1928THV 1
1928THV 1
1928THV 1
Thème :
Présenté par :
Neffad Nawal
Devant le jury :
Année : 2018-2019
Remerciement
Je tiens de remercier toute les personnes qui ont contribué au succès de mon travail et qui
m’ont aidé lors de sa réalisation.
Je dédie mon travail à ma maman qui m’as soutenu et encouragé durant ces années
d’études .qu’elle trouve ici le témoigne de ma profonde reconnaissance.
A tous mes enseignants pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire.
Résumé :
Donc, les troubles du métabolisme sont liés les uns aux autres et sont souvent la cause
majeure de chute de production et de complications importantes telles que les problèmes
infectieux
Mots clés :
Keywords:
ﻣﻊ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻹﻧﺘﺎج وﺗﻜﺜﯿﻒ اﺳﺘﺨﺪام اﻻﻋﻼف ﻓﻲ اﻟﻤﺰارع ﺗﻮاﺟﮫ اﻹﻧﺎث ﻓﻲ ﺑﺪاﯾﺔ اﻟﺮﺿﺎﻋﺔ اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ
اﻟﺘﻐﯿﯿﺮات ﻓﻲ ﻋﻤﻠﯿﺔ اﻟﺘﻤﺜﯿﻞ اﻟﻐﺬاﺋﻲ ﻣﻤﺎ ﯾﻨﺘﺞ ﻋﻨﮫ ﻋﻮاﻗﺐ وﺧﯿﻤﺔ ﻓﻌﻠﻰ ﺳﺒﯿﻞ اﻟﻤﺜﺎل
اﻻﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﻤﺒﻜﺮ واﻟﻘﻮي ﺟﺪا ﻻﺣﺘﯿﺎﻃﺎﺗﮭﺎ ﻣﻦ اﻟﺪھﻮن ﺳﺘﺆدي اﻟﻲ ﺣﺪوث ﺗﻨﻜﺲ دھﻨﻲ ﻛﺒﺪي ﻣﻤﺎ ﻟﺪﯾﮫ
اﻧﻌﻜﺎﺳﺎت ﻋﻠﻰ ﺻﺤﺔ اﻟﺒﻘﺮة ﻣﺜﻞ ﻓﻘﺪان اﻟﺸﮭﯿﺔ ﺗﺪھﻮر ﺗﻜﻮﯾﻦ اﻟﺴﻜﺮ واﻻﺳﺘﺠﺎﺑﺔ اﻟﻤﻨﺎﻋﯿﺔ وﺑﺎﻟﻤﺜﻞ ﻓﺎن
اﻟﻜﺎﻟﺴﯿﻮم اﻟﻤﻨﺨﻔﺾ ﻟﻠﻐﺎﯾﺔ ﻟﻦ ﯾﺆدي ﻓﻘﻂ اﻟﻰ ﺣﺪوث ﻧﻘﺺ ﻓﻲ ﺗﻘﻠﺺ اﻟﻌﻀﻼت ﺑﻞ اﻟﻰ اﺿﻄﺮاﺑﺎت
أﺧﺮى
Ca : calcium
Mg : magnésium
Na : sodium
P : phosphate
K : potassium
VL : vache laitière
Le péri partum représente un moment clé dans la vie de la femelle .c’est une période qui
peut se définir comme allant de 3 semaines avant à 3 semaines après la mise bas .la
transition de l’état de gestation et non lactation à celui de lactation se révèle désastreuse
pour la femelle haute productrice aboutissant à de nombreuse maladies métaboliques.
L’objectif de notre étude est de mettre en évidence les principales maladies métaboliques
du péri partum qui est une période critique pour la femelle productrice. Et de donner non
seulement l’approche thérapeutique mais aussi la prévention de ces troubles. Une conduite
d’élevage adaptée et une bonne maitrise de l’alimentation et des transitions alimentaires
peuvent prévenir l’apparition de ces affections.
