TFC Sompwe Kasongo Fini
TFC Sompwe Kasongo Fini
TFC Sompwe Kasongo Fini
RESUME
Ce travail a pour objectif de déterminer la decantabilité du mélange de minerais K01 et le
concentré spiral de Kamfundwa après leur lixiviation en tank agite, une fois alimenté
directement dans une usine hydrometallurgique. Pour ce faire, nous avons réalisé des tests de
lixiviation avec variation de la proportion du pourcentage solide, de l’acidité pour apprécier le
rendement de lixiviation et des tests de décantation qui étaient consécutifs à ceux de lixiviation
pour déterminé la décantabilité de ce dernier.
Pour y arriver plusieurs tests ont été réalisés en prenant les différentes proportions à savoir
10% ; 15% ; 20% ; 25% et 30% du minerai de K01 et 90% ; 85% ; 80% ; 75% et 70% de
concentré spiral de kamfundwa. Les pourcentages solide de 10% ; 15% ; 20% et 25% et pour
finir on a varié l’acidité de 60 g/l ; 70 g/l ; 80 g/l et 90 g/l.
Apres les tests de lixiviation, le meilleur résultat a été obtenu pour le pourcentage solide de 20%
et une concentration en acide de 80 g/l avec un rendement de récupération de 94,23% pour une
consommation totale d’acide par la gangue de 5,91 Tac/TCu a de proportion de 15% de KO1 et
85% de concentré spiral de Kamfundwa.
Le test de décantation on révélé que la surface et la vitesse de décantation avec les floculant
B112 et B103 étaient de 14,28 et 14,91 m2/T/h et 4,63 et 4,22 mm/min. Ce qui a permis de
constater que plus l’acidité est élevé plus la vitesse de décantation est aussi élever, plus l’acidité
est élever plus la surface de décantation diminue et que plus le pourcentage solide est élever
plus la vitesse diminue mai plus la surface de décantation est aussi élever.
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IV.2 Présentation et analyse des résultats de la variation des déférents pourcentages solide
avec 70g/l d’acide................................................................................................................. 35
IV.2.1 Présentation et analyse des résultats de la variation des % solide à la lixiviation . 36
IV.2.2 Présentation et analyse des résultats du % solide à la décantation ........................ 37
IV.3 Présentation et analyse des résultats de la variation d’acidité ...................................... 38
IV.3.1 Présentation et analyse des résultats de la variation d’acidité à la lixiviation ....... 38
IV.3.2 Présentation et analyse des résultats de la variation d’acidité à la décantation ..... 39
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EPIGRAPHIE
Jean-Pierre H
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DEDICACE
A toi l’Eternel Dieu tout puissant pour la volonté et la grâce majestueuse dont nous bénéficions
; A vous mes frères et sœurs de la famille SOMPWE MAYOMBO pour l’unité et l’amour
fraternel qui règnent entre nous ; A toi mon cher papa Ferdinand SOMPWE et ma très chère
maman Jolie MAYOMBO pour l’affection et l’amour que vous ne cessez de m’apporter et pour
tant des sacrifices consentis à mon égard ; A vous chers amies et amis, cousines et cousins,
tantes et oncles ; frères et sœurs en Christ pour votre assistance ; A vous mes encadreurs de
mines et a vous mes encadreurs de EMT pour vos conseils et expériences dont nous avons
bénéficié ; A vous mes encadreurs de la faculté pour vos divers apports durant notre formation
; A vous Hommes de science pour l’esprit d’innovation qui fait évoluer ce beau monde que
l’Eternel Dieu nous a confié ; A toute personne qui trouvera du plaisir à lire ce travail pour le
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AVANT-PROPOS
Nous voici au terme de notre troisième année du premier cycle d’études universitaires à la
faculté Polytechnique au sein de l’Université de Likasi, UNILI. Au terme de ce travail, fruit de
notre assiduité, résultat d’un travail de longue haleine, signe de sacrifice, de persévérance et de
volonté ; nous devons être fiers de notre ardeur et courage pour avoir vaincu les difficultés de
tous bords qui ont émaillé notre parcours. Ainsi arrivé au bout de notre premier cycle d’études
universitaires, nous ressentons le noble devoir de remercier humblement du fond de notre cœur
tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont arrachés de la nuit de l’ignorance. A l’Eternel Dieu
tout puissant, qui nous accorde intelligence, amour, sagesse et grâce divine ; nous
accompagnant tout au long de notre vie, sans qui nous serions perdus dans ce monde plein
d’angoisse et de tourments, nous rendons gloire et honneur avec un cœur plein de
reconnaissance. Nos très sincères remerciements s’adressent au corps professoral de
l’Université de Likasi pour nous avoir suffisamment aimés scientifiquement. Partager le savoir
et savoir le partager sont devenu d’incontournables missions pour les scientifiques. Qu’ils
trouvent ici nos remerciements les plus profonds. La palme d’or revient à l’Ass Ir Cédric
ILUNGA SENDELE qui a bien voulu nous prendre sous sa direction malgré ses milles et une
occupation. Qu’il trouve à travers ces lignes l’expression de notre gratitude et de notre marque
de déférence. Nous pensons également au doyen de la faculté polytechnique de l’Université de
Likasi le chef de travaux Ir Philston KAKUNDE NGOY ; au vice-doyen chargé de la recherche
Ir Trésor POYO RAMAZANI.
