Téléviseur Et Alim À Découpage

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LE TELEVISEUR A TUBE ET L’ALIMENTATION A DECOUPAGE

LE TELEVISEUR

L'image qui se forme sur la rétine de notre œil est composée d’une multitude de points
lumineux. Chaque point de l’image est de dimension si réduite que l’on a l’impression que
les points voisins lui sont confondus. Ceci est dû à la limite de séparation que permet l’œil
humain. Le pouvoir séparateur de l’œil est la propriété qu’il possède permettant de
distinguer deux points proches. Cette limite dépend des individus et des objets (luminosité,
contraste). On estime que l’œil, pour des observations habituelles, ne peut distinguer deux
points éloignés de moins de 3×10^-4 radians. Le cercle pouvant être perçu comme un point
unique s’appelle cercle de confusion. Son diamètre dépend de la distance d’observation.
Lorsque l’on observe de très près une reproduction photographique (par exemple, celle ci-
dessous), on remarque une série de points qui constitue la trame de la photo. Vue à une
certaine distance, elle finit par paraître uniforme dans ses teintes : l’œil ne distingue plus les
points séparés lorsque l’image est assez éloignée ou les points trop séparés.

De la même façon, l’image de la télévision est décomposée en un grand nombre de points


élémentaires. A l’émission, des systèmes électroniques font l’analyse de cette image, en
explorant successivement et non simultanément, tous les points de celle-ci. Plus il y en aura,
plus la définition de l’image sera bonne.

La question que l’on peut se poser est la suivante : si à un moment x, il n’y a qu’un seul point
qui se forme, alors pourquoi voit-on une image complète en permanence ?

Cela est dû à la persistance rétinienne. Le mécanisme de la vision comprend la réception de


la lumière par l’œil, suivie de la transmission de l’information au cerveau. Or ces
phénomènes ne sont pas instantanés. Les réactions chimiques qui se produisent au niveau
de la rétine lorsqu’elle reçoit de la lumière demandent quelques secondes, ainsi que leur
transmission au cerveau. C’est pourquoi les impressions lumineuses restent sur la rétine le
temps, environ, de 0,1 s : ce phénomène s’appelle la persistance rétinienne.

Plus les détails d’une image sont fins, plus les surfaces élémentaires la composant doivent
être proches les unes des autres et de ce fait, plus le nombre de lignes doit être important.
L’indice de plus ou moins grande définition est donc le nombre plus ou moins grand de
lignes, au moyen desquelles on décompose l’image. C’est une très importante
caractéristique qui permet de définir la qualité d’un téléviseur.

Le signal électrique :
La télévision n'existerait pas si l'on avait pas trouvé le moyen de transformer une image en
courant électrique (rôle de la caméra). Il en est de même pour le son (rôle du microphone).

Schéma synoptique d'un téléviseur :

Antennes spécifiques :

Le signal reçu sous forme d'ondes est transporté par des ondes porteuses via des antennes
spécifiques :
Par satellite : lorsque les émissions sont en direct avec l'apport du camion de transmission;

Par antennes émettrices dispersées sur le territoire national.

Luminance :

La luminance est le quotient de l'intensité lumineuse par l'aire apparente de la surface


émissive. Elle s'exprime en candela par mètre carré, ou par une valeur comprise entre 1 et
100, relative à un blanc de référence. Pour le blanc d'un moniteur couleur possédant une
luminance proche de 80 candelas par mètre carré, la valeur de luminance Y=1 s'y rapporte.
Elle définit l'intensité lumineuse ou la puissance rayonnée. C'est la partie "noir et blanc" du
signal vidéo.

Ci-dessus est représentée une onde. Selon sa tension, elle donne la valeur de la luminance.
Plus la tension est élevée (<1Volt), plus le signal donné sera lumineux. Comme on peut le
voir, une tension de 0,3 Volt correspond à un point noir.