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Les troubles du métabolisme minéral :
La fièvre du lait
1) Définition :
La fièvre de lait, également appelée fièvre vitulaire ou hypocalcémie puerpérale est un
trouble métabolique complexe de la vache laitière, caractérisé par une chute du taux de
calcium sanguin (hypocalcémie) en période post partum. (Temple Grandin ,2011)
Contrairement à son appellation de fièvre de lait, l’hypocalcémie est une maladie apyrétique
voire hypothermisante,elle apparait lorsque la calcémie tombe entre 20 à 70mg/l. (Allen et
al, 2008 ; Gourreau et al 2012)
2) Epidémiologie :
Elle se produit habituellement entre 12 heures avant la mise bas et 48 heures après(le risque
devient important au 3eme vêlage). (Temple Grandin ,2011).il existe une prédisposition
individuelle et génétique selon Goff et al(1995), la race Jersiaise est plus sensible que la race
Holstein (FrançoisMeschy, nutrition minérale des ruminants)
90% des cas d’hypocalcémie surviennent autour du vêlage (75% dans les 24 heures après le
vêlage) (Bérangère Ravary Plumioen et all, 2016)
Chez la brebis la maladie est plus fréquemment observée en fin de gestation qu’on début de
lactation puisque les besoins métaboliques sont surtout importants en fin de gestation chez
la brebis. (J M Payne 1983)
On a rapporté des cas d’hypocalcémie chez les chèvres mais ils sont très rares .l’incidence de
l’affection chez cette espèce parait être très faible 0.50 (J M Payne ,1983)
3) Etiologie :
a) facteurs favorisant :
Age : partir de la 2eme lactation (risque augmente avec l’âge)
2
Ration de tarissement à BACA positif (excès de potassium notamment) ; excès de calcium
Stress
b) facteurs déclenchant :
L’entrée en lactation (avant et surtout après le vêlage)
Retard de réponse aux hormones des tissus cibles (os et intestin) (Bérangère Ravary
Plumioen et all, 2016).
4) physio Pathogénie :
La régulation de la concentration de calcium dans le sang se fait grâce à 3 hormones : la
parathormone, la 1,25-dihydroxyvitamine D et la calcitonine. La principale fonction des deux
premières est d’augmenter la concentration de calcium dans le sang et qui protège la vache
de la fièvre vitulaire tandis que la calcitonine la diminue. Le démarrage de la lactation
entraine une exportation relativement rapide du calcium sanguin vers le colostrum .cela est
du fait qu’au moment de la mise bas, alors que le pis se remplit de colostrum, les besoins en
calcium augmente énormément et de façon brusque d’un moment à l’autre le corps doit
s’adapter à un besoin de calcium beaucoup plus important. Avec le nombre de lactation et
l’âge, les vaches perdent leur capacité à absorber le calcium dans l’intestin et de le mobiliser
dans les os. (Temple Grandin ,2011).
5) Symptômes :
Chez les bovins, une diminution puis un arrêt de consommation d’aliments et d’eau sont
observés, suivis de non rumination, puis la vache se couche, le rythme cardiaque s’accélère
puis la température baisse ,enfin, un coma plus au moins profond s’installe ,fatale sans
intervention. (François Meschy, nutrition minérale des ruminants)
Chez les ovins, l’hypocalcémie apparait brutalement, les premiers signes sont une légère
hyperexcitabilité, des tremblements musculaires et incoordination motrice. Rapidement, les
animaux deviennent abattus, reste en décubitus sternale avec une altitude de self
auscultation, les pattes postérieures en arrière. On observe un ralentissement de la
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motricité digestive : s’alive s’écoulant de la bouche, météorisme, constipation, la mort peur
survenir en 6à 36 heures. (Jeanne Brugère- Picoux ,1994).
6) diagnostic :
Le diagnostic est surtout confirmé lors de traitement calcique, c’est pourquoi l’hypocalcémie
est rarement vérifiée au l’laboratoire.
7) traitement :
Sel de calcium : 2g pour 100 kg en IV lente (réchauffer le soluté ; surveiller le cœur pendant
la perfusion).
Hépato protecteur si vache grasse au vêlage. (Bérangère Ravary Plumioen et all, 2016).
8) Prévention :
La prévention de l’hypocalcémie est généralement d’ordre alimentaire, en particulier en
évitant d’une part, l’apport en excès de calcium, et d’autre part, les causes d’anorexie au
moment de la mise bas, il importera également de surveiller l’apport de calcium et de
magnésium dans la ration. (Jeanne Brugère- Picoux ,1994).
