HDP - Rfa 2020
HDP - Rfa 2020
HDP - Rfa 2020
Parce que c’est dans l’adversité que se forgent les histoires, l’exercice 2020 restera comme un révélateur de la résilience
de notre groupe.
Alors que nous rentrions dans la crise en pleine restructuration, ayant à peine fini notre plan triennal de mutation et tirant
seulement les bénéfices des choix stratégiques en terme de distribution, de management et d’organisation, nous étions
certainement au niveau de fragilité maximum.
La crise sanitaire mondiale affecte très fortement notre secteur et plus particulièrement Paris, triplement impacté par
l’absence des touristes, celle des hommes d’affaires et celle des salons. Avec des taux d’occupation en berne (-54 %) et
des prix moyens à un niveau historiquement bas, le chiffres d’affaires connaît le plus fort recul depuis la création du
groupe (- 70 %).
Pourtant l’exercice 2020 avait débuté avec un niveau de performance appréciable pour la société. Sur les 2 premiers
mois, le Chiffre d’Affaires était en progression de 14%.
Depuis, l’absence de marché nous a poussés à fermer une très grande partie de nos établissements, à mettre la majorité
de notre personnel en chômage partiel et à chercher encore et toujours les moyens de générer de l’activité.
Ainsi, le Normandy Hotel s’est mué en village accueillant des boutiques de créateurs éphémères, en développant des
concepts de micro restaurants dans des chambres, le 1K a expérimenté la vente à emporter pour sa partie F&B … Nous
avons également saisi chaque opportunité d’ouvertures quand les dé-confinements l’ont permis.
Notre secteur n’ayant pas été frappé de fermetures administratives, aucune aide n’a été accordé jusqu’à décembre
2020.
Toutes nos actions ont convergées vers le seul objectif de préservation de notre trésorerie. Que ce soit dans la recherche
d’économies pour les hôtels ouverts, dans la recherche de performances dans nos ouvertures, dans la relation avec nos
fournisseurs historiques mais également dans la recherche de solutions pour le long terme.
Dans un marché très morose, le Comité Stratégique a décidé la mise en vente d’actifs non stratégiques mais la frilosité
des investisseurs est à la hauteur de l’état de notre secteur et les financements très durs à obtenir.
Alors que la fin du troisième confinement approche, que les indicateurs sanitaires semblent s’incliner pour laisser espérer
une sortie de crise, notre société est face à de nouveaux enjeux. La reprise des déplacements ne s’annonce pas
immédiatement au niveau d’avant la crise, les usages se seront durablement modifiés. Il nous faudra rapidement nous
adapter à ce nouveau paramètre. Nous devrons trouver pour chaque établissement de nouveaux centres de revenus. Ce
sont de nouveaux défis que nous affronterons avec l’énergie décuplée de ceux qui savent la valeur d’être toujours debout
après avoir traversé l’impensable.
Patrick Machefert
Président - Fondateur
Nous vous présentons ci-après le rapport financier annuel portant sur l’exercice clos le 31 décembre 2020. Il est établi
conformément aux dispositions des articles L. 451-1-2-I du Code monétaire et financier et 222-3 du Règlement Général
de l’AMF.
Le présent rapport est diffusé conformément aux dispositions de l’article 222-3 du règlement général de l’AMF. Il est
notamment disponible sur le site de notre société www.leshotelsdeparis.com
« J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l’ensemble des
entreprises comprises dans la consolidation ; et que le rapport de gestion ci-joint présente un tableau fidèle de l’évolution
des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la
consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. »
Fait à Paris,
Le 9 juin 2021
Patrick Machefert
Président - Fondateur
La ville de Paris joue à la fois sur ses avantages culturels et historiques ainsi que sur ses infrastructures et équipements
d’expositions. Les hôteliers bénéficient ainsi de la complémentarité des segments affaires et loisirs tout au long de
l’année.
A Paris, l’hôtellerie 2* et 3* est majoritaire, avec près de 69% du parc des établissements et 56% du parc des chambres.
Le marché hôtelier parisien est marqué par une montée en gamme ainsi que par des unités de capacité moyenne de 52
chambres (Etude Coach Omnium 2019) et 87% des hôtels parisiens sont homologués.
Les contraintes sanitaires inédites qui se sont abattues sur toutes les industries, en particulier celle du tourisme et de
l’hôtellerie, ont obligé la majorité des acteurs parisiens à fermer leurs établissements sur la majorité de l’exercice 2020.
Les rares professionnels du monde du tourisme ayant pu maintenir leur outil ouvert ont dû adapter leurs opérations aux
nouveaux protocoles sanitaires et aux directives gouvernementales incluant par exemple (i) la fermeture des espaces de
restauration (ii) des procédures rigoureuses de désinfection des espaces privatifs et communs (iii) la mise en place d’un
référent COVID ou encore (iv) l’obligation du port du masque par les collaborateurs.
En tant que capitale économique mais aussi culturelle, la région parisienne accueillit en 2019, malgré les mouvements
sociaux (gilets jaunes et grèves) plus de 50 millions de touristes, dont 47% d’étrangers, atteignant ainsi un nouveau
record de fréquentation. L’arrêt soudain de la majorité des déplacements en mars 2020 a fait chuter de 74% les arrivées
touristiques internationales sur l’année 2020 avec le mois d’avril enregistrant un extrême repli de plus de 98% des
arrivées touristiques internationales à Paris (Organisation Mondiale du Tourisme)
La fermeture complète ou partielle des frontières dans le monde a naturellement impacté la capacité de Paris et de l’Ile-
De-France a accueillir des étrangers, qu’ils soient professionnels ou en déplacement touristique sur la quasi-totalité de
l’exercice 2020. Des exceptions ont pu être observées pendant la saison estivale où certains touristes, à majorité
européens, ont pu se rendre sur le territoire français munis d’un test PCR de moins de 72h négatif ainsi qu’à partir de
septembre 2020 ou une reprise très légère des déplacements professionnels a pu être observé pendant 45 jours.
Ces regains quasi-imperceptibles du marché de l’hôtellerie parisienne ponctués par la stratégie de « stop & go » des
gouvernements européens ont été largement insuffisants pour que les hôteliers parisiens rouvrent leur parc. Les taux
d’occupation moyens enregistrés en Ile-De-France des hôtels ouverts ont chuté jusqu’à 19% en avril 2020 contre 80%
en avril 2019. Le RevPAR des hôtels milieu de gamme et haut de gamme parisiens a chuté respectivement de -78% et -
83% (InExtenso).
Le Groupe « Les Hôtels de Paris » est une entreprise familiale mais surtout une identité, cultivée depuis la création de
l’entreprise en 1992.
En 2019, le groupe a lancé son nouveau label « Machefert Group ».
Lancé en 2017 pour marquer la « (R)évolution » de l’entreprise, notre plan triennal était résolument tourné vers l’avenir
et l’international : Machefert Group, une collection d'hôtels, de resorts, de restaurants, de bars, de spas et d'espaces de
travail.
Ce lancement a été renforcé par des programmes de rénovation couvrant 9 établissements en 2017 et 8 établissements
en 2018 sur les 22 hôtels du Groupe à Paris, Saint-Tropez et Marrakech.
La (R)évolution de notre groupe et de sa marque s’est déclinée sur 3 axes : l’expertise Hébergement, le développement
du Food & Beverage, et la différenciation par notre nouvelle technologie hôtelière. Depuis sa création, Machefert Group
revendique un savoir-faire dans l’hôtellerie, la restauration, la création de concepts de bars innovants et l’utilisation de
la technologie et innovation au service de l’expérience de ses hôtes.
Aujourd’hui, plus que jamais, le groupe souhaite poursuivre sur ces trois piliers, et sa marque souhaite apporter une
vision de l'hôtellerie centrée autour du client, très humaine, plus avant-gardiste, le tout ancré sur sa plateforme
opérationnelle, unique en France.
Le groupe comprend 22 établissements détenus par Les Hôtels de Paris qui sont situés principalement à Paris ainsi qu’à
Gassin (St Tropez) et détient également un établissement à Marrakech (Murano Resort Marrakech).
Le groupe possède une empreinte immobilière exceptionnelle avec 12 immeubles détenus totalement ou en crédit-bail,
et 6 immeubles détenus partiellement. La plateforme de gestion intégrée est idéalement positionnée pour poursuivre
une plus grande expansion interne et externe.
HOTELS SIGNATURE
La collection Signature met à l’honneur des lieux de vie expérientiels regroupant hébergements luxueux, espaces « Food
& Beverage » pointus et laboratoires d’idées, d’univers où la famille Machefert laisse libre cours à son imagination et à
son amour inconditionnel pour le voyage.
▪ Surplombant la Méditerranée, le Kube Hotel Saint-Tropez, un Resort 5*, impose son architecture géométrique
à 5 minutes du centre-ville de Saint-Tropez et dispose de 70 chambres et suites offrant une vue spectaculaire
sur le Golfe de Saint-Tropez. L’établissement propose à sa clientèle 2 restaurants, 2 bars, un skybar, 3 piscines
et un spa Carita,
▪ Le Kube Paris est un hôtel 4* atypique au cœur du 18ème arrondissement de Paris qui comprend l’unique Ice
Bar de la capitale, des espaces communs à la décoration vintage, une terrasse végétalisée de 400m2 au
concept post-apocalyptique et des chambres s’inspirant de l’harmonie et du design scandinave.
▪ Le 1K Paris, un hôtel 4* « ethnique-chic » au cœur du Marais, dans le 3ème arrondissement de Paris, se
distingue par son univers inspiré de la culture sud-américaine et inclut le premier restaurant péruvien
contemporain de Paris, le INKA, des bars cachés comme la Mezcaleria, devenue l’Ambassade du Mezcal à Paris
ainsi que des espaces atypiques à privatiser comme sa célèbre Suite Piscine.
▪ Le Murano Marrakech est un établissement situé au cœur de la Palmeraie de Marrakech, à la décoration
résolument moderne et qui a su conserver le charme de l’architecture traditionnelle orientale. (parc de 3
hectares, 1 restaurant, 2bars et 4 piscines)
HOTELS HERITAGE
La collection Héritage réunit les boutiques hôtels de prestige aux thématiques fortes inspirées de leur quartier.
▪ La Villa Beaumarchais est un boutique hôtel 4* dans le Haut-Marais du 3ème arrondissement de Paris, à la
décoration raffinée sur la thématique de la vénerie et offrant en son centre un magnifique patio pourvu d'une
verrière, de fontaine et d'arbres pour former un agréable Jardin d’Hiver.
▪ La Villa Alessandra, proche du Palais des Congrès, dans le 17ème arrondissement de Paris, un hôtel 4* de
charme à la décoration ensoleillée mettant la Provence à l’honneur.
▪ La Villa Panthéon, un hôtel 4* au cœur du quartier Latin, dans le 15ème arrondissement de Paris, à l’ambiance
feutrée qui emprunte à l’esthétique des clubs privés anglais, où les boiseries et tissus tendus se mêlent aux
canapés Chesterfield.
▪ La Villa Montparnasse localisée dans le quartier Denfert-Rochereau, dans le 14ème arrondissement de Paris,
se caractérise par une combinaison de plantes exotiques et de matériaux naturels comme le bois couleur
acajou soigneusement mis en scène pour donner à cet hôtel 4* l’atmosphère d’une maison coloniale à l’esprit
safari.
▪ La Villa Opéra Drouot, au cœur du quartier des théâtres, dans le 9ème arrondissement de Paris, à quelques
pas de l’Opéra Garnier, est un hôtel 4* qui séduit par sa situation toute proche du Boulevard des Italiens et son
décor rococo à l’inspiration Belle Epoque.
▪ La Villa Eugénie, un hôtel 4* situé rue de Rome dans le 17ème arrondissement de Paris, qui affiche une
architecture parisienne classique du XIXème siècle avec une vue dégagée sur le quartier des Batignolles et rend
hommage à l’époque Napoléon III mais surtout au décor fastueux dont l’impératrice aimait s’entourer.
▪ Le Normandy Hôtel, datant de 1877, impose son majestueux bâtiment à l’architecture haussmannienne au
cœur de la mythique rue Saint-Honoré dans le 1er arrondissement de Paris ; il a été démarré en 2019 des
travaux d’envergure pour devenir le nouvel hôtel 4* de référence au cœur du quartier du luxe. C’est dans ce
contexte que l’hôtel a été renommé « Normandy – Le Chantier », lieu de vie expérientiel et immersif où les clients
sont plongés dans un univers de co-construction et de créativité.
▪ La Villa Luxembourg, directement située sur le très animé boulevard du Montparnasse, dans le 6ème
arrondissement de Paris, offre un compromis idéal entre les prestations d’une résidence hôtelière
contemporaine et le service d’un hôtel haut de gamme.
▪ La Villa Lutèce Port Royal séduit par ses prestations 4*, sa situation idéale dans le 13ème arrondissement de
Paris à quelques pas du célèbre quartier Latin et par le charme qui s’en dégage, entre inspirations littéraires et
mobilier design.
▪ La Villa Royale embrasse l’une des places parisiennes les plus mythiques, la célèbre Place Pigalle, dans le 9ème
arrondissement de Paris, avec 32 chambres et suites offrant une magnifique vue sur la butte Montmartre tout
en affichant un style baroque où le rouge profond, les tissus tendus, les pompons et les velours capitonnés font
échos au quartier du Moulin Rouge.
▪ La Villa Royale Montsouris, proche du Parc Montsouris, dans le 14ème arrondissement de Paris, restitue à
merveille les charmes de l’Orient : colonnades et plafonds voûtés, cuivre, zelliges et fer forgé donnent à l’hôtel
des airs de Riad marocain.
HOTELS ORIGINE
De 1994 à 2001 Ouverture de 11 nouveaux hôtels qui ont été intégrés au sein de la société Les Hôtels de Paris
par fusion en 1995 et 1999
▪ Intégration de la gestion des hôtels et organisation des services administratifs
▪ Signature de contrats de prestations de services et de concession de marque pour 9
hôtels supplémentaires venant accroître le périmètre d'exploitation du groupe.
2017 Levée d’une dette financière de 54,3 M€ auprès de Colcity remboursable fin 2021
« Machefert Group » Changement de la dénomination commerciale du groupe
Participation dans SIAM : Augmentation à hauteur 50% (extension du Kube St Tropez)
Augmentation de la détention des murs des hôtels :
- Levée d'option anticipée du crédit-bail du Pavillon Villiers Etoile
- Levée d'option de réméré du Pavillon Porte de Versailles
Rénovation de 8 hôtels du parc hôtelier
Réflexion du changement du PMS : Test d’exploitation du PMS MEWS avec une migration sur 3
hôtels
2018 Levée d’une tranche complémentaire à la dette financière Colcity pour de 23,6 M€
Rénovation de 9 hôtels du parc hôtelier
Refonte des 22 sites-web des hôtels et du groupe
2019 Lancement du chantier de gros œuvres et rénovation complète du Normandy Hôtel : (1er arrdt
Paris) prévu sur 2,5 ans pour repositionner l’hôtel en catégorie 4+ ou 5 étoiles. Maintien de
l’exploitation de l’hôtel pendant les travaux avec un blocage moyen en rotation de 22% des
chambres. A fin 2019 l’hôtel propose 37 chambres rénovées sur ses 118 futures chambres.
Changement complet du PMS logiciel métier : Migration de tous les hôtels sur MEWS System
Changement du nom commercial du Groupe « Les Hôtels de Paris » pour devenir « Machefert
Group » avec l’orientation de la stratégie commerciale vers une image de marque familiale et
indépendante.
2020 Crise sanitaire liée à la pandémie mondiale de la Covid-19 : depuis le 1er confinement français
au 15 mars 2020 la société a été contrainte de fermer 20 de ses 23 établissements compte
tenu de l’effondrement de la clientèle . Le chiffre d’affaire 2020 est en diminution de 68% par
rapport à 2019. Cette décroissance est à mettre en perspective face au -78% de repli de CA
qu’a enregistré le marché hôtelier parisien. La Direction a décidé d’un programme de cession
d’actifs qui devrait se réaliser sur 2021 et 2022 afin de répondre à ses besoins financiers de
fonctionnement et aux échéances de remboursement du crédit Colony.
PM : Prix moyen HT en € auquel est vendue une chambre sur une période donnée
(Chiffre d’affaires hébergement / Nombre de chambres occupées ) x 100
Revpar : Le Revenu par chambre disponible r est exprimé en euros unitaire pour une chambre
Il est égal au produit du taux d’occupation par le prix moyen.
F&B : Pour Food & Beverage (Nourriture et Boisson), qualifiant les activités des bars et restaurants.
ISC : Pour Interest Service Coverage en anglais, soit la Couverture du Services de la dette
Ratio ISC s’exprime en pourcentage, Il est utilisé dans les covenants bancaires
LTV : Pour Loan To Value en anglais, rapport du montant du crédit (Loan) à la valeur (Value) de l’actif
financé. Ratio LTV s’exprime en pourcentage, Il est utilisé dans les covenants bancaires
La société a contracté des emprunts à taux variables. Afin d’anticiper les risques de marché liés aux taux d’intérêts, la
société évalue donc chaque année l’impact d’une hausse des taux d’intérêts sur le résultat financier.
L’activité de la société s’exerçant exclusivement en France, les risques liés aux taux de change sont limités.
Il n’existe pas de risque significatif compte tenu de la détention majoritaire directe et indirecte des actions par les
dirigeants de la société.
40% des pays dans le monde sont classés comme exposés aux risques de terrorisme et de sabotage (dont la France).
Pour rappel, la précédente vague d'attentat en 2015/2016 a impacté de manière significative l'activité du Groupe.
Depuis mars 2020, la France comme 185 autres pays est confrontée à la crise sanitaire déclenchée par la pandémie du
Covid-19 débutée en janvier 2020 en Chine.
Plusieurs Etats dont la France ont mis en place des mesures inédites de confinement des populations, de fermeture de
frontières, de limitation des déplacements locaux et internationaux, et des obligations de fermeture des restaurants,
bars et lieux de spectacle. L’interdiction des regroupements de plus de 5 000 de personnes, puis de 1 000 personnes
et enfin de 100 personnes, avec les obligations de respect de gestes barrière, ont entrainé la suspension de tous les
salons et expositions publics et professionnels. Les règles sanitaires et protocoles évoluent fréquemment et dépendent
largement du taux d’incidence par région, du taux de saturation des lits de réanimation en France et du nombre de
français vaccinés.
Les fortes contraintes d’exploitation et de déplacement vers et depuis le territoire français freinent le retour de la clientèle
de tourisme et d’affaires pour une durée encore indéterminée et entrainent des risques majeurs sur la capacité
d’exploitation des établissements du groupe. Ces risques ont été étudiés et appréciés par le société dans le cadre de
nombreux business plans afin d’estimer des dates de reprise des verticales hébergement, restauration et événements à
Paris et dans le sud de la France.
Au 4 juin 2021, le Ministère des Solidarités et de la Santé annonçait un nombre de français ayant reçu une première ou
deuxième dose de vaccin se rapprochant des 40 millions.
La société Les Hôtels de Paris avait décidé en mars 2020 d’interrompre l’activité de 20 hôtels sur les 22 qu’il compte.
Les réouvertures d’hôtels, réalisées tout au long du deuxième semestre 2020 et du premier semestre 2021 au gré de la
stratégie de « stop & go » du Gouvernement, n’ont pas permis, à la date de rédaction de ce présent rapport, de dépasser
la moitié de nombre d’hôtels que détient le Groupe.
Eu égard à l’accélération des campagnes de vaccination en Union Européenne et à la stratégie d’organisation des
déplacements vers et depuis les pays de l’UE annoncé le 2 juin par Jean-Bapiste Lemoyne, la société considère qu’une
reprise de l’activité touristique et affaires à Paris est envisageable à compter de la rentrée de septembre-octobre 2021.
Cette hypothèse, qui dépend de la non-prolifération des variants résistants aux vaccins présents sur le marché européen,
permettrait alors le retour des salons et congrès majeurs, dont la tenue en « présentiel » est cruciale pour le retour des
voyageurs d’affaires.
Le Groupe modélise à ce titre des hypothèses de réouvertures partielles du reste de ses établissements en appliquant
une nouvelle charte qui porte le nom « Protocole Sanitaire Hôtelier ». L’application de ce protocole basé sur 5 familles de
réassurance, permet aussi bien à notre clientèle qu’à notre personnel d’évoluer en toute sécurité dans nos
établissements.
La société Les Hôtels de Paris a souscrit en 2 levées de crédit de 2017 et 2018 une dette financière Colcity assortie de
covenants bancaires. Les conditions des covenants bancaires sont décrites au paragraphe 17 de la partie II Rapport de
Gestion.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
- un report des décaissements d’intérêts au terme du crédit, (dernière échéance trimestrielle décaissée
au 15 janvier 2020).
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifier rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity le 2 juin 2021 fige la dette financière inscrite chez Les
Hôtels de Paris le temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La réserve d’intérêt résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une partie
des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Au regard des éléments exposés ci-dessus, la Direction considère le risque de crédit comme circonscrit.
La gestion du risque de liquidité est centralisée par la direction financière du groupe Les Hôtels de Paris. La gestion de
trésorerie de la société et des sociétés consolidées est globale au niveau de l’enseigne, en application de la convention
de gestion centralisée de trésorerie conclue entre l’ensemble des sociétés concernées, et permet de compenser les
excédents et les besoins de trésorerie internes, préalablement à toute recherche de ressources sur les marchés
financiers.
Au 31 décembre 2020, la société ne dispose plus, auprès de ses établissements bancaires de ligne globale de crédit.
En outre, les actifs de la société composés de murs et de fonds de commerce à Paris, ayant une valeur significative, la
réalisation d’une partie mineure de son portefeuille serait de nature à permettre à la société de faire face à des besoins
de trésorerie complémentaires, le cas échéant.
La société a mandaté des spécialistes de la transaction hôtelière depuis le mois de septembre 2020 dans le but de
céder certains actifs parisiens. Le processus de cessions suit son court et la société estime que ces cessions adresseront
le risque potentiel de liquidité, identifié par la Direction Générale depuis le début de la crise sanitaire.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Les négociations ont conduit à des reports d’échéances matérialisés dans un avenant au contrat de prêt signé le 1 er
février 2021 ainsi qu’à la signature d’une lettre de standstill figeant la date financière inscrite chez les Hôtels de Paris le
temps que les cessions d’actifs puissent se réaliser. Le détail des modalités du waiver est inscrit au paragraphe
6.3 de cette partie.
La crise sanitaire du Covid-19 débutée en mars 2020 a entrainé la suspension d’exploitation de la quasi-totalité des
établissements du groupe. Cette suspension entraine un tarissement drastique des recettes encaissées et encaissables.
Les mesures prises par le groupe pour sécuriser sa trésorerie et passer cette crise sont détaillées dans les perspectives
des 2021 au paragraphe 12 de la partie II Rapport de Gestion.
De par sa nature, l'activité de la société comporte peu de risques pour l'environnement. Il s'agit pour l'essentiel de risques
d'incendie, de ruptures de canalisation d'eau ou de gaz.
Des moyens de prévention et de lutte ont été mis en place dans chaque établissement, rendant peu probable la
survenance de ces risques.
Un contrat existe avec un prestataire « sécurité - incendie » pour la formation annuelle du personnel sur la centrale de
détection incendie de chaque hôtel. Des contrats de maintenance sont contractés auprès de différents prestataires pour
une maintenance préventive, et des actions sécuritaires et techniques en cas de problèmes.
Un changement de fournisseur « électricité - gaz » s’est opéré pour l’obtention de meilleurs tarifs.
L’éclairage des façades se fait par horloge programmable.
Des campagnes d’information sont menées afin de sensibiliser les salariés sur les impacts de notre consommation sur
l’environnement et la nécessaire maîtrise de nos dépenses énergétiques. La clientèle est également sensibilisée aux
problématiques environnementales, il leur est proposé notamment de ne pas procéder au change des draps en recouche
ou de ne pas changer les serviettes chaque jour.
Les principaux litiges sont rappelés dans les faits marquants aux paragraphes 7.4 du Rapport de Gestion.
Tous les litiges traités par le groupe sont suivis par des cabinets d’avocats spécialisés et ont fait l’objet si nécessaire de
provision dans les comptes de la société.
Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la société a
connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers
mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe.
Afin de garantir la pérennité de son activité, la société souscrit des contrats d'assurance auprès de la Compagnie
Generali, en vue de garantir notamment les risques de dommages et pertes d’exploitation ainsi que de responsabilité
civile.
