Cours Ispits 2024

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Année universitaire: 2023/2024

Filière: Techniques de santé


Option: Radiologie
Niveau d’études Semestre 1

Mme. Hassnae KOUALI


Sommaire
1. Introduction au corps humain
2. Cellule, tissus, peau
3. Système digestif
4. Système respiratoire
5. Système urinaire
6. Système cardio-vasculaire
7. Système endocrinien
8. Système reproducteur
9. Système nerveux
10. Système locomoteur
11. Système immunitaire
12. Les organes sensoriels
L'être humain (homo sapiens)

La pression

La chaleur La nourriture

L'oxygène L'eau
Les niveaux d'organisation
Les niveaux d'organisation du corps humain sont, du plus simple au plus
complexe : chimique, cellulaire, tissulaire, organique, systémique et enfin le
niveau de l'organisme. Chaque niveau représente l'association d'unités du
niveau inférieur.
Les niveaux d'organisation

Un organe est composé de plusieurs


types de tissus qui assurent, de façon
coordonnée, une fonction déterminée.

Un système est composé de 2 organes ou


plus et de tissus, qui constituent une unité
assurant la même fonction ou un
ensemble de fonctions.
L'homéostasie
Le mot homéostasie vient des mots grecs homoios, qui signifie
« semblable », et stasis, qui veut dire « stabilité ».

L'homéostasie est le processus par lequel une stabilité relative du


milieu intérieur du corps est maintenue, de façon à ce que les
fonctions métaboliques cellulaires se déroulent avec le maximum
d'efficacité.
Les boucles de rétroaction négative
Les réactions homéostatiques dans la régulation de la
température
Les boucles de rétroaction positive

Lors de l'accouchement:
la tête du bébé appuie sur le col de
l'utérus
-le fond de l'utérus, par lequel le
bébé doit sortir
-- et active des neurones dans le
cerveau. Les neurones envoient un
signal qui entraine la libération de
l'hormone ocytocine de la glande
pituitaire.
L'ocytocine augmente les
contractions de l'utérus, et donc la
pression sur le col de l'utérus.
Cela provoque la libération d'encore
plus d'ocytocine et produit des
contractions encore plus fortes. Cette
boucle de rétroaction positive se
poursuit jusqu'à ce que le bébé
naisse.
La cellule

Mme. Hassnae KOUALI


I- Introduction
 Cytologie ou biologie cellulaire: science qui étudie des cellules

 Cytopathologie : étude des cellules dans un but diagnostique

(cellules malades: ex cellule cancéreuse)


II- Historique

Premier axiome de la théorie cellulaire(1838) :

« tous les organismes sont faits de petites unités : les cellules ».

Le second axiome de la théorie cellulaire 1855 (la division cellulaire).

‘’toute cellule provient d’une autre cellule.’’


II- Historique
Définition:
 Étymologie: Cellula = Petite chambre
 Chaque cellule est une entité vivante qui, dans le cas
d’organisme multicellulaire, fonctionne de manière
autonome mais coordonnée avec les autres.
 Les
cellules de même type sont réunis en tissus, eux
même réunis en organes.
Définition:
Lisez attentivement ce passage
•Une cellule est constituée d'une membrane plasmique contenant un
cytoplasme, lequel est formé d'une solution aqueuse (Cytosol) dans
laquelle se trouvent de nombreuses biomolécules telles que des
protéines et des acides nucléiques, organisées ou non dans le cadre
d'organites. De nombreux êtres vivants ne sont constitués que d'une
seule cellule : ce sont les organismes unicellulaires, comme les
bactéries,. D'autres sont constitués de plusieurs cellules : ce sont les
organismes multicellulaires, comme les plantes et les animaux.
III- Les différents types
cellulaires:
a-Cellule procaryote:
 Ne possède pas de noyau
entouré par une membrane.
l’ADN est libre dans le
cytoplasme (organismes
unicellulaires)

(Ex: Bactéries)
b-Cellule eucaryote:
 C’est la cellule humaine
 Possède un noyau entouré une
membrane nucléaire contenant
plusieurs chromosomes
 Présente plusieurs sortes d’organites
spécialisés.
 Organismes pluricellulaires
La morphologie cellulaire
IV- Structure de la cellule:
1. Membrane cellulaire ou Membrane plasmique:

 Structure qui délimite la cellule.


 Sépare le compartiment extracellulaire du compartiment
intracellulaire.
 Est le support de la morphologie cellulaire et donc de la
morphologie de l’être vivant.
 Contient des phospholipides disposés en deux couches et
des protéines.
 Son épaisseur est de 4 à 5 nanomètres.
MP

Membrane plasmique au microscopie électronique


Les différents types de transports membranaires

 Transport passif: les molécules peuvent traverser la double


couche par un mouvement spontané vers l’équilibre sans
apport d’énergie, dans le sens du gradient de concentration.
 Trois formes :
• Diffusion simple
• Diffusion facilité
• Osmose
 Transport actif: exige de l’énergie et l’intervention de
protéines.
 Autres types d’échange
 L’endocytose
 L’exocytose
Les différents types de transports membranaires

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Les transports membranaires: Le transport passif
-La diffusion
 Mouvement des molécules d’une zone de concentration
élevée vers une zone de faible concentration: gradient de
concentration.

 La diffusion simple
 Ce type de passage n'est possible que si la molécule est «
soluble » dans la membrane phospholipidique, c'est-à-dire
qu'elle peut traverser directement la bicouche de
phospholipides.
Les transports membranaires: Le transport passif
-La diffusion: La diffusion simple
Les caractéristiques de ce transport sont :
 Absence de saturation, la vitesse de diffusion dépend
uniquement de la différence de concentration: gradient de
concentration

 Absence de spécificité: il n'est pasrégulé

 Mécanisme lent: les molécules doivent se dissoudre dans la


double couche de phospholipides avant de passer de l'autre côté.

 Les substances non polaires comme l’oxygène, les déchets


comme le dioxyde de carbone et l’urée, les graisses, diffusent {
travers la membrane plasmique en se liant à ses composés
phospholipidiques.
Les transports membranaires: Le transport passif
-La diffusion: La diffusion simple

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Les transports membranaires: Le transport passif
-La diffusion: La diffusion facilitée

 Utilisationde protéines transmembranaires de transport :


 Les protéines de canal (canaux ioniques) : Ne changent
pas de forme pour permettre le passage.

 Caractéristiques de ladiffusion facilitée :


 Très spécifique : elles ne laissent passer qu'une ou
quelques sortes de molécules et pas d'autres
 Extrêmement rapide
 Régulé: les protéines de canal ont la capacité de se
fermer.
Les transports membranaires: Le transport passif
-La diffusion: La diffusion facilitée
Le transport passif
La diffusion: osmose
Le transport actif
 Processus nécessitant de l’énergie fournie par hydrolyse de l’ATP
pour rendre la structure transporteuse capable de fonctionner
contre un gradient deconcentration.

 Nécessite un transporteur d’origine protéique, appelé souvent


pompe. Il est situé dans la membrane plasmique et joue le rôle
d’un passeur.

 Les acides aminés, le glucose (pour pénétrer dans la cellule) et les


électrolytes comme le sodium et le potassium sont des
substances nécessitant un transportactif.
Le transport actif
la pompe Na+/ K+/ATPase

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Le transport actif
la pompe Ca++/ATPase

 Même principe que la pompe sodium. Elle existe au


niveau de la membrane plasmique et du réticulum
endoplasmique

 Le Ca++ sort du cytoplasme vers le milieu extérieur. Il


entre dans le réticulumendoplasmique.
Le transport actif
la pompe H+/K+/ ATPase

 Les ions K+ entrent dans la cellule et les ions H+ en


sortent.

 Cette pompe existe dans les cellules sécrétrices de


l’estomac, dans les cellules de l’épithélium rénal…
Le transport actif
Les protéines impliquées
 Le transport actif nécessite de l'énergie pour
transporter des molécules contre le gradient de
concentration (du milieu hypotonique vers lemilieu
hypertonique).

 Ce transport se fait toujours par l'intermédiaire de


protéines présentes dans la membrane cellulaire.
Le transport actif
Les protéines transporteuses
 Trois types:
 Protéine de type uniport: transport d'une seule substance
dans unedirection
 Protéine de type symport: transport de 2 molécules différentes
dans la mêmedirection
 Protéine de type antiport: transport de 2 molécules différentes
dans des directionsopposées
Le transport actif
Les protéines transporteuses

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Les autres types d’échange L’endocytose

 Se produit par invagination de la membrane


plasmique
 En s’invaginant la membrane capture des
éléments pour former des vacuoles que l’on
retrouve { l’intérieur de la cellule
 Deux types :
 La phagocytose correspond à la capture de particules solides
plus ou moinsgrosses.
Exemple : cellules sanguines, cellules intervenant dans la défense
immunitaire.

 La pinocytose correspond à la capture de petites quantités de


liquide extracellulaire.
Les autres types d’échanges
L’endocytose: La Phagocytose

La Phagocytose
Les autres types d’échanges
L’exocytose
 Permet aux substances intracellulaires d’être déversées
dans le milieu extracellulaire
 Les produits à rejeter sont emprisonnés dans des
vacuoles puis déversés hors de la cellule
 Il y a alors fusion de la membrane de la vacuole avec la
membrane plasmique
 Exemple : libération d’hormones, de neurotransmetteurs.

L’exocytose
 Passages des macromolécules

 Exocytose
sécrétion d’hormones, de
neuro-transmetteurs,
évacuation de déchets.

 Endocytose
Phagocytose: c’est
l’endocytose de grosse
molécule (ex: bactérie)
Pinocytose: endocytose
d’une petite gouttelette du
milieu extérieur
2. Le noyau cellulaire:

Membrane
cytoplasmique

cytoplasme

Nucléole

Membrane Noyau
nucléaire

chromatine
 La chromatine contient le support de l’information génétique : L’acide
desoxyriboncléique (ADN)

le nucléotide
 L’Acide ribonucléique ARN est formé d’une seule chaine mais
le ribose remplace le désoxyribose et l’uracyl remplace la
Thymine
 Le nucléole contient l’ ARN et également de l’ARN messager
(ARNm)
VI- La synthèse protéique
• le processus de synthèse protéique est un transfert
d’information
• Cette information est inscrite dans les gênes (ADN) sous
forme d’un poly nucléotide et elle va permettre la formation
de protéines qui sont des regroupements d’acides aminés
• On peut distinguer deux étapes:
– Transcription
– translation
A-Transcription

• C’est la formation d’ARN dans le noyau en accord avec l’information


contenue dans les gênes(ADN)
• Chaque acide aminé est codé par trois bases (ex: C-T-T = lysine) c’est le
codogêne
B- Traduction

• L’ARNm sort du noyau pour s’attacher aux polyribosomes intra


cytoplasmiques et permet l’assemblage des acides aminés
amenés vers lui par l’ARNt
VII- Le cycle cellulaire

• Une cellule rentre dans


le cycle cellulaire
lorsqu’elle a besoin de
se diviser

• Comprends plusieurs
phases G0, G1, S, G2, M
(mitose)
• La phase G0:la cellule est au
repos, elle sort du cycle
cellulaire
• La phase G1:phase de
croissance et de préparation
• Phase S: synthèse de l’ADN,
formations des chromatides
reliés par un centromère
• Phase G2:phase de croissance
et de préparation
• Phase M :la mitose
A- La mitose

• C’est la reproduction cellulaire

• C’est la transformation d’une cellule mère en


deux cellules filles identiques

• Chaque cellule fille possède le même nombre


de chromosomes que la cellule mère (2N
chromosomes)= cellules diploïdes
Déroulement de la mitose

Dure entre 30 et 180


minutes
• Prophase
• Métaphase
• Anaphase
• télophase
• Prophase
1. Les centrioles se
déplacent aux pôles de
la cellules
2. Les chromosomes
s’individualisent et
forment de longs
filaments
3. Formation du fuseau
mitotique à partir des
centrioles
• Métaphase
1. Déplacement des
chromosomes vers
l’équateur de la
cellule
2. Capture des
chromosomes par
le fuseau au niveau
des centromères
• L’anaphase

Migration des lots


identiques de
chromosomes vers les
pôles tractés par le
fuseau
• Télophase

1. Restructuration du
noyau
2. Séparation des
cytoplasmes
(cytocinèse)
B- La méiose

• Elle joue un rôle essentiel dans la reproduction


sexuée
• Elle est à l’origine des gamètes qui sont des cellules
haploïdes ne contenant que N chromosomes
• Elle se déroule dans l’ovaire et les testicules chez
l’être humain
• Elle est constituée de deux divisions successives:
1. Une méiose 1 ou division réductionnelle
2. Une méiose 2 ou division équationnelle
(mitose)
La peau

Mme. Hassnae KOUALI


Généralités

La spécialité médicales des maladies de la peau est la DERMATOLOGIE


La peau peut être le siège de nombreuse maladies
La peau peut refléter l’état de santé d’une personne
La peau couvre et le protège le corps
Généralités:
A. Définition:

• La peau recouvre la majeure partie de la surface du corps.


• Il s’agit de l’organe du corps humain à la fois le plus étendu et le
plus lourd (entre 4 et 10 kilos chez l’adulte, et près de 2m2 de
surface).
• La peau est un tissu de revêtement très souple, résistant,
impermeable.
• Elle joue plusieurs rôles: la protection (protection vis-à-vis des
chocs, agressions physiques ou chimiques, pollutions diverses,
micro-organismes, rayons ultra-violets, etc...), la
thermorégulation, la défense immunitaire synthèse des vitamine
D la perception sensorielle.
Généralités:
B. Caractères physiques:

• La superficie de la peau est fonction de la taille et du


poids: la surface cutanée d’un sujet mesurant 1.7m
pour 70kg avoisine 1.7 à 1.8m2
• Son épaisseur varie selon la zone anatomique
considérée:
• 0.5mm (paupières, mamelon, pavillon de l’oreille) à
• 2.5mm en moyenne (membres, thorax, paume),
• 4 à 5mm au niveau de la plante des pieds.
• Sa température est comprise entre 32°C et 36°C,
l’extrémité distale des membres (doigts et orteils en
particulier) étant la plus froide.
ANATOMIE:
Anatomie:
A. Morphologie:

• La surface de la peau présente :

– des pores d’où émergent les poils, et d’autres où


s’ouvrent glandes sébacées et sudoripares,

– des sillons apparents et transversaux au niveau des


plis de flexion

– des crêtes visibles ou discrètes telles que les


dermatoglyphes (= empreintes digitales).
Anatomie:
B. Structure:
La peau est constituée de trois couches
superposées que sont:

• l’épiderme,

• le derme

• et l’hypoderme.
L’épiderme:
– L’épiderme est constitué d’un épithélium
pavimenteux pluristratifié
– Comprant 5 couches successives
– Ses principales caractéristiques physiques
sont : l’imperméabilité, la ré́sistance et la
souplesse.
– Il est dépourvu de vaisseaux sanguins
De la profondeur à la superficie, on assiste à la maturation progressive des

cellules de type kératinocytes

Les kératinocytes vont subir des modifications de la couche basale à la

couche cornée ou elles sont éliminées sous forme de conéocytes : c’est la

desquamation cellulaire
 Les couches de l’épiderme:
 La couche cornée (stratum corneum): la plus superficielle
• Elle est pauvre en eau, riche en lipides, Ph acide, présence de bactéries
commensales : défense antibactérienne
• La présence du pigment de la mélanine
• Présence de facteurs d’hydratation naturels (barrière imperméable)
 Couche claire de la cornée:
(Stratum lucidum)
Ce caractère claire est due à la perte des
noyaux cellulaires

 La couche granuleuse
(Stratum granulosum)
Elle est dite ainsi, car les cellules de cette
couche contiennent des grains de
kératohyalines (kératine)

 Couche de Malpighi
(stratum spinosum)
Cellules polyédriques liées par des
desmosomes
Les cancers cutanées de cette couche:
carcinome spinocellulaire
 Couche basale ou statum basale: cellule cubique plus haute que large
 L’épiderme renferme d’autres types de cellules :
• Les mélanocytes: pigmentation de la peau
 Les cellules de Langerhans : défense immunitaire,
hypersensibilité
• l'épiderme est traversé par des structures sous-
jacentes d’origine dermique
• les canaux excréteurs des glandes sudoripares
ou sébacées
• les follicules pileux .
Le derme:
Le derme:
– Partie profonde, conjonctive et nourricière de la peau, le derme est situé
entre l’hypoderme (au dessous) et l’épiderme (au dessus) dont il est
séparé par la membrane basale.
– Composé à 80% d’eau, le derme est la couche essentielle de la peau
puisqu’il renferme respectivement :
• Les capillaires sanguins (qui apportent les nutriments et l’oxygène),
• Les vaisseaux lymphatiques (qui véhiculent les cellules de la défense
immunitaire),
• Les glandes cutanées (qui sécrètent sueur et sébum),
• les follicules pileux (à l’origine des poils et cheveux).
 Il est également le siège de nombreuses terminaisons nerveuses de
sensibilité (toucher, pression, chaleur, douleur...)

• permet l’ancrage de muscles peauciers, qui soutiennent le revêtement


cutané, en particulier dans la zone du décolleté (poitrine, cou).

– Le derme octroie à la peau toute sa résistance, son élasticité et sa


souplesse.

– A titre indicatif, le derme est 4 fois plus épais que l’épiderme ; il peut
atteindre près de 10mm dans le dos.
Le derme comprend 3 couches, que sont, de la
superficie vers la profondeur:
– Le stratum papillaire, situé juste sous l’épiderme, présente une
surface irrégulière avec de nombreux reliefs (ou papilles).
Constitué d’un tissu conjonctif délicat, il est pourvu d’un riche
réseau capillaire (renfermant près de 10% du sang chez l’adulte),
avec ses artérioles terminales, ses veinules et ses jonctions
artério-veineuses (dites anastomoses) impliquées dans la
thermorégulation. Cette couche du derme contient également
les vaisseaux lymphatiques ainsi que la plupart des récepteurs
nerveux.
– Le stratum réticulaire représente la majeure partie du derme et
est caractérisé par un maillage de fibres conjonctives
enchevêtrées enveloppant les glandes sébacées et sudoripares,
la racine des poils ou cheveux, ainsi que des cellules éparses : les
fibroblastes d’une part (chargés de synthétiser le collagène) et
les macrophages et lymphocytes d’autre part (engagés dans la
défense de l’organisme).
– le stratum profond, enfin, assure la transition avec
l’hypoderme. Sa structure fibreuse lâche laisse apparaître
quelques cellules graisseuses : les adipocytes.
L’hypoderme:
L’hypoderme:

• L’hypoderme représente communément la formation la plus


profonde de la peau ; il est composé de cellules de soutien
(les fibroblastes) et, en très grande partie, de cellules
graisseuses (les adipocytes). Cette originalité lui confère d’être
un tissu :
 souple et déformable,
 isolant, dans le sens où il s’insère entre la peau et les organes ou
muscles sous-jacents, et participe à la régulation thermique en
minimisant les flux de température avec l’extérieur,
 réserve énergétique (puisque les lipides stockés dans les
adipocytes peuvent être utilisés par l’organisme, à titre
d’exemple, en cas d’effort intense ou prolongé).
L'hypoderme comprend 3 couches superposées :

• le pannicule adipeux (décrit ci-dessus), accolé à la face profonde

du derme,

• la fascia superficialis ou toile sous-cutanée,

• le tissu celluleux sous-cutané, qui permet à la peau de glisser sur

les muscles sous-jacents. C'est dans cet espace (entre peau et

muscles) que cheminent les rameaux vasculaires et nerveux sous-

cutanés.
Les annexes:
 Trois annexes distinctes (ou phanères):
 les poils/cheveux,
 les glandes cutanées
 les ongles
1- Le poil:
• Concrètement, les poils sont des structures filiformes :
– constituées de cellules cornées kératinisées imbriquées comme des
tuiles,
– avec une extrémité profonde intradermique (le bulbe) et une extrémité
libre externe (l’apex)
– à renouvellement constant,
– influencées par des facteurs climatiques et hormonaux.
• Compte tenu de leur nombre (une douzaine par cm2) et de leur
répartition, les poils jouent un rôle considérable dans la régulation
thermique, en relation avec de minuscules muscles (les muscles
horripilateurs ou arrecteurs), qui en se contractant, hérissent le poil.
La « chair de poule » n’est ni plus ni moins que la résultante de la
contraction simultanée de tous ces muscles.
alopécie

Chute des cheveux


Causes multiples

calvitie
2- Les glandes cutanées
• Les glandes cutanées sont au nombre de deux:
– Les glandes sébacées sont disséminées sur toute la peau.
Généralement appendues aux follicules pileux, elles sécrètent un
liquide graisseux (le sébum) qui s’écoule depuis la base du poil vers
la surface de la peau. Ce lubrifiant, réparti de façon homogène,
protège l’épiderme et renforce son rôle imperméabilisant vis-à-vis
de l’eau.

– les glandes sudoripares, de forme tubulaire pelotonnée dans leur


partie profonde, produisent la sueur, dont le rôle est de contribuer
au refroidissement ou rafraichissement du corps.
3- Les ongles
5

1- corps de l’ongle ou table cornée


2- paranychum
3-lunule
4- cutucule ou éponychum
5- bord libre de l’ongle
• L’ongle est une lame cornée et élastique recouvrant la face
dorsale de l’extrémité distale des doigts et des orteils. Du
point de vue morphologique, l’ongle présente une partie
visible légèrement translucide sinon blanchâtre, le corps,
et une seconde cachée, la racine . Du point de vue
structurel, 2 couches distinctes sont décrites :
 le stratum corneum, superficiel, constitué de plusieurs
strates cellulaires
 le stratum germinatif, profond, contigu et analogue au
stratum basal de l’épiderme adjacent.

La croissance de l’ongle est ininterrompue de la vie fœtale


jusqu’à la mort.
Ongles et pathologies

 La modification de l’aspect et/ ou de la couleur des ongles peut être le

résultat :

 D’une maladie de l’ongle: ex onychomycose

 D’une maladie hématologique: ex anémie

 D’une carence en vitamines, minéraux et oligo-éléments

 Autres…..
Onychomycose: atteinte d’origine
candidosique (champignons)

anémie
Les tissus

Mme. Hassnae KOUALI


+
a- la forme des cellules

 Les cellules peuvent être


plates : on parle alors de
cellules pavimenteuses

 ou alors petites et de forme


simple : on parle de cellules
cubiques

 enfin les cellules peuvent très


allongées : les cellules sont dites
cylindriques ou prismatiques
+ b- les couches de cellules

une seule couche de cellule :


l’épithélium est simple

plusieurs couches de cellules :


l’épithélium est stratifié

les noyaux sont à différents niveaux mais


toutes les cellules touchent la membrane
basale : l’épithélium est pseudostratifié
2. Epithélium glandulaire

• Ils composent les glandes organisées en association avec


une lame basale et un tissu conjonctif
d’accompagnement.
• Ils peuvent être:
o Endocrines: sécrétion vers la circulation sanguine (ex:
thyroïde)
o Exocrines: sécrétion vers l’extérieur (ex: glandes
sudoripares, glande mammaire)
o Amphicrines: exocrine et endocrine en même temps:
 Hétérotypique: épithéliums endocrine et exocrine sont bien séparés
(pancréas)
 Homotypique: chaque cellule est à la fois endocrine et exocrine (foie).
a- Epithelium Exocrine:

On le classe:
– Selon la présence ou l’absence de canal excréteur

– Selon la forme du canal (simple, ramifié, contourné)

– Selon la forme de la portion sécrétrice (alvéolaire, acineuse, tubuleuse)

– Selon le mode de sécrétion (mérocrine, holocrine, apocrine)

– Selon le produit de sécrétion (séreux, muqueux, mixte, grasse, lactée, acide).


La forme du canal excréteur d’une glande exocrine
• Tissu d’origine mésodermique formé de cellules
non jointives dispersées dans une matrice extra-
cellulaire abondante.
• Tissu de soutien des épithéliums et des cellules
spécialisées des organes, sauf dans le système
nerveux central.
• Structure variable selon le territoire considéré.
• Fonctions
• soutien
• association, cohésion
• nutrition, échange
• Protection
IV- tissu musculaire
Définition
Le muscle est un tissu mou constitué principalement de
cellules contractiles et qui permet les mouvements du corps.
L'organisme comprend trois types de tissu musculaire :
le muscle squelettique (mouvements volontaires),
le muscle lisse (mouvements involontaires)
et le muscle cardiaque.

