Cours Comptabilite Des Societes-2024

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INTRODUCTION

Les sociétés commerciales sont des personnes morales régies par des textes de loi, notamment,
l'Acte Uniforme OHADA portant Droit des Sociétés Commerciales et G.I.E (Groupements
d’Intérêt Economique). Ces entités sont créées en application des dispositions juridiques,
fiscales et comptables.

Personnes morales à but lucratif, les activités propres à chaque structure génèrent à la fin de
chaque exercice comptable, un résultat qui peut être une perte ou un bénéfice, résultat qui sera
affecté conformément à la loi et aux statuts. Dans le cadre de leur financement et de leur
restructuration, ces entreprises peuvent procéder au cours de leur existence aux opérations
d'augmentation du capital, de réduction ou d'amortissement du capital, de fusion, scission ou
d'apport partiel d'actif.

Tout comme les autres personnes, ces entités peuvent être amenées à disparaître par des actes
de dissolution pour des raisons diverses. La société dissoute sera liquidée suivie du
désintéressement de ces créanciers et associés.

Dans le cadre de ce programme de cours, nous examinerons :

 Les généralités sur les sociétés commerciales


 Les aspects comptables de constitution des sociétés commerciales
 L'affectation de résultat ;
 L'augmentation du capital
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SOCIETESCOMMERCIALES

II s'agit d'examiner dans ce chapitre ce qui conditionne la bonne compréhension de la suite du


programme :

 La notion du contrat de société ;


 Les conditions de constitution des sociétés commerciales ;
 La personnalité morale des sociétés commerciales ;
 Le capital social ;
 Les types de sociétés commerciales.

I. LE CONTRAT DE SOCIETE

A. Définition

Prévue dans les dispositions de l'article 4 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E, la société
commerciale est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent d'affecter à
une activité, des biens en nature ou en numéraire dans le but de partager les bénéfices ou de
profiter de l'économie qui pourrait en résulter.

L'article 5 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E précise que la société commerciale peut être
également créée, dans les cas prévus par le présent Acte uniforme, par une seule personne,
dénommée " associé unique ", par un acte écrit.

L'article 6 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E ajoute que sont commerciales à raison de
leur forme et quel que soit leur objet, les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite
simple, les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés anonymes. La société commerciale
est vue comme un contrat car elle nécessite l'existence d'au moins deux personnes et comme un
engagement unilatéral pour les sociétés unipersonnelles.

En définitive retenons que la société commerciale est créée par deux ou plusieurs personnes
qui conviennent, par contrat, d’affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature
ou de l’industrie, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui peut en
résulter.

B. Caractéristiques d'un contrat de société.

Le contrat de société se caractérise par des éléments spécifiques qui le distancent des autres
contrats. Ce sont :

 Les apports ;
 Le partage de bénéfice
 La contribution aux pertes
 L'affectio societatis.
1. Les apports

Les apports en société diffèrent par leurs formes et par leur type de rémunération.

1.1. D'après leur forme

L'Article 40 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E distingue trois types d'apport :

Les apports en numéraire ;


Les apports en industrie ou de main d'œuvre ;
Les apports en nature : ce sont des apports des droits portant sur des biens en nature,
mobiliers ou immobiliers, corporels ou incorporels.

NB : Tout autre apport est interdit.

1.2. D'après leur type de rémunération

On distingue :

a. Les apports purs et simples (APS)

Ce sont les apports rémunérés par les droits sociaux représentatifs du capital.

Les droits d’enregistrement sont des taxes payées par les entreprises lors de leur création et lors
d’événements importants liés à leur vie tels que l’augmentation du capital, la réduction du
capital, l’amortissement du capital, la fusion, la dissolution de l’entreprise.

Les droits d’enregistrement sont payés par toutes les entreprises à caractère commercial, à
l’exception des entreprises d’Etat, des sociétés à économies mixtes et des sociétés mutualistes.

Le calcul des droits d’enregistrement lors de la création de l’entreprise dépend de la nature des
apports. Il existe deux types d’apports : les apports purs et simples et les apports à titre onéreux.
Les apports purs et simples sont des apports qui confèrent à leurs auteurs des droits sociaux,
des titres de participation, des actions, etc. Le total des apports purs et simples constitue le
capital de l’entreprise.

Les droits sur les apports purs et simples (APS) sont appelés droits d’apport et leur calcul obéit
au barème dégressif ou à l’article 558 du Code général des impôts (CGI) .
Les droits d’enregistrement sur les apports purs et simples sont calculés comme suit :
 Si le montant des apports purs et simples est inférieur ou égal à 5 000 000 000 FCFA, le
taux applicable est de 0,6 % du montant global.
 Si le montant des apports purs et simples est supérieur à 5 000 000 000 FCFA, le taux
applicable est de 0,6 % à la partie inférieure ou égale à 5 000 000 000 FCFA et de 0,2 %
à la partie excédante.

