4 Correction
4 Correction
4 Correction
Champ électrostatique
BLAISE PASCAL Théorème de Gauss
PT 2022-2023
#” m1 m2 #” #” 1 q1 q2 #”
F g = −G er ←→ FC = er
r2 4πε0 r2
On en déduit que la masse et la charge jouent des rôles analogues, tout comme les constantes −G et 1/4πε0 . Le
théorème de Gauss s’écrit donc
‹ ‹
#” # ” Qint #” # ”
E · dS = ←→ G · dS = −4πG Mint ,
SG ε 0 SG
avec Qint (resp. Mint ) la charge (resp. la masse) intérieure à la surface de Gauss.
• Masse intérieure :
▷ si r ≤ R,
4
Mint = πµ0 r3 ,
3
▷ si r ≥ R, la totalité du Soleil se trouve à l’intérieur de la surface de Gauss, donc la masse totale est égale à la
masse du Soleil,
4
Mint = MS = πµ0 R3 .
3
• Conclusion :
▷ pour r ≤ R,
4 #” 4
2 Gr (r) = −
4πr
× πµ0 r3
4πG d’où G(r ≤ R) = − πµ0 Gr #”
er ,
3 3
▷ pour r ≥ R,
#” MS
2 Gr (r) = −
4πr
4πGM
S d’où G(r ≥ R) = −G 2 #”
er .
r
4 La force exercée par le Soleil sur un objet de masse m situé à la surface de la Terre vaut
#” #” MS m #”
F S = mG(r = D) = −G er
D2
Numériquement, pour une personne de 70 kg, on trouve FS = 4 · 10−7 N. La force gravitationnelle exercée par la
Terre sur un objet situé à sa surface n’est autre que le poids dudit objet, soit ici environ 700 N.
1 Soit M un point quelconque de l’espace. L’étude est évidemment menée en coordonnées cylindriques, voir figure 1.
#”
eθ
#”
er
×M
#”
ez
Oz
• Invariances :
#”
▷ La distribution de charges est invariante par toute translation le long de l’axe Oz, donc E(M ) est indépendant de
la coordonnée z ;
#”
▷ La distribution de charges est invariante par toute rotation autour de l’axe Oz, donc E(M ) est indépendant de la
coordonnée angulaire θ autour de cet axe.
• Symétries :
▷ le plan de la figure 1 engendré par les vecteurs #”
e r et #”
e θ est un plan de symétrie de la distribution de charge
#”
contenant M , donc E(M ) est inclus dans ce plan, ce qui impose Ez = 0 ;
▷ le plan perpendiculaire à la figure 1 engendré par les vecteurs #”e r et #”
e z est également plan de symétrie de la
distribution de charges, donc Eθ = 0.
▷ Finalement, il reste
#”
E(M ) = Er (r) #”
er .
• Théorème de Gauss :
▷ La surface de Gauss Σ est un cylindre passant par M , donc de rayon r, et fermé par deux surfaces planes
orthogonales à #”e z distantes de h.
#”
▷ Le flux de E sortant de cette surface vaut
‹ ¨ ¨ ¨
#” # ”
E · dS = Er #”
e r · dS #”
ez + Er #”
e r · dS #”
er + Er #”
e r · (−dS #”
e z ) = 0 + 2πrh Er (r) + 0 .
Σ haut latérale bas
#” αr2 #”
E(r < R1 ) = − er
3ε0
R13
Qint = −2παh
3
et d’après le théorème de Gauss,
#” αR13 #”
E(R1 < r < R2 ) = − er
3ε0 r
→ si r > R2 il faut également prendre en compte la charge surfacique portée par le cylindre creux, donc
R13
Qint = −2παh + 2πR2 h σ ,
3
et alors d’après le théorème de Gauss
#” αR13
1 #”
E(r > R2 ) = − + σR2 er
ε0 r 3
2 • En r = R1 :
αR12 αR13 αR12
Er (r = R1− ) = − et Er (r = R1+ ) = − =−
3ε0 3ε0 R1 3ε0
Le champ électrique est continu en r = R1 .
