et traitant d’un seul sujet. La plupart des livres édités à l’heure
actuelle se présentent sous des formats variant du format « livre de poche » au format A3. De
la première à la dernière page (la quatrième de couverture), le livre est composé de plusieurs
parties distinctes.
- La couverture ;
- la page de titre ;
- la page du copyright ;
- l’avant-propos ;
- le corps du livre ;
- la bibliographie ;
- les annexes ;
- le glossaire ou le lexique ;
- l’index et la table des matières.
b- Un texte
Le texte est séparé en parties et chapitres. S’il ne s’agit pas d’un roman ou d’un texte
assimilé, il n’est pas toujours nécessaire de parcourir tout le texte de la première à la dernière
page pour y trouver une information. Deux outils cités plus haut doivent être utilisés dans ce
cas :
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c- De la rédaction à l’édition
Le temps de préparation d’un livre est relativement long. L’auteur, lorsqu’il a
constitué un manuscrit (provisoire), le présente à un ou plusieurs éditeurs pour publication.
L’éditeur le soumet alors à plusieurs lecteurs qui évaluent le manuscrit sur le fond et sur la
forme. L’éditeur, de son côté, évalue la faisabilité du projet d’édition (coût de préparation,
coût d’impression, public cible, etc.).
Si l’éditeur estime, après ces analyses, qu’il peut publier l’ouvrage, il le fait savoir à
l’auteur et lui transmet une convention d’édition et éventuellement le manuscrit annoté. Par
cette convention, l’éditeur s’engage à finaliser le livre et à le diffuser. De son côté, l’auteur
s’engage à fournir un manuscrit définitif dans un délai fixé et abandonne certains droits à
l’éditeur.
Le livre sera relu puis confié à un metteur en page. L’éditeur fera aussi appel aux
maquettistes, graphistes et autres spécialistes pour donner au livre sa présentation finale.
L’éditeur présentera au moins une épreuve à l’auteur.
L’auteur ne peut plus apporter que des modifications mineures sur la dernière épreuve.
Il se passe plusieurs mois entre le dépôt du manuscrit définitif et la sortie du livre. L’éditeur
reste maître d’œuvre du livre. Il se charge de l’impression et de la diffusion (vente directe,
vente via des diffuseurs et via des libraires).
Les articles, la revue de presse, les annonces et la liste des livres reçus constituent
d’importantes sources de références vers d’autres documents.
d- L’organisation
En général, trois instances distinctes interviennent dans le fonctionnement d’une revue
scientifique. Ces trois instances se chargent respectivement de la politique générale de la
revue, du contenu de la revue et de son édition. On peut trouver de nombreuses variations
dans ce schéma mais le principe de fonctionnement reste toujours le même.
Le comité scientifique :
Appelé également « éditorial board » ou « scientific commitee », ce groupe de
personnes décide de la politique éditoriale de la revue. C’est lui qui décide des budgets ou des
modifications de présentation et qui désigne les membres du comité de rédaction ou l’éditeur.
Lorsque ce comité est composé de personnes de nationalités différentes, on parlera alors
d’une revue internationale.
Le comité de rédaction :
Ce comité est le garant quant au fond des articles et des communications qui paraissent
dans la revue. Le comité est en général composé d’un rédacteur en chef, secondé par un
secrétaire de rédaction, et de membres.
C’est le rédacteur en chef qui réceptionne les manuscrits des auteurs. Il soumet ces
manuscrits à des lecteurs, spécialistes du domaine envisagé par l’article. Cette pratique
garantit la qualité de la revue et s’appelle : évaluation par les pairs (ou referees) ou peer
review.
Lorsque le manuscrit est accepté par le comité de rédaction, l’auteur en est informé et
il est transmis à l’éditeur.
L’éditeur :
C’est la première de ces étapes qui est la plus longue. Les manuscrits qui sont confiés
à l’éditeur sont en général enregistrés sur support informatique mais dans des formats très
variés. Le principal travail consiste à rendre ces manuscrits conformes à toutes les
prescriptions de la revue (format, typographie, titre, tableau, illustration, légende, résumé,
bibliographie, etc.) présentées dans le guide des auteurs.
L’éditeur doit également veiller à éliminer toutes les fautes de grammaire, d’orthographe, et
de frappe et les éventuelles incohérences de sens qui auraient échappé à la vigilance du comité
de rédaction.
Avant l’impression définitive du document (ou sa mise à disposition sur Internet pour
les revues électroniques), une épreuve est transmise à l’auteur principal.
e- Périodiques électroniques
Il y a quelques années, le CD ROM semblait pouvoir prendre la place des éditions
imprimées. A l’heure actuelle, il n’y a pas plus de 5 000 titres sur ce support. Le support
d’avenir est très clairement Internet et les périodiques électroniques. Les périodiques
électroniques posent cependant encore des problèmes pour leur archivage et leur prix. Un
périodique imprimé peut être conservé même après la disparition de son éditeur. Avec le
périodique électronique, l’information est disponible tant que le site Internet existe et est
accessible. A l’heure actuelle, il y a peu d’éditeurs qui proposent une solution pour
l’archivage.
Certains périodiques sont exclusivement électroniques e leur nombre est croissant. Ce
sont souvent des publications institutionnelles accessibles gratuitement.