Les apports peuvent être en nature ou en numéraire. Lorsqu’ils sont en nature et qu’ils portent
sur des immeubles bâtis ou non, il est perçu un droit additionnel appelé la contribution foncière
sur la valeur des immeubles. La contribution foncière a un taux global de 1,2 %, répartie
comme suit : 0,4 % pour le salaire du conservateur et 0,8 % pour la publicité foncière .

b. Les apports à titre onéreux (ATO)

Ce sont les apports rémunérés par les espèces ou les promesses de payer un passif du montant
équivalant.

Les apports à titre onéreux (ATO) sont l’un des deux types d’apports qui constituent la base
d’imposition lors de la création d’une entreprise en Côte d’Ivoire . Les autres types d’apports
sont les apports purs et simples. Les droits d’enregistrement sont payés par l’entreprise lors de
sa création et lors d’un événement important lié à sa vie (augmentation de capital, réduction de
capital, amortissement de capital, fusion, dissolution de l’entreprise, etc.) . Les droits
d’enregistrement sont payés par toutes les entreprises à caractère commercial à l’exception des
sociétés d’État, des sociétés à économies mixtes et des sociétés mutualistes .
Le calcul des droits d’enregistrement lors de la création de l’entreprise dépend de la nature des
apports. Il existe deux types d’apports : les apports purs et simples et les apports à titre onéreux.
Les apports purs et simples sont des apports qui confèrent à leurs auteurs des droits sociaux,
des titres de participation, des actions, etc. Le total des apports purs et simples constitue le
capital de l’entreprise. Les droits sur les apports purs et simples sont appelés droit d’apport et
leur calcul obéit au barème dégressif ou à l’article 558 du Code général des impôts (CGI) . Les
apports à titre onéreux sont des apports qui sont rémunérés par des actions. Ils peuvent être en
numéraire, en objet mobilier, immobilier, stock, créance, etc. Ces apports sont soumis à un
droit fixe de 1%.
Exemple :

Sorry et Dembélé décident de créer le 02/02/N une SNC au capital de 5 000 000 F se
décompose ainsi :

* Sorry apporte :

- Fonds de commerce : 775 000


- Stocks de marchandises : 2 226 000
- Banque : 864 000
- Dette fournisseur : 865 000

* Dembélé apporte de son côté le même jour au compte bancaire de la société une somme de
2 000 000F.

Les frais de publicité s’élèvent à 100 000 F.

TAF :

1. Calculer le capital de l’entreprise


2. Calculer le droit d’enregistrement
3. Passer les écritures de constitution
4. Présenter le bilan d’ouverture

2. Le partage de bénéfice et la contribution aux pertes

Sauf clauses contraires des statuts, le partage de bénéfice et la contribution aux pertes doivent
se faire proportionnellement aux apports.

3. L'affectio-societatis

C'est un aspect psychologique, la volonté qui anime les associés à réaliser l’objet social.

II. CONDITIONS DE CONSTITUTION DES SOCIETES COMMERCIALES

On distingue les conditions de fonds et les conditions de forme.

A. Les conditions de fonds

Elles portent sur :

1. Le consentement

C'est la volonté de contracter qui doit exister chez tous les associés et être exempte de tout vice.
2. L'objet

C'est le genre d'activité que la société se propose d'exercer. Il doit être mentionné dans les
statuts et doit être licite.

Exemple : commerce général, prestation de service

3. La capacité

Elle porte sur toute personne morale ou physique qui n'est pas frappée par une interdiction, une
incapacité, une incompatibilité pour être associé dans une société commerciale. (Le cas des
femmes mariées, des mineurs non émancipés, etc.).

4. La cause

II s'agit de la raison pour laquelle les personnes s'associent. La cause consiste à la réalisation de
l'objet social. Elle doit exister et doit être licite et morale.

B. Conditions de forme

Elles portent sur :

1. Les statuts

1.1. Définition

Encore appelés actes sociaux, l'article 12 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E précise que
les statuts constituent soit le contrat de société, en cas de pluralité d'associés, soit l'acte de
volonté d'une seule personne, en cas d'associé unique.

1.2. Forme des statuts

L'Article 10 de l'AU OHADA portant D.S.C et G.I.E stipule que les statuts sont établis par acte
notarié ou par tout acte offrant des garanties d'authenticité.

L'article 11 précise : lorsque les statuts sont rédigés par acte sous seing privé (sous signature
privée : convention écrite établie par les parties elles-mêmes ou par un tiers, qui a été signée
par elles ou par une personne qu’elles ont constituée pour mandataire en vue de régler une
situation contractuelle : vente, location, société, contrat de travail…) il est dressé autant
d'originaux qu'il est nécessaire pour le dépôt d'un exemplaire au siège social. Un exemplaire
des statuts établi sur papier libre doit être remis à chaque associé.