Si l'on regarde de très près un écran, on distingue des milliers de petits rectangles rouges,
verts et bleus. Ce sont les luminophores de l'écran : de minuscules points phosphorescents
qui peuvent être au nombre d'un million voire plus. Ils sont regroupés par trois. Un trio
forme un pixel. Les trois couleurs primaires rouge (longueur d'onde de 610 nm), vert (535
nm) et bleu (470 nm) permettent de former toutes les autres couleurs.
Un exemple de luminophores : il en existe des ronds, des rectangulaires .

L'intensité lumineuse d'un luminophore dépend directement de l'intensité du faisceau


d'électrons lui correspondant. Pour faire varier cette intensité, il faut donc nécessairement
envoyer une information au canon à électrons produisant le faisceau. Comme trois
luminophores RVB sont nécessaires pour faire apparaître une couleur, il faut que ceux-ci
soient activés en même temps. Il doit donc y avoir dans l'onde les signaux fondamentaux :
luminance et chrominance.

Chrominance :

Un signal essentiel pour les téléviseurs couleur est le signal de chrominance. C'est grâce à ce
signal que la télévision peut afficher la couleur. La chrominance est un ensemble de trois
nombres, chacun représentant la quantité de couleur primaire qu'il faut pour obtenir la
bonne couleur à l'écran. Ces nombres sont compris généralement entre 0 et 255. Par
exemple, un signal (0;0;0) donnera du noir et un signal (255;255;255) donnera du blanc (voir
synthèse additive et notamment l'animation). Quand les trois indicateurs sont égaux (ex:
(5;5;5)), on a du gris plus ou moins foncé en fonction de la valeur. La luminance et la
chrominance sont liées par l'équation : Y=0,3R+0,59V+0,11B où R, V et B correspondent aux
trois niveaux des couleurs primaires.

Formule mathématique :

Pour former les trois couleurs primaire sur notre téléviseur (rouge, bleu, vert) , on ne peut
envoyer que deux types de signaux R-Y et B-Y correspondant respectivement à la couleur
rouge et à la couleur bleue (cela est dû au manque de place sur l'onde portant l'information
cherchée). On a donc dû trouver une méthode pour établir le signal V-Y correspondant à la
couleur verte et cela à partir des deux autres signaux.

On peut déterminer à partir des deux signaux R - Y et B - Y, le signal V - Y :


On a : Y=0,30R+0,59V+0,11B (1)

D'autre part : 0,30+0,59+0,11=1

On peut donc écrire : Y=Y(0,30+0,59+0,11) (ce qui revient à Y=Yx1)

Ou encore Y= 0,30Y+0,59Y+0,11Y (on développe) (2)

Maintenant, on soustrait l'équation (2) à l'équation (1), ce qui nous donne :

Y-Y=0,30R+0,59V+0,11B-(0,30Y+0,59Y+0,11Y)

Ce qui revient à, si on décide de mettre les coefficients en facteurs:

0=0,30(R-Y) +0,59(V-Y) +0,11(B-Y)

-0,30(R-Y)-0,11(B-Y)=0,59(V-Y)

On divise le membre de gauche par 0.59 et on obtient :

-(0,51(R-Y) +0,19(B-Y))=V-Y

Voilà comment obtenir le signal V-Y : il faut additionner les signaux rouge et bleu R-Y et B-Y
en leur affectant respectivement les coefficients corrects, à savoir 0,51 et 19. Le signal
obtenu : (-(V-Y)) subit une opération afin de devenir (V-Y). A la sortie du circuit de matriçage
vert, on a donc trois signaux : R-Y, B-Y et V-Y. Il ne reste plus qu'à trouver les signaux R, B et
V.

Du tube cathodique à l'écran (noté "CRT", soit Cathode Ray Tube ou, en français, tube à
rayonnement cathodique) :

Le tube cathodique est constitué de :

Une ampoule de verre, dans laquelle on a fait le vide. L’écran qui constitue la partie visible
d’une ampoule est recouvert d’une substance photo luminescente.

Un (pour les télévisions en noir et blanc) ou trois canons à électrons qui émettent chacun un
fin faisceau coloré d’électrons (rouge, vert ou bleu).