Manipulation du BACA : limiter l’utilisation des aliments riches en potassium dans la ration
des vaches taries et choisir des aliments à BACA faible à négatif tourteau de colza, ensilage
de maïs, céréales, drèche de blé, paille). (Bérangère Ravary Plumioen et all, 2016).
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L’hypomagnésémie :
1) Définition :
L’hypomagnésémie est un trouble métabolique bien connu chez les ruminants. Lié à un
déséquilibre entre entrée et sortie du magnésium .c’est une affection nutritionnelle
rencontrée plus fréquemment chez les femelles laitières au pâturage d’où son nom (tétanie
d’herbage). (J M Payne ,1983).
2) Epidémiologie :
Les tétanies sont rarissimes chez les chèvres, se rencontrent occasionnellement chez les
brebis, et sont beaucoup plus fréquente chez la vache laitière.
La maladie survient chez VL qui sont depuis une à trois semaines sur des pâturages ayant
subi une fertilisation azotée et potassique intensive et dont l’herbe est en pleine pousse,
donc souvent au printemps ou en automne après une longue période pluvieuse. Leur
fréquence est plus élevée en année froides et dans les régions septentrionales du pays.
(François Meschy, nutrition minérale des ruminants).
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3) physio Pathogénie :
Production lactée
Brebis âgée
Apport mg –
Hypomagnésémie
Plante
(herbe (-) Lest
jeune) (-) Apport énergétique
(-) Mg Na Ca P Tétanie
(-) N soluble
Nuit froide ou
Sol autre agression
Excès engrais
N et k
Pluie Lessivage mg
Pâturage printemps
ou automne
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4) symptômes :
Chez les bovins, et en particulier les VLHP, les crises de tétanie surviennent surtout à la mise
à l’herbe. Avec ou sans symptômes nerveux préalables.la crise de tétanie se caractérise par
des convulsions et des contractions musculaires généralisées, le grincement de dents suivi
de contraction permanente des mâchoires (trismus), le pédalage des membres. Ces
manifestations neuromusculaires sont probablement à mettre en relation avec une
concentration en Mg du liquide céphalo-rachidien inférieure à 0,6mmol/l. (Underwood et
Suttle, 1999).la posture d’opisthotonos (colonne vertébrale et tète arquée en arrière,
membres étendus) accompagne le coma tétanique.
Chez les brebis, les signes précurseurs à la crise de tétanie sont assez atypiques, ils peuvent
être confondus avec ceux de l’hypocalcémie ou de toxémie de gestation. (Underwood et
Suttle, 1999).il s’agit principalement d’une accélération du rythme respiratoire et de trouble
nerveux tels que tremblements musculaires de la face ou des membres (François Meschy,
nutrition minérale des ruminants).la maladie apparait brutalement et, le plus souvent,
l’animal sera trouvé mort au pré. On peut cependant observer des formes aigues avec des
troubles psychiques (troubles du comportement),des troubles moteurs (raideur de la
démarche), et surtout des troubles sensitifs (grincement des dents, hyperesthésie, réaction
brusque au moindre bruit ou lors de la tétée de l’agneau).dans la forme chronique on note
un amaigrissement et des symptômes nerveux discret épileptiformes. (Jeanne Brugère-
Picoux ,3eme édition).
5) Diagnostic :
Chez un animal vivant, le diagnostic peut être confirmé par la recherche de
l’hypomagnésémie, (Jeanne Brugère- Picoux ,3eme édition).
6) Traitement :
Ce traitement aura pour but d’assurer un apport en Mg (par voie intra veineuse en
association avec une calcithérapie).il devra être poursuivie par la voie orale pour éviter toute
récidive pendant toute la saison dangereuse (Jeanne Brugère- Picoux ,3eme édition).
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Réponse au traitement plus lente que pour l’hypocalcémie (Bérangère Ravary Plumioen et
all, 2016).Des tranquillisants comme la chlorpromazine ou les barbituriques facilitent le
contrôle immédiat de la tétanie. (J M Payne ,1983).