La société procède de façon régulière, en fonction de la sinistralité et en partenariat avec ses assureurs, à un audit des
risques et à leur évaluation, de manière à réduire le risque et à obtenir la couverture optimale en fonction des marchés
d’assurance et des relevés de sinistralité effectués sur l’ensemble des hôtels de l’enseigne.
6.1. PREAMBULE
L’exercice a une durée de douze mois, couvrant la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020.
L’exercice précédent, clos le 31 décembre 2019 avait également une durée de 12 mois.
Le total du bilan de l’exercice de la société Les Hôtels de Paris est de 118 838 395 € ainsi que son résultat net comptable
constate une perte à hauteur de 14 595 923 €.
La propagation du virus Covid-19 à l’échelle mondiale ainsi que les mesures prises par les gouvernements pour freiner
son expansion (notamment l’interdiction de voyager, les fermetures de frontières et les mesures de confinement) ont
brutalement affecté l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie au cours de l’année 2020.
Les activités du Groupe ont été lourdement impactées avec la fermeture d’environ 20 hôtels sur 22 en moyenne sur
toute l’année 2020, à l’exception de tentatives de réouvertures sur les mois de septembre et octobre 2020.
Malgré un rebond de l’activité au cours de la saison estivale au Kube St Tropez, le reflux de la clientèle loisirs depuis la
fin du mois d’août combiné à la mise en œuvre de nouvelles restrictions de déplacements liées à la seconde vague de
la pandémie a freiné la relance des réservations au cours du deuxième semestre 2020.
Au 31 décembre 2020, la société comptait 2 hôtels parisiens ouverts en sus des 3 hôtels transformés en centre d’accueil
pour une association d’utilité publique.
Sur l’exercice 2020, le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 13,2 millions d’euros, en recul de 68 % par rapport au chiffre
d’affaires consolidé de l’exercice 2019 d’un montant de 41,1 millions d’euros .
Dans ce contexte inédit, le Groupe a mis en place des mesures d’adaptation afin d’ajuster ses coûts variables à la forte
baisse d’activité et de préserver sa trésorerie, comprenant notamment le recours au chômage partiel, la réduction de
l’ensemble des dépenses d’exploitation et d’investissement.
Le Groupe a bénéficié d’aides gouvernementales relatives aux mesures de chômage partiel et de maintien de l’emploi
présentées en transfert de charges dans le compte de résultat de l’exercice (comptes sociaux) et en déduction des
charges de personnel (comptes consolidés).
Les mesures inédites officielles de confinement mises en place dans de nombreux pays, de limitation des déplacements
locaux et internationaux, et les obligations de fermeture des restaurants et bars, ont contraint depuis mi-mars 2020 Les
Hôtels de Paris à interrompre temporairement l’exploitation de vingt de ses établissements sur les vingt-deux que compte
le Groupe.
Dans ce contexte, les principales conséquences de ce contexte sanitaire pour la société se présentent comme suit :
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity fige la dette financière inscrite chez Les Hôtels de Paris le
temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La réserve d’intérêt résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une partie
des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Les covenants bancaires du crédit relatifs au respect des ratios financiers LTV et ISC font l’objet d’une suspension jusqu’à
l’échéance du crédit au 31 décembre 2022 depuis l’avenant du 1er février 2021.
6.4. LITIGES
6.4.1. ACTIONNAIRES
Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque lié à la
procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir en
Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités perçues en
janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement et a donc repris
en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
6.4.2.VILLA ROYALE
Pour mémoire, le litige portant sur la Villa Royale trouve son origine dès l’acquisition de la société SA Royal Pigalle, en
2001. Une décision de justice déclarant valable la cession du fonds de commerce Villa Royale par sa filiale la SNC Société
Nouvelle du Royal Pigalle à une société tierce, la SLIH (Société Lilloise d’investissement Hôtelier), préalablement à
l’acquisition par la société Les Hôtels de Paris, mettait en cause de facto la validité de la propriété de la société.
Dans le cadre de la médiation proposée par le Tribunal, un protocole d’accord définitif mettant fin au litige avec la SLIH
a été signé le 27 septembre 2018. Aux termes de ce protocole la société s’est vu confirmer la propriété du fonds de
commerce en contrepartie du versement d’une indemnité transactionnelle forfaitaire de 1 M€ versée à la SLIH en juin
2018, et les parties se sont désistées entre elles de toutes instances et actions.
Les procédures pour préjudice à l’encontre des cédants et de MMA en responsabilité de l’avocat rédacteur des actes se
sont poursuivies devant le Tribunal Judiciaire de Paris. Un jugement a été rendu le 2 décembre 2020 les condamnant à
verser des dommages et intérêts à la société à hauteur de 976 K€.
Cette indemnité a été encaissée par la société en mars 2021, elle vient donc compensée celle versée en 2018 par la
société à SLIH et clôt définitivement ce litige.
La société Les Hôtels de Paris a initié des travaux de rénovations et d’entretiens sur une partie de ses hôtels depuis
l’exercice 2017. Un programme de rénovations lourdes a été par ailleurs amorcé en mars 2019 sur le Normandy Hôtel.
Programme pendant lequel l’exploitation de l’hôtel a été repensée afin de permettre à la clientèle de profiter de différents
points de ventes de l’hôtel, pour s’adapter à la situation. Ce concept hôtelier porte le nom de « Normandy – Le Chantier ».
La partie gros-œuvre des travaux de rénovation du Normandy a été interrompue depuis le décret d’entrée de la France
en confinement dès la mi-mars 2020.
Des travaux d’ordre conceptuels et artistiques ont été réalisés dans les parties communes de l’hôtel afin de s’adapter, à
une situation inédite, cette fois-ci sanitaire, depuis le mois de septembre 2020. La société Les Hôtels de Paris espère
pouvoir reprendre les travaux du Normandy Hotel d’ici la fin de l’exercice 2021.
Sur certains de ses hôtels offrant des services de restauration et de bar, la société s’est par ailleurs adaptée aux
contraintes sanitaires pour réaménager et construire des terrasses en partie sur des parcelles d’espace public rendues
affectables à cet effet par la Mairie de Paris.
Enfin, d’autres travaux de repositionnement seront envisagés par la société une fois que le cession d’une partie des
actifs sera réalisée et que l’activité touristique à Paris aura entamé une reprise continue.
Depuis l’exercice 2016, la société Paris Palace Marrakech a fait l’objet d’une vérification de sa comptabilité sur la période
du 25/10/2005 au 31/12/2015. Elle a reçu une première proposition de rectification le 21/12/2016 qu’elle a
contestée et pour laquelle elle avait provisionné un risque de 656 K€.
Le redressement d’impôt société porte sur une requalification par la direction générale des finances publiques de
l’affectation d’une plus-value perçue par la société dans le cadre du dénouement d’un emprunt bancaire.
Le 28 septembre 2018 la société s’est vu notifier par la direction générale des finances publiques un avis de
recouvrement sur un redressement total d’impôt société et de majorations de 2 868 K€. Au 31 décembre 2018 la société
avait enregistré ces 2 868 K€ en dette fiscale notifiée par le trésor et repris la provision pour risque.
Une procédure contentieuse, conduite par le cabinet Mazars a suspendu l’exigibilité de cette dette.
Le Tribunal administratif de Paris a rendu le 18 décembre 2020 une première décision qui a déchargé la société de
certaines des pénalités et des cotisations supplémentaires pour lesquelles elle avait été redressée mais a rejeté les
autres requêtes sur le bienfondé du litige.
En exécution de ce jugement la société a reçu un dégrèvement de 421 k€ sur le montant total du litige fiscal qui a été
comptabilisé dans les comptes de 2020 en produit exceptionnel et en diminution de la dette fiscale.
La société SIAM, filiale de la SA Les Hôtels de Paris, est propriétaire des murs de l’extension du Kube St Tropez. Cet actif
est financé par un prêt long terme accordé par la CEPAC sur une durée de 15 ans amortissable par trimestrialités.
Au titre du bail signé avec Les Hotels de Paris, SIAM facture un loyer qui lui permet de couvrir les échéances du crédit.
Dans le cadre du contexte Covid et la forte diminution des recettes d’exploitation perçues par Les Hôtels de Paris, la
société SIAM a accepté de renoncer au paiement d’une semestrialité de loyer
Sollicitée, la CEPAC a accepté de reporter les échéances des deuxième et troisième trimestres 2020 en fin de crédit.
La crise sanitaire se poursuivant, la Société négocie avec son prêteur un autre report de 4 trimestrialités
supplémentaires avec une reprise d’amortissement en octobre 2021, accompagnée d’une extension de maturité d’une
durée équivalente. Un protocole d’accord est en cours de rédaction.
7. ÉVENEMENTS POST-CLOTURE
7.1.1.CRISE SANITAIRE
Les effets de la crise sanitaire continuent d’impacter fortement depuis le début de l’exercice 2021 toutes les verticales
qui composent l’industrie du tourisme, en particulier l’hôtellerie. A ces conséquences s’ajoute un phénomène d’impact
plus prononcé sur l’activité hôtelière parisienne qui, a contrario de l’hôtellerie de région, ne représente pas une
destination de loisirs ou de villégiature (littoral, montagne, campagne…)
L’annonce d’un 3ème confinement instauré dès le samedi 3 avril 2021 sur toute la métropole française a mis fin à tout
espoir de reprise de l’activité touristique parisienne sur le premier semestre 2021.
Ces constats ayant été réalisés depuis le début de l’exercice 2021, la Société a procédé à des demandes d’aides au titre
des pertes du chiffre d’affaires auprès du Fonds de Solidarité. Les demandes ont porté sur les mois de janvier, février et
mars 2021 et au moment de la rédaction de ce présent document, la Société n’a reçu l’aide qu’au titre du mois de janvier
2021.
Comme de nombreux acteurs des secteurs sinistrés S1 et S1 Bis, la société est toujours dans l’attente des aides du
Fonds de Solidarité du mois de février dont les retards se font ressentir sur la trésorerie de l’entreprise.
L’aide relative à la compensation de l’EBE négatif (aide sur charges fixes des entreprises) ne pourra être demandée par
la Société qu’à partir du moment où le fonds de solidarité au titre des pertes de CA de février 2021 sera versé par l’Etat.
Par ailleurs, la Société continue d’avoir recours au dispositif d’activité partielle pour la majeure partie de ses
collaborateurs depuis le début de l’exercice 2021.
Depuis la clôture, la société a poursuivi les visites d’hôtels dans le cadre du premier mandat exclusif de cession d’actifs
confié à un intermédiaire spécialisé. A compter du mois de janvier 2021, le mandat de cession exclusif étant arrivé à
expiration, d’autres courtiers ont été sollicités afin d’accélérer le plan de cession.
A ce jour, des marques d’intérêt fortes ont été portées à la connaissance de la société, traduites par des lettres d’offres
confirmatoires faisant ressortir un prix d’acquisition proposé en ligne avec les attentes de la société.
Ces éléments sont de nature à conforter la société dans l’atteinte de ses objectifs fixés concernant l’apurement de tout
ou partie de sa dette à horizon 2022.
7.1.3.DETTE COLCITY
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés.
Des réunions d’échange hebdomadaires ont été tenues entre le mangement des Hôtels de Paris et les équipes de Colcity
dans le but de partager collégialement le bon déroulement du processus de réalisation des actifs.
Ces échanges ont conduit aux reports d’échéance énoncés dans la lettre de standstill reçue le 2 juin.
En outre, la société a missionné des avocats spécialisés en droit des affaires et en financement ainsi qu’une banque
d’affaires pour qu’ils puissent l’assister dans la l’exécution parfaite de ce processus et le respect du calendrier.
Initié par la direction, un PSE a fait l’objet d’un accord majoritaire des délégués syndicaux et d’un avis favorable
majoritaire du CSE. Il devrait concerner une quarantaine de personnes sur les 275 salariés au 31 décembre 2020.
Cette restructuration a pour objectif de continuer à endiguer les difficultés économiques et s’entend donc également
comme une recherche d’économies au niveau des coûts d’exploitation.
Depuis trois années, le secteur de l’hôtellerie connait des mutations technologiques avec le développement de logiciels
métiers spécifiques, qui permettent d’optimiser le temps et l’organisation du travail des collaborateurs et, de supprimer
certaines tâches répétitives sans valeur ajoutée.
Enfin, la cession envisagée d’établissements, la mise à disposition de certains hôtels à la Région, et l’occupation réduite
des établissements ouverts diminuent la charge de travail des services supports (situés au siège social) en terme
administratif, marketing, comptable et commercial.
Le coût décaissable du PSE est estimé à 600 k€ avec la prise en compte des indemnités de licenciement et des soldes
de congés.
La société HDP a cessé totalement l’activité de 7 hôtels, puis 12, puis 20 à compter du 14 mars 2020 en lien avec la
fermeture administrative des restaurants dès cette date puis avec le confinement de la France à compter du 17 mars
suivant.
Depuis et à la date de rédaction de cet présent rapport, le parc hôtelier est organisé comme suit :
Position au 3
Parc hôtelier Prestations Localisation Positionnement
juin 2021
Hotel 4* avec
1K Paris 3 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Hotel 4* avec
Kube Paris Paris 18 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Villa Royale Hotel 4* Paris 9 arr ouvert réouverture le 12 mai 2021
Hotel 4* avec
Normandy Hôtel Paris 1er ouvert rouvert depuis le 4 avril 2021
restaurant et bars
Villa Alessandra Hotel 4* Paris 17 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Pavillon Opéra Grand Boulevards Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Opéra Bourse Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Hotel 5* avec
Kube St Tropez Gassin 83580 ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
restaurant et bars
Villa Opéra Drouot Hotel 4* Paris 9 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Luxembourg Hotel 4* Paris 6 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Porte de Versailles Hotel 3* Paris 15 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Louvre Rivoli Hotel 3* Paris 1er fermé réouverture à définir
Villa Beaumarchais Hotel 4* Paris 3 arr fermé réouverture à définir
Villa Montparnasse Hotel 4* Paris 14 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Eugénie Hotel 4* Paris 17 arr fermé réouverture à définir
Villa Panthéon Hotel 4* Paris 5 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Royal Montsouris Hotel 3* Paris 14 arr fermé réouverture à définir
Villa Lutece Port Royal Hotel 4* Paris 13 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Villiers Etoile Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Nation Hotel 3* Paris 11 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Courcelles Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque juillet 2022
Cette stratégie de réouverture progressive et repensée du parc hôtelier/restauration de Machefert Group permet de
capitaliser sur les segments capables de consommer du fait des contraintes actuelles :
7.1.6.CONTROLE FISCAL
La société Les Hôtels de Paris a fait l’objet d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2018-2019. Il ressort de ce
contrôle un rehaussement non significatif formulé en mai 2021.
Le Tribunal de Commerce de Paris a prononcé la modification du plan de redressement de la SAS Murano en date du 12
mars 2021. La modification du plan prévoit un allongement de la durée du plan de 2 ans (dont la date d’échéance passe
de 2022 à 2024), une franchise de paiement du dividende échu le 16 mai 2020 et le retraitement du taux
d’amortissement des dividendes à échoir.
7.1.8.LITIGES ACTIONNAIRES
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement (2,8 M€) et a donc
repris en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
Au cours du 1er semestre 2021, le groupe a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de 10 M€ du 30
avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à l’exigibilité de
toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la réception d’une promesse
d’achat pour un montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
8. CONTINUITE D’EXPLOITATION
Les comptes annuels et consolidés de l’exercice clos au 31 décembre 2020 ont été préparés sur la base de la continuité
d’exploitation qui implique la réalisation des actifs et le règlement des dettes et engagements dans le cadre normal de
l’activité du groupe. Au cours de l’exercice, le Groupe a supporté de fortes pertes d’exploitation du fait notamment de la
crise Covid 19, et doit également faire face à ses échéances bancaires dans le cadre de l’emprunt de 54 M€ contracté
le 23 décembre 2016 avec COLCITY.
Afin d’assurer la continuité d’exploitation, le groupe a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de 10
M€ du 30 avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à
l’exigibilité de toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la réception d’une promesse
d’achat pour un montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
Compte tenu de ce contexte et du caractère extrêmement évolutif de la situation permettant au groupe de retrouver la
rentabilité et une trésorerie positive à court terme, la continuité d’exploitation reste incertaine.
Le chiffre d’affaires consolidé réalisé au cours de l’exercice 2020 s’établit à 13,2 Meuros en retrait de 68 % par rapport
à celui de l’année 2019.
Il est à noter que le Groupe commençait l’exercice 2020 sur une note très positive puisqu’il enregistrait une croissance
de son chiffre d’affaires de l’ordre de +11% sur les mois de janvier et février 2020 par rapport au même bimestre 2019.
La fermeture complète ou partielle des frontières dans le monde à compter de la fin du premier trimestre 2020 s’est
traduit par l’impossibilité pour les individus de se rendre à Paris et en Ile-de-France, qu’ils soient professionnels ou en
déplacement touristique sur la quasi-totalité de l’exercice 2020, en particulier lors du premier confinement s’étalant du
17 mars au 11 mai 2020 ainsi que lors du deuxième confinement allant du 29 octobre 2020 à la fin de l’année.
Des exceptions ont pu être observées pendant la saison estivale où certains touristes, à majorité européens, ont pu se
rendre sur le territoire français munis d’un test PCR de moins de 72h négatif ainsi qu’à partir de septembre 2020 où une
reprise très légère des déplacements professionnels a pu être observé pendant un mois.
Le repli de CA de -68% est à mettre en perspective du fort repli de l’activité hôtelière observée chez les professionnels
du tourisme parisiens, ayant accusé une chute de -78% et -83% sur les segments « milieu de gamme » et « haut de
gamme » respectivement (source InExtenso, Tourisme, Culture, Hôtellerie).
Du fait de la durée de la crise, impactant plus fortement les métiers du tourisme au sens large (aérien, HORECA, OTAs,
événementiel…), le Comité de Direction a souhaité faire preuve d’agilité en déployant des dispositifs adaptés
- d’accueillir gratuitement au sein de l’hôtel Kube Paris, durant 50 jours en avril-mai, dans le cadre d’une
démarche solidaire, le personnel soignant des hôpitaux de Paris (AP-HP) en faisant appel à des bénévoles dans
les effectifs de la société. L’initiative nommée « Opération Solidaire » a permis à plus de 30 soignants d’être
hébergés, nourris et complètement pris en charge.
- d’accueillir pendant le 1er confinement de mars à mai 2020 dans les hôtels Normandy Hotel et 1K Paris, des
ressortissants étrangers bloqués en France. Cette dernière opération a permis d’assurer un taux de 50%
d’occupation sur les hôtels concernés sur une période où les hôtels parisiens enregistraient un taux
d’occupation moyen de 8%. Les nuitées relatives à cette opération étaient réglées par l’Ambassade du pays en
question tous les 10 jours ;
- de réouvrir 5 hôtels (1K Paris, Kube Paris, Normandy Hotel, Villa Royale et le Kube Saint-Tropez) dès le mois
d’avril 2020 et jusqu’au 24 août 2020 ;
- de réouvrir 4 hôtels de plus le 25 août (Villa Panthéon, Villa Beaumarchais, Villa Opéra Drouot et Villa
Alessandra) afin d’anticiper une reprise (empêchée par le reconfinement de la France à compter du 28 octobre
2020). Les Villas Panthéon, Alessandra et Beaumarchais ont dû être refermées peu de temps après par
manque de prises de réservations ;
- de repenser le positionnement d’une partie des chambres du Normandy Le Chantier depuis mai 2020 en
showrooms proposant différents services et activités permettant une proposition de valeurs différentes aux
parisiens et franciliens (boutiques, salle de sport, coiffeur, studio photo, barbier, vente de produits annexes...).
Chaque partenaire paie ses nuitées dans les conditions habituelles d’une location de chambre ;
- Enfin, fort du constat que la reprise de l’activité touristique ne reprendrait pas à des niveaux pré-COVID avant
2024 (sources Aéroports de Paris, sources rapport McKinsey, sources rapport KPMG, sources études MKG), la
Direction Générale du Groupe a pris la décision, dès août 2020, de se rapprocher d’associations d’utilité
publique, de la Région Ile de France et de l’Etat pour proposer la transformation de certains de ces hôtels en
centres d’accueil pour différentes populations en danger. Le Pavillon Nation a été loué par une association en
octobre 2020 pour venir en aide aux personnes souffrant du Covid, le Pavillon Villiers a ainsi été loué par cette
même association depuis le mois de novembre 2020 pour venir en aide aux femmes victimes de violence et le
Pavillon Courcelles a été mis à disposition en janvier 2021. Ces contrats sont d’une durée de 18 mois.
Les informations financières présentées ci-dessous sont extraites directement des comptes consolidés clos au
31 décembre 2020, tels qu’arrêtés par le Conseil d’Administration.
PERIMETRE DE CONSOLIDATION
La liste des sociétés ci-après, dans lesquelles la SA Les Hôtels de Paris exerce directement ou indirectement un contrôle
exclusif, de droit ou de fait, sont consolidées par intégration globale (IG). Sur l’exercice 2020 il n’y a pas eu d’évolution
dans le périmètre de consolidation.
Méthode de Méthode de
% d’intérêts % d’intérêts
Sociétés N° Siren Siège social consolidation consolidation
2020 2019
2020 2019
20 av. Jules
Les Hôtels de
388 083 016 Janin Mère Mère Mère Mère
Paris
Paris 16
4 Square Marie
Louise
Cyme SPRL 475 603 371 BE-100 100% 100% IG IG
Bruxelles
Belgique
7/19 rue Dr
Gassin Saint
509 005 971 Germain Sée 50% 50% IG IG
Tropez SCI
Paris 16
Lieu-dit Abiad
Life
Palmeraie
International 14 479 100% 100% IG IG
Marrakech
and Co
Maroc
20 av. Jules
SAS Siam 529 218 752 Janin 50% 50% IG IG
Paris 16
Lieu-dit Abiad
Murano Resort Palmeraie
6 509 479 99,93% 99,93% IG IG
Marrakech Marrakech
Maroc
Paris Palace 20 av. Jules
Marrakech 485 068 423 Janin 100% 100% IG IG
SAS Paris 16
LE RESULTAT CONSOLIDE
LE BILAN CONSOLIDE
Total Actif
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Total Passif
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Flux de Trésorerie
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Trésorerie à l’ouverture 3 145 9 500
Acquisitions d’immobilisations
Flux affectés aux opér. Investissement -1 057 -4 739
ENDETTEMENT FINANCIER
Le coût de l’endettement financier net s’élève à la somme de (9 796) k€ en 2020 contre (13 017) k€ pour l’exercice
2019.
Cette diminution résulte principalement de la baisse des intérêts du prêt Colcity.
Compte de résultat
31/12/2020 31/12/2019 Evolution
(En milliers d'euros)
Total Actif
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Stocks 79 117
Créances Clients nettes 804 2 714
Autres Créances nettes 8 994 8 466
Trésorerie 1 190 3 107
Comptes de régularisation 1 138 1 663
Actif Courant 12 194 16 067
Total Passif
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
✓ Chiffre d’affaires
Au cours de l’exercice 2020, la société Les Hôtels de Paris a réalisé un chiffre d’affaires de 13 179 K€ contre 40 604 K€
en 2019 en forte baisse de -68% par rapport à celui de l’année précédente en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-
19.
Les mesures de restriction de circulation empêchant la venue de touristes étrangers dans la capitale ainsi que la
suppression et les restrictions d’accès aux salons professionnels et aux manifestations sportives et culturelles n’ont pas
permis de retrouver une activité hôtelière normale depuis le 1er confinement national de mars 2020. La société a été
contrainte dés mi-mars de fermer 20 de 23 établissements.
Nous avons rouvert quatre de nos hôtels entre le premier et le deuxième confinement avant d’être contraint de les
refermer par absence d’activité. Le Kube St Tropez a été ouvert sur une période saisonnière estivale plus courte qu’en
2019 et a généré un Chiffre d’Affaires en retrait de près de -40%.
✓ Résultat opérationnel :
La fermeture opérationnelle de presque tous les hôtels sur près de 9,5 mois a entrainé la mise en activité partielle d’une
majorité des effectifs, dont le remboursement des indemnités est impacté en transfert de charges.
La société a réduit au maximum ses dépenses fonctionnelles (-53% chates externes).
Le résultat opérationnel est fortement déficitaire dans ce contexte de crise sanitaire, du fait du niveau de charges
incompressible face à une perte de chiffres d’affaires inédite et non représentative de la capacité de production du parc
hôtelier.
✓ Résultat financier :
Le résultat financier s’élève à la somme de -5 643 K€ contre -8 406 K€ pour l’exercice précédent.
La diminution de -33% des charges financières est liée à la diminution du taux moyen d’intérêt de 10% à 6% de la dette
Colcity par application rétroactive de l’avenant signé le 1er février 2021.
