mythe et philosophie

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‫الجمهوريـة الجزائـريـة الديمقراطيـة الشعبيـة‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

‫وزارة التعليــم العالـي والبحـث العلمـي‬

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Centre Universitaire Abdelhafid Boussouf-Mila

Département de Littérature et Langues Etrangères

Domaine : 1ère M

Module : théories linguistique

La mythologie et la philosophie

Présenté par : DELLOUCHE Racha

Dirigé par : BENCHNOUF

G : 01

Année universitaire 2024/ 2025


Sommaire :

1. La mythologie……………………………….……..…………………………………………3

1.1 La mythologie grecque………………………………...………………………………....3

1.2 La mythologie romaine…………………………………………………………………...4

2. La philosophie………………………………………………...…………………………….....4

3. La différence entre la mythologie grecque et romaine …………………..…………………...5

4. La différence entre la mythologie et la philosophie …………………….…………………....6

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1. La mythologie :
La mythologie est un ensemble de mythes qui appartient à un peuple. Il s'agit d'histoires fabuleuses
pleines de héros, de dieux ou demi-dieux et d'êtres extraordinaires. Chaque civilisation a une mythologie
comme la mythologie sumérienne (Gilgamesh, Ishtar, Tiamat), la mythologie égyptienne (Ra, Isis,
Anubis), la mythologie nordique (Odin, Thor, Loki) …etc, mais Les plus célèbres sont ceux de
l'antiquité païenne ; grecques et romains en particulier.
1.1 La mythologie grecque :
La mythologie grecque est un ensemble d’histoires et de légendes concernant des dieux et était
particulièrement bien développée dès le VIIe siècle av. J.-C. Trois recueils classiques de mythes – la
Théogonie du poète Hésiode, l’Iliade et l’Odyssée du poète Homère – sont apparus vers cette période.
La mythologie grecque c’est très long on peut le résumer ainsi : dans le début il y a chaos, une crevasse
ténébreuse et vide d’où émergent les primordiales (Gaïa (la Terre), Tartare (les entrailles de la Terre),
Éros (le Désir), Nyx (la Nuit) et Érèbe (les Ténèbres)). Gaia s'unit ensuite à Ouranos pour donner le jour
à douze Titans, personnages gigantesques, êtres divins mais surtout forces élémentaires,
dont Cronos et Rhéa. Et après finalement i y a les Olympiens Selon les Grecs, les dieux vivaient sur le
mont Olympe, dans une région de Grèce appelée Thessalie. Ils formaient une société qui les classait en
termes d’autorité et de pouvoir. Cependant, les dieux pouvaient parcourir le monde librement, et chacun
d’eux étaient associé à l’un des trois principaux éléments : le ciel ou paradis, la mer et la terre. Les
douze dieux principaux, les Olympiens, étaient Zeus, Héra, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Artémis, Arès,
Aphrodite, Hestia, Hermès, Déméter et Poséidon.
Zeus était le maître des dieux, leur père spirituel ainsi que celui des hommes. Sa femme Héra était la
reine du ciel et la gardienne du mariage. Les autres dieux associés au ciel étaient Héphaïstos, dieu du
Feu et des Forgerons, Athéna, déesse de la Sagesse et de la Guerre, puis Apollon, dieu de la Lumière,
de la Poésie et de la Musique. Artémis, déesse des Animaux sauvages et de la Lune, Arès, dieu de la
Guerre et Aphrodite, déesse de l’Amour, étaient les autres dieux du ciel. Ils sont rejoints par Hestia,
déesse du Foyer et Hermès, messager des dieux et dieu du Commerce.
Poséidon était le maître de la mer qui, avec sa femme Amphitrite, avait en charge un groupe de divinités
moins importantes comme les Néréides et les Tritons. Déméter, déesse de l’Agriculture, était associée à
la terre. Hadès, un dieu important mais qui n’était pas considéré comme faisant partie des Olympiens,
était le maître du monde souterrain où il vivait avec sa femme, Perséphone. Ce monde souterrain, où se
situaient les enfers, était un lieu sombre et triste au centre de la terre, et peuplé des âmes des morts.
Dionysos, dieu du Vin et des Plaisirs, était un des dieux les plus populaires. Les Grecs lui consacraient
de nombreuses fêtes et, dans certaines régions, il devient aussi important que Zeus. Il était souvent
accompagné par une cohorte de divinités, les satyres, les centaures et les nymphes. Les satyres étaient
des créatures mi-homme, mi-bouc. Les centaures avaient une tête et un torse d’homme, et le corps d’un
cheval. Les nymphes, quant à elles, belles et charmantes, hantaient les bois et les forêts.

