Appendice C - Annexe Technique-2
Appendice C - Annexe Technique-2
Appendice C - Annexe Technique-2
Annexe technique
Terrassement
Gros œuvre
Etanchéité
Revêtement de sols et murs
Plomberie sanitaire
Electricité
Menuiseries
Peinture /Couverture
Pose et fourniture d’un recevoir de 10m3
A cet effet, les spécifications données dans les différents documents ne sont pas limitatives, et
l’Entrepreneur devra prévoir dans son offre tous les matériaux et sujétions nécessaires à la mise en
œuvre et à la parfaite finition de l’ouvrage, même si ceux-ci ne sont pas explicitement décrits.
Sont compris dans le forfait le transport, la pose, la dépose, le montage, la construction, la démolition,
et l'enlèvement de tous ces matériels et matériaux.
Sont également compris la remise en état du terrain, toutes protections pour les personnes et les biens,
arbres, autres constructions, clôtures, propriétés voisines et voies publiques, tous les échafaudages,
matériels de levage et de fabrication nécessaires à la parfaite exécution et finition des travaux.
L'entrepreneur comprendra également dans son prix toutes les sujétions d'accès et d'évacuation aux
décharges publiques.
L'entrepreneur mettra à la disposition du Maître d'ouvrage les moyens nécessaires pour des sondages
complémentaires, ainsi que des essais de sol au cas où ceux-ci s’avéreraient nécessaires.
Les matériaux utilisés ainsi que leur mise en œuvre seront conformes aux règlements et normes en
vigueur, notamment à la norme AFNOR NF P 06 à 19 et aux D.T.U 11, 12, 13, 14, 20, 21, 22, 23, 25,
26.
Le Maître d’ouvrage ou son représentant pourra faire prélever à son choix, des échantillons ou
éprouvettes de matériaux avant ou au moment de la mise en œuvre. Ces échantillons ou éprouvettes
feront l’objet d’essais physiques et d’analyses techniques pour déterminer si les matériaux sont
conformes à la qualité requise et aux spécifications des normes et devis.
Ces essais sont à la charge de l’Entrepreneur et seront exécutés dans un laboratoire spécialisé. En cas
d’insuffisance, le Maître d’Ouvrage pourra faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur des prélèvements
et des essais d’auscultation sur les parties mises en œuvre.
Dans le cas où les auscultations confirmeront les résultats négatifs des essais, l’Entrepreneur devra
remplacer, à ses frais, les ouvrages incriminés.
L’entrepreneur comprendra dans son prix outre les prestations nécessaires à la bonne exécution et à la
parfaite tenue de ses ouvrages, les travaux suivants :
Implantation des bâtiments,
Maintien des implantations,
Nivellement et rattachement du niveau 0,00 fixé aux plans,
Trait de niveau et son maintien pendant toute la durée du chantier,
Nivellement sous l’emprise de la construction, ainsi que tous les travaux du présent descriptif et ceux
nécessaires à une parfaite stabilité et une parfaite finition.
12. ARTICLE II.1.2 - TERRASSEMENTS
A. Description des ouvrages :
Les travaux de terrassement comprendront :
Le décapage et l’évacuation des terres végétales et impropres;
Le décapage et la mise en dépôt des remblais existant sur le site, le cas échéant;
- les terrassements généraux, y compris remblais, déblais et démolitions diverses, le cas échéant
(ouvrages en béton ou maçonnerie, arbres, roches, etc.);
L’enlèvement et le transport des déblais aux décharges publiques à l’exception de ceux nécessaires à
des travaux de remblaiement et de mouvement des terres s’il y a lieu;
Les terrassements nécessaires aux travaux de fondations et de tous les ouvrages, y compris fouilles en
rigoles ou en tranchées, fouilles en excavation, fouilles en sous-œuvre, puits et les remblais
nécessaires.
B. Prescriptions techniques :
Le décapage se fera à 4m00 environ autour du bâtiment et sur une profondeur minimale de 30 cm.
Tous les éléments rencontrés à fond de fouilles et susceptibles de constituer des points durs doivent
être enlevés. De même, les poches et lentilles doivent être purgées et remplacées par des matériaux
appropriés.
Dans le cas où l’entreprise rencontrerait de l’eau dans les travaux de terrassement, elle devra en
assurer l’épuisement en permanence.
En cas de masse rencontrée dans les fouilles qui obligerait l’amenée d’un compresseur, la prestation
ferait partie intégrante du marché.
L’entreprise doit signaler au Maître d’œuvre la rencontre dans les fouilles de canalisations et ouvrages
de toute nature afin d’en faire un relevé contradictoire et de décider des mesures à prendre pour la
poursuite des travaux.
L’entreprise fera son affaire personnelle de la décharge. L’enlèvement des terres fait partie de la
prestation. Les moyens de transport choisis ne doivent provoquer aucun dommage aux fouilles, aux
ouvrages en cours et aux constructions existantes.
Les remblais seront réalisés par couches successives des matériaux appropriés arrosés, pilonnés,
dépourvus de gravois.
Ils ne doivent contenir ni mottes, ni gazon, ni souches, ni débris d’autres végétaux. Les plâtres et
gravats hétérogènes (ferrailles, matières organiques) sont interdits.
Les couches ne seront jamais supérieures à 20 cm avant compression.
Les fouilles en puits ou en tranchées pour l’exécution des semelles sous murs, sous poteaux isolés et
sous longrines seront descendues au bon sol et exécutées suivant les profils des plans et des coupes de
fondations fournis par l‘entrepreneur.
Pour toutes les canalisations, le remblaiement s’effectuera après la pose des canalisations et la
réception par le Maître d’œuvre et éventuellement les sociétés concessionnaires.
Elles comprennent les regards et les tranchées pour l’égout jusqu’au branchement, les drains et les
branchements divers y compris les fourreaux nécessaires.
Les travaux de terrassement seront exécutés conformément aux normes en vigueur, notamment au
DTU 12.
E. Aciers
La qualité, les nuances et les caractéristiques particulières des aciers sont fixées par les normes NFA
35.015 et 35.016.
Les essais de contrôle se feront dans les limites fixées par les normes NFA 35.015 et 35.016.
Acier à haute adhérence. Ces aciers devront faire l’objet d’une fiche d’homologation.
Les aciers doux seront de la nuance Fe 22.
F. Blocs manufactures
Les caractéristiques de qualité et de résistance seront celles données par les normes ci-après :
NFP 14.101
NFP 14.201 et DTU n° 20
NFP 14.301
NFP 14.402.
a) - Classification
On distingue deux catégories parmi les blocs en béton selon qu’ils comportent des alvéoles obtenues
par moulage (blocs creux) ou qu’ils n’en comportent pas (blocs pleins).
Dans chaque catégorie, les blocs sont classés d’après leur résistance minimale garantie rapportée à la
section brute et exprimée en bars dans l’une des classes de résistance définie au tableau ci-après.
La résistance de chacun des blocs soumis à l’essai d’écrasement doit répondre à une contrainte de
rupture au moins égale aux valeurs minimales ci-après exprimées en bars.
b) - Blocs pleins
c) - Blocs creux
(Ceux-ci devront obligatoirement comporter 2 alvéoles dans le sens de la largeur).
CLASSE DE RESISTANCE B 40 B 60 B 80
Contrainte de rupture rapportée à la section
brute minimale du bloc. 40 60 80
Contrainte de rupture du béton dans sa plus
petite section. 80 120 160
L’étanchéité sera suffisante pour que l’excès d’eau du béton ne puisse entraîner le ciment. Les
coffrages en bois seront disposés de façon à pouvoir se gonfler sous l’influence de l’humidité sans
subir de déformation.
Sauf dérogation précisée par écrit par le bureau de contrôle, le décoffrage sera fait au minimum huit
jours après l’achèvement du bétonnage.
b.2) Coffrage pour béton brut
b.2.1 - En planches
Exécutés en planches rabotées de 8 à 12 cm de largeur, les dessins des coffrages seront donnés pour
chacun des ouvrages. Ils comporteront des joints en creux aux raccords de coulage. Les coffrages
pourront être utilisés plusieurs fois, à condition de ne pas comporter des dépôts de ciment et de n’avoir
subi aucune déformation au cours des précédentes utilisations.
Nota : Les poutres, acrotères,, etc. seront coulés de telle sorte que le raccord de coulage au niveau des
planchers n’apparaisse pas en façade.
Sauf indication contraire, des plans et du descriptif :
Le coffrage sera à joints verticaux pour les poteaux ;
Le coffrage sera à joints horizontaux pour les poutres, chaînages, bandeaux, acrotères.
b.2.2 - En contre-plaqué
Les contre-plaqués ne devront comporter ni arrachage, ni boursouflure. Ils pourront être réutilisés aux
mêmes conditions que les coffrages de type 1.
Le plan d’appareillage des plaques sera établi en accord avec l’Architecte.
L. Coulage du béton
Pour tous les bétons bruts bouchardés, l’Entreprise devra prendre le plus grand soin pour le coffrage et
le coulage.
