Cours de Transmission Fo Esmt l2 2023 v2
Cours de Transmission Fo Esmt l2 2023 v2
Cours de Transmission Fo Esmt l2 2023 v2
LP2 ESMT
2023/2024
1
OBJECTIFS
Comprendre le principe de fonctionnement de la fibre
optique et des composants d`un système de transmission F O
2
PRE-REQUIS
3
PROGRAMME
Généralités sur la fibre optique
Bilan de liaison
4
I- GENERALITES SUR LA FO
INTRODUCTION
5
I- GENERALITES SUR LA FO
INTRODUCTION
6
I- GENERALITES SUR LA FO
La fibre optique
• Avantages
• Technologie
• Structure
I- GENERALITES SUR LA FO
Les avantages de la fibre
Les télécommunications modernes font largement appel aux fibres optiques
car celles-ci présentent de très grands avantages par rapport aux câbles en
cuivre.
•Faible atténuation
•Légèreté
•Sécurité
La fibre plastique a un usage limité (éclairage et liaison très courte distance). Pour
des transmissions haut-débit utilisées dans les télécommunications, seule la fibre de
silice apporte des performances intéressantes.
C’est pourquoi, dans la suite de cette formation, seule la fibre de verre sera étudiée.
I- GENERALITES SUR LA FO
Structure
Elle est composée de deux parties concentriques distinctes:
250 μm
I- GENERALITES SUR LA FO
Structure
Elle est composée de deux parties concentriques distinctes:
• une partie optique qui canalise et propage la lumière
I- GENERALITES SUR LA FO
Structure
Elle est composée de deux parties concentriques distinctes:
250 μm
revêtement de
protection
I- GENERALITES SUR LA FO
Structure
La partie optique, qui propage la lumière, est constituée de deux couches concentriques
indissociables:
• Le coeur optique (Core) composé de silice dans lequel se propagent les ondes
optiques.
Structure
Des gaines de protection
• de structures variées
• de diamètres différents
I- GENERALITES SUR LA FO
Spectre de la lumière
IV fenêtre
systèmes
monomodes
I- GENERALITES
Les différents types de fibre optique :
Les fibres monomodes et multimodes (à saut d’indice et à
gradient d’indice )
18
I- GENERALITES
Les différents types de fibre optique :
Les fibres monomodes et multimodes ( à saut d’indice et à
gradient d’indice )
19
II- PRINCIPE
PRINCIPE :
La fibre optique est un guide d’onde qui exploite les propriétés
réfractrices de la lumière. Elle est habituellement constituée d'un cœur
entouré d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de réfractions
légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes) que la gaine
et peut donc confiner la lumière qui se trouve entièrement réfléchie
de multiples fois à l'interface entre les deux matériaux (en raison du
phénomène de réflexion totale). L’ensemble est généralement
recouvert d’une gaine plastique de protection.
Lorsqu'un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l'une de ses
extrémités avec un angle adéquat, il subit de multiples réflexions
totales internes. Ce rayon se propage alors jusqu'à l'autre extrémité de
la fibre optique sans perte, en empruntant un parcours en zigzag. La
propagation de la lumière dans la fibre peut se faire avec très peu de
pertes même lorsque la fibre est courbée
20
II- PRINCIPE
PRINCIPE :
21
II- PRINCIPE
(R)
22
II- PRINCIPE
23
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences
Au 17° siècle, Descartes expliquait que la lumière est une matière fine
et déliée qui frappe nos yeux et qu’elle se propage en ligne droite dans un
milieu homogène. Ce qui permet donc de représenter la direction et le sens
de propagation de la lumière sous forme d’un rayon.
24
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences
a)- Soit une surface plane servant d’interface de séparation de deux
milieux M1 et M2. On appelle dioptre cette interface. Si à partir d’un des
milieux l’on projette perpendiculairement sur cette surface de séparation
un rayon lumineux, on constate que soit il traverse de façon transparente
la dite surface sans déviation soit il est refoulé dans le même milieu
suivant le même plan. Dans le dernier cas on dit qu’il est réfléchi.