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1.2 La mythologie romaine :

La mythologie romaine est l’ensemble de croyances et de rituels appliqués à des choses surnaturelles,
acceptés ou pratiqués par les anciens Romains. Les croyances romaines restèrent en vigueur jusqu’au
moment où le christianisme supplanta les religions originelles de l’Empire romain au début du Moyen
Âge. L’origine de la religion des premiers Romains reste imprécise en raison de l’assimilation d’une
grande partie de la mythologie grecque et de nombreuses autres croyances. Des changements importants
dans la religion avaient déjà eu lieu avant que la tradition écrite ne commençât ; ses origines étaient dans
la plupart des cas méconnues des premiers écrivains romains, tel l’érudit de l’Ier siècle av. J.-C. Varron.
D’autres auteurs classiques, comme le poète Ovide dans ses Fastes (« calendrier »), furent grandement
influencés par leurs modèles d’Alexandrie, leur travail incorporant souvent des croyances grecques pour
compléter les manques de la tradition romaine. Le rituel romain distingue clairement deux classes de
dieux, les dii indigetes et les dii novensides ou novensiles :
Les indigetes étaient les dieux d’origine de l’État romain, leurs noms et leur nature sont indiqués par les
premiers prêtres et par les fêtes du calendrier. Une trentaine de ces dieux étaient honorés à l’occasion de
cérémonies.
Les novensides étaient des divinités nouvelles dont les cultes furent introduits pendant la période
historique.
Parmi les divinités romaines à la tête du panthéon, on trouvait le trio Jupiter, Mars et Quirinus (dont les
trois prêtres étaient les plus élevés en grade), puis Janus et Vesta. Ces dieux des temps anciens avaient
peu de personnalité, leur histoire manquait de mariages et de généalogie. Contrairement aux dieux grecs,
on ne pensait pas qu’ils réagissaient comme des mortels, et on trouve peu de récits de leurs activités. Ce
culte ancien était associé à Numa Pompilius, le deuxième roi légendaire de Rome, qui avait pour
maîtresse et conseillère Égérie, déesse romaine des Fontaines et de l’Accouchement. De nouveaux
éléments vinrent s’ajouter assez vite. La légende attribue à la maison royale des Tarquins l’introduction
de la trilogie du Capitole, Jupiter, Junon et Minerve, qui avaient la première place dans la religion
romaine. Entre autres ajouts, on trouve le culte de Diane sur le mont Aventin et l’introduction des Livres
sibyllins, prophéties sur l’histoire du monde qui, selon la légende, furent achetés par Tarquin le Superbe
à la fin du VIe siècle av. J.-C. à la Sibylle de Cumes. L’absorption des dieux locaux voisins est parallèle
à la conquête par Rome des territoires voisins. Les Romains accordaient d’habitude aux dieux locaux
des territoires conquis les mêmes honneurs qu’aux premiers dieux attachés à l’État romain.
2. La philosophie :

La philosophie (latin philosophia, du grec) est un ensemble de conceptions portant sur les principes des
êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale,
sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
On entend par système philosophique un ensemble de doctrines fondées sur un ensemble de principes ou
même sur un principe unique, et qui donnent la solution des principaux problèmes philosophiques, tels
que la nature de l’homme, l’origine des choses, la règle de la vie, etc. L’histoire de la philosophie se

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divise, comme l’histoire générale, en trois grandes périodes : l’Antiquité, le Moyen Âge et la
Renaissance et temps modernes :

La philosophie ancienne va de Thalès (environ 500 ans avant J.-C.) jusqu’à la fermeture de l’école
d’Athènes par l’empereur Justinien (529 après J.-C.).
La philosophie du Moyen Âge s’étend du IXe au XVIe siècle.
La philosophie moderne, préparée par la Renaissance au XVIe siècle, se continue jusqu’à nos jours.
Dans ces trois périodes, la philosophie est marquée d’un caractère différent.
Elle est surtout métaphysique et morale dans la première ; théologique ou religieuse et logique dans la
seconde ; scientifique et sociale dans la troisième.