Les règles suivantes seront strictement observées, sinon les travaux devront être repris aux frais de
l’Entreprise :
Pas de reprise de coulage des poteaux dans la hauteur des étages ;
Joints en creux plats de 5 mm de profondeur ; de 15 mm de largeur, aux raccords avec les poutres et
chaînages (ou 10 x 30 mm avec dépouille selon indications des détails).
Pas de reprise de coulage dans la hauteur des acrotères garde-corps ou bandeaux. Les reprises de
coulage dans les voiles se feront obligatoirement au droit des joints en creux indiqués aux plans.
Le ciment et les agrégats seront de même provenance pour tous les éléments rester bruts de décoffrage,
de façon à conserver une couleur homogène.
Calage des aciers par cales en béton ou plastique.
Il ne sera pas utilisé de produits spéciaux pour le graissage des coffrages sans essais sur échantillons
soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage.
(Laisser le coffrage traité dix jours en contact avec le béton pour être certain qu’il n’attaque pas
superficiellement le ciment).
Il ne sera effectué aucun réglage, aucun ragréage, sans l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage sous
peine de démolir l’ouvrage
Il ne sera jamais passé de barbotine ou de lait de ciment sur les bétons bruts. Le non-respect de cette
spécification pourra entraîner l’entreprise à faire, à ses frais, un sablage de l’ensemble des éléments
semblables ou continus.
Les arêtes seront soigneusement protégées contre les chocs pendant toute la durée du chantier.
Les surfaces destinées à rester brutes seront protégées contre les projections de mortier, peinture, etc.
Il ne sera procédé à un ponçage à la pierre ou à un brossage à la brosse métallique que sur autorisation
expresse du Maître d’œuvre.
N. Façonnage
Les armatures seront, au moment de leur mise en place, parfaitement propres, sans tâche de rouille non
adhérente, de peinture ou de graisse.
Les armatures seront coupées aux longueurs définies par les dessins.
Le cintrage se fera mécaniquement à froid à l’aide de matrices de façon à obtenir les rayons de
courbure prévus sur les dessins ou à défauts, notifiés par les règlements en vigueur.
O. Enrobage
Conformément aux D.T.U., les armatures seront soigneusement calées à l’intérieur des coffrages par
des cales en béton ou en plastique.
Les distances des armatures au coffrage seront celles prévues sur les plans ou à défaut, notifiées par les
règlements en vigueur.
Toute partie bétonnée laissant apparaître les armatures sera suivant les directives du bureau d’Etudes,
soit démolie, soit repiquée et reconstruite avec du béton.
P. Recouvrements
Les recouvrements seront conformes aux D.T.U. règles B.A. en vigueur.
Les attentes seront positionnées avec soin et conservées rectilignes de façon à pouvoir assurer un
recouvrement correct avec les armatures posées ultérieurement.
Les attentes en ’’baïonnette’’ seront systématiquement refusées.
Les recouvrements et liaisons par soudure sont interdits pour les aciers à haute adhérence, sauf
dérogation stipulée par les fiches d’homologation.
R. Aspect: couleur
Le ciment devra être toujours de même qualité pour obtenir une teinte uniforme. Les raccords après
démoulage, dans le cas où ils auraient été acceptés par écrit par le bureau de contrôle devront être
exécutés avec le ciment utilisé pour le coulage sous peine de refus sans appel.
S. Coffrages
Aucun défaut, de quelque nature que ce soit ne sera toléré. Pour les types de coffrages à exécuter, se
reporter aux plans et aux devis descriptifs.
T. Transport, pose et assemblage
Les éléments préfabriqués devront être sans défaut et avoir des arêtes vives.
Ils ne devront être épaufrés ni pendant le transport, ni pendant la pose sous peine de refus.
La pose se fera au mortier de ciment avec joints en creux pour ne pas avoir de mortier au nu de béton
brut.
Toutes les dispositions utiles seront prises par l’Entreprise pour assurer la parfaite étanchéité des
assemblages (débords goutte d’eau, joint, élastomère).
ARTICLE II.1.7 - JOINTS DE RUPTURE
Il sera prévu des joints de rupture au niveau des murs de soubassement comme prévu par les plans
B.A.
16. ARTICLE II.1.8 - JOINT DE DILATATION
U. Joints horizontaux
Les joints de dilatation seront constitués par un matériau léger et ductile (polystyrène expansé) si
nécessaire.
L’isorel mou sera proscrit.
Aux abords des façades, le calfeutrement des joints sera réalisé :
- soit par un mastic élastomère d’une catégorie adaptée à la variation dimensionnelle du joint ;
- soit par une garniture préfabriquée à base de caoutchouc spécial, de chlorure polyvinyle, de
mélange de caoutchouc et résines, à présenter à l’accord du Maître d’Ouvrage.
V. Joints verticaux
Les joints horizontaux intérieurs seront recouverts par des couvre-joints (profils métalliques spéciaux
affleurant le nu de la surface).
17. ARTICLE II.1.9 - MISE EN ŒUVRE DES MACONNERIES EN BLOC DE BETON
W. Implantation
L’implantation des ouvrages devra être rigoureuse et le respect des côtes absolu, pour permettre la
pose sans retouche des éléments d’ouvrages des autres corps d’état et des installations prévues.
En aucun cas, il ne sera toléré d’erreurs supérieures à celles admises dans les D.T.U. 26.1.
S’il est constaté un dépassement de ces tolérances, la démolition de l’élément défectueux sera exigée.
Aucun faux aplomb dépassant les tolérances admises ne sera toléré dans les poteaux.
X. Montages
Les éléments de maçonneries sont montés à joints verticaux décalés.
Les joints horizontaux et verticaux seront réguliers et pleins sur toute la surface de pose. L’épaisseur
des joints sera comprise entre 1 et 1,5 cm.
Les joints d’angles seront réalisés de façon à ne pas favoriser l’apparition de fissures de
désolidarisation.
L’Entreprise devra s’organiser pour n’utiliser sur le chantier que des agglomérés ayant au minimum 15
jours de séchage.
Y. Protection
Maçonnerie en cours de construction contre les ébranlements dus aux dépôts des matériaux, clouage,
engins, etc.
Arêtes, saillies, etc. contre les risques d’épaufrures et de toute dégradation.
Des mesures seront prises pour que les mortiers, bétons liants en poudre, etc. ne tâchent ou
n’imprègnent, les percements. Les maçonneries seront protégées contre les effets des intempéries
excessives (chaleurs, sécheresse, pluies, vent, etc.). Par temps sec, notamment, les maçonneries seront,
s’il est utile, arrosées légèrement mais fréquemment pour qu’elles ne dessèchent pas.
Après une interruption, l’arase de reprise sera ravivée, nettoyée et humectée convenablement.
Les parties endommagées seront détruites jusqu'à la partie saine. L’arase de reprise étant ensuite
traitée comme ci-dessus. Les chutes de pierres ou autres matériaux dans les maçonneries quel qu’elles
soient, seront évitées.
La liaison entre les maçonneries et notamment entre les maçonneries de nature différente devra être
assurée par des dispositifs appropriés.
Les menuiseries à vernir seront immédiatement lavées de toute trace de mortier frais.
18. ARTICLE II.1.10 - MISE EN ŒUVRE DES ENDUITS ET CHAPES
Z. Enduits lises en ciment
Composants :
Ciment CPA classe 325
Sable 0,1/3, 15 parfaitement propre
Eau de gâchage propre et pure.
AA. Exécution :
Tous les enduits seront exécutés en trois couches comme suit :
Couche d’accrochage ou gobetis dosé à ............... 500 kg de ciment ;
Couche intermédiaire ou corps d’enduit dosé à ......400 kg de ciment ;
Couche de finition dosée à 300 kg de ciment.
Ces dosages s’entendent pour 1 000 litres de sable sec.
Les enduits intérieurs recouvriront de 15 mm, (35 mm pour les enduits extérieurs) au moins les parties
les plus saillantes du support extérieur).
Les couches successives ne seront appliquées qu’après séchage complet de la couche précédente.
La couche de finition sera dressée sur repère et soigneusement réglée, puis finement talochée.
Les murs sur lesquels sont faits les enduits devront être mouillées avant exécution, ceci avant chaque
application d’une des couches de l’enduit.
BB. Enduit étanche
Les principales opérations entrant dans la réalisation de cette protection seront les suivantes :
Repiquage à vif de toutes les surfaces, si les coffrages n’ont pas été traités avec un décoffrant spécial.
Après dépoussiérage, humidification sérieuse ; gobetis clair de 2m/m d’épaisseur dosé à 1 000 kg/m²
couvrant bien toute la surface verticale.
Exécution d’un chanfrein de 5 à 6 cm disposé tout le long de l’intersection des surfaces horizontales et
verticales.
Première couche sur parois verticales de 8 à 10 m/m d’épaisseur dosage à 600 kg jetée vigoureusement
à la truelle sans retouche.
Lorsque la première couche du paragraphe 4 ne peut plus être rayée à l’ongle application de la chemise
d’étanchéité de 5 à 8m/m d’épaisseur dosée à 700 kg fortement serrée et lissée à la truelle.
Après prise, réédition de l’essai de rayage, il sera appliqué un léger mouchetis dosé à 700 kg devant
permettre l’accrochage de la dernière couche.