25
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences
Réflexion
M1
Dioptre
M2
Traversée
26
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences
b)- Phénomène de réfraction
Si à partir d’un des milieux l’on projette sur cette interface de séparation
un rayon lumineux suivant un angle 1 (1 < P/2) par rapport à la
perpendiculaire (normale à la surface), on constate une déviation suivant
le même plan de la direction du rayon incident lors de la traversée de
cette surface. Le rayon résultant s’éloigne (fig. 1) ou se rapproche de la
normale (fig. 2) selon le couple de milieu utilisé. On parle de réfraction du
rayon incident.
27
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
Rayon Incident
1
M1
n1
Interface de
séparation
Déviation rayon incident
n2
M2 2 (s'écartant de la normale)
= Réfraction
fig. 1 1< 2
28
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
Rayon Incident
1
M'1
n'1
Interface de
séparation
Déviation rayon incident
n'2
(se rapprochant de la normale)
M'2 Réfraction
2 1 > 2
fig. 2
29
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
sin1/sin2= Cste
30
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
Dans le cas où le premier milieu M1 est l’air (choisi par Descartes comme
milieu de référence) cette constante est appelée indice de réfraction du
deuxième milieu par rapport à l’air et est noté n (Cste = n). L’indice de
réfraction de la référence est égal à 1. Les valeurs d’angles de ces
expériences étant comprises entre 0 et P/2 on peut ainsi établir dans le
cas de la fig.1 (si M1 est l’air), que 1 < 2 sin1 < sin2 d’où
sin1/sin2 = n < 1
31
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
sin1/sin2= Cste
devient
sin1/sin2= n2/n1
32
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences: Réfraction
33
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
1.Expériences:
c)- Phénomène de Réflexion totale
Si l’on étudie le cas où n2 < n1 alors il existe un angle d’incidence limite L
pour lequel 2 = P/2 Ce qui permet d’avoir sinL = n2/n1 Et pour tout
angle incident supérieur à L il y a Réflexion totale
34
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
L
'
n1
Réfraction limite
n2<n1
n2
2
réfraction
M2
35
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
2. Lois de Snell-Descartes
Des expériences ci-dessus on a:
n1sin1 = n2sin2
Si n1 > n2 alors 1 < 2 et il existe dans ce as un angle limite L tel que sinL =
n2/n1 et pour tout > L on a une réflexion totale avec pour conséquence
= ’ . Les rayons incident et réfléchi se situant sans le même plan.
36
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
Reflexion et refraction
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
38
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
C
n3
ô
n
e r
milieu d'indice n1: le COEUR
39
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
40
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
ON = sin°
41
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
42
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
43
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
44
II- PRINCIPE
A/ APPROCHE GEOMETRIQUE
45
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
L’atome: La matière solide, liquide, gazeuse qui nous entoure est formée
d’atomes. C’est depuis les expériences de Ruherford en 1919 et les hypothèses de
Borh et Sommerfeld que l’on connaît la constitution de ces atomes. Ils sont
constitués d’une structure centrale appelée Noyau autour duquel gravitent un ou
plusieurs particules appelées Electrons. Ce noyau est a son tour constitué de
particules solidement soudées que l’on appelle nucléons. Ils sont de deux types;
les protons et les neutrons.
46
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
1. Émission et absorption des
radiations électromagnétiques
L’Atome
47
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Les nucléons:
- Les protons sont des particules chargées d’électricité positives dont leur nombre
détermine l’élément (hydrogène, uranium,…
- Les neutrons sont des particules électriquement neutres
Les électrons: Ces particules qui gravitent autour du noyau portent une
charge électrique négative. On dit, pour la commodité du raisonnement, que leurs
orbites sont parfaitement définies pour chacun d’eux.
48
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
49
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Les ions: En général, les atomes sont électriquement neutres car ils
comportent autant de protons positifs que d’électrons négatifs. Mais dans
certaines conditions, un ou plusieurs électrons peuvent être arrachés à leur orbite,
l’atome devenant alors un ion positif. Inversement si un ou plusieurs électrons
supplémentaires viennent graviter autour du noyau, l’atome est transformé en ion
négatif.
