Biophysique TL1

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~1~

I. OBJECTIFS DE CE COURS

A la fin de ce cours, les étudiants de L1 Biologie Chimie seront


capables de :

- Maîtriser les notions de mesure de grandeur physique ;


- Maîtriser les notions de température et de chaleur ;
- Différencier des fluides de leur comportement ;
- Enumérez est expliquez les différentes propriétés thermiques de la
matière ;
- Maîtriser quelques notions d’intensité du courant, la résistance
électrique atmosphérique ;
- Maîtriser quelques notions sur les instruments optiques.

PLAN DU COURS

1. Introduction

Chap. I. GRANDEUR PHYSIQUE ET LEUR MESURE


CHap.II. MECANIQUE DES FLUIDES
Chap. III. CHALEUR ET TEMPERATURE
Chap. IV. L’OPTIQUE
Chap. V. ELECTRICITE

Introduction

Le mot physique est l’expression « Grecque » :


Phusis
Physice
Physicas (naturel)
Au début du 19ème siècle, la physique était appelée philosophie
naturelle : physique et chimie
Il y a plusieurs définitions de la physique mais selon un physicien
J. KANE.
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DEF. : la physique est une branche des sciences qui traite de la matière,
de l’énergie et leurs interactions (force d’attraction).
Matière : C’est un instrument
Matériau : Ex. SIMHILA
Energie : c’est le travail de l’énergie
Objet : la compréhension de la nature.

METHODE DE LA PHYSIQUE

Les méthodes de la physique sont : observation et


expérimentation
Observation : c’est un examen qui se passe attentivement d’un
phénomène, c’est un examen détaillé et attentif d’un phénomène.
Expérimentation : consiste à reproduire les phénomènes observés en
physique modifiant le facteur ayant influencé.
La physique n’accepte comme résultat que ce qui est mesurable et
reproductible par expérience.
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Chap. I. GRANDEURS PHYSIQUES ET LEURS MESURES

1.1. GRANDEURS PHYSIQUES

Tout ce qui est mesurable, tout ce qui est réduit ou augmenter


s’appelle grandeur.

2. Les groupes d’une grandeur sont :


- G. scalaires
- G. vectorielles
1. G. SCALAIRES

On appelle G. scalaires, les seuls cela qui nous donne une


information en valeur ou module.

Ex : - Masse
- Température
- Temps
La masse peut être : M = 3 kg
T = 30°k
t = 3 min.

2. G. vectorielles

On appelle la grandeur entièrement déterminée trois (3)


informations de la masse :
- La direction
- Le sens
- La valeur
Ex : Vitesse v
Force F

Une G. scalaire peut être une grandeur fondamentale ou une grandeur


dérivée.

G. Fondamentale : s’il est indépendant entre les autres, il y a 7


grandeurs fondamentales qui sont :
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1. Longueur L, mètre (m)


2. Masse M kilogramme kg
3. Temps t seconde s, température I/Q : - kelvin
- Celsius

1.2. Grandeurs fondamentales et leurs unités

Ce sont des grandeurs indépendantes des autres. Elles sont au


nombre de sept reprises dans le tableau ci-dessous. Les unités choisies
pour ces grandeurs sont appelées unités de base ou unités
fondamentales.
Grandeur fondamentale Symboles Unités Symboles
Longueur L Mètre m
Temps T Seconde s
Masse M Kilogramme kg
Température I (θ) - kelvin °K
- Celsius °C
Intensité de la limisère I Candela Cd
Intensité du C.E I Ampère s
Quantité de la matière N Mole mol

1.3. Grandes dérivées et leurs unités


Ce sont des grandeurs définies à partir des grandeurs
fondamentales par des relations mathématiques. Les unités
correspondantes sont des unités d’arivées. Ces unités sont nombreuses
que les unités des grandeurs fondamentales.
N.B : - Les relations mathématiques permettant à obtenir les grandeurs
dérivées sont des équations de définitions.
Ex : 1) S = LXL
L
2) v = t
- Chaque grandeur dérivée a des unités. Ces unités sont déduites à
partir de l’équation aux dimensions.
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[U] = [L] ȸ [M]k [T]ơ