• En r = R2 :
αR13 αR13
1
Er (r = R2− ) =− et Er (r = R2+ ) = − + σR2
3ε0 R2 ε0 R2 3
Ainsi, le champ électrique est discontinu en r = R2 . La discontinuité vaut
σ
Er (R2+ ) − Er (R2− ) = ,
ε0
ce qui est conforme à la relation de passage au travers d’une interface portant une charge surfacique.
Rappelons que seules les charges surfaciques peuvent provoquer des discontinuités de champ électrique.
#”
La composante de E tangentielle à la surface est toujours continue, mais la composante normale est
discontinue.
3 Voir figure 2.
Er
∝ 1/r
R1 R2
r
∝ −r2
∝ −1/r
Figure 2 – Champ créé par deux cylindres concentriques. On suppose pour ce tracé que σR2 > αR13 /3.
• Symétries de la distribution :
#”
▷ le plan (M, #”
e x , #”
e z ) est plan de symétrie de la distribution, donc E(M ) est inclus dans ce plan, soit Ey (M ) = 0 ;
#”
▷ le plan (M, #”
e y , #”
e z ) est plan de symétrie de la distribution, donc E(M ) est inclus dans ce plan, soit Ex (M ) = 0.
• Invariances de la distribution : la distribution est invariante par toute translation de vecteurs directeurs #” e x et
#” #”
e y , donc E(M ) ne dépend ni de x ni de y.
• Conclusion :
#”
E(M ) = Ez (z) #”
ez .
#”
2 Calculons le champ E en un point M situé à l’ordonnée zM > 0 par application du théorème de Gauss.
• Surface de Gauss : cylindre de section S et dont les deux faces planes sont situées en z = ±zM .
Le choix d’une surface de Gauss cylindrique sert à bien visualiser la surface choisie, mais n’est pas
une obligation. Il suffit que la surface retenue ait bien deux portions planes en z = ±zM pour que le
raisonnement ci-dessous s’applique.
Or par construction de la surface de Gauss, en tout point de la paroi latérale du cylindre, le champ électrostatique
est orthogonal au vecteur normal #”
n . Ainsi,
‹
#” # ”
E · dS = Ez (z = zM )S − Ez (z = −zM )S .
SG
De plus, le plan (xOy) est lui aussi plan de symétrie de la distribution, donc plan de symétrie pour le champ lui-même.
Par conséquent,
Ez (z = −zM ) = −Ez (z = zM )
et ainsi ‹
#” # ”
E · dS = 2Ez (z = zM )S .
SG
▷ si zM ≤ a/2, alors la portion de couche chargée contenue à l’intérieur de la surface de Gauss est simplement de
hauteur 2zM , donc
Qint (zM ≤ a/2) = 2ρ0 SzM .
3 Le plan (xOy) est le plan z = 0, donc le champ y est nul d’après la question précédente. Cela se comprend par
symétrie : en effet, le plan (xOy) est un plan de symétrie de la distribution, donc en tout point de ce plan Ez = 0.
Comme on a montré précédemment qu’il s’agit de la seule composante potentiellement non nulle du champ, cela
implique que le champ est forcément nul en tout point de ce plan.
4 Voir figure 3. On constate que le champ est continu en z = ±a/2 au niveau des discontinuités de la distribution
de charge.
Ez (z)
ρ0 a/2ε0
−a/2
z
a/2
−ρ0 a/2ε0
Q = ρ0 aS ,
Q
σ0 = = ρ0 a .
S
Comme a → 0, alors le cas |z| ≤ a/2 n’est plus pertinent dans le calcul du champ. En identifiant la densité de charge,
on a donc simplement
#” σ0 #”
E(z) = sgn(z) ez .
2ε0
Sans surprise, on retrouve bien l’expression du champ créé par un plan infini uniformément chargé en surface.