Les muscles sont principalement responsables de la posture,


de la locomotion, ainsi que du mouvement des organes
internes, tels que la contraction du cœur et la circulation des
aliments dans le système digestif par péristaltisme.
La dénomination des muscles dépend de plusieurs
critères :
-de leur localisation anatomique (muscle sous-clavier
se situant sous la clavicule…),
- de leur forme (grand dentelé…), - de leur
constitution (biceps, triceps, …),
-de la direction de leurs fibres (petit oblique …), - de
leur action (court supinateur …),
- ou encore de leur taille ou de leur volume (petit et
grand pectoral).
CARACTERISTIQUES :
A- Propriétés physiologiques du muscle strié :
Le muscle possède 9 principales propriétés physiologiques :
1- Excitabilité :
C’est la propriété de répondre par sa réponse naturelle à toute
excitation portée sur lui. Le muscle réagit à des excitations mécaniques
(pincement), thermiques, chimiques …
2- Contractilité :
C’est la faculté du muscle de se raccourcir donc de rapprocher ses
extrémités et de mouvoir les éléments squelettiques où ils sont fixés.
3- Elasticité :
Propriété de se laisser allongé par traction et de revenir à sa position
première lorsque cesse la traction.
4- Tonicité :
Propriété qu’a le muscle vivant en dehors de tout mouvement actif de
demeurer dans un état de tension, de légère contraction permanente
involontaire : tonus musculaire.
5- Les phénomènes thermiques : Production de chaleur.
6- Les phénomènes électriques : A l’état de repos, il existe une
différence de potentiel électrique entre la surface du muscle et
l’intérieur du corps charnu.
7- Les phénomènes hormonaux :
La contraction musculaire est déclenchée par la libération au niveau de
la plaque motrice de l’acétylcholine.
8- Les phénomènes mécaniques :
Le muscle qui se contracte rapproche ses insertions. Le déplacement
des leviers osseux sur lesquels s’insère le muscle constitue un travail
dynamique.
9- Les phénomènes chimiques :
Contraction = dépense d’énergie. Les aliments dont la transformation
fournie de l’énergie sont les glucides.
B- NOMBRE :
Il existe environ 600 muscles squelettiques chez
l’homme (620 en tout) ce nombre est variable, inconstant
car il y’a des muscles accessoires.

C- POIDS :

Représente entre 30 à 40
% du poids du corps.
D- SITUATION :

Selon leur situation on distingue :


• Les muscles superficiels ou peauciers
: situés immédiatement sous la peau,
ex : muscles de la face.

• Les muscles profonds ou sous


aponévrotiques : situés sous le fascia
superficiel, ex : muscles du membre
supérieur.
CLASSIFICATION DES MUSCLES :

Il existe trois types de tissu musculaire :


1- Les muscles squelettiques : Appelés aussi les muscles volontaires ou
muscles rouges. Ils sont sous le contrôle volontaire du système nerveux
central. Ils sont insérés par des tendons à l'os et permettent des
mouvements volontaires tels que la locomotion et le maintien de la
posture.
2- Les muscles lisses : Appelés aussi les muscles involontaires ou les
muscles pâles. Ils se trouvent dans les parois des organes et des
structures telles que l’œsophage, l'estomac, les intestins, les bronches,
l'utérus, l'urètre, la vessie, les vaisseaux sanguins…
3- Le muscle cardiaque : Appelé myocarde. C’est un muscle autonome
et involontaire, proche de la structure du muscle squelettique et se
trouve uniquement dans le cœur. Il a la propriété d'être infatigable, de
se contracter que de façon régulière et automatique, avec une période
de repos obligatoire après chaque contraction. Il est indépendant de la
volonté.
Les myocytes (ou cellules musculaires) peuvent être :

Striés Lisses

Les cellules sont Les cellules sont


cylindriques fourchues

Les cellules sont


Muscles striés fusiformes
squelettiques
Muscle cardiaque
V- Tissu nerveux
Le tissu nerveux (SN) est spécialisé dans la
conduction, la transmission et le traitement des
informations. Présent dans toutes les régions du
corps, et il est le principal grand moyen de
communication de l’organisme.
C’est un tissu complexe

Composé de 2 types de cellules :

 les neurones

 les cellules gliales:


névroglie
Le système nerveux contrôle les actions et les
sensations de toutes les parties du corps, ainsi que la pensée,
les émotions et la mémoire.

Il a 3 fonctions de base :
− Une fonction relative à la sensibilité.
− Une fonction motrice en ordonnant une activité : la
contraction musculaire et la sécrétion glandulaire, par
exemple.
− Une fonction d'intégration : permet d'analyser et
d'interpréter les modifications environnementales.
Le système nerveux est organisé en deux grands
systèmes :

- le système nerveux central,

- le système nerveux périphérique.


1- Les cellules nerveuses
On leur donne le nom de neurones. Chaque neurone est composé de 3
parties :
• d'un corps cellulaire appelé péricaryon comportant le noyau avec une
couronne de cytoplasme ;
• de très nombreuses ramifications : les dendrites, d’où parviennent les
informations ;
• et d'un axone par où sont diffusées les informations, et dont la
longueur peut atteindre 1 mètre pour seulement 1 à 15 micromètres de
diamètre.

Les axones et les dendrites de plusieurs neurones entrent en contact et


transmettent l'information de cellule à cellule via des structures
spécialisées : les synapses.
La cellule nerveuse: neurone
1-1. Le péricaryon :

C’est le corps cellulaire. Il est composé de :


- Noyau central, clair, avec un nucléole central volumineux,
-Cytoplasme qui comporte des organites non spécifiques et
spécifiques :
● Les organites non spécifiques : les mitochondries,
l’appareil de golgi, les ribosomes, le réticulum endoplasmique lisse…
● Les organites spécifiques : les corps de Nissl et les
neurofilaments :
+ Les corps de Nissl identifient le réticulum
endoplasmique rugueux d'un neurone.
+ Un neurofilament est un filament intermédiaire des
neurones, formé de protéines spécifiques.
1-2- Les dendrites
Ce sont des prolongements courts, ramifiés, nombreux, qui
s’allongent comme des antennes à partir du corps cellulaire.

Cette arborisation offre ainsi une plus grande surface de


contact entre les autres cellules nerveuses.
1-3- l’axone
L’axone, en général unique, est le prolongement le plus long
du neurone. Il se termine par de nombreuses ramifications
comparables aux dendrites : les boutons terminaux ou
boutons synaptiques.

Le mode de ramification de l’axone et des dendrites est très


divers. La multiplicité de ces terminaisons dendritiques fait
qu’un axone peut recevoir jusqu’à 100000 entrées.
2- Les cellules gliales :

Les cellules gliales sont les cellules qui forment


l'environnement des neurones. Elles assurent :
le maintien de l'homéostasie,
 la production de la myéline
 et jouent un rôle de soutien et de protection du tissu
nerveux :
+ en apportant les nutriments et l'oxygène,
+ en éliminant les cellules mortes,
+ et en combattant les agents pathogènes.
Les cellules gliales représentent environ 50 % du
volume cérébral et au plus 50 % des cellules du cerveau. On
distingue en général 4 principaux types de cellules gliales :
• les astrocytes ;
• les oligodendrocytes et les cellules de Schwann ;
• les épendymocytes ;
• les microglies.
Le système digestif

Mme. Hassnae KOUALI


Notre système digestif, comme tous les
autres systèmes du corps humain nous est
indispensable pour vivre, il a pour fonction de
décomposer les aliments en substances simples
pouvant être absorbées dans la circulation
sanguine pour être ensuite acheminées jusqu’aux
cellules , il est également chargé d’éliminer les
déchets.
Les glandes salivaires, le pancréas et le système biliaire sont
reliés au tube digestif; tous produisent des substances
essentielles à une bonne digestion,.

L’appareil digestif, qui s’étend de la bouche à l’anus, permet


l’ingestion de nourriture, sa dégradation en nutriments
(processus appelé digestion), l’absorption des nutriments dans le
sang et l’élimination de l’organisme des parties indigestes.
Le tube digestif se compose de :
- la cavité buccale ;
- le pharynx ;
- l'Œsophage ;
-l'estomac ;
- l'intestin grêle avec ses 3 portions ;
- le colon avec ses 3 portions ;
- et l'anus.
- A coté de ces organes, on trouve aussi des glandes
annexes : les glandes salivaires, gastriques,
intestinales, le fois et le pancréas.
La physiologie de la digestion :

La digestion est un ensemble de phénomènes


mécaniques et chimiques qui transforment des
aliments en éléments nutritifs assimilables dans
le sang et utilisables par le corps comme
matériau ou comme source d'énergie.
La digestion

les phénomènes les phénomènes


mécaniques chimiques
les phénomènes mécaniques

1- La mastication :
2- La déglutition :
3- Le malaxage :
4- Digestion :
5- Élimination des déchets :
les phénomènes mécaniques

1- La mastication :

La mastication des aliments est la première étape mécanique


de la digestion. Les dents agissent grâce à la contraction des
muscles masséters :
les incisives coupent les aliments en gros morceaux ;
les canines déchirent les fibres animales (viandes) ou
végétales (fruits, légumes) ;
les prémolaires et les molaires broient les aliments en les
écrasant entre leurs faces aplaties.
les phénomènes mécaniques
2- La déglutition :
C’est le fait d'avaler une bouchée d'aliments ou de salive.
Dans un premier temps, la langue pousse le bol alimentaire
contre le palais puis se contracte pour le propulser vers
l'arrière.
La suite est entièrement réflexe et incontrôlable par la
volonté : le bol alimentaire est propulsé dans l'œsophage, à
travers le pharynx, par le jeu des contractions de muscles
dans la gorge ;
les muscles de la paroi œsophagienne créent une onde qui
continue à propulser le bol alimentaire tout au long de
l'œsophage ; une bouchée solide atteint alors l'estomac en 4
à 8 secondes, une bouchée liquide en moins de 2 secondes.
les phénomènes mécaniques
3- Le malaxage :
La paroi de l'estomac contient des muscles
indépendants de la volonté. Ces muscles brassent les
aliments et les mélangent aux sécrétions gastriques
jusqu'à obtention d'une bouillie liquide : le chyme.

Les muscles poussent ensuite le chyme vers le pylore


qui s'ouvre brièvement pour laisser passer une giclée
dont le volume ne dépasse jamais 3 ml. Ce processus
se répète plusieurs fois pour évacuer tout un repas, ce
qui demande en général 3 à 4 heures.
les phénomènes mécaniques

4- Digestion :
Dès son arrivée dans le duodénum, chaque giclée de chyme
est mélangée avec la bile et les sucs pancréatiques.
Des ondes musculaires naissent dans la paroi intestinale, se
succédant par vagues : c'est le péristaltisme intestinal.
Ces contractions successives poussent le chyme tout au long
de l'intestin grêle où il subit divers phénomènes chimiques.

À l'arrivée dans le caecum, il ne reste pratiquement plus que


des déchets indigestibles et une quantité d'eau encore
importante.
Le péristaltisme
les phénomènes mécaniques
5- Élimination des déchets :

Les déchets de la digestion restent 12 à 24 heures


dans le côlon, qu'ils parcourent lentement sous l'effet
des lentes contractions du péristaltisme colique (une
onde toutes les 30 minutes environ).
Ils y subissent une concentration avec réabsorption
d'eau et de sels minéraux (sodium, potassium).
les phénomènes mécaniques

5- Élimination des déchets :

Il se forme ainsi peu à peu des selles plus compactes, plus ou


moins pâteuses ou solides. Des contractions longues et
puissantes, qui ne se produisent que trois ou quatre fois par
jour, propulsent alors les selles vers l'ampoule du rectum où
elles sont stockées quelques heures.

Le besoin d'aller à la selle est ressenti quand la pression des


selles devient trop forte sur la paroi rectale.
Les phénomènes chimiques

La digestion chimique des aliments repose sur


l'action des enzymes, facilitée par les diverses
sécrétions des glandes digestives.
Les phénomènes chimiques
1- Rôle des sucs digestifs :

-La salive humidifie le bol alimentaire et en fait une bouillie accessible


aux différentes enzymes de l'estomac.
-- L'acide chlorhydrique sécrété en abondance par l'estomac est
indispensable à l'action d'enzymes gastriques actives sur les protéines.
- Le suc gastrique très acide exerce aussi une fonction désinfectante
puissante contre les bactéries.
-Le suc intestinal (1 à 2 litres par jour), est neutre ou légèrement alcalin.
Il contient peu d'enzymes, mais permet l'activité des enzymes
pancréatiques.
-- La bile contient des sels biliaires dont le rôle majeur est de dégrader
les graisses alimentaires.
- Le suc pancréatique contient de nombreuses enzymes digestives.
Les phénomènes chimiques

2- Rôle des enzymes dans la digestion ;

Une enzyme est une protéine qui, présente en infime


quantité, induit et accélère une réaction chimique spécifique.

Les enzymes digestives transforment les molécules


complexes des aliments en molécules simples capables de
traverser la barrière intestinale et de passer dans le sang.
Les phénomènes chimiques

2- Rôle des enzymes dans la digestion: (Suite)


• Dans la bouche, l'amylase salivaire commence à transformer les
amidons en glucose.
• Dans l'estomac, un groupe d'enzymes regroupées sous le nom de
pepsine fragmente les grosses molécules de protéines (plusieurs
centaines d'acides aminés) en molécules plus petites, les peptides (une
ou deux dizaines d'acides aminés).
Les phénomènes chimiques

2- Rôle des enzymes dans la digestion: (Suite)


• Dans l'intestin grêle, les enzymes sont très actives :
o les lipases pancréatiques transforment les graisses alimentaires en
acides gras simples ;
o les protéases pancréatiques démontent en acides aminés les
peptides issus de la digestion gastrique des protéines ;
o l'amylase pancréatique (et d’autres enzymes) réduisent tous les
glucides en sucres simples, tels le glucose, le galactose et le fructose
;
Les phénomènes chimiques

Apres l'action des enzymes, tous les aliments sont


transformés en éléments nutritifs élémentaires qui vont
traverser la membrane intestinale et passer dans le sang,
ainsi que l'eau, les vitamines et les sels minéraux qui sont
absorbés sans modification. Les déchets non digestibles par
les enzymes, comme les fibres végétales dures, sont évacués
vers le côlon.
Appareil respiratoire

Mme. Hassnae KOUALI


Introduction:
• l'appareil respiratoire est un ensemble d'organes
permettant la respiration, c'est-à-dire les échanges
gazeux entre l'organisme et l'environnement.
• La respiration a un rôle essentiel. Sa fonction
principale est de :
– Apporter de l'oxygène : O2 aux cellules de l'organisme.
– Débarrasser l'organisme des déchets : CO2 (gaz
carbonique en excès).
– Maintenir à un niveau normal les paramètres sanguins
(mesure par les gazes du sang : paO2, paCO2, SaO2 et pH)
• Pneumologie : branche de la médecine spécialisée
dans l'étude du poumon et de ses affections.
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx Voies aériennes supérieures
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx Voies aériennes supérieures
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Nez et cavités nasales:
• L’air rentre par les narines qui s’ouvrent sur les cavités nasales
situées entre le toit de la bouche et le crâne.
• Les cavités nasales sont séparées par le septum nasal.
• Les parois latérales des cavités nasales possèdent 3 lames
osseuses recourbées et recouvertes de la muqueuse nasale : le
cornet nasal supérieur, le cornet nasal moyen et le cornet nasal
inférieur.
• La cavité nasale est recouverte d’une muqueuse présentant des
milliers de cils dont la fonction est de filtrer la poussière de l’air.
Ces cils transportent de manière continue le mucus et la
poussière vers l’arrière de la cavité nasale et le pharynx.
• Fonction respiratoire du nez:
– Filtration de l'air inspiré ⇒ élimination des corps étrangers.
– Humidification et réchauffement de l'air inspiré.
Cavité nasale
Fosses nasales
Sinus paranasaux
• Les fosses nasales sont entourées de cavités →
les sinus paranasaux, creusés dans les os:
– frontal,
– sphénoïde,
– ethmoïde
– et maxillaire.
• Fonctions des sinus paranasaux :
– allègement de la tête;
– réchauffement et humidification de l'air (= en
association avec les fosses nasales);
– production aussi d'un mucus → cavités nasales.
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx Voies aériennes supérieures
• Larynx (VAS)
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Le pharynx
• Carrefour des voies digestives et respiratoires.
• C’est un conduit communiquant les cavités
nasales avec le larynx
• Le nasopharynx est la partie supérieure située
juste après les cavités nasales
• L'oropharynx est la partie située derrière la
bouche
• L’hypopharynx ou larygopharynx est la partie
inférieure du pharynx
+ Coupe sagittale de la tête et du cou

1 - Fosse nasale
2 - Rhinopharynx (" cavum ")
3 - Cavité buccale
4 - Oropharynx
5 - Hypopharynx
6 - Larynx
7 - Oesophage
8 - Trachée
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx Voies aériennes supérieures
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Larynx
• Il fait suite au pharynx et devance la trachée
• Structure ostéo-cartilagineuse :
- Os hyoïde,
- Cartilages thyroïde, cricoïde, aryténoïdes (cordes vocales).
• Les cordes vocales sont attachées aux pièces
cartilagineuses (aryténoïdes) et l’espace entre elles se
nomme la glotte.
• 3 parties : sus-glottique / glottique / sous-
glottique.
• Un cartilage élastique, l’épiglotte, ferme l’entrée du larynx
pendant la déglutition.
• Le larynx est innervé par les nerfs récurrents.
Vue antérieure du larynx
Organe de la phonation

• Le larynx est l’organe de la phonation.

• Ce sont les vibrations de ces cordes vocales


provoquées par le passage de l‘air inspiré qui
provoquent le son = phonation.
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
La trachée
• Permet le passage de l’air entre les VAS et
les poumons.
• Tube cylindrique relie le larynx aux
bronches.
• Conduit aérifère de 12 cm de long et 2,5 cm de diamètre.
• Constituée de 15 à 20 anneaux cartilagineux en fer à
cheval et fermés par le muscle trachéal.
• Elle se termine en se divisant au niveau de la carène en 2
bronches souches droite et gauche.
• Elle est tapissée par une muqueuse riche en cellules à
mucus et en cils vibratiles  épuration de l'air et
expectoration des corps étrangers.
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Les bronches souches
droite et gauche
• 1 bronche souche pour chaque poumon
• Chacune se divise ensuite au niveau du hile en
bronches lobaires puis segmentaires.
• La division se poursuit (6 à 12 fois) avec un
calibre de plus en plus réduit jusqu’aux
bronchioles (calibre d’environ 1mm).
• Leur paroi est entourée de muscles qui se
contractent.
• Elles sont tapissées de cellules ciliaires revêtues
de mucus= tapis roulant nettoyant qui s’ajoute
à la toux pour défendre l’arbre bronchique.
Les organes de l’appareil
respiratoire
• Nez et cavités nasales
• Pharynx
• Larynx
• Trachée
• Bronches souches droite et gauche
• Poumons (bronches lobaires et segmentaires,
bronchioles, alvéoles)
Les poumons
• Les poumons sont 2 masses spongieuses, séparées par
le cœur et le médiastin.
• Ils occupent la majeure partie de la cage thoracique,
espace limité par les côtes et fermé en dessous par un
muscle puissant en forme de cloche ou d’accent
circonflexe: le diaphragme.
• Ils sont maintenus en place et suivent les mouvements
des côtes grâce à une membrane séreuse qui
enveloppe chaque poumon séparément = la plèvre.
Vue médiale du poumon droit
Plèvre
• Chaque poumon est couvert de deux membranes :
• membrane (plèvre) viscérale; qui est interne (fixé
contre le poumon)
• membrane (plèvre) pariétale; qui est externe (fixé
contre la paroi de la cage thoracique)
• Entre les deux membranes, il y a la cavité pleurale.
• Dans la cavité pleurale, règne une pression négative (<
Patm).
• La plèvre est très flexible; ainsi, les poumons peuvent se
dilater et se contracter lors de l’inspiration et de l’expiration.
Les deux différentes membranes des poumons

Plèvre
pariétale

Plèvre
viscérale

Diaphragme
Rôles de la plèvre
• Glissement des 2 feuillets pleuraux grâce au
liquide pleural

• Maintien de la pression négative dans le


poumon de sorte que les alvéoles et les
bronches restent ouvertes.

• Participation à la défense des poumons contre


l’inflammation et les infections.
Poumon est divisé en lobes:
Lobe sup.
• Poumon droit = 3 lobes Lobe sup.

• Poumon gauche = 2 lobes.

• Les lobes sont séparés par


les scissures. Coeur
Lobe moy.
Lobe inf.
Lobe inf.
Segmentation pulmonaire
Segmentation pulmonaire
Trachée  2 bronches souches  bronches
lobaires  bronches segmentaires  bronchioles
Tout cet ensemble s'appelle l'arbre bronchique

Poumon droit : Poumon gauche :


3 lobes 2 lobes
Les bronchioles
• Les petites bronches se divisent en bronchioles qui
elles même donnent chacune 4 à 5 bronchioles
terminales.

• Leur paroi est dépourvue de cartilage mais attaché à


des fibres élastiques qui maintiennent leur béance.

• Fines comme des cheveux, elles présentent un


diamètre inférieur à un millimètre

• Se terminent par de minuscules sacs pleins d’air: les


alvéoles.
Les alvéoles pulmonaires
• Environ 200 millions
• 100m² de surface
• C’est le siège des échanges gazeux
• Une mince pellicule lubrifiante appelée «
surfactant » tapisse l’épithélium de l’alvéole.
• Le surfactant a pour rôle d’amortir l’extension
ou la rétractation de l’alvéole et d’éviter
qu’elle se collabe.
Les capillaires pulmonaires

• Petits vaisseaux qui entourent l’alvéole

• Les échanges gazeux se font à travers leur


paroi.
Moyens de défense des voies aériennes
• Voies aériennes supérieures: l’air est réchauffé par le
nez, humidifié et dépoussiéré.
• Trachée et bronches: tapis muco-ciliaire qui évacue
vers le haut poussière, mucus et microbes, pour
qu’ils soient déglutis.
• La toux, l’éternuement sont des moyens de défenses
à respecter++
• Alvéoles: macrophages qui digèrent poussières et
microbes par le biais d’enzymes.
• Tabac: irritant++ et altération de ces défenses
Physiologie respiratoire
Physiologie respiratoire

1. La mécanique de la ventilation
2. Le rythme respiratoire

3. Les volumes respiratoires


4. Les échanges gazeux
Physiologie respiratoire

1. La mécanique de la ventilation
2. Le rythme respiratoire

3. Les volumes respiratoires


4. Les échanges gazeux
La mécanique de la ventilation
• Inspiration
• entrée de l’air
• processus actif opéré par les muscles
• les muscles intercostaux remontent et le diaphragme
s’abaisse pour augmenter le volume de la cage thoracique
• les poumons se dilatent et l’air y pénètre

• Expiration
• sortie de l’air
• Processus passif
• relâchement des muscles
• la cage thoracique s’abaisse et le diaphragme se relâche et
remonte
• les poumons se contractent et l’air est expulsé par la
trachée.
Mécanique ventilatoire
Inspiration Expiration
active passive
Radiographies des poumons d’un humain au cours d’un cycle respiratoire
Muscles impliqués dans l’inspiration
 Principaux:
1- le diaphragme : 2 coupoles (Droite soulevée par
rapport à la Gauche à cause du foie), innervé par
le nerf phrénique. Sa contraction entraîne :
– abaissement des viscères abdominaux.
– augmentation du volume de la cage thoracique.
– L'ensemble des deux phénomènes créé une
dépression intra-thoracique d'où appel d'air.
2- Muscles intercostaux externes : en se contractant
ils comblent les espaces intercostaux
Muscles impliqués dans l’expiration

Respiration normale:
- Retraction passive des poumons et relâchement des
muscles de la cage thoracique
Respiration rapide:
1- Muscles intercostaux internes sauf la partie
interchondrale
2- Les muscles de l’abdomen: Droit de l’abdomen,
oblique externe; oblique interne et transverse de
l’abdomen=> refoulement du diaphragme vers le haut
Physiologie respiratoire

1. La mécanique de la ventilation
2. Le rythme respiratoire

3. Les volumes respiratoires


4. Les échanges gazeux
Le rythme respiratoire
• Au repos, un sujet sain a besoin de 10 à 16 cycles / minute,
c’est la fréquence respiratoire (FR) normale,
• Quelques définitions:

1- Eupnée: FR normale autour de 16 cycles /min


2- Bradypnée : diminution de la FR á moins de 10 cycle/min
3- Tachypnée : augmentation de la FR> 20 c/min
4- Polypnée: augmentation de la ventilation minute
5- Dyspnée : difficulté à respire , sensation de gêne à la
respiration.
• La fréquence est contrôlée automatiquement par les
centres nerveux respiratoires.
Contrôle nerveux

Centre de contrôle nerveux de la


respiration dans le tronc cérébral
(bulbe rachidien).