50
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Noyau
Couche K
Couche L
Couche M
51
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
52
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
53
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
54
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
57
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
58
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Le rayon LASER
- L’émission Spontanée: Dans les exemples ci-dessus nous avons vu que les électrons, en
retombant sur leur état initial, libèrent une quantité d’énergie caractéristique de la
différence des niveaux. Pour chaque particule, on obtient une radiation spécifique ce qui
est pour l’atome, une multitude de radiations dissemblables. Il y a émission spontanée de
rayonnements incohérents. C’est le cas de la lumière irradiée par le soleil, une ampoule
électrique ou une bougie.
59
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Le rayon LASER
- L’émission Stimulée: Pour obtenir l’effet LASER, la transition d’électrons sur les couches
externes doit être telle que la majorité d’entre eux occupent un seul niveau d’énergie.
L’atome est alors dans un état appelé métastable et on dit que les électrons ont été
« pompés » Ce système atomique, pratique selon un procédé optique, électrique ou
chimique permet l’obtention de système atomiques excités, dans lesquels les niveaux
supérieurs sont plus peuplés que les niveaux inférieurs.
60
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Le rayon LASER
- L’émission Stimulée: Il reste alors à synchroniser la retombée des électrons. Le processus
est déclenché par l’apport d’une énergie supplémentaire. Celle-ci peut être fournie par
l’action d’une onde électromagnétique de fréquence déterminée sous forme d’un photon
incident qui sera restitué. Auparavant, il y aura eu une émission d’autres photons de même
fréquences, par des atomes revenus à des niveaux d’énergie inférieurs. Ces photons, à leur
tour, déclencheront la même réaction dans les autres atomes.
61
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Le rayon LASER
- L’émission Stimulée: Le rayonnement irradié n’est plus spontané mais Stimulé.
Les ondes émises le sont au même moment, avec la même fréquence, la même
phase, la même amplitude. Elles sont cohérentes. Comme les atomes sont placés
entre deux miroirs les rayons exécutent une multitudes d’aller et retour avant de
sortir, ce qui a pour effet d’Amplifier le phénomène. On dit que l’émission induite
est un faisceau LASER (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation)
62
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
63
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Écran
Lumière solaire
incident
Prisme de
décomposition
lumière blanche
64
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
65
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
66
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
67
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
µ = µ0 = 4π 10-7 Henry/m
s = 0 le vide est un milieu diélectrique
r = 0 absence de charges électriques
j = 0 aucun courant électrique ne circule 68
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
70
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
71
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
72
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
E
Direction de
propagation
O perpendiculaire
H au plan P
73
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
Plan d’onde
M0 E M
(x0, y0, z0) (x, y, z)
z
o
En rapportant l’espace à un repère orthonormé
H (o, x, y, z) et en prenant comme plan d’onde le
y plan (o, x, y), la direction de propagation est
alors l’axe (o, z)
74
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
76
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
77
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
78
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
79
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
80
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
81
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
83
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
84
II- PRINCIPE
B/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
88
II- PRINCIPE
C/ APPROCHE ELECTROMAGNETIQUE
90
II- PRINCIPE
C/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
1. Notion de mode
Nous avons vu dans le dispositif de guide de la lumière qu’il faut que le
rayon incident fasse avec la normale à la surface (section de la fibre) un angle
compris dans le cône d’acceptance défini par l’angle limite 0 pour que celui-ci
soit guidé à l’intérieur du dispositif. De plus la fibre optique étant un guide d’onde,
parmi tous les rayons guidés, seuls se propageront ceux qui vérifient certaines
conditions limites qui traduisent que le champ électromagnétique ne se propage
que dans la direction de l’axe de la fibre et qu’il est stationnaire sur toute direction
radiale. Autrement dit, l’énergie lumineuse ne se propage que suivant l’axe, et les
rayons sont alors appelés modes de propagation.
91
II- PRINCIPE
C/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
1. Notion de mode
On démontre d’autre part qu’il existe dans la fibre, un nombre entier de
modes, déterminé à partir des conditions limites précitées.
k sin k
k cos 2R
Guide plan
Direction du
rayon incident
92
II- PRINCIPE
C/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
1. Notion de mode
Le vecteur d’onde k se décompose en 2 vecteurs:
-Un vecteur axial k cos qui représente la direction de propagation de l’énergie.