Toutefois, pour les sociétés en nom collectif et les sociétés en commandite simple, il doit être
remis un exemplaire original à chaque associé.
2. La publicité de l'acte

II s'agit :

 De l'insertion d'un avis de l'acte dans un journal d'annonce légal ;


 Du dépôt d'un exemplaire de l'acte au greffe du tribunal chargé des affaires
commerciales.

III. LA PERSONNALITE MORALE DES SOCIETES COMMERCIALES

La société commerciale acquiert sa personnalité juridique à partir du jour de son inscription au


Registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM).

La société doit donc se voir attribuer comme toutes autres personnes physiques :

1. Un patrimoine

Distinct de celui de ses associés, c'est l'ensemble de ses biens et de ses dettes. 2. Un nom C'est
la raison sociale pour les sociétés de personne et dénomination sociale pour les sociétés
anonymes et les SARL.

3. Un domicile

II est distinct de celui de ces associés : c'est le siège social.

4. Une nationalité

La société a la nationalité du pays dans lequel elle est installée. Toutefois, une société aura la
nationalité étrangère en fonction de ses organes de contrôle.

5. Une capacité

C'est la capacité de jouissance et d'exercice. La société peut donc acheter, vendre, contacter les
emprunts, accorder les prêts, recevoir, donner.

IV. LE CAPITAL SOCIAL

L'article 61 révisé de l'AU portant D.S.C et G.I.E précise que toute société commerciale doit
avoir un capital qui est indiqué dans ses statuts.

L'article 65 révisé stipule que le montant du capital social est librement déterminé par les
associés sans toutefois être inférieur au minimum fixé par l'AU portant D.S.C et G.I.E en
fonction de la forme juridique ou de l'objet social.
L'article 66 révisé relève que si le montant du capital de la société en cours de formation
n'atteint pas le minimum fixé par l'AU portant D.S.C et G.I.E, la société ne peut être
valablement constituée.

V. LES TYPES DE SOCIETES COMMERCIALES

Ce sont les sociétés commerciales telles que définies par l'Acte Uniforme OHADA portant droit
des sociétés commerciales et G.I.E. On distingue :

A. Les sociétés de personnes

Elles sont constituées entre les personnes qui se connaissent mutuellement, c'est-à-dire en
considération de la personne. Le capital social est divisé en parts sociales de même valeur
nominale.

On distingue :

1. Les SNC (Sociétés en Nom Collectif) dans lesquelles tous les associés sont des
commerçants. Ils sont solidairement et indéfiniment responsables des dettes sociales.

2. Les SCS (Sociétés en Commandite Simple) dans lesquelles coexistent deux types d'associés :
les commandités qui sont des commerçants et les commanditaires non commerçants encore
appelés associés en commandite qui ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence
de leur apport.

B. La SARL (Société A Responsabilité Limitée) C'est également une forme de société qui est
constituée en considération de la personne. Les associés qui ne sont pas des commerçants, ne
sont responsables des dettes sociales qu'en concurrence de leurs apports. L'article 311 de l'A.U
révisé précise que sauf disposition nationale contraire, le capital social doit être d'un million (1
000 000) de francs CFA au moins. Il est divisé en parts sociales égales dont la valeur nominale
ne peut être inférieure à cinq mille (5 000) FCA En Côte d’Ivoire il n’y a plus de capital
minimum.

C. La S.A (Société Anonyme) C'est une société dans laquelle les actionnaires ne sont
responsables des dettes sociales et dont les droits des actionnaires sont représentés par les
actions. Elle est constituée en considération des apports effectués par des personnes morales ou
physiques appelées actionnaires. Le capital minimum est fixé à dix millions (10 000 000) de
francs CFA.
L'article 387 révisé de l'A.U relève que le capital est divisé en actions dont le montant est
librement fixé par les statuts. Le montant nominal du capital est exprimé en nombre entier.

D. La SAS (Société par Actions Simplifiée)

L'Acte Uniforme OHADA sur les sociétés commerciales du 17 avril 1997 a été révisé par le
Conseil des Ministres OHADA, qui en a adopté la dernière « monture » le 30 janvier 2014 à
Ouagadougou et entrera en vigueur 90 jours après cette publication, soit le 05 mai 2014. Les
sociétés et groupements existants auront deux ans à compter de son entrée en vigueur pour
mettre leurs statuts en harmonie avec le nouvel Acte Uniforme.

L'une des principales innovations porte sur l'introduction de la Société par Actions Simplifiée
(SAS), nouveau type de société par actions (comme la SA) mais sans capital minimum et sans
nécessairement de Commissaires aux Comptes en dessous de certains seuils.