Couche de finition de 8 à 10m/m dosée à 500 kg finition longuement surfacée à la taloche.
A prévoir pour les soubassements périphériques extérieurs des bâtiments
En ce qui concerne les enduits extérieurs, il sera appliqué les opérations suivantes :
- application à la brosse d’une barbotine dosée à 1 000 kg
- première couche de 2,5 cm d’épaisseur dosée à 700 kg à consistance plastique.
- deuxième couche de 1,5 cm d’épaisseur dosée à 600 kg à consistance plus sèche que la
précédente vigoureusement damée et surfacée à la taloche.
Tous les mélanges de mortiers, barbotines, etc. seront gâchés avec une solution de SIKA 1 au 1/1ème,
le SIKA 1 pourra être remplacé par de la SIKALITE (2 % du poids du ciment) ou par tout autre
produit donnant les mêmes garanties.
CC. Chapes
Elles seront réalisées en mortier de ciment dosé à 450 kg de ciment pour 1 000 litres de sable. Joints
de rupture : joints sciés définissant des surfaces de 16 à 25 m².
Les chapes auront une épaisseur de 0,04 et seront réalisées sur des surfaces parfaitement propres,
convenablement humidifiées avant la mise en place du mortier.
Celui-ci sera reflué fortement à la grande truelle jusqu'à ce qu’il soit devenu résistant et qu’il ne forme
plus de gerçures.
Les nez de seuils seront protégés par cornière vissée 30 x 30 x 1,5 mm qualité 18/10 inox.
DD. Chape d’étanchéité
Ils seront constitués d’une saignée en forme de quart de rond de 0,015 de rayon minimum ou d’un
larmier de 0,05 de largeur sur 0,03 d’épaisseur. Celui-ci devra impérativement être coulé en même
temps que le support.
19. ARTICLE II.1.11 - TROUS - PERCEMENTS - SCELLEMENTS ET RACCORDS
L’Entrepreneur devra prévoir les trous, passages, percements, raccords, calfeutrements nécessaires à la
parfaite réalisation des travaux.
Il lui appartient de réclamer en temps voulu, le plan de percements et les trémies qui sont nécessaires
aux plombiers, aux titulaires du lot courant faible, climatisation et l’électricien pour le passage de leurs
canalisations et le passage des chutes nécessaires aux plombiers. (Ces derniers ne devront effectuer
que les petits percements et les scellements).
Les percements dans les murs, cloisons et planchers qui n’auraient pas pu être réservés lors de
l’exécution des maçonneries ainsi que tous les rebouchages, tous les scellements en général, tous les
calfeutrements et tous les raccords d’enduits après pose des plinthes sont à la charge de l’Entrepreneur
du Gros œuvre et seront exécutés avec le plus grand soin.
.
ARTICLE II.1.16 - TRAVAUX A EFFECTUER
EE. Fondations, structure
A réaliser en béton armé suivant articles 1.2 – 1.3 et 1.4 et ¼ et plans béton armé établis l’ingénieur
FF. Dallages
A prévoir suivant article 3/1.2. et plans:
en béton n°3 armé par treillis soudé pour l’ensemble des locaux et les revers d’eau, etc.
Ces revers d’eau seront exécutés de façon à éviter l’exécution des bordures au niveau des aires
gazonnées.
GG. Maçonneries
Les épaisseurs de maçonneries brutes sont en général les suivantes :
0,20 creux pour les murs extérieurs et suivants plans ;
0,15 creux pour les murs intérieurs principaux, murs clôture suivant plans ;
0,10 creux pour les cloisons intérieures.
Pour plus de précision, consulter les plans architecturaux.
HH. Planchers corps creux
A prévoir :
Planchers à surcharges normales pour bâtiment Administratif 350 kg/m².
A prévoir en voile béton armé
II. Chapes
a)- Chapes bouchardées
Les chapes seront incorporées sur les dallages et bouchardées avec soin.
b)- Chapes d’étanchéité
A prévoir :
Sur sol dans toutes les pièces non carrelées : lisse et plat avec pente permettant l’écoulement des
liquides vers les points d’évacuation ;
Sur appuis des fenêtres ;
Sur acrotère ;
Sur murs de clôtures ;
Pour ouvrages divers (bâche à eau, etc.).
Pour vasques et timbres d'offices
Enduits lisses de qualité agro-alimentaire avec angles arrondis pour éviter dépôts de saletés aux coins
des pièces, à prévoir :
sur tous murs et plafonds à l’intérieur de tous les locaux sauf parties de murs devant recevoir du
carrelage. Ces parties ne recevront que la couche d’accrochage ou gobetis.
IV. ETANCHEITE
20.1. GENERALITE
L’entrepreneur .devra la fourniture et la pose de tous les éléments nécessaires pour assurer l’étanchéité
sur les terrasses. Ces ouvrages comprennent:
Profilés IPN de 140 et de 80, y compris la peinture anti-rouille
Bac aluzinc 45/10 ème y compris tous les accessoires avec toutes sujétions et accessoires
La pente et dispositif afin de pouvoir collecter les eaux de pluies pour remplir le réservoir
Le revêtement de l’étanchéité proprement dit,
L’isolation thermique,
La protection,
Les dispositifs, accessoires et complémentaires aux ouvrages ci-dessus,
Les dispositifs au niveau des relevés au droit des points d’évacuation (façades),
Les ouvrages complémentaires.
21. CLAUSES TECHNIQUES GENERALES :
Les travaux d’étanchéité seront exécutés en conformité avec :
DTU 43.1 : Etanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie
DTU 43.1 : Etanchéité des toitures-terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie de pente
Supérieure ou égale à 5 %
GS.5 : Toiture, couverture, étanchéité
Directives générales UEAtc pour l’agrément des revêtements d’étanchéité de
Toitures.
Directives générales UEAtc pour l’agrément des revêtements d’étanchéité en bitume polymère APP
(Polypropylène astatique) armé.
Directives générales UEAtc pour l’agrément des revêtements d’étanchéité homogènes en bitume
élastomère SBS (Styrène-Butadiène-Styrène) armés.
Les règles de sécurité pour pays tropicaux du bureau Sécurit as.
Les règles provisoires de la commission d’étanchéité du Bureau.
Sécurités 4e édition de Novembre 1971 concernant les revêtements d’étanchéité admissibles pour ses
supports isolants.
Les cahiers des Charges des Prescriptions Communes
« Etanchéité des toitures terrassées et des 2 toitures inclinées3.
Les cahiers de prescriptions de pose
91 /107F
93 /191 F
93 /191 F
93 /362 F
94 /402 F
98 /100 F
98 /071 F
DISPOSITIONS PARTICULIERES :
L’entrepreneur devra assurer les travaux prévus aux plans et devis, tous les travaux de fourniture
nécessaires au parfait et complet achèvement.
En cas de fuite, le maître d’œuvre devra fournir les réparations et la remise en état totale des parties
dégradées ; il devra également effectuer la révision complète des ouvrages pendant la durée de
garantie.
Afin de permettre une bonne finition des ouvrages, l’entrepreneur devra réaliser tous les travaux
annexes, que ces travaux soient mentionnés ou non au présent devis, il devra réaliser tous les raccords
divers suivant les prescriptions du DTU 43.1 et les précisions données dans la prescription des
ouvrages.
22. DESCRIPTIONS DES OUVRAGES :
A réaliser par l’entrepreneur du gros œuvre
Forme de pente :
Les formes de pente seront réalisées en béton maigre dosé à 200 kg/m3 de ciment CEM II/A avec
chape de finition parfaitement incorporée.
Les pentes seront de 1,5 % pour permettre une évacuation satisfaisante des E.P.
L’entrepreneur devra effectuer outre l’exécution de ces travaux, le réglage des pentes, le lissage et
toutes les sujétions de mise en œuvre.
Etanchéité :
L’étanchéité sera réalisée en système paradième ou similaire avec protection lourde sur terrasse
accessible, et auto protégée sur terrasse inaccessible.
Composition :
Monocouche auto protégée
Parafor solo AS collé à la colle Par,
Soudé sur isolant
Teinte au choix de l’architecte
La composition et l’exécution devra être conforme à l’avis technique du complexe en cours de
validité.
Les travaux objets du présent lot concernent toutes les toitures du marché et gare routière.
Le lot comprend la fourniture et la pose de charpente métallique et couverture en bac alu zinc pré-
laqué.
L’ensemble des ouvrages à réaliser au titre du présent lot devra satisfaire aux exigences et
prescriptions des différents textes législatifs, réglementaires et techniques applicables aux travaux de
charpente couverture et plus particulièrement aux documents spécifiques suivants :
UFP 04 : Tolérance
NFP 85 : Joints
Les descriptions n’ont pas de caractère limitatif et l’Entrepreneur exécutera, comme étant inclus
dans son prix, tous les travaux nécessaires au parfait achèvement des ouvrages
a. Aciers
Les certificats de qualification des produits industriels seront fournis par l’Entrepreneur avant tout
début des travaux.
Tous les aciers utilisés en fabrication seront neufs et devront correspondre à la norme
définissant les dimensions et tolérances des laminés marchands usuels et des poutrelles
classiques.