-Un vecteur radial k sin dans la direction duquel s’établit un régime d’ondes
stationnaires à condition que 2R = p . l’/2 avec l’ = l/sin d’où
2R = p/sin . l/2 où p est un entier significatif du nombre de mode, l est la
longueur d’onde du rayon incident. En fait, la fibre n’est pas un guide plan mais
circulaire donc la formulation est un peu plus complexe. On retiendra seulement
qu’il y a un nombre entier fini de modes. Ce nombre sera fonction de la nature de
la fibre
93
II- PRINCIPE
D/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
1. Notion de mode
On classe ces modes de propagations en deux grandes familles
1)- modes transverses: modes transverses électriques notés TE pour lesquels le
champ électrique n’a pas de composantes sur l’axe de la fibre et les modes
transverses magnétiques notés TM pour lesquels le champ magnétique n’a pas de
composantes sur l’axe de la fibre.
2)- modes hybrides: Pour lesquels les composantes axiales Ez et Hz de E et H ne
sont pas nulles. On les notes: HEv,µ si Ez > Hz
EHv,µ si Hz > Ez
94
II- PRINCIPE
D/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
1. Notion de mode
Pour une fibre optique de rayon de cœur R, on définit un paramètre dit
fréquence normalisée v telle que :
95
II- PRINCIPE
C/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
Soit une fibre optique caractérisée par son rayon R, son ouverture
numérique ON, on appelle longueur d’onde de coupure de cette fibre la longueur
d’onde notée lc telle que:
Suivant les valeurs des paramètres ci-dessus étudiés on aura alors des
fibres multimodes et des fibres monomodes selon la longueur d’onde de
propagation. Et en fonction de l’indice n du cœur de cette fibre on parlera de fibre
à saut d’indice (n du cœur constant) et de fibre à gradient d’indice (n du cœur
variable). De ces différents modes de propagation, il en découlent évidemment
divers caractéristiques de la transmission de l’information que nous allons
maintenant voir dans la suite.
97
II- PRINCIPE
98
II- PRINCIPE
99
II- PRINCIPE
100
II- PRINCIPE
101
II- PRINCIPE
102
II- PRINCIPE
103
II- PRINCIPE
Atténuation
Dispersion
Le signal qui se propage s'élargit
t1 t2
104
II- PRINCIPE
105
II- PRINCIPE
106
II- PRINCIPE
C/ PROPAGATION DANS LES FIBRES OPTIQUES
Atténuation
108
II- PRINCIPE
Atténuation
109
II- PRINCIPE
Atténuation
110
II- PRINCIPE
Atténuation
111
II- PRINCIPE
Atténuation
113
II- PRINCIPE
114
II- PRINCIPE
115
II- PRINCIPE
Dispersion chromatique
Ordre de grandeur :
La fibre monomode normalisée G652, a un coefficient de dispersion
chromatique M(λ)= 3,5 ps/(km.nm) dans le domaine spectral [1,288-1,359] μm.
Pour cette même fibre, à λ = 1.55 μm, M(λ) passe à 17 ps/(km.nm)
116
II- PRINCIPE
117
II- PRINCIPE
118
II- PRINCIPE
119
II- PRINCIPE
Appelée Bande
passante intermodale
Appelée Bande
passante chromatique
120
II- PRINCIPE
CAS PRATIQUES:
A l’aide d’un atténuateur variable il est possible de reboucler une interface
optique sur elle-même (émission sur réception). On peut ainsi atténuer le signal
jusqu’à apercevoir l’apparition des premiers taux d’erreurs. On mesure alors la
puissance reçu à l’aide du Power meter la sortie de l’atténuateur. On reprend
l’opération pour les taux d’erreurs
10-4, 10-6, 10-8 et en reportant ces résultats sur une feuille millimétrée on en
déduit la sensibilité du laser donnée par le fournisseur pour un taux d’erreur
10-9 ou 10-10
121
II- PRINCIPE
122
II- PRINCIPE
123
II- PRINCIPE
D/ QUELQUES CARACTERISTIQUES ET APPLICATIONS
124
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LED
125
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LED
Emetteurs à surface.
La région active de l’émission optique est perpendiculaire à la FO.
Emetteurs à bord.
L’émission optique est parallèle à la FO
126
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LED
127
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LED
128
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LED
129
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
B/ Diodes LASER
Une diode laser est un oscillateur qui génère des fréquences optiques.