✓ Résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel de l’exercice aboutit à un profit net de 4 403 K€. Il est essentiellement impacté par une
indemnité perçue de +976 K€ dans le cadre du litige sur la Villa Royale, de la régularisation de comptes de tiers prescrits
pour +680 K€, ainsi que la reprise de provision pour charges dans le cadre du litige actionnaires à la suite du jugement
rendu par la cours de cassation en faveur de la société pour +2 774 K€.
L’endettement financier est essentiellement composé du crédit Colcity de 90 231 K€ au 31 décembre 2020 dont un
avenant au crédit conclu en février 2021 a réduit les conditions financière initiale de taux d’intérêt de 10% à 6% et à
rééchelonner l’échéance du crédit de décembre 2021 à décembre 2022 avec un calendrier de remboursement
progressif sur 2 ans à partir de 2021.
La trésorerie active composée des disponibilités et des valeurs mobilières de placement s’élève à la somme de 1 190 K€
au 31 décembre 2020 contre 3 107 K€ au titre de l’exercice précédent.
✓ Recherche et développement
Eu égard à l’article L.232-1 du Code de commerce, nous vous informons que la société n’a effectué aucune activité de
recherche et de développement au cours de l’exercice, susceptible d'être comptabilisée dans les conditions prévues par
le plan comptable.
Conformément aux dispositions des articles 223 quater et 223 quinquiès du Code Général des Impôts, nous vous
précisons que les comptes de l'exercice écoulé n’ont pas intégré de dépense non déductible du résultat fiscal au titre
des amortissements excédentaires non déductibles.
En application de l’article 243 bis du CGI, nous vous indiquons qu’il n’a été versé aucun dividende au cours des 3 derniers
exercices.
Même si la Chine, pays où la propagation du Covid-19 a commencé, a annoncé avoir ré-ouvert 95% de son parc hôtelier
au premier trimestre 2021 (BCG 2021), l’hôtellerie en Europe ne s’oriente pas vers une réouverture de la majorité de
ses établissements touristiques avant le troisième trimestre 2021.
En France, l’été 2021 pourrait, à l’instar des phénomènes observés sur l’été 2020, être une saison de tourisme de
proximité, de clientèle dite domestique ou de « staycation » (anglicisme décrivant le fait de rester dans sa ville ou région
pour les vacances). En date du 5 juin 2021, les réservations « On-The-Book » (en portefeuille) sur l’établissement varois
de la société fait apparaître une avance par rapport à la même date l’année dernière compris entre +10% et +25% sur
les mois estivaux de juin, juillet et août 2021. L’arrière-saison au Kube Gassin pourrait être synonyme d’une reprise de
l’activité MICE, de nombreuses demandes ayant été formulées en ce sens, sans pour autant être toutes confirmées à
cette date.
A Paris et en Ile-de-France, selon les sondages menés par voyages-d-affaires.com, MKG ou encore le Comité Régional du
Tourisme d’Ile-de-France, les premiers segments qui redémarreraient d’ici la fin de l’année 2021 pourraient être ceux
des événements d’entreprise et d’institution. D’après KPMG Hospitality, s’en suivrait dès 2022 une reprise de l’activité
loisir rendue possible grâce à la réouverture des lieux culturels, des théâtres, des musées et des restaurants à Paris.
Cette reprise serait progressive jusqu’à la tenue des Jeux Olympiques en 2024, année à partir de laquelle le nombre de
touristes à Paris serait pour la première fois supérieur ou égal à 2019.
La société, comme tous les acteurs de l’industrie du tourisme, a pleinement subi les conséquences de la crise du Covid-
19. Dans un effort de maintien de son activité et de protection de sa trésorerie, la société a mis en place les opérations
et points suivants :
- Demandes d’activité partielle pour la plupart de ses collaborateurs, en particulier sur les périodes de
confinement en France
- Création d’un nouveau Protocole Sanitaire Hôtelier autour de 5 familles de réassurance de la clientèle
- Accueil de plus d’une centaine de ressortissants étrangers bloqués sur le sol français pendant près de 3 mois
lors du premier confinement de mars à mai 2020
- Réouvertures progressives de ses hôtels par cluster, en suivant la stratégie de stop & go du gouvernement et
en fonction de prises de réservations constatées par zone géographique
- Mise à disposition de 3 hôtels auprès d’une association d’utilité publique pour une durée de 18 mois, dont le
premier contrat a pris effet en octobre 2020
- Repositionnement d’une partie des chambre du Normandy – Le Chantier en showrooms grâce à l’intervention
de certains partenaires
- Ouverture de nouvelles terrasses et de concepts de restauration au 1K Paris et au Normandy le Chantier
- Dynamisation de l’exploitation du Kube Gassin via l’embauche d’un nouveau General Manager et grâce à la
mise en place de plusieurs activations (événements, partenariats commerciaux, partenariats artistiques…)
- Discussions actives avec les principaux créanciers visant à les faire participer à l’effort nécessaire pour
pérenniser l’activité du Groupe (abandons de loyers pendant les mois de confinement, étalement de certaines
dettes, etc…)
- Lancement d’un programme de cession de plusieurs actifs parisiens jugés non-stratégiques dans le
repositionnement du Groupe post-crise
Fort de ces actions menées depuis le début de la crise du Covid-19, la société imagine une reprise plus rapide de son
activité du fait, en sus, des paramètres suivants intégrés dans ses hypothèses de business plan :
Echues
Délais de paiement des Fournisseurs Total des Echues de Echues de Echues de
Total TTC Non echues plus de 91
Au 31 décembre 2020 echues 1 à 30 jrs 31 à 60 jrs 61 à 90 jrs
jrs
% Factures reçues / total des Achats TTC 11% 49% 1% 3% 3% 41%
Factures reçues 11 419 863 2 118 684 9 301 179 273 641 565 524 581 890 7 880 124
Fournisseurs d'exploitation 3 598 705 191 586 3 407 119 125 017 373 349 220 433 2 688 320
Fournisseurs de Loyers et Crédit bail 7 794 820 1 927 098 5 867 722 122 286 192 175 361 457 5 191 804
Effets à payer 26 338 26 338 26 338
Achats Achats et dont
Total des dont
matières charges redevances
Achats HT loyers
1eres externes crédit bail
Factures Exclues 1 556 844 A=B+C B C
Fournisseurs RJ Murano 226 597 15 917 711 1 128 804 14 788 907 5 718 884 2 749 782
Factures non parvenues 1 330 247 67% 5% 62% 24% 12%
Poste Fournisseurs et comptes rattachés 12 976 707 19 101 253 Total des Achats en équivalent TTC
Délais de paiement des Fournisseurs Total des Echues de Echues de Echues de Echues plus
Total TTC Non echues
Au 31 décembre 2019 echues 1 à 30 jrs 31 à 60 jrs 61 à 90 jrs de 91 jrs
% Factures reçues / total des Achats TTC 29 697 365 8% 8% 4% 1% 1% 1%
Factures reçues 4 720 249 2 306 579 2 351 890 1 191 306 382 878 346 246 431 460
Fournisseurs d'exploitation 2 648 656 1 188 019 1 460 637 658 337 299 785 81 286 421 229
Fournisseurs de Loyers et Crédit bail 2 009 813 1 118 560 891 253 532 969 83 093 264 960 10 231
Effets à payer 61780 0
Achats Achats et dont
Total des dont
matières charges redevances
Achats HT loyers
1eres externes crédit bail
Factures Exclues 1 337 053 A=B+C B C
Fournisseurs RJ Murano 226 597 24 747 804 2 583 983 22 163 821 5 202 551 2 723 690
Factures non parvenues 1 110 456 104% 11% 93% 22% 11%
Poste Fournisseurs et comptes rattachés 6 057 302 29 697 365 Total des Achats en équivalent TTC
Le système d’information de la société n’est pas en mesure de produire les éléments prévus à l’article D441-4 du Code
de commerce relatifs au nombre de facture reçues ou émises en rapport avec les montants présentés.
Nous vous présentons le tableau sur les délais de paiement des Clients prévu à l’article L.441-6-1 du Code de commerce.
La majorité des clients étants des particuliers, les prestations sont payables en avance à la commande ou comptant en
fin de séjour, lors de la facturation. Seuls les clients professionnels ou via des apporteurs d’affaires font l’objet d’une
facturation en fin de séjour avec des délais contractuels de règlement à 30 jours date de facture.
14. DIVIDENDES
La société n’a pas distribué de dividendes au cours des 3 derniers exercices.
Du fait de la crise sanitaire qui est intervenue depuis mars 2020, la société LES HÔTELS DE PARIS n’a pas été
en mesure d’honorer le paiement de ses loyers 2020. En conséquence, comme tous les propriétaires bailleurs
ont été contraints de le faire, la Société SIAM a accepté de renoncer à sa créance à hauteur de 454 010 €
représentant six mois de loyer.
Une convention de trésorerie a été conclue avec la SAS Paris Palace Marrakech dont le capital social est détenu
à 10 % par la société Les Hôtels de Paris.
Mr Patrick Machefert, Président de la société, est également président de la SAS Paris Palace Marrakech.
Cette convention permet de réaliser des transferts financiers entre les sociétés signataires, en fonction de leurs
besoins et capacités de financement respectifs.
La convention modifiée par avenant en 2020, permet de réaliser des avances à hauteur maximale de
9 500 000 €, et donne lieu à rémunération au taux au plus égal au taux fiscalement déductible de l’année de
référence.
Au 31 décembre 2020, la société a consenti des avances à la SAS Paris Palace Marrakech à hauteur de 9 032
511 € quiont donné lieu à une facturation de 105 341 € d’intérêts au cours de l’exercice.
Nous vous présentons ci-après, les conventions et engagements conclus au cours d’exercices antérieurs qui ont continué
de produire des effets au cours de l’exercice 2020.
Pour mémoire, une convention d’indemnisation du Président de la société a été signée au cours de l’exercice
2000, prévoyant le paiement d’une indemnité équivalent à 24 mois de rémunération brute en cas de cessation
anticipée des fonctions du Président de la société, sauf s’il est mis un terme au mandat de Président pour faute
lourde.
Monsieur Patrick Machefert est directement intéressé à la présente convention dont il est le bénéficiaire
exclusif.
Une convention de trésorerie a été conclue avec la société SIAM dont la société détient 50 % du capital social
et dont les dirigeants contrôlent – directement et indirectement – 46,40 % du capital social.
Mr Patrick Machefert, Président de la société, est également président la S.A.S. SIAM.
Cette convention permet de réaliser des transferts financiers entre les sociétés signataires, en fonction de leurs
besoins et capacités de financement respectifs.
La convention, qui permet de réaliser des avances à hauteur maximale de 4 500 000 €, donne lieu à
rémunération et les sommes avancées portent intérêt au taux au plus égal au taux fiscalement déductible de
l’année de référence.
Au 31 décembre 2020, les avances font apparaître un solde de 3 542 337 €, qui ont donné lieu à facturation
de 41 472 € d’intérêts au cours de l’exercice.
Une convention de trésorerie a été conclue avec la société CYME dont la société détient la totalité du capital
social.
Cette convention permet de réaliser des transferts financiers entre les sociétés signataires, en fonction de leurs
besoins et capacités de financement respectifs.
La convention, qui permet de réaliser des avances à hauteur maximale de 3 000 000 €, donne lieu à
rémunération et les sommes avancées portent intérêt au taux au plus égal au taux fiscalement déductible de
l’année de référence.
Au 31 décembre 2020, les avances font apparaître un solde de 1 249 878 €, et qui ont donné lieu à facturation
de 14 566 € d’intérêts au cours de l’exercice.
Une convention de trésorerie a été conclue avec la SCI Gassin Saint Tropez dont les dirigeants contrôlent –
directement et indirectement – 70% du capital social. Cette convention a été autorisée par le Conseil
d’Administration du 9 avril 2019.
Cette convention permet de réaliser des transferts financiers entre les sociétés signataires, en fonction de
leurs besoins et capacités de financement respectifs.
La convention, dont le montant maximum permettait de réaliser des avances à hauteur maximale de
500 000 €, a été portée en cours d’exercice à 650 000 €. Les sommes avancées sont rémunérées et portent
intérêt au taux au plus égal au taux fiscalement déductible de l’année de référence.
Au 31 décembre 2020, les avances font apparaître un solde de 191 744 €, et qui ont donné lieu à facturation
de 2 135 € d’intérêts au cours de l’exercice.
Un bail commercial a été conclu avec la société SIAM dont la société détient 50 % du capital social et dont les
dirigeants contrôlent – directement et indirectement – 46,40 % du capital social.
Cette convention a été autorisée par le Conseil d’Administration du 8 décembre 2016.
Mr Patrick Machefert, Président de la société, est également président de la société SIAM.
Ca bail commercial a été signé le 1er avril 2016 pour une durée de 9 ans et donne lieu à paiement annuel de
850 000 € depuis le 1er novembre 2018.
Le loyer est révisé annuellement en fonction de la variation de l’indice des loyers commerciaux (ILC).
De plus, une provision pour charges de 10 000€ est versée tous les mois à la société SAS SIAM.
Au 31 décembre 2020, un montant de 452 638 € est comptabilisé au titre des loyers et 120 000 € à titre de
provision pour les charges locatives.
Les Commissaires aux Comptes ont été dûment avisés de l’ensemble des conventions réglementées. Ils ont ensuite
retracé les principales caractéristiques desdites conventions et engagements dans leur rapport spécial, conformément
aux dispositions législatives et réglementaires.
Au total, au 31 mai 2021, Monsieur Patrick Machefert contrôle directement ou indirectement 5 403 718 actions
(73,15%) représentant 10 574 200 droits de vote (77,00 %).
La cession des actions et autres valeurs mobilières est libre et s'opère dans les conditions légales et réglementaires.
Ratio ISC
Ratio LTV
La société s’était engagée à respecter à tout moment un ratio LTV à un niveau inférieur ou égal à 50%.
Capital social en euros 45 000 000 45 000 000 45 000 000 45 000 000 41 349 328
Nb d'actions ordinaires existantes 7 386 981 7 386 981 7 386 981 7 386 981 7 386 981
Effectifs Moyens 284 330 337 338 387
Résultat de l'exercice en k€
Chiffres d'Affaires nets Hors Taxes 13 179 40 604 40 708 33 277 27 668
Salaires & Traitements -8 835 -11 740 -11 834 -11 109 -10 936
Avantages sociaux -1 653 -3 017 -4 120 -3 690 -3 758
Résultat d'Exploitation -13 356 -2 544 -1 760 -6 796 -11 278
Perte avant Impôts et
-14 267 -4 777 -7 900 -13 177 -5 400
amortissement et provisions
Participation des Salariés - - - - -
Impôts sur les Bénéfices - -1 656 - - -
Perte nette -14 596 -9 951 -6 350 -17 399 -10 180
Bénéfice distribué - - - - -
Bilan – Passif
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
NELLES
2.1. PREAMBULE
Les informations communiquées ci-après font partie intégrante des comptes annuels de l’exercice qui ont été établis par
les dirigeants et arrêtés par le conseil d’administration du 2 juin 2021.
L’exercice a une durée de douze mois, couvrant la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020.
L’exercice précédent, clos le 31 décembre 2019 avait également une durée de 12 mois.
Le total du bilan de l’exercice de la société Les Hôtels de Paris est de 118 838 395 € ainsi que son résultat net comptable
constate une perte à hauteur de 14 595 923 €.
La propagation du virus Covid-19 à l’échelle mondiale ainsi que les mesures prises par les gouvernements pour freiner
son expansion (notamment l’interdiction de voyager, les fermetures de frontières et les mesures de confinement) ont
brutalement affecté l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie au cours de l’année 2020.
Les activités du Groupe ont été lourdement impactées avec la fermeture d’environ de 20 hôtels sur 22 sur les mois sur
toute l’année 2020, à l’exception de tentatives de réouvertures sur les mois de septembre et octobre 2020.
Malgré un rebond de l’activité au cours de la saison estivale au Kube St Tropez, le reflux de la clientèle loisirs depuis la
fin du mois d’août combiné à la mise en œuvre de nouvelles restrictions de déplacements liées à la seconde vague de
la pandémie a freiné la relance des réservations au cours du deuxième semestre 2020.
Au 31 décembre 2020, la société comptait 2 hôtels parisiens ouverts en sus des 3 hôtels transformés en centres
d’accueil pour par une association d’utilité publique.
Sur l’exercice 2020, le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 13,2 millions d’euros, en recul de 68 % par rapport au chiffre
d’affaires consolidé de l’exercice 2019 d’un montant de 41,1 millions d’euros .
Le Groupe a bénéficié d’aides gouvernementales relatives aux mesures de chômage partiel et de maintien de l’emploi
présentées en transfert de charges dans le compte de résultat de l’exercice.
Les mesures inédites officielles de confinement mises en place dans de nombreux pays, de limitation des déplacements
locaux et internationaux, et les obligations de fermeture des restaurants et bars, ont contraint depuis mi-mars 2020 Les
Hôtels de Paris à interrompre temporairement l’exploitation de vingt de ses établissements sur les vingt-deux que compte
le Groupe.
Dans ce contexte sanitaire, les principales conséquences pour la société se présentent comme suit :
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity fige la dette financière inscrite chez Les Hôtels de Paris le
temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La réserve d’intérêt résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une partie
des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Les covenants bancaires du crédit relatifs au respect des ratios financiers LTV et ISC font l’objet d’une suspension jusqu’à
l’échéance du crédit au 31 décembre 2022 depuis l’avenant du 1er février 2021.
La société Les Hôtels de Paris a initié des travaux de rénovations et d’entretiens sur une partie de ses hôtels depuis
l’exercice 2017. Un programme de rénovations lourdes a été par ailleurs amorcé en mars 2019 sur le Normandy Hôtel.
Programme pendant lequel l’exploitation de l’hôtel a été repensée afin de permettre à la clientèle de profiter de différents
points de ventes de l’hôtel, pour s’adapter à la situation. Ce concept hôtelier porte le nom de « Normandy – Le Chantier ».
La partie gros-œuvre des travaux de rénovation du Normandy a été interrompue depuis le décret d’entrée de la France
en confinement dès la mi-mars 2020.
Des travaux d’ordre conceptuels et artistiques ont été réalisés dans les parties communes de l’hôtel afin de s’adapter, à
une situation inédite, cette fois-ci sanitaire, depuis le mois de septembre 2020. La société Les Hôtels de Paris espère
pouvoir reprendre les travaux du Normandy Hotel d’ici la fin de l’exercice 2021.
Sur certains de ses hôtels offrant des services de restauration et de bar, la société s’est par ailleurs adaptée aux
contraintes sanitaires pour réaménager et construire des terrasses en partie sur des parcelles d’espace public rendues
affectables à cet effet par la Mairie de Paris.
Enfin, d’autres travaux de repositionnement seront envisagés par la société une fois que le cession d’une partie des
actifs sera réalisée et que l’activité touristique à Paris aura entamé une reprise continue.
2.5. LITIGES
2.5.1.ACTIONNAIRES
Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque lié à la
procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir en
Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités perçues en
janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement et a donc repris
en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3 000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
2.5.2.VILLA ROYALE
Pour mémoire, le litige portant sur la Villa Royale trouve son origine dès l’acquisition de la société SA Royal Pigalle, en
2001. Une décision de justice déclarant valable la cession du fonds de commerce Villa Royale par sa filiale la SNC Société
Nouvelle du Royal Pigalle à une société tierce, la SLIH (Société Lilloise d’investissement Hôtelier), préalablement à
l’acquisition par la société Les Hôtels de Paris, mettait en cause de facto la validité de la propriété de la société.
Dans le cadre de la médiation proposée par le Tribunal, un protocole d’accord définitif mettant fin au litige avec la SLIH
a été signé le 27 septembre 2018. Aux termes de ce protocole la société s’est vu confirmer la propriété du fonds de
commerce en contrepartie du versement d’une indemnité transactionnelle forfaitaire de 1 M€ versée à la SLIH en juin
2018, et les parties se sont désistées entre elles de toutes instances et actions.
Les procédures pour préjudice à l’encontre des cédants et de MMA en responsabilité de l’avocat rédacteur des actes se
sont poursuivies devant le Tribunal Judiciaire de Paris. Un jugement a été rendu le 2 décembre 2020 les condamnant à
verser des dommages et intérêts à la société à hauteur de 976 K€.
Cette indemnité a été encaissée par la société en mars 2021, elle vient donc compensée celle versée en 2018 par la
société à SLIH et clôt définitivement ce litige.
3. EVENEMENTS POST-CLOTURE
Les effets de la crise sanitaire continuent d’impacter fortement depuis le début de l’exercice 2021 toutes les verticales
qui composent l’industrie du tourisme, en particulier l’hôtellerie. A ces conséquences s’ajoute un phénomène d’impact
plus prononcé sur l’activité hôtelière parisienne qui, a contrario de l’hôtellerie de région, ne représente pas une
destination de loisirs ou de villégiature (littoral, montagne, campagne…)
L’annonce d’un 3ème confinement instauré dès le samedi 3 avril 2021 sur toute la métropole française a mis fin à tout
espoir de reprise de l’activité touristique parisienne sur le premier semestre 2021.
Ces constats ayant été réalisés depuis le début de l’exercice 2021, la Société a procédé à des demandes d’aides au titre
des pertes du chiffre d’affaires auprès du Fonds de Solidarité. Les demandes ont porté sur les mois de janvier, février et
mars 2021 et au moment de la rédaction de ce présent document, la Société n’a reçu l’aide qu’au titre du mois de janvier
2021.
45 III. Comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2020
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
Comme de nombreux acteurs des secteurs sinistrés S1 et S1 Bis, la société est toujours dans l’attente des aides du
Fonds de Solidarité du mois de février dont les retards se font ressentir sur la trésorerie de l’entreprise.
L’aide relative à la compensation de l’EBE négatif (aide sur charges fixes des entreprises) ne pourra être demandée par
la Société qu’à partir du moment où le fonds de solidarité au titre des pertes de CA de février 2021 sera versé par l’Etat.
Par ailleurs, la Société continue d’avoir recours au dispositif d’activité partielle pour la majeure partie de ses
collaborateurs depuis le début de l’exercice 2021.
Depuis la clôture, la société a poursuivi les visites d’hôtels dans le cadre du premier mandat exclusif de cession d’actifs
confié à un intermédiaire spécialisé. A compter du mois de janvier 2021, le mandat de cession exclusif étant arrivé à
expiration, d’autres courtiers ont été sollicités afin d’accélérer le plan de cession.
A ce jour, des marques d’intérêt fortes ont été portées à la connaissance de la société, traduites par des lettres d’offres
confirmatoires faisant ressortir un prix d’acquisition proposé en ligne avec les attentes de la société.
Ces éléments sont de nature à conforter la société dans l’atteinte de ses objectifs fixés concernant l’apurement de toute
ou partie de sa dette à horizon 2022.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés.
Des réunions d’échange hebdomadaires ont été tenues entre le management des Hôtels de Paris et les équipes de
Colcity dans le but de partager collégialement le bon déroulement du processus de réalisation des actifs.
Ces échanges ont conduit aux reports d’échéance énoncés dans la lettre de « standstill » reçue le 2 juin 2021.
En outre, la société a missionné des avocats spécialisés en droit des affaires et en financement ainsi qu’une banque
d’affaires pour qu’ils puissent l’assister dans la l’exécution parfaite de ce processus et le respect du calendrier.
Initié par la direction, un PSE a fait l’objet d’un accord majoritaire des délégués syndicaux et d’un avis favorable
majoritaire du CSE. Il devrait concerner une quarantaine de personnes sur les 275 salariés au 31 décembre 2020.
Cette restructuration a pour objectif de continuer à endiguer les difficultés économiques et s’entend donc également
comme une recherche d’économies au niveau des coûts d’exploitation.
Depuis trois années, le secteur de l’hôtellerie connait des mutations technologiques avec le développement de logiciels
métiers spécifiques, qui permettent d’optimiser le temps et l’organisation du travail des collaborateurs et, de supprimer
certaines tâches répétitives sans valeur ajoutée.
Enfin, la cession envisagée d’établissements, la mise à disposition de certains hôtels à la Région, et l’occupation réduite
des établissements ouverts diminuent la charge de travail des services supports (situés au siège social) en terme
administratif, marketing, comptable et commercial.
Le coût décaissable du PSE est estimé à 600 k€ avec la prise en compte des indemnités de licenciement et des soldes
de congés.
La société HDP a cessé totalement l’activité de 7 hôtels, puis 12, puis 20 à compter du 14 mars 2020 en lien avec la
fermeture administrative des restaurants dès cette date puis avec le confinement de la France à compter du 17 mars
suivant.