Hausse de CO2 ou baisse Augmentation de la


de O2 dans le sang fréquence respiratoire
Physiologie respiratoire

1. La mécanique de la ventilation
2. Le rythme respiratoire

3. Les volumes respiratoires


4. Les échanges gazeux
Volumes respiratoires

• Ils sont mesurés au repos par la spirométrie lors des


E.F.R (Epreuves fonctionnelles respiratoires).
Volumes respiratoires
1- Volume courant (VC) : volume d'air déplacé à chaque mouvement
respiratoire (500 ml).
2- Volume de réserve inspiratoire (VRI) : volume d'air qu'un sujet peut
encore inspirer après une inspiration normale (2.000 ml).
3- Volume de réserve expiratoire (VRE) : volume d'air qu'un sujet peut
encore expirer après une expiration normale (1.500 ml).
4- Volume résiduel (VR) : volume d'air qui reste dans les voies aériennes
après une expiration forcée.

5- Capacité Vitale = VC + VRI + VRE = 4.000 ml: Le sujet effectue une


inspiration maximale suivie d’une expiration maximale.

6- Capacité pulmonaire Totale = VC + VRI + VRE + VR = 5.500 ml.


- Ventilation minute : volume courant × fréquence
respiratoire. On l’appelle aussi débit ventilatoire.
- Espace mort anatomique : Air contenu dans les voies
aériennes de conduction et qui ne participe pas aux
échanges gazeux; 150 ml
- Espace mort physiologique : Air contenu dans un
territoire alvéolaire ventilé mais mal perfusé. il peut
devenir pathologique ex : embolie pulmonaire.
- Ventilation minute = Ventilation de l’espace mort +
Ventilation alvéolaire
Physiologie respiratoire

1. La mécanique de la ventilation
2. Le rythme respiratoire

3. Les volumes respiratoires


4. Les échanges gazeux
Rappels sur le transport de l’O2 et du CO2
par le sang
Hémoglobine (Hb):
2 chaînes  et 2 chaînes 
4 hèmes(fer)

Chaque hème contient un atome


de Fer pouvant fixer l’oxygène (O2).
Donc, chaque gramme d’Hb peut
transporter 1,34 ml d’O2 = C’est le
pouvoir oxyphorique de l’Hb. Hème

Dans les muscles, O2 transporté par une protéine semblable :


Myoglobine
Rappel sur la circulation sanguine
• 2 systèmes circulatoires :
1- Circulation systémique :
• Artères : apportent sang saturé aux tissus
• Veines : rapportent sang désaturé au cœur via la veine
cave supérieure et veine cave inférieure

2- Circulation pulmonaire :
• Artères pulmonaires : apportent du sang désaturé aux
poumons
• Veines pulmonaires : rapportent du sang saturé au
coeur
O2 CO2

O. droite V. droit POUMONS O. gauche V. gauche

TISSUS

Circulation
pulmonaire

Circulation
systémique
Échanges Gazeux
• C’est l’échange de l’oxygène (O2) et du dioxyde de carbone
(CO2) dans les alvéoles.

• L’air contient un niveau d’O2 plus élevé dans l’air que l’on
inspire que dans l’air que l’on expire (ou rejette). Le CO2 est en
plus grande quantité dans le sang que dans l’air inspiré.

• Le CO2 du sang se rend aux alvéoles pulmonaires pour ensuite


être expiré. (le sang se débarrasse de l’excès de CO2)

• L’O2 de l'air (alvéoles) entre dans le sang et se rend aux


cellules corporelles par la circulation sanguine.
O2
CO2
Bronchioles se terminent par des
sacs alvéolaires
Surface totale ~ terrain de tennis
Échanges au niveau des alvéoles
Échanges au niveau des tissus
En pratique…
SaO2 = HbO2/ Hb totale

Pour estimer la SaO2(saturation en


oxygène) on peut mesurer la
SpO2(saturation of peripheral
oxygen) par un capteur placé sur le
doigt = oxymétre
* Attention : de pouls.
- En dessous de 90% de SpO2, la PaO2
chute très vite
- La précision de l’appareil est de 2%
Oxymètre de pouls
Appareil urinaire

Pr Hassnae KOUALI
Introduction:
• L’appareil urinaire est chargé de purifier le
sang et de maintenir constante sa
composition

• Il filtre le sang afin de recueillir l'urée, les


autres déchets azotés et le surplus de
substances présentes en surplus dans le
sang (eau et sels minéraux).
L’appareil urinaire peut être divisé en:

• Haut appareil:
– Reins
– Bassinets
– Uretères

• Bas appareil:
– Vessie
– Urètre
Aorte abdominale Veine cave inférieure
Glande surrénale droite Glande surrénale gauche

Rein droit
Artère rénale
Rein gauche
Veine rénale
Bassinet
Uretère droit Uretère gauche

Artère (et veine)


iliaques communes HAUT
APPAREIL

Artère (et veine) iliaques externes


Vessie BAS
APPAREIL
Urètre
Anatomie:

I- Le rein
situation
• Ce sont deux organes en forme de haricot,
dont le grand axe mesure environ 12 cm.

• Chaque rein pèse en moyenne 150 gr.

• Ils sont situés dans le retropéritoine (en


arrière du péritoine), de part et d’autre de la
colonne vertébrale, au niveau des vertèbres
dorsales et des premières lombaires (T11 à
L3).
• A cause de la présence du foie, le rein droit
est un peu plus bas que le gauche.
Configuration externe
• Deux faces:
– Antérieure convexe
– Postérieure plane

• Deux bords:
– Externe convexe en dehors
– Interne échancré à sa partie moyenne pour le hile.

• Deux pôles: Le supérieur est plus arrondi que l’inférieur


• Le hile contient une veine et une artère rénales ainsi
que l’uretère.
• Chaque rein est surmonté d'une glande surrénale.
Vue antérieure du rein droit
Configuration interne
• Le parenchyme rénal est organisé autour d’une
cavité centrale qui prolonge le hile et contient le
début des voies urinaires.
• Dans le parenchyme on peut distinguer deux
parties:
– La médullaire: se présente à la coupe comme un
ensemble de structures triangulaires, les pyramides de
Malpighi, dont la base est parallèle au bord externe du
rein. La pointe des pyramides appelée papille,
débouche librement dans une petite cavité urinaire qui
en épouse la forme, le petit calice.
– La corticale: se répartit en une zone périphérique par
rapport aux pyramides et en colonne de Bertin, qui
sont situés entre les pyramides.
Le Néphron
• Chaque rein contient ≈ 1 million (au moins)
de néphrons et des milliers de tubules
rénaux collecteurs.

• Le néphron est l’unité fonctionnelle du rein.

• Le néphron comprend deux parties,


disposées ainsi :
– Le GLOMERULE de Malpighi
– Le TUBULE
1- Le glomérule de Malpighi
 situé dans la corticale.
 Il se compose d’un
entonnoir à double paroi: la
capsule de Bowmann.
 Les deux feuillets de la
capsule de Bowmann sont
respectivement appelés
feuillet viscéral (interne) et
feuillet pariétal (externe).
 Entre les deux parois se
trouve l’espace urinaire qui
est en continuité avec le
système tubulaire.
2- Le TUBULE
Il est composé de:
 Tube contourné proximal:
les microvillosités des cellules (= bordure en brosse)
↑ la surface de contact de celles-ci avec le filtrat
glomérulaire ⇒ ↑ de la réabsorption de l'eau et des
solutés du filtrat.
 L’anse de Henlé
Une branche fine qui descend
Une branche épaisse qui monte
 Le tube contourné distal
se jette dans un tubule rénal collecteur de Bellini.
 Le tube droit ou tube collecteur de Bellini.
Il parcourt la pyramide vers la papille rénale. Il
fusionne ensuite avec d'autres tubules rénaux
collecteurs ⇒ conduit papillaire déverse l'urine dans
le calice. Ce tube collecteur se jette au niveau des
calices pour vider l’urine. Les tubules rénaux
collecteurs donnent aux pyramides rénales leurs
rayures longitudinales.
Schéma du néphron
Localisation:

Dans le cortex se situent:


- Corpuscules rénaux,
- Tubules contournés proximaux
et distaux
- une partie des tubes collecteurs

Dans la médullaire se situent:


- Anse de Henlé (ou tube
intermédiaire)
- Les tubes collecteurs
Zone corticale
Capsule de Bowmann
Zone médullaire glomérule Artériole afférente

Artériole
éfférente
Artère rénale

Artériole
éfférente
Veine rénale

uretère

Hile rénal Artériole afférente

Tube contourné proximal


Capsule de Bowmann

Branche descendante Tube contourné distal


De l’anse de Henlé
Tube collecteur de Bellini

Anse de Henlé

Branche ascendante de l’anse de


Henlé
Le corpuscule de Malpighi

• Formé de:
– Une capsule conjonctive creuse = Capsule de
Bowmann
– Un réseau capillaire = glomérule

• Assure la filtration du sang = filtration


glomérulaire.
vascularisation

• Par l’artère rénale qui naît de l’aorte


abdominale.
• Le retour veineux s’effectue par la veine
rénale qui se jette dans la veine cave
inférieure (VCI)
• Le hile contient une artère et une veine
rénales ainsi que l’uretère
• Le débit sanguin rénal = 25% du débit
cardiaque (≈ 1200 mL de sang/ min).
1- Les artères

• Le sang arrive dans le hile par l’intermédiaire de


l’artère rénale issue de l’aorte.
• L'ordre d'enchaînement des différents types
artériels pour chaque rein est le suivant :
artère rénale → artères segmentaires (= 5) →
artères interlobaires → artères arquées → artères
interlobulaires → artères radiales  artérioles
afférentes.
• Chaque néphron reçoit une artériole
afférente pénétrant dans la capsule de Bowman
et se terminant par un peloton de capillaires
anastomosés qui forment le glomérule d’où sort
l’artère efférente.
Artère efférente

Artère afférente

Schéma du glomérule
2- Les veines:

• Le système veineux est parallèle au


système Artériel.
• L'ordre d'enchaînement des différents
types veineux pour chaque rein est le
suivant : artérioles efférentes → capillaires
péritubulaires et vasa recta → veines
interlobulaires → veines arquées → veines
interlobaires → veine rénale.
• Les 2 veines rénales se déversent dans la
veine cave inférieure.
II- Voies excrétrices
• C’est l’ensemble des canaux excréteurs que
l’urine emprunte à partir des reins jusqu’au
milieu extérieur.
• Ce sont:
– Calices: (voies excrétrices intra-rénales)
– Bassinet (intra et extra-rénal)
– Uretère
– Vessie
– Urètre
Voies excrétrices urinaires
1- calices et bassinet

• Dans la cavité rénale, petits calices se


réunissent en grands calices. Ceux-ci
confluent à leur tour pour former le
bassinet.

• Le bassinet est un segment élargi des voies


excrétrices du rein situé à la jonction des
calices majeurs. Il a la forme d’un
entonnoir.
2- Les uretères

• Les uretères sont tout simplement des


conduits reliant les bassinets des reins à
la vessie.
• L’uretère est un conduit musculeux long
de 25cm, il descend verticalement dans
le retro-péritoine, longe la paroi latérale
du petit bassin. Finalement, il vient
s’aboucher dans la vessie.
• Leur unique fonction est d'acheminer
l'urine des reins à la vessie grâce à la
force de gravité et aux ondes
péristaltiques.
Glande
Surrénale

Rein

Uretère

Bassin

Vessie

Urètre
Uretère

La paroi de l'uretère est formée de 3 couches:


-une muqueuse: Urothélium
- une musculeuse
- une adventice

Les replis de la muqueuse dessinent une lumière étoilée, la couche


musculeuse et l'adventice sont reconnaissables.
Observez les fibres musculaires groupées en faisceaux séparés par des
travées de tissu conjonctif plus ou moins abondant.
3-Vessie:

• La vessie est un sac musculaire contractile situé


derrière la symphyse pubienne.
• Position rétropéritonéale.
• Elle est percée de 3 orifices : les 2 des uretères et
celui de l'urètre ⇒ délimitation du trigone vésical
(= base triangulaire de la vessie).
• Chez l'homme, la vessie est située devant le
rectum.
• Chez la femme, la vessie est située devant le vagin
et l'utérus.
• La paroi de la vessie est composée de 3 couches :
– d'une muqueuse (= couche interne): UROTHÉLIUM
– d'une musculeuse (= couche intermédiaire): DETRUSOR
– d'une adventice (= couche externe) de tissu conjonctif.
• Rôle de la vessie : Réservoir qui stocke l'urine temporairement entre
2 mictions.
• La vessie vide ou presque vide est contractée et de forme pyramidale.
• La vessie pleine est dilatée et prend la forme d'une poire. Elle s'élève
dans la cavité abdominale.
• Sa capacité moyenne est ≈ 500 mL (= en cas de besoin peut atteindre
1 L).
337
Epithélium urinaire ou urothélium:
Hautement adapté et spécifique

VESSIE: Cette diapositive permet de voir les différentes couches de l'épithélium vésical : les cellules
superficielles (cs) parfois binucléées, les cellules en raquette (cr) de la couche moyenne, l'assise de cellules
basales (cb) aux noyaux serrés les uns contre les autres; la membrane basale (MB) sépare l'épithélium du
chorion (CH) sous-jacent.
4- urètre :

• Conduit musculaire transportant l'urine de la


vessie vers l'extérieur de l'organisme à travers le
Méat urinaire.
• A l'endroit où l'urètre rejoint la vessie, il est
entouré par le sphincter lisse de l'urètre (=
interne et involontaire) formé de muscle lisse. Il
ferme l'urètre et empêche l'écoulement d'urine
entre les mictions.
• Le muscle sphincter de l'urètre (= externe et
volontaire), formé de muscle squelettique,
entoure l'urètre à l'endroit où il traverse le
diaphragme uro-génital.
• Chez la femme:
– L'urètre mesure de 3 à 4 cm de long.
– Ne transporte que l'urine.
• Chez l'homme:
– L'urètre mesure ≈ 20 cm de long.
– Transporte l'urine ou le sperme.
– La prostate entoure la portion supérieure de
l'urètre (= col de la vessie).
Situation chez la femme

urètre

Méat urinaire

344
Physiologie rénale:

• Le rein a 2 fonctions essentielles:

– Fonction exocrine: formation et excrétion de


l’urine

– Fonction endocrine: production d’hormones


Physiologie rénale:

• Fonction exocrine:

– Formation de l’urine

– L’urine: Caractéristiques physiques et chimiques

– Excrétion de l’urine

• Fonction endocrine: production d’hormones


Physiologie rénale:

• Fonction exocrine:

– Formation de l’urine

– L’urine: Caractéristiques physiques et chimiques

– Excrétion de l’urine

• Fonction endocrine: production d’hormones


Physiologie rénale:

• Fonction exocrine:

– Formation de l’urine

– L’urine: Caractéristiques physiques et chimiques

– Excrétion de l’urine

• Fonction endocrine: production d’hormones


Formation des urines

Elaboration de l’urine

Maintien de l’équilibre hydro-électrolytique

Maintien de l’équilibre acido-basique

Elimination des déchets et toxiques


FORMATION DE L’URINE

• La formation de l’urine est continue.


• L'élaboration de l'urine et l'ajustement simultané de la
composition du sang dépendent de 3 processus :
– la filtration glomérulaire (= au niveau des glomérules).
C’est la première étape de la formation de l’urine.
– la réabsorption tubulaire (au niveau des tubules des
néphrons et collecteurs): sortie d’eau et des électrolytes
qui repassent dans le sang au niveau des tubules
– la sécrétion tubulaire (au niveau des tubules des néphrons
et collecteurs): passage vers les tubules venant de
substances dissoutes dans le sang.
Filtration glomérulaire
• Le sang qui pénètre dans le rein est amené aux
glomérules de Malpighi.
• L’eau et les petites molécules passent passivement la
membrane du glomérule et arrivent dans l’espace
urinaire. Ainsi se trouve dans cet espace de l’urine
primitive, appelée ultra filtrat.
• La principale différence entre le plasma et l’ultra filtrat
est l’absence de grosses molécules dans celui-ci.
• Le débit de filtration glomérulaire (DFG) est de 100 à
120 ml/mn, chaque minute les glomérules vont
produire 100 à 120 ml d’urine primitive.
• La créatinine est le reflet le plus fidèle pour mesurer la
filtration glomérulaire.
PRESSION NETTE DE FILTRATION (=
PNF)
• La pression nette de filtration (= PFN) est responsable de la formation du
filtrat glomérulaire.
• La PFN dépend de 3 forces qui s'exercent au niveau des capillaires du
glomérule et de la chambre glomérulaire :
– La pression hydrostatique glomérulaire (= PHg) :
• pression sanguine glomérulaire qui pousse l'eau et les solutés hors du sang à travers la
membrane de filtration;
• est égale à 55 mm Hg;
• s'oppose aux 2 autres forces qui suivent et qui tendent à ramener les liquides dans les
capillaires glomérulaires.

– La pression osmotique glomérulaire (= POg) :


• pression oncotique due à la présence des protéines plasmatiques dans le sang des
glomérules;
• est égale à ≈ - 30 mm Hg (= retour des liquides dans les capillaires du glomérule).
– La pression hydrostatique capsulaire (= PHc) :
• exercée par les liquides dans la chambre glomérulaire;
• est égale à ≈ - 15 mm Hg (= retour des liquides dans les capillaires du glomérule).
• Par conséquent, la PFN = PHG - (POG + PHC)
=55mmHg-(30mmHg+15mmHg)= 55mmHg-45mmHg=10mmHg.
DEBIT DE FILTRATION
GLOMERULAIRE (= DFG)

• Le débit de filtration glomérulaire ou


DFG est la quantité de filtrat formé par
les 2 reins par unité de temps :
– DFG≈2mL/s=120à125mL/min≈7,5L/h≈180L
/24h.

• Le DFG est directement ≈ la pression


nette de filtration PFN.
Réabsorption par les cellules du
tubule contourné proximal
Existence d’une réabsorption

• Le processus de filtration produit 120ml de filtrat/min,


soit quelque 180l/jour, alors que le débit urinaire est
de 1,5l/24h.
• Il est évident qu’un processus de réabsorption doit
intervenir si l’on veut éviter une déperdition massive
d’eau.
• Par ailleurs on sait que le glucose est filtré, il n’apparait
normalement pas dans les urines.
• Une partie de l’ultra filtrat est donc réabsorbée au
niveau du système tubulaire.
• Les substances réabsorbées regagnent la circulation
sanguine.
Tube contourné proximal :
phénomènes de réabsorption
Réabsorption de sel et d’eau:
• Les 80 % du volume filtré sont réabsorbés à ce niveau.
• La réabsorption se fait de façon iso osmotique, l’eau
suit passivement les substances réabsorbées.
• Il s’agit de la réabsorption obligatoire de l’eau. Elle
dépend de la sécrétion d’une hormone de la surrénale :
l’aldostérone.
• Une absence ou la diminution de sécrétion de cette
hormone entraine une diminution importante de la
réabsorption de sel et d’eau et donc une perte massive
d’eau et de sel.
Tube contourné proximal :
phénomènes de réabsorption
Réabsorption du glucose et des acides aminés
• Il s’agit d’un mécanisme de transport différent de
ces substances. Agissant contre un gradient de
concentration, il y aura donc consommation
d’énergie et on parle de transport actif.
• Pour le glucose, il existe une capacité maximale
de réabsorption, qui sera débordée chez le
diabétique. Dans ce cas, l’excès de glucose
sanguin, filtré passivement, ne peut être
réabsorbé assez rapidement. Il se retrouve dans
les urines, au niveau desquelles il entraîne de
l’eau par effet osmotique. Il y a donc une diurèse
osmotique dans le diabète sucré, ce qui explique
Anse de Henlé : concentration par
contre courant
• Phénomènes de concentration de l’urine :
– Branche fine descendante : il y a une sortie d’eau,
ensuite l’urine et donc plus concentrée
(notamment en sodium)
– Branche large, sortie de sodium mais l’eau reste
• L’aldostérone contrôle l’efficacité de la pompe
à Na+ de la branche ascendante et intervient
par là, dans le mécanisme du contre courant.
Tube contourné distal, tube droit, tube
collecteur
Phénomènes de dilution :
• L’urine hypotonique arrive au niveau du tube
contourné distal.
• En présence d’ADH (hormone anti diurétique)
d’origine hypophysaire, la paroi des tubes distaux
et collecteurs est perméable à l’eau, qui
repassera passivement vers les liquides
interstitiels.
• En l’absence d’ADH, l’eau ne traversera pas cette
paroi. Elle restera dans la lumière des tubes et
sera éliminée par voie urinaire.
• Il existe également, au niveau du tube contourné
distal, une réabsorption active de Na+ contrôlée
Sécrétion ADH

Tube distal + collecteur

Réabsorption d’eau
Si absence ADH

Tube distal + collecteur

Excrétion eau +++ = ↑ du volume d’urine


Volémie

Sécrétion ADH

Réabsorption d’eau

Volume urinaire = urines diluées


Volémie

Sécrétion ADH

Réabsorption d’eau

Volume urinaire = urines


concentrées
Sécrétion tubulaire
• Dans ce cas, les substances concernées passent :
– Soit des capillaires péritubulaires au filtrat (= en
traversant les cellules tubulaires),
– Soit directement des cellules tubulaires au filtrat.
• Conséquence : l'urine est composée à la fois de substances
filtrées et de substances sécrétées.
• Ex. de telles substances : les ions H+, K+, NH4+, ...
• Fonctions de la sécrétion tubulaire :
– Elimination des substances ne se trouvant pas déjà
dans le filtrat comme certains médicaments
(=pénicilline, phénobarbital).
– Élimination des substances nuisibles qui ont été
réabsorbées passivement comme l'urée et l'acide
urique.
Aldostérone

ADH

Na +
MAINTIEN DE L'EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

• Les reins sont capables de répondre à toute


modification de la concentration plasmatique
en ions H+ libres (= à toute variation du pH)
de 2 façons :
– Une↓du pH(=↑des ions H+)
⇒ excrétion urinaire d'ions H+,
⇒ formation et sécrétion dans le sang d'ions
bicarbonate HCO3-.
– Une↑du pH(=↓des ions H+)
⇒ baisse de l'excrétion urinaire d'ions H+,
⇒ élimination urinaire d'ions bicarbonate
HCO3-.
• Les ions bicarbonate HCO3- tamponnent les
ions H+ plasmatiques en excès de la façon
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine:

– Formation de l’urine

– L’urine: Caractéristiques physiques et


chimiques

– Excrétion de l’urine
L’urine:
• L’urine ainsi constituée est déversée dans les
calices. Elle parvient au bassinet, puis à l’uretère
qui la conduit dans la vessie.
• Le débit normal est d’un litre et demi par 24
heures(= diurèse).
• Elle contient principalement de l’eau dans
laquelle sont dissous de l’urée et de l’acide
urique, déchets du métabolisme protéique. Elle
contient également de l’ammoniaque et des
électrolytes. L’urine ne contient pas de protéines
qui sont de grosses molécules, ni de glucides ou
de lipides. La présence de ces substances dans
l’urine doit faire rechercher une pathologie.
L'URINE: CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

COULEUR ET TRANSPARENCE
• La couleur jaune normale de l'urine est due à la présence
d'urochromes (= urobiline et stercobiline) qui proviennent de la
transformation de la bilirubine (= produit du catabolisme des
hèmes de l'hémoglobine).
• L'apparition d'une couleur anormale (= rose, brun, gris) peut être
due à :
– la présence pathologique : de pigments biliaires (= bilirubine) ou de
sang ;
– l'ingestion de certains aliments comme la betterave.
• L'urine qui sort de la vessie est normalement stérile ⇒ ne contient
pas de bactéries. Une urine trouble peut traduire une infection
bactérienne des voies urinaires.
L'URINE: CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

ODEUR
• L'urine fraîche est légèrement aromatique,
alors que l'urine qu'on laisse reposer dégage
une odeur d'ammoniac (= transformation des
substances azotées par les bactéries ayant
contaminées l'urine à sa sortie de
l'organisme).
• En cas de diabète sucré non traité, l'urine
prend une odeur fruitée due à la présence
d'acétone (= cétonurie du diabétique).
L'URINE: CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

PH
• Normalement, le pH urinaire est compris entre
4,5 et 8 (= pH moyen ≈ 6).
• Sa valeur est influencée par le régime alimentaire
(= si riche en protéines ⇒ urine acide), les
infections urinaires (= urine alcaline), etc.
DENSITE
• À cause de la présence des solutés, la densité de
l'urine > densité de l'eau distillée (d = 1,0) : varie
de 1,001 à 1,035 (= selon sa concentration).
• Quand l'urine devient très concentrée, les solutés
commencent à précipiter.
L'URINE: CARACTERISTIQUES chimIQUES

• Elle est composée de :


– 95% d'H2O ;
– 5% de solutés par ordre décroissant de
concentration :
• urée (= dérive du catabolisme des acides aminés),
• ions Na+, K+, HPO42- et SO42-,
• créatinine (= dérive de la créatine~P des muscles
squelettiques),
• acide urique (= dérive du catabolisme des bases
puriques),
• ions Ca2+, Mg2+ et HCO3- : quantités normalement
très faibles.
Bandelettes urinaires
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine:

– Formation de l’urine

– L’urine: Caractéristiques physiques et


chimiques

– Excrétion de l’urine
Excrétion URINAIRE

• Du bassinet, elle passe par l’uretère qui


l’amène à la vessie où elle s’accumule.