Deux paires de bobines qui assurent la déviation horizontale et verticale des faisceaux.
Schéma simplifié d'un tube cathodique, l'endroit à partir duquel se forme l'image d'un
téléviseur (noir et blanc pour un canon à électrons et couleur pour trois canons à électrons)

Le canon à électrons :

Le filament de la cathode est porté à une tension de 6,3V pour une intensité d'environ 240 à
300 mA. Il atteint alors, après environ cinq secondes, une température optimale pour libérer
les électrons. S'en suit une série de "barrières", constituées d'anodes qui vont sélectionner
les électrons, suivant différents critères, dont la trajectoire, puis vont les concentrer et les
accélérer. A la sortie du canon à électrons, il y a donc un faisceau optimal d'électrons, bien
concentrés et avec une bonne vitesse, ainsi qu'une bonne trajectoire, aidée par le vide fait
dans le tube cathodique (donc pas d'air pour gêner la progression).

La déviation :

Les faisceaux d'électrons sont dirigés, dans le tube cathodique, vers certaines zones de
l'écran afin de les éclairer.

Pour dévier un faisceau électronique de gauche à droite, il faut lui appliquer un champ
électrique ou magnétique dont les variations peuvent se représenter par une dent de scie.

Afin de créer un champ magnétique, on place de part et d'autre du faisceau d'électrons une
bobine qui est chargée positivement puis négativement en alternance. Pour faire dévier le
faisceau vers la droite (la gauche de l'écran), on charge la bobine de gauche négativement et
la bobine de droite positivement.

A ce déplacement horizontal, il faut superposer un déplacement vertical pour que le faisceau


passe à la ligne suivante. Pour ce faire, un déplacement linéaire suivant un itinéraire en dent-
de-scie est nécessaire.

Pour la déviation horizontale, on place une bobine au-dessus et au-dessous du faisceau. Pour
faire varier la hauteur du faisceau vers le bas, on charge la bobine du haut négativement et
la bobine du bas positivement. La distance de déviation des électrons est appelée déflexion.

Voici quelques illustrations :


Pour une télévision en noir et blanc, les électrons seront filtrés par un masque perforé, qui
sélectionnera uniquement ceux qui auront pris la trajectoire souhaitée. Passés par le masque
perforé, les électrons restant iront frapper des luminophores sur l'écran, qui s'allumeront
temporairement grâce à l'énergie apportée par l'électron.

Pour les télévisions en couleur, le principe est presque le même. Au lieu d'un canon à
électrons, il y en a trois (rouge, bleu, et vert). Les trois canons à électrons sont espacés
d'environ 0.28 mm, et ils arriveront donc au maque perforé avec une trajectoire très
légèrement différente.
Sur l'écran, il y aura trois types de luminophores, un pour chaque couleur. Les électrons iront
donc précisément toucher le luminophore qui leur correspond, avec une vitesse plus ou
moins importante, ce qui déterminera la luminance et la chrominance de ce point affiché.
Avec l'ensemble des trois luminophores, un pixel apparaîtra donc avec une couleur précise,
déterminée par le cerveau grâce à l'insuffisance du pouvoir séparateur.

L'influence du pouvoir séparateur :

L'influence du pouvoir séparateur est le plus petit écart angulaire entre deux points objets
que l'œil peut séparer. Dans des conditions normales d'observation, le pouvoir séparateur
de l'œil vaut 1/60° (ou encore une minute d'arc, 1').

Rappel des conversions :

2 radians = 360 ° 1 rad = 180/ ° 1 ° = /180 rad 1 ° = 60 '


1 ' = 60 " 1 ° = 3 600 " 1 ' = 1/60 ° 1 " = 1/3 600 °

Le balayage entrelacé :

Quel que soit le type d'écran, la mosaïque de pixels qui forment l'image vidéo est explorée
selon des lignes quasiment horizontales et strictement parallèles. Le nombre de ces lignes a
été établi en fonction du format de l'image, du pouvoir séparateur de l'œil, ainsi que de la
distance d'observation. Comme vu au dessus, le pouvoir séparateur de l'œil est d'une minute
d'angle. L'angle de vision vertical considéré comme confortable pour visualiser une image de
format 4/3, à une distance de quatre fois la diagonale de l'écran, est de 8°33'. Ainsi, le
nombre minimal de lignes horizontales que doit afficher une image est de 8°33/0.01°=512.
En Europe, en Asie et en Afrique, le nombre total de lignes de l'image de télévision a fixé à
625 (576 visibles), tandis qu'aux Etats-Unis et au Japon, il est de 525 (480 visibles).

