Cours Geodesie Astronomique

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COURS DE

GEODESIE
ASTRONOMIQUE

PAR SAMASSI ISMAILA


Qu’est-ce que l’astronomie
géodésique?

 C’est la mesure de positions et distances dans l’univers


 La géométrie et la géodésie mesurent la Terre;
l’astronomie géodésique mesure le ciel
Pourquoi mesurer le ciel?
 Pour établir un modèle d’univers, son évolution
et déterminer les distances aux astres observés.

 Pour mesurer les distances dans l’univers.


Qu’est-ce que l’astronomie de
position?
 C’est la mesure de positions et distances dans l’univers
 La géométrie et la géodésie mesurent la Terre;
l’astrométrie mesure le ciel
 Elle permet:
 de se repérer sur Terre
 de se repérer dans le ciel
 de mesurer et cartographier les territoires
nord géographique

Azimut

Cependant, depuis l'introduction du GPS, son importance a


beaucoup diminué. Aujourd'hui, seules les observations
d'azimut astronomiques sont faites pour orienter une
polygonale.
 Orienter la verticale du lieu d’observation dans
l’espace
Pourquoi mesurer des angles?
 Pour comprendre comment se déplace les objets
mobiles.

 Parce que ce qu’on croit fixe, est souvent mobile


si la précision de mesure augmente!
Pour résoudre un problème
d’astronomie, il faut donc :
 Un repère dans lequel on pourra positionner les
objets célestes par des coordonnées
 Un repère dans lequel on pourra positionner des
objets sur la Terre
 Un repère dans lequel on pourra exprimer les
observations faites à partir de la Terre sur des
objets célestes
 Les processus de passage d’un repère à l’autre
 Ces repères sont définis à partir de l’étude des
différents mouvements de la Terre qui
permettent de mettre en évidence des plans et
directions particuliers.
2.Les mouvements de la Terre
La Terre, comme tout objet de l’espace, est en mouvement sous l’effet de l’attraction
universelle:

F  G M m  
r2
F F m
M

où F est en newton, M et m s’expriment en kilogramme, r est en mètre et G est


une constante universelle.

G = 6,67 x 10 –11 N.m2/kg2


Le mouvement de la Terre est composé de
plusieurs mouvements:

-Elle participe au mouvement de notre galaxie


par rapport aux autres galaxies
-Elle participe au mouvement du système solaire
dans notre galaxie

-Elle tourne autour du soleil

-Elle tourne sur elle-même


2.1 Le mouvement du système
solaire dans la galaxie
Fiche d’identité de la Voie Lactée
Appelée aussi la Galaxie (Galaxias en Grec = voie de lait)
Contenu: 100 milliards d’étoiles + poussières et gaz
Masse visible: ~ 1,2.1012 M
Type: spirale barrée
Diamètre: ~ 100 000 AL
Centre: dans la direction de la
constellation du Sagittaire
Rotation: différentielle
Le Soleil: situé à 26 000 AL du
centre galactique, p ≈ 220 106 ans
(a déjà fait ~ 20 tours)
Position du Soleil dans la Voie Lactée
mouvement de translation du système solaire par
William Herschel en 1783
En déterminant la position de
certaines étoiles, et en la comparant
à des valeurs plus anciennes,
Herschel conclut que le système
solaire se déplaçait en bloc d'un
mouvement rectiligne suivant la
direction de l'apex (point virtuel situé
dans la constellation d’Hercule).

La vitesse de translation du système


solaire vers l'apex est d'environ 20
km/s.

Puisque la Terre tourne


régulièrement autour du Soleil, il en
résulte que son mouvement dans
l'espace est une hélice comme le
montre la figure suivante:
2.2 Le mouvement annuel
Les lois de Kepler
Kepler utilisa les observations de Tycho Brahe pour montrer que la
planète Mars parcourait une orbite elliptique.

