Analyse7 Fiche 1

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Université Gaston Berger

UFR de Sciences Appliquées et Technologie


Section de Mathématiques Appliquées
Saint Louis, Senegal

Année universitaire 2023/2024

L3MA
Analyse 7 : Fiche I

- Responsables du cours : Pr. M. SENE.

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Ex. 1 On note par l∞ (R) l’espace des suites réelles x = (xn )n≥1 telles que supn |xn | < ∞ et
pour x ∈ l∞ (R), on note par kxk∞ , le nombre réel défini par :

kxk∞ := sup |xn |.


n

1. Montrer que (l∞ (R), k · k∞ ) est un espace de Banach.


2. On note par c0 , l ’espace des suites x = (xn )n≥1 convergentes vers zéro. Montrer que c0 est
un sous espace vectoriel fermé de l∞ (R).

Ex. 2 Soit N : R2 → R l’application définie par :


|x1 + tx2 |
N (x) = sup , x = (x1 , x2 ).
t∈R 1 + t2

1. Montrer que N est une norme sur R2 .


2. Montrer que q 
1 2 2
N (x) = x1 + x2 + |x1 | .
2
3. Comparer la norme N à la norme euclidienne de R2 .
4. Dessiner la boule unité de la norme N .

Soit X un espace vectoriel normé de dimension n ≥ 1 et e1 , e2 , x3 , ..., en une base de X.


Ex. 3 P
Si x = ni=1 αi xi , on définit
Xn  21
||x|| = |αi |2 .
i=1

Soit f une forme linéaire continue sur X. Calculer ||f ||. Quelle est la norme de f dans les
P : (a.) X est muni de la norme : ||x|| = maxi |αi |. (b.) X est muni de la norme :
cas suivant
||x|| = ni=1 |αi |.
2

Ex. 4 Soit X un espace vectoriel normé de dimension finie. Montrer que toute forme linéaire
sur X est continue.

Ex. 5

1. Soit X = l1 . Pour x = (α1 , α2 , ...) ∈ l1 . On définit



X
f (x) = αn .
n=1

On munit X de la norme : ||x||∞ := sup|αn |. Montrer que P:


(a) f est continue si X est muni de la norme : ||x||l1 := ∞
i=1 |αn | ;
(b) ||f || = 1 ;
(c) f n’est pas continuoue si ||x||∞ := sup{|αn |}.
2. Soit l une forme linéaire continue sur C[a, b] (muni de k · k∞ ) définie par :
Z b
l(x) = x(t)dt,
a

for x ∈ C[a, b]. Calculer ||l||.

Ex. 6 Soit P ([0, 1]) l’espace des fonctions polynômiales muni de la norme définie par

kxk = sup |αi |, où les αi sont les coefficients du polynôme x.


i

Montrer que P ([0, 1]) n’est pas complet.

Ex. 7    
1 0
Soient E = C [0, 1], R et F = C [0, 1], R munis de la norme || ||∞
Montrer que l’application :  
T : E, || ||∞ −→ F, || ||∞
0
u 7−→ u
est linéaire mais n’est pas continue.

Ex. 8
Soient E l’espace vectoriel des applications definies et continues de [0, 1] dans R, muni de || ||1
et T : E −→ E definie par :
Z x

∀ f ∈ E, ∀ x ∈ [0, 1], T (f ) (x) = f (t)dt.
0

Montrer que T est une application lineaire continue de E dans E et calculer |||T |||.
3

Ex. 9 Soit E = {u ∈ C([0, 1]; R) : u(0) = 0} muni de la norme

kuk = max |u(t)|


t∈[0,1]

On considere la fonction lineaire


Z 1
f : u ∈ E 7→ f (u) = u(t) dt.
0

1. Montrer que f ∈ E 0 et calculer kf kE 0 .


2. Peut on trouver u ∈ E tel que kuk = 1 et f (u) = kf kE 0 ?

Ex. 10 Consider E = c0 = {x = (x1 , x2 , · · · , xk , · · · ) : lim xk = 0} avec la norme

kxk = sup |xk | , x = (x1 , x2 , · · · xk , · · · )


on definit ∞
X 1
f (u) = u .
n n
n=1
2
1. Montrer que f est une forme lineaire continue et calculer kf kE 0 .
2. Peut on trouver u ∈ E tel que kuk = 1 et f (u) = kf kE 0 ?

Ex. 11 Soit une fonction f : Rn 7−→ R telle que, pour tout x ∈ Rn , |f (x)| ≤ kxk2 . Montrer
que f est differentiable en 0 et donner son differentiel.