Depuis et à la date de rédaction de ce présent rapport, le parc hôtelier est organisé comme suit :
Position au 3
Parc hôtelier Prestations Localisation Positionnement
juin 2021
Hotel 4* avec
1K Paris 3 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Hotel 4* avec
Kube Paris Paris 18 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Villa Royale Hotel 4* Paris 9 arr ouvert réouverture le 12 mai 2021
Hotel 4* avec
Normandy Hôtel Paris 1er ouvert rouvert depuis le 4 avril 2021
restaurant et bars
Villa Alessandra Hotel 4* Paris 17 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Pavillon Opéra Grand Boulevards Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Opéra Bourse Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Hotel 5* avec
Kube St Tropez Gassin 83580 ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
restaurant et bars
Villa Opéra Drouot Hotel 4* Paris 9 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Luxembourg Hotel 4* Paris 6 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Porte de Versailles Hotel 3* Paris 15 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Louvre Rivoli Hotel 3* Paris 1er fermé réouverture à définir
Villa Beaumarchais Hotel 4* Paris 3 arr fermé réouverture à définir
Villa Montparnasse Hotel 4* Paris 14 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Eugénie Hotel 4* Paris 17 arr fermé réouverture à définir
Villa Panthéon Hotel 4* Paris 5 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Royal Montsouris Hotel 3* Paris 14 arr fermé réouverture à définir
Villa Lutece Port Royal Hotel 4* Paris 13 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Villiers Etoile Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Nation Hotel 3* Paris 11 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Courcelles Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque juillet 2022
Cette stratégie de réouverture progressive et repensée du parc hôtelier/restauration de Machefert Group permet de
capitaliser sur les segments capables de consommer du fait des contraintes actuelles :
La société Les Hôtels de Paris a fait l’objet d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2018-2019. Il ressort de ce
contrôle un rehaussement non significatif formulé en mai 2021.
Le Tribunal de Commerce Paris a prononcé la modification du plan de redressement de la SAS Murano en date du 12
mars 2021. La modification du plan prévoit un allongement de la durée du plan de 2 ans (dont la date d’échéance passe
de 2022 à 2024), une franchise de paiement du dividende échu le 16 mai 2020 et le retraitement du taux
d’amortissement des dividendes à échoir.
Au cours du 1er semestre 2021, le groupe a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de 10 M€ du 30
avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à l’exigibilité de
toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la réception d’une promesse
d’achat pour un montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
Les comptes annuels ont été établis conformément aux conventions générales prescrites par le plan comptable général,
issu du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des Normes Comptables, dans sa dernière version mise à jour et consolidée
par l’ANC au 1er janvier 2019 .
Les conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux
règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels et conformément aux hypothèses de base
suivantes :
▪ Continuité de l'exploitation,
▪ Indépendance des exercices,
▪ Permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits à l’actif du bilan est selon les cas, celle du coût
historique ou de la valeur d’apport.
Aucun changement de méthode d’évaluation et de présentation n’est intervenu au cours de l’exercice.
Les comptes annuels de l’exercice clos au 31 décembre 2020 ont été préparés sur la base de la continuité d’exploitation
qui implique la réalisation des actifs et le règlement des dettes et engagements dans le cadre normal de l’activité de la
société. Au cours de l’exercice, le Groupe a supporté de fortes pertes d’exploitation du fait notamment de la crise Covid
19, et doit également faire face à ses échéances bancaires dans le cadre de l’emprunt de 54 M€ contracté le 23
décembre 2016 avec COLCITY.
Afin d’assurer la continuité d’exploitation, la société a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de
10 M€ du 30 avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à
l’exigibilité de toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la cession d’actifs pour un
montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- signature d’une promesse d’achat par un acquéreur au plus tard le 31 juillet ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
Compte tenu de ce contexte et du caractère extrêmement évolutif de la situation permettant au groupe de retrouver la
rentabilité et une trésorerie positive à court terme, la continuité d’exploitation reste incertaine.
La valeur brute des immobilisations, incorporelles et corporelles, correspond à la valeur d’entrée dans le patrimoine,
compte tenu des frais accessoires nécessaires à leur mise en état d’utilisation. Ces éléments n’ont pas fait l’objet de
réévaluations. S’agissant des immobilisations provenant des sociétés absorbées, leur valeur d’entrée résulte des traités
d’apport.
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Ce poste comprend les fonds commerciaux hôteliers acquis ou issus des opérations de fusion de sociétés filiales qui
avaient elles-mêmes créé ou acquis des fonds commerciaux. Ces actifs proviennent d’opérations d’apports, il ne s’agit
donc pas de malis de fusion.
La société considère que ces fonds commerciaux ont une durée d’utilisation non limitée car il n’existe pas de fin prévisible
à l’exploitation de l’activité.
Conformément à la réglementation la société réalise une fois par un an un test de dépréciation pour évaluer
individuellement chaque fonds commercial inscrit à l’actif afin d’identifier l’existence ou non d’indices de perte de valeur.
La méthode retenue pour l’évaluation des fonds commerciaux est le multiple du chiffre d’affaires.
L’évaluation peut être mise en œuvre par un expert sectoriel indépendant ou par la société elle-même.
Lorsque la valeur d’évaluation individuelle d’un fonds commercial déterminée est inférieure à sa valeur nette comptable,
la société constate comptablement une dépréciation.
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
L'amortissement est calculé suivant la méthode linéaire basée sur la durée d'utilisation estimée des différentes
catégories d'immobilisations. Il est calculé sur la base du prix d'acquisition, déduction faite d'une valeur résiduelle.
Les valeurs résiduelles et les durées d'utilisation sont examinées à chaque clôture.
La société prend en compte une durée de 80 ans pour la composante structure et ouvrage, compte tenu des pratiques
observées dans le secteur de l'hébergement.
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Les titres de participations et les autres immobilisations financières figurent au bilan pour leur coût d'acquisition, net des
provisions pour dépréciation éventuelle. Une provision pour dépréciation est constituée dès lors que la valeur d'inventaire
devient inférieure à la valeur d'acquisition.
La valeur d'inventaire des titres correspond à la valeur d'utilité pour l'entreprise : celle-ci est déterminée en tenant compte
de la quote-part de situation nette et des perspectives de rentabilité.
Les valeurs mobilières de placement ont été enregistrées à leur coût d’acquisition. En cas de cession de titres de même
nature, le prix de revient des titres cédés est déterminé selon la méthode « premier entré, premier sorti ».
À la clôture de chaque exercice, une provision pour dépréciation est enregistrée si la valeur comptable est supérieure à
la valeur boursière du portefeuille ou à leur valeur probable de réalisation.
CREANCES
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée pour tenir compte des difficultés de
recouvrement auxquelles la société pourrait être exposée.
STOCKS
Les stocks ont été évalués au dernier prix d’achat connu. Une dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire
est inférieure à la valeur comptable.
Les charges à répartir correspondent aux frais d’émissions d’emprunt dont la société les Hôtels de Paris a été redevable
dans le cadre de la levée de fonds auprès de Colcity. Ces frais sont amortis linéairement sur toute la durée des tranches
d’emprunt dans le résultat d’exploitation.
Toute obligation actuelle résultant d'un événement passé de l'entreprise à l'égard d'un tiers, susceptible d'être estimée
avec une fiabilité suffisante, et couvrant des risques identifiés, fait l'objet d'une provision.
LE CHIFFRE D’AFFAIRES
Le chiffre d’affaires correspond au montant des ventes de produits et prestations de services liées aux activités
professionnelles normales et courantes de la société. Il se répartit entre les prestations hôtelières (hébergement,
restauration et autres prestations).
Chiffre d’affaires
31/12/2020 31/12/2019 EVOL. (%)
(En milliers d'euros)
Hébergement 9 934 33 503 -70%
F&B Restauration, bars, room-service 2 325 4 992 -53%
Autres Activités (boutiques, séminaires) 748 1 772 -58%
Autres Produits 172 337 -49%
TOTAL 13 179 40 604 -67%
La crise sanitaire liée à la Covid-19 démarrée en mars 2020 a entrainé des mesures de restriction de circulation
empêchant la venue de touristes étrangers dans la capitale ainsi que la suppression et les restrictions d’accès aux salons
professionnels et aux manifestations sportives et culturelles. Dans ce contexte la société n’a été en mesure d’exploiter
normalement son activité hôtelière depuis le 1er confinement national de mars 2020. La société a été contrainte de
fermer 20 de 23 établissements.
Certains hôtels ont été provisoirement ouverts entre le premier et le deuxième confinement avant que la société ne soit
contrainte de les refermer par absence d’activité. Le Kube Saint-Tropez a été ouvert sur une période saisonnière estivale
plus courte qu’en 2019 et a généré un Chiffre d’Affaires en retrait de près de -40%.
Charges de personnel
31/12/2020 31/12/2019 EVOL. (%)
(En milliers d'euros)
Du fait de la fermeture de la majorité de ses établissements sur presque toute l’année la société a été contrainte dés
mi-mars 2020 de placer en activité partielle la majorité de ses effectifs opérationnels ainsi qu’une partie de ses effectifs
du siège par alternance. La société a fortement limité en 2020 son recours aux contrats en extras et saisonniers.
La société a imputé sur 2020 les remboursements obtenus de l’activité partielle en transfert de charge. On constate la
neutralisation à 100% de la charge de l’indemnité de l’activité partielle versée aux salariés.
Produits Financiers
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Intérêts sur comptes courants 181 207
Revenu valeurs mobilières de placement 4
Gain de change
TOTAL 185 207
Charges Financières
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Dotation aux provisions 207 204
Intérêts sur Emprunts & Assimilés 5 582 8 368
Intérêts bancaires 23 41
Intérêts sur Comptes courants
Intérêts sur Dettes commerciales
Autres charges financières 17
TOTAL 5 828 8 613
La diminution de -33% des charges financières est liée à la diminution du taux moyen d’intérêt de 10% à 6% de la dette
Colcity par application rétroactive de l’avenant signé le 1er février 2021.
La baisse significative rétroactive du taux d’intérêt a permis à la société d’économiser 2 786 K€ de charges financières
sur l’ensemble de l’exercice 2020 par rapport à l’exercice 2019.
Au cours de l’exercice 2020 la société aura décaissé uniquement les 902 K€ d’intérêts payables de son échéance
trimestrielle de janvier 2020, les échéances de avril et juillet 2020 de règlement d’intérêts payables ayant été reportées
au nouveau terme du crédit en décembre 2022 et les intérêts payables suivants ont été suspendus.
Produits Exceptionnels
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Reprises provisions pour risques et charges 2 906 20
Reprises provisions pour dépréciation 1 656
Reprises sur amortissements dérogatoires 18
Produits exceptionnels – Rembt. Indemnités litiges 1 068 2 774
Autres produits exceptionnels 890 1 852
TOTAL 4 882 6 302
Charges Exceptionnelles
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Indemnités sur litiges SLIH
Pénalités et Amendes, dont redressement fiscal 69 102
Charges Exceptionnelles sur exercices antérieurs 111 175
Valeur nette comptable des éléments d'actifs cédés 97 137
Amortissements dérogatoires 136 128
Dotations aux provisions pour charges et dépréciations 63 2 774
Autres charges exceptionnelles sur opérations de gestion 2 331
TOTAL 478 3 647
En décembre 2020 un jugement du Tribunal Judiciaire de Paris en faveur de la société a condamné Maitre THOMET et
MMA à indemniser la société pour 976 K€ impactés en produits exceptionnels. Cette indemnité a été encaissée en mars
2021. Ce litige était lié à celui qui opposait la société avec SLIH dans le cadre de l’acquisition en 2001 du fonds de
commerce de l’hôtel Villa Royale. Ce litige d’origine avait vu la société condamnée à verser 1 000 K€ à SLIH en 2018.
L’indemnité acquise en 2020 vient donc compensée celle payée en 2018 et clos définitivement ce litige.
Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque lié à la
procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir en
Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités perçues en
janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire. La société constatant
qu’il n’existe plus aucun risque lié à ce contentieux jugé, en dernier recours, en faveur de l’entreprise, a décidé de
reprendre la provision qu’elle avait inscrite sur ses comptes en 2019.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3 000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
La société a réalisé un résultat fiscal déficitaire sur l’exercice 2020, de fait elle n’a pas d’impôt société sur la période.
L’exercice 2020 présente un résultat net déficitaire de 14 596 K€ et un résultat fiscal déficitaire de 10 725 K€, compte
tenu de la limitation des charges financières déductibles dans le cadre de la Loi de finances.
Les 1 890 K€ d’acquisitions d’immobilisations en cours de l’exercice 2020 concernent essentiellement l’établissement
Normandy Hôtel sur lequel un chantier de travaux a débuté en janvier 2019. Ce chantier de gros œuvre, prévu sur 2,5
ans, prévoit la rénovation complète des 116 chambres, des ravalements et réaménagements de structure (ascenseur,
climatisation, plomberie, toiture..).
L’activation des immobilisations en cours du chantier Normandy Hôtel est mise en œuvre trimestriellement par lot selon
le planning de réalisation prévu par l’architecte. Le Chantier a été suspendu en mars 2020, de fait un seul trimestre a
été activé sur l’exercice 2020 pour 930 K€, contre 4 723 K€ en 2019.
Au 31 décembre 2020, la société détient 21 fonds commerciaux d’hôtels dont les origines sont détaillées comme suit :
La valeur vénale de chacun des fonds commerciaux a été évaluée à la clôture de l’exercice selon la méthode du multiple
de chiffre d’affaires ou par application d’un multiple transactionnel identifié antérieurement sur le marché sur une
moyenne des chiffres d’affaires projetés de chacun des établissements.
Dans le contexte inédit de la crise Covid et de la non représentativité opérationnelle du chiffre d’affaires réalisé sur
l’exercice 2020, il a été décidé de retenir pour l’évaluation une moyenne prospective de chiffre d’affaires sur 4 ans à
partir des budgets prévisionnels de chaque établissement de l’année 2021 à l’année 2024.
Cette valorisation a mis en évidence une perte de valeur uniquement sur le fonds de commerce de la Villa Royal
Montsouris, dont la dépréciation qui s’établissait au 31 décembre 2019 à 225 K€ a été portée à 590 K€ au 31 décembre
2020 lui faisant ressortir une valeur nette comptable individuelle de 4 092 K€.
Les dotations sont présentées dans le résultat d’exploitation à l’exception des dotations ou reprises sur provisions des
fonds de commerce et de dépréciation des immobilisations qui sont présentées en résultat exceptionnel.
La note 4.3 explique les méthodes d’amortissement et de dépréciation.
Dotation
(En milliers d'euros) 31/12/2019 Variation amortissement 31/12/2020
d’exploitation
Frais d'émission d'emprunt 1 663 - -543 1 120
Ce poste concerne les différentes charges de commissions, d’honoraires ou de frais notariés qui ont été supportés dans
le cadre de la levée de dettes financières auprès du fonds d’investissement Colcity. Ces dépenses sont amortissables
sur la durée de la dette Colcity dont l’échéance in fine été reportée d’un an du 23 décembre 2021 au 31 décembre
2022 selon un avenant de février 2021.
De fait, le montant de 1 663 K€ restant en début d’année 2020 sera amorti sur 3 ans jusqu’au 31 décembre 2022 ce
qui explique l’ajustement de la dotation impactée en 2020 à 543 K€ par rapport aux 818 K€ amortis sur l’exercice 2019
précédent.
31/12/2020
État des créances brutes A 1 an au A plus d'un
Montants
(En milliers d'euros) plus an
bruts
Créances rattachées à des participations
IMMOBILISE
DE L'ACTIF
Prêts
Autres immobilisations financières 1 608 1 608
Clients douteux ou litigieux 1 869 1 869
Autres créances clients 737 737
Créances représentative de titres prêtés
Personnel et comptes rattachés - -
DE L'ACTIF CIRCULANT
Les 14 659 K€ du poste Groupe et associés au 31 décembre 2020 sont composés de Comptes courants financiers
comme suit :
Les comptes courants de PPM, CYME et MRM ont été dépréciés à 100% car ces filiales présentent des capitaux propres
négatifs. Par rapport au 31 décembre 2019, des dotations financières complémentaires ont été comptabilisées en 2020,
pour 206 K€.
Les comptes courants de SIAM et SCI GASSIN n'ont pas été dépréciés, malgré la position négative de leurs capitaux
propres, compte tenu de la valeur de marché de leur actif immobilier.
Charges à payer
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 1 364 1 786
Dettes sociales 1 849 1 221
Dettes fiscales 849 1 648
Disponibilités, charges à payer 8 14
Dettes divers
TOTAL 4 070 4 669
Produits à recevoir
31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d'euros)
Créances clients et comptes rattachés- Factures à établir 80 872
Créances fiscales – CICE 1 144 2 198
Etat Produits à recevoir - Subvention 200
Autres Produits à recevoir – Indemnité litige 977
TOTAL 2 401 3 070
Les 200 K€ de Subventions à recevoir correspondent aux Aides de Solidarité au titre du mois de décembre, que la société
a encaissées en janvier 2021.
Les 977 K€ d’indemnité à recevoir correspondent aux sommes encaissées en mars 2021 suite à un jugement rendu en
décembre 2020 en faveur de la société dans le cadre d’un ancien litige lié à l’acquisition du Fonds de commerce de la
Villa Royale.
Affectation Dotation
Libellés Résultat
31/12/2019 du résultat réserve +/- 31/12/2020
(en milliers d’euros) 2020
2019 légale
Capital social ou individuel 45 000 45 000
Primes d'émission, de fusion, ... 5 035 5 035
Réserves légales 4 500 4 500
Autres réserves 656 656
Report à nouveau -31 935 -9 951 -41 886
Résultat 2019 -9 951 9 951
Résultat 2020 -14 596 -14 596
Provisions règlementées 3 897 118 4 015
Total capitaux propres 17 202 0 -14 596 0 118 2 724
Reprises
Provisions Reprises
31/12/2019 Dotations non 31/12/2020
(En milliers d'euros) utilisées
utilisées
Pour investissement
Réglementé
Les provisions réglementées sont composées d'amortissements dérogatoires sur 35 ans conformément à la législation
fiscale en vigueur sur la structure et ouvrage des bâtiments des hôtels détenus qui n’étaient jusqu’alors pas amortis.
- Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque
lié à la procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir
en Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités
perçues en janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaires.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement et a donc
repris en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande
formée par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000
€.
Dettes Financières
31/12/2019 Augment. Rembourst. Autres 31/12/2020
(En milliers d'euros)
Un avenant au 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des précédents
avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
• Report d’un an de la date d’échéance du prêt, prévue initialement le 23 décembre 2021 a été repoussée au
31 décembre 2022
Au cours de l’exercice 2020 la société aura décaissé uniquement les 902 K€ d’intérêts payables de son échéance
trimestrielle de janvier 2020, les échéances de avril et juillet 2020 de règlement d’intérêts payables ayant été reportées
au nouveau terme du crédit en décembre 2022 et les intérêts payables suivants ont été suspendus.
La réserve d’intérêts résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une
partie des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Les covenants bancaires du crédit relatifs au respect des ratios financiers LTV et ISC font l’objet d’une suspension jusqu’à
l’échéance du crédit au 31 décembre 2022 depuis l’avenant du 1er février 2021.
A plus d'1 an
État des dettes Montant A 1 an au A plus de
et 5 ans
(En milliers d'euros) brut plus 5 ans
au plus
Découverts bancaires
Emprunts et dettes auprès des étab. de crédit 8 8
Dettes financières diverses - Participation salariés 345 345
Dettes financières diverses - Groupe et associés 6 6
Dettes financières diverses - Dépots cautionnement 166 148 18
Emprunts et dettes financières - Colcity 90 231 90 231
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 675 675
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 12 985 12 985
Personnel et comptes rattachés 1 856 1 856
Sécurité sociale et autres organismes sociaux 4 062 3 386 676
Etat / Impôts sur les bénéfices
Etat / Taxe sur la valeur ajoutée 81 81
Etat / Autres impôts, taxes et assimilés 3 029 2 145 884
Etat / Divers - Plan continuation 2015 188 31 157
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés 2 227 2 227
Autres dettes 108 108
Produits constatés d'avance
TOTAL 115 967 114 084 1 865 18
Les Dettes fiscales d’Autres impôts, taxes et assimilés comprennent pour 1 252 K€ de Taxe séjour de référence 2019
et 2020 pour lesquelles la société obtenu de l’administration un échéancier de règlement sur 24 mois qui démarrera en
juin 2021.
Comme indiqué précédemment et compte tenu du contexte de crise sanitaire, la société a engagé des négociations avec
son principal créancier Colcity. Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les
modalités du Contrat et des précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
L’avenant a suspendu l’application des covenants jusqu’au nouveau terme du crédit au 31 décembre 2022.
Malgré les négociations en cours, le non-respect de ces covenants à la clôture 2020 a engendré le classement de
l’intégralité de la dette Colcity à moins d’un an, conformément aux dernières préconisations de la CNCC.
Engagements reçus : de mise à disposition des biens loués pendant la durée des contrats
Levée Total à
Valeur
Redevan. option payer
Redevan. Résiduelle
Hôtels prises en Redevances restantes à payer applicable Redevance
versées payable à
(En milliers d'euros) charges à partir et Valeur
terme
de la Résiduelle
sur l'exercice 2020 Total à 1 an 1 à 5 ans à +5 ans
Pav. Grands Bvds 410 132 3 295 735 1 543 1 017 7°année 1 909 5 204
Villa Opéra Drouot 348 83 2 957 746 1 308 903 1 618 4 575
Kube Saint-Tropez 828 201 7 891 1 803 3 963 2 125 6°année 5 705 13 596
Pavillon Louvre 436 170 3 375 719 1626 1 030 2 121 5 496
Villa Lutèce Port 416 101 791 791 0 0 En 2021 1 557 2 348
Siège- Jules Janin 241 102 2 002 537 379 1 086 6°année 888 2 890
Les redevances à payer à 1 an prennent en compte les arriérés de redevances 2020 impayées pour 2 669 K€.
Le crédit-bailleur Fortis Lease BNP Paribas a accepté en 2020, du fait du 1er confinement, un report des échéances du
1er et 2ème trimestre 2020 au terme du crédit, mais la société n’a pas été en mesure de régler les échéances suivantes.
La société est en cours de négociation avec les crédit bailleurs pour obtenir un échéancier de règlements de ces arriérés
et éventuellement obtenir un abandon de créance sur une partie.
Une valorisation de marché doit régulièrement être établie pour les murs et fonds de commerce donnés en garantie.
- Pour les régimes à prestations définies, les engagements sont calculés selon la méthode des unités de crédit
projetées, en tenant compte d’hypothèses actuarielles telles que : augmentation des salaires, âge de départ,
mortalité, rotation et taux d’actualisation.
La société offre à ses salariés différents avantages à prestations définies de retraite conditionnés par l’accumulation
d’années de service.
L'engagement calculé sur une base actuarielle, est déterminé de manière rétrospective pour l'ensemble des salariés
présents au 31 décembre 2020 en tenant compte des hypothèses actuarielles de l'ancienneté, des conventions
collectives en vigueur, de la rémunération, de la rotation par catégorie de personnel, de la table de mortalité (TV 88/90),
ainsi que d'un taux d'actualisation. Ces paramètres sont revus chaque année et se récapitulent de la manière suivante :
31/12/2019 31/12/2020
Age de départ à la retraite 62 ans 62 ans
Evolution des salaires non cadre 1,2% par an 1,2% par an
Evolution des salaires cadre 1,2% par an 1,2% par an
Taux d'actualisation 0,77% 0,35%
Valorisation de l’engagement au 31 décembre 627 K€ 720 K€
- Engagement donné par la société à Mr Patrick Machefert, son Président, à lui verser, en cas de cessation
anticipée de ses fonctions, une indemnisation du dirigeant à hauteur de 24 mois de sa rémunération brute
mensuelle.
- A fin décembre 2020, nantissement des 205 K€ de valeurs mobilières de placement auprès de BRED dans les
comptes de Les Hôtels de Paris au profit de SWISS Life en couverture du bail locatif sur l’hôtel Villa Eugenie.
En Janvier 2021 le bailleur a fait jouer sa garantie à première demande sur ce nantissement et demandé la
libération de ces fonds pour couvrir le règlement d’arriérés de loyers impayés 2020 à hauteur de 197 K€. La
banque a exécuté la garantie et mis en cession des valeurs mobilières de placement pour couvrir les fonds
versés.