Profilés courants en acier laminé conformes aux normes NF A de toutes les séries.
Les profilés ne devront faire apparaître aucune soufflure, paille ou déformation.
Sauf spécification spéciale, les nuances et qualités d’acier devront correspondre à la norme N.F A 35
501 – nuance E 24 (A 37).
Les profilés IPN et tôles bac alu zinc doivent subir un grenaillage destiné à supprimer toutes les
traces de calamine, de rouille et de graisse.
b. Boulons
Tous les boulons devront correspondre à la NF E 27 005 et NF E 27 711 pour les boulons HR 8/8 et
10/9.
La marque HR devra être mentionnée sur la tête des boulons. En règle générale la boulonnerie noire
sera proscrite ; seule la boulonnerie cadmiée sera retenue.
L’Entrepreneur devra soumettre au Maître d’œuvre les échantillons dans les qualités prévues.
Aucun élément métallique ne sera admis sur le chantier sans qu’il ait reçu au préalable une
protection contre la corrosion.
La protection des éléments ferreux sera réalisée en atelier suivant la norme NF P 24 351 :
- G.P.Z.
- Métallisation
- Galvanisation
- Pré-laquage au four.
Les éléments ferreux pour lesquels aucun traitement parmi ceux énumérés ci dessus n’est
prévu, recevront après décalaminage, dérouillage et dégraissage par sablage, une couche de
peinture antirouille au chromate de zinc d’une épaisseur de 60 microns compatible avec la
peinture de finition prévue au lot Peinture.
Immédiatement après la pose, toute surface de peinture dégradée par suite de choc ou de
manutention sera brossée métallique et remise en peinture.
Le fournisseur doit produire une fiche d’homologation de la peinture qu’il préconise. Cette
fiche d’homologation doit être accompagnée des spécifications du code des Conditions
Générales de Garanties qui fixent l’étendue des responsabilité, les limites de la garantie à
cinq ans, et l’aspect que doit avoir le revêtement en fin de période de garantie, à savoir
l’aspect de degrés d’enrouillement pour peinture antirouille.
Le principe de peinture à retenir doit être :
- Peinture à usine en deux couches primaires permettant de protéger les ouvrages
pendant la fabrication et le transport,
- retouche et peinture sur le chantier en plusieurs couches pour atteindre l’épaisseur
totale de la couche de protection, à l’issu de la deuxième phase, fixée à 120
microns minimum.
- L’Architecte indiquera le (s) types de peinture à appliquer sur le chantier en couches
finales.
d. Coupes
Les coupes des poutrelles métalliques seront nettes, ébarbées après tronçonnage, celles au
chalumeau étant dressées et meulées.
e. Assemblages
f. Planéité
Les éléments de charpente seront alignés, nivelés, d’aplomb en respectant les tolérances
admises par les règles CM 66.
Les pièces de structure devront être libérées parfaitement planes et rectilignes ; il sera procédé
éventuellement à des opérations de dressage et de planage. De même les profilés vrillés ou
voilés seront repris dans les mêmes conditions.
Les parements visibles ne devront présenter aucune aspérité, bavure ou coulure de métal. Les
angles vifs seront adoucis. Les soudures seront soigneusement ragrées à la lime et à la meule.
g. Soudures
La conception, l’exécution et la vérification des cordons de soudure seront conformes aux normes
NF P 22 470, NF P 22 472.
Les soudures exécutées par des spécialistes, ne devront présenter aucune soufflure ou crique et
seront débarrassées du laitier par piquage et brossage à la brosse métallique.
La soudure sera conduite de telle manière qu’elle ne provoque aucun décollement lamellaire des
pièces soudées et aucune déformation due au retrait des soudures.
Les soudures d’angle seront soit à double cordon extérieur, soit avec pénétration totale (cette
dernière disposition devra être limitée aux seuls cas la justifiant). Toute soudure jugée
dangereuse ou défectueuse entraînera le refus de la pièce
h. Pièces défectueuses
Toute pièce faussée ou déformée sera remise en état et redressée. Dans le cas de ruine d’un élément
(pièce tordue ou voilée ayant dépassé la limite élastique de l’acier), ce dernier sera remplacé.
i. Manutention
Le déchargement et la manutention des divers éléments de fourniture devront s’effectuer dans les
meilleures conditions pour éviter toute dégradation affectant la résistance des matériaux et l’aspect
des ouvrages.
A.5 - MONTAGE
a. Montage à blanc
Toutes les pièces principales entrant dans la constitution d’ensemble complet devront être
montées à blanc en usine, même si leur assemblage définitif ne peut être achevé que sur le
site.
Dans le cas d’un certain nombre d’éléments identiques, seuls quelques uns d’entre eux seront
montés à blanc.
Tous les éléments doivent être repérés conformément aux indications des plans d’exécution.
L’Entrepreneur doit vérifier l’implantation des points d’ancrage avant d’effectuer le montage
de ses ouvrages et s’assurer :
- que les éléments de charpente ont toutes les caractéristiques physiques et les qualités
constructives requises ;
- que la protection contre la corrosion ne nécessite pas de retouches.
L’Entrepreneur devra vérifier l’implantation des appuis de tout genre sur lesquels reposeront
ses ouvrages et que les constructions auxquelles ils seront associés sont compatibles
géométriquement avec ceux-ci et conformes aux dispositions arrêtées.
Pendant la durée des opérations de montage, il sera pris toutes précautions nécessaires à la stabilité
et au contreventement de l’ensemble des ossatures.
Le brochage des éléments d’assemblage métalliques devra être effectué de telle manière qu’il ne
provoque ni écrasement, ni déformation des pièces.
Dans le cas de perçage d’élément métallique sur chantier, il ne sera fait usage que de moyens
mécaniques (perceuses, poinçonneuses) à l’exclusion de chalumeau.
La mise en œuvre devra être faite après approbation des plans d’exécution, avec le plus grand
soin, tant pour assurer une réalisation correcte que pour éviter toute détérioration aux
ouvrages environnants.
c. Fixations
Les ouvrages seront fixés aux supports gros-œuvre par scellement, par soudage sur platines
incorporés, par vis et chevilles expansives ou par tout autre système préalablement soumis à
l’approbation du Maître d’œuvre.
Les fixations devront être proposées très efficacement contre la corrosion par électro-zingage
ou galvanisation.
Les dispositifs de fixation proposés par l’Entrepreneur devront être portés sur les plans
d’exécution des ouvrages.
d. Scellement
Toutes les pièces à sceller seront nettoyées, dégraissées et non peintes avant scellement.
Toutes les précautions seront prises pour éviter l’effet du couple, en particulier entre les pièces
métalliques et les accessoires (vis, boulons, rondelles, etc..).
Nota important :
L’Entrepreneur doit veiller à ce que les peintures des faces accolées des cornières soient
effectuées avant montage (peinture de protection).
Contrôles
a. Fermes
Les profilés entrant dans la constitution des éléments de charpente métallique recevront en atelier
un grenaillage et deux couches de peinture anti corrosion.
Les fermes de support des couvertures seront réalisées en IPE et des goussets d’épaisseur
variables de 8 mm à 5 mm relieront les membrures inférieures aux supérieures.
Les montants et les diagonales entre eux par l’intermédiaire de cordons de soudure ou de
boulons.
b. Pannes
Les pannes seront constituées en IPN 80 ou 60 selon le bâtiment fixées sur les fermes par des
échantignolles d’épaisseur 8 (cornières de 80 x 80 x 8) ; les échantignolles seront soudées sur les
fermes.
L’espacement des pannes tiendra compte des surcharges et des caractéristiques des plaques de
couverture préconisées.
Les bardages seront constitués de lisses du type UPN 80, fixées sur les ensembles : (soit sablières,
soit fermes en pignon).
Le bardage sera constitué de tôle bac alu zinc de même nature que la couverture décrite ci dessus.
d. Couvertures
En bac alu zinc 45/10 aluminium, les plaques seront posées dans le sens inverse des vents dominants;
les nervures principales dirigées suivant la ligne de la plus grande pente, horizontale, par rangée en
progressant du bas vers le haut.
Les accessoires de finition (plaques de rive) sont de même définition que les plaques de
couvertures.
La pose des faîtières est effectuée dans le même sens que les plaques et avec le même
recouvrement.
Lors de la pose, les monteurs doivent éliminer tous les corps étrangers qui pourraient se fixer sur les
plaques de couverture et notamment ceux résultant de perçage.
e. Nettoyage du chantier
OO. PLINTHES
Plinthes à gorge arrondie assorties au sol, en grès cérame, hauteur 8 cm, posées par collage au ciment-
colle, compris réalisation des joints.
PP. FAÏENCES
Faïences de format 10x10, teinte claire. Coloris au choix du maître d’œuvre sur présentation
d’échantillon.
V. PLOMBERIE SANITAIRE
31. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES Préambule
Le présent document a pour objet de définir la fourniture et la mise en œuvre des ouvrages de
plomberie sanitaire du lot plomberie sanitaire.
Ce cahier est complété par le devis descriptif du présent lot.