Que nos remerciements parviennent à toutes les personnes physiques et morales de la GCM
pour nous avoir admis sur leur site. Les plus sincères s’adressent à notre encadreur principal
Mr TSHIBANGU NZANGULA le contre maître principal de la DCE pour sa disposition à nous
écouter et a Ir Sam TSHIBANGU NZANGULA notre encadreur de EMT. Avec la main droite
sur le cœur, nous tenons à remercier spécialement nos très chers parents, papa Ferdinand
SOMPWE et maman Jolie MAYOMBO qui, malgré les vicissitudes de la vie, n’ont aucunement
cessé de subvenir à nos besoins. Nos remerciements spéciaux s’adressent également à mes
frères et sœurs biologiques pour leur amour fraternel nous fournit ainsi que leur assistance
matérielle et morale, nous pensons à :Guelord MASONGA et son épouse Divine LUBUNGA,
Francine MBOWA, Juslaine KASONGO, Syntiche KYEMBE. Que nos sincères remerciements
parviennent à toute personne physique ou morale qui a concouru de quelque façon que ce soit
à la réalisation de ce travail scientifique comme Mr NGOY DIANDA Patrik. Nous remercions
aussi nos amis Dan KAKOMPE, Peniel KABAMBA, Nephtalie KAFUTWA, Mathieu
MUTETSHI, Nathan KANIMU, Tresor BAKANKUNDA, Manoha TSHIZA, … pour vos
conseils amicaux et complicité tant spirituelle qu’intellectuelle. Nous pensons enfin à tous les
compagnons de lutte avec qui nous nous sommes parfois difficilement supporter pour enfin
découvrir que l’amitié est la véritable richesse qui concoure à la grandeur de l’âme humaine.
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PREMIERE PARTIE:
CONSIDERATIONS THEORIQUES
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INTRODUCTION GENERALE
L’analyse du minerai K01, extrait de ce site, révèle un problème lier a la decantabilite du K01
qui décante très mal à cause de mouse qui se dégage pendant la lixiviation et empêche les
floculant d’agir correctement.
C’est dans cette perspective qu’un sujet de recherche a été initié (Détermination de la
decantabilite du mélange de minerai K01 et le concentré spiral de kamfundwa après leur
lixiviation en tanks agiter). Cette présente étude vise à étudié la decantabilite de ces mélange
enfin d’en déterminé les conditions à adopter pour réglé ce problème.
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I.1 DEFINITION
La décantation est une opération unitaire de la séparation liquide-solide fondée sur le
phénomène de sédimentation, ayant pour but de séparer les particules en suspension dans un
liquide par dépôt sous l’action de leur poids (décantation gravimétrique) ou de la force
centrifuge (décantation centrifuge).
Le fluide dans lequel se fait la dispersion est appelé la phase continue. S’il s’agit d’une
émulsion de deux liquides, on peut théoriquement obtenir la séparation complète des deux
phases ; la séparation par décantation en phase lourde et en phase légère.
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I.2 DOMAINESD’APPLICATION
La décantation est d’application dans différents domaines tels que [Mujiwamariya
M.,2012] :
La production d’eau potable : pour le traitement des eaux usées ; la filtration des
particules s’y trouvant ;
Le traitement des effluents avant leur rejet : pour la récupération totale du liquide
valorisable afin de diminuer les pertes ;
Le recyclage des eaux industrielles afin d’éliminer les particules néfastes aux opérations
ultérieures ou soit permettre de minimiser la consommation d’eau en assurant sa
réalimentation.
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Les particules grenues, qui se sédimentent indépendamment les unes des autres, avec
une vitesse de chute constante ;
Les particules plus ou moins floculées, qui résultent d’une agglomération naturelle ou
provoquée des matières colloïdales en suspension.
A faible concentration, ces particules dispersées décantent comme si elles étaient seules,
mais leur vitesse de chute augmentera au fur et à mesure que leurs dimensions augmentent par
suite de leurs rencontres avec des particules plus fines : c’est la décantation diffuse, à l’origine
d’une clarification graduelle de la suspension.
Pour des concentrations plus élevées, l’abondance des particules « floculeuses » crée
une sédimentation d’ensemble freinée, caractérisée par une interface nettement marquée entre
la masse boueuse et le liquide surnageant : c’est la décantation freinée dite encore en piston
[Kadouche S., 2013].