S=LxL

[b] = [L][L]

S m-m = m2

1.4. SYSTEME D’UNITES

1. Définition : Le système d’unités est composé d’unités fondamentales


caractérisées par leurs étalons de mesure. Il existe plusieurs systèmes :

- système international

 MKS (Mécanique)
 MKSA (Electricité)
- CGS : UES :…
Les unités des grandeurs sont liées aux systèmes.
2. Les multiples et les sous multiples des grandeurs
2.1. Le Mètre (m)
Le mètre – étalons est la longueur séparait à DC deux traits
transversaux gravés sur le prototype international, bannie en golatine
irridi conservée en B.I des poids et des mesures situées à sèvres près
de paris.
2.2. Le Kilogramme (kg)
C’est la masse prote type en platine irridi, sanctionné comme
étalons de l’unité de Masse.
2.3. La seconde (S)

Elle est définie comme la 86400ème partie du jour solaire


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3. Multiples et Sous multiples du S.I

Multiples

Préfixe Symbole Le Facteur


Zeta Z 1021
Yotta Y 1024
Exa E 1018
Peta P 1015
Téra T 1012
Giga G 109
Méga M 106
Kilo K 103
Hecto L 102
Déca Da 102

Sous- Multiples

Préfixe Symbole Le Facteur


Déci D 10-1
Centi C 10-2
Milli M 10-3
Micro µ 10-6
Naro N 10-9
Angstrons A° 10-10
Pico P 10-12
Femto F 10-15
Atto A 10-18
Zepto Z 10-21
Yocto Y 10-24
Masse

On a : gramme (g)
1g = 10-3 Kg
1 tonne = 103 kg
Mégatonne
Gigatonne
Petatone
Exatone
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Temps
1min = 60 s
1h = 60 min
1h = 3600s
1j = 86400s = 24h

Autres unités
1 carat = 0,2 g
1kg = 1 dm3
1g = 1 cc = 1 l
1 mg = 0,001 cc = 0,001 m

4. MESURE DE GRANDEURS

Il est impossible de faire de la recherche scientifique ou technique


sans effectuer de mesure.

1. But de la mesure
Etablir la relation quantitative entre phénomènes.
2. Définition

Mesurer une grandeur, c’est comparer cette grandeur avec une


autre grandeur de même espèce prise comme unité.

3. METHODES DE MESURE
Il existe deux méthodes de mesure
a) Méthode directe

On utilise l’appareil de mesure

Ex : le thermomètre pour prélever la t° du patient

b) Méthode indirecte
On utilise une relation ou une loi physique pour déterminer la
valeur de la grandeur.

p
Ex : m = g
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4. Calcul les Erreurs

La mesure qu’elle soit directe ou indirecte donne toujours des


erreurs. Le résultat d’une mesure, est un nombre suivi d’une unité.

Ex : t = 30° c 30 ; nombre

°C ; unité

4.1. Source d’Erreurs


On distingue :
4.1.1.Les erreurs systématiques
Ce sont des erreurs dues aux facteurs qui peuvent varier d’une
observation à l’autre, les insuffisances d’expérimentation (distraction,
imprudence, manque des connaissances sur la technique des
mesures).
4.2. Espèce d’Erreurs
4.2.1. Erreur absolue
C’est la valeur absolue de la différence entre la valeur mesurée
d’une grandeur et la valeur supposée vraie.
Ea = {Gr - Gms}

L’erreur absolue s’exprime les mêmes unités que la grandeur


mesurée. Puisque la vraie valeur n’est jamais connue, il est cependant
possible d’employer des méthodes statistiques pour réduire les
incidences des erreurs sur le résultat.
L’erreur absolue est une E. accidentelle qui est toujours affecté du
signe ±.
On a : L = (8,0 ± 0,4) m
En cas de plusieurs essais. On trouve la valeur moyenne c’est-à-
dire la valeur probable de la mesure.