Ex. 12 Soit f la fonction définie sur R2 par :


x2 y
f (0, 0) = 0 et f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0).
x2 + y 2
1. Etudier la continuité de f sur R2 .

2. (a) Montrer que f est differentiable sur U = R2 \ {(0, 0)}.


(b) Donner la matrice jacobienne et le differentiel de f en tout point (x, y) ∈ U .
(c) f admet elle une dérivée directionnelle par rapport à tout vecteur v à l’origine ?
(d) f est elle differentiable à l’origine ?

Ex. 13 différentiabilité de la norme


Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé.
1. Montrer que k · k : E −→ R n’est pas différentiable en 0.
2. Si k · k est une norme euclidienne montrer que k · k2 : E −→ R est différentiable en tout
point, que k · k : E −→ R est différentiable en tout point execpté 0, determiner leurs
différentiels en termes du produit scalaire sur E.
4

3. Maintenant E = R2 . determine les points de E pour lesquelles k · k est differentiable pour


k · k = k · k1 , k · k2 , k · k∞ .

Ex. 14 Soit E l’espace vectoriel C 0 ([0, 1], R) = {f : [0, 1] −→ R, f est continue} muni de la
norme de la convergence uniforme

kf k∞ := max |f (t)|.
t∈[0,1]

Prouver que l’application ψ : E −→ R définie par


Z 1
ψ(f ) = f 2 (t) dt
0

est différentiable et précise son différentiel.

Ex. 15 Différentiabilité d’applications bilinéaires continues


Soient E, E1 , E2 et F des espaces vectoriels normés et B : E1 × E2 −→ F une application
bilinéaire continue où on munit E1 × E2 de la norme k(x1 , x2 )k = kx1 kE1 + kx2 kE2 .
1. Montrer que B est différentiable en tout point (a1 , a2 ) ∈ E1 × E2 et determine son
différentiel.
2. Soit f1 : E −→ E1 et f2 : E −→ E2 deux applications différentiables et a ∈ E.
Montrer que g : x ∈ E 7−→ B(f1 (x), f2 (x)) ∈ F est différentiable en a et determine son
différentiel.
3. Retrouver le fait que étant donner deux applications f1 , f2 : Ω ⊂ E −→ R différentiables
en a ∈ Ω, le produit f1 f2 est différentiable en a et retrouver son différentiel en a.
4. Suppose que E est muni de la norme euclidienne. Soit γ : I ⊂ R −→ E une courbe
différentiable. Determine la dérivée de t 7−→ kγ(t)k2 .

Ex. 16 Montrer que l’équation

cos(x + y) = 1 + x + 2y

définit implicitement au voisinage de (0, 0) une fonction ϕ de classe C 1 telle que :

cos(x + ϕ(x)) = 1 + x + 2ϕ(x).

Calculer ϕ0 (0).

Ex. 17 On considère l’application f : R2 → R2 définie par :

f (x, y) = (2x − y + x2 y − 2y 5 , x + 3y − 4x2 y 2 ).

Montrer qu’il existe des voisinages U et V de (0, 0) dans R2 tels que f induit un difféomorphisme
de classe C 1 de U dans V . L’application f est-elle un difféomorphisme de R2 sur son image ?
5

Ex. 18 On considère l’application ϕ : R2 → R2 définie par :


 y x 
ϕ(x, y) = sin( ) − x, sin( ) − y .
2 2
1. Montrer que ϕ est de classe C ∞ .
2. Calculer la matrice jacobienne de ϕ et montrer que (dϕ)(x, y) est inversible pour tout
(x, y) ∈ R2 .
3. En déduire que ϕ est un difféomorphisme local de classe C ∞ de R2 sur son image et que
cette image est ouverte.
4. Montrer que, pour tous u1 et u2 avec u1 < u2 , il existe u ∈]u1 , u2 [ tel que
u2 u1 1 u2
sin( ) − sin( ) = (u2 − u1 ) cos( ).
2 2 2 2
5. En déduire que ϕ est injective.

Ex. 19 On considère le système de deux équations à trois inconnues


 2
x + y2 − z2 = 1
x3 − y 3 + z 3 = 1

dont on cherche les solutions dans R3 .


1. Vérifier que le point (2, −1, −2) est une solution.
2. Montrer qu’il existe deux fonctions ϕ et ψ : R → R, toutes deux définies et de classe C 1
sur un voisinage de −2 et telles que, pour tout z dans ce voisinage, (ϕ(z), ψ(z), z) est
solution du système.
3. Caculer ϕ(z) et ψ(z).

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