Chapitre 1 Complément de Math PDF
Chapitre 1 Complément de Math PDF
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Chapitre 4 : Condensateurs.
1
Rappels et Compléments de Mathématiques
1- Champ de scalaires
a- Définition : Un champ scalaire est une fonction à plusieurs variables
qui à chaque point M de l’espace fait correspondre un scalaire f(x,y,z).
Exemple : Température, pression qui sont définies par leur mesure et une unité
donnée.
1030 hectopascal
2- Champ de vecteurs
⃗
𝑉
⃗
𝑉
⃗⃗⃗𝑉
2
Remarque : Si le vecteur vitesse est le même en tous points d’une région on
dit que le champ est uniforme
⃗
𝑉
⃗
𝑉
⃗
𝑉
⃗
𝑉
⃗2
𝑉
⃗ 𝟏. 𝑽
𝑽 ⃗ 𝟐 = 𝑽𝟏 . 𝑽𝟐 . 𝒄𝒐𝒔𝜽
θ
⃗1
𝑉
-L’expression analytique :
𝑥1 𝑥2
⃗𝑉1 (𝑦1 ) ; ⃗𝑉2 (𝑦2 )
𝑧1 𝑧2
3
⃗𝑽 ⃗ 𝟏 . ⃗𝑽𝟐 = 𝒙𝟏 𝒙𝟏 + 𝒚𝟏 𝒚𝟐 + 𝒛𝟏 𝒛𝟐
⃗𝑽⃗ 𝟏 . ⃗𝑽𝟐 = ⃗𝑽𝟐 . ⃗𝑽 ⃗ 𝟏 ( produit scalaire est commutatif).
⃗⃗ 𝟏 . (𝑽
𝑽 ⃗⃗ 𝟐 + 𝑽 ⃗ 𝟑 ) = (𝑽⃗ 𝟏. 𝑽
⃗⃗ 𝟐 + 𝑽 ⃗⃗ 𝟑 ) ( distributif par rapport à l’addition).
⃗⃗ 𝟏 . 𝑽
Si 𝑽 ⃗ 𝟏. 𝑽⃗⃗ 𝟐 = 𝟎 alors ⃗⃗ 𝟏 ⊾ 𝑽
𝑽 ⃗ 𝟐 (𝑽
⃗⃗ 𝟏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆𝒏𝒅𝒊𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 à 𝑽
⃗ 𝟐 ).
𝟐 𝟐
⃗ .𝒖
𝒖 ⃗ =𝒖 ⃗ = ‖𝒖 ⃗‖
2- Produit vectoriel
⃗ 2 = ⃗V
⃗V1 ʌV
- La direction de 𝑉⃗ est perpendiculaire au plan formé par ( 𝑉⃗1 𝑒𝑡 𝑉⃗2 ).
- Le sens de 𝑉⃗ est tel que ( 𝑉⃗1 , 𝑉⃗2 , 𝑉⃗) forment un trièdre direct.
- Module ⃦ ⃗𝑽
⃗ 𝟏 ʌ𝑽
⃗ 𝟐 ⃦= 𝑽𝟏 . 𝑽𝟐 . 𝒔𝒊𝒏𝜽 aire du parallélogramme formé 𝑉
⃗ 1 𝑒𝑡 𝑉
⃗ 2 (S).
= 𝑽𝟏 . 𝒉 (avec h=𝑽𝟐 . sinθ)
⃗⃗⃗𝑉2
θ 𝒉
⃗1
𝑉
L’expression analytique
x1 y1 z1
V1 V2 = x2 y2 z2
y1.z2 − y2 z1
= x2 .z1 − x1 z2
x .y − x y
1 2 2 1
4- Produit mixte
4
Le produit mixte est un nombre égale au volume du parallélépipède formé par
⃗ 1, 𝑉
(𝑉 ⃗ 2 ⃗⃗⃗⃗
, 𝑉3 ).
⃗
𝑉
⃗3
𝑉 avec 𝑉⃗ =𝑉
⃗ 1 ʌ𝑉
⃗2
⃗2
𝑉
⃗1
𝑉
⃗3
𝑉
⃗2
𝑉
⃗1
𝑉
Si (𝑉⃗1 ʌ𝑉⃗2). 𝑉⃗3 = 0 alors un vecteur est nul ou deux vecteurs sont colinéaires ou les
trois vecteurs sont coplanaires.
5- Double produit
⃗= (𝑉
𝑉 ⃗ 1 ʌ𝑉⃗ 2 )ʌ𝑉 ⃗ 3 = (𝑉⃗ 1. 𝑉
⃗ 3 ). 𝑉
⃗ 2 −(𝑉
⃗ 2. 𝑉 ⃗ 1= 𝑊
⃗ 3 ). 𝑉 ⃗⃗⃗ ʌ⃗⃗⃗⃗𝑉3 = 𝑉
⃗
Avec 𝑊⃗⃗⃗ =( 𝑉 ⃗ 1 ʌ𝑉⃗ 2)
⃗3
𝑉 ⃗⃗⃗
𝑊
⃗2
𝑉
⃗1
𝑉 p
⃗
𝑉
⃗ : Perpendiculaire à 𝑊
𝑉 ⃗ 3 donc 𝑉
⃗⃗⃗ et à 𝑉 ⃗ appartenant au plan P.