• Le péristaltisme des uretères permet la


progression de l’urine. L’orifice vésical des
uretères a le rôle de valve anti reflux.

• L’urine est évacuée périodiquement par


l’urètre : c’est la miction (vidange vésicale
qui permet l’évacuation de l’urine).
Schéma du trajet de l’urine
La miction:
• La miction est l'émission d'urine.
• Autour du col vésical se trouve un sphincter musculaire lisse et
un sphincter strié.
• L’augmentation de pression intra vésicale déclenche à partir de
200 ml un influx qui gagne la moelle sacrée.
• La moelle sacrée est le siège d’un réflexe qui commande
l’ouverture du sphincter lisse et la contraction du muscle vésical.
• La miction ne peut cependant se faire que sous le contrôle des
centres supérieurs qui commandent le sphincter strié.
• La pression abdominale intervient aussi en facilitant la miction
par compression indirecte de la vessie.
• Le reflux vésico-urétral est évité grâce à la compression du trajet
intra mural de l’uretère par le muscle vésical en contraction.
• En fin de miction les sphincters se referment = CONTINENCE
La Miction:
• L'accumulation d'urine étire la paroi de la vessie
– ⇒ Activation de mécanorécepteurs,
– ⇒ Déclenchement du réflexe de miction.
• Les influx afférents sensitifs sont transmis à la région sacrale de
la moelle épinière.
• Les influx efférents moteurs (= viscéraux) retournent à la vessie
par l'intermédiaire de nerfs parasympathiques (= nerfs
splanchniques pelviens).
• Ce réflexe provoque :
– La contraction de la musculeuse de la vessie,
– Le relâchement du sphincter lisse interne de l'urètre.
• Des influx sensoriels afférents parviennent aussi à l'encéphale
⇒ perception consciente du besoin d'uriner.
• Comme le muscle sphincter externe de l'urètre est volontaire
⇒ possibilité de retarder la miction.
Contrôle neurologique

Mécanorécepteurs de la vessie
Influx nerveux

Moelle épinière

Désir conscient d’uriner Réflexe de la miction

Relâchement du sphincter externe Contraction du détrusor


Relâchement du sphincter
interne
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine

• Fonction endocrine:

1. Système rénine-angiotensine-aldostérone

2. Synthèse de l’Erythropoïétine

3. Synthèse de la Vitamine D

4. Sécrétion de Prostaglandines
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine

• Fonction endocrine:

1. Système rénine-angiotensine-aldostérone

2. Synthèse de l’Erythropoïétine

3. Synthèse de la Vitamine D

4. Sécrétion de Prostaglandines
Système rénine- angiotensine- aldostérone

• Les reins jouent un rôle dans la régulation de


la pression sanguine grâce à l’appareil juxta
glomérulaire.

• Celui-ci est constitué par l’accolement des


parois de l’artère afférente et du glomérule, et
les parois des tubules distaux.

• Au niveau de cet accolement, il y a une grande


densité cellulaire.
L’APPAREIL JUXTAGLOMERULAIRE

1. la macula densa de la portion terminale du tube droit distal.


- 15 à 40 cellules
- cellules prismatiques (plus hautes et plus étroites)
- noyau arrondi ou ovale situé au pôle apical.

2. les cellules mésangiales extraglomérulaires dites cellules du lacis

- remplissent l'apex entre l'artériole afférente et l'artériole efférente


- forment une masse conique dont la base repose sur la macula densa.

3. les cellules juxtaglomérulaires ou «cellules granuleuses»

- cellules musculaires lisses spécialisées de la média dans la partie terminale de


l'artériole afférente.
- cellules a propriétés contractiles.
- fonction sécrétrice endocrine.
- contiennent des granulations (grain de rénine).
- Cellules jouant un rôle de barorécepteur, c'est à dire qu'elles sont sensibles à la
pression sanguine.
L’APPAREIL JUXTAGLOMERULAIRE

1. tube droit distal


2. macula densa
3. artériole afférente
4. artériole efférente
5. cellules musculaires de la
paroi
de l'artériole
6. endothélium
7. cellules juxtaglomérulaires
8. capillaires glomérulaires
9. cellules mésangiales
10. capsule de Bowman
feuillet pariétal
11. capsule de Bowman
feuillet viscéral
12 tube contourné proximal
L’APPAREIL JUXTAGLOMERULAIRE
Microphotographie d’un glomérule rénal

macula densa

cellules du lacis
(cellules mésangiales
extraglomérulaires

chambre glomérulaire ou urinaire

capsule de Bowman feuillet


pariétal
(épithélium pavimenteux simple
Système rénine- angiotensine- aldostérone

• L’artériole afférente fonctionne à cet


endroit comme un baro-récepteur, sensible
à la pression.

• Une baisse de pression entraine la


production d’une hormone appelée rénine.
La rénine transforme l’angiotensinogène,
une protéine circulante fabriquée par le
foie en angiotensine I. L’angiotensine I est
transformée en angiotensine II par une
RENINE ANGIOTENSINOGENE
(ENZYME DU FOIE)
ENZYME DU REIN

ENZYME DE
CONVERSION
ANGIOTENSINOGENE I
(ENZYME DES
POUMONS)

ANGIOTENSINOGENE II

↑ SECRETION ALDOSTERONE
Système rénine- angiotensine- aldostérone

• En cas d'hypovolémie et/ou d'hypotension, le


système rénine angiotensine SRA est stimulé ⇒
libération d'aldostérone (déjà vu précédemment).
• L’angiotensine II a entre autres pour effets soit :
– une action vasculaire : vasoconstriction artérielle
puissante
– une action stimulante : sécrétion d’aldostérone
(hormone sécrétée par les surrénales qui retient le Na+
et élimine le K+)
• L' aldostérone:
⇒ l' ↑ de la réabsorption d'ions Na+ et de H2O au
niveau du TCD et du tubule rénal collecteur
Volume plasmatique
=
Pression sanguine
=
Sécrétion rénine
=
Angiotensinogène II
=
Aldostérone
=
Réabsorption tubulaire Na+
=
Natrémie
=
Excrétion urinaire de Na +
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine

• Fonction endocrine:
1. Système rénine-angiotensine-aldostérone
2. Synthèse de l’Erythropoïétine
3. Synthèse de la Vitamine D
4. Sécrétion de Prostaglandines
Synthèse de l’Érythropoïétine:
• Hormone glycoprotéique (à 90% d'origine rénale, 10%
d'origine hépatique)

• L’érythropoïétine rénale est sécrétée au niveau ou à


proximité de l’appareil juxta glomérulaire.
• L’érythropoïétine a pour effet de stimuler la
différenciation des cellules de la lignée rouge de la
moelle osseuse.
• Le stimulus de la libération d’érythropoïétine est le
rapport entre les besoins en O2 des cellules
sécrétrices et l’apport en O2 qui leur est fourni. Elle
est libérée lorsque l’apport diminue par rapport aux
besoins.
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine

• Fonction endocrine:
1. Système rénine-angiotensine-aldostérone
2. Synthèse de l’Erythropoïétine
3. Synthèse de la Vitamine D
4. Sécrétion de Prostaglandines
+ Synthèse de la vitamine D
Transformation de la vitamine D3 en sa forme active 1,25-(OH)2 (cholécalciférol)

PEAU, UV
7-déhydrocholestérol cholécalciférol (=calciol=Vitamine D3)

SANG

FOIE
Vitamine D3 25-OH cholécalciférol (=calcidiol)
Forme de stockage

REIN cellules tubulaires proximales 1-hydroxylase rénale


(et placenta)

1,25-(OH)2 - cholécalciférol (=calcitriol)


Forme active, Rejoint le plasma

intestin os
stimule absorption Ca2+ stimule minéralisation os
Physiologie rénale:

• Fonction exocrine

• Fonction endocrine:

1. Système rénine-angiotensine-aldostérone

2. Synthèse de l’Erythropoïétine

3. Synthèse de la Vitamine D

4. Sécrétion de Prostaglandines
Synthèse prostaglandines rénales:

• Contenues en abondance dans l'interstitium


médullaire ( cellules étoilées interstitielles ou des
cellules des tubes collecteur).

• Adaptation de la microcirculation rénale en cas


d'hypovolémie.

• Excrétion rénale du sodium.


Anatomie de l’appareil cardio-
vasculaire

Pr KOUALI Hassnae
Introduction - Définition
• Cet appareil est constitue de:
– Une pompe: Le CŒUR
– Une tuyauterie: VAISSEAUX sanguins
et lymphatiques
– Un Liquide: Le SANG et la LYMPHE

• Son rôle est :


– d’acheminer à toutes les cellules de notre organisme les
éléments qui leurs sont indispensables (oxygène,
nutriments...),
Anatomie :
1. Le cœur

2. Les vaisseaux

3. Le système lymphatique
Description:
1. Le cœur

2. Les vaisseaux

3. Le système lymphatique
Cœur:
1-Configuration externe
• C’est un organe vital.

• Organe central de l’appareil cardiovasculaire.

• Situé dans la cage thoracique occupant le médiatin


antérieur.

• C’est un muscle strié creux involontaire qui, par une


succession de contractions automatiques et de
relâchements des parois de ses cavités, va jouer le rôle
d’une pompe aspirante-refoulante.
• Sous forme de pyramide triangulaire de 12 cm de longueur
couchée sur le diaphragme.
• 3 faces, une base et un apex:
– Face antérieure ou sterno-costale: Atrium droit, ventricule
droit, Aorte, Veine cave supérieure, et Tronc pulmonaire
– Face inférieure ou diaphragmatique : Ventricules droit et
gauche, Veine cave inférieure
– Face gauche ou face pulmonaire : Atrium gauche et
Ventricule gauche.
– Une base postéro-droite
– Un apex gauche
Apex
• Le cœur est divisé par la cloison cardiaque
en:
– Cœur droit
– Cœur gauche
• Chaque moitié est subdivisée en:
– Oreillette ou Atrium en haut
– Ventricule en bas
• Les deux oreillettes sont séparées par le septum inter
auriculaire (situé en profondeur du sillon
interauriculaire).
• Les deux ventricules sont séparés par le septum inter
2- Configuration interne
• Les oreillettes communiquent avec
ventricules par les orifices auriculo-
ventriculaires munis de valves:

– Orifice tricuspide pour le cœur droit:


Valve tricuspide
Mitre: chapeau ecclésiastique
– Orifice mitral pour le cœur gauche: Valve
mitrale

• Les ventricules communiquent avec les


gros vaisseaux par un orifice artériel muni
de valve:
– Orifice pulmonaire pour le ventricule
droit: Valve pulmonaire

– Orifice aortique pour le ventricule gauche:


Valve aortique
Oreillette gauche

Oreillette droite
Orifice mitral

Orifice tricuspide Ventricule Gauche

Ventricule droit
Anneau valvulaire

Cordages tendineux
Les valves cardiaques assurent l'écoulement unidirectionnel dans le cœur, c'est-à-
dire des oreillettes vers les ventricules puis vers l'aorte ou l'artère pulmonaire.
 Les maladies des valves cardiaques sont groupées sous le nom de:

VALVULOPATHIES

 Il peut s’agir d’un défaut d’ouverture : rétrécissement

 Ou d’une fermeture insuffisante: insuffisance

 L’anneau valvulaire et les cordages tendineux constituent : l’appareil

sous- valvulaire
3- Structure
• La paroi cardiaque présente 3 couches, de la
superficie à la profondeur:

– Péricarde: Enveloppe séro-fibreuse du cœur,


constituée de deux feuillets pariétal et viscéral

– Myocarde: Masse musculaire du cœur

– Endocarde: Tapisse les cavités cardiaques mais


aussi les valves et les cordages, il comporte un
épithélium pavimenteux simple ou endothélium
L’inflammation du péricarde: péricardite
Dans certaines pathologies, il peut exister un épanchement liquidien:
épanchement péricardique
4-Vascularisation
• Les artères du cœur sont représentées par les
artères coronaires droite et gauche.
• L’art. coronaire gauche se divise en artère inter
ventriculaire antérieure et artère circonflexe
• L’artère coronaire droite se termine en artère inter
ventriculaire postérieure
• Les veines se jettent dans le sinus coronaire.
Le rétrécissement du des artères coronaires par athérosclérose: coronaropathie

Insuffisance de vascularisation artérielle myocardique

Infarctus du myocarde Angine de poitrine - angor


Sinus coronaire
+ 5-Tissu nodal
+
 Le rythme cardiaque normale est dit: sinusal

 La fréquence cardiaque est le nombre de battements cardiaques par

 La tachycardie est l’augmentation de la fréquence cardiaque

 La bradycardie est la diminution de la fréquence cardiaque


Description:
1. Le cœur

2. Les vaisseaux

3. Le système lymphatique
Vaisseaux:
A / Les artères :
– Ce sont des vaisseaux élastiques dans lesquels le sang
circule depuis le cœur vers les organes. Elles se
ramifient de plus en plus finement pour donner les
vaisseaux capillaires.
B / Les vaisseaux capillaires :
– Très fins et très nombreux, c’est à leur niveau que
s’effectuent les échanges gazeux entre les organes et le
sang. Ils se regroupent pour donner des veines de petite
dimension (veinules) qui elles même vont donner des
veines de plus en plus importantes.
C/ Les veines:
Veines Artères
Vaisseaux: Organisation

• L’ensemble de ces vaisseaux est organisé en


2 réseaux :
– la petite circulation (ou circulation pulmonaire)

– la grande circulation ( ou circulation


systémique)
Petite circulation:
• Prenons comme point de départ l'oreillette
droite.
• De cette oreillette, le sang passe dans le
ventricule droit qui le propulse dans l'artère
pulmonaire en direction des poumons où le
sang se charge en oxygène (par convention, le
sang pauvre en oxygène est représenté en bleu
et le sang saturé en oxygène est représenté en
rouge).
• À la sortie des poumons, le sang regagne le
Grande circulation:
• Le sang passe ensuite de l'oreillette gauche au
ventricule gauche qui l'éjecte dans la plus grosse
artère de l'organisme, l'aorte.
• Cette artère se divise en formant des artères de
plus en plus petites pour aboutir aux réseaux
capillaires où ont lieu les échanges entre sang et
cellules par l'intermédiaire du liquide interstitiel
(l'appauvrissement du sang en oxygène à ce
niveau est représenté par le passage du rouge au
bleu).
• En sortie des réseaux capillaires, le sang regagne
l'oreillette droite par les veines de plus en plus
Veine cave inférieure
Vaisseaux: Structure
• De l'intérieur vers l'extérieur, les parois des
artères sont constituées de 3 couches :
– L'itima: Tissu épithélial pavimenteux
– La média: Fibres musculaires lisses
– L'adventice: fibres de collagène et fibres d’élastine

• Les veines diffèrent un peu des artères:


– Sont plus minces que les artères
– Couche média riche en tissu conjonctif et élastique
(Distension) et possède un système anti-reflux
Artère Veine
Notion d’athérosclérose
Les fibres musculaires lisses de la média peuvent:

 Se contracter: vasoconstriction (entraine une augmentation

de la pression artérielle)

 Se relâcher: vasodilatation ( diminution de la tension

artérielle)

Ces phénomènes dépendent d’une innervation végétative (non

volontaire)
Description:
1. Le cœur

2. Les vaisseaux

3. Le système lymphatique
1- origines
2- Lymphe: définition
 La lymphe est un liquide biologique de couleur
légèrement jaunâtre
 Ce liquide contient un plasma proche de celui du
sang.
 Il ne contient pas de globules rouges (sang sans
GR)
 Par contre, elle contient beaucoup de globules
blancs surtout des lymphocytes
 Et aussi des nutriments sous forme de
chylomicrons (cholestérol et triglycérides)
 Riche en chylomicrons, elle prend un aspect
blanchâtre laiteux
3- Vaisseaux
lymphatiques
• Forment un réseau parallèle au réseau sanguin.

• Transportent la lymphe des tissu vers les veines en


passant par les ganglions qui la filtrent.

• Lymphe: Liquide clair formé de sérum et de globules


blancs.

• Contrairement au sang, la lymphe ne circule pas


grâce à une pompe telle que le cœur. Sa circulation,
activée grâce au mouvement des muscles et à la
respiration, est beaucoup plus lente que celle du
sang.
• Les Capillaires lymphatiques

• Les Vaisseaux collecteurs: Formés par la fusion


des capillaires

• Les troncs: Gros vaisseaux collecteurs fusionnent


pour former les troncs lymphatiques (les troncs
lombaires droit et gauche , le tronc intestinal …)

• Les conduits: Le conduit lymphatique droit et le


canal thoracique
4- Organes Lymphatiques
 Les organes lymphoïdes: organes dans lesquels les cellules
immunitaires naissent, mûrissent ou agissent.

 Les organes lymphoïdes centraux: organes dans lesquels naissent


les cellules du système immunitaire et y acquièrent leur
immunocompétence. Ils sont le thymus et la moelle osseuse

 Les organes lymphoïdes périphériques : lieu de rencontre des


différentes cellules immunocompétentes et c’est à leur niveau que
se fait les premières étapes de l’immunité acquise.
La rate, les ganglions lymphatiques , amygdales ….
• Les ganglions:
– Structure ovales situées le long des vaisseaux
lymphatiques
– Rôle:
• Filtre la lymphe
• Phagocytose
• Production de lymphocytes T et B
Augmentation du volume d’un ganglion lymphatique = adénopathie

Adénopathie cervicale

Adénopathie inguinale
Ganglions
lymphatiqu
e inguinaux
• Amygdales:

– Follicules lymphoïdes encastrés dans la


muqueuse à la jonction de la cavité de la
bouche et du pharynx

– Produisent les lymphocytes et des anticorps


• Rate:
– Organe lymphoïde le
plus gros

– Rôles:

• Production de
lymphocytes B

• Phagocyte les
cellules sanguines en
fin de vie

• Emmagasine du sang
• Thymus:

– 2 lobes

– Maturation des lymphocytes T


MALT: Mucosa associated lymphoid tissue

• Intestin:

– Plaques de Peyer riches en lymphocytes


T

• L’appendice…
5- Fonctions
• Drainage tissulaire: Environ 3 à 4 litres de
liquide plasmatique sont drainés par les tissus
lymphatiques, évitant ainsi l’engorgement des
tissus par l’eau et la baisse du volume sanguin
circulant.