• Chaque planète décrit une ellipse dont le Soleil occupe un des foyers
(1605).

axe des apsides

aphélie f1 C f2

périhélie
a
b

Cf1=Cf2 = ae
Kepler (1571-1630)
e : excentricité
Les lois de Kepler

• Les aires décrites par le rayon vecteur planète-Soleil sont


proportionnelles aux temps employés à les décrire (Astronomia Nova,
1609);
t2

t3 t1
S1
t4 S2

Vitesse
Vitesse maximale
minimale au périhélie
à l’aphélie r2 d/dt = constante

t = t2 – t1 = t4 - t3

S1 = S2
La vitesse n’est pas constante
Les lois de Kepler
• Les demi-grands axes a et les périodes de révolution T sont reliés
par a3/T2=constante pour toutes les planètes (1618).

T : révolution
sidérale

La troisième loi de Kepler donne une relation entre la période de


révolution d’une planète et sa distance au Soleil.
On peut mesurer les périodes de révolution des planètes, si on connaît
une distance entre le Soleil et une planète ou la distance entre deux
planètes on peut les connaître toutes.
La Terre gravite autour du Soleil dans un plan
appelé « plan de l’écliptique »

écliptique

Club d'Astronomie - Lycée Saint Exupéry - Lyon


2.3 le mouvement diurne de la Terre
pôle Nord

pôle Sud

La Terre tourne
autour d’un axe
en 23 h mn 04 s
Période de rotation sidérale

Les deux points d’intersection de l’axe avec la surface de la Terre sont


le pôle Nord
et le pôle Sud
L’axe de rotation de la Terre
fait avec la perpendiculaire au plan de l’écliptique
un angle de
23° 27’


écliptique

Club d'Astronomie - Lycée Saint Exupéry - Lyon


Au cours du déplacement de la Terre autour du Soleil
il garde une direction fixe par rapport aux étoiles
23° 27’
23° 27’

23° 27’


écliptique

Le prolongement de cet axe dans le ciel boréal,


est le « pôle céleste Nord »
Club d'Astronomie - Lycée Saint Exupéry - Lyon
23° 27’ 

Le plan de l’équateur terrestre Quand la Terre se déplace,


est perpendiculaire ce plan reste
à l’axe des pôles Point 
parallèle à lui même
et fait avec le plan de l’écliptique
un angle de 23° 27’

La ligne d’intersection de ce plan avec celui de l’écliptique


garde donc une direction fixe dans l’espace
Cette direction, dans le ciel, est celle du
« Point  »
La Terre ne tourne pas si "rond" que ça
• L’axe de rotation n’est pas fixe par rapport à la croûte terrestre : Polhodie

Le pôle se déplace dans un mouvement quasi-circulaire de diamètre environ 20


mètres en 435 jours (période de Chandler).
C'est pourquoi on distingue une position moyenne et une position instantanée:

• le pôle conventionnel CIO est la position moyenne du pôle observée entre 1900 et 1905,

• le pôle instantané est la position vraie, à une date donnée, déterminée par l'International
Earth Rotation Service (IERS).

La polhodie

La trajectoire du pôle instantané à la surface de la Terre est la polhodie


• L’axe de rotation n’est pas fixe dans l’espace : Précession/Nutation
La Précession des Equinoxes
fut découverte
vers l'an 129 avant notre ère
par Hipparque
L’équinoxe de printemps revient
avant que la Terre n’ait effectué un tour complet

P pôle
P' céleste

Sphère
céleste

Cercle
écliptique

' 
Point vernal en 5000 Equateur
céleste

Point vernal actuel

Ce phénomène est désigné par le nom de



« Précession des équinoxes »
Au cours des siècles
l'axe de notre planète ne conserve pas une direction fixe dans l'espace

 
  

écliptique

Ce mouvement est extrêmement lent :


une révolution en complète 25 800 ans
L’équinoxe de printemps revient
avant que la Terre n’ait effectué un tour complet