La SAS ne comprend pas obligatoirement de Conseil d'Administration (contrairement aux SA


de plus de trois actionnaires) et laisse aux statuts le soin de définir les conditions dans
lesquelles la société est dirigée par son Président (qui a tous pouvoirs pour la représenter et
l'engager vis-à-vis des tiers) et ses éventuels Directeurs Généraux ou Directeurs Généraux
Adjoints. Les statuts peuvent néanmoins librement créer, si les associés le jugent utile, un
organe collégial de direction ou de surveillance (type comité exécutif ou comité de
surveillance) dont ils définissent les pouvoirs et le fonctionnement. Les SA existantes qui le
souhaitent pourront être transformées en SAS par un vote à l'unanimité des actionnaires.

La SAS est une société instituée par un ou plusieurs associés et dont les statuts prévoient
librement l'organisation et le fonctionnement de la société sous réserve des règles impératives
aux dispositions de l'article 353 de l'A.U.

Les associés des S.A.S ne sont responsables des dettes sociales qu'à concurrence de leurs
apports :

1. La société est désignée par une dénomination sociale qui doit être immédiatement précédée
ou suivie en caractères lisibles des mots «Société par Actions Simplifiée » ou du sigle « SAS »

2. Lorsque cette société ne comporte qu'une seule personne, celle-ci est désignée « associé
unique. » La société est alors désignée par une dénomination sociale qui doit immédiatement
précédée ou suivie en caractères lisibles des mots «Société par Actions Simplifiée
Unipersonnelle » ou du sigle « SASU
CHAPITRE II : LA CONSTITUTION DES SOCIETES

Ce chapitre abordera essentiellement les écritures comptables relatives à la constitution mais


auparavant, il conviendra de rappeler certains aspects juridiques des formes de sociétés.

I. LES ECRITURES DE CONSTITUTION DES SOCIETES DE PERSONNES

Deux sociétés feront l’objet de notre analyse, celles en nom collectif et en commandite. A. Les
sociétés en nom collectif (SNC)

1. Aspects juridiques

La SNC est une société qui a pour objet principal de faire du commerce sous une raison sociale.
La raison sociale est composée des noms des associés mais en pratique au lieu d’aligner tous
les noms, on désigne un nom et on le suivre de compagnie.

Exemple : Koffi et Compagnie La gestion d’une SNC est faite par tous les associés
individuellement ou collectivement mais elle peut être faite aussi par un non associé. Les
délibérations relatives à la vie de la société doivent réunir l’unanimité des associés. Chaque
associé dispose d’une voix indépendamment de ses apports effectués. Les décisions doivent
réunir l’unanimité des associés ou des voix des associés.

2. Les écritures comptables

Lors de la constitution d’un SNC, les écritures comptables comportent deux (2) étapes :

 L’écriture de promesse d’apports


 L’écriture de libération des apports

a. L’écriture de promesse d’apports

La promesse d’apports est l’engagement que tous les associés prennent pour réunir le capital
social. Sur le plan comptable, on distingue deux types d’apports : nature et numéraire.

Les comptes réservés à ces différents apports sont 4611 (Associés, apports en nature) et 4612
(Associés, apports en numéraire). Ces deux comptes sont débités des apports effectués par les
associés.

La contrepartie de ces apports sera enregistrée au crédit du compte 1012 Capital souscrit
appelé non versé.

4611 X1
4612 X2
1012 X1 + X2
(Promesse d’apports)

b. L’écriture de libération des apports

La libération des apports constitue l’étape où les associés apportent effectivement le bien ou les
fonds promis. Dans le cadre des sociétés de personnes, deux situations peuvent se produire : ou
bien tous les associés libèrent leurs apports, on dit que la libération est totale.

Mais il arrive que lors de la libération des apports, un ou plusieurs associés n’honorent pas
entièrement leurs engagements, on parle de libération partielle des apports. Sur le plan
comptable, les écritures suivantes doivent être passées.

o Cas de libération

25… Eléments apportés x1, x2, x3, x4


4611 Apporteurs, apports en nature X
4612 Apporteurs, apports en numéraire Z
(Libération des apports)

On débite les comptes des éléments apportés (25…. ; 31… ; 5….) par les comptes associés et
on crédite les comptes 4611 ; 4612.

L’écriture de la libération du capital se présente de la façon suivante. On débite le compte 1012


et on crédite le compte 1013

1012 Capital souscrit appelé non versé X


1013 Capital souscrit, appelé, versé, non amorti X
(Libération du capital)

Application 1 :

Quatre associés (Koffi, Kongo, Amon et Allé) ont créé une société à nom collectif au capital de
80 millions. Les promesses d’apports se présentent comme suit :

Koffi : matériel de transport 12 millions et 8 millions en mobilier ;

Kongo apporte 18 millions de marchandises et 2 millions en espèce ;

Amon présente un bâtiment de 10 millions et un montant en banque de 10 millions et enfin Allé


promet un apport de 15 millions en matériel informatique et un fonds commercial de 5 millions.
Tous les apports ont été libérés entièrement lors de la constitution de la société.