7) Prévention :
Elle repose d’avantage sur des pratiques d’élevage et d’alimentation, que sur des stratégies
agronomiques visant à augmenter la concentration en Mg des fourrages. (Robinson et all
,1989).Mise à l’herbe progressive, surtout lorsque le printemps et froid et pluvieux, et une
complémentation spécifique en Mg avant et pendant les périodes à risque (François Meschy,
nutrition minérale des ruminants).il faut éviter aussi tous les facteurs déclenchant un stress
lipomobilisateur (Jeanne Brugère- Picoux ,3eme édition)
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Les troubles du métabolisme énergétique :
L’acétonémie des VL (toxémie de gestation chez les brebis)
1) Définition :
La cétose résulte du blocage du métabolisme énergétique avec accumulation des corps
cétoniques, dérivant des acides acétiques et/ou butyrique dont le catabolisme normal est
entravé par le défaut de nutriments glucoformateurs tels que l’acide propionique (Roger
wolter, Andrew Ponter, 2012).L’acétonémie se définit comme une déviation du métabolisme
qui survient lors de déficit énergétique (notamment en glucose) (J.M .Gourreau et
F.Bendali ,2008).
2) Epidémiologie :
Elle se manifeste dans les 10 premières semaines de lactation chez la VLHP(J.M .Gourreau et
F.Bendali ,2008).Elle apparait en fin de gestation chez la brebis (dans les 2 à 4 semaines
précédant l’agnelage) (Jeanne Brugère- Picoux ,3eme édition).
3) Etiologie :
a)facteurs favorisant :
Mode de digestion des glucides conduisant à l’absorption d’AGV dont la production globale
et les proportions sont étroitement tributaires du niveau et de l’équilibre alimentaires
b) facteur déterminants :
Lipolyse tissulaire :
faible ingestibilité de la ration par fourrages trop grossiers, ensilages trop aqueux,
herbe trop rare
manque d’appétit par embonpoint, carence alimentaire quelconque (protéines,
minéraux, vitamines) ;
Refroidissement, stress
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c) facteurs déclenchant :
Besoins énergétiques massifs et prioritaires :
généralement en début de lactation chez la vache (alors que l’appétit tarde à s’adapter)
parfois en fin de gestation (vache de petit format) (Roger Wolter –Andrew ponter,
2012)
4) physio pathogénie :
Brebis grasse
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5) symptômes :
Les signes cliniques de l’acétonémie sont peut apparents au début. Ils se caractérisent
seulement par une baisse de la production et des troubles du comportement alimentaire,
dégout des aliments habituels, recherche de fourrage sec et de paille, léchage persistant
(pica).dans la phase d’état, l’animal est abattu, constipé, somnolent avec parfois des crises
d’excitation .une odeur caractéristique d’acétone (odeur de pomme reinette), peut être
parfois décelée dans le lait, l’urine ou l’aire expirée par l’animal. Il n’y a pas d’élévation de la
température rectale.la vache guérit dans 80%des cas après un fort amaigrissement au cours
duquel sa production de lait diminue fortement et durablement. (J.M .Gourreau et
F.Bendali ,2008)
6) diagnostic :
Le diagnostic peut être confirmé par la recherche de corps cétoniques dans l’urine, le sang et
le lait .on peut aussi noter une hypoglycémie
7) traitement :
Perfusion de glucose ou de dextrose hypertonique : 125 à 250g par voie intraveineuse lente.
Propionate de calcium.
D’autre traitement sont utilisée dans l’efficacité n’est pas clairement démontrée
Traitement adjuvant :
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Niacine : 6g de nicotine par jour
8) prévention :
Médicale :
Mono propylène glycol (200g par jour) lors des 15 premiers jours de lactation chez les
vaches les plus hautes productrices
Bolus de Monensin pendant la période de tarissement
Alimentaire :
Son objectif est de limiter l’engraissement excessif des vaches pendant le tarissement et
préparer à l’utilisation optimale de sa ration de début de lactation (volume ruminal,
développement des papilles ruminales et préparation de la flore ruminale) (Bérangère
RAVARY-PLUMIOEN et all, 2016)
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L’acidose du rumen :
1) Définition :
Contrairement à la cétose, ici on assiste à un surplus d’énergie du à une forte augmentation
de l’acidité au niveau du rumen. Cette acidité est générée par une forte présence d’acide
organique dans le rumen à cause de la dégradation rapide de l’amidon par les bactéries.