• L’absorption: dans l’intestin grêle, de graisses et


de substances liposolubles (vitamines A,D,E,K)
par l’intermédiaire de canaux lymphatiques
(Chylifères)
Le défaut de drainage lymphatique entraine un lymphœdème

Lymphœdème du membre Lymphœdème du membre


supérieur inférieur
Système
endocrinien

Mme. Hassnae KOUALI


Introduction :

• Le système endocrinien permet de mettre en relation les


organes les uns avec les autres.
• Il permet l’adaptation de l’organisme aux variations
internes et externes
• Les glandes endocrines sont des régulateurs
physiologiques permettant de maintenir l’homéostasie
• Ces fonctions sont possibles grâce à l’émission de
messagers chimiques : les hormones
Les trois grandes catégories d’hormones:

1.Les stéroïdes: Dérivés du cholestérol

2. Les protéines et les peptides

3. Les dérivés d’acides aminés: La


tyrosine
La nature chimique des hormones

La plupart des hormones appartiennent à l’un de ces trois


groupes :

1. Les stéroïdes: dérivés du cholestérol


( ex. Hormones sexuelles, Aldostérone, Cortisol )

2. Les protéines et les peptides:


(ex. ADH ou Vasopressine, Insuline )

3. Les dérivés d’acides aminés: la tyrosine


 Catécholamines :adrénaline, noradrénaline et
dopamine)

 Hormones thyroïdiennes : triiodothyronine (T3) et la


thyroxine (T4 ou tétraiodothyronine)
Classe d’hormones Exemples
Stéroïdes Hormones sexuelles
(Androgènes, œstrogènes,
(dérivés du progestérone)
choléstérol)
Corticostéroïdes
(Aldostérone, Cortisol)
Insuline
Peptides et protéines Vasopressine

Noradrénaline, adrénaline,
Les amino-acides
dopamine (Catécholamines)
(Tyrosine)
(Hormones thyroïdiennes
T3, T4 )
Les principales glandes endocrines et leurs hormones:
1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
A- Hypophyse
B- Hypothalamus
2- Glandes surrénales
A- Corticosurrénale
B- Médullosurrénale
3- Pancréas
4- Thyroïde et parathyroïdes
5- Ovaires
6- Testicules
7. Épiphyse: Glande pinéale
8. Thymus
Les principales glandes endocrines et leurs hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
A- Hypophyse
B- Hypothalamus
L’hypothalamus et l’hypophyse
Les principales glandes endocrines et leurs hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
A- Hypophyse
B- Hypothalamus
L’hypophyse:
Située à la base du cerveau, dans la selle turcique

HYPOPHYSE
Dans la selle
turcique
Lobe antérieur
(ou antéhypophyse ou adénohypophyse)

Lobe postérieur
(ou posthypophyse ou neurohypophyse)
1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
A- Hypophyse
1.1 Neurohypophyse
Sécrétions de la neurohypophyse

La neurohypophyse
sécrète deux
hormones:

1. L’hormone
antidiurétique (ADH ou
vasopressine)

2. L’ocytocine
L'hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine)

ADH diminue la production d'urine par les reins

 sécrétion d'ADH   production d'urine

ADH réduit la production


d’urine par les reins
« Hormone anti-pipi »
ROLE DE L’ADH

L’ADH agit sur le rein en diminuant les sorties d’eau


de l’organisme:
 augmentation de la réabsorption d’eau
 diminution du volume d’urine

L'ADH agit sur les tubes collecteurs en modulant leur


perméabilité à l'eau.
1- L’axe hypothalamo-hypophysaire

A- Hypophyse
1.1 Neurohypophyse
1.2 Adénohypophyse
Les hormones de l’adénohypophyse

6 hormones:

 Hormones de croissance (GH)

 Prolactine (PRL)
 Thyréostimuline (TSH) (Thyroïde)

 Corticotrophine (ACTH) (Surrénales)

 Gonadotrophines (FSH et LH) Agissent sur les gonades :


Testicules et Ovaires
Hormones adénohypophysaires
et leurs effets
1.2 Adénohypophyse

1.2.1 Hormone de croissance


Hormone de croissance (GH)
ou
growth hormone

Cible/effets

Les cellules osseuses et musculaires :

GH est une hormone anabolisante:


stimule la croissance et la division cellulaire
Hyposécrétion de GH    nanisme hypophysaire

Hypersécrétion de GH    gigantisme et
acromégalie

Acromégalie  élargissement des os,


surtout de la figure,
des mains et des pieds
1.2 Adénohypophyse

1.2.1 Hormone de croissance


1.2.2 Prolactine
Prolactine (PRL)

Cible/effets

Tissu sécréteur des seins :

stimule la production de la sécrétion


lactée en période de lactation
1.2 Adénohypophyse

1.2.1 Hormone de croissance


1.2.2 Prolactine
1.2.3 Thyréostimuline (TSH)
Thyréostimuline
(TSH)
Thyroïd Stimulating Hormone

Glande thyroïde :

Stimule la libération des hormones


thyroïdiennes ( T3 et T4 )
1.2 Adénohypophyse
1.2.1 Hormone de croissance
1.2.2 Prolactine
1.2.3 Thyréostimuline (TSH)
1.2.4 Corticostimuline ou ACTH
Corticostimuline
(ACTH)
Adreno-Cortico-Trophic-Hormone

Corticosurrénale :

Stimule la libération des glucocorticoïdes


1.2 Adénohypophyse

1.2.1 Hormone de croissance


1.2.2 Prolactine
1.2.3 Thyréostimuline (TSH)
1.2.4 Corticostimuline ou ACTH
1.2.5 Hormone folliculo-stimulante (FSH)
Gonadostimuline

Hormone folliculo-stimulante
(FSH)

Ovaires et testicules : stimule la maturation du


follicule ovarien et la production d’œstrogènes ;
stimule la spermatogenèse
1.2 Adénohypophyse

1.2.1 Hormone de croissance


1.2.2 Prolactine
1.2.3 Thyréostimuline (TSH)
1.2.4 Corticostimuline ou ACTH
1.2.5 Hormone folliculo-stimulante (FSH)
1.2.6 Hormone lutéinisante (LH)
Gonadostimuline

Hormone lutéinsante
(LH)

Ovaires et testicules :
déclenche l’ovulation et la production
d’œstrogènes et de progestérone, stimule la
production de testostérone
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire

A- Hypophyse

B- Hypothalamus
L'hypothalamus

= structure nerveuse (diencéphale)


= glande endocrine
Hypothalamus

• La partie du cerveau reliée à l’hypophyse, il


surveille le corps constamment.
• C’est le lien entre le système nerveux et le système
Hypothalamus contrôle toutes les
sécrétions de l’hypophyse

Hypothalamus sécrète des :


Stimulent la sécrétion
Hormones de libération  d’hormones par
l’hypophyse

Hormones d’inhibition  Inhibent la sécrétion


d’hormones par
l’hypophyse
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones:

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire

2- Glandes surrénales
Les glandes surrénales

 Corticosurrénale
(cortex, 80% glande)

 Médullosurrénale
(medulla): tissu
nerveux, SN
sympathique
Les glandes surrénales

 Partie corticale ou périphérique (corticosurrénale)


Minéralocorticoïdes (aldostérone)
Glucocorticoïdes ( le cortisol)
Gonadocorticoïdes (androgènes)

 Partie médullaire ou centrale (médullosurrénale)


Catécholamines ( adrénaline et Noradrénaline)
2- Glandes surrénales

A- Corticosurrénale
B- Médullosurrénale
2- Glandes surrénales

A- Corticosurrénale
1. Les minéralo-corticoïdes
Zone glomérulée Minéralocorticoïdes

Aldostérone
Les minéralocorticoïdes

Le principale minéralocorticoïde = aldostérone

Augmente le Na+ du sang  Natrémie


Diminue le K+ du sang  Kalièmie

Agit surtout sur les reins :


 rétention du Na+
 excrétion dans l’urine du K+
2- Glandes surrénales

A- Corticosurrénale
1. Les minéralo-corticoïdes
2. Les gluco-corticoïdes
Zone fasciculée Glucocorticoïdes

Cortisol
Glucocorticoïdes
Cortisol  le plus important
 Principaux effets du cortisol

 Favorise la transformation des lipides et des acides aminés en


glucose (= néoglucogenèse)
 Favorise le catabolisme des protéines. Permet de fournir des
acides aminés pour réparer les tissus

 Favorise l’utilisation des acides gras comme source d’énergie


 Augmente les effets de l’adrénaline
protéines Favorise l’augmentationacides
de laaminés
pression artérielle
et du débit sanguin
2- Glandes surrénales

A- Corticosurrénale:
1. Les minéralo-corticoïdes
2. Les gluco-corticoïdes
3. Les androgènes
Zone réticulée Gonadocorticoïdes

Androgènes
Gonadocorticoïdes

 Hormones sexuelles
Les plus abondants  hormones androgènes
( hormones mâles)

 Rôle des gonadocorticoïdes

 Rôle mineur à comparer aux hormones des gonades.


 Joueraient un rôle plus important dans l’apparition des caractères sexuels
secondaires à la puberté.

Une hypersécrétion peut provoquer l’apparition


de caractères masculins chez les femmes.
2- Glandes surrénales

A- Corticosurrénale.

B- Médullosurrénale
Médullosurrénale
Médullosurrénale sécrète les catécholamines :
= adrénaline (80%) et noradrénaline (20%)

 Activation du sympathique  sécrétion de la


médullosurrénale
  fréquence cardiaque
  métabolisme
 vasoconstriction et  pression sanguine
 adrénaline  la glycémie (taux de glucose dans le sang)

 Adrénaline utilisée en médecine comme stimulant cardiaque


Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
2- Glandes surrénales
3- Pancréas
Le pancréas:

• Situé dans l’abdomen


• C’est un annexe du tube digestif
Pancréas
Partie exocrine

 Forme l’essentiel (99%) de la masse du pancréas.


 Sécrète des enzymes digestives et du bicarbonates dans l’intestin
grêle.

Partie endocrine

Formée d’amas de cellules = îlots pancréatiques


(ou îlots de Langerhans)

Cellules alpha () : sécrètent glucagon


Cellules bêta ( ) : sécrètent insuline
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
2- Glandes surrénales
3- Pancréas
4- Thyroïde et parathyroïdes
Glande thyroïde

 Organe forme de papillon

 Repose sur trachée juste


au dessous larynx

 La plus grande des glandes


purement endocrines, très
richement vascularisée.
La glande thyroïde

 Sécrète:

 Thyroxine ou T4
(contient 4 atomes d’iode)

 Triiodothyronine ou T3
(contient 3 atomes d’iode)

 Calcitonine
(hormone peptidique)
4- Thyroïde et parathyroïdes

4.1 Les hormones thyroïdiennes: T3 et T4


Effets physiologiques des hormones thyroïdiennes:

 Stimulent le métabolisme énergétique des


cellules en augmentant la consommation
d’oxygène et la production de chaleur.

 Accélèrent le métabolisme basal

 Facilitent les effets du sympathique

 Stimulent la croissance et la maturation du


squelette

 Stimulent la maturation et la croissance du


système nerveux
 Effets sur le système nerveux central

 Les HT sont nécessaires au développement


du SNC. L’insuffisance débutant pendant la vie
fœtale où à la naissance aboutit à la
conservation des caractères infantiles du
cerveau, à une hypotrophie des neurones
corticaux avec une réduction du nombre des
axones et des dendrites.

 En absence de correction thérapeutique,


des lésions irréversibles caractérisées par un
ralentissement de toutes les fonctions
intellectuelles ( crétinisme) se produisent.
4- Thyroïde et parathyroïdes

4.1 Les hormones thyroïdiennes :T3 et T4.


4.2 La calcitonine.
4- Thyroïde et parathyroïdes

4.1 Les hormones thyroïdiennes :T3 et T4.


4.2 La calcitonine.
4.3 La parathormone: (PTH)
Les parathyroïdes

 Petits amas de
cellules situés sur la
face postérieure
de la thyroïde
(généralement 4)

la parathormone
(PTH)
Parathormone

 La sécrétion de parathormone est directement


régulée par le taux de calcium circulant.

 La baisse du calcium dans le sang entraîne la


sécrétion de parathormone et inversement.
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
2- Glandes surrénales
3- Pancréas
4- Thyroïde et parathyroïdes
5- Ovaires
Fonction endocrine de l’ovaire
 Oestrogènes et progestérone ( corps jaune et
placenta pendant la grossesse)

 Oestrogènes

 stimulent le développement et la croissance des organes


reproducteurs ou sexuels
 acquisition des caractères sexuels secondaires féminins
 freinent la résorption osseuse
Fonction endocrine de l’ovaire

 Progestérone

 a un rôle exclusif dans la préparation finale de l’utérus


à la grossesse et des seins pour l’allaitement.
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
2- Glandes surrénales
3- Pancréas
4- Thyroïde et parathyroïdes
5- Ovaires
6- Testicules
Fonction endocrine du testicule

Cellules de Leydig  androgènes


( Testostérone )
 Testostérone
 stimule la spermatogenèse par une action directe sur
les tubes séminifères
 stimule le développement des caractères sexuels
secondaires masculins.
 influence la croissance de la prostate et des vésicules
séminales et favorise l’activité de ces structures.
Les principales glandes endocrines et leurs
hormones

1- L’axe hypothalamo-hypophysaire
2- Glandes surrénales
3- Pancréas
4- Thyroïde et parathyroïdes
5- Ovaires
6- Testicules
7. Épiphyse: Glande pinéale
+
Hormones de l’Épiphyse

• Régule la Rythme
Circadien
• Mélatonine
– Maximale durant la nuit
(sensation de
somnolence)
– Diminue durant le jour
– Production anormale:
troubles du sommeil,
troubles de l’humeur et
à la dépression
Appareil de
reproduction:
Introduction:
- Ensemble anatomique et physiologique permettant la reproduction
- Organes génitaux internes (OGI)
- Gonades, testicules et ovaires qui fabriquent les gamètes
(spermatozoïdes et ovules) et synthétisent les hormones
sexuelles
- Voies génitales: voies spermatiques et urètre chez l’homme,
trompe, utérus et vagin chez la femme, qui véhiculent et
accueillent les gamètes
- Glandes génitales chez l’homme, nécessaires à la survie des
spermatozoïdes (prostate, glandes séminales etc..)
- Organes génitaux externes (OGE) => copulation
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales = Trompes, Utérus, Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule
diférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
+
Anatomie de l’appareil génital masculin: Vue de face
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
Organes génitaux internes:
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
Testicule:
 C’est la glande reproductrice mâle.

 Le testicule est un organe solide de forme d’un œuf d'environ


2,5 centimètres de large et 3,8 de long.

 Ils produisent les spermatozoïdes et les hormones sexuelles


masculines dont la plus importante est la testostérone.

 Les spermatozoïdes sont stockés dans les épididymes


jusqu'à l'éjaculation.

 Chaque testicule est formé de 800m de fins canaux dans


lesquels sont produits les spermatozoïdes: Tubes séminifères

 Les testicules sont situés à l'extérieur de la cavité


abdominale, et sont protégés par une poche cutanée appelée
scrotum.
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
Épididyme:
 L’épididyme est un long tube tortueux de 6m environ dans
lequel est assuré le stockage des spermatozoïdes
nouvellement formés.

 Ils sont situés dans le scrotum, le long de chaque testicule.

 Au pôle inférieur du testicule, l’épididyme devient un tube plus


ou moins régulier appelé canal déférent.
Canal déférent – Ampoule déférentielle
Les canaux éjaculateurs:

Assurent le transport du sperme à travers la


prostate vers l’urètre.
L’urètre:

• Prend naissance à la base de la vessie,

• Traverse la prostate,

• Rejoint les canaux éjaculateurs,

• Traverse le corps caverneux du pénis,

• S’ouvre sur le méat urinaire.

• Ce canal assure la fonction urinaire et génitale.


Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
Les glandes génitales de l’homme
Les vésicules séminales: Au nombre
de deux, elles sécrètent un liquide
alcalin (un milieu alcalin est favorable
aux spermatozoïdes), riche en glucides
Vésicules séminales
et nourrissant les spermatozoïdes
Prostate
La prostate: est située sous la vessie , Glandes de Cowper
autour de l’urètre. Elle sécrète un
liquide blanchâtre responsable de la
couleur du sperme.

Les glandes de Cowper: sont au


nombre de deux, et sont situées de
chaque côté de l’urètre, elles sécrètent
un liquide alcalin qui enlève les traces
d’urine dans l’urètre
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
Pénis ou Verge:
- Organe érectile de la copulation,
traversé par l’urètre véhiculant
tantôt l’urine, tantôt le sperme.
- Comporte:
- Une partie fixe postérieure,
fixée aux muscles du périnée
- Une partie mobile ou corps du
pénis en avant de la symphyse,
qui se termine par une
extrémité conique ou gland,
comportant à son extrémité un
orifice ou méat urétral.
- Le gland est entouré d’un repli
cutané ou prépuce pouvant
coulisser sur le gland, et fixé par
une bride cutanée ou frein.
Pénis ou verge
- Morphologie interne: présente 2 corps érectiles:
- Corps caverneux sur la face sup., naissant de 2 racines, entourées d’un
muscle ischio-caverneux, contenus dans une enveloppe très résistante
ou albuginée
- Corps spongieux, sur face inf. contenant l’urètre et se terminant par le
gland. Entouré à son origine par 2 muscles bulbo-spongieux

601
Le pénis

Pénis
Testicule
Prépuce
Gland
Épididyme
Schéma du gland
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Testicules
- Voies génitales =
- Épididyme,
- Canal déférent, Ampoule déférentielle,
- Canal éjaculateur,
- Urètre
- Glandes génitales =
- Prostate,
- Vésicules séminales,
- Glandes de Cowper
- Organes Génitaux Externes = Pénis
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales = Trompes, Utérus, Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
Appareil génital féminin:
Appareil génital féminin:
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales =
- Trompes,
- Utérus,
- Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
+
Organes Génitaux Internes:
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales =
- Trompes,
- Utérus,
- Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
Ovaires:
Ovaires:
 Glandes qui produisent les ovules
Trompe Utérus (ovogenèse) et les hormones sexuelles
de Fallope féminines, l’estrogène et la progestérone.

 Taille d’environ 2,5 cm de large et 3,8 cm


de long.

 Comporte 2 zones: périphérique ou cortex


Ovaire
Endomètre qui contient les follicules (futurs gamètes)
et une zone centrale ou médulla

Col de l’utérus  Chaque mois les ovaires produisent un


Vagin ovule mature, c’est l’ovulation.
Vulve
 Cet ovule est recueilli par une des
trompes de Fallope.
http://www.cartage.org.lb
+
Ovocyte:
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales =
- Trompes de Fallope,
- Utérus,
- Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
Les trompes de Fallope:

Long conduit d'environ 12 cm qui


Trompe Utérus
de Fallope
relie chaque ovaire à l'utérus.

 Fonction de captation de l'ovocyte


au moment de l'ovulation.
Ovaire
Endomètre
 Assure le transport des
spermatozoïdes de l'utérus vers
Col de l’utérus l'ovocyte,
Vagin
Vulve
 Siège de la fécondation.
Ovulation, fécondation, et
nidation de l’ovule fécondé
dans l’utérus.
ampoule de la trompe de Fallope

ovule fécondé

pavillon

ovule
 Organe situé au milieu de la cavité pelvienne
L’utérus :  Muscle lisse ou myométre dont la cavité est
tapissée d’une muqueuse appelée endomètre
où l’embryon va pouvoir se développer.
 Formé de 2 parties:
 Le corps dans lequel débouchent les trompes
Trompe Utérus siège de la nidation de l'embryon et de sa
de Fallope croissance.
Le col qui assure la communication entre le
corps de l'utérus et le vagin.
 En l’absence de fécondation , l’ovule meurt
Ovaire rapidement, la muqueuse utérine se détache et est
Endomètre
évacuée au cours des règles (ou menstruations).
 Lorsqu’il y a fécondation, l’ovule fécondé migre
Col de l’utérus dans l’utérus où s’effectue la nidation.
Vagin
 Sa structure permet la protection du sac
Vulve
gestationnel
 Sa dilatation au cours du travail permet le
passage du foetus durant l'accouchement.
L’utérus

 Antéversé par rapport à l’axe du vagin


 Antéfléchi par rapport au col
Comparaison de l’utérus avant et après ovulation
Coupe d’utérus après ovulation
Coupe d’utérus avant ovulation
 Fécondation
 Migration pendant 6 j pour atteindre l’utérus
 Nidation = Pénétration de l’œuf fécondé dans l’endomètre
Le vagin:

Trompe Utérus • Organe de copulation chez la


de Fallope
femme

• Cavité qui s’étend du col de


Ovaire
l’utérus jusqu’à la vulve et qui
Endomètre
permet l’écoulement des règles.

Col de l’utérus
Vagin
Vulve

620
Anatomie:
- Appareil génital masculin:
- Appareil génital féminin:
- Organes Génitaux Internes:
- Gonades = Ovaires
- Voies génitales =
- Trompes,
- Utérus,
- Vagin
- Organes Génitaux Externes = Vulve
La vulve:

• Les grandes lèvres,


• Les petites lèvres,
• Le clitoris,
• Le méat urinaire,
• L’orifice du vagin.
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
La spermatogénèse:
Plusieurs centaines de millions de spermatozoïdes sont fabriqués chaque jour.
 Les testicules produisent les
spermatozoïdes, cellules reproductrices mâles,
appelés aussi gamètes mâles.

 La taille du spermatozoïde est d’environ 50


micromètres.

Il a comme l´ovule 23 chromosomes portant


les caractères héréditaires.

 Après avoir été produit par le testicule, il est


expulsé à l´extérieur ou dans le vagin.

 Sa durée de vie dans les voies génitales


féminines est de 48 a 72 heures. Schéma d’un spermatozoïde
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Sécrétion hormonale

Les testicules et plus précisément les cellules de Leydig produisent une


hormone androgène (= mâle) stéroïde (= provient de la modification du
cholestérol).

La testostérone contrôle :

la mise en place des caractères sexuels primaires (croissance du pénis et


des testicules),
l’apparition des caractères sexuels secondaires et maintien de la taille
mais aussi du fonctionnement des autres organes de l’appareil génital
(pilosité, voix grave et corpulence musculaire),
le fonctionnement de l’appareil génital masculin avec la
spermatogenèse.
A. Complexe hypothalamo-hypophysaire
Le complexe hypothalamo-hypophysaire est composé de
l’hypothalamus et de l’hypophyse.
--L’hypophyse contrôle l’activité des testicules par l’intermédiaire
d’hormones, les gonadostimulines :
La FSH (Follicle Stimulating Hormone) stimule la spermatogénèse
dans les tubes séminifères ;
La LH (Luteinizing Hormone) stimule la sécrétion de testostérone,
par les cellules de Leydig, et indirectement la production de
spermatozoïdes par l’intermédiaire de la testostérone.
L’hypothalamus présente des neurones qui libèrent dans le
sang la GnRH (Gonadrotropin Releasing Hormone =
gonadolibérine) de façon pulsatile. Cette dernière est une
neurohormone qui stimule la libération de LH et FSH par
l’hypophyse.
B. Rétrocontrôle négatif des testicules
La testostérone exerce une action inhibitrice sur la sécrétion
de LH (doc 3 et vidéo). Donc, si l’hypothalamus contrôle
l’activité de l’hypophyse par l’intermédiaire de la GnRH, et
l’hypophyse contrôle l’activité des testicules par
l’intermédiaire de la FSH et de la LH, la testostérone exerce en
retour une action inhibitrice sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire.
Tissus cible: cellules
De Leydig

Retro contrôle: Testostérone Inhibine (cellules de Sertoli)


Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Le sperme
Le liquide séminal (glandes génitales)
+
Spermatozoïdes (testicules)
Le sperme:
 Le sperme se forme au niveau de l’urètre où se
déversent les spermatozoïdes et les sécrétions
des glandes génitales pour former le sperme
définitif.

 Se compose de 10 % de spermatozoïdes et de
90% Le liquide séminal

 Sperme = pH alcalin (8,3) qui le protège du


milieu acide du vagin (pH = 4)
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Cycle menstruel

• A la puberté, la jeune fille a ses règles, marquant ainsi la


maturité de son système reproducteur.
• Sous l’effet des hormones sécrétées par l’hypophyse (petite
glande située à la base du cerveau), l’ovaire va se « mettre en
route » et plusieurs des follicules en réserve vont commencer à
se développer (nous sommes au début d’un cycle).
Cycle menstruel
Follicules
en développement
Stock • Un cycle débute le 1er jour des règles. Sa
de follicules
durée moyenne est de 28 jours mais peut être
plus long ou court selon les femmes.

Ovule Il se divise en 2 phases :


– une phase folliculaire, avant l’ovulation
– une phase lutéale, après l’ovulation.
Vaisseaux
alimentant
l’ovaire
Follicule
mûr Dégénération
(follicule du corps jaune
de De Formation
Graaf) Expulsion du corps jaune
de l’ovule
(ovulation)

Les ovaires contiennent depuis la vie embryonnaire, un stock très important de follicules : 700.000 à la naissance.
Cycle menstruel
• La phase folliculaire (la première phase d’un cycle) dure une quinzaine de jours, pendant lesquels les estrogènes
sont produits par les follicules. Ces estrogènes servent à stimuler l’endomètre et à la production de la glaire cervicale
produite par le col de l’utérus.

Trompe Utérus
de Fallope phase phase phase
folliculaire ovulatoire lutéale

endomètre (utérus)
Ovaire
Endomètre

règles
col

Col de l’utérus glaire filante glaire épaisse


Vagin
1er jour 14e jour 28e jour
Vulve du cycle (ovulation)

Toutes ces sécrétions sont stimulées et régulées par le


cerveau, en particulier par les hormones hypophysaires
(FSH et LH).
Cycle menstruel
• Un seul follicule finit sa croissance et arrive à maturité, le follicule de De Graaf, les autres follicules en développement
meurent. L’ovulation correspond à l’expulsion de l’ovule en dehors de l’ovaire, dans la trompe. Elle a lieu au quatorzième
jour du cycle.

Follicules
en développement
Stock
phase phase phase
de follicules folliculaire ovulatoire lutéale

endomètre (utérus)
Ovule

règles
Follicule
col

glaire filante glaire épaisse


mûr Dégénération
(follicule 1er jour 14e jour 28e jour
du corps jaune
de De Formation du cycle (ovulation)

Graaf) du corps jaune


Toutes ces sécrétions sont stimulées et régulées par le
cerveau, en particulier par les hormones hypophysaires
(FSH et LH).
Cycle menstruel
• La phase lutéale (l’ovaire entre dans une deuxième phase) : le follicule se transforme en corps jaune, qui produit de la
progestérone, et prépare ainsi l’utérus à accueillir l’embryon pour la nidation. S’il n’y a pas de fécondation, le corps jaune
disparaît et la muqueuse de l’utérus se détache, ce qui provoque les règles. Le 1er jour des règles marque le début d’un
nouveau cycle.
Follicules
en développement
Stock
phase phase phase
de follicules folliculaire ovulatoire lutéale

endomètre (utérus)
Ovule

règles
Follicule
col

glaire filante glaire épaisse


mûr Dégénération
(follicule 1er jour 14e jour 28e jour
du corps jaune
de De Formation du cycle (ovulation)

Graaf) du corps jaune


Toutes ces sécrétions sont stimulées et régulées par le
cerveau, en particulier par les hormones hypophysaires
(FSH et LH).
Evolution de la muqueuse utérine au cours du temps:
Graphiques présentant les variations de la concentration
des hormones sexuelles au cours du temps:
+
Régulation par le système nerveux central
L’hypophyse contrôle l’activité des testicules par l’intermédiaire
d’hormones, les gonadostimulines :
•La FSH (Follicle Stimulating Hormone) stimule la croissance
folliculaire en phase folliculaire, et combinée à la LH, elle stimule la
sécrétion d’œstrogènes par les cellules des follicules en croissance
•la LH (Luteinizing Hormone) à forte concentration, pic de LH,
déclenche l’ovulation du follicule arrivé à maturité ; la LH est
indispensable à la mise en place du corps jaune et stimule la
sécrétion de progestérone et d’œstrogènes par les cellules lutéales
du corps jaune en phase lutéale.