6 La distribution étant maintenant modélisée par un distribution surfacique, on retrouve une discontinuité du
champ électrostatique au passage de la distribution, conforme à la relation de passage pour le champ électrostatique :
#” #” σ #”
E(z = 0+ ) − E(z = 0− ) = ez .
ε0
#”
er
#”
eφ
M⊗
#”
eθ
θ
O
• Invariances : la distribution est invariante par toute rotation autour du point O, donc le champ ne dépend pas
des coordonnées angulaires θ et φ.
• Symétries :
▷ Le plan de la figure 4 engendré par les vecteurs #”
e r et #”
e θ est un plan de symétrie de la distribution de charges
#”
contenant M . On en déduit que E(M ) est inclus dans ce plan, et donc que sa composante Eφ est nulle.
▷ De même, le plan orthogonal à la figure engendré par les vecteurs #”e r et #”
e φ est un plan de symétrie de la distribution
#”
de charges. On en déduit que E(M ) est inclus dans ce plan, et donc que sa composante Eθ est nulle.
On en conclut
#”
E(M ) = Er (r) #” er .
• Théorème de Gauss : on choisit comme surface de Gauss la sphère de centre O passant par M , et donc de rayon r.
#”
Le flux de E sortant de cette surface vaut
‹ ‹
#” # ”
E · dS = (Er (r) #”
e r ) · (dS #”
e r ) = Er (r) × πr2 .
SG
La charge intérieure pour r < a s’obtient par un calcul quasiment identique à la question précédente :
3
r5
r
Qint (r < a) = 4πρ0 − 2
3 5a
3
r5
15 r
= Ze − 5
2 3a3 5a
Pour r > a, on obtient directement
Qint (r > a) = Ze .
D’après le théorème de Gauss, on conclut
▷ si r < R :
r3 r5 #” r3
15 Ze 15 Ze r #”
4πr2 Er (r) = − d’où E(r < a) = − 3 er .
2 ε0 3a3 5a5 8πε0 a2 3a 5a
▷ si r ≥ R :
q #” Ze #”
4πr2 Er (r) = d’où E(r > a) = er .
ε0 4πε0 r2
3 Tracé à faire.
4 On constate que le champ obtenu pour r > a est identique à celui créé par une charge ponctuelle Ze placée au
centre de la sphère. Cela n’est pas surprenant car les deux distributions de charge présentent les mêmes symétries et
invariances, et la charge contenue dans une sphère de rayon r > a est dans les deux cas égale à la charge totale du
noyau.
#”
ρR3 #”
E(r) =
e r pour r > R
3ε0 r2
#” ρr #”
E(r) = er pour r ≤ R
3ε0
2 On peut considérer la cavité creuse comme étant la superposition de la sphère précédente avec une seconde
sphère de densité volumique de charge −ρ. D’après le principe de superposition, le champ total est la superposition
des champs créés par chaque sphère. Ainsi,
▷ pour r < R′ :
#” ρr #” ρr #” #”
E(M ) = er − er = 0 .
3ε0 3ε0
▷ pour R′ < r < R : !
3
#” ρr #” ρR′3 #” ρ R′ #”
E(M ) = er − er = r− 2 er .
3ε0 3ε0 r2 3ε0 r
▷ pour r > R :
#” ρR3 #” ρR′3 #” ρ(R3 − R′3 ) #”
E(M ) = 2
er − 2
er = er .
3ε0 r 3ε0 r 3ε0 r2
3 Appliquons de nouveau le principe de superposition, en tenant compte du fait que les centres des sphères ne sont
plus confondus :
#” ρr #” ρr′ #”′
E(M ) = er − e
3ε0 3ε0 r
# ” # ”
avec r #”
e r = OM et r′ #”
e r′ = O′ M , soit
#” ρ # ” #′ ” #” ρ # ”′
E(M ) = (OM − O M ) donc E(M ) = OO .