(toutagri.fr)
2) Étiologie :
La cause provient toujours de l’alimentation suite à l’ingestion de grande quantité de
concentré qui se fermente trop vite.
Deux formes d’acidose peuvent survenir : l’acidose aigue qui peut être fatales pour l’animal
et l’acidose insidieuse qui s’installe progressivement quand l’animal est souvent nourri avec
une ration riche en amidon avec une petite quantité de fibres seulement. Un changement
brusque dans l’alimentation peut également causer cette maladie. . (toutagri.fr)
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4) physio pathogénie :
Augmentation des Augmentation de la croissance
glucides fermentescibles de la flore bactérienne en
général
Baisse de S .bovis
Augmentation des
lactobacilles
Augmentation de la
flore amylolytique
Ph <5
Baisse de ph
5) symptômes :
Acidose ruminale aigue
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o Distension abdominale avec rumen fluctuant (appelle d’eau dans le rumen)
o Hypothermie, polypnée, tachycardie
o Ecoulement nasale (arrêt nettoyage mufle)
o Démarche ébrieuse, chancelante ; reflexe de clignement à menace et
protomoteur diminué à absent
o Evolution vers la mor possible
o Bouses diarrhéiques ; présence de fibres non digérées et /ou de grains de lais éclatés en
quantité marquée (25/bouses)
o Diminution des performances (lait ou viande)
o Diminution du taux butyreux
o Fourbure
o Abcès hépatique (Bérangère RAVARY-PLUMIOEN et all, 2016)
6) diagnostic :
Les commémoratifs peuvent suffire pour suspecter une acidose, la baisse du ph intra ruminal
peut aider au diagnostic .l’examen du jus de rumen permet de noter les modifications
suivantes : coloration laiteuse, odeur acide et douçâtre, absence de protozoaires, faible
concentration en AGV et forte concentration en lactate. (Jeanne Brugère-Picoux, 3eme
édition).
7) traitement :
Forme aigue :
Le traitement de l’acidose aigue implique nécessairement le recours au vétérinaire :
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Restaurer la flore microbienne par apport de jus de rumen frais ou lyophilisé. (Maladie des
bovins)
Forme chronique :
Dans la plupart des cas il suffît d’ajouter dans la ration 1 à 2 kg de foin ou de paille .ou
d’espacer la distribution des aliments concentrés pour améliorer la situation. On favorise
une guérison rapide en mélangeant une substance tampon à la ration : bicarbonate de
sodium. (J.M .Gourreau et F.Bendali ,2008)
8) prévention :
o Changements progressifs de régimes
o Lest suffisant avec fibres longues
o Limitation des concentrés
o Broyage grossier
o Fractionnement des apports (multiplication des repas à l’auge, par distribution de rations
plus au moins complétés)
o Adjonction de :
- Levure vivantes (sélectionnées) ;
- Substance tampons (NaHCO3/MgO) parallèlement aux apports de concentrés tous les
jours. (Roger Wolter –Andrew Ponter, 2012)
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La stéatose hépatique :
1) définition :
C’est uneaccumulation anormale de graisse dans le foie cela peut provenir d’un mauvais
rationnement : une suralimentation de la vache tarie et une sous-alimentation relative en
début de lactation, mais surtout une baisse d’appétit en début de lactation qui entraine la
vache dans un cercle vicieux l’amenant à mobiliser anormalement ses réserves de
graisse.(Clinique vétérinaire des pieux)
2) Epidémiologie :
Elle est rencontrée chez les vaches très grasses, en fin de gestation et avec amaigrissement
important et rapide en début de lactation.
Le syndrome de la vache grasse survient dans les élevages sans séparation physique des
animaux en lactation et taris. (Jean Marie Gourreau et al, 2011)
3) Etiologie :
La mobilisation excessive de lipides dans le foie chez des animaux initialement avec une note
élevée d’engraissement .cette mobilisation est induite par le déficit énergétique et les
changements hormonaux qui surviennent après la mise bas. Le déficit énergétique est
aggravé par des maladies intercurrentes qui réduisent l’ingéré alimentaire et augmentent les
besoins énergétiques. (Jean Marie Gourreau et al, 2011)
4) Symptômes :
Dépression, perte d’appétit, amaigrissement, et faiblesse pouvant aller jusqu’à décubitus .En
outre, la motricité ruminale est diminuée et la production laitière diminue. (Jean Marie
Gourreau et al, 2011)
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La vache atteinte de stéatose hépatique ne présente aucun signe d’insuffisance hépatique.Bien
5) Diagnostic :
Les lésions sur une vache lors d’une autopsie à l’équarrissage révèlent la présence d’amas
graisseux péricardiques, rénaux, sous-cutanés, d’un foie jaunâtre aux bordsarrondis, de
consistance molle et d’une vésicule biliaire volumineuse.