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L’étape de floculation ne peut être envisagée que sur un mélange contenant des
particules déjà déstabilisées si l’on veut obtenir une solution parfaitement clarifiée. Elle est
donc la suite logique de l’étape de coagulation. Cependant, la floculation est le plus souvent
utilisée sans coagulant préalable lorsqu’il y a peu de matière colloïdale dans le mélange, ou
quand on recycle une solution de procédé qui n’a pas besoin d’être parfaitement clarifiée.
Les floculant agissent toutefois sur toutes les particules y compris non déstabilisées.
C’est juste une question d’efficacité statistique : lorsqu’il y a beaucoup de particules colloïdales,
la probabilité d’accrocher toutes les particules sur les chaines polymères en une durée limitée
est faible et il vaut donc mieux accélérer le processus par la coagulation.
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Il s’en suit alors une séparation gravitaire des flocs de la masse liquide qui permet une
décantation et une sédimentation des particules. Dans le cas d’ajout de floculant, la cinétique
de sédimentation est alors accélérée [Desjardino C., 1999].
Une seule particule de phase solide dispersée dans un liquide immobile est soumise,
d’une part à la force de la pesanteur, d’autre part à la poussée d’Archimède qui lui est opposée.
Si sa masse volumique est différente de celle du liquide, ces deux forces sont aussi
différentes et la particule se déplace par rapport au fluide avec une certaine vitesse v que l’on
appelle vitesse de sédimentation. Cette vitesse, nulle au départ, augmente rapidement puisque
la force résultant de la différence entre la pesanteur et la poussée d’Archimède étant constante,
le mouvement est uniformément accéléré. Mais une troisième force apparaît rapidement : c’est
la résistance que le fluide oppose au mouvement de la particule du fait de sa viscosité. Cette
force croît approximativement avec le carré de la vitesse. Il arrive donc un moment où cette
troisième force équilibre la résultante des deux autres : la vitesse de sédimentation devient alors
constante. [Libes Y., 2003]
En pratique, cette limite est atteinte très rapidement pour les fines particules qui seules
nous intéressent ici. La vitesse atteinte s’appelle vitesse limite de chute d’une particule (appelée
aussi vitesse terminale ou encore critique). [Cabana H., 2015].
Décantation statique ;
Décantation accélérée ;
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Décantation lamellaire.
Figure I.2:a) Phase d'une sédimentation ; b) Liquide clair ; c) Zone en cours de décantation ; d)
Zone intermédiaire ; e) Sédiment
Le sédiment a de forte densité, est surmonté d’une mince couche d’un peu moins
concentrée qui l’isole de la zone en cours de décantation c. Durant toute l’opération, les
interfaces d-a et c-d s’élèvent progressivement vers le haut et l’interface b-c s’abaisse à leur
rencontre ; les concentrations des diverses zones restent approximativement constantes, en
particulier celle de la couche c dont la composition est très voisine de celle de la suspension
initiale. La fin de l’opération est marquée par la rencontre des interfaces b-c et c-d, suivie de la
disparition de la zone intermédiaire c.
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Lorsque le solide est constitué de particules de même espèce mais de dimensions très
différentes, il est rare d’observer une démarcation nette entre les diverses zones, car la diversité
des dimensions introduit une variation de la vitesse de sédimentation, les particules les plus
grosses tombant le plus vite ; le sédiment obtenu est alors hétérogène et classé
approximativement par ordre de taille des solides initialement en suspension.
Enfin, pour des espèces solides différentes, la sédimentation offre une possibilité de
classement vertical par couches successives à condition que les masses volumiques respectives
ne soient pas trop voisines et que les granulométries des particules ne soient pas assez réparties
dans une gamme trop vaste ; il importe en effet que les vitesses de chute soient bien distinctes,
pour que s’établisse une stratification nette des diverses espèces dans le sédiment final. Dans
certains cas, d’ailleurs, il est recommandé d’introduire à la base de l’appareil un apport de
liquide pur, qui circule de bas en haut à contre-courant du solide et ralentit sa chute.
Les particules peuvent s’agglutiner (coalescence), elles floculent et décantent avec une
vitesse croissante. Dans un bassin à flux hydraulique horizontal, la trajectoire de décantation
est curviligne. L’efficacité de la décantation diffuse sera liée non seulement à la charge
hydraulique superficielle, mais au temps de décantation.
Dans la pratique industrielle, on est presque toujours confronté à des milieux non
newtoniens. Ainsi les particules étant très fines (quelques 𝜇�m), leur vitesse de chute est trop
faible et il est nécessaire de les agglomérer par floculation en agrégats ou flocs qui se déposent
beaucoup plus vite. La floculation naturelle consiste dans le grossissement des flocons, alors
que la floculation artificielle exige une opération supplémentaire de dispersion du floculant
dans la suspension.