Σi=1 mi
mn = n
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Une fois que mm trouvé, on aura :

Δi = [mm - mi]

La théorie des erreurs nous oblige à déterminer l’Erreur. Absolue


moyenne.
s
Δm = √ n (n−1)

S = Δm1 + Δm2 + Δm3…Δmn

Le résultat final est noté m = (ma ± Δm)

L’intervalle de confiance est ma – Δm ≤ m ≤ ma + Δm

4.2.2.Erreur Relative

L’Erreur relative est le rapport entre l’erreur absolue et la vraie


valeur de la grandeur.
Ea
Er = Vc

Elle est un nombre sans unité, donne la précision d’une mesure et


est exprimée en %.

Si l’E. relative est trop petite, la mesure est précise.

EX : Dans un laboratoire et à l’aide d’une balance, les mesures


suivantes ont été prélevées sur un patient.

m1 = 6,5g m3 = 6,1 m5 = 6,2g

m2 = 6,4g m4 = 6,3g

(a) Calculer la valeur moyenne de la masse


(b) Déterminer l’intervalle pour cette moyenne
(c) Vérifier la précision pour chaque mesure.

6 ,5+ 6 , 4+ 6 , 1+ 6 ,3+ 6 , 2
(a) mm = 5

mm = 6,3g
~ 10 ~

(b) Calculons
Δm1 = {6,5 – 6,3} = 0,2 g
Δm2 = {6,4 – 6,3} = 0,1 g
Δm3 = {6,1 – 6,3} = 0,2 g
Δm4 = {6,3 – 6,3} = 0,0 g
Δm5 = {6,2 – 6,3} = 0,1 g

S = Δm1 + Δm2 + Δm3 + Δm4 + Δm5

S = 0,2 g + 0,1 g + 0,2 g + 0,0 g + 0,1 g

S = 0,6 g
s 0,3 0,3
Δm = √ n (n−1) = √ 3.2 = √ 6 = √ 0 , 05 = 0,2 g

0 ,6
Δm = √ 5 , 4

Δm = 0,17 g

m = (6,30 ± 0,17 g)

Ic = (6,30 – 0,17 ≤ m ≤ 6,30 + 0,17)

Ic = 6,13 ≤ 6,30 ≤ 6,47

Ic = [6,13 ; 6,47]

(c) Classement des mesures


0,2
M1 = (6,5 ± 0,2 ) g Er1 = 6 ,5 = 3%

0,1
M2 = ( 6,1 ± 0,1) g Er2 = 6 , 4 = 1,9%

0 ,2
M3 = (6,1 ± 0,2) g Er3 = 6 ,1 = 3,2%

M4 = (6,3 ± 0,0) g Er4 = 0%


0 ,1
M5 = (6,2 ± 0,1) g Er5 = 6 , 2 = 1,6%
~ 11 ~

M4 ; M2 ; M1 ; et M3.

INTRODUCTION

BIOPHYSIQUE AU LABORATOIRE

1. Définition

La biophysique est la science qui étudie la biologie avec les


principes et les méthodes de la physique. Elle étudie des phénomènes
de la vie en faisant un large appel aux méthodes et appareillage de la
physique incluant le niveau moléculaire.

En bref, la biophysique est une discipline à l’interphase de la


physique et la biologie ou les concepts physiques et les outils
d’observation et de modélisation de la physique sont appliquées aux
phénomènes biologiques.

2. Objets

C’est la partie de la biologie qui a pour objet les aspects des


phénomènes biologiques.

3. Père de la biophysique

Le père de la biophysique est le Français Jacques ARSENE


d’Arsonval. Né le 8 Juin 1851

Il s’illustre surtout dans le domaine de l’électro physiologique : il


étudie le traitement de maladie par les ondes courtes : il conçoit des
nouveaux appareils destinés aux recherches d’électrophysiologie (1889).