En outre, compte tenu de la persistance rétinienne, le nombre d'images à transmettre par


seconde pour que l'œil perçoive une impression de continuité à partir d'une succession
d'images fixes doit dépasser 10. Les systèmes à 625 lignes utilisent 25 images par seconde,
soit une image toutes les 40 ms (d'où la célèbre définition du cinéma de Jean-Luc Godard : «
La photographie c’est la vérité. Et le cinéma c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde.
Cependant, il s'avère qu'à 25 ou 30 images par seconde, un effet de papillotement assez
insupportable se produit, dû à la forte luminosité d'un écran de télévision. C'est pourquoi un
artifice astucieux a été imaginé pour augmenter la fréquence de rafraîchissement de l'écran,
sans pour autant accroître le volume d'informations transmis. Il consiste à effectuer le
balayage de l'image non pas dans l'ordre naturel des lignes, mais de façon dite "entrelacée".
Les lignes impaires sont balayées d'abord pour former une première trame, puis vient le tour
des lignes paires, qui tracent une seconde trame. De ce fait, le nombre de trames est deux
fois plus élevé que le nombre d'images. Et notre système visuel se laisse "tromper" par ce
procédé. Il voit en réalité 50 trames de 312.5 lignes en une seconde, chaque trame
n'affichant qu'une ligne sur deux de l'image, mais il a l'impression de percevoir une image
nouvelle tous les 1/50 s.

Le mouvement de chaque faisceau sur toute la surface de l'écran est piloté par un ensemble
de bobines de déviation disposées de part et d'autre du tube : deux bobines dévient le
faisceau dans le sens horizontal, et deux autres dans le sens vertical. Chaque ligne de l'écran
est balayée par un mouvement horizontal du spot qui comprend deux phases. Au cours de la
durée aller - temps d'une ligne utile (phase de traduction de l'image, à opposer à la ligne de
suppression) -, le spot excite de gauche à droite les uns à la suite des autres les éléments
électroluminescents du tube pour former une ligne d'image. Lorsque le spot atteint
l'extrémité de la ligne, il s'éteint et revient très rapidement sur la gauche de l'image, en
sautant une ligne. Cette période d'inactivité du spot durant son retour est appelée "instant
de suppression ligne" (horizontale). Puis le spot trace une nouvelle ligne utile, et continue
ainsi son mouvement de zigzag jusqu'au bas de l'image. Lorsqu'il atteint la dernière ligne, le
spot s'éteint pour cette fois remonter rapidement jusqu'à la première ligne de la trame
suivante : c'est l'instant de suppression trame (verticale), qui dure généralement un nombre
entier de lignes. Le spot parcours alors les 312.5 lignes laissées libres entre celles de la
première trame, et forme ainsi la deuxième trame de l'image.

Remarque :

Il est important de signaler, enfin, que certains téléviseurs à tube cathodique disposent d'un
mode d'image dit "100 Hz" dont le principe consiste à doubler la vitesse de balayage de
l'image. Cela permet d'en améliorer la stabilité, de limiter la fatigue visuelle, et de faire
disparaître le scintillement désagréable perceptible avec un balayage à 50 Hz.
La durée de balayage de chaque ligne est de 40/625 soit 64µs. On garde 54µs pour le
balayage effectif de chaque ligne et 10µs pour le retour du signal grâce à une tension
électrique légèrement négative.
Fonctionnement d’un récepteur de télévision en couleurs (en haut) et principe de
reconstitution par balayage de l’image (en bas)

Format de l'image :

Le format d'une image s'exprime par une valeur qui correspond au rapport de sa largeur sur
sa hauteur :