Comme le montre la figure ci-dessous, il a trois composants :
Amplificateur
Boucle contre-réaction
Alimentation en puissance
130
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
B/ Diodes LASER
131
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
B/ Diodes LASER
132
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
A/ Diodes LASER
Lorsqu’on veut utiliser les lasers dans les longues distances. On trouve que les
lasers à Fabry-Pérot présentent des problèmes signifiants :
Les lasers FP génèrent plusieurs longueurs d’ondes sur un largueur spectrale
de sortie dont chacune de ces 𝜆 générées ayant une largeur dans le spectre (≈
5 à 8 𝑛𝑚) même si la longueur d’onde centrale est 1330 nm ou 1550 nm.
Donc, Ça génère la dispersion chromatique (plusieurs vitesses correspondent
aux plusieurs 𝜆).
Dans un système WDM qui transmis plusieurs signaux d’information
multiplexés en différentes longueurs d’onde. Dans ce système, il est
important que chacun de ces signaux à une largeur spectrale très étroite. Et
les lasers FP ont une largeur spectrale très grande.
Donc, les lasers DFB sont l’une des solutions proposées afin de résoudre ces
problèmes
133
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
C/ Les récepteurs optiques
𝐵𝑊 = 0.35 𝑡𝑟
135
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
C/ Les récepteurs optiques
Photodiode PIN
Une façon simple pour augmenter la largeur de la région de déplétion est d’insérer
une couche de S.C non dopé entre la jonction PN.
Dans les années 1990, déjà des grands efforts ont été faites pour développer des
photodiodes afin qu’ils présentent plus de performance :
• À 1990, développement des photodiodes ayant une grande vitesse et se fonctionnent
avec des débits de 10Gb/sec et la BP présentée a dépassée 70 GHz.
• À 1995, des photodiodes PIN développées ont présentées une BP de 110GHz.
• Et dans les dernières années, plusieurs techniques ont été proposées afin d’améliorer
encore plus les performances de la photodiode. Dont plus de 94% d’efficacité a été
arrivée, une structure présente 120 GHz de BP a été réalisée. Des photodiodes à guide
d’onde ont été utilisées pour la réception d’un débit de 40Gb/sec.
136
III- EMETTEURS ET RECEPTEURS OPTIQUE
C/ Les récepteurs optiques
137
IV- Système de transmission sur
support fibre optique
138
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
Le réseau de transmission fournit les capacités de transport des
multimédia générées par les réseaux de commutation : IP, ATM,
RTC, GSM,.. et exploite essentiellement trois types de
technologies :
1- PDH ( Plesiochronous Digital Hierarchy)
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
139
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
1- PDH ( Plesiochronous Digital Hierarchy)
On peut utiliser la fibre optique pour réaliser des Réseaux PDH en point à
point.
La PDH offre des débits numérique par multiplexage TDM.
140
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
SONET ( Synchronous Optical Network) et SDH designent des ensembles de
protocoles reliés à l'utilisation de la fibre optique dans les réseaux.
Pour la SDH, les niveaux sont organisés hiérarchiquement en STM-n (
Synchronous Transport Module, niveau n)
141
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
142
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
Structure de multiplexage SDH
143
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
144
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
2- SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
145
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Le WDM (Wavelength Division Multiplexing) consiste à mélanger plusieurs
signaux optiques sur une même fibre optique afin de multiplier la bande
passante de celle-ci.
Les signaux sont portés par des longueurs d'ondes différentes, et espacées
assez largement afin de ne pas interférer les unes avec les autres.
Ce procédé nécessite l'utilisation de matériel spécifique, en entrée : un
multiplexeur; et en sortie : un démultiplexeur.
146
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les différents types de réseaux WDM :
147
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
148
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM
149
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM
150
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM
151
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM ( les amplificateurs
optiques)
152
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM ( les amplificateurs optiques)
153
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM ( les amplificateurs
optiques)
154
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM ( les amplificateurs
optiques)
Amplificateur Raman
L'amplificateur Raman est conçu sur la base du gain Raman qui résulte
de l'effet de la diffusion Raman stimulée. Lorsqu'un photon de signal
de fréquence inférieure induit la diffusion inélastique d'un photon de
pompe de fréquence supérieure dans un milieu optique en régime non
linéaire, un autre photon de signal est produit avec l'énergie
excédentaire transmise de manière résonnante aux états vibratoires du
milieu. L'amplificateur Raman est souvent installé au milieu du flux
d'un signal ou devant le récepteur pour amplifier les niveaux du
signal. Il présente les avantages d'une plus grande plage de longueurs
d'onde de fonctionnement, d'un gain optique constant et d'une
réduction efficace du facteur de bruit.