TAF :

1. Présentez les écritures relatives à la constitution

2. Passez l’écriture du bilan à l’ouverture

o Cas de libération partielle

La partie des apports non libérés est enregistrée sous le compte 47 (débiteurs et créditeurs
divers) au moment de la libération des apports.

Par conséquent, le capital libéré compte 1013 va enregistrer uniquement le montant total des
apports effectivement libérés. Le montant des apports non libérés figure donc dans le compte
1012.

Application

Reprenons l’exemple précédant et ajoutons que les associés Kongo et Amon ne libèrent que la
moitié de leurs apports en numéraires.

TAF : Présentez les écritures relatives à la constitution et le bilan d’ouverture.

Ensuite deux mois après les associés libèrent leurs apports. On solde alors les comptes 47 ;
1012 ; 1013.

C. La comptabilisation des frais de constitution


Les frais de constitution sont des dépenses effectuées lors de la constitution de la société. Ces
frais comportent deux natures :
Sous forme fiscale : droit d’enregistrement
Actes et publicités composés généralement des honoraires du notaire, des dépenses relatives au
dépôt des statuts, des dépenses relatives aux insertions dans les journaux légaux et non légaux.
Sur le plan comptable, les frais de constitution sont enregistrés au débit des comptes suivants :
 646 Droits d’enregistrement
 6324 Honoraires des professions réglementées
 6325 Frais d’actes et de contentieux
La contrepartie de ces comptes est le compte de trésorerie qui a servi au règlement de ces
différents frais : caisse, banque.
Cet ensemble d’écritures est l’écriture de la constatation des frais de constitution.
6324 Honoraires des professions règlement Xa
6325 Frais d’actes et de contentieux Xb
646 Droits d’enregistrement Xc
5 Trésorerie Xa + Xb + Xc
(Frais de constitution)

II. CONSTITUTION DE LA SARL


A. Rappel juridique La SARL est une société intermédiaire ayant pour partie la forme de
société de personne et pour autre la forme de société de capitaux. Tous les associés sont tenus
de libérer intégralement leurs apports en nature comme en numéraire lors de la constitution. Il
n’y a donc pas de libération partielle des apports. Le capital est divisé en parts sociales de 5000
F valeur nominale minimum (VNM). La SARL est administrée par un ou plusieurs gérants
associés ou non associés, des personnes physiques ou morales.
Si la gestion est confiée à une personne morale, celle-ci doit se faire représenter par une
personne physique mandatée. Le ou les gérants peuvent être minoritaires ou majoritaire selon
qu’ils détiennent moins de 50 % du capital ou plus de 50 % du capital.
Le gérant minoritaire est considéré comme un salarié pour les rémunérations qui lui sont
allouées. Par contre le gérant majoritaire n’est pas considéré comme un salarié. Toutefois les
rémunérations qu’il perçoit sont traitées comme des frais de personnel fiscalement déductive.
B. Écritures comptables
Elles suivent les mêmes étapes que celles que nous venons d’analyser dans le cas de la SNC:
Distinction entre apports : 4611 apports en nature et 4612 apports en numéraire.
Au niveau du capital, il n’y a pas lieu de créer des comptes d’attente, étant donné que tous les
apports doivent être intégralement libérés.
On peut donc utiliser directement soit le compte 1013 pour la libération du capital, soit 101
Capital social.
Application
Deux associés Aziz et Basile constituent une SARL au capital de 50 000 000 F divisé en part
sociale de 5000. Aziz apporte les éléments suivants :
- Immeuble : 15 000 000
- Matériel et outillage : 6 000 000
- Matériel de transport : 4 000 000
- Banque : 3 000 000
- Caisse : 2 000 000
Basile apporte le reste du capital à raison de :
- 4/5 Chèques
- Postaux 1/5 Caisse.
Les frais de constitution composés de droit d’enregistrement de 2 000 000 et des frais d’actes
de publicité 15 000 000 sont réglés par chèques postaux.
TAF : Présentez les écritures de constitution de la SARL
Solution