SCI Gassin St
Filiale à détention <100% -51 2 192
Tropez
SIAM Filiale à détention <100% -573 24 3 542
Décorotel Dirigeant commun -17 -20
MD Immobilier Actionnaire / bailleur -490 6 -97
SNC Hôtels
Dirigeant commun 23
Partners
SCI Paris City Dirigeant commun / bailleur -153 7 -41
SCI KM 75 Dirigeant commun / bailleur -23 7 -6
Dirigeant commun
SAS Aglaé -4 -3 60
actionnaire
MACHEFERT
actionnaire / bailleur -93 -35
Patrick
DERORY
actionnaire / bailleur -36 -12 -6
Christiane
MACHEFERT
actionnaire / bailleur -98 -27
Kevin
Total général -1 538 - 26 17 -238 3 788 -
Les opérations retracées ont été réalisées à des conditions normales de marché.
9. AUTRES INFORMATIONS
9.1. EFFECTIFS
Au 31 décembre 2020, l’effectif de la société était au nombre de 267 salariés uniquement composé de postes
permanents. Les femmes sont au nombre de 121 et représentent ainsi 45 % de l’effectif total.
Au 31 décembre 2020, Il y a 36 personnes rattachées au siège de la société sur des fonctions de services partagés et
231 personnes, soit 87% des effectifs, rattachées individuellement à l’un des 21 hôtels de la société.
Sur l’année 2020, les effectifs moyens salariés de la société se décomposent comme suit :
Compte tenu de la crise la société a fortement limité sur cette année 2020 ses recours à des contrats à durée
déterminée, contrats de professionnalisation et contrats saisonniers.
En complément de ses effectifs salariés permanents, la société a rémunéré sur l’exercice 2020, une moyenne de 46
équivalents temps plein en contrats extras, contre 72 en 2019, soit -36%. Les contrats extras sont des contrats à durée
déterminée d’usage spécifique au secteur de l’hôtellerie. La société a recours à ces contrats pour faire face à ses
fluctuations d’activité.
Le montant global des rémunérations versées aux mandataires sociaux, incluant salaires, avantages en nature et jetons
de présence, s’établi ainsi qu’il suit :
Compte tenu de la situation sanitaire inédite ayant impacté de manière significative l’activité du Groupe sur l’exercice
2020, les administrateurs ont décidé d’abandonner leurs jetons de présence.
Au total, au 31 mai 2021, Monsieur Patrick Machefert contrôle directement ou indirectement 5 403 718 actions
(73,15%) représentant 10 574 200 droits de vote (77,00 %).
La cession des actions et autres valeurs mobilières est libre et s'opère dans les conditions légales et réglementaires.
Dans le cadre de son contrat avec Colcity, la société s’est engagée à respecter les ratios financiers suivants jusqu’à
l’échéance de l’emprunt le 23 décembre 2021.
L’avenant du 1er février 2021 conclu avec Colcity a suspendu l’application de ces covenants jusqu’au nouveau terme du
crédit au 31 décembre 2022.
Ratio ISC
Ratio LTV
La société s’était engagée à respecter à tout moment un ratio LTV à un niveau inférieur ou égal à 50%.
La société, en tant qu’emprunteur s’engage également à respecter l’ensemble des lois ou règlements qui lui sont
applicables, et à faire en sorte en cas de non-respect d’une loi ou d’un règlement qu’il y soit remédié dès que possible
ou que ladite loi ou ledit règlement ait été constaté devant les tribunaux compétents.
9.6.1.RISQUES DE MARCHE
La société a contracté quatre financements en crédit-bail à taux variable. Afin d’anticiper les risques de marché liés aux
taux d’intérêts, la société évalue donc chaque année l’impact d’une hausse des taux d’intérêts sur le résultat financier.
L’activité de la société s’exerçant exclusivement en France, les risques liés aux taux de change sont limités.
Il n’existe pas de risque significatif compte tenu de la détention majoritaire directe et indirecte des actions par les
dirigeants de la société.
40% des pays dans le monde sont classés comme exposés aux risques de terrorisme et de sabotage (dont la France).
Pour rappel, la précédente vague d'attentat en 2015/2016 a impacté de manière significative l'activité du Groupe.
Depuis mars 2020, la France comme 185 autres pays est confrontée à la crise sanitaire déclenchée par la pandémie du
Covid-19 débutée en janvier 2020 en Chine.
Plusieurs Etats dont la France ont mis en place des mesures inédites de confinement des populations, de fermeture de
frontières, de limitation des déplacements locaux et internationaux, et des obligations de fermeture des restaurants,
bars et lieux de spectacle. L’interdiction des regroupements de plus de 5 000 de personnes, puis de 1 000 personnes
et enfin de 100 personnes, avec les obligations de respect de gestes barrière, ont entrainé la suspension de tous les
salons et expositions publics et professionnels. Les règles sanitaires et protocoles évoluent fréquemment et dépendent
largement du taux d’incidence par région, du taux de saturation des lits de réanimation en France et du nombre de
français vaccinés.
Les fortes contraintes d’exploitation et de déplacement vers et depuis le territoire français freinent le retour de la clientèle
de tourisme et d’affaires pour une durée encore indéterminée et entrainent des risques majeurs sur la capacité
d’exploitation des établissements du groupe. Ces risques ont été étudiés et appréciés par le société dans le cadre de
nombreux business plans afin d’estimer des dates de reprise des verticales hébergement, restauration et événements à
Paris et dans le sud de la France.
Au 4 juin 2021, le Ministère des Solidarités et de la Santé annonçait un nombre de français ayant reçu une première ou
deuxième dose de vaccin se rapprochant des 40 millions.
La société Les Hôtels de Paris avait décidé en mars 2020 d’interrompre l’activité de 20 hôtels sur les 22 qu’il compte.
Les réouvertures d’hôtels, réalisées tout au long du deuxième semestre 2020 et du premier semestre 2021 au gré de la
stratégie de « stop & go » du Gouvernement, n’ont pas permis, à la date de rédaction de ce présent rapport, de dépasser
la moitié de nombre d’hôtels que détient le Groupe.
Eu égard à l’accélération des campagnes de vaccination en Union Européenne et à la stratégie d’organisation des
déplacements vers et depuis les pays de l’UE annoncé le 2 juin par Jean-Bapiste Lemoyne, la société considère qu’une
reprise de l’activité touristique et affaires à Paris est envisageable à compter de la rentrée de septembre-octobre 2021.
Cette hypothèse, qui dépend de la non-prolifération des variants résistants aux vaccins présents sur le marché européen,
permettrait alors le retour des salons et congrès majeurs, dont la tenue en « présentiel » est cruciale pour le retour des
voyageurs d’affaires.
Le Groupe modélise à ce titre des hypothèses de réouvertures partielles du reste de ses établissements en appliquant
une nouvelle charte qui porte le nom « Protocole Sanitaire Hôtelier ». L’application de ce protocole basé sur 5 familles de
réassurance, permet aussi bien à notre clientèle qu’à notre personnel d’évoluer en toute sécurité dans nos
établissements.
9.6.2.RISQUES DE CREDIT
La société Les Hôtels de Paris a souscrit en 2 levées de crédit de 2017 et 2018 une dette financière auprès de la société
Colcity assortie de covenants bancaires. Les conditions des covenants bancaires sont décrites au paragraphe 17 de la
partie II Rapport de Gestion.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles
grâce au partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity
comprenant les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession
décidée et avancée.
- un taux d’intérêt qui devrait passer à 4,5 % à compter du remboursement cumulé d’au moins 50%
de l’encours du crédit,
- un report des décaissements d’intérêts au terme du crédit, (dernière échéance trimestrielle
décaissée au 15 janvier 2020).
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifier rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity fige la dette financière inscrite chez Les Hôtels de Paris le
temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La réserve d’intérêts résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une
partie des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Au regard des éléments exposés ci-dessus, la Direction considère le risque de crédit comme circonscrit.
9.6.3.RISQUES DE LIQUIDITE
La gestion du risque de liquidité est centralisée par la direction financière du groupe Les Hôtels de Paris. La gestion de
trésorerie de la société et des sociétés consolidées est globale au niveau de l’enseigne, en application de la convention
de gestion centralisée de trésorerie conclue entre l’ensemble des sociétés concernées, et permet de compenser les
excédents et les besoins de trésorerie internes, préalablement à toute recherche de ressources sur les marchés
financiers.
Au 31 décembre 2020, la société ne dispose plus, auprès de ses établissements bancaires de ligne globale de crédit.
En outre, les actifs de la société composés de murs et de fonds de commerce à Paris, ayant une valeur significative, la
réalisation d’une partie mineure de son portefeuille serait de nature à permettre à la société de faire face à des besoins
de trésorerie complémentaires, le cas échéant.
La société a mandaté des spécialistes de la transaction hôtelière depuis le mois de septembre 2020 dans le but de
céder certains actifs parisiens. Le processus de cessions suit son court et la société estime que ces cessions adresseront
le risque potentiel de liquidité, identifié par la Direction Générale depuis le début de la crise sanitaire.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Les négociations ont conduit à des reports d’échéances matérialisés dans un avenant au contrat de prêt signé le 1er
février 2021 ainsi qu’à la signature d’une lettre de standstill figeant la date financière inscrite chez les Hôtels de Paris le
temps que les cessions d’actifs puissent se réaliser. Le détail des modalités du waiver est inscrit au paragraphe
6.3 de cette partie.
La crise sanitaire du Covid-19 débutée en mars 2020 a entrainé la suspension d’exploitation de la quasi-totalité des
établissements du groupe. Cette suspension entraine un tarissement drastique des recettes encaissées et encaissables.
Les mesures prises par le groupe pour sécuriser sa trésorerie et passer cette crise sont détaillées dans les perspectives
dès 2021 au paragraphe 12 de la partie II Rapport de Gestion.
De par sa nature, l'activité de la société comporte peu de risques pour l'environnement. Il s'agit pour l'essentiel de risques
d'incendie, de ruptures de canalisation d'eau ou de gaz.
Des moyens de prévention et de lutte ont été mis en place dans chaque établissement, rendant peu probable la
survenance de ces risques.
Un contrat existe avec un prestataire « sécurité - incendie » pour la formation annuelle du personnel sur la centrale de
détection incendie de chaque hôtel. Des contrats de maintenance sont contractés auprès de différents prestataires pour
une maintenance préventive, et des actions sécuritaires et techniques en cas de problèmes.
Un changement de fournisseur « électricité - gaz » s’est opéré pour l’obtention de meilleurs tarifs.
Des campagnes d’information sont menées afin de sensibiliser les salariés sur les impacts de notre consommation sur
l’environnement et la nécessaire maîtrise de nos dépenses énergétiques. La clientèle est également sensibilisée aux
problématiques environnementales, il leur est proposé notamment de ne pas procéder au change des draps en recouche
ou de ne pas changer les serviettes chaque jour.
Les principaux litiges sont rappelés dans les faits marquants aux paragraphes 7.4 du Rapport de Gestion.
Tous les litiges traités par le groupe sont suivis par des cabinets d’avocats spécialisés et ont fait l’objet si nécessaire de
provision dans les comptes de la société.
Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, y compris toute procédure dont la société a
connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers
mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et/ou du groupe.
Afin de garantir la pérennité de son activité, la société souscrit des contrats d'assurance auprès de la Compagnie
Generali, en vue de garantir notamment les risques de dommages et pertes d’exploitation ainsi que de responsabilité
civile.
La société procède de façon régulière, en fonction de la sinistralité et en partenariat avec ses assureurs, à un audit des
risques et à leur évaluation, de manière à réduire le risque et à obtenir la couverture optimale en fonction des marchés
d’assurance et des relevés de sinistralité effectués sur l’ensemble des hôtels de l’enseigne.
Les honoraires de commissariat aux comptes comptabilisés au cours de l’exercice 2020 pour l’ensemble consolidé
s’élèvent au titre de l’audit légal à :
▪ 117 K€ pour le cabinet RSM PARIS,
▪ 78 K€ pour le cabinet BLANCHARD TISSANDIER AUDIT EXPERTISE CONSEIL
Aucune mission autre que l’audit légal n’a été réalisée par les commissaires aux comptes.
Actif
Notes 31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d’euros)
Goodwill 11.1 43 420 43 420
Immeubles de placement - -
Immobilisations incorporelles 11.2 185 187
Immobilisations corporelles 11.3 112 628 115 889
Titres mis en équivalence -
Autres immobilisations financières 11.4 1 314 1 288
Actif d'impôt différé 10.6 121 105
Totaux actifs non courants 157 667 160 889
Stocks et encours 11.5 79 117
Charges à répartir - -
Créances clients et comptes rattachés 11.5 1 858 2 772
Autres créances et comptes de régularisation 11.5 6 096 6 033
Trésorerie et équivalents de trésorerie 11.5 1 305 3 443
Total actifs courants 9 338 12 365
Actifs des activités destinées à être cédées -
Total actif 167 006 173 254
Passif
Notes 31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d’euros)
Capital 11.7 45 000 45 000
Prime d'émission 5 035 5 035
Prime de fusion - -
Réserves consolidées (53 139) (41 911)
Résultat de l'exercice (14 405) (11 333)
Capitaux propres - part du groupe (17 508) (3 209)
Intérêts non contrôlés (617) (372)
Capitaux propres (18 126) (3 581)
Dettes financières long terme (part > à 1 an) 11.9 52 304 129 347
Impôt différé passif 11.6 3 126 3 138
Provisions pour risque et charge à caractère non courant 11.8 720 627
Autres passifs non courants et comptes de régularisation 394 779
Total passifs non courants 56 543 133 891
Dettes financières long terme (part < à 1 an) 11.9 103 188 20 299
Provisions pour risque et charge à caractère courant (< à 1 an) 11.8 147 3 001
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 11.5 12 118 7 831
Dettes fiscales et sociales 11.5 12 346 10 184
Autres dettes et comptes de régularisation 11.5 788 1 629
Total passifs courants 128 589 42 944
Passifs des activités destinées à être cédées
Total passif 167 006 173 254
Compte de résultat
Notes 31/12/2020 31/12/2019
(En milliers d’euros)
Chiffre d'affaires 10.2 13 231 41 118
Achats opérationnels 10.3 (7 941) (17 408)
Charges de personnel 10.4 (7 392) (14 712)
Impôts et taxes 121 (1 684)
Dotations aux amortissements et aux provisions nettes des reprises 10.5 (6 650) (6 635)
Autres produits et charges 34 35
Charges courantes opérationnelles (21 828) (40 404)
Résultat courant opérationnel (8 596) 714
Autres produits et charges opérationnels 10.6 3 718 935
Résultat opérationnel (4 879) 1 649
Produits de trésorerie et équivalent de trésorerie 127 13
Coût de l'endettement financier brut 10.7 (9 923) (13 031)
Coût de l'endettement financier net 10.7 (9 796) (13 018)
Résultat opérationnel après coût de l'endettement (14 675) (11 368)
Quote-part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence - -
Résultat avant impôt (14 675) (11 368)
Charge d'impôt 10.8 25 (1)
Résultat net de l'ensemble consolidé (14 650) (11 369)
Intérêts des minoritaires (245) (36)
Résultat net – part du groupe (14 405) (11 333)
Résultat par action (1,95) (1,59)
Résultat dilué par action (1,95) (1,59)
Opérations d'investissement
Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles (2 330) (5 443)
Acquisition d'immobilisations financières (26) (66)
Variation des dettes sur immobilisations 1 300 732
Cession d'immobilisations incorporelles et corporelles
Cession d'immobilisations financières 39
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS
(1 057) (4 739)
D'INVESTISSEMENT
Opérations de financement
Remboursement des dettes locatives et de crédit-bail (3 774)
Charges financières sur contrats de location (3 006) ( 3 041)
Augmentation (remboursement) nette des emprunts 4 750 133
Variation nette des autres créances et dettes (3) 822 1 470
Intérêts financiers nets versés (6 791) (5 363)
(3)Correspond à la diminution de la créance de réserve d’intérêts Colcity sur laquelle s’impute une partie des intérêts
payables jusqu’à épuisement de la réserve dont le solde est de 0 K€ au 31 décembre 2020.
Total
Réserves Résultat Intérêts Total
Capitaux
(en milliers d’euros) Capital Primes conso- de non Capitaux
Propres
lidées l’exercice contrôlés propres
Groupe
Capitaux propres au 31/12/2018 45 000 5 035 (33 246) (8 469) 8 320 (336) 7 984
Capitaux propres au 31/12/2019 45 000 5 035 (41 911) (11 333) (3 209) (371) (3 580)
Capitaux propres au 31/12/2020 45 000 5 035 (53 139) (14 405) (17 508) (617) (18 126)
Les principes comptables retenus au 31 décembre 2020 sont les mêmes que ceux retenus pour les états financiers
consolidés au 31 décembre 2019, à l’exception des normes et/ou amendements de normes adoptés par l’Union
européenne applicables de façon obligatoire à partir du 1er janvier 2020 (voir 5.3.).
Les états financiers consolidés du Groupe sont présentés en milliers d’euros, sans décimale. Les arrondis au millier
d’euros le plus proche peuvent de ce fait conduire à des écarts non matériels au niveau des totaux et des sous-totaux
figurant dans les tableaux.
Les comptes consolidés sont établis en conformité avec les normes et interprétations comptables internationales
édictées par l’IASB (International Accounting Standards Board) et adoptés par l’Union Européenne à la date d’arrêté.
Ces normes comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) et IAS (International Accounting
Standards) ainsi que leurs interprétations disponibles sur le site de l’Union Européenne :
http://ec.europa.eu/finance/accounting/ias/index_fr.htm
Les états financiers ont été établis selon la convention du coût historique, à l’exception des titres de participation non
consolidés, des instruments financiers dérivés et de certains actifs financiers.
Les comptes consolidés de l’exercice clos au 31 décembre 2020 ont été préparés sur la base de la continuité
d’exploitation qui implique la réalisation des actifs et le règlement des dettes et engagements dans le cadre normal de
l’activité du groupe. Au cours de l’exercice, le Groupe a supporté de fortes pertes d’exploitation du fait notamment de la
crise Covid 19, et doit également faire face à ses échéances bancaires dans le cadre de l’emprunt de 54 M€ contracté
le 23 décembre 2016 avec COLCITY.
Afin d’assurer la continuité d’exploitation, la société a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de
10 M€ du 30 avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à
l’exigibilité de toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la cession d’actifs pour un
montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- signature d’une promesse d’achat par un acquéreur au plus tard le 31 juillet ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
Compte tenu de ce contexte et du caractère extrêmement évolutif de la situation permettant au groupe de retrouver la
rentabilité et une trésorerie positive à court terme, la continuité d’exploitation reste incertaine.
Les nouvelles normes, ou amendements de normes et interprétations de normes suivantes se sont appliquées aux
comptes clos le 31 décembre 2020 :
• IFRS 16 « Amendement final à la norme IFRS 16 sur les allègements de loyers liés au Covid-19 »
Le 28 mai 2020, l’IASB a publié un amendement à IFRS 16 Allègements de loyers liés au Covid-19, offrant aux preneurs une
exemption pratique optionnelle pour comptabiliser les avantages obtenus des bailleurs dans le contexte de la crise Covid,
tels que des réductions de loyers et franchises. Les preneurs peuvent s’exonérer d’analyser si l’avantage octroyé constitue
une modification de contrat, permettant ainsi généralement une comptabilisation en loyers variables en résultat ; sont visés
les allègements de loyer liées au Covid-19 qui réduisent les paiements de location dus au plus tard le 30 juin 2021.
Cet amendement, applicable à compter du 1er juin 2020 de manière rétrospective, a été approuvé par l’Union Européenne
le 9 octobre 2020 ( règlement (UE) 2020/1434, publié le 12 octobre 2020.
Le Groupe a analysé l’incidence sur ses comptes consolidés annuels, de l’application de ce texte, au fur et à mesure de
l’évolution de la crise sanitaire et de ses conditions.
Sur l’exercice 2020, le Groupe n’a bénéficié d’aucune réduction de loyer qui aurait pu être traitée comme une modification
de contrat. Par ailleurs le Groupe a bénéficié de report de règlement d’échéances de loyers. A ce titre les loyers échus reportés
ont été reclassés en présentation au Passif du Bilan, des Dettes fournisseurs vers les Dettes financières de moins d’un an pour
3 948K€.
Le 31 octobre 2018, l’IASB a publié des modifications de sa définition du terme « significatif » afin de permettre aux
entreprises d'exercer plus facilement leur jugement en matière de matérialité. Les modifications clarifient la définition
de « significatif » et la manière dont il convient de l'appliquer en incluant dans la définition les précisions qui figuraient
jusqu'à présent ailleurs dans les normes IFRS. Les modifications garantissent que la définition de « significatif » est
uniforme dans toutes les normes IFRS.
L’ancienne définition était la suivante : « Les omissions ou inexactitudes d’éléments sont significatives si elles peuvent,
individuellement ou collectivement, influencer les décisions économiques que prennent des utilisateurs sur la base des
états financiers ».
La nouvelle définition est désormais : « Une information est significative si on peut raisonnablement s’attendre à ce que
son omission, son inexactitude ou son obscurcissement influence les décisions économiques que les principaux
utilisateurs des états financiers à usage général d’une entité comptable donnée prennent sur la base de ces états
financiers ».
Les amendements sont applicables de façon obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020.
Le 22 octobre 2018, l’IASB a publié des amendements visant à clarifier le guide d'application afin d’aider les parties
prenantes à faire la différence entre une entreprise et un groupe d’actifs lorsqu'elles appliquent la norme IFRS 3. Cette
distinction est importante car un acquéreur ne comptabilise un goodwill que lorsqu'il y a acquisition d’une entreprise. La
définition modifiée souligne que la finalité (les outputs) d’une entreprise est de fournir des biens et des services aux
clients, alors que la définition précédente mettait l’accent sur les rendements sous la forme de dividendes, de coûts
inférieurs ou d'autres avantages économiques pour les investisseurs et autres tiers. Ces amendements sont applicables
de façon obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020 ou commençant après cette date. Cet
amendement ne présente pas d’incidence pour le Groupe.
• Amendements aux normes IAS 39, IFRS 7 et IFRS 9 dans le cadre de la réforme des taux d’intérêt de
référence
Le 26 septembre 2019, l’IASB a publié des amendements aux normes IFRS 7 Instruments financiers : information à
fournir, IFRS 9 Instruments financiers et IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation dans le cadre de
la réforme des taux d’intérêt de référence. Ces amendements, conçus pour permettre aux entités de fournir des
informations financières utiles pendant la période d’incertitude liée à la réforme de l’IBOR, modifient certaines
dispositions en matière de comptabilité de couverture. De plus, ces amendements obligent les entités à fournir aux
investisseurs des informations supplémentaires sur leurs relations de couverture qui sont directement affectées par ces
incertitudes.
Les amendements sont applicables de façon obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020. Les
opérations du Groupe ne sont pas concernées par ces amendements.
Le 29 mars 2018, l’International Accounting Standards Board a publié des modifications des références au Cadre conceptuel
dans les normes IFRS. L’objectif de ces modifications est de remplacer, dans plusieurs normes et interprétations, les
références existantes à des cadres précédents par des références au cadre conceptuel révisé en 2018. Ces modifications ont
été homologuées par le règlement (UE) 2019/2075 du 29 novembre 2019.
Nouvelles normes, amendements de normes et interprétations de normes d’application publiés par l’IASB, applicables
par anticipation, non encore adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2020 :
• La Fondation IFRS publie des modifications à la norme IAS 1 sur le classement des passifs en tant que
passifs courants et non courants
Le 23 janvier 2020, l'IASB a publié des modifications à portée limitée de la norme IAS 1 Présentation des états financiers, afin
de clarifier la façon de classer la dette et les autres passifs comme courants ou non courants.
Les modifications clarifient et ne changent pas les exigences existantes et ne devraient donc pas affecter de manière
significative les états financiers des entités. Cependant, elles pourraient conduire les entreprises à reclasser certains passifs
de courants à non courants, et inversement ; cela pourrait affecter les clauses restrictives (covenants) d’une entreprise. Ainsi,
pour donner aux entreprises le temps de se préparer aux modifications, le Board a fixé la date d'entrée en vigueur à janvier
2022.
L'application anticipée des modifications est autorisée. Le Groupe examinera l’incidence éventuelle de ces modifications lors
de leur date d’application obligatoire.
Le Groupe n’a pas appliqué d’autres normes, amendements ou interprétations de normes applicables à compter d’un
exercice ouvert postérieurement au 1er janvier 2020, qu’ils soient ou non adoptés par l’Union Européenne.
L’élaboration des comptes consolidés, conformément aux normes IFRS, repose sur des hypothèses et estimations
déterminées par la Direction pour calculer la valeur des actifs et des passifs à la date de clôture du bilan et celle des
produits et charges de l’exercice.