Pour Jacques Arsène, du point de vue biophysique, il est


concevable que les connaissances et les approches accumulées dans la
physique pure puissent être appliquées à l’étude des systèmes
biologiques.

4. Domaines de la biophysique

Les domaines de la physique sont :


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- La physique des polymères


- Rhéologie
- Dynamique des fluides
- Electrostatiques, magnétisme…

Plusieurs domaines de la biologie ont bénéficié des avancées


réalisées par la biophysique.

- Ecologie : l’évolution des espèces, le développement, la médecine :


une approche héritée de la physique y est utilisée pour :
 Réaliser des images internes d’organismes (IRn), radiographie, traiter,
détecter des tumeurs cancéreuses : radiothérapie, tomographie par
émission des positions.
 Mettre en évidence la structure d’éléments constitutifs du vivant :
l’ADN ou les protéines ;
 Mesurer et manipuler les éléments constitutifs du vivant.

Exemple : Il est possible d’utiliser les princes optiques pour déplacer des
organites ou bien dérouler la double hélice de l’ADN en mesurant la
force appliquée.

La biophysique moderne peut être divisée en quelques


catégories :

- La biophysique médicale

L’imagerie, rayonnement, détection optique.

- La biophysique moléculaire

Structure des protéines….

- La biophysique cellulaire (mécanique de la cellule et de ses


composants, modélisation des réseaux de signalisation génétique),
- La biophysique des tissus (processus de croissances des
organes),
- La biomécanique : phénomène des migrations collective, la
biophysique environnementale et des populations (composants de
l’environnement de la biosphère, théorie de l’évolution.
~ 13 ~

CHAP.2. L’EAU COMME MILIEU BIOPHYSIQUE EXCEPTIONNEL

INTRODUCTION

Les êtres vivants (animaux ou végétaux) contiennent tous à des


proportions d’énormes quantités d’eau.

L’eau est le constituant le plus abondant des êtres vivants.

Le corps de l’homme adulte contient 60 à 70% d’eau. Il n’y a donc pas


de vie sans eau.

N.B : L’eau est un liquide de référence c’est-à-dire les propriétés des


autres liquide et solide sont définies par rapport à celle de l’eau.

Ex : la densité d’un liquide

1. Abondance de l’eau dans la nature

Il existe 4 réserves disponibles d’eau dans la nature :

- Les eaux souterraines


- Les eaux de surface captive (le lac, rivière, fleuve, étang…)
- Les eaux des mers
- Les eaux saumâtres

L’eau accomplie dans la nature est cycle de transformation appelé cycle


hydrologible au cours duquel l’eau peut prendre tour à tour ces trois
étapes physiques :

- Solide : glace
- Liquide
- Gazeux (vapeur d’eau)

Dans la nature, l’eau liquide est plus abondante.

2. Les eaux naturelles

Sont souvent colorées et quelques troubles, on remarque la présence


de ce qui suit :
~ 14 ~

- Solide en suspension : sont généralement de particules terreuses.


- Solide à l’état dissous : l’eau de mer est très riche en solide
dissous dont le plus abondant et le sel marrain.

REMARQUE : la présence de sel de calcium et de magnésium


s’appelle le carbonide. Il rend cette eau très dure. : L’eau pure

3. L’eau pure

L’eau potable est celle privée des substances étrangères, elle est
obtenue par distillation d’une eau naturelle ; raison pour laquelle on
les appelle ‘’H2O distillé’’.

Le besoin minimal en eau appelé besoin domestique en milieu rural


est de 20 litres/j et par personne.

En milieu urbain c’est 150 litres /j et par personne.

Aux Etas Unis c’est 500 litres par jour et par personne.

4. Qualité d’une eau pure

Une eau pure est un liquide mobile c’est-à-dire la viscosité est largement
inférieur ; inodore, insipide, transparente, et habituellement incolore.