III. LES ECRITURES DE CONSTITUTION DES SOCIETES DE CAPITAUX : LA


SOCIETE ANONYME (SA)
1. Aspects juridiques
La société anonyme est une société de capitaux dont le capital est divisé en actions qui sont des
titres négociables. Le détenteur de l’action est appelé actionnaire et l’action représente une
partie du capital. Elle est gérée par un conseil d’administration de trois (3) au moins choisi
parmi les actionnaires lors de l’Assemblée Générale Constitutive (AGC).
En plus de l’AGC, il existe deux autres assemblées :
- AGO
- AGE
L’AGO a permission d’approuver les comptes de la société, de définir les objectifs, de nommer
et révoquer les administrateurs, le ou les commissaires aux comptes. Elle se tient au moins une
fois par an après la clôture de l’exercice.
L’AGE sera convoquée par le conseil d’administration pour approuver des points particuliers
de la vie de la société notamment lors de la modification du capital.
2. Ecritures comptables de constitution
Les étapes des écritures de constitution sont les mêmes que celles traitées dans le cadre des
sociétés de personnes c’est-à-dire promesse d’apports et libération des apports.
Cependant, la forme de la société ainsi que les modalités de constitution étant différentes,
certaines particularités sont à signalées à savoir :
* Les associés appelés actionnaires sont le plus souvent nombreux. Par conséquent, il serait
difficile d’avoir un compte à chaque actionnaire. C’est pourquoi le plan comptable regroupe
l’ensemble des apports effectués par les actionnaires dans le compte 461 Apporteurs opérations
sur le capital. Ce compte peut être subdivisé en fonction du type d’apports, ainsi on peut utiliser
les comptes 4611 Apporteurs, apports en nature et 4612 Apporteurs, apports en numéraire.
* Le capital social doit être entièrement souscrit lors de la promesse d’apports.
* Les actions représentant les apports en nature appelés actions d’apport doivent être
intégralement libérés à la constitution.
Par contre les actions souscrites en numéraire peuvent être libérées d’un quart (1/4) au moins
de leur valeur nominale. Les trois quarts (3/4) restant font l’objet d’appel ultérieur.
Il convient donc dans les écritures relatives à la promesse d’apports d’identifier les trois (3)
catégories d’apports :
- Apports en nature ;
- Le premier quart (1/4) des apports en numéraire ;
- Les trois (3/4) des apports
Les apports en nature et en numéraire (le 1er quart des apports en numéraire) sont enregistrés
sous le compte 4613 Apporteurs, capital souscrit appelé non versé.
Les 3/4 des apports en numéraire sont enregistrés sous le compte 109 Apporteurs, capital
souscrit, non appelé.
La contrepartie de ces deux comptes est :
- Pour le compte 109, c’est le compte 1011 Capital souscrit non appelé ;
- Pour le compte 4613, c’est le compte 1012 Capital souscrit, appelé non versé.
La loi recommande que le fonds en provenance des apports en numéraire soit libéré et déposé
chez le Mandataire (notaire) qui à son tour est chargé de remplir les formalités
d’enregistrement.
Après la réunion des fonds, le notaire devra les restituer à la société en constitution sous
déduction des droits acquittés par lui auprès de l’administration fiscale et de ses honoraires
ainsi que des autres frais d’acte et de publicité.

A la constitution Après la constitution

L’apport en nature Intégralement libéré

1ER/4 de la valeur
L’apport en numéraire 2è/4 3è/4 4è/4
nominale de l’apport
Compte 4613 Compte 109

L’écriture de promesse d’apports est donc la suivant :


109 X1
4611 Apporteurs, apport en nature X2
4612 Apporteur, apport en numéraire X3
1011 Capital souscrit non appelé X1
1012 Capital souscrit, appelé non versé X 2 + X3
(Promesse d’apports)

Lors de la libération des apports, la comptabilité doit enregistrer les écritures suivantes :
‫ ־‬Apports en nature, il convient donc de débiter tous les éléments apportés en nature :
bâtiment, mobilier de bureau, matériel de transport, matériel informatique, etc. et de
créditer le compte 4611 correspondant à ces apports en nature.
‫ ־‬Apports en numéraire, il convient de débiter le compte 4732 Mandataires et de créditer le
compte 4613 Apporteurs capital appelé non versé, scindé en 4611 et 4612
2……..5 Les biens en nature libérés Z2…….Z5
4611 Apporteurs, apport en nature Z2 + …. + Z5
(Libération des apports)

521 Banque X
Ou
4732 Mandataires X
4612 Apporteurs, apports en numéraire X
(Versement ou libération des fonds)

Lors de la restitution des fonds à la société, sous déduction de l’impôt et des frais d’acte et de
fiscalité, il convient de passer l’écriture suivante.
6324 Honoraires A1
6325 Frais d’actes A2
521 Banque A3
646 Droit d’enregistrement A4
4454 TVA sur service A5
4732 Mandataires A1 + …. + A5
(Restitution des fonds à la
société
en constitution par le notaire)

 Écritures comptables en situation normale (pas de défaillance ni d’anticipation)


Ces écritures concernent les libérations des 2è, 3è et 4è quart des apports en numéraire.
- Appel du 2ème quart (2è/4)
Les écritures relatives sont de deux catégories : la promesse d’appel et la libération de l’appel.
Lors de la promesse d’appel :
1011 Capital souscrit, non appelé X
1012 Capital souscrit appelé non versé X
(Appel du capital)
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
109 Apporteurs, capital souscrit non appelé X
(Appel de la fraction)