Ces estimations et appréciations sont évaluées de façon continue sur la base d’une expérience passée ainsi que de
divers autres facteurs jugés raisonnables au regard des circonstances actuelles et qui constituent le fondement des
appréciations de la valeur comptable des éléments d’actif et de passif.
Pour les postes concernés par l’utilisation d’hypothèses et d’estimations, un test de sensibilité des valeurs comptables
aux principales hypothèses est effectué à chaque clôture.
L’incertitude introduite par la crise sanitaire Covid-19 a rendu l’utilisation de ces estimations plus structurante pour la
préparation des comptes consolidés clos le 31 décembre 2020. Dans ce contexte, les éléments nécessitant des
estimations présentant un caractère significatif ou un degré de jugement important sont principalement :
▪ Le traitement des contrats de locations (détermination des durées de location et du taux d’actualisation
pris en compte pour évaluer les dettes de loyers). Voir ci-après note 8.3.
▪ L’évaluation des valeurs d’utilité des actifs incorporels et corporels et la mise en œuvre des tests de
dépréciation au niveau des Unités Génératrices de Trésorerie. Voir Note 10.1.
6.1. PREAMBULE
Les informations communiquées ci-après font partie intégrante des comptes consolidés de l’exercice qui ont été établis
par les dirigeants et arrêtés par le conseil d’administration du 9 juin 2021.
L’exercice a une durée de douze mois, couvrant la période du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020.
L’exercice précédent, clos le 31 décembre 2019 avait également une durée de 12 mois.
Le total du bilan consolidé de l’exercice est de 167 006 K€ et son résultat net comptable constate une perte à hauteur
de 14 650 K€.
La propagation du virus Covid-19 à l’échelle mondiale ainsi que les mesures prises par les gouvernements pour freiner
son expansion (notamment l’interdiction de voyager, les fermetures de frontières et les mesures de confinement) ont
brutalement affecté l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie au cours de l’année 2020.
Les activités du Groupe ont été lourdement impactées avec la fermeture d’environ 20 hôtels sur 22 sur toute l’année
2020, à l’exception de tentatives de réouvertures sur les mois de septembre et octobre 2020.
Malgré un rebond de l’activité au cours de la saison estivale au Kube St Tropez, le reflux de la clientèle loisirs depuis la
fin du mois d’août combiné à la mise en œuvre de nouvelles restrictions de déplacements liées à la seconde vague de
la pandémie a freiné la relance des réservations au cours du deuxième semestre 2020.
Au 31 décembre 2020, la société comptait 2 hôtels parisiens ouverts en sus des 3 hôtels transformés en centre d’accueil
pour une association d’utilité publique.
Sur l’exercice 2020, le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 13,2 millions d’euros, en recul de 68 % par rapport au chiffre
d’affaires consolidé de l’exercice 2019 d’un montant de 41,1 millions d’euros.
Dans ce contexte inédit, le Groupe a mis en place des mesures d’adaptation afin d’ajuster ses coûts variables à la forte
baisse d’activité et de préserver sa trésorerie, comprenant notamment le recours au chômage partiel, la réduction de
l’ensemble des dépenses d’exploitation et d’investissement.
Le Groupe a bénéficié d’aides gouvernementales relatives aux mesures de chômage partiel et de maintien de l’emploi
présentées en déduction des charges de personnel dans les comptes consolidés.
Les mesures inédites officielles de confinement mises en place dans de nombreux pays, de limitation des déplacements
locaux et internationaux, et les obligations de fermeture des restaurants et bars, ont contraint depuis mi-mars 2020 Les
Hôtels de Paris à interrompre temporairement l’exploitation de vingt de ses établissements sur les vingt-deux que compte
le Groupe.
Dans ce contexte, les principales conséquences de ce contexte sanitaire pour la société se présentent comme suit :
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity fige la dette financière inscrite chez Les Hôtels de Paris le
temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La réserve d’intérêt résiduelle de 822 K€ au 31/12/2019 (Autres créances) a été totalement consommée par une partie
des intérêts générés sur l’exercice.
Les sûretés associées à ce crédit sont détaillées dans les engagements hors bilan.
Les covenants bancaires du crédit relatifs au respect des ratios financiers LTV et ISC font l’objet d’une suspension jusqu’à
l’échéance du crédit au 31 décembre 2022 depuis l’avenant du 1er février 2021.
La société Les Hôtels de Paris a initié des travaux de rénovations et d’entretiens sur une partie de ses hôtels depuis
l’exercice 2017. Un programme de rénovations lourdes a été par ailleurs amorcé en mars 2019 sur le Normandy Hôtel.
Programme pendant lequel l’exploitation de l’hôtel a été repensée afin de permettre à la clientèle de profiter de différents
points de ventes de l’hôtel, pour s’adapter à la situation. Ce concept hôtelier porte le nom de « Normandy – Le Chantier ».
La partie gros-œuvre des travaux de rénovation du Normandy a été interrompue depuis le décret d’entrée de la France
en confinement dès la mi-mars 2020.
Des travaux d’ordre conceptuels et artistiques ont été réalisés dans les parties communes de l’hôtel afin de s’adapter, à
une situation inédite, cette fois-ci sanitaire, depuis le mois de septembre 2020. La société Les Hôtels de Paris espère
pouvoir reprendre les travaux du Normandy Hotel d’ici la fin de l’exercice 2021.
Sur certains de ses hôtels offrant des services de restauration et de bar, la société s’est par ailleurs adaptée aux
contraintes sanitaires pour réaménager et construire des terrasses en partie sur des parcelles d’espace public rendues
affectables à cet effet par la Mairie de Paris.
Enfin, d’autres travaux de repositionnement seront envisagés par la société une fois que le cession d’une partie des
actifs sera réalisée et que l’activité touristique à Paris aura entamé une reprise continue.
6.5. LITIGES
6.5.1.ACTIONNAIRES
Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque lié à la
procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir en
Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités perçues en
janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement et a donc repris
en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
Pour mémoire, le litige portant sur la Villa Royale trouve son origine dès l’acquisition de la société SA Royal Pigalle, en
2001. Une décision de justice déclarant valable la cession du fonds de commerce Villa Royale par sa filiale la SNC Société
Nouvelle du Royal Pigalle à une société tierce, la SLIH (Société Lilloise d’investissement Hôtelier), préalablement à
l’acquisition par la société Les Hôtels de Paris, mettait en cause de facto la validité de la propriété de la société.
Dans le cadre de la médiation proposée par le Tribunal, un protocole d’accord définitif mettant fin au litige avec la SLIH
a été signé le 27 septembre 2018. Aux termes de ce protocole la société s’est vu confirmer la propriété du fonds de
commerce en contrepartie du versement d’une indemnité transactionnelle forfaitaire de 1 M€ versée à la SLIH en juin
2018, et les parties se sont désistées entre elles de toutes instances et actions.
Les procédures pour préjudice à l’encontre des cédants et de MMA en responsabilité de l’avocat rédacteur des actes se
sont poursuivies devant le Tribunal Judiciaire de Paris. Un jugement a été rendu le 2 décembre 2020 les condamnant à
verser des dommages et intérêts à la société à hauteur de 976 K€.
Cette indemnité a été encaissée par la société en mars 2021, elle vient donc compenser celle versée en 2018 par la
société à SLIH et clôt définitivement ce litige.
Depuis l’exercice 2016, la société Paris Palace Marrakech a fait l’objet d’une vérification de sa comptabilité sur la période
du 25/10/2005 au 31/12/2015. Elle a reçu une première proposition de rectification le 21/12/2016 qu’elle a
contestée et pour laquelle elle avait provisionné un risque de 656 K€.
Le redressement d’impôt société porte sur une requalification par la direction générale des finances publiques de
l’affectation d’une plus-value perçue par la société dans le cadre du dénouement d’un emprunt bancaire.
Le 28 septembre 2018 la société s’est vu notifier par la direction générale des finances publiques un avis de
recouvrement sur un redressement total d’impôt société et de majorations de 2 868 K€. Au 31 décembre 2018 la société
avait enregistré ces 2 868 K€ en dette fiscale notifiée par le trésor et repris la provision pour risque.
Une procédure contentieuse, conduite par le cabinet Mazars a suspendu l’exigibilité de cette dette.
Le Tribunal administratif de Paris a rendu le 18 décembre 2020 une première décision qui a déchargé la société de
certaines des pénalités et des cotisations supplémentaires pour lesquelles elle avait été redressée mais a rejeté les
autres requêtes sur le bienfondé du litige.
En exécution de ce jugement la société a reçu un dégrèvement de 421 k€ sur le montant total du litige fiscal qui a été
comptabilisé dans les comptes de 2020 en produit exceptionnel et en diminution de la dette fiscale.
La société SIAM, filiale de la SA Les Hôtels de Paris, est propriétaire des murs de l’extension du Kube Saint-Tropez. Cet
actif est financé par un prêt long terme accordé par la CEPAC sur une durée de 15 ans amortissable par trimestrialités.
Au titre du bail signé avec Les Hotels de Paris, SIAM facture un loyer qui lui permet de couvrir les échéances du crédit.
Dans le cadre du contexte Covid et la forte diminution des recettes d’exploitation perçues par Les Hôtels de Paris, la
société SIAM a accepté de renoncer au paiement d’une semestrialité de loyer
Sollicitée, la CEPAC a accepté de reporter les échéances des deuxième et troisième trimestres 2020 en fin de crédit.
La crise sanitaire se poursuivant, la Société négocie avec son prêteur un autre report de 4 trimestrialités supplémentaires
avec une reprise d’amortissement en octobre 2021, accompagnée d’une extension de maturité d’une durée équivalente.
Un protocole d’accord est en cours de rédaction.
7. EVENEMENTS POST-CLOTURE
Les effets de la crise sanitaire continuent d’impacter fortement depuis le début de l’exercice 2021 toutes les verticales
qui composent l’industrie du tourisme, en particulier l’hôtellerie. A ces conséquences s’ajoute un phénomène d’impact
plus prononcé sur l’activité hôtelière parisienne qui, a contrario de l’hôtellerie de région, ne représente pas une
destination de loisirs ou de villégiature (littoral, montagne, campagne…)
L’annonce d’un 3ème confinement instauré dès le samedi 3 avril 2021 sur toute la métropole française a mis fin à tout
espoir de reprise de l’activité touristique parisienne sur le premier semestre 2021.
Ces constats ayant été réalisés depuis le début de l’exercice 2021, la Société a procédé à des demandes d’aides au titre
des pertes du chiffre d’affaires auprès du Fonds de Solidarité. Les demandes ont porté sur les mois de janvier, février et
mars 2021 et au moment de la rédaction de ce présent document, la Société n’a reçu l’aide qu’au titre du mois de janvier
2021.
Comme de nombreux acteurs des secteurs sinistrés S1 et S1 Bis, la société est toujours dans l’attente des aides du
Fonds de Solidarité du mois de février dont les retards se font ressentir sur la trésorerie de l’entreprise.
L’aide relative à la compensation de l’EBE négatif (aide sur charges fixes des entreprises) ne pourra être demandée par
la Société qu’à partir du moment où le fonds de solidarité au titre des pertes de CA de février 2021 sera versé par l’Etat.
Par ailleurs, la Société continue d’avoir recours au dispositif d’activité partielle pour la majeure partie de ses
collaborateurs depuis le début de l’exercice 2021.
Depuis la clôture, la société a poursuivi les visites d’hôtels dans le cadre du premier mandat exclusif de cession d’actifs
confié à un intermédiaire spécialisé. A compter du mois de janvier 2021, le mandat de cession exclusif étant arrivé à
expiration, d’autres courtiers ont été sollicités afin d’accélérer le plan de cession.
A ce jour, des marques d’intérêt fortes ont été portées à la connaissance de la société, traduites par des lettres d’offres
confirmatoires faisant ressortir un prix d’acquisition proposé en ligne avec les attentes de la société.
Ces éléments sont de nature à conforter la société dans l’atteinte de ses objectifs fixés concernant l’apurement de tout
ou partie de sa dette à horizon 2022.
La société poursuit ses négociations avec son principal créancier Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
les échanges de manière transparente avec les équipes de Colcity sur le plan de cessions d’actifs envisagés.
Des réunions hebdomadaires ont été tenues entre le mangement des Hôtels de Paris et les équipes de Colcity dans le
but de partager collégialement l’information relative au bon déroulement du processus de réalisation des actifs.
Ce processus a abouti aux reports d’échéance énoncés dans la lettre de standstill reçue le 2 juin 2021.
En outre, la société a missionné des avocats spécialisés en droit des affaires et en financement ainsi qu’une banque
d’affaires pour qu’ils puissent l’assister dans l’exécution parfaite des opérations de cessions et le respect du calendrier.
Cette restructuration a pour objectif de continuer à endiguer les difficultés économiques et s’entend donc également
comme une recherche d’économies au niveau des coûts d’exploitation.
Depuis trois années, le secteur de l’hôtellerie connait des mutations technologiques avec le développement de logiciels
métiers spécifiques, qui permettent d’optimiser le temps et l’organisation du travail des collaborateurs et, de supprimer
certaines tâches répétitives sans valeur ajoutée.
Enfin, la cession envisagée d’établissements, la mise à disposition de certains hôtels à la Région, et l’occupation réduite
des établissements ouverts diminuent la charge de travail des services supports (situés au siège social) en terme
administratif, marketing, comptable et commercial.
Le coût décaissable du PSE est de l’ordre 600 k€ avec la prise en compte des indemnités de licenciement et des soldes
de congés.
La société HDP a cessé totalement l’activité de 7 hôtels, puis 12, puis 20 à compter du 14 mars 2020 en lien avec la
fermeture administrative des restaurants dès cette date puis avec le confinement de la France à compter du 17 mars
suivant.
Depuis et à la date de rédaction de cet présent rapport, le parc hôtelier est organisé comme suit :
Position au 3
Parc hôtelier Prestations Localisation Positionnement
juin 2021
Hotel 4* avec
1K Paris 3 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Hotel 4* avec
Kube Paris Paris 18 arr ouvert ouvert
restaurant et bars
Villa Royale Hotel 4* Paris 9 arr ouvert réouverture le 12 mai 2021
Hotel 4* avec
Normandy Hôtel Paris 1er ouvert rouvert depuis le 4 avril 2021
restaurant et bars
Villa Alessandra Hotel 4* Paris 17 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Pavillon Opéra Grand Boulevards Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Opéra Bourse Hotel 3* Paris 9 arr fermé réouverture à définir
Hotel 5* avec
Kube St Tropez Gassin 83580 ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
restaurant et bars
Villa Opéra Drouot Hotel 4* Paris 9 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Luxembourg Hotel 4* Paris 6 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Porte de Versailles Hotel 3* Paris 15 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Louvre Rivoli Hotel 3* Paris 1er fermé réouverture à définir
Villa Beaumarchais Hotel 4* Paris 3 arr fermé réouverture à définir
Villa Montparnasse Hotel 4* Paris 14 arr ouvert rouvert depuis le 12 mai 2021
Villa Eugénie Hotel 4* Paris 17 arr fermé réouverture à définir
Villa Panthéon Hotel 4* Paris 5 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Royal Montsouris Hotel 3* Paris 14 arr fermé réouverture à définir
Villa Lutece Port Royal Hotel 4* Paris 13 arr fermé réouverture à définir
Pavillon Villiers Etoile Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Nation Hotel 3* Paris 11 arr Location jusque mai 2022
Pavillon Courcelles Hotel 3* Paris 17 arr Location jusque juillet 2022
Cette stratégie de réouverture progressive et repensée du parc hôtelier/restauration de Machefert Group permet de
capitaliser sur les segments capables de consommer du fait des contraintes actuelles :
La société Les Hôtels de Paris a fait l’objet d’un contrôle fiscal portant sur les exercices 2018-2019. Il ressort de ce
contrôle un rehaussement non significatif formulé en mai 2021.
Le Tribunal de Commerce de Paris a prononcé la modification du plan de redressement de la SAS Murano en date du 12
mars 2021. La modification du plan prévoit un allongement de la durée du plan de 2 ans (dont la date d’échéance passe
de 2022 à 2024), une franchise de paiement du dividende échu le 16 mai 2020 et le retraitement du taux
d’amortissement des dividendes à échoir.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement (2,8 M€) et a donc
repris en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
Au cours du 1er semestre 2021, le groupe a demandé à COLCITY de surseoir à l’exigence de l’échéance de 10 M€ du 30
avril 2021 (le remboursement n’ayant pas été effectué à cette date), et plus généralement, de surseoir à l’exigibilité de
toutes les sommes qui seront dues à COLCITY au titre de la convention de crédit.
COLCITY a accepté cette demande sous réserve que les principales conditions suivantes soient respectées par LES
HOTELS DE PARIS, laquelle devra bénéficier d’un accompagnement par un intermédiaire financier :
- mise en œuvre d’un programme de cession d’actifs détaillé, comprenant notamment, la réception d’une promesse
d’achat pour un montant au moins égal à 25 M€, au plus tard le 15 juillet 2021 ;
- communication à COLCITY d’un état prévisionnel de trésorerie mensualisé actualisé sur douze mois glissants et d’un
plan d’affaires sur trois ans, intégrant les moratoires.
INTEGRATION GLOBALE
Conformément à IFRS 10 États financiers consolidés, les états financiers consolidés du Groupe comprennent les
comptes de toutes les entités que le Groupe contrôle directement ou indirectement, quel que soit son niveau de
participation dans les capitaux propres de ces entités. Une entité est contrôlée dès lors que le Groupe détient le pouvoir
sur cette entité, est exposé à, ou a droit à des rendements variables du fait de son implication dans cette entité, et
lorsqu’il a la capacité d’utiliser son pouvoir sur l’entité pour influer sur le montant de ces rendements. La détermination
du contrôle prend en compte l’existence de droits de vote potentiels s’ils sont substantifs, c’est-à-dire s’ils peuvent être
exercés en temps utile lorsque les décisions sur les activités pertinentes de l’entité doivent être prises.
Les entités consolidées du Groupe sont qualifiées de « filiales ». Les entités que le Groupe contrôle par d’autres moyens
que des droits de vote sont qualifiées d’« entités structurées consolidées ».
Toutes les entités du Groupe sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale.
Le Groupe considère que ses intérêts dans des entités non contrôlées ne sont pas significatifs au regard de la norme
IFRS 12 "Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités".
Les sociétés consolidées par la SA Les Hôtels de Paris sont celles indiquées ci-après :
Méthode de Méthode de
% d’intérêts % d’intérêts
Sociétés N° Siren Siège social consolidation consolidation
2019 2020
2019 2020
20 av. Jules Janin
Les Hôtels de Paris SA 388 083 016 Mère Mère Mère Mère
Paris 16
4 Square Marie Louise
Cyme SPRL 475 603 371 100% 100% IG IG
BE-100 Bruxelles
Lorsque la comptabilisation initiale d’un regroupement d’entreprises ne peut être déterminée que provisoirement, les
ajustements des valeurs attribuées provisoirement doivent être constatés dans un délai de douze mois à compter de la
date d’acquisition.
Toutes les transactions réciproques entre les sociétés consolidées sont éliminées, de même que les résultats internes
du groupe (plus-values, profits sur stocks, dividendes, dépréciations et reprises de provisions sur titres, comptes courants
et créances, …).
Les transactions réalisées dans une devise autre que la monnaie fonctionnelle sont converties au cours de change en
vigueur à la date de la transaction. A la clôture, les créances et les dettes correspondantes sont converties dans la
monnaie fonctionnelle, au taux de change en vigueur à la date de clôture. Les différences de change qui en résultent
sont comptabilisées en résultat financier.
Les filiales Life International and Co et Murano Resort Marrakech constituant des entreprises étrangères autonomes,
leurs comptes ont été convertis selon la méthode du cours de clôture :
− Les postes du bilan sont convertis en euros au taux de clôture.
− Le résultat de l’exercice, les charges et produits sont convertis au taux moyen de l'exercice.
− L'écart de conversion qui en résulte est comptabilisé dans un poste spécifique des réserves consolidées pour
la part du Groupe, et des intérêts non contrôlés pour la part des minoritaires.
La valeur des immobilisations corporelles inscrite à l’actif du bilan correspond à leur valeur d’acquisition ou à leur coût
de revient diminué des amortissements et pertes de valeur éventuelles. Elle ne fait l’objet d’aucune réévaluation.
Conformément à IAS 23, les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la
production d'un actif qualifié sont incorporés dans le coût de l'actif. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue
période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
Les dépenses ultérieures (dépenses de remplacement et dépenses de mise en conformité) sont immobilisées et amorties
sur la durée de vie restante de l’immobilisation à laquelle elles se rattachent.
L’amortissement est calculé suivant la méthode linéaire fondée sur la durée d’utilisation estimée des différentes
catégories d’immobilisations. Il est calculé sur la base du prix d’acquisition, sous déduction d’une valeur résiduelle.
Les immobilisations sont amorties selon leur durée prévue d’utilisation, comme suit :
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilisation sont examinées à chaque clôture.
Depuis le 1er janvier 2019, le Groupe applique la norme IFRS 16 « Contrats de location » à ses biens loués.
Cette norme prévoit un modèle unique de comptabilisation chez le preneur qui nécessite de reconnaitre les actifs et
passifs pour tous les contrats de location à l’exception de ceux d’une durée inférieure à 12 mois ou ceux dont l’actif
sous-jacent est de faible valeur.
Les contrats de location, tels que définis par la norme IFRS 16 « Contrats de location », sont comptabilisés au bilan, ce
qui se traduit par la constatation :
- d’une dette au titre de l’obligation de paiement ;
- d’un actif qui correspond au droit d’utilisation de l’actif loué pendant la durée du contrat.
Selon ce modèle, la dotation aux amortissements de l’actif est comptabilisée en charge opérationnelle. Les loyers payés
sont comptabilisés en tant que remboursement de la dette du bailleur, assortis de la charge financière d’intérêt de la
période, assortie de la charge financière d’intérêt de la période.
En France, il est retenu, le plus souvent, une période de neuf ans pour la durée d’utilisation des droits liés aux baux
immobiliers ; à l’international, la durée des contrats est à l’aune du droit local et de l’usage attendu des locaux.
Les dettes de location sont actualisées, en appliquant un taux marginal d’endettement tenant compte de la durée
moyenne pondérée des paiements, du risque pays et du risque spécifique à chaque entité du Groupe. Le taux
d’actualisation retenu pour le retraitement des contrats de location immobiliers en France est de 8,00% en 2020.
La valeur recouvrable des immobilisations incorporelles et corporelles est testée au moins une fois au 31 décembre, en
ce qui concerne les goodwill notamment, et pour les immobilisations amortissables, dès lors qu’il existe des indices de
perte de valeur, à la date d’établissement des comptes.
En matière d’actifs individuels, ces indices proviennent essentiellement d’une diminution des valeurs de marché ou
d’une modification prévue dans leur utilisation.
D’un point de vue général, le test de valeur consiste en l’évaluation de la valeur d’utilité de chaque Unité Génératrice de
Trésorerie générant ses flux propres de trésorerie (l'UGT correspondant à l'hôtel exploité).
Lorsque la valeur recouvrable d’une UGT est inférieure à sa valeur nette comptable (immobilisations corporelles,
incorporelles et goodwill), la perte de valeur correspondante est affectée en priorité au goodwill et reconnue en résultat
opérationnel.
Les dépréciations des goodwill sont irréversibles. Les dépréciations relatives aux autres immobilisations corporelles sont
quant à elles réversibles dès lors qu’il y a un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur
recouvrable de l’actif.
Les stocks sont valorisés au prix moyen pondéré et font l’objet d’une évaluation au plus faible de leur coût de revient ou
de leur valeur nette de réalisation.
Les provisions sont comptabilisées lorsque, à la clôture de l’exercice, le groupe a une obligation à l’égard d’un tiers qui
résulte d’un fait générateur passé et dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au
bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Cette obligation peut être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Les provisions sont estimées selon leur nature en
tenant compte des hypothèses les plus probables.
Les provisions pour restructurations sont comptabilisées lorsqu’un plan formalisé et détaillé a été notifié aux parties
concernées.
Les provisions sont actualisées lorsque l’effet de la valeur temps est significatif.
- Pour les régimes à prestations définies, les engagements sont calculés selon la méthode des unités de crédit
projetées, en tenant compte d’hypothèses actuarielles telles que : augmentation des salaires, âge de départ,
mortalité, rotation et taux d’actualisation.
Les transactions du Groupe avec des parties liées concernent essentiellement la rémunération et les avantages assimilés
accordés aux membres des organes d’administration et de direction de la SA Les Hôtels de Paris.
En outre, le Groupe entretient des relations commerciales courantes mais non significatives avec des sociétés ayant
pour dirigeants ou administrateurs des membres du Conseil d’administration de la SA Les Hôtels de Paris.