Format = Largeur/Hauteur

Toutes les images de télévision ou de cinéma sont en orientation paysage, c'est-à-dire


horizontales. La valeur de leur format est donc supérieure à 1 (1 étant le format d'une image
carrée). Plus la valeur du format est élevée, plus l'image est large.
Le format d'image normalisé aux origines de la télévision a été déterminé principalement en
fonction de celui du support film 16 mm des années 1940, c'est-à-dire le 4/3 (1.33). Le
format de l'écran de cinéma évolue et celui de la télévision reste longtemps le même avant
de passer progressivement au 16/9. On ne change pas, en effet, le format de tous les
récepteurs domestiques comme celui des écrans de salles de cinéma.

Normes :

La diffusion d’images de télévision à une fréquence de 25Hz et sur 625 lignes est appelée
SECAM (Séquentiel Couleur A Mémoire), c’est la norme française. On trouve des normes
différentes telles que PAL (Phase Alternated Line) dans les autres pays d’Europe, d’Afrique et
d’Asie du Sud, ou NTSC (National Television System Committee) en
Amérique du Nord et au Japon.

La plupart des chercheurs comprenaient l’importance de la transmission d’images en


couleurs, un premier brevet en Russie en 1889 pour un système en couleur à balayage
électronique montre que ce désir est ancien. John Logie Baird montra la première
transmission en couleur, utilisant des scanneurs à disques tournant à filtres de couleur en
émission et réception.

En 1938 le système shadow mask pour la télévision fut breveté par Werner Flechsig en
Allemagne. La télévision en couleur fut montrée au International radio exhibition Berlin en
1939.

Le 16 août 1944, Baird fit la première démonstration d’un écran en couleur entièrement
électronique. Son système à 600 lignes utilisait un triple entrelacement, avec six balayages
par image.

L’ALIMENTATION A DECOUPAGE

Implantée dans un matériel audiovisuel et multimédia, la carte supportant l’alimentation à


découpage comporte en général les composants représentés sur la figure 2
Carte alimentation (power board)

Dans la partie médiane de la carte électronique, le transformateur et l’optocoupleur


assurent l’isolation galvanique entre la masse primaire et la masse secondaire (voir la
figure 3). Dans ce contexte, les lignes de tensions secondaires mises à disposition des circuits
d’utilisation sont complètement isolées du secteur (réseau de distribution électrique).

Attention (sécurité du technicien et des composants électroniques)

Les éléments du circuit secteur, du primaire de l’alimentation à découpage et/ou associés la


masse primaire sont réputés « dangereux » quand la connexion au réseau de distribution
électrique est établie. Même après déconnexion du réseau électrique, des charges
résiduelles importantes peuvent être conservées dans les condensateurs chimiques, en
particulier au niveau du condensateur primaire. Il est nécessaire de prendre les précautions
d’usage avant toute intervention.

Schéma synoptique simplifié de l’alimentation fly-back

Les principaux composants de la carte (figure 2) sont repris sur la figure 3 . Connecté au
câble réseau 230V, 50Hz, on a choisi d’ajouter un interrupteur secteur. Cet interrupteur
permet d’interrompre complètement le fonctionnement des circuits en cas de non utilisation
prolongée (économie d’énergie et sécurité).

Le circuit de commande de découpage est généralement réalisé par un composant intégré.


Le transistor de découpage (quand la puissance mise en jeu est relativement faible) peut
également être intégré au composant de commande.
1ère étape du démarrage : connexion secteur

La prise secteur (figure 4) est connectée au réseau 230V alternatif ; 50Hz. Ensuite,
l’interrupteur secteur est fermé.

2ème étape du démarrage : établissement des tensions continues au primaire

Sur la figure 5 et via les composants du filtre secteur, le pont de diode est alimenté :
le condensateur primaire C1 (gros condensateur chimique) se charge sous une tension de

230 x 1,4 = 310 V environ.