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admission dans le décanteur. On obtient ainsi des boues très concentrées, jusqu’à 700
g/L de matières sèches ;
La décantation à lit fluidisé, qui demande la formation d’un lit de boue fluidisé traversé
par le liquide floculé ; la suspension est injectée à la base du bassin, à l’aide d’une rampe
de tuyaux perforés. Les particules de la suspension s’accrochent aux particules du lit de
boue, ce qui mène à une augmentation de leur masse volumique apparente et aussi à
l’augmentation de leur vitesse de sédimentation [Cabana H., 2015].
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Domaine I : la surface de séparation est plus ou moins nette ; elle correspond à une durée
initiale de coalescence des flocons. Si la floculation est rapide, cette phase est parfois
inexistante ;
Domaine II : un tronçon rectiligne qui traduit une vitesse de sédimentation constante.
La vitesse est fonction de la concentration initiale en matières solides et des
caractéristiques de floculation de la suspension ;
Domaine III : correspond à un ralentissement progressif de la vitesse dû aux interactions
perturbatrices entre flocons et particules ;
Domaine IV : les flocons sont en contact et exercent une compression sur les couches
inférieures [Cabana H., 2015].
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Ces fines particules, ou colloïdes, ont une taille inférieure au micron, ce qui rend leur
surface spécifique élevée. Il en résulte que les phénomènes superficiels comme les forces
électrostatiques de répulsion et/ou d’attraction jouent un rôle prépondérant dans leur stabilité.
Elles possèdent plusieurs couches comme le montre la figure I.4. La première couche
qui se situe à la surface du colloïde est chargée négativement. Ces charges attirent les ions
positifs (+) en solution. Ceux-ci sont liés aux colloïdes et forment donc la couche liée, aussi
appelée couche de Stern. Cette couche attire à son tour les anions de charge négative (-) et une
faible quantité de cations. C’est la couche diffuse ou encore couche de Gouy. Il existe donc
deux couches ioniques, l’une liée à la particule lors de ces déplacements dans son milieu, l’autre
se déplaçant indépendamment de la première et avec un certain retard [Mujiwamariya M.,
2012].
Entre ces deux couches existe un potentiel de Nernst, qui varie en fonction de la distance
par rapport à la surface du colloïde. Comme les cations qui constituent la couche de Stern sont
uniformément répartis, le potentiel de Nernst décroît linéairement au fur et à mesure que l’on
s’éloigne de la surface du colloïde. Le mélange hétérogène des charges qui se trouvent dans la
couche de Gouy résulte en une variation non linéaire du potentiel de Nernst [Desjardino C.,
1999].
On appelle potentiel zêta (ζ) la valeur que prend le potentiel de Nernst à l’interface entre
la couche de Stern et la couche de Gouy, il se situe à la limite extérieure de la couche liée. Il
prend une valeur négative étant donné que les colloïdes sont chargés négativement. Il en découle
que les colloïdes à zêta négatif se repoussent fortement. C’est le potentiel qui persiste lorsque
la particule se déplace [Desjardino C., 1999].
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Ces colloïdes en suspension sont donc très stables et récalcitrants à toute agglomération.
Plus zêta est négatif, plus la solution est stable et donc la décantation difficile. Pour annuler ces
forces de répulsion, il faut donc annuler le potentiel zêta.
Cela se fait par la réduction des forces qui tendent à garder les particules éloignées les
unes des autres, par ajout de produits chimiques (coagulants).
La durée de coagulation est généralement assez courte, compte tenu d’une agitation
importante permettant un temps de contact efficace entre les réactifs et les particules. La
coagulation résulte d’interactions entre différentes forces électrostatiques et/ou électriques entre
particules voisines [Koller E., 2001].
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Figure I.5 : Résultante des interactions entre deux particules (Koller E, 2001)
Quand les particules sont fort éloignées les unes des autres, l’interaction est quasi nulle.
Sous l’effet du mouvement brownien, ou d’une agitation, la distance qui les sépare diminue.
Cette énergie devient négative. Si la distance continue à diminuer, les forces de répulsions
deviennent plus importantes. L’énergie de répulsion prend une valeur maximale à un niveau
qui correspond à l’énergie d’activation aussi appelée barrière d’énergie, Emax. Plus sa valeur
est élevée, plus la solution de matière en suspension est stable. Tout l’enjeu est d’abaisser cette
barrière en ajoutant à la solution des cations susceptibles de déstabiliser l’équilibre en
neutralisant la charge négative à la surface des particules par adsorption sur ces dernières
[Mujiwamariya M., 2012].
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I.7.2.1 Floculant
Les floculant sont des polymères linéaires généralement synthétiques de haut poids
moléculaire. Leur efficacité dépend des groupements chimiques réactifs, greffés sur les chaines
macromoléculaires, ainsi que la configuration des macromolécules au sein de la solution.