Les constantes biophysiques de l’eau pure

- La température de fusion 0°C


- La température d’ébullition, 100°C sous pression atmosphérique
normale
- La masse volumique vaut = 1kg/m3 ou 1g/cm3 à 4°C.

5. Rôles pathogènes de l’eau

L’eau peut constituer :

- Un vecteur des maladies virales : telles que la poliomyélite,


l’hépatite virale (Hépatite A), les maladies bactériennes : la
typhoïde, le cholera.
- L’eau véhicule les maladies parasitaires telles que, l’amibiase.
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N.B : l’eau est un milieu des escargots, les mollusques, les crapauds…il
faut donc prendre des précautions avant de consommer l’eau dans la
nature.

Les critères de potabilité sont fixés de façon stricte par l’OMS.

6. Les qualités chimiques dans les eaux potables

L’eau potable doit contenir des substances chimiques à la limite


acceptable.

- Ammoniac ˂ 0,2 mg/l


- Nitrite ˂ 0,1 mg/l
- Matière ˂ 0,2 mg/l

Il y a aussi dans l’eau des substances toxiques telles que les :

- Plomb ˂ 0,1 mg/l


- Arsenic ˂ 0,05 mg/l
- Cuivre ˂ 0,2 mg/l

7. Qualité Bactériologique de l’eau

Pour un échantillon d’eau traité, on ne peut trouver aucun germe


pathogène ni parasite ni virus.

Traitement de l’eau à l’état brut

L’eau potable à l’état naturel est rare, l’eau depuis est souvent
contaminée par la matière en suspension dans l’air.

L’eau des rivières et des ruisseaux sont généralement polluées, c’est


pourquoi, il est nécessaire de traiter l’eau avant toute consommation.

A domicile, le rôle du traitement de l’eau est d’éliminer les éléments


nuisibles ; on peut réaliser deux :

- La filtration : usage de filtre domestique trouvé dans le marché


- La désinfection chimique : utiliser 3 groupes de la teinture iode
dans un litre d’eau.
- L’eau de javel : 3 gouttes dans un litre d’eau
~ 16 ~

- On peut aussi prendre le chlore en poudre, 1 sachet dans un litre


d’eau.

Problème lié à la gestion de l’eau

 Inondation : il y a inondation lorsque les eaux de pluies et des cours


d’eau envahissent les maisons, les hôpitaux, les rues, les champs…

1. Cause des inondations

Manque de canalisation d’eau, bouchage des caniveaux, débordement


des cours d’eau, beaucoup de pluies.

2. Conséquences des inondations

Présence des moustiques, les maladies (paludisme, diarrhée, le cholera,


la mort de certaines personnes, les rues ou les avenues coupées.

3. Prévention
- Curé les caniveaux
- Organiser de campagne de sensibilisation de la population sur la
conduite à tenir en cas d’inondation.
- Implanter des maisons hors de zone marécageuse

8. Répartition de l’eau dans l’organisme et Hydrique

La teneur constante du corps humain dépend de plusieurs facteurs


corpulence, l’âge

a) Corpulence : plus une personne est maigre, plus la proportion


d’eau de son organisme est importante, elle peut dépasser 70%
chez le très maigre. Chez le grand obèse, la quantité d’eau ne peut
pas excéder 30%.
b) L’âge : la quantité d’eau dimunie avec l’âge car plus les tissus
vieillissent, plus ils se déshydratent. L’eau est remplacée par la
graisse dans l’organisme humain, l’eau n’est pas répartie
équitablement. elle varie d’un organisme à un autre.
~ 17 ~

- Dans le cerveau : 76%


- Dans les poumons : 78%
- Dans le cœur : 79%
- Dans l’estomac : 75%
- Dans l’intestin : 75%
- Dans la peau : 70%