155
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
3- WDM ( Wavelength Division Multiplexing)
Les composants de base d’un réseau WDM ( les amplificateurs
optiques)
156
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
4- Les réseaux d’accès FTTH
Introduction
Les différentes technologies FTTx constituent l'offre de déploiement des
réseaux d'accès. On déploie de la fibre optique monomode jusqu'au trottoir,
jusqu'au bâtiment, jusqu'à la maison, jusqu'au bureau. Les derniers mètres
sont réalisés avec d'autres supports, qui peuvent être de la paire cuivrée, de
la fibre optique plastique, une solution sans fil, de la fibre optique multimode.
Seule la solution FTTH, fibre jusqu'à la maison, utilise la fibre optique
monomode jusqu'au domicile de l'utilisateur.
157
IV- SYSTEME DE TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
4- Les réseaux d’accès FTTH (PON)
Hiérarchie des réseaux optiques
159
PON
160
PON
Le coupleur 164
PON
Réseau GPON
165
PON
Réseau GPON
166
PON
Réseau GPON
Les données de la voie montante dans le réseau GPON sont transmises au
débit de 1,25 Gbits/s. Elles sont encapsulées dans des slots temporels en
mode TDM, Time Division Multiplexing, comme dans la voie descendante.
167
PON
Réseau GPON
168
PON
Réseau GPON
169
PON
Réseau GPON
170
PON
Réseau GPON
Choix des longueurs d’onde
Dans la voie descendante, on choisit une diode laser DFB (Distributed Feedback)
qui émet à 1,49 mm, ceci pour desservir l'ensemble des utilisateurs. Cette diode
laser est stabilisée en température. Dans la voie montante, on choisit une diode
laser Fabry-Perot (FP) qui émet à 1,31 mm. Cette diode laser n'est pas stabilisée en
température et se trouve dans chaque box
utilisateur (ONU).
La norme du GPON
172
PON
Composants actifs et budget d’un réseau GPON
Le module optique de l’OLT
173
PON
Le module optique de l’OLT
Le module SFP (Small Form Pluggable) utilisé dans l'OLT est un transceiver. Il
comprend trois composants principaux : un laser DFB à 1,49 micromètre, un
filtre WDM et une photodiode. Son principe de fonctionnement est le suivant
: la lumière issue du laser DFB à un 1,49 mm est injectée dans la fibre optique
monomode dans le sens descendant, en passant en transparence dans le
filtre WDM. La lumière à 1,31 mm provenant des différents ONUs est réfléchie
par le filtre WDM et reçue par le récepteur de l'OLT.
174
PON
Le module optique de l’ONU
175
PON
Le module optique de l’ONU
Le module SFP de l'ONU fonctionne de la même manière que le module SFP
de l'OLT, la lumière à 1,31 mm issue du laser Fabry-Perrot est injectée dans la
fibre monomode en passant en transparence dans le filtre WDM. La lumière à
1,49 mm provenant de l'OLT est réfléchie par le filtre WDM et reçue par la
photodiode PIN du récepteur de l'ONU.
Le budget optique d’un réseau GPON dépend du rayon de couverture du
réseau dont la longueur est notée L et du nombre de branches de sortie du
coupleur correspondant au nombre d'ONUs 2ᵏ. On considère ici l'atténuation
de la fibre à 1,31 mm dans le sens montant,
à savoir 0,5 dB/km car l’atténuation est plus défavorable dans le sens montant
que dans le sens descendant.