P pôle
P' céleste

Sphère
céleste

Cercle
écliptique

' 
Point vernal en 5000 Equateur
céleste

Point vernal actuel

déplacement angulaire du point  par an


360
 0,014 ° 50,2  / an en moyenne
25 800
an – 1000 an 0 an + 1000 an + 2000

Position du point  au cours des millénaires

Durée entre deux retours de la Terre Durée entre


à la même position sur son orbite deux équinoxes de printemps
Année sidérale Année tropique :
Ts = 365j 6h 9min 9,7s Tt = 365j 5h 48min 45s
= 365,256363 j = 365,242193 j
Conséquences du mouvement de l’axe terrestre
En 25 800 ans, le pôle céleste décrit une ronde
parmi les constellations


La nutation

Parce que plan de


l’orbite lunaire
différent de
l’écliptique

Période de Nutation = 18.6 ans


• Non-uniformité de la vitesse de rotation
La vitesse de rotation diminue :

Ceci provoque une augmentation de la


durée du jour d’environ 2 millisecondes
en 100 ans.

La Terre est freinée à cause de sa


déformation sous l’effet des marées
et de l’attraction de la Lune
3. Les repères et coordonnées en astronomie
3.1 La sphère céleste

Comme la distance de la terre à l'étoile la plus proche (à l'exclusion du soleil) est


de 10 9 grand que plus grand que le rayon de la terre, les dimensions de la terre sont
négligeables.

En outre, en raison de cette distance, les étoiles sont presque immobile.

Ainsi, pour un observateur sur la terre, les étoiles et galaxies semblent être assis
sur une sphère céleste transparente où la terre est considérée comme un point
sans dimension au centre de la sphère.
Le centre de la sphère pourra être suivant les besoins

- la Terre réduite à un point (sphère géocentrique)

- le Soleil réduit à un point (sphère héliocentrique)

- le point de la station où sont effectuées les mesures (sphère topocentrique)

Passer d’une sphère à une autre consiste en une translation du centre qui se traduit par
une correction d’angle appelée parallaxe.
3.1.2 La parallaxe annuelle
Comment mesurer des distances à partir d’angles?
3.1.2 La parallaxe annuelle:
Étoile la plus proche du Soleil 
PROXIMA
dans la constellation du Centaure
située à
39 930 000 000 000 km
(267 000 fois la distance Terre – Soleil)

La lumière qu’elle émet


à l’échelle du dessin, met 4,22 années à nous parvenir
la position de la Terre
peut être confondue On dit qu’elle est située à
avec celle du Soleil
« 4,22 années de lumière »
Soleil
 ●

Terre
une « année de lumière » = 9 461 000 000 000 km
(9,461 billions de km)
On appelle parallaxe annuelle, l’angle
sous lequel on voit le rayon de l’orbite
terrestre depuis O .

Elle correspond au passage


sphère héliocentrique sphère géocentrique

On définit le parsec (pc) comme la


distance d'un objet pour lequel la
parallaxe annuelle serait d'une
seconde d'angle .

1 pc = 3,262 A.L. = 206225 UA


1 kiloparsec (1 kpc) = 1000 pc
La parallaxe annuelle peut se calculer en fonction de r la distance Terre-Soleil
et de D la distance Terre-étoile.

sin  = ( r / D )


D

T
r
S
3.1.3 La parallaxe de hauteur
On appelle parallaxe de hauteur d’un astre l’angle sous lequel on verrait depuis cet
astre le rayon terrestre aboutissant au lieu d’observation.

M Dz S
P
R
La parallaxe de hauteur est nulle lorsque
l'astre observé est au zénith C

La parallaxe de hauteur a une valeur maximale : c'est la "parallaxe horizontale"


pour un astre donné (quand l'observateur est en M). Elle sera atteinte pour un astre
observé à l'horizon.
M

R P0
Cette valeur est donc l'angle sous lequel un S
observateur situé sur l'astre S en question C
voit le rayon terrestre R.