Normes et documents contractuels
L’exécution des ouvrages et la qualité des matériaux employés devront obligatoirement répondre aux
caractéristiques et conditions ci-après :
Normes Françaises AFNOR et Spécifications Françaises
-NF P-41.201 à 204 : Conditions minimales d’exécution des travaux de plomberie et installations
sanitaires urbaines
- NF P-40.202 : Calcul et Conception
- NF P-40.201 : P 41.211 ; P41.221 ; P 52.305 (Mise en œuvre)
- Normes NFC 15 100 : Installations électriques
Documents Techniques Unifiés et Divers
Il s’agit notamment du Cahier du CSTB :
-DTU 60.1 et additifs : Plomberie sanitaire pour bâtiment à usage d’habitation
-DTU 60.5 ; 65.10 : Conception et mise en œuvre
-DTU 60.2 : Canalisations en fonte, évacuations E.U, E.P et EV
-DTU 60.11: Calcul et conception
-DTU 60.31/32/33: Mise en œuvre
NOTA :
Le fait que toutes les réglementations ne soient pas rappelées ne dispense pas l’Entrepreneur de s’y
conformer. En tout état de cause l’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’aucune
modification au marché ne pourra se faire sous prétexte d’ignorance de certaines conditions ou
instructions réglementaires en vigueur.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que les normes et les DTU précités (y compris ceux non précités mais
qui sont de rigueur) sont des documents qui sont soumis à révision. En conséquence, seuls feront foi
les documents originaux dans leur édition la plus récente.
L’Entrepreneur est censé avoir pris connaissance de tous les autres corps d’état et ne pourrait en aucun
cas refuser des travaux dont la description aurait été omise accidentellement dans le devis descriptif ou
prescriptions techniques des autres corps d’état.
L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions afin qu’aucun dommage ne soit causé aux
ouvrages existants notamment les réseaux eau, électricité et téléphone.
32. TRAITEMENTS DES EAUX USEES
Généralités
L’entreprise devra fournir dans son offre le système de traitements des eaux usées.
Comme suit :
Pour le traitement des eaux, c’est un bassin de récupération des eaux usées, séparé en 3:
- Bac 1: Entrée haute et sortie haute, capacité 2 m3
- Bac 2: Entrée haute, sortie basse avec trop plein haut: rempli de sable et sortie basse protégée
par un géotextile
- Bac 3: Sortie haute avec dispersion
L’Entrepreneur portera l’entière responsabilité des calculs de dimensionnement des réseaux suivant
normes NFP 41.201 ; 41.202 et additifs.
Les branchements d’alimentation en eau sanitaire devront être de section suffisante pour desservir tous
les appareils de l’installation dans les conditions normales de débit.
Les vitesses seront choisies de façon à ne pas engendrer le bruit.
Débits des appareils
Les débits minimaux de base seront conformes à ceux fixés par les normes NF P 41.201 et 41.202
pour les installations urbaines.
Désignation de l’appareil Eau Eau chaude Diamètre intérieur mini des canalisations
froide
Lave-mains 0,10 10
Bac à laver 0,33 13
WC avec réservoir de chasse 0,12 10
Machine à laver le linge 0,20 12
Urinoir à action siphonique 0,50 Au moins le diamètre du robinet de
chasse
Receveur de douche 0,20 0,20 12
Baignoire 0,33 0,33 10
Bidet 0,20 0,20 10
Evier timbre d’office 0,20 0,20 12
Lavabo 0,20 0,20 10
Poste d’eau 0,33 12
Lorsque le diamètre d’un collecteur piqué sur une descente est supérieur au diamètre de celle-ci, le
diamètre de cette descente sera alors égal au diamètre du collecteur.
Diamètre des collecteurs eaux usées & vannes
Le diamètre des collecteurs sera calculé à l’aide de la formule de BAZIN. Les calculs étant effectués
en supposant les canalisations à 5/10 de remplissage.
Q=87 RH ( I ) 1/2 x SM
+(RH)1/2
Q: debit (m3/s)
RH: Rayon hydraulique (m)
SM: surface mouillée (m²)
I : pente (m/m)
coefficient de frottement (m ½)
Le rayon hydraulique RH est le rapport de la surface mouillée sur le périmètre mouillée.
Pour les pentes des canalisations on adoptera les valeurs suivantes :
Eaux usées : 1,5cm/m
Eaux vannes : 2cm/m
Réseaux Eaux pluviales
Diamètre des descentes d’eaux pluviales
Les diamètres seront calculés avec un débit de pluie égal à 4,5 litres/mn/m2. Les moignons seront du
type cylindrique en plomb 25/10.
Diamètre des collecteurs d’eaux pluviales
Les diamètres des collecteurs d’eaux pluviales seront calculés avec la formule de BAZIN en supposant
les canalisations à 7/10 de remplissage. La pente minimale est de 1cm/m.
Alimentation en eau
Les colonnes montantes seront obligatoirement en pvc pression tandis que la distribution intérieure
aux appareils se fera en tube de cuivre. La règle générale relative à la compatibilité des matériaux sera
observée.
Ainsi il sera interdit de mettre en place une canalisation en acier galvanisé à l’aval d’une canalisation
de cuivre.
Les tubes de cuivre
Spécification techniques
Les tubes de cuivre seront conformes aux normes NF A 51 124 enregistrée de juillet 1978 et NF A 51
120 homologuée de janvier 1980 et spécifique aux travaux de plomberie sanitaire.
Les dimensions d’usage courant, données à titre indicatif, sont précisées dans le tableau ci-dessous,
avec les masses linéiques correspondantes, exprimées en kilogramme par mètre.
Ces masses linéiques sont calculées suivant la formule :
M=0,02796 e (D-e), D = Diameter, e = épaisseur
La masse du cuivre est égale à 8,9 Kg/dm3.
Diamètre Epaisseur
extérieur
0,8 PMS 1 PMS 1,6 PMS 2 PMS
Seuls les tubes faisant l’objet de la norme NF A 51 120 doivent être marqués. Pour les autres seul un
étiquetage est prescrit.
Les tubes doivent comporter un marquage lisible et indélébile, répétitif le long de la génératrice tous
les 40 cm environ. Ce marquage comprend dans l’ordre les indications suivantes : repère du fabricant,
pays de fabrication et en toutes lettres, diamètre extérieur, épaisseur, repère d’identification (=) pour
les tubes à l’état écroui intermédiaire, et indice de la présente norme.
Quel que soit le procédé, ce marquage ne doit pas constituer ultérieurement une gêne pour le cintrage
des tubes. En particulier, si ce marquage est effectué en creux, la profondeur des marques ne doit pas
excéder le dixième de l’épaisseur de paroi.
Tous les tubes de diamètre et d’épaisseur conforme à la norme NF A 51 120 mais non marqués et/ou
sans étiquettes seront refusés.
Mise en œuvre du cuivre
Si les tubes de cuivre sont livrés en barres il n y a aucun redressement à faire, les tube ayant gardé leur
section cylindrique.
S’ils sont livrés en couronne ils sont légèrement aplatis et avant de l’employer il faut lui redonner sa
section ronde, tout au moins à l’emplacement des raccords.
Les tubes de cuivre seront assemblés par soudo-brasage. Les brasages seront réalisés avec des
baguettes à alliage d’argent. Les assemblages se feront avec des raccords mécaniques notamment au
droit des raccordements obligés de robinetterie.
Les piquages directs doivent être effectués à l’aide d’outillage spécialisé ou de tés à souder
préfabriqués.
En canalisation enterré notamment sous carrelage ou engravé dans un mur ou cloison, les changements
de direction se feront par cintrage des tubes de cuivre. Le cintrage peut se faire à froid avec des
machines à cintrer, à l’aide de ressorts intérieurs ou à chaud sur calibre.
L’utilisation de raccords à collet battu n’est admise que pour le raccordement de
robinetterie.
Les canalisations encastrées seront en tube de cuivre recuit et écroui pour passage en apparent. Les
canalisations encastrées seront mises en œuvre avec des gaines Gainoplast.
Les canalisations en apparent seront posées sur des colliers démontable, en général à tige à scellement
ou à pattes à vis. Entre les colliers et le tube, il sera obligatoirement interposé un joint résilient. Les
écartements entre supports et tubes seront réalisés par l’interposition de rosaces coniques.
Les tubes en acier galvanisé
Spécifications techniques
Les tubes acier utilisés seront conformes aux normes NFA 49.115 et NFA 49.145 et seront marqués
selon les dispositions prévues dans les normes.
Ce marquage doit comporter le sigle du fabricant et la référence à la norme. Les tubes non marqués
seront refusés.
La galvanisation à chaud des tubes en acier obtenue par immersion doit être conforme à la norme NF
A 49 700 qui impose une masse surfacique de Zinc de 4g/dm2 sur chacune des faces.
Il sera fait obligatoirement emploi d’éléments de raccordement du commerce : coude, Té etc. Les
jonctions se feront par pièces mécaniques.
Les changements de direction se feront au moyen de coude en acier galvanisé.
Pendant le filetage les tubes doivent abondamment huilés.
Avant la pose d’un tube le frapper au marteau en le maintenant vertical pour faire tomber les crasses
qui peuvent être à l’intérieur.
La pose en tranchée se fera obligatoirement avec des rubans de protection de type « DENSO » ou
similaire.