LES BESOINS EN EAU DES HUMAINS

L’importance des besoins en eau s’explique par trois


arguments :
- L’eau est le principal constituant du corps avec une répartition
différente chez l’enfant et l’adulte. Dans l’organisme, l’eau est repartie
en deux secteurs (compartiments) :
- Le liquide d’intracellulaire (Lic)
- Liquide extracellulaire (LEC), subdivisé en liquide intra vasculaire et
liquide interstitiel.
-
Adulte Nouveau-né
LIC 50% 35%
LEC 20% 40%
TOTAL 70% 75%

- L’excrétion urinaire de l’eau est la voie d’élimination des déchets


métaboliques solubles.
- L’évaporation hydrique sur la peau et les muqueuses est un facteur
important de perte d’eau.
N.B : Les besoins hydriques sont plus élevés chez les nouveau-nés que
chez l’adulte.
Le corps humain ne peut stocker l’eau, l’organisme élimine en
permanence via excrétions (urine), respiration (moment d’expiration) et
surtout la transpiration.
Les quantités perdues sont fonction des conditions
atmosphériques et des activités. Plus l’activité physique et la chaleur
sont importantes, plus la transpiration n’est abondante.
~ 18 ~

Ainsi chaque jour l’homme doit subvenir à ses besoins en


eau en buvant et en mangeant.
Pour une bonne santé, il faut toujours des apports, l’eau
ignorée, eau de constitution des aliments, eau provenant du
métabolisme.
1g de protides et 1g de glucides = 0,5 ml d’eau ; 1g des
lipides = 1 ml d’eau). La soif est un état d’avertissement d’un état
déshydratation. Un adulte de taille moyenne sans effort physique doit
consommer environ 2,5 l/j : apport aliments : 1,5 l par boisson.

Bilan d’eau

Entrées Sorties
Voies Volume Voies volume
Boissons 1500 ml Urines 1500 ml
Aliments 700 ml Poumons 400 ml
Eau d’oxydation et Peau 500 ml
métabolique 300 ml Selles 100 ml

Total : 2000 ml 2500 ml

Le stock hydrique peut être évalué à l’aide de plusieurs


formules anthropométriques dont la plus utilisée est celle de WATSON.
~ 19 ~

Homme

VH2O Totale = 0,1074 x Taille (au) + 0,3362 x poids (kg) + 0,05156 x âge
(au) + 2,447

Femme

VH20 Totale = 0,1069 x Taille (cm) + 0,2466 x poids (kg) – 2, 097

(x) Les caractéristiques biophysiques de l’eau

(1) L’eau est un régulateur thermique

Pour maintenir la température constante, il y a à cet effet,


trois propriétés calorifiques d’eau :
- La chaleur massique (c), la conductivité calorifique et la chaleur
latente de vaporisation.

(2) Stabilisateur thermique

L’eau intervient dans la stabilisation de la température


physiologique de la plante malgré les fluctuations abondantes qui
peuvent être supérieures à 40%.

(3) L’eau est comme solvant universel parce qu’elle dissout plus de
catégories de substances et en plus grandes quantités que n’importe
quel autre solvant.
~ 20 ~

(9) Analyse de l’eau

1. Prélèvement de l’eau

Lavez-vous les mains, ou portez les gants jetables, neufs et


propres. Laissez couler l’eau froide (pendant deux à 5 minutes) avant de
prélever l’échantillon. Utiliser une bouteille stérile que le laboratoire
autorisé vous a remise pour prendre d’échantillon d’eau.

2. Faire l’échantillonnage de l’eau

Il consiste à se positionner dans les eaux peu profondes, soit


environ à la hauteur des génaux et récolter un échantillon de l’eau juste
sous la surface.
L’échantillon est envoyé rapidement au laboratoire pour
analyse. Les résultats sont exprimés en unité par 100 millilitres d’eau.

(3) Analyse d’eau

La conductivité, la température et le pH permettent de définir


les caractéristiques fondamentales de l’eau. Le souci est de la mise
évidence de zone d’alimentation de pollution ou de géologie différente.