Lors de la libération d’appel :


52 Banque
Ou ou
57 Caisse X
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
(Réalisation de la fraction appelée)
1012 Capital souscrit appelé non versé W
1013 Capital Souscrit Appelé Versé N-Amorti W
(Libération du capital ou pour solde du 1012)

Pour les 3è et 4è/4 des apports en numéraire, il convient de passer les mêmes écritures que lors
du 2è/4. Après ces différents appels, l’écriture qui constate la fin de la constitution est la
suivante :
1013 Capital souscrit, appelé, versé, non amorti T
101 Capital social T
(Pour solde du compte débité ou pour solde du 1013)

Appel ultérieur : cas d’anticipation

Lorsqu’un ou plusieurs actionnaires libèrent plus du quart (1/4) au moins de leur appel en
numéraire, on considère qu’ils ont effectué des versements anticipés qui sont enregistrés au
crédit du compte 4616 Apporteurs, versements anticipés. Ces versements constituent en
réalité une avance à court terme que les actionnaires font à leur SA en constitution. Dans
certains cas, cette avance de fonds peut être rémunérée par un taux d’intérêt décidé entre les
parties : la SA et les actionnaires qui anticipent.

Sur le plan comptable, l’écriture relative à l’anticipation est passée lors de la libération effective
des apports. L’anticipation se situe lors de la libération du 2è/4 des apports en numéraire. Il
convient de passer les écritures suivantes :

1011 Capital souscrit non appelé X


1012 Capital souscrit appelé non versé X
(Appel du capital)
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
109 Apporteurs, capital souscrit, non appelé X
(Appel de la fraction)
521 ou 4732 Banque ou Mandataires X
4613 Apporteurs, capital souscrit appelé non versé X
4616 Apporteurs, versements anticipés X
(Règlement ou Versement des fonds)
1012 Capital souscrit appelé non versé
1013 Capital souscrit, appelé versé, non amorti X
(Libération du capital)
Appel ultérieur : cas de défaillance

Au cours des libérations des apports, un ou plusieurs actionnaires peuvent ne pas tenir leurs
engagements de leurs apports en numéraire. Ils sont appelés actionnaires défaillants. La
défaillance est sanctionnée par la loi et le plus souvent une mise en demeure est adressée aux
actionnaires défaillants. Si au cours d’un certain temps ces actionnaires défaillants ne
s’exécutent pas, la SA en constitution doit procéder à la vente des actions non libérées sans
aucune autorisation de justice.

Ensuite la société doit adresser à ses actionnaires défaillants les modalités des frais de retard et
les intérêts de cession.

Ces frais et ces intérêts constituent alors des produits financiers pour la société. La vente des
actions non libérées peut être faite soit en bourse si la société y est cotée soit aux enchères
publiques par un huissier de justice.

Le duplicata des actions vendues est remis à l’acheteur. Le ou les actionnaires défaillants ne
font plus partie de la société et sont remplacés par celui ou ceux à qui les actions ont été
vendues. Sur le plan comptable, il convient d’ouvrir un compte 4617 Apporteurs défaillants
au nom du ou des actionnaires défaillants. Ce compte doit enregistrer :

 Les produits de la vente (crédit)


 Les intérêts de retard (débit)
 Les frais de recouvrement (débit)
 La libération de la partie des apports en défaillance (débit)

Après ces enregistrements, on détermine le solde du compte actionnaires défaillants.

Si le solde est débiteur, cela veut dire que les actions ont été vendues à un prix tel que
l’opération de défaillance se traduise par une perte tant au niveau de la société en constitution
qu’au niveau de l’actionnaire défaillant. Dans ce cas, la société cherchera à récupérer ce solde
sur l’actionnaire défaillant.

Si par contre le solde est créditeur, cela signifie que les actions ont été correctement vendues et
que l’opération de défaillance bien que négative pour l’actionnaire défaillant permet de lui
régler ce solde. Dans le cadre des opérations de défaillance, les écritures comptables suivent les
étapes suivantes : 

Au lendemain du délai accordé après la mise en demeure resté sans effet, la société constate la
défaillance de l’actionnaire par l’écriture suivante :
Première étape : Au moment de l’appel des apports

1011 Capital souscrit non appelé X


1012 Capital souscrit appelé non versé X
(Appel du capital)
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
109 Apporteurs, capital souscrit, non appelé X
(Appel de la fraction)
521 Banque X
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
(Libération de l’appel du quart : cas de défaillance)
4617 Apporteurs défaillants X
467 Apporteurs, restant dû sur capital appelé X
(Constatation de la défaillance)
1012 Capital souscrit appelé non versé
1013 Capital souscrit, appelé versé, non amorti X
(Libération du capital)
521 ou 4732 Banque ou Mandataires X
4617 Apporteurs défaillants X
(Vente des actions)
4617 Apporteurs défaillants X
63 Autres services extérieur X
77 Revenus financiers et produits assimilés X
78 Transferts de charges X
(Paiement des intérêts de retard et frais)