Les différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales donnent lieu à
la constatation d’un impôt différé selon la méthode du report variable en utilisant les derniers taux d’imposition adoptés.
Les effets dus aux changements des taux d’impôt s’inscrivent en compte de résultat de l’exercice au cours duquel le
changement de taux est annoncé sauf lorsqu’ils portent sur des transactions comptabilisées en autres éléments du
résultat global ou directement en capitaux propres.
Il n’est constaté d’impôt différé actif sur les déficits reportables que dans la mesure où leur récupération sur une durée
raisonnable est quasi certaine.
Les impôts différés ne sont pas actualisés et sont compensés lorsqu’ils se rapportent à une même entité fiscale et qu’ils
ont des échéances de reversements identiques.
La charge d'impôt dans le compte de résultat est égale à la somme des impôts exigibles et des impôts différés.
En conformité avec la norme IFRS 9 « Instruments financiers », les actifs financiers détenus par le groupe sont classés
en trois grandes catégories régies par des modalités de comptabilisation et d’évaluation spécifiques.
Les dépôts, les prêts, et les créances sont enregistrés au bilan au coût amorti : leur comptabilisation initiale équivaut
généralement au prix d’acquisition, la mise en place de ces instruments financiers ne faisant pas l’objet de frais ou de
coûts significatifs. Le Groupe enregistre une dépréciation de ses prêts et créances liée au risque de non-recouvrement
de ces derniers, conformément à IFRS 9 « Instruments financiers ».
À chaque date de clôture, ces actifs sont évalués au coût amorti en appliquant la méthode dite du taux d’intérêt effectif,
et le Groupe procède à une analyse de l’évolution du risque de crédit afin de déterminer si de nouvelles dépréciations
doivent être reconnues. Si une augmentation du risque de crédit est constatée, une dépréciation supplémentaire prenant
en compte ce risque sur la durée de vie de l’actif est comptabilisée en résultat.
Les actions, les parts de SICAV et de fonds commun de placement sont comptabilisées à leur juste valeur par le biais
du résultat net.
Les titres de participation non consolidés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur si celle-ci peut être évaluée de
façon fiable. Les variations de juste valeur sont alors enregistrées par le biais des autres éléments du « résultat global ».
Lorsque la juste valeur ne peut être évaluée de façon fiable, ces derniers sont maintenus à leur coût d’acquisition,
déduction faite des éventuelles dépréciations estimées nécessaires. Une dépréciation est constatée lorsque la valeur de
la participation s’avère inférieure à la valeur comptable.
9.11.PASSIFS FINANCIERS
Les dettes financières comprennent essentiellement les emprunts auprès des établissements de crédit, ainsi que les
dettes résultant de la reconnaissance à l'actif de la valeur des droits d’utilisation relatifs aux contrats de location.
Tous les emprunts sont enregistrés initialement à la juste valeur de la contrepartie transférée, diminuée des frais
directement attribuables à ces emprunts (frais et honoraires de transaction et de mise en place, primes liées à
l’émission). Il sont ensuite comptabilisés jusqu’à leur échéance selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode
du taux d’intérêt effectif. Ce taux correspond au taux de rendement interne qui permet d’actualiser la série de flux de
trésorerie attendus sur la durée de l’emprunt.
A chaque période suivante, la charge d'intérêt comptabilisée en compte de résultat correspond à la charge d'intérêt
théorique calculée par application du taux d'intérêt effectif à la valeur comptable de l'emprunt.
9.13. PRODUITS PROVENANT DES CONTRATS AVEC LES CLIENTS (NORME IFRS 15)
La norme IFRS 15, entrée en vigueur en 2018, a introduit un modèle unique de comptabilisation du revenu pour tous
types de contrats, et ce, quel que soit le secteur d’activité.
Cette nouvelle approche de comptabilisation repose sur un principe général de reconnaissance du chiffre d'affaires lors
du transfert de contrôle au client d'un bien ou d'un service, soit en continu, soit à une date donnée.
Les produits provenant des contrats avec les clients correspondent au montant des ventes de produits et prestations de
services liées aux activités ordinaires des sociétés consolidées par intégration globale.
Le produit des activités du groupe se répartit entre les prestations hôtelières (hébergement, restauration et autres
prestations) et des activités à caractère plus accessoire (location de locaux à des associations, « No show »).
Selon IFRS 15, l’approche de comptabilisation repose sur un principe général de reconnaissance du chiffre d'affaires
lors du transfert de contrôle au client d'un bien ou d'un service. Ce transfert de contrôle s’effectue :
-soit en continu : il s’agit notamment de l’offre d’hébergement, pour laquelle les obligations envers le client naissent au
fur et à mesure de la durée de séjour
-soit à une date donnée : ceci concerne en particulier les prestations connexes de restauration.
Il s’agit de produits ou charges inhabituels, occasionnels et de montants significatifs présentés de manière distincte pour
faciliter la compréhension de la performance opérationnelle courante, ceci en conformité avec le cadre conceptuel de
l’IASB.
Les autres produits et charges opérationnels incluent les coûts de réorganisation et de rationalisation, les litiges majeurs
et les reprises de provisions devenues sans objet, les pertes de valeur déterminées en l’application de l’IAS 36, et les
plus et moins-values de cession des actifs corporels et incorporels.
Lorsque le Groupe s’attend à recouvrer la valeur d’un actif, ou d’un groupe d’actifs, par sa vente plutôt que par son
utilisation, il est présenté dans le bilan consolidé, distinctement en « Actifs destinés à être cédés ». Les passifs associés
sont, le cas échéant, présentés en tant que « Passifs associés à des actifs destinés à être cédés ». Un tel classement est
appliqué lorsque les conditions suivantes sont remplies à la date de clôture :
Les actifs et passifs destinés à être cédés sont évalués globalement au montant le plus faible de leur valeur nette
comptable et de leur prix de cession, diminuée des frais liés à la vente. En conséquence, les actifs immobilisés ne font
plus l’objet d’un amortissement.
Une activité non poursuivie est une composante dont le Groupe s’est séparé, ou qui est classée comme destinée à être
cédée, répondant au moins à l’un des critères suivants :
- Elle représente un secteur d’activité ou une zone géographique principale et distincte pour le Groupe, ou fait
partie d’un plan unique et coordonné pour se séparer d’un secteur d’activité ou d’une région géographique
principale et distincte ; ou
- Elle est une activité acquise exclusivement en vue de la revente.
A la date de clôture du 31 décembre 2020, les cessions d’actifs envisagées par la Direction, n’étaient pas suffisamment
avancées pour être présentés selon IFRS 5.
Pour chaque UGT (hôtel), les principaux indicateurs transmis à la Direction sont les suivants :
- Chiffre d’affaires,
- Revpar (taux d’occupation x prix moyen),
- Immobilisations,
- Dettes financières.
Le chiffre d’affaires du groupe sur les 3 derniers exercices se décompose comme suit :
25000
20000
15000
10000 7 761 €
Ci-après présentés les caractéristiques des hôtels du parc et les principaux indicateurs chiffrés d’activité par
collection :
✓ La collection Signature
✓ La collection Héritage
✓ La collection Origine
L'analyse sectorielle du chiffre d'affaires semble peu pertinente eu égard à la structure même du groupe, cependant le
chiffre d'affaires peut être réparti de la manière suivante :
Le chiffre d’affaires a été en progression de 10,5% sur les mois de janvier et février, par rapport à 2019. Il a été ensuite
affecté de manière majeure par les mesures de restrictions prises par le gouvernement pour endiguer la pandémie, qui
ont lourdement impacté les secteurs du tourisme et l’hôtellerie. Vingt des établissements du Groupe sur un total de vingt-
deux, ont dû être fermés.
10.3.CHARGES OPERATIONNELLES
La fermeture des hôtels, conséquence de la pandémie, s’est soldée par une réduction significative des charges variables
d’exploitation.
10.4.CHARGES DE PERSONNEL
Les charges de personnel sont en diminution de 50% sur 2020 compte tenu de la forte réduction de l’activité,
conséquence de la crise sanitaire.
Depuis mars 2020 avec la forte réduction d’activité liée à la crise sanitaire, la société a été contrainte de mettre en place
des périodes de fermeture sur plusieurs de ses hôtels et restaurants. Les salariés permanents rattachés à ces activités
suspendues ont été déclarés en activité partielle. La société leur a versé mensuellement en paie une indemnité
correspondant à 84% de leur salaire net horaire. Cette indemnité d’activité partielle est exonérée des cotisations
salariales et patronales de sécurité sociale. La société a bénéficié des mesures permettant d’être remboursée en totalité
par l’UNEDIC des indemnités d’activité partielle déclarées sur son personnel permanent.
Les allocations perçues au titre de l’activité partielle sont comptabilisées conformément à la norme IAS 20
« Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l’aide publique », en déduction des charges
de personnel dans le compte de résultat de la période.
Les salariés en inactivité de la filiale marocaine Murano Resort Marrakech travaillant à Marrakech ont été placés en
chômage technique suite à la fermeture de l’hôtel. Les indemnisations perçues par les salariés marocains leurs sont
versées directement par les institutions locales.
Résultat de la gestion des autres actifs et passifs du groupe (produits et charges opérationnels non courants) :
L’indemnité de 977K€ au profit de la SA Les Hôtels de Paris consacre le dénouement du contentieux portant sur
l’acquisition du fonds de commerce de la « Villa Royale » en 2001 (jugement du 2 décembre 2020 du TJ de Paris). Pour
plus de détail se référer à la note 6.5.
Les intérêts financiers constituant le coût de l’endettement financier brut sont liés aux emprunts et dettes contractés
auprès des établissements de crédit et des organismes de crédit-bail. Ils comprennent également les charges financières
calculées sur la dette liée aux contrats de location retraités selon l’IFRS 16.
La diminution des charges financières est liée à la diminution du taux moyen d’intérêt de 10% à 6% de la dette Colcity
par application rétroactive de l’avenant signé le 1er février 2021.
La baisse significative rétroactive du taux d’intérêt a permis l’économie de 2 786 K€ de charges financières sur
l’ensemble l’exercice 2020 par rapport à l’exercice 2019.
Au cours de l’exercice 2020, la SA Les Hôtels de Paris aura décaissé uniquement les 902 K€ d’intérêts payables de son
échéance trimestrielle de janvier 2020, les échéances de avril et juillet 2020 de règlement d’intérêts payables ayant été
reportées au nouveau terme du crédit en décembre 2022 et les intérêts payables suivants ont été suspendus.
10.8.IMPOT
Le taux d'imposition retenu est le taux légal qui sera appliqué progressivement à partir de 2020 soit 25 %. La charge
d’impôt se ventile comme suit :
La différence entre la charge d'impôt comptabilisée et l'impôt qui serait constaté au taux nominal s'analyse comme suit :
11.1.LES GOODWILL
Les Goodwill correspondent à la valeur des fonds de commerce ou des écarts d’acquisition constatés lors de l’achat des
sociétés ou leurs entrées dans le périmètre de consolidation.
A chaque clôture, le groupe s’assure que la valeur recouvrable des immobilisations incorporelles n’est pas inférieure à
leur valeur nette comptable. La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre la valeur vénale et la valeur
d’utilité.
Dans le cadre du test de dépréciation des fonds commerciaux établit chaque année, la valeur des murs à l’actif peuvent
être évalués selon plusieurs méthodes pour apprécier leur valeur vénale par rapport à leur valeur nette comptable.
L’évaluation peut être mise en œuvre par un expert sectoriel indépendant ou par la société elle-même.
Le tableau suivant présente ledétail des goodwill par UGT en K€ au 31 décembre 2020 :
Au 31 décembre 2019, le groupe a retenu les valeurs communiquées par un expert indépendant suite à une étude de
valorisation des actifs du périmètre datée de janvier 2020. Aucune perte de valeur n’avait été constatée.
Il est à noter que les dépréciations antérieurement constatées sur les Goodwill ne peuvent être reprises sur la base de
nouvelles valorisation supérieure.
Cet expert avait valorisé les hôtels en murs (selon leur quote part de détention) et fonds selon plusieurs méthodes :
- Méthode 1 : Basée sur les multiples professionnels du Chiffre d’affaires et des comparables transactionnels
- Méthode 2 : Basée sur les DCF (Discount Cash Flow)
L’avis sur la valeur des UGT (Unité Génératrice de trésorerie) a été déterminé par une moyenne entre les 2 méthodes.
La valorisation consiste en la somme des flux de trésorerie prévisionnels d’exploitation du bien actualisés sur 10 ans à
laquelle s’ajoute une valeur terminale. Les Flux prévisionnels sont issus de projection des business plan à 10 ans
déterminés par le Management du groupe.
La méthode DCF est une méthode d’évaluation de la valeur de marché de chaque actif économique fondée sur
l’actualisation des flux de trésorerie disponibles futurs générés par l’actif à un taux de rentabilité de marché.
Les cash flows intègrent des charges de renouvellement d'investissement estimées à un pourcentage des recettes
totales.
Les taux d’actualisation appliqués à fin 2019 par l’expert étaient compris entre 4,3% et 7,9% selon les actifs avec comme
les hypothèses considérées suivantes :
- un taux sans risque de 0,57%
- une prime de risque sur fonds propres de 7,50%.
- un bêta des capitaux propres à dette nulle appliqué au taux d’actualisation de chaque tient compte de leur
notation sur différents critères tels que son accessibilité, l’attractivité de sa zone, la qualité de son foncier et
l’environnement concurrentiel proche.
Afin de tester la sensibilité de la valeur à cette hypothèse, la valeur peut également être calculée selon la méthode DCF
avec un taux de capitalisation pour la valeur terminale égal à la valeur retenue +/- 0,5%.
La méthode de valorisation des actifs sur la base de multiples professionnels permet d’afficher une réalité de marché
des valeurs transactionnelles.
L’expert dispose de bases de références transactionnelles récentes observées sur le marché auxquelles il peut comparer
chaque actif selon ses caractéristiques de localisation, de mode de détention et d’état qualitatif.
L’expert a considéré l’exercice 2019 comme une année de référence pour le chiffre d’affaires à retenir, représentant un
niveau normatif des performances des actifs.
La valorisation est obtenu par le multiple moyen observé sur des actifs comparables appliqué au chiffre d’affaires de
référence (2019).
Variation de
(En milliers d’euros) 31/12/2019 Reclassement Augment. Diminution 31/12/2020
périmètre
Ces actifs correspondent à des brevets, des marques et licences de débit de boissons.
Ecarts de
(En milliers d’euros) 31/12/19 Reclass. Augmentation Diminution Autres 31/12/20
conversion
Montant brut 166 726 (180) 2 330 (1 661) 1 205 168 420
Amortissement et provisions des
(37 630) 127 (2 885) (3 147) 1 564 (41 970)
immobilisations
Amortissement des droits d'utilisation
(2 924) (2 932) (5 855)
(IFRS 16)
Amortissement des crédits-bails
(10 283) 2 885 (568) (7 966)
immobiliers et mobiliers
Immobilisations corporelles nettes 115 889 (54) 0 (4 316) (97) 1 205 112 628
NB : Les informations relatives aux hypothèques et nantissements existants sur les immobilisations sont détaillées
dans la note relative aux engagements hors bilan.
Les immobilisations financées par crédit-bail et les droits d’utilisation (IFRS 16) sont ventilés par nature de contrat au
31 décembre 2020 :
Les autres immobilisations financières se composent de dépôts de garantie de loyers, de dépôts de garantie bancaires
et d’avances-preneur sur les contrats de crédit-bail.
La liquidation en 2020 de la société HIVE TECH (non consolidée) a conduit à sortir les titres du bilan et reprendre la
dépréciation constatée jusqu’à lors.
31/12/2019 31/12/2020
(En milliers d’euros)
Total Total < À 1 an > à 1 an
Clients et comptes rattachés 3 442 2 546 1 858 688
Provisions clients (670) (688) (688)
31/12/2019 31/12/2020
(En milliers d’euros)
Total Total < À 1 an > à 1 an
Stocks 117 79 79 -
Créances fiscales et sociales 4 292 4 770 4 770 -
Comptes courants 140 118 118 -
Débiteurs divers 1 588 1 128 1 128 -
Provisions débiteurs divers -
Charges constatées d'avance 12 80 80 -
31/12/2019 31/12/2020
(En milliers d’euros)
Total Total < À 1 an > à 1 an
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 7 951 12 236 12 118 118
Dettes du personnel et des organismes sociaux 3 277 5 935 5 659 276
TVA à payer 553 4 204 4 204
Autres dettes d'impôts et taxes 7 013 2 483 2 483
Dettes fiscales et sociales 10 843 12 622 12 346 276
Autres dettes et comptes de régularisation 1 629 788 788
Total 20 423 25 646 25 252 394
Les passifs courants à plus d’un an concernent les dettes du plan de redressement judiciaire de la société Murano. Cette
dette a fait l’objet d’une actualisation aux taux de 2,20%.
Actifs courants
Clients et comptes rattachés 1 858 1 858
Autres créances 6 096 6 096
Autres créances et actifs financiers
7 954 7 954 0 0 0
courants
Trésorerie 1 099 1 099
Valeurs Mobilières Placement 206 206 206
Disponibilités et équivalents de
1 305 206 1 099 206
trésorerie
11.6.IMPOTS DIFFERES
L'absence d'activation des impôts différés actifs est liée à l’absence de capacité fiscale bénéficiaire du Groupe, compte-
tenu du coût de la dette sur les prochaines années et de la limitation des charges financières déductibles instaurée par
les Lois de Finances en France.
Le stock des déficits fiscaux reportables non activés du Groupe se présente comme suit :
Imputation
Taux impôt sur Déficit fiscal Activation de
(En milliers d’euros) société 31/12/2019 Bénéfice de l’exercice de déficits 31/12/2020
applicable fiscal de reporté fiscaux
l’exercice
Les Hôtels de Paris FR 25,0% 40 364 10 725 51 089
SIAM FR 25,0% 1 821 119 1 940
Paris Palace Marrakech FR 25,0% 4 699 1 159 5 858
CYME BE 29,6% 1 254 16 1 270
Murano Resort Marrakech MA 31,0% 2 258 659 2 917
Total déficits fiscaux
50 396 12 678 63 074
reportables non activés
11.7.CAPITAL
Au 31 décembre 2020, le capital social est composé de 7 386 981 actions. Il n'existe pas d'instrument dilutif en
circulation à cette même date.
Variation
(En milliers d’euros) 31/12/2019 Dotation période Reprise
périmètre
Réserve 31/12/2020
Au 31.12.19, la société avait constitué une provision pour risque et charges de 2 837 K€ concernant le risque lié à la
procédure judiciaire qui était en cours avec le collectif d’actionnaires débutée en 2012.
Suite au jugement en appel de février 2019 en faveur de la société, les plaignants avaient décidé de se pourvoir en
Cassation : ils avaient été contraints dans le cadre de cette procédure à reverser à la société les indemnités perçues en
janvier 2018 sur décision du premier jugement.
A ce titre, la société a encaissé en restitution pour 2 774 K€ en 2019 et 63 K€ en 2020.
En date du 27 mai 2021, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi formé par le collectif d’actionnaire.
Dans ce contexte, la société a revu son estimation de la provision pour risques constituée initialement et a donc repris
en totalité la provision, le contentieux ayant été jugé, en derniers recours, en faveur de l’entreprise.
Enfin, en application de l’article 700 de code de procédure civile, la cour de cassation ayant rejeté la demande formée
par le collectif d’actionnaires, les condamne à payer à la société les Hôtels de Paris la somme de 3000 €. Ainsi fait et
jugé par la cour de cassation et prononcé par le président en son audience publique du 27 mai 2021.
Les avantages à long terme sont attribués, soit par des régimes à cotisations définies, soit par des régimes à prestations
définies.
REGIMES A COTISATIONS DEFINIES
Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent
la gestion administrative et financière. L’organisme se charge de verser aux salariés les montants qui leur sont dus
(régime vieillesse de la Sécurité Sociale, régimes complémentaires de retraite ARRCO/AGIRC).
Les paiements du groupe sont constatés en charge au titre de la période à laquelle ils se rapportent.
Le groupe Les Hôtels de Paris offre à ses salariés différents avantages à prestations définies conditionnés par
l’accumulation d’années de service au sein du groupe. Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur
vis-à-vis des salariés. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provision.
L'engagement calculé sur une base actuarielle, est déterminé de manière rétrospective pour l'ensemble des salariés en
tenant compte des hypothèses actuarielles de l'ancienneté, des conventions collectives en vigueur, de la rotation par
catégorie de personnel, de la table de mortalité (TV 88/90), ainsi que d'un taux d'actualisation.
Engagement retraite
31/12/2020 Variation 31/12/2019
Paramètres et variations
Age de départ à la retraite 62 ans - 62 ans
Les provisions pour risques de litiges concernent majoritairement Les Hôtels de Paris, avec au 31 décembre 2020 :
- 109 K€ de litiges prud’homaux en cours
- 36 K€ de litige avec des bailleurs
L’évolution des emprunts et des dettes financières sur l’exercice 2020 est présentée dans le tableau ci-dessous :
(1) L’augmentation de la dette Colcity s’explique principalement par l’augmentation des intérêts capitalisés et
l’incidence de l’actualisation financière de la dette.
La dette sur la convention de crédit Colcity porte sur un montant principal de 78 M€ (constitué en 2 levées en
2016 et 2018) avec ses intérêts capitalisés (4,0%).
(2) La dette de crédit-bail et relative aux contrats de location simple, comptabilisés selon l’IFRS 16 , sont stables,
compte tenu du gel des créances 2020, obtenues des bailleurs. L’augmentation de 1 205K€ traduit
l’incidence des modifications de certains contrats de location simple, négociées par la société.
La société poursuit ses négociations avec son principal débiteur Colcity. Ces négociations ont été rendues possibles par
le partage de manière transparente aux équipes de Colcity du plan de cessions d’actifs envisagés. Colcity comprenant
les enjeux actuels eu égard au contexte qui touche la société, ces derniers partagent la démarche de cession décidée et
avancée.
Un avenant conclu le 1er février 2021 est venu modifié rétroactivement sur 2020 les modalités du Contrat et des
précédents avenants conclus entre la société Les Hôtels de Paris et Colcity.
Une lettre de « standstill » adressée par les conseils de Colcity le 2 juin 2021 fige la dette financière inscrite chez Les
Hôtels de Paris le temps que la cession d’actifs se réalise de manière ordonnée.
La ventilation des échéances d’emprunts sur les exercices 2020 et 2019 se présente comme suit :
31/12/2020
(En milliers d’euros)
Total < à 1 an De 1 à 5 ans > à 5 ans
Emprunts / dettes auprès des établissements de crédits 8 997 821 2 443 5 733
Emprunts / dettes auprès des organismes de crédit-bail 27 729 5 166 6 322 16 242
Dettes IFRS 16 – locations simples 26 097 4 533 10 786 10 777
Dettes liées à participation des salariés 345 345
Concours bancaires 91 91
Dettes financières - Colcity 89 958 89 958
Emprunts et dettes financières diverses 2 275 2 275
Total 155 492 103 188 19 552 32 752
31/12/2019
(En milliers d’euros)
Total < à 1 an De 1 à 5 ans > à 5 ans
Emprunts / dettes auprès des établissements de crédits 8 957 606 2 269 6 082
Emprunts / dettes auprès des organismes de crédit-bail 27 729 3 870 19 329 4 530
Dettes IFRS 16 24 892 2 241 10 597 12 054
Dettes liées à participation des salariés 237 237
Concours bancaires 298 298
Dettes financières - Colcity 85 248 10 764 74 484
Emprunts et dettes financières diverses 2 283 2 283
Total 149 645 20 299 106 679 22 666
Une valorisation de marché doit régulièrement être établie pour les murs et fonds de commerce donnés en garantie.
Caution Personnelle
solidaire
Fortis Lease Villa Lutèce Port Royal n/a de Mr Patrick Machefert
pour 1 080 K€ jusqu’au
28/09/2022
Nantissement du fonds de
commerce
Nantissement avance-
preneur 665 K€ Caution Personnelle
solidaire
Fortis Lease Kube Saint-Tropez
Hypothèque de Mr Patrick Machefert
conventionnelle de pour 2 200 K€
1 081 K€ sur 8 lots
détenus par la société
dans l’immeuble de l’hôtel
1K
Garanties données dans les filiales en couverture de leurs dettes financières respectives :
- Engagement donné par la société à Mr Patrick Machefert, son Président, à lui verser, en cas de cessation
anticipée de ses fonctions, une indemnisation du dirigeant à hauteur de 24 mois de sa rémunération brute
mensuelle.