(4) Analyse microbiologique

L’évaluation de la qualité de l’eau consiste en un


dénombrement des bactéries indicatrices d’une contamination d’origine
fécale ou en une détection de la présence des bactéries pathogènes en
utilisant des méthodes normalisées ou validées de microbiologie.
~ 21 ~

CHAP. 3 QUELQUES TECHNIQUES D’OBSERVATION


DEVELOPPEES ESSENTIELLEMENT GRACE AU PROGRES EN
PHYSIQUE

- La résonnance magnétique nucléaire (RMN) qui permet de résoudre la


structure tridimensionnelle de petites molécules.
- L’imagerie par résonnance magnétique (IRM)
- La diffraction des rayons x utilisée en cristallographie qui permet de
résoudre la structure de molécules de toute taille, à la condition qu’elles
forment des cristaux réguliers ;
- La résonnance paramagnétique électronique (RPE) ;
- La résonnance plasmode surface (SPR) ;
- La spectrométrie de masse qui permet d’identifier de protéines ;
- L’électrophysiologie qui mesure l’activité électrique des cellules,
potentiellement d’une seule cellule à la fois grâce à la technique du
patch-clamp
- La biophotonique et la microscopie de fluorescence ;
- La microcalorimétrie qui mesure les changements de chaleur au cours
d’une réaction par exemple la liaison des molécules d’eau à une
protéine ;
- La micro tensiométrie qui de mesurer les forces d’interaction au sein
d’une bicouche lipidique.
- La réaction en chaine par polymérase, dont les applications dans le
domaine de la manipulation de l’ADN sont nombreuses.
- L’électrophorèse, la cristallogenèse, la cryométrie en flux, le génie
génétique et ses techniques permettent d’obtenir en quantité suffisante
des molécules identiques telles que la réaction en chaine par
polymérase.
~ 22 ~

CHAP.4. L’IMAGERIE MEDICALE

1. Définition :

L’imagerie médicale regroupe les moyens d’acquisition et de


restitution d’images d’un corps humain à partir des différents
phénomènes physiques tels que l’absorption des rayons x ; la
résonnance magnétique, la réflexion d’onde ultrasons.
Ces techniques ont révolutionné la médecine grâce au
progrès de l’informatique en permettant de visualiser indirectement
l’anatomie, la physiologie des milieux transparents ou le métabolisme du
corps humain.
Ces techniques sont aussi utilisées dans les recherches
biomédicales pour mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme
elle trouve aussi les applications en archéologie, en sécurité et l’art.
2. Historique de l’imagerie médicale

Les rayons x de nature inconnue à l’époque furent


découverts par RONTGEN en 1896 et nommés ainsi pour sa nature
inconnue.
Ce sont des rayonnements électromagnétiques de longueurs
d’onde comprise environ entre 0,001 et 10 mm. Les photons x sont donc
plus énergétiques que les photons ultraviolet (UU).
N.B : Il y a aussi des rayonnements ᴕ qui sont plus dur et plus pénétrant
que le rayonnement x (10 L 0,001 mm).
3. But de l’imagerie médicale

Créer une représentation visuelle intelligible d’une


information à caractère médical. Les examens d’imagerie médicale
permettant d’obtenir des informations sur l’autonomie des organes (taille,
volume, localisation, forme de l’éventuelle lésion. On obtient après
examens deux types d’images :
~ 23 ~

- Structurelle (radiologie, IRM… échographie) par des méthodes


optiques
- Fonctionnelle par méthodes variées : électrophysiologie,
thermographie…
4. Principe de l’IRM

Les méthodes radioélectriques de la résonnance magnétique


ont été mise en œuvre en 1945 en URSS par ZAVOÏSKY et
parallèlement par PURCELL et FELIX BLOCH aux Etats Unis.

5. APPLICATION DE L’IRM

A l’aide d’un ordinateur, il est alors possible de dresser une


véritable carte nucléaire, atomique ou moléculaire du corps étudié d’où le
nom de l’imagerie par résonnance magnétique.