Le condensateur de l’alimentation de service primaire CSP se charge également (plus


lentement) à travers une résistance RSP de forte valeur. La valeur 12V de la tension de
service primaire est donnée à titre indicatif. Elle peut aller de 8V à 15V selon le circuit de
commande utilisé.
3ème étape du démarrage : initialisation et démarrage du circuit de commande
Initialement, le transistor de découpage Q (encore communément appelé (BU en référence
à certaines séries de composants) est bloqué (se comporte en commutateur ouvert).

Dès l’établissement de la tension d’alimentation, les fonctions internes du composant de


commande IC1 sont initialisées (figure 6 ). L’oscillateur interne ou la "fonction de start"
démarre

4ème étape du démarrage : accumulation d’énergie au primaire du transformateur

Par l’intermédiaire du PWM (et de fonctions de sécurité non représentée), le signal de


commande (figure 7) amène à la saturation le transistor Q (le transistor se comporte alors
en commutateur fermé).
Un courant croissant s’établit dans le circuit primaire. De l’énergie est accumulée (sous
forme d’énergie magnétique) dans le transformateur.

Compte tenu du sens de branchement des enroulements secondaires, les diodes DS1 et DS2
sont bloquées. Il ne se passe rien sur les circuits secondaires associés.

5ème étape du démarrage : transfert d’énergie sur les secondaires

Le transistor de découpage Q est amené au blocage (commutateur ouvert). Le courant


primaire continue de circuler (figure 8) dans le condensateur en pied de l’enroulement
primaire du transformateur et dans l’impédance de fermeture montée en parallèle avec le
primaire. Le courant primaire diminue et les polarités des tensions apparaissant sur les
enroulements sont inversées. Les diodes secondaires DS1 et DS2 sont passantes. De
l’énergie est transférée et stockée sur les condensateurs secondaires. Les tensions
secondaires montent et s’établissent
6ème étape du démarrage : régulation Une partie de la tension secondaire (ligne 12V dans
le cas de la figure 9) est prélevée aux bornes de Radj. Cette tension est proportionnelle à la
tension de la ligne 12V et de la tension produite aux bornes de CS1. Cette tension (U mesure)
détermine le point de fonctionnement de la diode de référence de tension programmable
qui commande la LED de l’optocoupleur.

En fonction du niveau des tensions secondaires, l’éclairement de la LED varie et détermine


par conséquent l’état de conduction du phototransistor de l’optocoupleur. La commande de
régulation ainsi obtenue agit sur la fonction PWM fin d’allonger ou raccourcir la durée de
mise en saturation du transistor de découpage.

Ainsi, la quantité d’énergie traitée sur un cycle de fonctionnement est ajustée à la


consommation des charges connectées à l’alimentation.

En guise de conclusion

Le schéma synoptique et l’analyse précédente permettent d’aborder le principe de


fonctionnement de l’alimentation à découpage de type fly-back .

Cette approche est préalable à toute analyse approfondie et à toute analyse de panne mais
ne rend pas compte de l’ensemble des problèmes liés au fonctionnement des différents
circuits (sécurité en cas de dépassement de tension, de puissance).

Comparaison par rapport aux alimentations linéaires


Deux blocs d'alimentation grand public. À gauche, alimentation à découpage de 20 W, à
droite, alimentation linéaire de 3,6 W.

Les alimentations à découpage offrent de nombreux avantages sur les alimentations


linéaires :

 la puissance dissipée dans le composant électrotechnique utilisé en commutation est


moindre que lorsqu'il est utilisé en mode linéaire. En conséquence, le rendement de
l'alimentation est meilleur, et le radiateur de dissipation est de dimensions plus
modestes ;
 le transformateur fonctionne à une fréquence bien plus élevée que celle du secteur (plus
de 20 kHz contre 50 ou 60 Hz), ce qui permet de réduire considérablement sa taille.
Les alimentations à découpage sont donc bien plus petites et plus légères, que les
alimentations linéaires. De plus, elles possèdent un meilleur rendement.
Cependant, elles génèrent un bruit relativement important, dû au signal rectangulaire (riche
en harmoniques) à la fréquence de découpage. Cette limitation les rend impropres à
certaines applications.

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