Et comme la Terre est aplatie, c'est le rayon équatorial qui est choisi comme référence.
3.1.4 Représentation des axes et plans liés aux
mouvements de la Terre (sphère des fixes)
L’axe instantané de rotation

L’axe instantané de rotation a


pour image sur la sphère
céleste les points Pcéleste Nord et
Pcéleste Sud.
L’équateur céleste

Le plan d'équateur est celui de l'équateur


terrestre (il fait un angle de 23,5° avec le
plan de l'écliptique). Prolongé , ce plan
coupe la sphère céleste selon un cercle
qu'on appelle équateur céleste.
L’écliptique
Le plan de l'écliptique est , par
définition , le plan de l'orbite terrestre
autour du soleil. Prolongé , ce plan
coupe la sphère céleste selon un cercle
qu'on appelle cercle d'écliptique ou
tout simplement écliptique.

Les étoiles qui se trouvent au voisinage


de ce cercle, sur la sphère céleste, sont
groupées en douze constellations dites
"du Zodiaque".
Le point vernal ϒ
Le cercle horaire

Le cercle horaire d'un astre, ou d’un point


de la sphère céleste est le demi-grand
cercle sur cette sphère limité par les pôles
célestes et passant par cet astre ou ce
point.
3.1.5 Images des axes et plans liés aux
observations (sphère locale)
La verticale

La verticale d‘un lieu à la surface de la


Terre, ou d’un observateur en ce lieu
est la droite dirigée par le fil à plomb
en ce lieu. Elle est donc perpendiculaire
au plan horizontal du lieu.
L’horizon
Le plan d'horizon est tout
simplement celui sur lequel on se
trouve en tant qu'observateur.

Ce plan, virtuellement tangent à la


surface de la terre au lieu
d'observation, est important parce
qu'il sépare les choses visibles des
choses invisibles.
Le méridien
Un méridien céleste est un grand
cercle de la sphère céleste passant
par les pôles célestes.
Le vertical
Le vertical, ou cercle vertical d'un astre,
est le demi-grand cercle sur la sphère
céleste locale limité par le zénith et
le nadir, et passant par cet astre
3.2 Le repère céleste équatorial.
PN
Les coordonnées céleste équatoriales
E

Soit la sphère céleste avec l'axe des pôles, ...



E' sens
 direct
Un étoile se déplace sur le petit cercle orangé.

Quelles sont ses coordonnées équatoriales



quand elle se trouve en E ?

On définit comme plan de référence le plan équatorial.


PS

La projection curviligne de E dans le plan de L'intersection de l'équateur et de l'écliptique se fait en deux


référence détermine E’. points dont l'un est le point vernal ou point  
Celui-ci correspond à la position du Soleil le jour de l'équinoxe
Il est possible de déterminer l’angle  entre la de printemps, ce jour-là, la déclinaison du Soleil s'annule en
direction de l’étoile et le plan de référence. croissant. C'est la direction de ce point qui sera prise comme
référence pour déterminer la seconde coordonnée.
Il est possible de déterminer l’angle  entre la direction du
Cet angle  mesure la déclinaison de l’étoile.
point  et celle de E’.
Il se mesure de -90° à +90° de PS à PN.
Cet angle  mesure l'ascension droite de l’étoile.
Il se mesure de 0 h à 24 h dans le sens direct.
3.3 Le repère terrestre général. Les coordonnées géographiques
astronomiques d’un point de la Terre PN

Soit la Terre avec son axe de rotation, ses pôles et son centre

Quelles sont les coordonnées de la ville V ?


