Dipoles Electrostatique Et Magnetostatique Exercices
Dipoles Electrostatique Et Magnetostatique Exercices
Dipoles Electrostatique Et Magnetostatique Exercices
TD n˚ 10: Electromagnétisme
Dipôles électrostatique et magnétostatique
→
− −
→ →
− 3 →
Dipôles magnétostatiques M et Ba sont reliés par M = − 2πR
µ0 Ba −
ez où R est une longueur donnée.
→
− −→ −
→ −−→
➊ Expliciter, pour cette valeur de M , le champ BR = Ba + B M , en fonction de
Exercice n˚3:
Dipôle magnétique glissant Ba , →
−
ez , →
−r , et R.
−→
On considère un dipôle magnétique de moment M = M · → − →
−
ez (constant) mobile ➋ Calculer le produit scalaire BR · (r · →
−
er ) en un point quelconque.
le long de l’axe [Oz) d’une spire de rayon R parcourue par le courant I constant
−→
➌ En déduire que BR est tangent à la sphère de rayon R et de centre O en
délivré par un générateur de courant parfait. chacun de ses points. Où l’intensité du champ au voisinage de la sphère
est-elle maximale ?
−→
On donne le champ magnétique engendré par une spire de courant I centrée en ➍ Donner un tracé approximatif des lignes de champ de BR à l’extérieur de
O origine, et de rayon R en un point M(z) appartenant à son axe [Oz) de cote z: cette sphère.
!3
− µ0 I
→ R
B= √ ·→
−
ez
2R R + z2
2
Exercice n˚5: Dipôle cylindrique
➊ Etudier les actions mécaniques subies par le dipôle, puis discuter de
On considère un circuit parcouru par
l’existence et de la stabilité des éventuelles positions d’équilibre. On pourra
un courant I . On s’intéresse ici à une
tracer l’allure de la courbe donnant la composante de force sur l’axe [Oz)
portion du circuit telle que les fils d’aller
par exemple.
et de retour du courant sont parallèles,
➋ En supposant que le dipôle reste proche de l’origine O, montrer que la péri- supposés infinis et distants de a.
ode des petites oscillations autour de O s’écrit:
s
2mR3
T = 2π
3µ0 I M
➊ Déterminer le champ magnétique résultant en tout point M .
➋ Que devient ce champ si l’on suppose a << r? Commenter ce résultat.
Exercice n˚4: Superposition d’un champ uniforme et de celui d’un
dipôle
→
− →
−
On considère la superposition d’un champ uniforme B a = Ba→
−
ez , et du champ B M Exercice n˚6: Précession de spin dans un champ magnétique
→
−
créé par un dipôle magnétique de moment M placé à l’origine des coordonnées
qui s’écrit, au point P repéré par ses coordonnées sphériques r, θ, ϕ. Nous avons dégagé en cours le lien de proportionnalité existant entre le moment
−
→
cinétique propre L0 d’une particule et son moment magnétique propre →
−
m:
→ − −→ →
−
→
− →− (3 M · →
µ0 r )−r M −r = −
−→
avec →
B M (P) = B M (r, θ, ϕ) = − OP −
→
4π
r 5 3
r
→
−
m = γ · L0
→
−
Cet exercice vis à étudier le comportement mécanique d’une telle particule ➊ Déterminer à la surface de la Terre l’intensité B = || B|| du champ géomagné-
→− →
−
lorsqu’elle est plongée dans un champ magnétique uniforme et stationnaire B . tique et son inclinaison I = ( B, →
−
uθ ) par rapport à l’horizontale en fonction de
φ. Donner les valeurs numériques théoriques de B et de I , ainsi que le sens
➊ Déterminer une équation différentielle vectorielle régissant l’évolution de →
−
m. du champ géomagnétique à Paris, sachant que φParis = 520 et commentez
les valeurs expérimentales:
➋ A l’instant initial, le moment dipolaire magnétique fait un angle α connu avec
le champ magnétique extérieur. Décrire le mouvement observé.
Bexp (Paris) = 4, 7.10−5 T et Iexp (Paris) = −64, 50
➌ Que pensez-vous de l’énergie d’interaction entre le moment dipolaire et le
champ magnétique au cours de ce mouvement?
➋ Justifier le fait qu’une boussole s’approchant de l’un des deux pôles géo-
➍ Connaissez-vous un système mécanique macroscopique décrivant un mou- magnétiques devient «folle».
vement identique dans un champ de pesanteur uniforme?