Dans ces conditions, l'atténuation entre les ONUs et l’OLT sera égale à :
176
PON
Le module optique de l’ONU
178
PON
Les réseaux PON qui sont actuellement déployés répondent à la norme G. 984
de l'UIT, l'Union internationale des Télécoms. Ces réseaux PON sont des GPON
(Gigabit Passive Optical Networks). Au-delà, de nouvelles générations de PON
sont en cours de déploiement ou en étude, c'est ce qu'on appelle des NG-
PON, des PON de nouvelle génération. Immédiatement après le GPON vient
le XG-PON, PON à 10 gigabits par seconde qui répond à la norme G. 987
de l'UIT. Au-delà, en préparation, répondant à la norme G. 989, nous avons le
TWDM-PON (Time Wavelength Division Multiplexing PON) qui combine à la
fois la dimension temporelle et longueur d'onde. Au-delà, de manière plus
prospective, nous aurons des PON qui seront basés quasiment exclusivement
sur le WDM.
179
PON
Les futures générations de PON
180
PON
Les futures générations de PON
Le XG-PON (NGPON1)
La première étape de l'évolution des systèmes d'accès optique point-multipoint
concerne le XGPON.
Le XG-PON utilisera la longueur d'onde de 1577 nm dans le sens descendant et 1270
nm dans le sens montant. Sur ce schéma, nous voyons que la cohabitation entre les
deux systèmes, GPON et XG-PON, est tout à fait envisageable. Les longueurs d'onde
sont différentes. Il suffira d'utiliser d'une part des coupleurs côté OLT, 2 vers 2 ou 2
vers 1, permettant cette cohabitation et d'utiliser par ailleurs les filtres adéquats pour
pouvoir séparer les différents flux de trafic.
182
PON
Les futures générations de PON
Le WDM-PON (NGPON2)
Dans un WDM-PON, nous allons utiliser une dimension supplémentaire qui est la
possibilité d'utiliser un panel de longueurs d'onde. Rappelons que dans les PON
répondant aux normes G. 984 ou G. 987, une seule longueur d'onde est utilisée dans
le sens descendant et donc partagée entre 64 clients, de même dans le sens montant.
Sur le chemin menant à ces PON WDM, on peut imaginer des PON hybrides où une
longueur d'onde serait partagée par un nombre limité de clients. Une longueur d'onde
pour huit clients, par exemple.
Le WDM-PON 183
PON
Les futures générations de PON
Le TWDM-PON (NGPON2)
Le TWDM-PON (Time Wavelength Division Multiplexing-PON)utilisant à la fois
la dimension fréquentielle et temporelle.
Dans ce PON, quatre longueurs d'onde sont utilisées dans le sens descendant
et quatre longueurs d'onde dans le sens montant.
Ces TWDM-PON permettent aujourd'hui d'envisager des débits partagés de
40 Gbit/s dans le sens descendant.
185
PON
Les futures générations de PON
Réseau NGPON2
186
PON
Les futures générations de PON
Le réseau NGPON2 : le multiplexage TWDM
Dans le réseau NGPON2, on peut superposer des liaisons point à point WDM
en plus du TWDM. Par exemple, on peut superposer une liaison à 10 Gbits/s
et par longueur d'onde symétrique pour relier des antennes mobiles aux
centraux BBU (Base Band Unit). Cette liaison est appelée (Fronthaul). Cette
solution entre dans le cadre de la convergence fixe/mobile des réseaux.
Spécifications du NGPON2 à 4l Dans le tableau suivant sont résumées les
différentes spécifications du réseau NGPON2.
187
Tableau du NGPON2 à 4 longueurs d’onde
PON
La chaîne FTTH : du NRO au PM
188
PON
Le réseau domestique
L’installation domestique
189
PON
EXERCICE D’APPLICATION
Exercice 1 : Système PON
Un opérateur de télécommunications veut connecteur 64 abonnés sur un
réseau PON en utilisant des coupleurs 1×4 en cascade.
L’émetteur est une diode laser couplant une puissance crête de 4mW dans la
fibre avec une largeur spectrale égale à 0,1nm.
La fibre optique monomode employée de dispersion chromatique
D=17ps/ (km.nm) à 1550 nm et possède une atténuation linéique égale à 0,25
dB/km.
Il y a un connecteur de perte égale à 1dB entre les différents composants de
la liaison optique.
Le coupleur 1×4 présente une atténuation d’insertion de l’ordre de 6 dB.
Le récepteur a un niveau minimum de détection égale à ‐ 25 dBm.
191
PON
RESEAU GPON
192
FIN
193