Sur un animal vivant, la confirmation individuelle est possible par recherche ou dosage des
corps cétoniques dans les urines, le lait et le sang
En cas de stéatose, le dosage du sucre dans le sang (glycémie) est bas, en dessous de 0.45 il y
a baisse de l’appétit et monté de l’acétone. Vétérinaire des pieux .com.)
7) traitement :
, les sels de sodium de l’acide nicotinique (vitamine PP), les sels de magnésium.
7) prévention :
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Elle nécessite des règles précises d’alimentation des VLHP pendant les trois périodes
essentielles
La fin de lactation
Le tarissement
Le début de lactation
Ce sont :
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Les troubles du métabolisme azoté :
2) étiologie :
La cause fondamentale de l’alcalose est l’atonie de la caillette qui s’observe communément
chez les bovis avec une obstruction gastro intestinale mécanique et fonctionnelle .Elle a
aussi été rapportée chez des bovins en cas de désordres rénaux. Tout syndrome urémique
(insuffisance rénale, intoxication alimentaire par l’azote non protéique). Thèse vet Alfort.fr
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3) physio pathogénie :
Ration Composition
Glucides Minéraux
Apport substrat
Modalités de protéique Energie nécessaire à
facilement la microflore
distribution
disponible :
aliments,
Excès Taux protéique amylase
4) symptômes :
Dans un premier temps l’animal météorise un peu, puis il présent de la diarrhée vert foncée
ou noire. Dès que le sang d’azote ammoniacal dépasse 1mg par 100 ml (alcalose sanguine),
l’intoxication est mortelle. L’intoxication par l’urée est une forme particulière de l’alcalose,
évolue encore plus rapidement vers la mort. Elle se caractérise tout d’abord par des signes
de malaise : tremblement de a tête et des oreilles, salivation excessive respiration rapide,
miction et déification fréquente.
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Dans la phase finale, on observe des contractions des membres postérieures, des spasmes
respiratoires, une paralysie du rumen. (J.M.Gourreau, F.Bendali, 2008)
5) diagnostic :
La prise des commémoratifs et l’évolution foudroyante des symptômes orientent facilement
le diagnostic.
6) traitement :
Le pronostic de l’alcalose reste sombre si l’intervention n’est pas précoce ; celle-ci doit
permettre :
L’arrêt d’absorption de l’ammoniac soit par une ruminotomie d’urgence suivie d’une vidange
et d’un lavage, soit par l’administration de vinaigre per os.
L’arrêt de la production d’ammoniac par administration per os d’eau froide, pour diluer le
contenu du rumen, et d’antibiotiques pour en arrêter le fonctionnement.
7) prévention :
La prévention de l’alcalose repose sur l’équilibre entre apports azotés et énergétiques .ces
quantités de matières azotées transformées par la digestion doivent être adaptés aux
besoins des animaux. Les sources d’azote non protéique, urée ou ammoniac sont à utiliser
seulement avec des fourrages déficitaires en PDIN, ainsi, il faut satisfaire les besoins
énergétiques et incorporer l’urée dans la ration de base de façon homogène.
Ne pas dépasser 15 % de l’azote totale dans la ration des vaches en fin de gestation, ou en
lactation et 40% de l’azote total dans la ration des animaux à l’entretien. (J.M.Gourreau,
F.Bendali, 2008
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Conclusion :
Chez les bovins comme dans d’autres espèces, les maladies métaboliques représentent un
maillon pathogénique qui conduit souvent à la mort de l’animal si le diagnostic et le
traitement ne sont pas restaurés précocement.
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Références bibliographiques :
Jean Marie Gourreau, Sylvie Chastant, Renaud Maillard, Jean-Marie Nicol, François
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