3. La différence entre la mythologie grecque et romaine :


Dans la mythologie grecque, les dieux sont issus d’une généalogie complexe, qui remonte à Chaos, le
vide primordial. De Chaos naissent Gaïa, Tartare, Éros, Nyx, Érèbe. De Gaïa et Ouranos naissent les
Titans, les Cyclopes et les Hécatonchires. Les Titans se révoltent contre leur père et le renversent, sous
la conduite de Cronos. Cronos épouse sa sœur Rhéa, et engendre les Olympiens : Zeus, Héra, Poséidon,
Hadès, Déméter et Hestia. Zeus détrône son père et devient le roi des dieux. Il s’unit à plusieurs déesses
et mortelles, et donne naissance à de nombreux dieux et héros : Athéna, Apollon, Artémis, Hermès,
Arès, Héphaïstos, Dionysos, Perséphone, Héraclès... Dans la mythologie romaine, les dieux sont moins
liés par des liens de parenté. Ils sont plutôt considérés comme des forces abstraites et impersonnelles,
appelées numina. Ils représentent des aspects de la nature ou de la société : Janus (les portes), Vesta (le
foyer), Mars (la guerre), Cérès (les moissons), etc. Les Romains adoptent ensuite les dieux grecs en les
renommant et en les adaptant à leur culture. Ainsi, Zeus devient Jupiter, Poséidon devient Neptune,
Athéna devient Minerve, etc.

Ensuite vient la différence concernant le caractère des dieux. Dans la mythologie grecque, les dieux sont
anthropomorphes : ils ont une apparence humaine, des sentiments humains et des comportements
humains. Ils sont souvent capricieux, jaloux, colériques ou infidèles. Ils interviennent dans la vie des
mortels, soit pour les aider, soit pour les punir. Ils ont aussi des attributs distinctifs : Zeus a la foudre,
Athéna a la chouette, Apollon a la lyre, etc. Dans la mythologie romaine, les dieux sont plus austères et
plus lointains. Ils sont moins impliqués dans les affaires humaines, sauf pour exiger le respect du culte et
des rites. Ce respect était particulièrement important dans la vie de tous les jours. Ils ont moins de
personnalité et de traits individuels. Ils sont plutôt associés à des fonctions sociales ou politiques :
Jupiter est le garant de l’ordre cosmique et du pouvoir impérial, Junon est la protectrice du mariage et de
la maternité, Mars est le patron des soldats et des paysans, etc.

Enfin, une différence notable concerne le rôle des héros. Dans la mythologie grecque, les héros sont des
êtres exceptionnels, qui accomplissent des exploits extraordinaires. Ils sont souvent demi-dieux ou
descendants de dieux. Ils affrontent des monstres fabuleux, comme le Minotaure ou la Méduse. Ils
voyagent dans des contrées lointaines ou merveilleuses, comme l’Odyssée ou les Argonautes. Ils défient

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parfois les dieux eux-mêmes, comme Prométhée ou Icare. Dans la mythologie romaine, les héros sont
moins nombreux et moins prestigieux. Ils sont plutôt considérés comme des ancêtres ou des modèles
pour les Romains. Ils illustrent les vertus romaines : le courage, la piété, la loyauté, la discipline. Ils
participent à la fondation ou à l’expansion de Rome, comme Énée ou Romulus. Ils sont souvent liés à
l’histoire réelle ou légendaire de Rome, comme Horatius, Coclès ou Hercule.

4. La différence entre la mythologie et la philosophie :


La philosophie et la mythologie sont deux formes intellectuelles différentes. La philosophie, comme
l'histoire, est sortie et s'est opposée à la mythologie.
La philosophie, dit Aristote, est née de l'étonnement. Première forme de questionnement sur fond de
réponses préalables : le mythe. Comment passe-t-on du mythe à la philosophie, du mythos au logos,
comme on a coutume de dire ? La réponse est claire et simple : par l'Histoire. C'est elle qui fait bouger
les choses et affecte les mythes dans leur crédibilité. Les mythes se révèlent alors pour ce qu'ils sont : de
simples mythes, des fables. Ce qui était authentique dans un monde "homérique", cesse d'être valable et
ne devient que fiction lorsque la société se démocratise. Les exploits guerriers, attribués aux dieux qui se
comportent en nobles, souverains dans leurs décrets, n'apparaissent plus que comme des métaphores et
des récits. Il faut alors chercher ailleurs l'explication des orages et des incendies, de la vie sur terre
comme de tout mouvement. L'origine des choses et de leurs mélanges sera attribuée au feu, à l'air, à l'eau
ou à la terre, et c'est la philosophie.

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