L’hypothalamus présente des neurones qui libèrent dans le sang


la GnRH (Gonadrotropin Releasing Hormone = gonadolibérine) de façon
pulsatile. Cette dernière est une neurohormone qui stimule la libération
de LH et FSH par l’hypophyse.
Régulation par le système nerveux central
Régulation par le système nerveux central
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Ovogenèse:
+
Ovocyte:
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Reproduction:
Pour qu’il y ait une grossesse, 3 conditions sont requises :

• L’ovulation : le développement des follicules donne un follicule mûr qui va expulser un ovule à chaque
cycle menstruel.
• La fécondation : grâce à une glaire cervicale filante les spermatozoïdes vont passer le col de l’utérus
pour rencontrer l’ovule expulsé dans la trompe et le féconder.
• La nidation : l’embryon issu de la fécondation va migrer dans l’utérus et s’implanter dans l’endomètre
pour poursuivre son développement.

Trompe
Utérus
de Fallope

Ovaire
Endomètre

Col de l’utérus
Vagin

Vulve 666
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Fécondation:

Fécondation = Pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule.


 Siège: pavillon de la trompe
 Mécanisme: grâce aux enzymes de son acrosome, le
spermatozoïde va pénétrer les couches cellulaires
entourant l’ovule.
Fécondation

Après pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule:

 Fusion des membranes plasmatiques des 2 gamètes

 Détachement du flagelle et libération enzymes


empêchant le pénétration des « concurrents »

 Réunion des 2 noyaux de 23 chromosomes chacun, pour


former une cellule à 46 chromosomes (père: 22
autosomes + X ou Y, mère 22 autosomes + X, donc sexe
déterminé par le gamète du père)
Fécondation

 L ’Ovule reste fertile environ 25 heures après ovulation.

 Sur les millions de spermatozoïdes d’un éjaculat, seuls


quelques centaines arrivent jusqu’à la trompe.

 Un seul spermatozoïde va pouvoir pénétrer l’ovule.

 Durée de vie d’un spermatozoïde dans les voies


génitales féminines = 48 heures. Donc, un rapport 2
jours avant ovulation peut être fécondant.

670
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Nidation:

 Nidation = Pénétration de l’œuf fécondé dans


l’endomètre de l’utérus

 Après fécondation:

 Migration pendant 6 j pour atteindre l’utérus

 Divisions cellulaires débutent immédiatement, formant


un blastomère puis un blastocyte
 Fécondation
 Migration pendant 6 j pour atteindre l’utérus
 Nidation = Pénétration de l’œuf fécondé dans l’endomètre
Nidation:
 Amas cellulaire central ou bouton embryonnaire, futur embryon.
 Couronne de cellules périphériques ou trophoblaste, futur placenta.
 Entre les 2, se forme une cavité remplie de liquide, futur liquide
amniotique.
 Entre J14 et J21, prolifération de l’endomètre, le blastocyte reste
libre dans la cavité utérine.
 Vers J21, le blastocyte se fixe par son bouton embryonnaire sur
l’endomètre du fond utérin.
 Formation de villosités chorioniques qui vont pénétrer dans
l’endomètre => placenta, zone de contact et d’échange entre
embryon et mère.
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Embryogenèse:
 Embryogenèse: deux premiers mois
 Organogenèse: 4 premières semaines
 Formation de 3 feuillets:
 Ectoblaste qui va donner la plaque neurale (futur
système nerveux central) et l’épiblaste (épiderme, yeux
et oreilles)
 Mésoblaste: qui va donner squelette, muscles, tissu
conjonctif appareil circulatoire, reins
 Endoblaste: qui va donner tube digestif et glandes
digestives, épithélium respiratoire
 Embryogenèse = période à risque de tératogenèse (du
grec= création de monstre) liée à des médicaments,
toxiques, virus, radiations ionisantes
Embryogenèse:
 Embryogenèse: deux premiers mois
 Pendant ces 2 mois, la
morphogenèse donne à l’embryon
la forme et le volume du fœtus
 Mise en place de la circulation
fœtale permettant la nutrition via le
placenta et le cordon ombilical (2
artères et 1 veine)
 Embryon baigne dans le liquide
amniotique constitué par sécrétions
bronchiques et urines, renouvelé
par réabsorption vers la mère et par
déglutition par le foetus
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Période foetale:
 Période foetale: du 3° au 9° mois
 Marquée par croissance en poids et volume et
maturation des organes
 Organogenèse du SNC et appareil génital
 Juste avant accouchement: effondrement taux de
progestérone et augmentation brutale d’œstrogène
qui vont provoquer une sécrétion d’ocytocine
(hypophyse) qui va provoquer des contractions
utérines à intervalles réguliers, marquant le début du
travail
 Fœtus est en général tête en bas, membres croisés
Physiologie
- Appareil génital masculin:
- Spermatogenèse
- Sécrétion hormonale
- Sperme
- Appareil génital féminin:
- Cycle menstruel
- Ovogenèse
- Reproduction
- Fécondation
- Nidation
- Embryogénèse
- Période fœtale
- Accouchement
Accouchement
 Accouchement: 2 phases
 Dilatation: elle va intéresser le col utérin,
le vagin et le périnée, aboutissant à une
filière génitale régulière.
 Contrations régulières contribuent à
former poche des eaux qui participe à la
dilatation
 Expulsion:
 Quand col ouvert complètement
 Dilatation passive du vagin
 Dilatation passive du plancher pelvien
 Sortie de la tête suivie par dégagement
des épaules puis du reste du corps
 Cordon ombilical doit être ligaturé et
coupé
 Après expulsion, l’utérus se contracte et
fait se décoller le placenta qui sera
expulsé (délivrance)
Accouchement en pathologie
 Présentation dystocique:
épaule, siège, macrosome
 Autres dystocies: bassin
étroit, macrosome, causes
médicales
 Rétention d’un fragment
de placenta =>
hémorragies
 Déchirure du périnée =>
épisiotomie préventive
 Dystocie et souffrance =>
césarienne
Anatomie et physiologie du sein:
+ Anatomie descriptive:
Développement du sein
• Le tissu mammaire change à différents moments durant la vie
d'une femme : à la puberté, lors des cycles menstruels, lors
d'une grossesse et après la ménopause.

• Les seins d'une femme ne commencent pas à se développer


avant la puberté (à environ 10 ou 12 ans). Ils réagissent alors
aux changements hormonaux (surtout à une hausse des taux
d'oestrogène et de progestérone) qui se produisent dans le
corps et commencent à se former.

• À la puberté, les canaux mammaires et les glandes qui


produisent le lait se développent. La peau des seins s'étire
lorsqu’ils se développent, créant ainsi une apparence plus
ronde. Les jeunes femmes ont tendance à avoir des seins plus
denses (plus de tissu glandulaire) que les femmes plus âgées.
Physiologie du sein: Les hormones

• L’oestrogène est la principale hormone femelle. Elle agit sur les caractères
sexuels féminins, comme le développement des seins, et est nécessaire à
la reproduction. La plus grande partie de l’oestrogène dans le corps d’une
femme est produit par les ovaires, bien qu’une petite quantité soit
fabriquée par les glandes surrénales.
• La progestérone est l’autre hormone sexuelle femelle produite par les
ovaires. Son rôle est de préparer l’utérus (matrice) à la grossesse et les
seins à la production de lait pour l’allaitement (lactation).
• Les tissus mammaires sont exposés chaque mois aux cycles de
l’oestrogène et de la progestérone tout au cours des années de
procréation de la femme.
– Lors de la première phase du cycle menstruel, l’oestrogène incite les canaux
galactophores à se développer.
– La progestérone prend le relais lors de la deuxième phase du cycle menstruel
en stimulant les lobules.
• Après la ménopause, le cycle mensuel de l’oestrogène et de la
progestérone prend fin. Cependant, les glandes surrénales continuent de
fabriquer de l’oestrogène afin qu’une femme conserve ses caractères
sexuels.
Physiologie du sein: Fonction

• La fonction principale du sein est de produire,


d'emmagasiner et de sécréter du lait pour
alimenter un bébé.
• Le lait est produit dans des lobules répartis à
travers le sein lorsqu'ils sont stimulés par
certaines hormones du corps d'une femme après
qu'elle ait accouché. Des canaux transportent le
lait jusqu'au mamelon. Le lait est excrété par le
mamelon pour nourrir le bébé lors de
l'allaitement.
Le système nerveux
I- Introduction:

• L’ensemble du tissu nerveux de l’homme est


appelé système nerveux.

• Il permet de réguler le fonctionnement de


l’ensemble des organes, et donc de s’adapter à
l’environnement extérieur.

• Constitué du système nerveux central et


périphérique
Le système nerveux est divisé en :
1- Système nerveux central comprenant:
- le cerveau (facultés intellectuelles, volonté),
- le cervelet (équilibre),
- le bulbe rachidien (fonctions vitales),
- la moelle épinière.

2- Système nerveux périphérique comprenant tous les


nerfs reliant la périphérie avec le système nerveux
central.
Le système nerveux
I- Introduction:

• L’ensemble du tissu nerveux de l’homme est


appelé système nerveux.

• Il permet de réguler le fonctionnement de


l’ensemble des organes, et donc de s’adapter à
l’environnement extérieur.

• Constitué du système nerveux central et


périphérique
Le système nerveux est divisé en :
1- Système nerveux central comprenant:
- le cerveau (facultés intellectuelles, volonté),
- le cervelet (équilibre),
- le bulbe rachidien (fonctions vitales),
- la moelle épinière.

2- Système nerveux périphérique comprenant tous les


nerfs reliant la périphérie avec le système nerveux
central.
Selon leur fonction, on différencie :

1- Le système nerveux somatique

Il dirige les processus sous le contrôle de la conscience


et de la volonté (ex : contraction musculaire…).

2- Le système nerveux autonome (végétatifs)

Il dirige les fonctions des organes internes (ex :


respiration, digestion….).
II- Tissu neuro-glial
• Le tissu nerveux est composé de :

1- Cellules nerveuses ou neurones qui sont


capables de créer et de transmettre des
excitations.
2- Cellules de protection ou cellules gliales
qui protègent et nourrissent
A- Neurone:
• C’est la cellule principale du tissu nerveux

• Cellule responsable de la genèse, du traitement et de


la propagation des informations.

• ~ 50 milliards de cellules

• Cellule communicante : Chaque neurone reçoit des


informations de 100 000 neurones et envoie des
informations vers 100 000 neurones

• Nombreux prolongements:
1 axone (qui se ramifie), et de nombreux dendrites

• Ne se divise pas
Le neurone est composé des éléments suivants

• les dendrites : courts et ramifiés; sortie des


informations

• un corps cellulaire = péricaryon = soma

• un cone d’émergence : liaison entre le corps


cellulaire et l’axone

• l’axone: unique et plus ou moins long, en relation


avec les autres neurones par les terminaisons
axonales,
neurone
Dendrites

Corps
cellulaire

Gaine de
myéline Axone
Corps cellulaire

Dendrites
• Transmettent l'influx nerveux (impulsions électriques)
• L'axone peut mesurer jusqu'à 1m ; gainé de myéline riche en graisse
• Les terminaisons se connectent sur le corps cellulaire ou les dendrites d'une
autre cellule ou sur une cellule musculaire ou glandulaire (synapse)
• Transmission de l'influx à travers la synapse par neuromédiateurs
• Faible résistance à l'anoxie
+ Classification
morphologique des
neurones:
Le potentiel de repos du neurone
• Les neurones sont délimités par une membrane
• La concentration en ions (notamment Na+, Cl-, K+)
n’est pas la même de part et d’autre de la membrane
• Cette différence de concentration va créer un potentiel
de repos, c’est-à-dire une tension
Le potentiel de repos est de -70 mV

• L’ouverture de canaux dans la membrane va permettre


les échanges d’ions entre les deux côtés de la
membrane, et donc modifier le potentiel :
dépolarisation
• Si la dépolarisation est suffisamment importante,
création d’un potentiel d’action : vague de
dépolarisation qui se propage
L’information dans le système nerveux
• L’information dans le SN est codée par des signaux
électriques : potentiels d’action répétés

• Ces signaux cheminent le long des prolongements


des neurones comme du courant dans des fils
électriques

• La propagation du signal électrique est favorisée et


accélérée par la myéline, substance qui recouvre les
axones

• Entre 2 N (synapse), le courant est transformé en


signal chimique
Propagation du signal électrique
Gaine de myéline

-
+
B- La synapse
• C’est la zone d’échange d’information entre deux
neurones.
• Les deux Neurones ne se touchent pas : il existe un espace
entre les 2 (fente synaptique).
• L’arrivée du signal électrique provoque la libération dans la
fente synaptique de substances chimiques appelées
neurotransmetteurs (Nt).
– Ex : acétylcholine, dopamine, GABA, sérotonine…

• Ces neurotransmetteurs se fixent sur le neurone post-


synaptique et provoquent la création d’un signal électrique
en déclenchant l’ouverture de canaux et donc la
dépolarisation membranaire.
A : Neurone pré-synaptique
(axone)

Libération du neurotransmetteur

B : Neurone post-synaptique
Récepteur (dendrite)
C- Les cellules gliales:
• 10 fois plus nombreuses que les neurones
• Ces cellules environnent les neurones, et assurent
de multiples fonctions :
– Nutrition des neurones
– Immunitaire
– Synthèse de la myéline
– Maintien de l’environnement du neurone stable
– « étanchéité » de la synapse…
• Tumeurs cérébrales : souvent au dépens de ces
cellules
• On en distingue plusieurs types
Les différents types de cellules gliales

• Les astrocytes :
– Les astrocytes fibreux (de type I) sont situés au niveau de la
barrière hémato-encéphalique pour réguler le passage de
nutriments vers les neurones.
– Les astrocytes protoplasmiques (de type II) facilitent la conduction
de l’influx nerveux sur l’axone et la transmission au niveau des
synapses.
• Les oligodendrocytes : fabriquent la myéline au niveau du
SNC.
• Les cellules de Schwann : fabriquent la myéline au niveau du
SNP.
• Les microgliocytes : sont les macrophages propres au SN.
• Les épendymocytes : élaborent le le liquide céphalorachidien
au niveau des plexus choroides.
D- La plaque motrice:
• La contraction des muscles est déclenchée par l’arrivée d’un
signal électrique conduit par les nerfs

– Chaque muscle reçoit des signaux d’un nerf spécifique


(il est innervé par ce nerf)
– Chaque nerf peut envoyer des signaux à plusieurs
muscles
• La jonction entre le nerf et le muscle s’appelle la plaque
motrice.

• Lorsqu’un influx nerveux arrive, le neurone libère de


l’acétylcholine, qui va se fixer sur des récepteurs présents sur
les fibres musculaires, déclenchant leur contraction.
Acétylcholine

Récepteur à l’acétylcholine

Fibre musculaire

Curare : entraine une paralysie par blocage de la plaque motrice


D- Organisation du tissu nerveux

• Il est formé de deux substances:


– La substance blanche : axones des neurones. Elle est
centrale au niveau du cerveau et périphérique dans la ME.
– La substance grise : corps cellulaires des neurones. Elle est
périphérique dans le cerveau et centrale dans la ME.

• Il se décompose en:
– SN central : cerveau + cervelet + TC + ME
– SN périphérique : ensemble des nerfs émergeant du
cerveau ou du TC (nerfs craniens) ou de la ME (nerfs
rachidiens).
III- Description du système nerveux
I- Système nerveux central:
• Regroupe les parties du système nerveux protégées
par des structure osseuses :
– l’encéphale: la partie du SN situé dans la boite cranienne:
• le cerveau (les deux hémisphères)
• le tronc cérébral
– Mésencéphale
– Pont
– Bulbe rachidien (Myélencéphale)
• le cervelet
– la moelle épinière
Cerveau
Cervelet
Encéphale
Tronc cérébral

Moelle épinière
A-Encéphale: Contenu de la boite crânienne
1- le cerveau
– Télencéphale
– Diencéphale
2- le tronc cérébral
– Mésencéphale
– Pont
– Bulbe rachidien
(Myélencéphale)
3- le cervelet
Télencéphale

Diencéphale

Mésencéphale

Pont de Varole
(protubérance)

Bulbe rachidien

Cervelet
Ces trois structures forment le tronc
cérébral
1- Le cerveau:
a- Configuration externe

Le télencéphale se
divise en 2
hémisphères
+ Divisé en 2 hémisphères
Séparés par une scissure sagittale (médiane)
 Face externe: scissures, lobes, et circonvolutions
• Chaque hémisphère est divisé en 4 lobes par
des scissures et des sillons

• Les trois principales scissures:


– La scissure de Rolando
– La scissure de Sylvius
– La scissure perpendiculaire externe
Scissure
 Face médiale de l’hémisphère cérébral:

• On distingue:
– La circonvolution limbique (gyrus singulaire)

– L’hippocampe (mémoire)

– les amygdales (émotions)


Lobe occipital

Lobe pariétal

Gyrus cingulaire

Lobe frontale

Lobe temporale
Corps calleux

fornix

amygdales
 Les commissures inter
hémisphériques:
• Elles permettent les relations entre les deux
hémisphères, ce sont:
– Le corps calleux

– Le fornix ou trigone

– La commissure blanche
 Glande hypophyse:
B- CONFIGURATION INTERNE:
Coupe dans le plan frontal du cerveau
Substance blanche et substance blanche

Substance grise:
Substance grise
- Formée surtout de corps cellulaires
des neurones Substance blanche

- Lieu de perception et d’intégration


des informations
- Comporte deux parties:
-L’écorce cérébrale ou « Cortex »
en superficie Partie centrale
- Les noyaux gris centraux en
profondeur
Substance blanche:

- Formée surtout d’axones myélinisés

- Permet la liaison nerveuse entre les


zones éloignées En périphérie
 Le système ventriculaire

• Circuit interne de cavités et de canaux.


• Circulation du liquide céphalo-rachidien (LCR).
• Liquide produit par le plexus choroïde et
réabsorbé en périphérie dans l’espace sous-
arachnoïdien.
• Rôle nourricier et de protection mécanique du
système nerveux central contre les chocs par
amortissement des mouvements.
C- Cortex cérébral:
• Aires corticales (Brodmann).
• Carte cytoarchitectonique du cortex.
Numérotation des aires de 1 à 52.

• Relation entre la cytoarchitecture et les


fonctions associées.

• Exemples :
Aire 17 – vision, Aire 4 - motricité
Les aires corticales
 Fonctions du cortex:

• Perception et intégration des informations

• Élaboration et contrôle des mouvements


• Aire motrice
• Langage (à gauche seulement en général)
• Mémorisation et intégration des informations : aires associatives non spécifiques

En blanc: aires non


spécifiques

Intelligence, créativité, etc.


• Chaque région du corps se projette sur une
zone déterminée du cortex. La surface de
cette zone est proportionnelle à l’importance
de la région du corps pour les relations du
sujet avec le monde extérieur
L’aire corticale motrice

Représentation somatotopique
de l’aire motrice droite.
Au sein de l’aire motrice,
chaque zone est responsable
de la motricité d’une partie du
corps.

Coupe dans le plan frontal


L’aire sensitive
Cerveau gauche et cerveau droit

Toutes les fibres nerveuses sensorielle et motrices se croisent dans le


système nerveux central

Hémisphère gauche : relié au côté droit du corps


Hémisphère droit : relié au côté gauche du corps
Hémisphère gauche:

• Contrôle le côté droit du corps


• Plus habile que le droit (90% = droitiers)
• Langage parlé (aire de Broca, entre autre)
• Raisonnement analytique, logique, séquentiel

Hémisphère droit:

• Contrôle côté gauche du corps


• Perception 3D meilleure que le gauche
• Intuition plus que logique
• Sensibilité musicale, artistique
E- Activité électrique du cortex

• Evaluable par
l’électroencéphalogramme (EEG)
• Epilepsie : activité anarchique,
désorganisée, diffuse
+
F- Noyaux gris centraux

Substance grise
 Ilots de substance grise au centre du cerveau
 Ils sont au nombre de 4 et paires reliés les
uns aux autres:
 Le noyau caudé
 Le noyau lenticulaire (putamen)
 le locus Niger ou substance noire
 Le noyau sous thalamique
 Fonctions des noyaux gris centraux

• Les mouvements involontaires (substance noire)

• Les fonctions cognitives

• Le comportement

• Mémorisation (amygdales)
 Fonctions du thalamus:
• Relais sur les grandes voies sensitives et motrices

• Intervient dans la vie végétative

• Régule la conscience et la vigilance

• Intégration des stimulations, association des


différentes fonctions (thalamus)

• Régulation de la température corporelle, des


différentes fonctions végétatives, des sécrétions
hormonales (hypothalamus)
2- LE TRONC CÉRÉBRAL:
• Situé en avant du cervelet, sous le cerveau, au
dessus de la moelle épinière

• Contient des noyaux de substance grise


d’importance vitale

• Voie de passage de toutes les afférences et


efférences entre moelle et cerveau

• Lieu d’émergence de la majorité des nerfs


crâniens
• Le tronc cérébral est le siége de nombreux
centres:

􏰀 Noyaux nerfs craniens

• Fonctions :

– Maintien de la conscience

– Cycles biologiques

– Contrôle de la respiration, du rythme cardiaque


3- LE CERVELET:
• Situé sous le lobe occipital, en arrière du tronc
cérébral

• Relié au cerveau par les pédoncules cérébelleux

• Fonction : impliqué dans


– Coordination des mouvements volontaires

– L’équilibre: Marche et station debout

– Régulation du tonus de posture


4- Vascularisation de l’encéphale

• Les artères:

• 4 grands axes artériels:


– 2 artères carotides internes

– 2 artères vertébrales
Artère carotide interne

Artère vertébrale

Veine jugulaire
 carotides internes

• Elles irriguent la plus grande partie du cerveau


• Chaque carotide interne se divise en 3 branches:
– Artère cérébrale moyenne
– Cérébrale antérieure
– Cérébrale postérieure
les artères cérébrales sont reliées par les artères
communicantes
 artères vertébrales

• Les artères vertébrales se rejoignent pour


former le tronc basilaire
• Elles irriguent la partie postérieure du cerveau,
le tronc cérébral et le cervelet
 Le polygone de Willis

• Les systèmes carotidien et vertébral


communiquent pour former le polygone de
Willis, situé à la base du cerveau
• Chaque branche terminale prend en charge un
territoire donné
• En cas d’accident vasculaire cérébrale, le
territoire concerné est atteint seulement
 les veines

On distingue:
• Un sinus veineux superficiel
• Un sinus veineux profond
• Tout le sang veineux est drainé vers les
jugulaires internes par deux sinus latéraux
B- Moelle épinière

Coupe transversale de la moelle épiniaire


• Interface entre le corps (sensation et
motricité) et les centres supérieurs du SNC.
• Rattachée au tronc cérébral.
• Protégée par une structure osseuse articulée
(colonne vertébrale).
• Organisation hiérarchique (exemple de lésion
et conséquences).
+
+
1- Morphologie externe

• Cordon blanc nacré:


• 45 cm de long

• 1 cm de diamètre

• Renflements cervical et
lombaire

• Cône terminal
2- Les rapports anatomiques

• Circule dans le canal vertébral

La Moelle Épinière
s’arrête en L2

Le Fourreau Dural
s’arrête en S2
3-Morphologie interne
Corne postérieure (dorsale)

Corne antérieure (ventrale)


Matière blanche

Matière grise

Nerf rachidien

vertèbre
Ar
• Substance grise
– Centrale
– En forme de papillon
– Canal épendymaire au centre
– Cornes ventrales et dorsales

• Substance blanche
– Cordons dorsaux
– Cordons ventraux
– Cordons latéraux Av
La moelle épinière
4-Rôle
• Rôle de relais entre le cerveau et les nerfs
• Reçoit les informations en provenance des
récepteurs périphériques (douleur, position
des membres…). Elle les renvoie vers le
cerveau où ces informations seront intégrées
• Reçoit également les informations du cerveau
(ordre de mouvement…) et les envoie vers les
effecteurs (muscles)
• Sert également à certains réflexes :
l’information venant de la périphérie génère
une réponse ne passant pas par le cerveau
Les nerfs
rachidiens se
divisent en
deux branches
à leur jonction
avec la moelle.