3ε0 3ε0
Le champ est uniforme dans la cavité, d’autant plus grand que les centres sont éloignés.
L’exercice est d’une difficulté somme toute raisonnable, mais il est de mon point de vue beaucoup trop
long et calculatoire pour un oral.
1 Le phénomène d’influence est la modification de la répartition des charges dans un conducteur sous l’effet d’un
champ extérieur : les charges ⊖ à la base du nuage attirent les charges ⊕ se trouvant dans le sol et repoussent les
charges ⊖. Le schéma suppose implicitement qu’elles sont suffisamment loin et elles ne sont pas représentées.
2 Tout plan passant par M et contenant le vecteur #” uz est plan de symétrie de la distribution de charges, donc
plan de symétrie du champ. Le champ est inclus dans l’intersection de tous ces plans de symétrie : il est donc porté
par #”
uz .
3 On travaille en coordonnées cartésiennes, et le champ est donné au niveau du sol : le plus naturel est donc de
travailler par intégration de l’équation de Maxwell-Gauss, qui donne
ˆ
#” dE ρ(z) 1 z
div E = = soit E(z) −
E(0) =
ρ(z) dz
dz ε0 ε0 0
La densité volumique de charge étant définie par morceaux, on raisonne par disjonction de cas. Par ailleurs, les
distributions étant purement volumiques alors le champ électrostatique est partout continu.
▷ pour 0 < z < h, ρ(z) = ρsol = cte donc
#” ρsol z #”
E(0 < z < h) = ez .
ε0
▷ pour h < z < h1 : la densité volumique de charge est nulle pour h < z < h1 , on a donc directement
#” ρsol h #”
E(h < z < h1 ) = ez .
ε0
▷ Pour h1 < z < h2 , commençons par exprimer la densité volumique de charge à l’intérieur du nuage : elle est de la
forme ρ(z) = Az + B avec ρ(h1 ) = −ρ0 et ρ(h2 ) = ρ0 d’où
2ρ0
ρ(z) = (z − h0 )
H
Ainsi, par la relation de Chasles,
ˆ h ˆ h1 ˆ z
1 1 2ρ0
E(z) = ρsol dz + 0 dz + (z − h0 ) dz
ε0 0 ε0 h ε0 H h1
et donc
#” h12
ρ0 1 2ρ0 #”
z 2 − 2h0 z +
E(h1 < z < h2 ) = ρsol h − − h0 h1 ez .
ε0 H ε0 H 2
▷ pour z > h2 : comme il n’y a plus de charges au dessus du nuage, il suffit de remplacer z par h2 dans l’expression
précédente.
4 Voir figure 5.
Or par définition de h et H on a
H
2h0 − H = 2h1 soit h1 = h0 −
2
donc en remplaçant h1 ,
H2 H2
ρ0 2 2 2 ρ0
Emax = −h0 + hH − h0 + h0 H − + 2h0 − h0 H = hH +
ε0 H 4 ε0 H 4
ce qui donne en fin de compte
ρ0 H
Emax = h+
ε0 4
6 Le champ au centre du nuage est donné, et il est inférieur au champ disruptif. Ce donc n’est pas comme ça
qu’apparaît la foudre. Le champ est en fait maximal au niveau d’une pointe, comme un arbre, un clocher ou un
paratonnerre : c’est là que le champ disruptif est atteint, et l’éclair permet de vider le nuage des charges accumulées.
#”
1 Cette relation est l’analogue gravitationnel du théorème de Gauss, avec #”
g ↔ E, G ↔ −1/4πε0 et Mint ↔ Qint
charge électrique contenue à l’intérieur de la surface de Gauss.
et
MT si r > RT
Mint = 3
4 3 r
πρ0 r = MT 3
si r ≤ RT
3 RT
Ainsi, d’après le théorème de Gauss gravitationnel,
MT
G si r > RT
r2
g(r) = r
GMT 3
si r ≤ RT
RT
g0
∼ 1/r2
r
RT
Figure 6 – Champ de pesanteur au sein de la Terre dans le modèle de masse volumique uniforme.