Vannes d’arrêt et accessoires
Les vannes d’arrêt
Toutes les vannes de bâtiment devront être fournis en laiton matricé et du type à passage intégral avec
boisseau en acier inoxydable ou en laiton chromé dur. L’étanchéité des vannes sera réalisée par presse
étoupe.
Ces vannes serviront à isoler les appareils sanitaires, et les colonnes de distribution d’eau froide
sanitaire. A défaut de label acoustique, la robinetterie de bâtiment ne devra pas produire de sifflements
ou de battements, tant en position ouverte que lors des manœuvres.
L’ensemble de la robinetterie devra correspondre aux prescriptions de la norme NF E 29.139. La
robinetterie devra obligatoirement porter :
-sur le corps de tête : la dénomination du robinet
-sur le corps : la flèche indiquant le sens normal de l’écoulement pour les vannes et
robinet d’arrêt.
-sur le corps et le corps de tête : le nom et le sigle du fabricant.
Toute la robinetterie de bâtiment devra posséder un classement (IA, IB ou IC) et devra être estampillée
NF.
Toutes les garanties de fonctionnement constant et sans désordre sous une pression de 7 bars devront
être données par le constructeur.
Les clapets anti-retour
Ils devront être à faible perte de charge et seront installés sur le refoulement des pompes de
surpression et sur les installations de stockage en eau incendie.
Le corps des clapets sera en fonte avec une protection type époxy extérieure. La coupelle de support
de membrane sera en acier inoxydable et la membrane obturatrice souple en caoutchouc.
Anti-bélier
Les anti-béliers seront du type hydropneumatique à membrane élastomère, cuve inox, laiton fonte ou
acier protégé par de l ‘époxy extérieur. La pression minimale de service sera supérieure à 10 bars.
Réducteur de pression
Ils seront du type à ressort et à membrane. Le corps des réducteurs de pression devra être en bronze et
la pression aval réglable sur site. La variation de pression en aval sera inférieure à 10% de la variation
amont. L’étanchéité parfaite devra être maintenue à débit nul. La résistance et les pertes de charges
seront conformes à la NF P 43 006. La perte de charge maximum sera de 400 g pour le débit de
sélection.
Filtres à tamis
Les filtres protègent les éléments du réseau. Ils devront pouvoir être démontés et nettoyés sans qu’il
soit nécessaire de vidanger une partie de l’installation. Les corps seront en fonte, le tamis en acier
inoxydable à mailles fines et le couvercle amovible pour dépose du tamis et nettoyage.
Raccords anti-vibratiles
Ils seront utilisés sur toutes les entrées et sortie des pompes. Ils seront en élastomère agrée eau potable
pour réseaux sanitaires, résistant à la chaleur.
Désinfection et essai des canalisations
Avant leur mise en service les canalisations devront être soigneusement nettoyées.
Des essais d’étanchéité devront être exécutés sous la surveillance du maître d’œuvre.
Les pressions d’essais seront de 10 bars ou 1,5 fois la pression de service si le calcul donne une valeur
supérieure à 10 bars. Aucune fuite ne devra se produire ni dans les canalisations ni à ses joints. En cas
de doute les tronçons de canalisations seront repris.
La durée du maintien à la pression d’essai est égale au temps nécessaire à l’inspection de l’ensemble
du réseau avec un minimum de trente minutes.
Evacuation des eaux usées et vannes
Les réseaux EU/EV seront réalisés avec tuyaux de PVC répondant aux normes NF T 54 003 et NF T
54 017. Les chutes en PVC seront conformes aux normes évacuation de l’évacuation de l ‘AFNOR,
classement M1 NFT 54 028- NFT 54 030- NFT 54 031- NFT 54 032- NFT 54 037, et être titulaires de
la marque de qualité PF.755.
La mise en œuvre devra se faire suivant les spécifications générales des règles de l’art de la norme NF
P 41 201 à 204 et P 30 201 du Document technique unifié 60.33.
Les orifices de dégorgement seront posés à tous les changements de direction.
Les installations d’évacuation d’eaux usées et vannes doivent satisfaire aux exigences suivantes :
- adéquation des canalisations aux effluents
- une capacité suffisante de la conduite pour évacuer de l’eau pouvant contenir des matières solides
et des mousses
- une installation auto-nettoyante
- une étanchéité parfaite pour empêcher la pénétration des gaz dans les locaux
- un niveau sonore le plus faible possible
Il est interdit de raccorder les eaux vannes ou usées sur les ouvrages d’évacuation d’eaux pluviales.
Les tuyaux de chutes seront prolongés en ventilation primaire dans les parties hautes afin d’éviter les
phénomènes de décompression qui pourraient faire obstacle à la circulation des eaux, et le
désamorçage des siphons des appareils.
Les réseaux EU et EV (Eaux Usées et Eaux Vannes) sont de type unitaire à l’intérieur du bâtiment. Ils
seront raccordés aux niveaux bas dans les regards siphonnés.
L’évacuation des eaux se fera par gravité
L’évacuation de tous les appareils sanitaires est à prévoir.
Les canalisations seront posées sur colliers PVC armé ou en fer galvanisé démontable avec
interposition d’une bague isolante.
A chaque traversée de mur, cloisons ou planchers, il sera prévu un fourreau en PVC. Un bourrage en
élastomère sera réalisé entre le tuyau et le fourreau. A chaque extrémité et à chaque changement de
direction, il sera prévu un bouchon de dégorgement.
Evacuation des eaux pluviales
Les descentes des eaux pluviales seront exécutées en PVC comme indiqué pour les EU et EV. Les
eaux pluviales seront évacuées séparément des EU et EV.
Le trop plein sera obligatoire (DTU 43.1 Art 6.733)
dans le cas de descente unique
- si l’eau accumulée par engorgement d’une descente ne peut s’écouler vers une autre descente.
- si la charge d’eau résultant de l’engorgement est telle que la stabilité de l’ossature ou d’éléments porteurs
peut être compromise.
Conformément à la norme NF P 30 201, Art 6.461, des crapaudines ou galeries garde-grève seront
disposées au droit de chaque entrée d’eau pluviale.
Le parcours des chutes d’eau pluviales sera rigoureusement vertical. En cas d’impossibilité, les coudes
utilisés ne seront pas supérieurs à 45 degré.
Les chutes seront écartées d’au moins 2cm des parois et fixés au moyen de collier isophonique. On
évitera les fixations dans les cloisons (incidence acoustique).
Les descentes pluviales doivent traverser les planchers de préférence sous fourreau. Dans le cas ou elle
est bloquée (dans le plancher ou par un branchement), il doit être prévu un joint de dilatation à chaque
niveau.
Approbation des matériels et appareils
Avant toute commande, l’Entrepreneur devra faire approuver par le Maître d’œuvre tous les matériels
et appareils (non fournis par le Maître d’ouvrage) qu’il compte mettre en œuvre avec précision du
fabricant et du modèle.
Préalablement à toute exécution, l’Entreprise du présent lot devra remettre au Maître d’œuvre toutes
les fiches techniques ou d’agrément justifiant des qualités et de la provenance des matériels. Les
échantillons devront être présentés et soumis à l’acceptation de ce dernier.
Si pour une fourniture déterminée, il n’existe pas de réglementation ou de normes, l’Entrepreneur
devra justifier de l’équivalence en qualité et en prix.
33. Prescriptions techniques concernant la mise en œuvre des matériaux
Généralités
En règle générale, celle-ci devra être conforme aux règles et normes en vigueur. Les matériels
particuliers n’étant pas visés par ces règles et normes devront être mis en œuvre suivant les notices
techniques de leurs fabricants. En cas de doute ou d’imprécision de ces documents, l’Entrepreneur
devra se référer à l’Architecte.
En tout état de cause des raccords démontables par raccords unions, brides ou longues vis, devront être
posés partout où l’on aura besoin d’un démontage facile, en particulier au droit de chaque vanne
d’arrêt.
La règle générale relative à la comptabilité des métaux entre eux sera observée strictement.
Canalisations
Les différents tuyaux, raccords et accessoires employés, ainsi que leur mise en œuvre, façon de joint,
etc. doivent être conformes aux normes existantes.
Les conduites doivent être fixées par des supports permettant leur démontage.
L’écartement de ces supports est fixé par la norme NF P 41-203. Les robinets d’arrêt et tous les
appareils spéciaux doivent être rendus facilement démontables par des raccords.
Les parties des conduites qui risquent d’être soumises à une action corrosive nuisible doivent être
protégées et, de préférence exécutées avec des matériaux résistants bien à la corrosion.
Les parties des canalisations exposées aux chocs doivent être protégées ou exécutées en matériaux
résistants.
Les conduites autres que celle en fonte traversant des murs et des planchers seront garanties par des
fourreaux.
Toutes les précautions doivent être prises pour que les tubes conservent, après leur mise en œuvre, leur
section circulaire.
Canalisations incorporées
Ce sont des canalisations placées dans l’épaisseur des parois sur une longueur supérieure à 1 mètre :
Dans les planchers, elles sont enrobées ou encastrées
Dans les autres éléments participant à la stabilité du bâtiment (poteaux, poutres…) elles ne peuvent
être qu’encastrées.