Ganglion spinal

Racine postérieure

Racine antérieure Nerf rachidien


5-Arc reflexe:
+
C- Les méninges
• Le SNC est protégé par trois enveloppes:
Méninges:
– la dure mère (ou pachyméninges) : contre l’os, la
plus épaisse

– l’arachnoide : sous la dure mère, sert de porte-


vaisseaux et permet le passage du LCR

– la pie mère : la plus proche du SNC et la plus fine.


 Le liquide céphalo-rachidien :

Il est à l’intérieur de l’encéphale et autour de la moelle épinière.


C’est un liquide clair sécrété par des cavités situées dans les
ventricules (Plexus choroïdes).
Il forme une sorte de coussin aqueux dans lequel flotte l’encéphale,
ce qui lui évite de s’effondrer sous son poids.
Le LCR protège contre les coups et les traumatismes.
Sa composition est proche de celle du sang dont il est issu, ce qui lui
permet d’apporter des nutriments au cerveau.

 La barrière hémato-encéphalique:

Capillaires de l’encéphale beaucoup plus étanches que ceux du


reste du corps. Beaucoup de substances qui peuvent les traverser
ailleurs ne le peuvent pas dans le SNC
D- Le liquide céphalo-rachidien
• L’homme en possède 120 à 150cm³

• Sa composition:
– Glucose: 0,60 g/litre
– Protides: 0,30 g/litre
– Chlorure de sodium: 7 g/litre
II- Système Nerveux Périphérique
(SNP)
• Comprend toutes les parties du SN autres que
SNC On distingue :
– SNP viscéral (végétatif, involontaire ou autonome -
- SNA)
• Contient les neurones qui innervent les organes
internes, vaisseaux sanguins et les glandes (pression 02
, sécrétion, ...)
– SNP somatique
• Innervation de la peau, des articulation et des muscles.
Neurones moteur et sensoriel.
A- Système nerveux périphérique comprend

• Nerfs crâniens
• Nerfs spinaux
• Plexus
– Le plexus cervical
– Le plexus brachial
– Le plexus lombaire
– Le plexus sacré
– Le plexus coccygien
1- Nerfs Crâniens
• Origine : Tronc cérébral
• 12 paires (numérotées de I à XII) Innervation de la tête principalement.

• Nerf olfactif (I)

• Nerf optique (II)

• Nerf oculo-moteur (III) - Nerf trochléaire (IV) - Nerf abducens (VI) = oculo-moteur externe
• Nerf trijumeau (V)

• Nerf facial (VII)

• Nerf cochléo-vestibulaire (VIII) : nerf cochléaire


• Nerf cochléo-vestibulaire (VIII) : nerf vestibulaire

• Nerf glosso-pharyngien (IX)

• Nerf vague ou pneumogastrique (X)

• Nerf accessoire ou spinal (XI)


• Nerf hypoglosse (XII)
b- Nerfs spinaux

• Nerf spinaux (ou rachidiens ) émanent de la


colonne vertébrale pour innerver l’ensemble
du corps.
• Communication bidirectionnelle par des
canaux spécialisés:
– nerfs sensitifs
– nerfs moteurs.
• 31 paires de nerfs spinaux.
• Ils sont formés à partir des racines
nerveuses sortant de la moelle épinière
• Chaque nerf contient des fibres :
– Motrices : axones des motoneurones
– Sensitives
– Et éventuellement végétatives : glandes
sudoripares, motricité vasculaire et viscérale…
• Racine dorsale :
– afférence sensorielle
– Présence de ganglions sur ces
racines.
– corps cellulaires des neurones
sensitifs
• Racine ventrale :
– efférence motrice
• Matière Grise :
– noyaux
• Matière Blanche :
– Fibres nerveuses
C- les plexus nerveux

• Les branches des nerfs s’anastomosent pour donner


naissance à 6 plexus nerveux:
– Plexus cervical
– Plexus brachial
– Plexus lombaire
– Plexus sacré
– Plexus honteux
– Plexus coccygien
• DERMATOME : correspond à un territoire
cutané
B- Les voies nerveuses de conduction
1- LES VOIES SENSITIVES (afférentes)

-véhiculent les informations entre les récepteurs périphériques et le


SNC

-les corps cellulaires de ces fibres sont à l’extérieur du SNC mais


proches des centres (ex: nerfs rachidiens)

-pas de synapse entre les récepteurs et le SNC


• 3 types de sensibilité:
– Sensibilité extéroceptive: sensations tactiles,
thermo algésiques (faisceaux de Déjerine)
– Sensibilité proprioceptive: os, articulations,
muscles, postures
– Sensibilité intéroceptive: viscérale (inconsciente, mal
connue)
• Les voies sensitives sont croisées:
– Les influx venant de la moitié droite du corps
croisent au niveau de la moelle épinière pour
aboutir du côté gauche de l’encéphale
2- LES VOIES MOTRICES (efférentes)

Le SNP se décompose en 2 grands types suivant les voies motrices


empruntées :
Le SN somatique : portion du système nerveux assurant le transport des
influx du SN vers les muscles squelettiques
Le SN autonome ou végétatif ou involontaire : portion du système
nerveux assurant la régulation du milieu interne (contrôle des organes
végétatifs: muscle cardiaque et des glandes)

Le SNA est formé de deux ensembles de fibres nerveuses:


•Système sympathique: constitué de Neurofibres sympathiques qui ont
effet activateur sur les viscères.
•Système parasympathique: constitué de Neurofibres
parasympathiques qui ont effet inhibiteur sur les viscères
• Deux types de voies motrices:
– Motricité volontaire: faisceau pyramidal
– Motricité involontaire: faisceau extra pyramidal
 Le faisceau pyramidal

• Nait dans la circonvolution frontale du cerveau


• À partir du bulbe, se sépare en 2 voies:
– Pyramidal croisé
– Pyramidal direct
• Toutes les fibres volontaires motrices sont croisées:
l’hémisphère droit commande l’hémicorps gauche
et vice versa
 Le faisceau extrapyramidal

• Motricité involontaire
• Fibres proviennent des noyaux gris centraux
• En association avec le cortex
 Le système nerveux somatique (SNS) est caractérisé par:
-les corps cellulaires des motoneurones se situent dans la corne antérieure de la
moelle épinière
- pas de synapse une fois les fibres sorties du SNC
- neurotransmetteur sur l’organe est TOUJOURS de l’acétylcholine
- axones du SNS TOUJOURS myélinisés
 Les mouvements volontaires:

• L’ordre du mouvement vient des nerfs de l’aire corticale


motrice

• Les axones de ces nerfs descendent dans la substance


blanche, se croisent au niveau du tronc cérébral
(décussation), puis descendent dans la moelle épinière
jusqu’au niveau correspondant au muscle

• Il se connectent (synapse) avec un neurone de la moelle


épinière (motoneurone)

• L’axone de celui-ci va jusqu’à la plaque motrice

• La voie pyramidale (ou faisceau pyramidal est la voie


empruntée par les ordres moteurs)
Le système nerveux autonome

 Il existe toujours une synapse une fois les fibres sorties du SNC avant

l’arrivé à l’effecteur

 le neurotransmetteur de la synapse pré-ganglionnaire est TOUJOURS

l’acétylcholine.

 la fibre postganglionnaire est TOUJOURS myélinisée


 Indépendant de la volonté, régule l’homéostasie

 Contrôle l’activité des muscles lisses (bronches, intestins,

vaisseaux…) et du muscle cardiaque

 Régulé par l’hypothalamus


Système Système
orthosympathique parasympathique
Neurotransmetteur noradrénaline acétylcholine
libéré sur l’organe

Localisation de la Prés du SNC (chaîne Prés ou dans l’enveloppe


synapse ganglionnaire le long de la de l’organe innervé (pas
intermédiaire colonne vertébrale) de ganglions spécialisés)

Fibres Courtes Longues


préganglionnaires

Fibres Longues courtes


postganglionnaires

Relations avec le Niveau thoracique et Nerfs crâniens (III, VII,


SNC lombaire IX et X ) et région sacré
de la moelle épinière
 Rôles du système nerveux
autonome
 Régule les fonctions végétatives (inconscientes) : participe à
l’homéostasie.

En pratique, les deux systèmes sont toujours actifs, mais ils ont
un effet antagoniste (annulent leurs effets respectifs).

Système sympathique:
• Actif en cas d’urgence.
• Prépare l’organisme à affronter un danger : attaque ou fuite.
• Activation : tachycardie, hyperglycémie, dilatation bronchique…
Système parasympathique:
• Actif au repos.
• Activation : dilatation de l’iris, salivation, ralentissement cardiaque (bradycardie)…
Le système osseux

Pr KOUALI Hassnae
Histoire de la médecine et l’ostéologie:
La paléopathologie (les anciennes maladies)

L’archéologie et l’ostéologie:
L’histoire de l’être humain dans son contexte ethno-
culturel et géographique

Les datations et l’ostéologie:


La datation des os retrouvés dans les fouilles
archéologiques permet situer les hommes dans le
temps,
I- Introduction -
Définition:
• Le squelette humain est composé des os, des
cartilages et des articulations.

• Le squelette humain est constitué de 206 os.


• Les os sont formés d'un tissu conjonctif
spécialisé, le tissu osseux.
• L'étude du système osseux constitue
l'ostéologie.
• Le squelette remplit cinq fonctions:
1. Soutien: Le squelette est une structure rigide qui
permet l'ancrage des tissus mous et des organes.
2. Protection: Le crane, la colonne vertébrale, la cage
thoracique et la ceinture pelvienne, renferment et
protègent les organes vitaux.
3. Mouvement
4. Hématopoïèse: Chez l'adulte, la moelle osseuse rouge
produit les globules rouges, les cellules blanches du
sang et les plaquettes.
5. Stockage d'éléments minéraux et d'énergie: Le
calcium+++, et les adipocytes de la moelle osseuse
II- ETUDE DES OS:
A. Définition du tissu osseux:

• Il s’agit d’un Tissu Conjonctif spécialisé à


Matrice Extra-Cellulaire (MEC) calcifiée:
rigidité, solidité,...
• MEC : deux phases
Minérale = le squelette
Organique = protéines et fibres.
1- Les cellules et la matrice extracellulaire de l’os
Le tissu osseux est en perpétuel renouvèlement (remodelage osseux)
2- Les facteurs systémique du remodelage osseux:
 La vitamine D
 La parathormone (hormone parathyroïdienne): c’est une
hormone hypercalcimiante et hypophosphorémiante
Elle augmente la résorption osseuse
Elle la réabsorption calcique rénale
 La calcitonine : hormone d’origine thyroïdienne
 Autres:
• Hormones sexuelles (testostérone, oestrogènes)
• Hormones thyroïdiennes
• Hormone de croissance (GH)
• Les corticostéroïdes
B. Classification des os
• Les os longs : plus longs que larges localisés
dans les membres.
• Les os courts : plus ou moins cubiques, ex:
os du carpe et du tarse.
• Les os plats : Fonction de protection; ex: os
du crâne, côtes
• Les os irréguliers : de forme complexe; ex:
os des vertèbres et certains os du crâne
(omoplate)
C. Configuration
extérieure des os:
• L’os long comprend une diaphyse (ou corps) au
centre, et une épiphyse à chaque extrémité
• A l'intérieur de la diaphyse se trouve la cavité
médullaire tapissée par une fine couche de tissu
conjonctif, l'endoste.
• La cavité médullaire contient la moelle osseuse
jaune lipidique.
• Les épiphyses sont formées d'os spongieux. Dans
les pores des os spongieux, on trouve de la
moelle osseuse rouge.
• Un tissu conjonctif dense orienté, le périoste,
recouvre l'os et constitue le point d'ancrage des
muscles aux tendons et le site de la croissance
diamétrale des os (croissance en épaisseur)
D. Structure des os:
• À la coupe, l'os frais présente de la superficie
vers la profondeur: le périoste, de l'os compact
et de l'os spongieux, et une cavité:
• Le périoste:
Cest une membrane fibreuse conjonctivo-
élastique constituée d'une couche externe
fibreuse et d'une couche interne ostéogénique. De
la couche interne partent des fibres perforantes qui
traversent l'os compact. Le périoste ne recouvre pas
les surfaces cartilagineuses et il donne insertion aux
muscles et aux tendons. Il est richement vascularisé
et innervé, d'où la grande sensibilité de l'os au choc.
périoste

Os compact

Os spongieux

Cavité médullaire

Coupe transversale d’un os long


Endoste
1- Os compact :
 Dur et dense, l'os compact représente 80 % de la
masse osseuse totale.
 Il est constitué d'ostéons (système de Havers)
– L’ostéon est l'unité histo-physiologique constituée par un
canalicule vasculaire et les lamelles osseuses concentriques qui
l'entourent. Les canalicules des ostéons communiquent entre
eux par des canaux perforants.
– Les lamelles circonférentielles externes sont situées à
la périphérie de l'os.
– Les lamelles circonférentielles internes sont situées
sous l'endoste du canal médullaire.
– Les lamelles interstitielles s'interposent entre les
ostéons
Endoste
2- os spongieux

 Friable, il est constitué de lamelles osseuses, ou


trabécules osseuses, épaisses de 0,1 à 0,5 mm et de
directions variées, délimitant de petites cavités.

 Situé au niveau des épiphyses des os longs, l'os


spongieux forme la couche intermédiaire des os
plats et courts.

 Au niveau des os du crâne, il porte le nom de diploé. Lamelles osseuses


Les deux couches d'os compact qui l'entourent
constituent les tables externe et interne.

Os spongieux
Endoste
3- Les cavités osseuses:
Les cavités osseuses recouvertes par l'endoste sont:
– soit vides et remplies d'air. Exemple: les sinus
paranasaux;
– soit occupées par un organe ou un tissu.
Exemple: la caisse du tympan, le canal
médullaire.
• Le canal médullaire: Situé dans les diaphyses, il
contient la moelle osseuse, des vaisseaux et des
nerfs.
• L'endoste: C'est une couche conjonctive
unicellulaire.Cette membrane vasculaire et
ostéogénique assure la croissance et la réparation
de l'os fracturé.
Endoste
E. Histologie du tissu
osseux :
1) Les cellules du tissu osseux :
􏰀 Ostéoblaste : synthèse de la MEC au niveau de la surface
interne et externe de l’os.
􏰀 Ostéocyte : cellule terminale enfermée dans la MEC
calcifiée dans l’ostéoplaste (rôle notamment de nutrition).
􏰀 Cellule bordante : métaboliquement peu active. Permet la
régulation du passage des nutriments et la protection contre
les ostéoclastes au niveau de la surface interne de l’os.
􏰀 Ostéoclaste : Macrophage propre à l’os intervenant dans
la formation de l’os définitif et son remaniement perpétuel à
l’âge adulte, il va créer des lacunes.
Équilibre
F. Croissance des os:
Elle dépend de nombreux facteurs génétique, hormonal,
diététique et mécanique. L'arrêt de l'activité des points
d'ossification se situe vers 25-28 ans.
1- La croissance en longueur

 Elle dépend du cartilage de conjugaison qui est situé à


la jonction diaphyso-épiphysaire. Il sera remplacé par
de l'os spongieux à la fin de la croissance.
 Sur un os, le cartilage de conjugaison le plus actif est
dé́nommé cartilage fertile.
 Le décollement épiphysaire peut compromettre cette
croissance.
b) La croissance en largeur

Elle résulte de l'action du périoste. Elle est stimulée par

les contraintes de pression . Ainsi, l'ablation du péroné

entraine l’épaississement du tibia.

Tibia

péroné
Anomalies du cartilage de croissance

 Épiphysiolyse : traumatique ou non


 Ostéomyélite: infection bactérienne
 Achondroplasie : maladie génétique responsable d’un
nanisme en rapport avec une anomalie de la
croissance du cartilage de conjugaison
c) Le modelage morphologique de
l'os :
correspond à une adaptation locale sous
l'action des forces de tension et de
pression au renouvellement osseux. C’est
un équilibre entre l’activité de résorption
(ostéoclastes) et de formation
(ostéoblastes) osseuses.
Anomalies
 Ostéoporose: excès de résorption par rapport à la
formation (raréfaction de la trame osseuse)
 Ostéomalacie: défaut de minéralisation de la trame
osseuse
 Maladie de Paget: remodelage osseux rapide avec des
zones qui subissent un excès de destruction et d’autres
subissant un excès de formation
 Rachitisme: anomalie de minéralisation osseuse chez
l’enfant en rapport avec un déficit en vitamine D
III- ETUDE DU SQUELETTE

A. Squelette axial
B. Squelette appendiculaire
Le squelette axial : 80 os

 Axe du corps: Tête et tronc

 Os de la tête, l’os hyoïde, la cage


thoracique et la colonne vertébrale

 Peu mobile
Le squelette appendiculaire : 126 os

 Appendix: Annexé au squelette axial

 Les os des membres et des ceintures


scapulaire et pelvienne

 Squelette libre

 Assure la locomotion
A - Le squelette axial:

Tête
Os hyoïde
Rachis
Cage thoracique
1. Les os de la tête:
Les os de la tête (ou tete osseuse) sont groupés en
os du crâne et os de la face.

Les os du crane = boite crânienne

Les os de la face
• Les os du crâne, soudés entre eux,délimitent la cavité
crânienne. Celle-ci présente une voûte, la calvaria, et une
base, la base du crâne. ils comprennent:
- Deux os pairs: le pariétal et le temporal;
- Quatre os impairs: le frontal, l'ethmoïde, le sphénoïde et
l'occipital.
• Le sphénoïde est l'os clef du crâne car il s'articule avec
tous les os du crâne qui s'organisent autour de lui
• Dans chaque os temporal se situent les osselets de l'ouïe,
articulés entre eux.
Vue d’ensemble des os du crane et de la face
Os frontal

Os pariétal

Os occipital
Os temporal

Os sphénoïdal
ANT

POST

Vue supérieure: voute cranienne


Vue endo-cranienne de la base du crane
ANTERIEUR

POSTERIEUR
Vue supérieure de l’endocrane
• Les os de la face sont aussi soudés entre eux et au crâne,
à l'exception de la mandibule.
Les os soudés de la face comprennent: un os impair, le
vomer, et des os pairs, le maxillaire, l'os lacrymal , l'os
palatin, le cornet nasal inférieur, l'os nasal et l'os
zygomatique
• Ils délimitent les cavités orbitaires, nasales et orale, qui
logent les organes des sens et la partie crâniale des
appareils digestif et respiratoire.
• Le bloc crânio-facial désigne les os de la tête sans la
mandibule.
Os zygomatique

Os propre du nez

Os maxillaire

La mandibule
ANT POST

Vue médiale d’une coupe sagittale montrant les os du crane et de la face


Vue interne montrant la disposition des os de la face externe de la fosse nasale
Os frontal, sphénoïdal, éthmoïde,
Les os de l’orbite zygomatique, maxillaire, lacrymal, palatin

supérieur

Externe

Vue antérieure de l’orbite montrant sa constitution osseuse


2. L’os
hyoïde:
• est un os situé à la limite supérieure du cou.
• En fer à cheval
• A hauteur de C3 C4
• Au dessus du larynx
3. Colonne vertébrale: Rachis
a- Courbures physiologiques du rachis

Lordose cervicale

Antérieur
b- Vertèbres:
 vertèbres cervicales
1ere : Atlas (c1)
2eme: Axis (c2)
c1

c7
 vertèbres dorsales ou thoraciques

Au nombre de 12 ( de D1 ou T1 jusqu’à D12 ou T12)


 Deux notions:
 Canal médullaire: ou
siège la moelle épinière
 Trou de conjugaison:
orifice aménagé par 2
vertèbres adjacentes, par
ou passe les nerfs
rachidiens
4. La cage thoracique
sternum

cotes
a- Les os du thorax:

12 vertèbres thoraciques en arrière


12 cotes
Le sternum en avant
 Le sternum
Le sternum est un os
manubrium
plat, impair,
symétrique, situé au
niveau de la partie
antérieure de la cage
thoracique sur lequel Corps
viennent s'attacher
en avant les côtes (les
sept premières chez Appendice xiphoïde
l’homme) Vue de face Vue de profil
La clavicule

Articulation sterno-claviculaire

sternum
Entre la cote et le sternum s’interpose un
cartilage, et on distingue ainsi:
 L’articulation chondro-costale
 l’articulation chondro-sternale

 cote

 Cartilage costal

 Articulation chondro-costale

 Articulation chondro-sternale
 Les cotes

• 12 côtes réparties en:


– 7 vraies côtes
– 3 fausses côtes
– 2 flottantes
• Chaque côte présente un corps et deux
extrémités
• L’extrémité postérieure s’articule avec les deux
vertèbres correspondantes au niveau de leur
disque intervertébral. L’extrémité antérieure se
continue par le cartilage costal.
Côtes

Les fausses cotes?


(8e, 9e et 10e cotes)

Les cotes flottantes


( 11e et 12e cotes)
B- Squelette appendiculaire

Ceinture scapulaire
Membre supérieur
Ceinture pelvienne
Membre inférieur
Le squelette appendiculaire : 126 os

 Appendix: Annexé au squelette axial

 Les os des membres et des ceintures


scapulaire et pelvienne

 Squelette libre

 Assure la locomotion
1- Ceinture scapulaire (scapula)

Clavicule

Scapula
(omoplat
e)
a -Omoplate (scapula)

cou

Omoplate gauche

Vue postérieur de la région thoracique


 L‘omoplate est un os plat et dorsal de la ceinture scapulaire.
Elle est amarrée par des muscles à la paroi thoracique
postérieure, en regard de la 2e à la 7e côte.