Il existe trois classes de polymères floculant. Ils peuvent être non ioniques, anioniques
ou cationiques. Les chaines macromoléculaires portent des groupements chargés ou non,
réparties le long de la chaine. Ils se présentent, à l’état sec, comme des poudres ou granulés, et
peuvent être sous forme liquide [Koller E., 2001].
Les floculant naturels sont d'origine organique. Ce sont des polymères hydrosolubles
d'origine animale ou végétale. Généralement non ioniques, ils peuvent être modifiés
chimiquement. Leur poids moléculaire est plus faible que celui des polymères de
synthèse, ce qui leur confère de moins bonnes propriétés de floculation. Leur intérêt
réside dans leur caractère "naturel", non toxique, biodégradable ... Les plus utilisés sont
les amidons, les alginates et les gommes guar ou xanthane. Ces produits sont cependant
réservés à des applications très spécifiques car ils sont chers, parfois rares
comparativement à la taille du marché de traitement d'eau (cas des gommes guar par
exemple), et ont une efficacité réduite en raison de leur faible longueur de chaîne.
Les floculant synthétiques sont des polyélectrolytes hydrosolubles de haut poids
moléculaire et de différentes iconicités, obtenus par polymérisation d'un ou de plusieurs
monomères. On distingue les coagulants à forte charge cationique et poids moléculaire
relativement bas (104 à 105), dont un exemple est le DADMAC (chlorure de
Diallylmethylammonium) et les floculant de très haut poids moléculaire (106 à 107) et
charge ionique très variable dont les principaux sont les polyacrylamides.
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I.7.2.2 Principe
Une fois les colloïdes déstabilisés, elles sont aptes à se rencontrer et former des flocs.
Leur taux d’agglomération dépend de la probabilité de contact, donc de l’agitation du milieu,
qui doit être suffisante pour permettre un mélange homogène, mais sans détruire les flocs
formés.
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De même, le débit de la surverse clarifiée doit être limité afin d’éviter toute turbulence
dans l’appareil et la vitesse ascendante du liquide doit être inférieure à la vitesse de
sédimentation de la particule la plus lente [Mulligan M. et AL, 2009].
Bien que la méthode soit ancienne, la relation de Coe et Clevenger est couramment
utilisée pour déterminer la surface nécessaire à mettre en œuvre pour assurer la sédimentation
d’une pulpe. Pour que l’opération soit satisfaisante, il faut que la surverse de l’appareil de
décantation soit constituée d’un liquide clarifié. En conséquence, si la zone de clarification
présente une profondeur insuffisante, les fines particules peuvent être entraînées dans la
surverse. Dans une opération en continu et à l’équilibre, le débit de la surverse est égal à la
différence entre le débit de pulpe à l’entrée du décanteur et le débit de la sous-verse extraite à
la base du décanteur.
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Figure I.7 : Courbe de sédimentation montrant les constructions d’Oltmann et de Talmage et Fitch
Méthode d’Oltmann
Cette méthode est basée sur le modèle de Yoshioka (1955), lui-même dérivé du modèle
de Kynch. En portant les vitesses en fonction des concentrations sur un diagramme log-log, on
observe que les points expérimentaux s’alignent suivant 2 ou 3 portions de droite.
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Les floculants synthétiques peuvent être aussi utilisés pour améliorer la coagulation
floculation avec un sel métallique. Dans ce cas, ils permettent en particulier de structurer les
flocs formés et d´en augmenter la taille. Amuda et Amoo 2007, ont montré l´efficacité du
traitement des eaux usées des boissons industrielles par ajout du chlorure ferrique seul comme
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II.2 BIOFLOCUANTS
II.2.1 Présentation et mode d´action
Les coagulants d'origine naturelle comprennent à la fois les ressources végétales et
animales. Parmi les coagulants d'origine animale les plus communément utilisés, citons
l'ichtyocolle obtenue à partir de la vessie de poisson (Biggset al. 2000) ou le chitosane extrait
de la coquille de crustacés (Bratby 2007). Les coagulants à base de plantes ont été beaucoup
plus utilisés et ont acquis une importance significative depuis les dernières années. Comparés
aux floculants chimiques conventionnels, les biofloculants sont des polymères biodégradables,
assez stables, facilement disponibles à partir de ressources agricoles durables et ne produisent
aucune pollution secondaire (Bolto et Gregory, 2007). Comme les polymères utilisés sont
biodégradables, les boues peuvent être efficacement dégradées par les microorganismes
(Renault et al., 2009).
II.2.2 Biopolymères
Les biopolymères sont essentiellement des polysaccharides (amidon, cellulose...), mais
aussi des polyphénols (lignine et tanins) et des protéines. Dans la prochaine partie, nous
décrirons les familles biochimiques des biofloculants.