- A fin décembre 2020, nantissement des 205 K€ de valeurs mobilières de placement auprès de BRED dans les
comptes de Les Hôtels de Paris au profit de SWISS Life en couverture du bail locatif sur l’hôtel Villa Eugenie.
En Janvier 2021 le bailleur a fait jouer sa garantie à première demande sur ce nantissement et demandé la
libération de ces fonds pour couvrir le règlement d’arriérés de loyers impayés 2020 à hauteur de 197 K€. La
banque a exécuté la garantie et mis en cession des valeurs mobilières de placement pour couvrir les fonds
versés.
12.1.EFFECTIFS
Les effectifs du groupe sont répartis sur 2 sociétés, les effectifs France sont tous portés par la société Les Hôtels de
Paris et les effectifs du Maroc sont portés par la filiale Murano Resort Marrakech.
L’ancienneté des salariés des établissements français en effectif présent (en ETP) au 31/12/2020 :
Au 31 décembre 2020 Au 31 déc. 2019 Variations
Par Ancienneté
Femmes Hommes Total % Total % 2020/2019
Moins de 1 an 0 0 0 0% 59 20% -100%
De 1 à 2 ans 0 0 0 0% 37 12% -100%
De 2 à 5 ans 52 65 117 43% 58 20% +102%
De 5 à 10 ans 20 25 45 17% 33 11% +36%
De 10 à 15 ans 23 25 48 18% 66 22% -27%
Plus de 15 ans 26 31 57 22% 45 15% +27%
TOTAL - France 121 146 267 100% 298 100% -10%
Le montant global des rémunérations versées aux mandataires sociaux, incluant salaires, avantages en nature et jetons
de présence, s’établi ainsi qu’il suit :
Compte tenu de la situation sanitaire inédite ayant impacté de manière significative l’activité du Groupe sur l’exercice
2020, les administrateurs ont décidé d’abandonner leurs jetons de présence.
Au total, au 31 mai 2021, Monsieur Patrick Machefert contrôle directement ou indirectement 5 403 718 actions
(73,15%) représentant 10 574 200 droits de vote (77,00 %).
La cession des actions et autres valeurs mobilières est libre et s'opère dans les conditions légales et réglementaires.
12.4.COVENANTS BANCAIRES
Dans le cadre de son contrat avec Colcity, la société s’est engagée à respecter les ratios financiers suivants jusqu’à
l’échéance de emprunt le 23 décembre 2021.
L’avenant du 1er février 2021 conclu avec Colcity a suspendu l’application de ces covenants jusqu’au nouveau terme du
crédit au 31 décembre 2022.
Ratio ISC
Qui divise
- IS, la somme :
Du montant des intérêts devenus exigibles (capitalisés ou non) au titre du crédit, au cours de la période
de référence concerné ; et
Du montant de la commission d’engagement devenue exigible (capitalisable ou non) , au cours de la
période référence concernée.
Ratio LTV
La société s’était engagée à respecter à tout moment un ratio LTV à un niveau inférieur ou égal à 50%.
Les honoraires de commissariat aux comptes comptabilisés au cours de l’exercice 2020 pour l’ensemble consolidé
s’élèvent au titre de l’audit légale à :
Hôtels de Paris :
▪ 117 K€ pour le cabinet RSM PARIS
▪ 78 K€ pour le cabinet BLANCHARD TISSANDIER AUDIT EXPERTISE CONSEIL.
Siam :
▪ 6 K€ pour le cabinet PELOYE Associés
Aucune mission autre que l’audit légal n’a été réalisé par les commissaires aux comptes.
Le capital de la société d’un montant de 45 000 000 € est divisé en 7 386 981 actions de même catégorie, représentant
13 732 023 droits de vote au 31 mai 2021.
Il n’y a aucun titre non représentatif du capital et il n’existe pas d’autre forme de capital potentiel.
La part du capital et des droits de vote qui y sont attachés détenus par des salariés n’est pas significative.
Au total, au 31 mai 2021, Monsieur Patrick Machefert contrôle directement ou indirectement 5 403 718 actions
(73,15%) représentant 10 574 200 droits de vote (77,00 %).
La cession des actions et autres valeurs mobilières est libre et s'opère dans les conditions légales et réglementaires.
2.3. ACCORDS D’ACTIONNAIRES PORTANT SUR LES TITRES COMPOSANT LE CAPITAL SOCIAL
Un pacte d’engagement collectif de conservation d’actions a été signé en mai 2015 entre Monsieur Patrick Machefert,
Madame Christiane Derory et la Société Capinvest Services Ltd.
Au terme de ce pacte, les signataires se sont engagés à conserver collectivement 4 392 142 actions, pendant une durée
minimum de deux ans à compter de l’enregistrement intervenu le 7 mai 2015.
La société n’a connaissance d’aucun autre accord portant sur les titres.
La conservation des titres a été confiée au service Titres de la Société Générale sise :
32 rue du Champ de Tir
BP 81236
44312 Nantes Cedex 3
3.3. ETAT RECAPITULATIF DES OPERATIONS REALISEES SUR LES TITRES DE LA SOCIETE
Nous vous indiquons ci-après, conformément aux dispositions de l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier,
qu’aucune opération sur titres n’a été réalisée au cours de l’exercice 2020 par les membres du conseil d'administration
et par les personnes ayant des liens personnels étroits avec ces personnes.
L'Assemblée Générale se compose de tous les actionnaires quel que soit le nombre d’actions détenues, pourvu qu'elles
aient été libérées des versements exigibles.
Tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales. Pour ce faire, il doit, conformément aux dispositions
de l’article R.225-85 du Code de Commerce, au plus tard le troisième jour ouvré précédant la date de l’assemblée
générale, soit faire inscrire ses actions en nominatif, soit les faire immobiliser et adresser, au lieu indiqué dans la
convocation, un certificat d’immobilisation délivré par l’établissement financier ou la société de bourse dépositaire de
ces actions.
Les actionnaires au nominatif sont convoqués par la Société Générale, par lettre simple.
Tout actionnaire peut voter par correspondance ou se faire représenter par un autre actionnaire, son conjoint ou toute
autre personne désignée à cet effet.
Le principe : une action = une voix. Cependant, les actions qui font l’objet d’une inscription nominative depuis plus de
deux ans au nom du même actionnaire confèrent à leur titulaire un droit de vote double.
Les titulaires d’actions indivises doivent désigner un représentant qui aura seul le droit de vote. Ils doivent informer la
société du nom de leur mandataire trois jours au moins avant la date prévue pour l’assemblée générale.
Par ailleurs, en cas de démembrement du droit de propriété des actions, le droit de vote appartient à l’usufruitier pour
toutes les décisions relevant de la compétence de l’assemblée générale ordinaire et au nu-propriétaire pour celles
relevant de l’assemblée générale extraordinaire.
La direction générale de la société est exercée sous le contrôle du conseil d’administration qui définit les orientations de
l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre.
Compte tenu de la situation sanitaire inédite ayant impacté de manière significative l’activité du Groupe sur l’exercice
2020, les administrateurs ont décidé d’abandonner leurs jetons de présence.
8. DELEGATIONS EN COURS DE VALIDITE ACCORDEES PAR L’AG AU CA DANS LE DOMAINE DES AUGMENTATIONS DE
CAPITAL
Il n’existe aucune délégation dans le domaine des augmentations de capital accordée par l’Assemblée Générale en cours
de validité. L’article 19 des statuts ne prévoit par ailleurs aucune délégation au conseil sur les augmentations de capital.
9. LE CONTROLE INTERNE
Le contrôle interne est un dispositif mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel de la
société, visant à contrôler la réalisation des objectifs suivants :
▪ La mise en place des procédures administratives et hôtelières par l’ensemble des services,
▪ La conformité aux Lois et Règlements en vigueur,
▪ L’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale,
▪ Le bon fonctionnement des processus internes de la société,
▪ La fiabilité des informations financières.
D’une manière plus générale, le contrôle interne contribue, pour la société, à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de
ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources. Il permet de prévenir et de maîtriser les risques liés aux
activités de la Société.
Compte tenu de l’environnement législatif, le groupe Les Hôtels de Paris est sensibilisé à la nécessité d’avoir un système
de contrôle interne efficace au sein de l’entreprise et de ses filiales.
Si l’un des objectifs du système de contrôle interne est de prévenir et maîtriser les risques résultant de l’activité et les
risques d’erreurs ou de fraude, celui-ci ne peut toutefois fournir une garantie absolue que les objectifs de la société
seront atteints. Le dispositif met en place des obligations de moyen.
LE CADRE CONCEPTUEL
Ces procédures font l’objet d’une révision permanente par les équipes internes et par les réviseurs externes. Toutefois il
existe des axes d’améliorations, qui passent par la nécessité d’identifier, de documenter, et d’évaluer les contrôles en
place au sein de chacune des sociétés du groupe pour les exercices à venir et selon le plan suivant :
▪ Une analyse des risques permettant d’élaborer une hiérarchisation des risques,
▪ La revue de cette analyse par le comité de direction,
▪ La recherche des principaux contrôles clefs liés à ces risques et la définition d’un calendrier des actions à
mener,
▪ La désignation d’un responsable en charge du contrôle et du suivi des actions.
Périmètre d’application
Le périmètre d’application des procédures de contrôle interne comprend tous les établissements exploités par la société
Les Hôtels de Paris ainsi que les services administratifs centraux.
Dans le cas d’intégration de nouvelles entités dans le périmètre du groupe, celles-ci font l’objet d’une action systématique
de déploiement des procédures de contrôle interne au sein des nouvelles entités ou établissements gérés.
Démarche adoptée
Conformément à la démarche suivie par le groupe pour répondre à la Loi de Sécurité Financière, notre analyse des
procédures liées à notre activité a porté dans un premier temps sur le recensement des procédures existantes, et a
conduit dans un second temps, à l’identification puis à l’évaluation des dispositifs de maîtrise des risques susceptibles
d’affecter la bonne réalisation des opérations.
Toutes les sociétés de l’ensemble consolidé Les Hôtels de Paris procèdent à des arrêtés de comptes dans les conditions
légales, les 30 juin et 31 décembre de chaque année, à l’exception de Life &Co et Murano Resort Marrakech qui clôturent
respectivement au 30 juin et 30 novembre.
Les comptes annuels de la société Les Hôtels de Paris sont audités par les commissaires aux comptes avant production
des comptes consolidés. Les comptes consolidés sont établis par un expert-comptable à l’aide d’un logiciel structuré
sous la responsabilité de la direction financière du groupe et selon les principes en vigueur. Ils font l’objet d’un audit par
les commissaires aux comptes.
L’ensemble consolidé Les Hôtels de Paris arrête, aussi, ses comptes consolidés semestriellement sous la responsabilité
de la direction du groupe. Ces comptes semestriels font l’objet d’un examen limité des commissaires aux comptes.
Chaque arrêté donne lieu à une réunion de synthèse entre la direction du groupe et les directions des pôles visant à
définir les options à retenir pour ces arrêtés. Conformément à la réglementation applicable, chaque entité juridique ayant
un commissaire aux comptes doit produire une lettre d’affirmation par laquelle son représentant légal s’engage sur la
qualité, la fiabilité et l’exhaustivité des informations et documents fournis aux Commissaires aux comptes.
Le groupe a choisi d’arrêter la publication trimestrielle du chiffre d’affaires suite à la suppression de cette obligation pour
les sociétés cotées.
Le Président, aidé du Directeur Général en charge notamment des finances du groupe, définit la politique de
communication financière.
Les informations comptables et financières ne sont diffusées qu’après validation par le conseil d’administration et les
commissaires aux comptes du groupe.
En outre, le groupe fait appel à des conseils extérieurs en matière juridique, fiscale et sociale.
L’élaboration et le suivi des procédures internes s’inscrivent dans le cadre général de la politique définie par le conseil
d’administration et sont mises en œuvre, par les responsables de sites ou de services, sous la responsabilité directe de
la direction générale.
La direction générale supervise tous les chefs de service et représente directement et/ou indirectement les
départements composant le Centre de Services Partagés, à savoir : la finance, la comptabilité, le commercial, les
ressources humaines, la paie, le marketing, l’informatique, le technique, la décoration, la maintenance, le juridique et
l’administratif.
Ainsi, le contrôle interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance à l’ensemble des collaborateurs de la société.
L’implication dans le dispositif de l’ensemble du personnel permet d’en assurer le bon fonctionnement.
Le groupe Les Hôtels de Paris identifie et analyse les principaux risques susceptibles d’affecter la réalisation de ses
objectifs, puis prend les mesures nécessaires pour limiter la probabilité de survenance des risques identifiés et en limiter
les conséquences.
Les risques internes et externes rencontrés par le groupe dans le cadre de son activité sont regroupés par nature :
RISQUES FINANCIERS
La gestion des risques financiers est centralisée par la direction financière de la société Les Hôtels de Paris. Les risques
suivants ont été identifiés :
▪ Risques de liquidité : La trésorerie est centralisée avec l’ensemble des sociétés consolidées et permet de
compenser les excédents et les besoins de trésoreries internes préalablement à toute recherche de ressources sur
les marchés financiers.
▪ Risques liés aux taux d’intérêts : Des réunions périodiques sont organisées avec les banquiers afin d’étudier
l’opportunité d’opter pour des taux variables ou fixes en fonction de l’évolution du marché.
RISQUES JURIDIQUES
Le service juridique s’est doté d’outils afin de réduire les risques encourus. L’ensemble des problématiques juridiques a
été centralisé auprès du service juridique qui assure la validation et le suivi des démarches administratives liées aux
domaines suivants :
RISQUES SOCIAUX
L’identification et la prévention des risques sociaux est assurée par le service ressources humaines en collaboration
avec la direction des exploitations concernant les problématiques liées aux hôtels :
▪ Risques en matière d’hygiène et de sécurité : Concernant les risques professionnels, notamment en matière
d’accident du travail, la société a mis en place en 2008, en collaboration avec le CHSCT, une procédure de gestion
des risques professionnels. Des fiches de suivi ont été établies et servent de base aux visites de contrôle effectuées
deux fois par an par les membres du CHSCT. Suite aux visites, des procédures correctives et de prévention sont
préconisées par les membres du CHSCT, puis l’exécution est suivie par la direction des exploitations, en
collaboration avec le service technique.
▪ Risques liés au personnel : le service ressources humaines centralise les recrutements ainsi que la mise en œuvre
des procédures disciplinaires. Par ailleurs des formations sont régulièrement diligentées pour sensibiliser les
directeurs d’exploitation aux risques liés au personnel afin qu’ils soient les relais des services centraux pour
l’identification et l’initiation des procédures disciplinaires.
Des manuels de procédures internes ont été établis et largement diffusés pour les principaux métiers. Ils sont destinés
à structurer et pérenniser les procédures édictées par le groupe en fonction de l’évaluation des risques de contrôle
interne propre à chaque activité.
La direction juridique et la direction générale sont chargées d’étudier la faisabilité de la procédure sur place et sur site,
avant diffusion de tout process.
Le livre des procédures est complété chaque année, pour couvrir le plus grand nombre de sujet.
Afin de renforcer la maîtrise des risques identifiés, le groupe a mis en place des opérations de contrôle des processus
opérationnels en vigueur, qualitatifs et quantitatifs. Le manuel de procédures est ainsi périodiquement complété afin de
mettre en place les outils nécessaires à l’évaluation du système de contrôle interne et de contrôler les évolutions
enregistrées.
Des contrôles inopinés et aléatoires sont également diligentés au sein de chaque hôtel et de chaque service, en fonction
des points d’étude sollicités par la direction et le comité de direction (audits opérationnels pour évaluer une unité
opérationnelle spécifique, audit des fonctions support du siège, ou audits thématiques transversaux). Les rapports
d’intervention sont remis au Directeur Général Adjoint et au comité de direction pour analyse et prise de décisions.
Il appartiendra par la suite au comité de direction de définir précisément les missions du/des auditeur(s) interne(s), de
prendre connaissance des comptes rendus d’audit et d’analyser les performances du système de contrôle interne.
Concernant plus spécifiquement les conditions d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail des salariés, la direction
juridique, assure la centralisation et le suivi des grilles d’autodiagnostic remplies par les membres du CHSCT et identifiant
les risques existants ou potentiels sur chaque site. Les conclusions établies par le bureau du CHSCT sont communiquées
à la direction juridique à chaque réunion trimestrielle, puis transmises à la direction générale en charge des travaux et
de la décoration et au comité de direction afin que les actions nécessaires soient initiées le cas échéant.
Concernant le contrôle interne relatif aux informations comptables et financières, la définition retenue par la société est
celle donnée par la CNCC :
« Les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
s’entend de celles qui permettent à la société de produire les comptes et les informations sur la situation financière et
ses comptes. Ces informations sont celles extraites des comptes annuels ou consolidés ou qui peuvent être rapprochées
des données de base de la comptabilité ayant servi à l’établissement de ces comptes. »
Le contrôle interne comptable et financier des sociétés de l’enseigne Les Hôtels de Paris est une composante du
dispositif global de contrôle interne, il concerne l’ensemble du processus de production et de communication de
l’information comptable et financière de la société et a pour objectif de satisfaire aux exigences de sécurité, de fiabilité,
de disponibilité et de traçabilité de l’information.
▪ la conformité des informations comptables et financières publiées avec les règles applicables,
▪ l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale,
▪ la préservation des actifs,
▪ la prévention et la détection des fraudes et irrégularités comptables et financières,
▪ la fiabilité des informations diffusées et utilisées en interne à des fins de pilotage ou de contrôle dans la mesure
où elles concourent à l’élaboration de l’information comptable et financière publiée,
▪ la fiabilité des comptes publiés et celles des autres informations publiées sur le marché.
Il s’articule autour d’un outil de reporting mensuel établi par le contrôle de gestion, qui présente les résultats
opérationnels de la société sous forme détaillée, par établissement, selon la méthode « Uniform System for The Lodging
Industry ».
Le reporting prend la forme d’un rapport d’activité mensuel qui retrace l’analyse de la formation des résultats. Il est
diffusé chaque mois aux responsables d’établissements afin de les impliquer dans la gestion financière de leur unité.
Il sert de support au pilotage de l’activité, aide à la prise de décision pour l’allocation de budgets supplémentaires et sert
à mesurer l’efficacité des organisations en place.
Le périmètre du contrôle interne comptable et financier comprend la société Les Hôtels de Paris ainsi que ses filiales
intégrées dans le périmètre de consolidation.
Le contrôle interne comptable et financier de notre société est assuré par deux acteurs principaux du gouvernement
d’entreprise :
▪ La direction générale administrative et financière, supervisée par le Directeur Général qui est responsable de
l’organisation et de la mise en œuvre du contrôle interne comptable et financier, ainsi que de la préparation des
comptes en vue de leur arrêté ;
▪ Le conseil d’administration qui arrête les comptes et qui opère les vérifications et contrôles qu’il juge opportun
sur les comptes.
Le groupe a également mis en place des dispositifs destinés à assurer la sécurité du système d’information comptable
et financier et l’intégrité des données informatiques (sauvegardes périodiques, migration des bases sur des serveurs
dédiés, etc.).
9.8. PRINCIPES ET REGLES ARRETES PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION POUR DETERMINER LES REMUNERATIONS ET
AVANTAGES DE TOUTE NATURE, ACCORDES AUX MANDATAIRES SOCIAUX
Les rémunérations et avantages en nature perçus par les mandataires sociaux sont décrits dans le rapport de gestion.
Le Président bénéficie cependant d’une indemnité de départ équivalent à 24 mois de salaire en cas de départ de la
société, à l’exclusion d’un départ initié pour faute grave.
VI. ANNEXES
LOIS SAPIN II
Les Hôtels de Paris se confère au dispositif de signalement prévu par la loi en 3 étapes.
La société Les Hôtels de Paris étant coté sur un marché règlementée, aucune obligation de dépôt d’information sur le
bénéficiaire effectif ne lui ait imposé par le tribunal de commerce.
RGPD
LA SITUATION A DATE
Il convient de rappeler en quoi consiste la mise en application de la Réglementation Générale sur la Protection des
Données le 25 mai 2018 : le RGPD est un règlement de l'Union européenne qui constitue le texte de référence en matière
de protection des données à caractère personnel. Il renforce et unifie la protection des données pour les individus au
sein de l'Union européenne. Ce règlement remplace la directive sur la protection des données personnelles adoptée en
1995.
Les principales mesures auxquelles il faut se conformer sont les suivantes : le droit à l’oubli, le principe de portabilité, le
droit d’objecter, le « privacy by design », le délai de notification, l’analyse d’impact et plus largement le principe
fondamental de responsabilité. A l’image de nombreuses PME françaises traitant de la donnée à des fins opérationnelles
et fonctionnelles plus qu’à des fins commerciales, les différents départements concernés par la mise en vigueur de la
RGPD au sein de du groupe ont entamé au 1er trimestre 2018 un travail de cartographie de la collecte et de la
conservation des données clients. stopper
Les départements concernés par la collecte et la conservation de données chez Machefert Group sont les départements
RH, Finances, Sales, Marketing et IT. Les logiciels et solutions utilisés par Machefert Group concernés par le respect des
données sont « RGPD compliant » depuis l’implémentation de cette nouvelle norme en UE.
NOTRE AVANCEMENT
Le Groupe Machefert distingue deux natures de travaux qu’il souhaite mener à bien : la cartographie du data-flow et la
mise à conformité des solutions partenaires puis l’audit et la mise à conformité des bases de données internes.
Ci-après, la liste des solutions externes utilisées déjà « GDPR-compliant » et ayant fait l’objet de contrats mis-à-jour entre
les deux parties (la société et les prestataires) :
-MEWS (le nouveau Property Management System et Booking Engine)
-PACE (Revenue Management System)
-SITEMINDER (Channel Manager)
-LIGHTSPEED (Point of Sale System)
-CLOUDSPOT (Portail captif wifi dans nos établissements)
-WIHP (Agence de référencement en ligne)
-MMC (Agence web pour la création et la maintenance de nos sites)
-SILAE (Logiciel Paie)
-WeChat Pay (agence de référencement en ligne du marché chinois)
-Alipay (solution de paiement par mobile QRcode chinois)
Ci-après, la liste des solutions externes utilisées pour lesquelles la mise aux normes RGPD est en cours :
-Kronos (Logiciel de suivi des activités par le badgeage et les déclaration d’absences)
-HotelAppz (Diffusion dématérialisation des bulletins de paie)
VII. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
123 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
124 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
125 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
126 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
127 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
128 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
129 VIII. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
VIII. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES
130 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
131 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
132 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
133 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
134 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
135 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
136 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
IX. RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS
REGLEMENTES AU 31 DECEMBRE 2020
137 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
138 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
139 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
140 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
141 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
142 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
143 IX. Rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
LES HOTELS DE PARIS – RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2020
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
ordinaires, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et des Commissaires aux
Comptes sur les comptes sociaux de l’exercice clos au 31 décembre 2020, ainsi que du rapport du Président prévu
à l’article L.225-37 du Code de commerce et de celui des Commissaires aux comptes sur le rapport précité du
Président, approuve dans toutes leurs parties et sans réserves, les comptes de l’exercice clos le 31 décembre
2020 tels qu’ils lui ont été présentés.
L’Assemblée Générale approuve les opérations traduites par ces comptes et/ou mentionnées dans ces rapports
ainsi que les actes de gestion accomplis par le conseil d’administration au cours de cet exercice.
En conséquence, elle donne aux administrateurs quitus entier et sans réserve de l’exécution de leur mandat pour
ledit exercice.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
ordinaires, constate que les résultats sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2020 font apparaître un résultat
déficitaire de 14 595 922,72 €
Sur proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice en
totalité au compte Report à Nouveau, ainsi qu’il suit :
L’Assemblée Générale prend acte de ce qu’il n’a pas été distribué de dividende au titre des trois derniers
exercices.
Troisième résolution – Approbation des comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2020
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
ordinaires, après avoir pris connaissance des rapports du Conseil d’administration et des Commissaires aux
Comptes sur les comptes consolidés de l’exercice clos au 31 décembre 2020, approuve dans toutes leurs parties
et sans réserves, les comptes consolidés tels qu’ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans
ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L’Assemblée Générale statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires,
après avoir entendu la lecture du rapport de gestion et du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les
conventions réglementées, en approuve les termes.
En conséquence, l’Assemblée Générale prend acte et ratifie l’intégralité des conventions y mentionnées ainsi
que leur impact enregistré dans les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées
ordinaires, fixe à compter de l'exercice 2021, le montant des jetons de présence à répartir entre les membres du
Conseil d’administration à la somme de 35 000 €.
L’assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées ordinaires,
donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente
assemblée pour accomplir toutes les formalités qui seront nécessaires.
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