L’éditeur scientifique, qui est parfois l’organisateur du congrès, joue le même rôle que
pour l’ouvrage collectif. Dans une bibliographie, le titre du document sera idéalement
complété avec :
- Le nom du congrès ;
- La date à laquelle il s’est déroulé ;
- Le lieu.
1-5- La littérature non conventionnelle
La littérature non conventionnelle (littérature grise, littérature souterraine, littérature
non commercialisée) comprend notamment :
- Les exposés ;
- Les textes de cours ;
- Les études non diffusées ;
- Les plans ;
- Les programmes d’activités ;
- Les rapports ;
- Les thèses et mémoires non publiés ;
- Les rapports de stages ;
-…
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C’est une littérature très prisée car porteuse d’actualité. Elle est en général très
recherchée par les utilisateurs et les centres de documentation. Elle fait souvent l’objet
d’échanges de personne à personne, entre spécialistes d’un même domaine.
Les types d’ouvrages de référence sont nombreux, nous avons tenté ci-dessous un
essai de typologie simplifiée, avec de brèves définitions et quelques exemples.
c- Les encyclopédies
Présentées en un ou plusieurs volumes, ce sont des ouvrages où est exposé,
alphabétiquement ou méthodiquement, l’ensemble des connaissances universelles. Ces
encyclopédies sont générales (exemple : Encyclopedia Britanica ou Encarta) ou spécialisées,
spécifiques à un domaine du savoir (exemple : Encyclopedia of virology). On enregistre un
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nombre croissant d’encyclopédies sur Internet, certaines, comme Wikipedia, sont des
encyclopédies collectives alimentées par des contributions individuelles.
e- Les annuaires
Ce sont des recueils annuels, tenus à jour, de personnes, de membres d’une profession
ou de sociétés (ex : annuaire du personnel d’une université).
f- Les lexiques
Ce sont des dictionnaires spécialisés reprenant les termes (descripteurs ou non) utilisés
dans une science ou une technique (ex : lexique de botanique).
g- Les thésaurus
Ce sont des répertoires alphabétiques de descripteurs présentés avec leurs relations
sémantiques et hiérarchiques (ex : MeSH, Medical subject Headings, thésaurus utilisé pour
l’indexation de la base Medline de la National Library of Medecine). Les thésaurus peuvent
être monolingues ou multilingues. Ils sont toujours spécialisés dans un domaine qui peut être
très étendu (macrothésaurus) ou très étroit (microthésaurus).
Ces méthodes, bien que très courantes, ne sont pas les plus efficaces et ne donnent
probablement qu’une information partielle. C’est la recherche documentaire sous toutes ses
formes qui fera découvrir la référence des documents primaires nécessaires.
Ces outils font référence à des documents scientifiques soit imprimés soit, de plus en s
souvent, accessibles sur Internet.
Les OPAC
Les OPAC (Online Public Access Catalog), accès publics aux catalogues de
bibliothèques informatisés, sont progressivement sortis des bibliothèques.
D’abord distribués dans les campus, lorsqu’il s’agit d’universités, ils permettent
souvent de savoir si un ouvrage est disponible et de le réserver à distance. Les catalogues sont
aujourd’hui interrogeables de n’importe où grâce à Internet.
Le principe de base du fonctionnement de cet outil est simple. Ces sociétés (privées ou
publiques) reçoivent et/ou s’abonnent à un maximum de périodiques scientifiques,
généralement sans distinction de domaine et de niveau. La majorité de leurs ressources
proviennent d’accords commerciaux avec de gros éditeurs. Elles reprennent, par lecture
optique ou à partir des données fournies par les éditeurs, les tables des matières de ces
périodiques et les introduisent dans des fichiers mis à jour quotidiennement.
Comme pour les outils précédents, leur diffusion est électronique par contre leur
utilisation est généralement payante. Certains éditeurs proposent néanmoins, gratuitement sur
Internet, une version « allégée » de leur bibliographie.
Les nouvelles applications développées dans les universités et chez les fournisseurs
d'information (agences d’abonnements, éditeurs, etc.) permettent de plus en plus souvent
d'accéder au texte intégral des périodiques directement à partir d’une notice affichée à l’écran.
L’accès à ce texte intégral même s’il est théoriquement et techniquement possible pour tous
les périodiques ayant une version électronique, est réduit aux périodiques auxquels
l’utilisateur a effectivement accès.
Par Internet, on peut aussi accéder aux catalogues de la majorité des bibliothèques
universitaires.
On peut, pour vérifier l’existence d’un livre, consulter des ouvrages comme :
- Le livres disponibles/French books in print édité tous les ans à Paris par le Cercle de
la Librairie (disponible également sur CD-ROM et Internet sous le nom d'Electre) ;
- Le Cumulative book index édité tous les mois par Wilson à New York ;
- Le Books in print édité tous les mois par Bowkers à New York ;
- Le British books in print édité tous les ans par Whitaker à Londres ;
- Le catalogue des éditeurs ou des distributeurs souvent disponible sur Internet ;
Comme dans les autres cas, certaines de ces sources d’information sont disponibles via
Internet ou sur CD-ROM.
La manipulation de ces outils n’est pas toujours aisée et le personnel des bibliothèques
est en général formé pour apporter une aide dans la recherche de documents. Cette recherche
peut parfois se révéler très compliquée (par exemple : un rapport produit par un petit centre de
recherches australien, rapport dont on ne connait que le titre et l’année d’édition...).