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II.2.2.1 Polysaccharides
II.2.2.1.a Chitosane
Puisque la plupart des colloïdes naturels sont chargés négativement, les polymères
cationiques présentent un intérêt particulier en tant que floculants. Le chitosane est un polymère
avec une fonction amine (Lee et al., 2013) obtenu à partir de la désacétylation alcaline de la
chitine extrait de coquillages. C’est un amino polysaccharide hydrophile linéaire avec une
structure rigide contenant à la fois des unités de glucosamine et d'acétylglucosamine. Les
longues chaînes de haut poids moléculaire, produisent un agent coagulant et floculant efficace
pour l'élimination des contaminants (Guibal et al., 2006, No et Meyers, 2000, Renault et al.,
2009).
II.2.2.1.b Cellulose
La cellulose est l'un des polysaccharides naturels les plus abondants, il a un pKa qui
varie entre 11 et 12 lié à ses fonctions alcools selon Bialik et al. (2016). Ce biopolymère est le
principal constituant de la paroi des cellules végétales. Sa structure fibreuse est constituée de
longues chaînes de molécules de O-glucose, reliées les unes aux autres par des liaisons ß-1,4-
glucosidiques. La réunion de plusieurs de ces macromolécules linéaires, parallèles, forme une
fibrille, ou micelle, dont la cohésion est assurée par les liaisons hydrogènes qui s'établissent
d'une macromolécule à une autre, à partir des groupements hydroxyles (Bialik et al., 2016). Sa
conformation et ses propriétés structurale lui permettent d’être un bon floculant. (Zhabankov et
al., 2002).La déstabilisation des suspensions dans le cas de la cellulose, s’effectue selon un
processus d’emprisonnement et d’entrainement des particules dans un précipité (sweep).
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Figure II.1 : Coagulation floculation par neutralisation des charges (Choy et al 2015)
Les sels métalliques les plus utilisés en coagulation floculation, sont les sels
d’aluminium ou de fer (Fe3+). Pour la coagulation ont maintient une zone de pH correspondant
majoritairement aux formes hydrolysées faiblement soluble d´hydroxydes métalliques
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Figure II.3 : Floculation par emprisonnement (balayage ou sweep) (Tardat et al, 2000)
-PH
-Dose du coagulant
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-Vitesse d´agitation
-Temps d´agitation
II.7.1 Influence du pH
Le pH fixe la spéciation du coagulant et/ou floculant introduit mais modifie également
les propriétés de l´ensemble des espèces solubles ou colloïdales présentes dans la solution à
traiter.
Dans le cas des sels métalliques, la nécessité de travailler en présence des précipités
d´hydroxyde colloïdales limite la zone de pH pouvant être utilisée. Le précipité métallique peut
avoir une nature différente en fonction des anions associés (phosphates, sulfates) et les réactions
à la surface de l´hydroxyde (sorption) dépendront également de la valeur de pH retenue.
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DEUXIEME PARTIE:
PARTIE PRATIQUE
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III.1 INTRODUCTION
Nos essais de lixiviation et de décantation ont été réalisés sur les produit de K01 de
SMCO et les concentrés spiraux provenant du concentrateur spiral de Kamfundwa afin d’en
déterminer la décantabilité du mélange de ses deux minerais après leurs lixiviations en tanks
agité, une fois consommé ou alimenté dans une usine.
III.2 ECHANTILLONNAGE
L’échantillonnage est le prélèvement d’une partie représentative d’un ensemble ou d’un
lot de minerai pour en déterminer avec la plus grande précision possible la teneur moyenne en
divers éléments de cet ensemble.
Deux bêches ;
Deux sacs raphia de 50 kg .
Réalisée sur celui-ci pour connaître la répartition granulométrique du produit nous concernant.
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Un microscope binoculaire
Deux verres de montre
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𝑃𝑎
𝑌 = 𝑡×𝑑×10�En ml ou cc. (III.1)
Où : Pa est le poids en g d’acide à prélever pour obtenir l’acidité voulue après dilution
dans un litre d’eau ; t : la pureté de l’acide frais et d sa densité. Pour l’acide utilisé à EMT, t =
98% et d = 1,84.
𝑃𝑎 𝑃𝑎
Nous avons ainsi 𝑦 = 1803 en L ou 𝑦 = 1,8 en ml (III.2)
Le mode opératoire que nous avons suivi pour la lixiviation est le suivant :
Peser deux échantillons de K01 x g et concentré spirale x g total 150g pour chaque
bécher de lixiviation ;
Préparer l’eau acidulée à 80 g/l d’acide ;
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Le volume de filtrat est ajusté à 2 litres en ballon jaugé avec l’eau distillée. Le gâteau
est séché à l’étuve à la température de 110°C pendant 24 heures, puis pesé.