(5) UTILISATION MEDICALE

L’objet de l’IRM est surtout à l’heure actuelle, de déterminer


la répartition des protons, dont les transitions de spins sont parfaitement
connues, au sein de la matière vivante. Les protons observés sont ceux
de l’eau et parfois de lipides. Par sa technique l’IRM comporte certaines
analogies avec le scanner ; un ordinateur permet en quelques minutes
de visualiser l’image d’une tranche ou d’un organe complet.
L’image est en fait celle de l’eau mobile de l’organe
permettant de déceler un éventuel état pathologique.
(6) Avantages de l’IRM

Les fréquences des ondes utilisées sont telles que cette


méthode n’est ni destructrice, ni traumatisante pour le patient,
contrairement au scanner qui utilise les ondes électromagnétiques de
très courte longueur d’onde et par conséquent très énergétiques et
ionisantes.
~ 24 ~

De plus, l’IRM, permet d’étudier à la fois la forme de


l’organe et son fonctionnement.

Remarque :
L’IRM réalise des exploits technologiques dans les
domaines cérébraux et cardio-vasculaires parce que le cerveau est
immobile et permet ainsi à la machine de prendre son temps soit environ
10 minutes pour obtenir une image.

L’IRRADIATION

1. Définition
C’est l’exposition au rayonnement de l’organisme ou d’une
fraction de l’organisme devant toute source de rayonnement qui crée un
danger d’irradiation ou de contamination. L’irradiation des tissus de
l’organisme peut engendrer des effets biologiques.
2. Sortes d’irradiations
2.1. Irradiation externe
- La source agie à distance
- La source est en contact avec la peau ; il y a une irradiation en
profondeur.
2.2. Irradiation interne

Le transfert à l(l’intérieur de l’organisme des radioéléments


présents dans l’atmosphère peut s’effectuer selon trois voies :
- Cutanée
- Respiratoire
- Digestive
a) La voie cutanée
A la faveur d’une blessure, piqûre, brulure…
b) Voie respiratoire ou inhalation
Due à la présence dans l’atmosphère de gaz ou d’aérosols
~ 25 ~

c) Voie digestive

Les éléments radioactifs du sol et des eaux parviennent à


l’homme par les chaînes alimentaires ou par contact buccal d’un objet
contaminé.
Parfois on consomme les animaux qui ont consommé les
aliments végétaux et boisson avec fixation de Ra 226, retrouvés dans les
œufs et dans le lait.
La teneur en radium de ces aliments est de l’ordre de
quelques pico curies/ kg. Le potassium-40 représente l’élément le plus
important et le plus mobile dans la chaîne alimentaire, les fruits, banane,
arachide et la pomme de terre en sont particulièrement riches.
3. Les effets biologiques des rayonnements ionisants :
Radiologie (P.1-8, 111,4.2)

CHAP.5.THERAPIES DES ULTRASONS

1. Déf. : La thérapie des ultrasons est l’utilisation d’ondes sonores pour


traiter des problèmes médicaux, elle couramment utilisée pour traiter
les lombalgies.
2. Bienfaits des soins avec ultrasons

En augmentant la circulation sanguine, un ultrason aide à


réduire les spasmes musculaires, les crampes, les gonflements, la
raideur et la douleur. En envoyant les ondes sonores en profondeur dans
les tissus musculaires, il crée une douce chaleur qui favorise la
circulation et la guérison.
3. Les ultrasons face à l’homme

L’environnement acoustique notamment des fréquences


normales de l’audition humaine est rarement contrôlé. Concernant les
ultrasons, il a été prouvé qu’ils sont sauf danger pour la santé humaine.
~ 26 ~

4. Utilisation des Ultrasons


On utilise des ultrasons en kinésithérapie (problèmes de
muscles ou nerfs). Les appareils d’ultrasons présentent de nombreux
bienfaits pour soigner en profondeur des problèmes de muscles,
d’articulations et autres.

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