Fourreautage et fixation des canalisations
Des fourreaux dont le diamètre excédera d’un cm celui de la canalisation seront placés à toutes les
traversées de murs planchers et plafonds. A la traversée des sols humides ou lavables, on prendra toute
précaution pour éviter la corrosion des tuyauteries et des fourreaux.
Les colliers des canalisations apparentes comporteront une contre - partie aisément démontable. Les
tuyauteries soumises à des écarts de température devront pouvoir se dilater librement.
Protections diverses
Il sera prévu l’interposition d’une bague en matériau résilient et isolant COLIFOL ou similaire entre
les supports et les tuyauteries de distribution ou d ‘évacuation de quelque nature qu’elles soient.
Les canalisations ne devront en aucun être en contact avec les fourreaux scellés dans la maçonnerie et
l’espace annulaire devra être garni d’un matériau résilient ou étanche (Gainojac ou matériau
équivalent).
De même les canalisations d’eaux usées et d’eaux vannes seront conçues et réalisées de façon que les
désamorçages de siphons et bruits parasites soient évités.
En tout état de cause, l’ensemble des dispositifs utilisés devra permettre la livraison d’une installation
conforme aux règlements de construction.
Protection anti – corrosion
L’entreprise fera son affaire de la protection des ouvrages dans les zones où il risquerait d’être
attaqués par des agents extérieurs chimiques ou naturels (tranchée, canalisations noyées en dalles etc.)
La protection sera réalisée par finitions spéciales par bande isolantes adhésives (DENSO ou similaire),
gaines thermoplastiques ou tout autre procédé répondant aux impératif des ouvrages et de leur
environnement.
Protection anti-électrostatique
La protection contre les courants vagabonds sera assurée par des manchons isolants à chaque entrée de
canalisation dans le bâtiment. Ces dispositions seront complétées par l’interposition de bagues
isolantes entre les supports et les tuyauteries.
Protection anti – rongeurs
L’entrepreneur ne devra utiliser que des matériaux impropres à leur consommation par les rongeurs,
insectes et oiseaux.
A défaut ces matériaux devront avoir subi un traitement chimique les mettant à l’abri de
Ces attaques.
Dilatation
La libre dilatation des canalisations autres que celles enrobées ou encastrées doit pouvoir se faire sans
entraîner de désordre dans les supports, les accessoires (robinetterie) et les traversées de paroi.
Peinture de protection
L’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la protection parfaite et intégrale de toutes les surfaces
métalliques oxydables de ses installations par peinture après préparation soignée :
- Sur les éléments galvanisés : dégraissage et une couche de wash primaire
- Sur l’acier et la fonte : un brossage et une couche de minium de plomb
- Sur les supports fer revêtus d’une protection antirouille
.
Responsabilité de l’entrepreneur
Garantie
L’entrepreneur sera tenu d’entretenir son installation en bon état de fonctionnement à partir de la
réception dans un délai de garantie d’un an.
Le maître d’ouvrage se réserve le droit de procéder pendant la garantie à toute nouvelle série d’essais
qu’il jugerait opportune, après en avoir averti l’entrepreneur. Si l’une de ces séries d’essais ne
donnerait pas satisfaction, la réception pourrait être ajournée jusqu’à l’obtention de résultats
satisfaisants.
L’entrepreneur restera responsable des installations jusqu’à l‘expiration du délai de garantie. Cette
responsabilité entraînera le remplacement, à ses frais, de toutes pièces défectueuses ou présentant des
vices de construction ou de montage ou une usure anormale.
L’entrepreneur restera responsable de tous les accidents matériels ou corporels qui pourraient résulter
de la fabrication ou de l’installation des appareils, ainsi que des dommages et intérêts qui pourraient
être réclamés à la suite des accidents.
S’il négligeait de faire les réparations qu’il doit effectuer dans les délais qui lui sont impartis, ces
réparations seraient effectuées d’office et tous les frais lui seront imputés.
Cette garantie est totale : matériel et main d’œuvre s’y rattachant.
Chantier
L’entrepreneur désignera, dès la passation du marché, un responsable de chantier qui devra être
l’unique interlocuteur, face aux représentants de l’Architecte, du maître d’Ouvrage, du BET et du
BCT.
Cette personne devra avoir toutes les compétences requises pour répondre à toutes les questions
concernant les installations et ceci pendant toute la durée d’exécution des travaux.
Protection du matériel
Tout le matériel devra être entièrement protégé par son carton d’emballage tant qu’il ne sera pas mis
en place. Cette protection devra être suffisamment efficace pour éviter toute pénétration de poussière à
l’intérieur de l’enveloppe.
Contrôle des installations- Vérifications
Contrôle des installations
Les contrôles effectués au cours ou à la fin des travaux ont pour but de vérifier que l’installation est
bien conforme à celle prévue au devis descriptif et que son exécution ne présente pas de dispositions
contraires aux prescriptions particulières du marché ou à celles du présent devis ou aux règles de l'art.
Essais des installations
L ‘entrepreneur devra procéder aux essais de ses installations conformément aux différents règlements
de l’assurance construction, notamment ceux concernant le contrôle technique des ouvrages et aux
instructions du maître d’œuvre.
Tous les essais seront effectués par l’entrepreneur sous sa seule responsabilité et à ses frais. Il fournira
la main d’œuvre, le matériel nécessaire, et les instruments de mesure.
Ces essais devront être réalisés conformément aux modes opératoires définis :
Dans le document technique COPREC N°1
Dans le DTU 60.1
L’ensemble de ces essais devra être consigné dans un procès verbal rédigé suivant le modèle défini
dans le document COPREC N°2.
Ainsi en cours de chantier on procédera aux essais suivants :
Essais de pression et d’étanchéité des canalisations
Essai de pression des réseaux d’alimentation par tronçon bouchonnés et vannés sur 1.5 fois la pression
normale d’utilisation ou 10 bars et sans que cette pression ne dépasse la pression d’épreuve garantie
par le fabricant.
Après la mise en place de la pression de service, aucune fuite ne doit se révéler 6 heures après, tous
robinets d’arrêt ouvert, tous les robinets de puisage fermés.
Essais d’étanchéité des canalisations d’évacuation
L ‘entrepreneur devra effectuer tous les essais à la fumée ou la pression d’eau jugée nécessaire par le
maître d’œuvre et le BET, sur les eaux usées, vannes et pluviales.
De façon générale, les collecteurs d’allure horizontale d’un diamètre supérieur à 110 mm devront être
testés à l’eau de manière à ce que chaque joint ou raccord soit soumis à une pression égale au moins 1
mètre (0,1bar), pendant une demi-heure.
L’ensemble de l’installation (appareils, canalisation de vidange et les chutes) sera ensuite observé en
service (essai de ruissellement) pour déceler les désordres éventuels.
Essai de vidange et de débit des appareils sanitaires : cet essai est réalisé avec 6 feuilles de papier
hygiénique froissées, dans tous les cas, l’action isophonique doit se faire parfaitement.
Essais de fonctionnement des appareils
Chaque appareil sera essayé pour s’assurer son bon fonctionnement. En particulier on
Vérifiera :
Que le manœuvre des robinets et des commandes de vidange est aisée et sans défaut
Que la durée de remplissage et de vidange est normale et éventuellement conforme aux prévisions
spéciales
Que les chasses sont efficaces
Essais de salubrité
Ces essais ont pour but de vérifier :
Que l’eau contenue dans les appareils sanitaires ne peut remonter dans la canalisation qui l’alimente
dans le cas où cette dernière serait en dépression.
Que la vidange d’un appareil ou de plusieurs appareils pouvant se produire simultanément dans les
conditions de la norme NF 41.204 ne provoque pas d’entraînement de la garde d’eau du siphon d’un
appareil.
Essais relatifs aux bruits anormaux
Ces essais ont pour but de contrôler les bruits irréguliers, de les déterminer et d’y
Remédier.
Ces essais porteront entre autres sur :
Les robinetteries (vibration des portes clapets ou clapets mal ajustés),
Les bondes et siphons (bruit de passage dû à une mauvaise forme ou une section mal proportionnée),
Les pièces tournantes
Les clapets anti-retour, etc.
Essais électriques
Ces essais ont pour but de vérifier le bon fonctionnement des chauffes eau électriques.
Certaines mesures peuvent être demandées telles que :
La mesure de l’isolement des différents circuits,
La résistance des prises de terre,
Les chutes de tension
Les intensités véhiculées dans les câbles.
Mise en service
Avant la mise en service définitive des installations, l’entrepreneur devra effectuer la désinfection des
réseaux de distribution (froide et chaude), conformément aux règlements sanitaires locaux, ainsi
qu’aux directives des compagnies de distribution locales.
Sauf avis contraire d’une autorité compétente, le mode opératoire pourra être celui de la désinfection
au permanganate de potassium selon les modalités suivantes :
Réactif : permanganate de potassium
Quantité totale nécessaire : 150 g par m3.
La préparation de la solution concentrée de permanganate est effectuée la veille de l’opération par
dissolution dans de l’eau très chaude de la totalité du désinfectant à utiliser.