MT
g0 = g(RT ) = G = 9,8 m · s−2 .
RT2
4 Raisonnons toujours sur une sphère Σ de rayon r. La masse Mint (r) contenue dans cette sphère vaut
˚ ˚ ˆ r ˆ π ˆ 2π
′ ′ ′2 ′ ′ ′
Mint (r) = ρ(r ) dV = ρ(r )r dr sin θ dθ dφ = ρ(r ) dr × sin θ dθ × dφ .
0
|0 {z 0
}
=4π
Pour obtenir ρ(r), on peut alors dériver cette relation par rapport à r,
d 1 1 d
r2 g(r) = 4πG r2 ρ(r) r2 g(r) .
soit ρ(r) = 2
dr 4πG r dr
div #”
g = −4πG ρ(r) .
g0
g(r = RN ) = ARN = g0 alors A= .
RN
On en déduit
3r2 g0
1 d 2g0 r 1 3g0
ρ(r) = r = × soit ρ(0 < r < RN ) = .
4πGr2 dr RN 4πGr2 RN 4πGRN
On peut vérifier la cohérence avec la première question : une masse volumique uniforme correspond
à un champ qui évolue linéairement.
1 d 1 g0
r2 g0 =
ρ(r) = 2
× 2rg0 soit ρ(RN < r < RT ) = .
4πG r dr 4πG r2 2πGr
▷ enfin, pour r > RT le champ g(r) décroît proportionnellement à 1/r2 donc r2 g(r) est constant, ce qui donne une
dérivée nulle et
ρ(r) = 0
... ce qui était un peu évident : il n’y a plus de matière pour r > RT .
▷ Analyse de document ;
▷ Équation de Maxwell-Gauss ;
▷ Principe de superposition.
1 Lorsqu’un hétéroatome accepteur d’électrons est inséré dans le réseau cristallin du silicium, il attire à lui un
électron d’un atome de silicium qui se retrouve bloqué et ne peut plus participer à la conduction du courant. Tout se
passe donc comme si un trou était apparu à la place de cet électron. Ajouter au silicium des hétéroatomes accepteurs
permet donc de réaliser un dopage de type P.
2 Lorsqu’un électron quitte la zone N pour rejoindre la zone P alors la zone P gagne une charge négative perdue
par la zone N, ce qui est exactement équivalent au gain d’une charge positive. De même, lorsqu’un trou quitte la
zone P pour la zone N alors la zone N gagne une charge positive et la zone P une charge négative. Ce faisant, la
zone N est globalement chargée positivement et la zone P négativement.
3 Les charges ⊖ se trouvant dans la zone P sont forcément attirées par les charges ⊕ se trouvant dans la zone N,
ce qui freine la migration des électrons et des trous de part et d’autre de la jonction jusqu’à la bloquer complètement
lorsqu’un équilibre est atteint entre diffusion et attraction électrostatique.
4 La jonction ayant une section S uniforme, la charge totale qu’elle porte s’écrit
ρP aS + ρN bS = 0 soit ρP a + ρN b = 0 .
#”
5 Déterminons le champ E créé par la distribution représentée figure 7 en un point M quelconque.
×M
z
x
−d/2 d/2
#”
5.a Tout plan contenant le point M et le vecteur #” e x est plan de symétrie de la distribution de charges, donc E(M )
#”
et porté par #”
e x . Par ailleurs, la distribution est invariante par toute translation selon #” e y et #”
e z , donc E(M ) est
indépendant des coordonnées y et z du point M . On en déduit finalement
#”
E(M ) = Ex (x) #”
ex .
5.b Le plan (Oyz) est plan de symétrie de la distribution, ce qui implique qu’en tout point M de ce plan Ex (x =
0) = 0. Compte tenu de la question précédente, on a également Ey (x = 0) = 0 et Ez (x = 0) = 0, donc
#” #”
E(x = 0) = 0 .