V
On définit un plan de référence, le plan Gr
équatorial
a
On mesure l’angle a que fait la direction
de V avec ce plan.. direct
λa
Cet angle est mesuré dans le plan
méridien passant par la ville V.

l’angle a est la latitude astronomique


de la ville.
Il se mesure de :
PS
0° à +90° vers le Nord
0° à - 90° vers le Sud

Pour l’autre coordonnée, il faut définir un l’angle λa est la longitude astronomique


méridien de référence : méridien de Greenwich. de la ville.
Il est compté entre :
On mesure l’angle λa entre les deux plans
méridiens. 0 et 24 heures dans le sens direct à
partir du méridien de Greenwich.
3.4 Le repère terrestre local astronomique. Les coordonnées horizontales locales
Z
Soit un observateur O, ...
… et la voûte céleste au-dessus de lui.
Compte tenu de la position verticale de l’observateur, le Dz
plan de référence, le plus simple, est le plan horizontal.
E
Il est alors possible de définir, le zénith (Z), ...

le Nadir (Na), ....

la direction du Sud S Az
O
N
E’
la direction du Nord
Na Sens
rétrograde
En se déplaçant sur la voûte céleste, une étoile passe par la position E.
Quelles sont ses coordonnées horizontales ?
Dans le plan de référence, on choisit une
La projection de E sur le plan de référence détermine E’. direction : celle du Nord.
Il est possible de déterminer l’angle Dz entre la Il est possible de déterminer l’angle Az
verticale et la direction de l’étoile entre la direction du Nord et celle de E’.

Cet angle Dz mesure la distance zénithale de Cet angle Az mesure l’azimut de l’étoile.
l’étoile.
Il se mesure de 0 à 400 grades dans le sens
Il se mesure de 0 à 200 grades à partir du zénith rétrograde.
Relations entre les repères et
coordonnées
3.5.1 Relation entre le repère équatorial céleste et le repère horizontal local :

L’angle horaire AH
est l’angle dièdre
entre le méridien
P
du lieu et le cercle Cercle horaire de
l’étoile
horaire de l’étoile.
Ce angle est compté
de 0 à 24 heures
α = ascension droite
de l’étoile

α
 AH
L’angle horaire du HSL
Point vernal 
s’appelle
L’heure sidérale
P’ Méridien du lieu
locale HSL

AH = HSL HSL= α + AH


3.5.2 Relation entre le repère équatorial céleste et le repère terrestre général

HSG (Heure Sidérale Zénith du lieu


Observateur M
Greenwich) est l’heure
sidérale du méridien
Nord
origine. λ = longitude du lieu

Méridien du lieu

HSG
 λ
HSL

Méridien origine
Sud

HSL= HSG + λ
3.5.4 Le triangle de position
Passer des coordonnées locales aux coordonnées équatoriales

Résoudre un triangle sphérique


Formules fondamentales de l’astronomie

cosDz = sinsin + coscosAH

sin  = sincosDz + cossinDz cosAz

sin= sin cosDz+ cos sinDz cosS


LE TEMPS
Introduction
• Temps ressenti?

• Temps physique?

• Temps naturel?
4.1.1 Unité de temps
Unité de
temps

Mesure de Datation
durée Chronologie
Temps Sidéral
Horloge = Mouvement diurne

Durée = Angle horaire du point vernal


= Ascension droite des astres passant au
méridien au moment de l’observation.

Unité : Jour sidéral = intervalle de temps entre 2 passages


successifs de  au méridien
Le
En jour sidéral
~ Période= de
24 heures intervalle delatemps
rotation de entre 2 passages
terre (précession négligée)
successifs de γ au méridien
4.3 Les temps solaires
4.3.1 Temps solaire moyen
La durée du jour solaire n’est pas constante.

Pour avoir un temps linéaire en lien avec la position du soleil, on remplace le


soleil par un « soleil moyen » qui se déplace à vitesse uniforme sur
l’équateur.

Unité : Jour solaire moyen = intervalle de temps entre 2 passages


successifs du Soleil moyen au méridien = constante
= 24 heures solaires moyennes

Temps solaire moyen = angle horaire du soleil moyen


C + R =E
E =  - m = Équation du temps
janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc.

15

10
150'
Ecart ( - m)

75'5
aphélie
21 mars 6 juil. 23 sept.

00 périhélie 21 juin 22 déc.


4 janv.