L’opération d’injection de la solution s’effectue de manière régulière, et sans désemparer, jusqu’aux
extrémités des canalisations ; parcourir le réseau dans le sens de l’écoulement en ouvrant chaque
robinet jusqu’à l’apparition de la couleur violacée du désinfectant. Temps de contact : 48 heures.
Pour le rinçage, les exutoires sont ouverts d’amont en aval. La canalisation est remplie d’eau du
réseau. Le rinçage s’effectue pendant 24 heures en laissant couler l’eau.
Les prélèvements de contrôle sont faits immédiatement.
L’analyse physico-chimique sera faite par un bureau spécialisé à la charge de l’entrepreneur. Les
résultats étant satisfaisants, le réseau sera mis en service.
Réception provisoire - Réception définitive
Si lors des essais, les installations ont satisfait à toutes les conditions imposées par le présent CPTP, et
si elles n’ont relevée aucun défaut tenant à la qualité des matériaux pièces et appareils faisant partie,
ou à leur mise en œuvre, la réception provisoire sera prononcée par le maître d’ouvrage.
Dans le cas contraire, cette réception sera remise jusqu’au jour ou il pourra être constaté que ces
conditions sont remplies.
La réception définitive de l’installation sera prononcée un an après la réception provisoire si, pendant
ce temps elle n’a cessé de répondre aux prescriptions techniques particulières et à celle du devis
descriptif. Pendant cette période d’un an, l’entrepreneur demeurera responsable du bon état et de la
bonne marche de l’installation.
36. GENERALITES
II.8.1.1 - Objet
Les présentes prescriptions ont pour objet de définir les installations électriques à réaliser.
L’Entrepreneur devra prendre connaissance des prescriptions générales intéressant tous les corps
d’états.
II.8.1.2 - Renseignements divers
a)- Planchers
Ils seront en général composés de hourdis corps creux et poutrelles en béton recouverts par une dalle
de compression en béton coulée sur place.
Les revêtements de sols seront posés sur forme en mortier de ciment et sous couche de sable,
l’ensemble d’épaisseur variable.
Pour l’incorporation de ses tubes, l’Entrepreneur d’électricité devra s’entendre avec les responsables
de ces 2 lots.
De plus, il est informé que les salles de bains et les salles d’eau recevront une étanchéité sous le
revêtement de sol (voir le descriptif du lot ’’Étanchéité’’).
b)- Tropicalisation
Tous les matériaux et matériels devront avoir reçu un traitement spécial pour leur permettre d’être
adaptés aux conditions climatiques et notamment :
- la tropicalisation des bobinages et des câbles ;
- le traitement anti-termites pour les câbles ;
- prévision d’une tension d’isolement supérieure pour les supports en ambiance humide.
La justification de ces traitements et de ces calculs sera fournie à l’Architecte lors de la présentation
des échantillons et spécimens pour acceptation par celui-ci.
c)- Identification des circuits
Sur tous les tableaux, quels qu’ils soient, les circuits devront être identifiés au moyen d’étiquettes en
plastique portant le matricule et l’indication utile et collées à l’emplacement convenable près des
fusibles.
d)- Protection des appareils spéciaux
Tous les appareils spéciaux tels que :
- télé rupteurs
- transformateurs de sonneries
- minuteries
- etc.
seront protégés individuellement par coupe-circuit unipolaires.
e)- Position des appareils
Les appareils de commande :
interrupteurs
va et vient
etc.
seront placés de façon à ce que leur axe soit à 1,00 m du sol fini.
La hauteur et la position des appareils de branchement seront subordonnées aux règles éditées par la
SENELEC.
f)- Passage à travers les maçonneries (mur, cloisons, planchers)
Les canalisations électriques passeront toutes dans les fourreaux en plastique placés soit par
l’Entrepreneur de gros œuvre sur indication de l’électricité, soit par ce dernier, mais toujours en accord
avec le maçon.
g)- Percements, trous, scellements et calfeutrements
Les passages et les emplacements à réserver dans la maçonnerie sont à la charge de l’Entrepreneur de
gros œuvre à la condition express que l’Entreprise du présent lot ait fourni à celle-ci en temps utile,
toutes les indications et les plans précis des réservations à exécuter.
L’Entreprise du présent lot aura la responsabilité de la bonne exécution de ces réservations, à défaut de
quoi, les démolitions et réfections qui en résulteraient lui incomberaient.
En tout état de cause, les percements et réserves dans les cloisons sont à la charge du présent lot.
h)- CANALISATIONS ENTERREES
Toutes les canalisations enterrées seront posées, en tranchée à 0.70 m de profondeur et protégées par
un grillage de couleur vive (rouge ou jaune) en plastique.
Elles pourront être posées à une profondeur moindre qui ne pourra pas être inférieure à 0.40 m à
condition d’être protégées d’une manière spéciale c’est à dire sous fourreau continu.
Les traversées de route se feront sous fourreau.
Tous les travaux de terrassement nécessités par la pose des câbles et des appareils, de même que la
fourniture des fourreaux seront à la charge de l’électricien.
Il aura la possible de les sous-traiter à l’Entrepreneur de maçonnerie mais sa responsabilité restera
pleine et entière quant à l’exécution intégrale de ces ouvrages dont il surveillera l’exécution.
g) - PEINTURE DES PARTIES METALLIQUES
Les ferrures destinées à supporter les tableaux ou organes divers recevront en temps utile par les soins
de l’électricien :
une couche de minium ;
2 couches de peinture Glycéro mate.
2 - ETENDUE DES OUVRAGES
Le présent descriptif a pour objet la définition des travaux et fournitures nécessaires à la réalisation des
installations d'électricité courants forts et courants faibles du BCC de la SENELEC.
Les travaux à réaliser comprennent la fourniture et la pose de l'ensemble de l’installation électrique
courant fort et courante faibles, à savoir :
- l'origine des installations
- Le réseau de terre
- La distribution principale
- Les armoires divisionnaires
- La distribution secondaire
- Les appareils d’éclairage
- L’appareillage
- L’éclairage de sécurité
3 - PROPOSION DE L’ENTREPRENEUR
Les propositions se rapportant à l’exécution des travaux d’installation électriques courant fort remise
par l’entrepreneur doivent être établies en conformité avec les règlements en vigueur.
Il est entendu que l’entrepreneur s’est informé de l’ensemble des travaux, de leur importance, de leur
nature, et qu’il a suppléé par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui
pourraient être omis sur les plans et devis descriptifs.
L’entrepreneur s’engage à mettre à la disposition du chantier la main d’œuvre qualifiée et tout
l’outillage nécessaire à la réalisation de ses travaux dans les délais prescrits au planning général.
L’entrepreneur est tenu d’établir sa proposition conformément au dossier d’appel d’offres.
D’une façon générale, l’entrepreneur ne pourra invoquer une omission non signalée, ni une mauvaise
interprétation des documents pour refuser de fournir ou de monter un dispositif mettant en cause le
bon fonctionnement de l’installation.
Toute anomalie constatée devra être aussitôt signalée au maître d’œuvre.
4 - DOCUMENTS GRAPHIQUES A FOURNIR
II.8.4.1 - A l'appel d'offres
Les documents cités ci-après seront obligatoirement envoyés en trois exemplaires :
Un devis quantitatif complété et chiffré
Un bordereau des prix dûment renseigné
Une documentation technique, avec photocopies, détaillant toutes les caractéristiques des matériels
présentés par l’entrepreneur listing du personnel de l’entreprise et des attestations de service fait.
II.8.4.2 - Durant les travaux
Les Pièces administratives contractuelles
L’entreprise adjudicataire doit, dans le délai imposé d’un mois au plus avant le début de l’exécution
des travaux, fournir pour accord, au maître:
le dossier d’exécution en trois exemplaires. Un exemplaire lui sera retourné avec l’accord ou avec les
modifications éventuelles.
Le dossier sera mis à jour en tenant compte des observations et délivré au maître d’œuvre en trois
exemplaires.
Ce dossier sera composé des pièces suivantes :
Les plans indiquant:
1) L’implantation du matériel et de l’appareillage,
2) Le parcourt des canalisations avec caractéristiques et sections,
3) Les délais de mise en œuvre côtés suivant la réalisation.
Les schémas comportant:
Le tracé unifilaire des circuits de distributions,
Le tracé multifilaire des circuits de commande,
Les plans de borner,
Les caractéristiques des appareils de protection (calibre, pdc, etc.)
N.B. : il appartient au responsable du présent lot de faire l'ensemble des réseaux d'alimentation
électriques des différents équipements des autres lots
Les documents suivants :
Les références, caractéristiques, etc. de tout l’appareillage,
Le calcul des tensions de contact,
Le calcul de courants de courts circuits,
Le calcul des chutes de tension,
Le carnet de câble comprenant longueur, section, repérages, etc. …
Les calculs d’éclairement, conformes aux spécifications du CCTP.
II.8.4.3 - En fin de travaux
L’entrepreneur doit fournir, le jour de la réception des travaux :
Les plans des schémas des installations réalisées,
Le procès-verbal d’essai,
Le dossier de maintenance (lorsque les normes appliquées l’exigent),
La réception ne pourra être prononcée qu’à cette condition.