- Etablissement du compte de l’actionnaire défaillant

D C
- Libération - Vente des actions
- Intérêts de retard
- Frais de recouvrement

*Si le solde est créditeur, la société le règle à l’actionnaire défaillant en passant l’écriture
suivante :

4617 Apporteurs défaillants X


521 Banque X
(Solde de tout compte ou
Règlement de l’act. défaillant)
*si le solde est débiteur, l’actionnaire défaillant doit régler à la société en passant l’écriture
suivante :
521 Banque X
4617 Apporteurs défaillants X
(Pour solde de tout compte)

CHAPITRE III : REPARTITION DES BENEFICES DANS LES


SOCIETES COMMERCIALES
Nous venons d’étudier les modalités et les écritures relatives à la constitution des sociétés
commerciales. L’objet de ce chapitre consiste à analyser la manière dont chaque type de société
repartit ses résultats positifs réalisés entre les différents tiers qui y ont intérêt. Cette répartition
nécessite la connaissance des problèmes fiscaux qui sous-entendent. En effet, en matière de
répartition des bénéfices, les principales impositions que l’on rencontre sont :
 Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux (IBIC) ;
 Impôt sur le Revenu des Valeurs et des capitaux Mobiliers (IRVM) ;
 Impôt sur le Revenu des Créances (IRC).
Nous n’allons pas ici aborder les deux dernières impositions mais faire un rappel de l’impôt
BIC avant de procéder à la répartition des bénéfices dans les sociétés de personnes, de capitaux
et d’intermédiaires.
I. Détermination de l’impôt BIC
En ce qui concerne l’IBIC, il n’existe pas en CIV d’impôt spécifique sur les sociétés. Aussi les
entreprises individuelles et les sociétés sont-elles soumises à l’impôt sur les BIC aux taux
suivants :
 35 % pour les sociétés
 25 % pour les entreprises individuelles
Mais sur quelle base s’applique ces différents taux ?
Au titre de l’IBIC, la base imposable est déterminée à partir du résultat comptable en
effectuant des corrections, une correction en plus appelée réintégration et une autre correction
en moins appelée déduction.
A- Les réintégrations
Elles ont pour objet d’ajouter au résultat comptable des charges comptabilisées alors qu’elles ne
sont pas déductibles du point de vue comptable. En effet pour être déductible fiscalement, les
charges doivent un certain nombre de conditions :
Être exposées de l’intérêt direct de l’exploitation de l’entreprise ;
Être liées à l’activité normale de l’entreprise ;
Être justifiées par des factures et des écritures comptables être utilisées par des
entreprises exerçant leur activité en Côte d’Ivoire ;
La dépense doit avoir le caractère de charge et non celui d’un élément relatif
immobilisé.
Pour déterminer le résultat fiscal de la base imposable, il convient de vérifier si la charge a le
caractère fiscalement déductible ou non.
Généralement, les principales réintégrations concernent :
- Les amendes et pénalités ;
- Les dons et subventions non déductibles fiscalement ;
- Les intérêts excédentaires des comptes courants des associés ;
- Les indemnités de fonction d’administrateur excédant 2 000 000 par personne et par an.
- Les provisions non admises fiscalement.
B- Les déductions
Elles ont pour objet de retrancher du résultat comptable les produits non imposables ou déjà
imposés. Les principales déductions portent sur :
- Les revenus des capitaux mobiliers dans la proportion de 50 % de leur montant brut ;
- Les revenus des dividendes des sociétés cotées en bourse dans la proportion de 90 % de leur
montant ;
- Les revenus provenant des filiales : 95 % de réduction ;
- Intérêts des bons de caisse : totalement exonérés (100 %);
- Déficits fiscaux reportables.
C. Les plus-values
En principe, la plus-value issue de la cession d’un élément d’actif est un gain imposable au titre
de l’impôt BIC. Cependant, lorsque la plus-value a été utilisée à des fins de réinvestissement,
cette plus- value est en franchise d’impôt à condition qu’elle soit utilisée dans les trois années
qui suivent l’année au cours de laquelle la plus-value a été réalisée.
Exemple : Soit un matériel outillage acquit pour 1000, amorti pour 600 a fait l’objet d’une
cession pour 500. La société décide de réinvestir (racheter) un nouveau matériel outillage en
déboursant la somme suivante :
H1 : 1300 ; H2 : 1050
Quel est le régime fiscal lié à la plus-value ?
Conclusion
La base imposable est égale à : Bénéfice comptable + Réintégration - Déduction + la plus-value
non utilisée.
Pour calculer l’impôt (liquidation) il convient de multiplier le résultat fiscal obtenu arrondi au
1000 inférieur par le taux d’impôt.

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