➌ On étudie maintenant le champ géomagnétique dans l’espace. Pour une
ligne de champ de distance équatoriale re , on définit le paramètre de Mac
re
Ilwain L = . Etablir l’équation polaire des lignes de champ magnétique.
R
Exercice n˚7: Etude du champ magnétique terrestre En déduire l’expression numérique de B sur une ligne de champ en fonction
de L et de φ, ainsi que les deux latitudes ±φm où elle traverse la surface
→
−
La Terre possède un champ magné- N ur terrestre.
S′ →
u−θ
tique intrinsèque appelé champ géo- b P
magnétique, provenant du mouvement Résolution de problème
de particules chargées dans son noyau
fluide. En première approximation, ce φ
Exercice n˚8: Résolution de Problème: principe du moteur synchrone
champ est celui d’un dipôle magné- ue
ét
iq
−
→
M - moteur des TGV/AGV 2nde génération)
tique placé au centre O de la Terre om
a gn
gé
de moment dipolaire M, présentant eu
r Le programme de modernisation technique des rames de TGV a conduit au début
t α
ua
une inclinaison α = 110 par rapport Eq des années 90 à remplacer les moteurs à courant continu qui équipaient les pre-
à l’axe de rotation terrestre tel que mières versions par des moteurs synchrones. Ils présentent en effet plusieurs
µ0 M avantages: poids et, encombrement inférieur, électronique simplifiée, et meilleur
= 8, 3.101 5 T.m3 . S
N′
4π rendement. L’exercice qui suit vise à en présenter le principe général.
Son axe Sud-Nord, appelé axe géomagnétique, est inversé par rapport à l’axe Trois bobines identiques constituant le stator du moteur sont placées autour du
5π
géographique. Le grand cercle de la surface terrestre de centre O et perpendic- point origine O dans les directions repérées par les angles π3 , π, et , comme
3
ulaire à l’axe géomagnétique est appelé équateur géomagnétique. On appelle indiqué sur la figure.
R = 6378 km le rayon de la Terre supposé sphérique. Un point P est repéré par Chaque bobine engendre en O un champ magnétique dirigé selon son axe et
sa latitude géomagnétique Φ, égale à l’angle formé entre le plan de l’équateur proportionnel au courant que la traverse, et d’amplitude B0 .
−−→
géomagnétique et le vecteur OP.
y
O3
O1 O
x
d
O2
Partie exercice guidé: A partir des résultats de la partie «exercice guidé» ci-dessus, montrer par une
→
− modélisation simple du système moteur complet (schéma requis) que lors de son
➊ On s’intéresse au champ total B engendré en O par les trois bobines, celles-
fonctionnement, c’est à dire lorsqu’il fait avancer le train , le moteur du TGV pos-
ci étant parcourues par les courants I1 , I2 , et I3 respectivement. On ex-
sède deux zones de fonctionnement dont une seule est stable, l’autre conduisant à
primera ce champ à l’aide de l’amplitude B0 précédente.
→
− l’arrêt du moteur synchrone, et donc du train. Commenter les limites du système
a· Que vaut B en O si I1 = I2 = I3 = I ? moteur.
b· Que vaut B si les trois courants correspondent à une alimentation
triphasée de pulsation ω, c’est à dire si:
!
2π
In = I · cos ωt − (n − 1)
3
➋ L’alimentation triphasée est conservée, et le rotor du moteur, représenté par
−
→
un circuit de moment dipolaire de moment M, tournant à la pulsation Ω dans
le plan (xOy), est placé en O. Initialement (t=0), l’angle faisant passer de la
−
→
direction de M à celle du champ engendré par les bobines vaut ϕ0 .
a· Calculer le couple moyen subi par le dipôle. A quelle condition est-il
non nul?
→
−
b· Dans ce cas, étudier le couple en fonction de l’angle initial ϕ0 entre M
→−
et B , et indiquer la zone où le système fonctionne en moteur ainsi que
sa limite d’utilisation, c’est à dire le couple maximal qu’il peut fournir.
c· Un tel moteur peut-il démarrer seul, éventuellement à vide? Justifier
clairement.
Partie problème:
Lorsqu’il fait avancer le train, le moteur du TGV est dit «en charge»; cette charge
correspond à l’inertie de l’ensemble de transmission en contact avec les rails
et que le moteur fait tourner; en outre des frottements solides (frottements dits
«secs») interviennent dans la rotation de l’ensemble de transmission.