Les analyses ont été faites sur les solides de départ et sur les résidus secs ainsi que sur
la solution.
Lixiviation) en g/L ;
V : volume en millilitre auquel le filtrat a été dilué pour qu’il soit clair.
Suivante :
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𝑃 ∗𝑇 𝑃 ∗𝑇
( 1 1 )−( 2 2 )
𝜂= 100
𝑃 ∗𝑇
100
∗ 100 En % (III.3)
( 1 1)
100
Mode de préparation
Peser 1 g de floculant ;
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Concentration initiale. S’assurer que la pulpe est maintenue en suspension pendant toute la
durée de remplissage ;
Agiter la pulpe, une dizaine de pulsions à raison d’une pulsion par seconde ;
Ajouter le volume mesuré de solution diluée de floculant tout en agitant doucement la
solution. Environ deux pulsions en deux secondes pendant l’addition du floculant ;
Continuer l’agitation après l’addition : 3 pulsions supplémentaires (1 toutes les deux
secondes) ;
Déclencher le chronomètre au moment où le front de décantation passe par la graduation
1000 de l’éprouvette ;
Relever le niveau (H) du front de pulpe (interface) en fonction du temps. Le temps
normal est une heure ;
Après 24 heures, relever la hauteur finale H∞ ;
Les matériels et appareils ci-dessous nous ont été d’une grande importance :
Agitateur ;
Balance électronique de précision ;
Banc de lixiviation avec bain-marie et 6 agitateurs tournant à 800 tr/min ;
Béchers en inox pour les attaques ;
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31
Chronomètre ;
Entonnoirs ;
Éprouvettes de 1000 ml pour la préparation de la solution acidulée ;
Étuve chauffée à 110°C ;
Papier filtre ;
Papier kraft
Pissette ;
Seringue.
Sur une feuille de papier millimétré, on porte en ordonnée H et en abscisse le temps t en minutes.
La première partie de la courbe jusqu’au point de compression C’est une droite dont
l’intersection avec la deuxième courbe correspond au point de compression C, atteint en un
temps tc qui est l’abscisse du point C.
de décantation le point C en traçant une perpendiculaire à l’axe des abscisses au temps tc.
On trace la tangente à la courbe au point C. Cette tangente coupe l’axe des ordonnées
au point Hm et la parallèle à l’axe des abscisses passant par H∞ au point tu.
𝐻𝑚−𝐻∞
𝑉= (III.5)
𝑡𝑢
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Pour calculer la vitesse de décantation en m/h il faut convertir la hauteur Ho de la partie graduée
de l’éprouvette en mètres et le temps t en heures. La formule devient :
𝐻𝑚−𝐻∞ ℎ
𝑉= ∗ 𝐻 ∗ 60 En m/h (III.6)
𝑡𝑢 0
nécessaire en m2 pour décanter une tonne de solides en une heure sera donnée par :
𝑡𝑢 1000
𝑆 = 60 ∗ � 𝐶𝑠∗ℎ En m2/T/h (III.7)
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RendCu CAG S V
N°
%KO1 %CSK m²/T/h mm/min
Essais % Tac/Tcu
BT112 BT103 BT112 BT103
0 100 1 96,3 4,78 4,24 4,58 8,06 7,54
10 90 2 95,2 5,27 10,57 11,23 5,77 5,26
15 85 3 94,4 5,69 14,41 14,97 4,55 4,18
20 80 4 93,3 6,41 18,37 19,11 3,55 3,098
25 75 5 92,5 7,12 21,55 22,15 2,71 2,33
30 70 6 91,6 7,82 23,44 25,18 2,24 1,97
100 0 7 87,6 20,78 32,27 33,54 1,93 1,75
Rendement Cuivre
97
96
95
94
93
92
91
90
89
88
87
0 20 40 60 80 100
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Sur la figure IV.1 nous constatons que plus le pourcentage K01 est élever plus le rendement est
en baisse mais plus le pourcentage K01 est bas, plus le rendement Cu est élever parce que le
K01 est mélanger avec un concentre qui est plus riche en Cu que le K01.
20
15
10
0
0 20 40 60 80 100
Figure IV.2 : Courbe de la consommation d'acide par la gangue CAG en fonction du % K01
Sur la figure IV.2 nous constatons que plus le pourcentage K01 est élever plus la consommation
d’acide par la gangue est élever parce que le K01 consomme beaucoup l’acide.
Vitesse de decantation
9
8
7
6
5 BT103
4
3 BT112
2
1
0
0 20 40 60 80 100
Sur la figure IV.3 nous constatons que plus le pourcentage K01 est élever plus la vitesse de
décantation diminue, simplement parce que le K01 décante mal donc lentement.