 La scapula est formée d'un corps triangulaire

 Elle présente:
• deux faces, antérieure (costale) et postérieure;

• trois bords, supérieur, médial et latéral;


• trois angles, supérieur, inférieur et latéral

 Il est le siège d’insertion de plusieurs muscles


 La face postérieur de l’omoplate

supérieur

médial
La face postérieure de l’omoplate est caractérisée par le présence d’une saillie
osseuse dite: EPINE DE L’OMOPLATE et se termine par l’ACROMIUM qui s’articule ave
la clavicule
Muscle sus-épineux

Muscles sous-épineux
 La face antérieure de l’omoplate
Vue antérieure
Clavicule
b - La clavicule:
• La clavicule est un os long et
ventral de la ceinture
scapulaire.
• Sous-cutanée, elle est
tendue transversalement en
arc entre le sternum et la
scapula
• La clavicule, incurvée en S
italique, comprend un corps
et deux extrémités, sternale
et acromiale
Vue intérieur de la clavicule gauche
Radiographie montrant une fracture
de la clavicule
2- Membre supérieur

Vue
antérieure du
membre
supérieur
droit
a - L’humérus:
 C’est l'os du bras.
 C'est un os long qui s'articule avec: l‘omoplate
en haut, le radius et le cubitus (ulna) en bas
 Il présente une diaphyse et deux épiphyses,
proximale et distale.
– Épiphyse proximale: Volumineuse, elle
comprend la tête humérale qui s’articule avec
la glène scapulaire (articulation de l’épaule)
– Épiphyse distale: elle s’articule avec le radius
et le cubitus (ulna) pour former le coude
Vue postérieure de la
scapula et l’humérus
b - Les os de l’avant bras:

Cubitus

Radius
Le radius:
C’est l'os latéral de l'avant-bras.
C'est un os long qui s'articule avec:
l'humérus en haut, le carpe en bas, et le
cubitus (ulna) médialement
 Il présente une diaphyse et deux
épiphyses, proximale et distale.
 Cubitus ou ulna:
 C'est l'os médial de l'avant-bras.
 Il s'articule en haut avec l'humérus, en dehors
avec le radius mais
ne s'articule pas avec les os du carpe.
L'ulna est relié au radius par la membrane inter-
osseuse qui s'insère sur son bord latéral.
 Il présente une diaphyse et deux épiphyses,
proximale et distale.
Olécrane

Incisure trochléenne

Incisure radiale
Apophyse ou processus styloïde
(styloïde cubitale)
 Articulation du coude:
Trois surfaces articulaires
- La trochlée de l’humérus
- L’incisure trochléenne cubitale
- La tête radiale
1- Humérus
2-olécrane
3- Radius
4- Cubitus

Luxation du coude
 Les deux os de l’avant
bras (le radius et le
cubitus) sont unis par
une membrane inter-
osseuse
 Ils s’articulent au
niveau de leurs
extrémités proximale
et distale
 Cette disposition
permet les
mouvement de
pronation et de
supination
indispensables a la
fonction de la main
1- radius
2- Cubitus (Ulna)

Fracture des deux os de l’avant bras


 Articulation du
poignet
Elle se fait entre le
radius et les os du
carpe
(semi-lunaire)

(pyramidal)

(Os crochu)

(Grand os)
c - Les os de la main
 Le carpe:
• Est un ensemble articulé de huit os solidement unis, qui
constitue le squelette du poignet
• Disposition des os du carpe:
Ses os sont groupés en deux rangées:
La rangée proximale: comprend de l’extérieur à
l’intérieur ; l’os scaphoïde, le semi-lunaire, le
pyramidal et pisiforme.
La rangée distale comprend de l’extérieur à
l’intérieur ; l’os trapèze, trapézoïde, le grand os et l’os
crochu
Vue postérieure de la
main
Le Métacarpe:
situé entre le carpe et les phalanges proximales, le
métacarpe est constitué de cinq métacarpiens
numérotés de I à V en allant du pouce vers le petit
doigt .
Les métacarpiens sont des os longs, présentant
chacun un corps, une extrémité proximale ou base,
et une extrémité distale ou tête.
 Les phalanges:
 Les phalanges constituent le squelette des doigts.
 Tous les doigts, excepté le pouce, possèdent trois
phalanges, proximale, moyenne et distale .
 Le pouce est formé de deux phalanges, proximale et distale.
 Chaque phalange est un os long constitué d'un corps, d'une
base et d'une tête.
3- Ceinture pelvienne

Sacrum Os coxal

Coccyx
a . L’os coxal
• C'est un os plat, pair, vrillé en forme d'hélice. Il forme avec son
homologue et le sacrum la ceinture pelvienne qui unit le membre
inférieur au tronc.
• Il s'articule
 en dehors avec le fémur ;
 en dedans et en avant avec son homologue ;
 En dedans et en arrière avec le sacrum.
• L'os coxal possède un trou, 4 bords (supérieur / antérieur / postérieur /
inférieur) et 2 faces (médiale ou endopelvienne / latérale ou
exopelvienne).
• Il est constitué embryologiquement de trois parties soudées :
 en haut l’ILIUM
 en bas et arrière l’ISCHIUM
 en bas et avant le PUBIS La soudure en forme de "Y" est centrée sur la
surface articulaire avec le fémur : ACETABULUM.
 On distingue 3 segments :
– supérieur : c'est l'aile iliaque, aplatie et large (elle
regarde en dehors et en arrière),
– moyen : région de l'acétabulum (porte la cavité
articulaire avec le fémur).
– inférieur c'est le pourtour osseux du foramen ischio-
pubien
Formant le cadre obturateur circonscrit par les branches
ischio-pubienne et ilio-pubienne
Vue médiale
Radiographie du bassin
Fracture des deux cadres obturateurs
b . Le Sacrum et le coccyx
• C'est un os médian, impair et symétrique de forme pyramidale
aplatie d‘avant en arrière et situé à la partie postérieure du
pelvis (bassin). Il contribue à la formation de la ceinture
pelvienne avec les 2 os coxaux.
• Il est formé par la fusion de 5 vertèbres sacrées dont on peut
encore différentier les reliefs des différentes structures. Il
s'articule:
en haut avec la 5e vertèbre lombaire (par
l'intermédiaire d'un disque intervertébral),
 latéralement avec les 2 os coxaux,
en BAS avec le coccyx.
• Il possède 4 faces (ventrale / dorsale / latérales x2) et un
sommet inférieur ou apex .
Le sacrum
supérieur

Corne supérieure
Vue postérieure
Facette articulaire avec le sacrum

Corne latérale

Vertèbres coccygiennes

Vue antérieure du coccyx


Agénésie sacrée
4- Le Membre
inférieur
Patella ( rotule)
a. Le Fémur
• C'est le plus long os du corps humain.
• Il constitue le squelette de la cuisse. Il
est triangulaire à la coupe au niveau
de sa diaphyse.
• En haut, en dedans et en avant, la tête
du fémur représentant les 2/3 d'une
sphère s'articule avec l'os coxal
• En bas et en avant, le fémur s'articule
avec la face postérieure de la rotule
(patella) par la trochlée fémorale.
• En bas, il s'articule par l'intermédiaire
des ménisques au plateau tibial
Tête du fémur
Le col Grand trochanter

Ligne inter-
trochantérienne
Petit trochanter

Diaphyse fémorale

condyles

Surface rotulienne

Vue postérieure
Vue antérieure
Fracture du col du fémur
Fracture de la diaphyse fémorale
b. La rotule ou
• C'est un (Patella)
os sous-cutané situé à la face
antérieure du genou.
• Elle s'articule en arrière avec la trochlée
fémorale par l'intermédiaire de 2 facettes.
• Elle est triangulaire à somment inférieur.
Elle reçoit le tendon quadricipital qui s'y
fixe, la recouvre et se prolonge vers le bas
par le tendon rotulien. Elle est maintenue
latéralement par deux ligaments latéraux
• Elle protège de l'usure le tendon
quadricipital.
Vue postérieure
Tendon quadricipital

Ligament rotulien
Fémur

Rotule fracturée

tibia
c. Le Tibia
• C'est un os long, pair et qui forme avec la
péroné (la fibula) le squelette de la
jambe.
• Il est situé en avant et en dedans du
péroné.
• Il s'articule:
 en haut avec le fémur par l'intermédiaire
des ménisques (interne et externe) ;
 en dehors à ses deux extrémités et par la
membrane interosseuse avec le péroné ;
 en bas avec le talus (l’astragale).
• L'extrémité supérieure du tibia présente
2 surfaces sans cartilage où s'attachent
les ménisques.
Les plateaux tibiaux

diaphyse

Malléole externe
Vue antérieure
Vue postérieure
1- tubérosité antérieure
4- tubérosité postérieure
3- épine externe
5- épine interne
2- cavité glénoïde externe
6-cavité glénoïde interne

Les cavités glénoïdes sont


des surfaces articulaires

Extrémité supérieure du tibia (les plateaux tibiaux)


Patell
a
Fracture diaphyse tibiale
Fracture du plateau tibial

Fracture de la malléole interne ( extrémité


inférieure du tibia)
d. Le péroné (fibula)
• C'est un os long, pair et qui forme avec le
tibia le squelette de la jambe.
• Il possède:
Une diaphyse et deux extrémités:
Supérieure (tête du péroné) qui s’articule
avec le tibia
Inférieure (malléole externe): s’articule
avec le tibia et l’astragale (talus)
• Il est situé en dehors et sur l’arrière du
tibia. Il s'articule
 en dedans, à ses deux extrémités, au
tibia auquel il est relié par
l'intermédiaire d'un ligament
interosseux
 en bas et en dedans avec l’astragale
(le talus) Les 2 os de la jambe: le tibia
externe et le péroné en
interne
Vue antérieure
Vue postérieure
Les deux os de la jambe le tibia et le péroné
s’articule en bas avec les os du pied pour
constituer l’articulation de la cheville

2- péroné
3- Tibia
1- astragale
5- calcaneum
e. les os du pied

• Le pied est formé de 26 os, les orteils sont


numérotés de I à V en commençant de
l'intérieur.

• L’astragale (talus) est articulaire:

En haut avec les deux os de la jambe ; il forme


un tenon enchâssé entre la mortaise tibio-
fibulaire .

en bas avec le (calcanéum) calcanéus .


Nous décrivons trois parties :
 Le tarse est formé de 7 os courts pairs et non symétriques
disposés en 2 rangées:
o Le tarse postérieur, contient 2 os : astragale (talus) et le
calcaneum (calcanéus)
o le tarse antérieur, regroupant les 5 autres os
 Le métatarse est formé de 5 os longs pairs et non
symétriques. Les métatarsiens sont articulés avec les
phalanges.
Le pied repose en avant sur les têtes des métatarsiens I et V
et en arrière sur le calcaneum (le talon)
 Les phalanges sont formées de 14 os longs pairs et non
symétriques. Comme pour la main, on dénombre trois
phalanges (proximale, intermédiaire et distale) aux orteils II à
V et deux phalanges pour le I.
Vue dorsale du pied
Vue plantaire

Os métatarsiens
Os
sésamoïdes

Phalanges
système immunitaire
INTRODUCTION

Les êtres vivants évoluent dans un


environnement où les agents infectieux
représentent une menace permanente à leur vie,
Ils peuvent provoquer des maladies, Entraîner
même la mort (en se multipliant de façon
incontrôlée)Chez les individus normaux la
plupart des infections guérissent rapidement et
ce grâce au : système immunitaire qui combat
l’agent infectieux mise en cause.
Qu'est ce que l'immunité?
Immunité se réfère avant tout aux réactions dedéfense d’un organisme
contre un pathogène générateur de maladie C’est un ensemble des
mécanismes biologiques permettant à un organisme pluricellulaire
d'assurer son intégrité:
1. en reconnaissant et tolérant ce qui lui appartient (le soi) auxquelles il
est exposé

2. et d’éliminer les substances étrangères (non-soi) auxquelles il est exposé,


mais aussi ses propres constituants altérés (vieillissement,
transformation maligne)
Qu'est-ce que le système immunitaire?

L’ensemble des organes, des tissus, des


cellules et des molécules qui s’opposent à
la pénétration et àla prolifération des
substances étrangères (antigène).
Qu'est-ce que L'immunologie?

L'immunologie est la branche de la biologie qui étudie le


système immunitaire, un ensemble complexe de cellules,
tissus, organes et molécules qui travaillent ensemble
pour défendre l'organisme contre les agents pathogènes
tels que les bactéries, les virus, les champignons
et les parasites.
le rôle
Le système immunitaire joue un rôle crucial dans la protection contre les infections et la surveillanc
des cellules anormales du corps .
Son rôle principal est de détecter et de neutraliser les substances étrangères envahissantes tout en
préservant la reconnaissance des éléments du corps.
Voici quelques-unes des fonctions clés du système immunitaire :
Reconnaissance des antigènes
Réponse immunitaire innée
Réponse immunitaire adaptative
Mémoire immunitaire
Élimination des cellules anormales Régulation immunitaire

L'immunité met en jeu deux processus:


l'immunité non spécifique = innée = naturelle
l'immunité spécifique = adaptative = acquise = en mémoire
Shéma de l’immunité
Immunité innée
IMMUNITE innée
Définition : L’immunité naturelle
correspond a tous les mécanismes
naturels (innés) de défense de
l'organisme contre toute agression
interne ou externe.
L’immunité naturelle implique:
 des structures tissulaires,
 des cellules
 ou des molécules
Caractéristiques :
–Première ligne de défense (réponse
immédiate: minutes, heures), permanente
–Identique quel que soit l’agresseur: non
spécifique
–Les cellules sont nombreuses et prêtes à agir
(mécaniques, chimiques et cellulaires)
–Activation des cellules in situ dans le tissu
–Absence de mémoire
–Stimule la réponse adaptative
les differents formes de l'immunité
Les moyens de défense..
barrières cutanéomuqueuse
La peau Au niveau de la peau: la plupart des bactéries ne
peuvent survivre longtemps à la surface de la peau en raison
de l’action inhibitrice de l’acidelactique et de l’acide gras
dans la sueur et la sécrétion sébacée .
1. Barrière physique*2 couches (épiderme + derme*
kératinisation (production de la kératine* présence de
cellules mortes en surface* phénomène de
desquamation superficielle
2. Barrière chimique* pH acide* sécheresse de la peau,*
sécrétion de lipides toxiques et de lysozyme
3. .Barrière biologique• flore commensale cutanée
normale• compétition au niveau des sites et de
l’utilisation des nutriments
2. les muqueuses
Au niveau de chaque muqueuse plusieurs moyens sont utilisés de manière isolée ou associé pour l
contre l'adhérence et la multiplication des germes.
 Les moyens mécaniques
 Les moyens chimiques
 Les moyens biologiques
Barrière physique
*élimination des bactéries avec mucus par cils vibratiles(muqueuse respiratoire) ,
*flux urinaire,
*sécrétions lacrymales,…
Barrière chimique
• Le pH acide du milieu inhibe la multiplication bactérienne au niveau de l'estomac, de l’urine…..
• * Sécrétion de produits antibactériens dans le mucus : lysozyme,
• Lactoferrine
Barrière biologique
• *flores microbiennes commensales,
• * Existence d’ un équilibre écologique qui s’oppose l'implantation de bactéries pathogènes.
LES DÉFENSES CELLULAIRES
Les acteurs du système immunitaire Modules induits
comme la phagocytose et la réponse inflammatoire, qui
nécessite les cellules phagocytaires et les cytokines.
 Les phagocytes Ensemble de cellules dont la
morphologie et la structure sont très variables mais
dont la fonction est commune:
piéger les éléments étrangers, les internaliser et les
détruire par phagocytose Les mécanismes de l’immunité
innée: La phagocytose Correspond à la capture et à la
digestion des microorganismes.
 Elle comprend 4 phases:
• La phase d’adhésion
• La phase d’ingestion
• La phase de digestion
• La phase de l'expulsion (ou rejet des déchets).
 Phase d’adhésion
Adhésion des microorganismes à la surface de phagocyte
Cette phase fait appel à des mécanismes de reconnaissance.
Une fois l’organisme attaché à la surface membranaire la phase d’ingestion débute.
 Phase d’ingestion après l'attachement, la cellule phagocytaire est prête à
consommer l'agent pathogène. Elle absorbe l'agent pathogène et un phagosome
se forme .
 Phase de digestion Lorsque le phagosome se déplace vers le centre de la
cellule, un phagolysosome se forme. Un phagolysosome est acide et contient
des enzymes hydrolytiques qui aident à décomposer ce qui a été absorbé par la
cellule phagocytaire.
 .Phase de Expulsion : Une fois que l'agent pathogène est décomposé, il doit
être libéré par la cellule phagocytaire grâce à un processus appelé exocytose.
L'exocytose permet aux cellules d'éliminer les toxines ou les déchets
de leur intérieur.
L’inflammation
Dés qu’un agent microbien franchit la barrière cutanéomuqueuse, les cellules
phagocytaires déclenchent une réaction inflammatoire.
Cette réaction est exercée de manière rapide et localisée afin de piéger et de
détruire l'agent microbien par phagocytose.
La réaction inflammatoire est une réponse complexe du système immunitaire envers
une infection, une blessure ou tout autre stimulus nocif. Son objectif principal est de
protéger le corps, de détruire les agents pathogènes, et de favoriser la réparation des
tissus endommagés. La réaction inflammatoire peut se manifester par plusieurs
signes et symptômes, souvent regroupés sous le nom de "cardinal signs of
inflammation," qui sont:

Rougeur (rubor) : Causée par une augmentation du flux sanguin vers la zone touchée,
facilitant l'apport de cellules immunitaires et de nutriments.
Chaleur (calor) : Également due à l'augmentation du flux sanguin, apportant la chaleur
corporelle à la zone affectée.
Gonflement (tumor) : Résultant de l'accumulation de liquides, de cellules immunitaires
et de protéines dans les tissus.
Douleur (dolor) : Induite par la libération de médiateurs inflammatoires et la stimulation
des terminaisons nerveuses.
Perte de fonction (functio laesa) : En raison de l'inconfort et des changements tissulaires.
Immunité
adaptative
1/Immunité adaptative:
 L'immunité adaptative est la seconde ligne de défense de l'organisme

 Sa mise en place est retardée puisqu'elle survient seulement environ 4 jours après le
contact avec l'agent pathogène

 Elle fait intervenir les lymphocytes B et T

 Les lymphocytes B produisent des anticorps; ils sont responsables de L'immunité


adaptative à médiation humorale

 Les lymphocytes T sont responsables de L'immunité adaptative à médiation cellulaires


sont de deux types: les lymphocytes T auxiliaires (ou helper Th) et les lymphocytes T
cytotoxiques
2/Maturation des lymphocytes:

Naissance Maturation
Moelle osseuse Rouge Moelle osseuse
Lymphocytes B
Rouge

Lymphocytes T moelle osseuse Rouge Thymus


 La maturation des lymphocytes LB et LT consiste en une acquisition de
l'immunocompétence grâce à la synthèse des récepteurs membranaires:

 La synthèse des BCR (B cell receptor) pour les LB

 La synthèse des TCR (T cell receptor) pour les LT (LT8 et LT4)


2/1Les lymphocytes T
Les IT sont responsables de l'immunité adaptative à médiation
cellulaire contre des pathogenes intracellulaires.
-2 types de lymphocytes T
1) Les lymphocytes T CD8 cytotoxiques Tuent directement les
cellules infectées
Les lymphocytes auxiliaires ou lymphocytes TCD4
coordonnent la réponse immunitaire .
3/Les immunoglobulines:
 Immunoglobulines = anticorps
= y-globuline

 ce sont des glycoprotéines

 Largement représentées dans


les sérums et liquides
biologiques

 Produites par les plasmocytes


après différentiation des
lymphocytes B.
-Les étapes de déclenchement de l'immunité adaptatif:

Activation des lymphocytes T4

 Les cellules dendritiques sont capables de présenter à leur surface les antigènes étrangers par
l'intermédiaire de complexes protéiques: le complexe majeur d'histocompatibilité CMH .

 Le CMHII associé à un peptide antigénique va être reconnu par les récepteurs T (TCR) présents à la
surface des lymphocytes T auxiliaires caractérisés par la molécule CD4.

 Lorsque le récepteur TCR présente une affinité suffisante pour le complexe CMHII / peptide
antigénique, le lymphocyte Test activé.

 Il se multiplie activement et se différencie en lymphocyte T auxiliaire mature.

 Les lymphocytes T CD4 ainsi activés vont sécréter des cytokines qui vont intervenir dans l'activation le
maintien de la réponse adaptative.
-Activation des lymphocytes T4

-Deux voies d'Activation des LT4: voie Th1 ou Th2:


 les lymphocytes Th1: obtenus grâce aux interleukines IL-12, IFN-γ et TNF-B
lorsqu'ils sont activés par les APC•
 les lymphocytes Th2: obtenus grâce à l'interleukine IL-4 lorsqu'ils sont
activés par les APC
 Les lymphocytes Th1 vont produire des cytokines stimulant la voie à
médiation cellulaire
 les lymphocytes Th2 produisent les cytokines impliquées dans la voie à
médiation humorale
Activation des lymphocytes T4
Activation des voies Th1 ou Th2
La nature de l'agent infectieux est déterminante pour le choix de l'une ou
de l'autre des voies.

 Les infections virales et microbiennes intracellulaires stimulent la voie à


médiation cellulaire, facilitant l'élimination des cellules infectées
(pathogènes intracellulaires)
 Les allergènes et les parasites extracellulaires stimulent la voie à
médiation humorale qui va favoriser l'élimination des agents
pathogènes par phagocytose (pathogènes extracellulaires)
-Activation des lymphocytes B et
LT8:
Le Système
Lymphatique
Le Système
Lymphatique

Le système lymphatique est


un réseau complexe de
vaisseaux, de canaux et de
ganglions qui aide à
maintenir l'équilibre de notre
corps. Découvrons
ensemble son importance et
son fonctionnement.
Rôle du Système Lymphatique

Transport des liquides Défense immunitaire Équilibre de l'eau

SL transporte la lymphe - Le système Le système


un liquide clair contenant lymphatique travaille lymphatique joue
en étroite également un rôle
des globules blancs et
collaboration avec le dans la régulation
d'autres cellules - dans système immunitaire de la quantité de
tout le corps et aide à pour défendre le corps liquide dans le
éliminer les bactéries, les contre les infections corps.
virus et les cellules et les maladies.
cancéreuses.
Anatomie et Fonctionnement

1 Vaisseaux et Canaux 2 Ganglions Lymphatiques


Le système lymphatique est Les ganglions lymphatiques
constitué de vaisseaux, de canaux sont des petits organes ovales
et de ganglions. Les vaisseaux qui contiennent des globules
lymphatiques se trouvent dans tout blancs. Ils filtrent la lymphe et
le corps et transportent la lymphe retiennent les bactéries, les
d'un ganglion à l'autre. virus et les cellules
cancéreuses.
3 Organes Lymphatiques

Le thymus, la rate et les amygdales font également partie du système


lymphatique. Ils produisent également des globules blancs qui aident à
combattre les infections.
Le Rôle de la Lymphe

Transport Nettoyage

Les vaisseaux Les ganglions


lymphatiques sont lymphatiques filtrent
similaires aux vaisseaux la lymphe pour
sanguins mais ont des éliminer les débris
parois plus minces. La cellulaires, les
lymphe est transportée bactéries et les
par les contractions cellules
musculaires et les cancéreuses. .
mouvements de la
respiration.
les pathologies du
système
immunitaire.
Les maladies auto-immunes

Dans les maladies auto-


immunes, le système
immunitaire attaque par
erreur les cellules et les
tissus sains de l'organisme.
Cela peut entraîner une
inflammation chronique et
des dommages aux organes.
Les Exemples des maladies auto-
immunes

Le diabète de type 1 (DT1)

Le DT1 est causé par une attaque du


système immunitaire contre les
cellules bêta du pancréas, qui sont
responsables de la production
d'insuline. Cette attaque est due à
une combinaison de facteurs
génétiques et environnementaux.
Symptômes:

 Miction fréquente
 Perte de poids
 Fatigue
Traitement du diabète de type 1
(DT1):

Le DT1 ne se guérit pas, mais il peut être géré


avec succès par:

1. Alimentation saine
2. Activité physique
3. Surveillance de la glycémie
Maladie de Crohn

La maladie de Crohn est une


maladie auto-immune. Ce type de
maladie implique que le système
immunitaire attaque par erreur les
cellules saines du corps.
Dans le cas de la maladie de Crohn ,
le système immunitaire attaque les
cellules de la paroi intestinale, ce
qui provoque une inflammation.
Symptômes:

•Diarrhée
•Fatigue
•Fièvre
•Anémie

Traitement:

.Médicaments: anti-inflammatoires , biothérapies

•Alimentation saine: régime pauvre en


résidus
les déficits immunitaires

Dans les déficits


immunitaires, le
système immunitaire
est affaibli et ne peut
pas fonctionner
correctement. Cela
peut rendre la
personne plus
sensible aux
infections.
Le VIH(SIDA)_

Le VIH est un virus qui attaque le


système immunitaire du corps, en
particulier les globules blancs
appelés cellules CD4+

Lorsque le VIH affaiblit le système


immunitaire, la personne devient plus
vulnérable à un large éventail d'infections
et de cancers.
Le diagnostic :

Le diagnostic de l’infection par le VIH


symptômes : est posé par un examen sanguin
de dépistage
Ce test est généralement réalisé la suite d’un
comportement à risque (rapport sexuel sans
 primo-infection : protection , ect....)
•Fièvre
•Fatigue
•Maux de
tête NOTE :
Un dépistage précoce de l’infection
 une perte de poids. par VIH permet à la personne de
bénéficier d’un traitement d’autant
 Diarrhée. plus efficace qu’il est commencé tôt.
le traitement du VIH

Il n'existe pas de remède


curatif contre le VIH, mais il
existe un traitement très
efficace appelé thérapie
antirétrovirale (TAR). La TAR
permet de contrôler le virus et
de prévenir l'évolution vers le
SIDA.
conclusion

En conclusion, le système immunitaire est un système


vital qui nous protège des maladies. Il est important de
prendre soin de notre système immunitaire en adoptant
un mode de vie sain .

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