-5
- 75'

-10
- 150'

-15 3 nov.

janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc.
4.3.4Temps civil et temps universel

Temps civil local = Temps solaire moyen + 12h =


Le soleil passe au méridien vers 12h (à l’équation du temps –E près)
mais dépend de la longitude local

HCL = Ahom +12h


Temps civil à Greenwich (GMT, TCG) = Temps universel (jusqu’en 1972)
= Temps solaire moyen + 12h au méridien de Greenwich
Le même pour tous !
HCG = UT

Problème : la vitesse de rotation de la terre n’est pas exactement constante.


Ralentissement dû aux effets de marée, plus variations imprévisibles
Ce n’est pas une mesure stable du temps
4.4 Le temps des éphémérides :
 Abandon du jour solaire moyen comme unité
naturelle
 Prendre l’année tropique comme unité naturelle
 1960-1967 Le temps des éphémérides basé sur le
mouvement orbital de la Terre
 La seconde TE est la fraction 1/31.556.925,9747
de l’année tropique pour 1900 janvier 0 à 12
heures de temps des éphémérides.
4.5 Le Temps atomique

La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation


correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état
fondamental de l'atome de Césium 133.

L'échelle de temps qui en découle est le Temps Atomique International (TAI) :

Le Temps Atomique International TAI est la coordonnée de repérage


temporel établie par le Bureau International de l'Heure (remplacé
maintenant par le Bureau International des Poids et Mesures) sur la base
des indications d'horloges atomiques fonctionnant dans divers
établissements conformément à la définition de la seconde, unité de
temps du Système International d'unités.
4.6 UTC : temps universel
coordonné :
 Suivre le jour solaire moyen et la seconde atomique

 UT1 : suit le jour solaire et tient compte des inégalité du


mouvement de la Terre

 TAI : suit la seconde atomique

 UTC : 1 jour 86400 secondes atomique mais on ajoute une


seconde pour que l’augmentation de la durée du jour solaire
n’entraine qu’un décalage limité comme suit :
 |UT1 – UTC|<0,9s
 UTC = TAI + n secondes entier, changé 0,1 ou 2 fois par an.
4.7 Heure légale
Fuseaux horaires
4.9 Chronologie : année, date
Calendriers solaires
La révolution tropique : 365,24217879 jours

Réduite de l'année tropique : T = 365,24217879 j

Décomposition en fraction continue

T = 365, + 1/4, Calendrier julien : 1/4 (365,25).

+7/29, Calendrier perse : ère Jalali (1079) : 8/33 (365,2424).

+ 163/673, Calendrier grégorien : 97/400 (365,2425). Ce n’est pas un


résultat de la décomposition en fractions continues.
4.9.3La période julienne

Joseph-Juste Scaliger (1450-1609)


Traité sur la chronologie "Opus novum de emendatione Temporum" (1583)
Puis Thesaurus temporum Eusebii Pamphili (1606).

Période de 19 x 28 x15 = 7980 ans


19 : cycle de Méton.
15 : cycle de l'indiction.
28 : cycle dominical (cycle solaire).
Origine le 1er janvier -4712 ou 1er janvier 4713 av. J.-C. année bissextile
et un lundi.
Le jour commence à midi et le premier jour (1er janvier -4712) est
numéroté zéro.

Le 21 mars 2006 : jour julien 2453816 (à midi)


4.9.4 Changement de date
4.10 Relation entre les échelles de
temps :
 Relation entre l’unité de temps sidérale locale
(TS) et temps universel (UT) :

TS = (366.2422/365.2422) UT

 Relation entre les chronologies :


HSG(0hUT) = 6,697974558+2400,051337 T + 0,000025862 T²

T = temps écoulé depuis 2000,0


Si on note (365,2422/366,2422) = k

On a HSL = HSG (0h) + (1/k) UT + λ

HSG à une heure quelconque :

HSG (hi) = HSG (0h UT) + (1/k) UT

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