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35
Surface de decantation
40
35
30
25
20 BT112
15 BT103
10
5
0
0 20 40 60 80 100
Sur la figure IV.4 nous constatons que plus le pourcentage K01 est élever plus la surface de
décantation est aussi élever à cause de la même raison que la vitesse de décantation plus la
vitesse est moins rapide plus la surface de décantation est grand.
Nous avons obtenu ces résultats après des tests de lixiviation et décantation avec la meilleur
proportion du pourcentage K01 obtenue mais cette fois en varient le pourcentage solide.
RendCu CAG S V
N°
%solide m²/T/h mm/min
Essais % Tac/Tcu
BT112 BT103 BT112 BT103
10 1 95,87 5,18 13,84 14,64 4,86 4,53
15 2 94,4 5,49 14,41 14,97 4,55 4,18
20 3 93,73 5,74 14,96 15,23 4,35 4,03
25 4 92,05 6,11 15,42 15,47 4,2 3,94
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36
Rendement Cuivre
96,5
96
95,5
95
94,5
94
93,5
93
92,5
92
91,5
10 15 20 25
Sur la figure IV.5 nous constatons que plus le pourcentage solide est élever plus le
rendement Cu diminue par ce que le Cu as du mal à passer en solution si le pourcentage solide
est élevé.
5,8
5,6
5,4
5,2
5
10 15 20 25
Sur la figure IV.6 nous constatons que plus le pourcentage solide est élevé,
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37
Vitesse de decantation
4,9
4,7
4,5
4,3
4,1
3,9
10 15 20 25
Série1 Série2
Sur la figure IV.7 nous constatons que plus le pourcentage solide est élever plus la vitesse de
décantation diminue parce que si le solides sont nombreux ils peuvent créer un effet de bouclier
qui empêche d’autres descendre efficacement.
Surface de decantation
15,6
15,4
15,2
15
14,8
14,6
14,4
14,2
14
13,8
13,6
10 15 20 25
Figure IV.8 : Courbe des surfaces de décantation en fonction du % solide et en comparant deux
floculant
Sur la figure IV.8 nous constatons que plus le pourcentage solide est élever plus la surface de
décantation est aussi élever puis que le volume total de solides occupé dans le récipient
augmente ce qui accroit la surface de décantation.
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RendCu CAG S V
g/l N° Essais m²/T/h mm/min
% Tac/Tcu
BT112 BT103 BT112 BT103
60 1 93,21 5,38 15,24 15,85 4,06 3,78
70 2 93,73 5,74 14,96 15,23 4,35 4,03
80 3 94,23 5,91 14,28 14,91 4,63 4,22
90 4 94,44 6,13 13,88 14,47 4,92 4,54
Rendement Cuivre
94,6
94,4
94,2
94
93,8
93,6
93,4
93,2
93
60 70 80 90
Sur la figure IV.9 nous constatons que plus l’acidité est élever plus le rendement Cu est aussi
élever.
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Sur la figure IV.10 nous constatons que plus l’acidité est élever plus la consommation d’acide
par la gangue est aussi élever.
Vitesse de decantation
5
4,8
4,6
4,4
4,2
4
3,8
3,6
60 70 80 90
BT112 BT103
Sur la figure IV.11 nous constatons que plus l’acidité est élever plus la vitesse de décantation
est aussi élever.
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40
Surface de decantation
16
15,5
15
14,5
14
13,5
60 70 80 90
BT112 BT103
Figure IV.12 : Courbe des surfaces de décantation en fonction de l'acidité et en comparant deux
floculant
Sur la figure IV.12 nous constatons que plus l’acidité est élever plus la surface de décantation
diminue.
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CONCLUSION
Ce travail avait pour objectif la détermination de la decantabilite du mélange de minerai K01 et
le concentré spiral de kamfundwa après leur lixiviation en tank agiter, Pour ce faire nous avons
réalisé des tests de lixiviation avec variation de la proportion, du pourcentage solide et de
l’acidité pour apprécier le rendement de lixiviation et la consommation d’acide puis nous avons
fait des tests de décantation pour déterminé la décantabilité de ce denier.
Nous avons constaté à la lixiviation que plus le pourcentage K01 est élever le rendement Cu
est en baisse mais plus le pourcentage K01 est bas le rendement Cu est élever, plus le
pourcentage K01 est élever la consommation d’acide par la gangue est élever. Plus le
pourcentage solide est élever le rendement Cu diminue mai la consommation d’acide est élever,
Plus l’acidité est élever le rendement Cu est élever par conséquent la consommation d’acide par
la gangue est aussi élever.
À la décantation nous avons constaté que plus le pourcentage K01 est élever la vitesse de
décantation diminue mai la surface de décantation est élever, plus le pourcentage solide est
élever la vitesse de décantation diminue mai la surface de décantation est élever, plus l’acidité
est élever plus la vitesse de décantation est aussi élever mai plus l’acidité est élever plus la
surface de décantation diminue.
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BIBLIOGRAPHIE
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