#” ρ0 d #” #” ρ0 d #”
E(x ≤ −d/2) = − ex et E(x ≥ d/2) = ex .
2ε0 2ε0
6 Raisonnons par superposition. Dans la question précédente, la distribution est centrée en x = 0, on peut donc
en déduire le champ créé par les deux moitiés de la ZCE simplement en translatant les expressions : en notant x0 le
centre de la moitié de ZCE, les expressions précédentes demeurent valables en fonction de la variable x′ = x − x0 .
Ainsi,
▷ champ créé par la zone N de la ZCE, de largeur b et centrée en x = b/2 :
#” ρN b #”
E N (x ≤ 0) = − ex
2ε0
#”
ρN b #”
E N (0 ≤ x ≤ b) = x− ex
ε0 2
#”
ρN b #”
E N (x ≥ b) = ex
2ε0
▷ champ créé par la zone P de la ZCE, de largeur a et centrée en x = −a/2 :
#” ρP a #”
E P (x ≤ −a) = − ex
2ε0
#”
ρP a #”
E P (−a ≤ x ≤ 0) = x+ ex
ε0 2
#” ρP a #”
E P (x ≥ 0) =
ex
2ε0
#” #” #”
Enfin, le champ total E s’obtient par superposition en sommant E P et E N en distinguant les quatre domaines de
l’espace et en simplifiant grâce à la relation d’électroneutralité établie question 4.
▷ Pour x ≤ −a :
#” ρN b #” ρP a #” ρN b + ρP a #” #” #”
E=− ex − ex = − ex soit E(x ≤ −a) = 0 .
2ε0 2ε0 2ε0
▷ Pour −a ≤ x ≤ 0 :
#” ρN b #” ρP a #” −ρN b + ρP a + 2ρP x #” −ρN b − ρN b − 2ρN xb/a #”
E=− ex + x+ ex = ex = ex
2ε0 ε0 2 2ε0 2ε0
ce qui donne finalement en simplifiant et factorisant
#” ρN b x #”
E(−a ≤ x ≤ 0) = − 1+ ex .
ε0 a
▷ Pour 0 ≤ x ≤ b :
#” ρN #”
b #” ρP a #” ρN b #” ρN b #” ρN
E= x− ex + ex = x− ex − ex soit E(0 ≤ x ≤ b) = (x − b) #”
ex .
ε0 2 2ε0 ε0 2 2ε0 ε0
▷ Pour x ≥ b :
#” ρN b #” ρP a #” ρN b + ρP a #” #” #”
E= ex + ex = ex soit E(x ≥ b) = 0 .
2ε0 2ε0 2ε0
7 Voir figure 8.
Tracer l’allure du champ est très simple ! En effet, comme la distribution est volumique alors il est
partout continu, et il varie de manière affine dans la ZCE. Il suffit donc pour le tracer d’indiquer sa
valeur minimale (et de bien voir qu’elle est négative !) puis de raccorder par une droite à la valeur 0 en
−a et b.
#”
8 Le champ E ext à imposer au sein de la diode doit compenser le champ créé par la ZCE pour que la diode
soit passante : qualitativement, le champ total doit être suffisamment faible (à la limite nul) pour que les électrons
Ex
−a b
x
−ρN b/ε0
#”
porteurs du courant dans le circuit électrique puissent traverser la diode. Il faut donc que E ext soit dirigé selon + #”
ex
pour que la diode soit passante. Comme le champ est dirigé dans le sens des potentiels décroissants, on en déduit
que c’est la zone P qui doit être portée au potentiel le plus élevé. Enfin, les électrons porteurs du courant dans le
circuit, chargés négativement, se déplacent dans le sens des potentiels croissants, donc de la zone N vers la zone P.
Par convention, le sens du courant est inverse. La diode laisse donc passer le courant dans le sens allant de la
zone P vers la zone N.