-Un opérateur différentiel est une quantité mathématique qui sert à effectué une
opération sur une fonction scalaire f(M) ou un vecteur 𝑉
⃗ ( M). Pour cela on va
définir un opérateur vectoriel nabla ⃗∇(M) de composantes suivant les trois axes
d’un repère orthonormé R(O, 𝑖,
⃗ 𝑗,
⃗ 𝑘⃗ ).
5
x
= i + j+ k
y x y z
z
a- Définition
Soit un champ scalaire f(M) associé au point M de coordonnées (x,y,z). On
appelle Gradient de f(M) l’opérateur vectoriel :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M)= f i + f j + f k
𝑔𝑟𝑎𝑑
x y z
𝐴(𝑀)
M2
M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝛤
M1
6
dC : = -⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 V. 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝜕𝑉 𝑑𝑥 − 𝜕𝑉 𝑑𝑦 − 𝜕𝑉 𝑑𝑧 = -dV = df (différentielle totale
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
exacte de f).
𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫𝑀2 −𝑔𝑟𝑎𝑑
C = ∫𝑀 2 𝐴 . 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∫𝑀2 −𝑑𝑉 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ V . 𝑑𝑀
1 𝑀 1 𝑀 11 2
N.B
- La circulation du vecteur 𝐴 le long de 𝑀1
̂ 𝑀2 est indépendante du
chemin suivi, elle dépend seulement de l’état initial et l’état final :
𝑀
C = ∫𝑀 2 𝐴 . 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑀
1 2
1
𝑀
- pour un circuit fermé : C = ∮𝑀 2 𝐴. 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
1
O y
𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep . ⃗⃗⃗⃗
dEp = = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑧 <0 car ( Ep(M’) < Ep(M) )
7
- Le sens de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep est opposé à celui de ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑧 donc le gradient se dirige vers les
potentiels croissants.
⃗ =- 𝒈𝒓𝒂𝒅
⃗𝑷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep
N.B
Le gradient est une variation orientée de la fonction scalaire Ep qui évolue
vers les valeurs croissantes.
M M’
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑴 S Ep=mgh
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep
𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑃⃗
H S’
Ep=0
3- Notion de gradient en :
a- Coordonnées cartésiennes
Soit un repère orthonormé R(O,𝑖, 𝑗, 𝑘
⃗ ) et M un point repéré avec ses
coordonnées cartésiennes (x,y,z).
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Le vecteur position du point M dans la base cartésienne s’écrit :
𝑂𝑀 =x𝑖 + y𝑗 + z𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝑑𝑀 = 𝐸𝑥 . 𝑑𝑥 + 𝐸𝑦 . 𝑑𝑦 + 𝐸𝑧 . 𝑑𝑧
𝐸⃗ (M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
=- 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑀 = -df = -
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑥 - 𝑑𝑦 - 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝐸𝑥 = − , 𝐸𝑦 = - et 𝐸𝑧 = −
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜕𝑦
𝜕𝑓
( 𝜕𝑧 )
b- Coordonnées polaires
Soit (r,θ) les coordonnées polaires du point M et (e⃗⃗⃗r ,e⃗⃗⃗⃗θ ) une base polaire
𝑒𝜃 M’ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
M 𝑒𝑟 dr rdθ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
r θ M
r
O
Le vecteur position du point M dans la base polaire s’écrit
𝑂𝑀 = r𝑒𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = dr 𝑒𝑟 + rdθ𝑒𝜃
- Les composantes de 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐸⃗ (M) en coordonnées polaires sont :
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𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝑑𝑟 )
𝐸⃗ (r,θ) ( 𝑟 ) et 𝑑𝑀
𝐸𝜃 𝑟𝑑𝜃
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
⃗ (r,θ) = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝐸 𝑔𝑟𝑎𝑑 f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜃
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃
- Les composantes du gradient en coordonnées polaires sont :
𝜕𝑓
𝜕𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,𝜃) f(M)(1
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜕𝑓 )
r 𝜕𝜃
c- Coordonnées cylindriques
𝑂𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑚 + 𝑚𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = r𝑒𝑟 + z𝑒𝑧 d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =dr𝑒𝑟 + rdθ𝑒𝜃 + dz𝑒𝑧
𝐸𝑟 𝑑𝑟
𝐸⃗ (r,θ,z) (𝐸𝜃 ) et 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑑𝜃)
𝐸𝑧 𝑑𝑧
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- La différence totale exacte de f en coordonnées cylindriques est:
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
f= 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃 + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
𝐸⃗ (r,θ,z). 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐸𝑟 .𝑑𝑟 + 𝐸𝜃 . 𝑟𝑑𝜃 + 𝐸𝑧 . 𝑑𝑧 = - 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= -df =- 𝑑𝑟 - 𝑑𝜃 - 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝐸𝑟 =- , 𝐸𝜃 =- et 𝐸𝑧 =-
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 𝜕𝑓
- On a 𝐸⃗ (r,θ) = - 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 + 𝐸𝑧 𝑒𝑧 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜃 - 𝑒
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝑧
𝜕𝑓
𝜕𝑟
1 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,𝜃) f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 r 𝜕𝜃
𝜕𝑓
𝜕𝑧
( )
d- Coordonnées sphériques
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = r𝑒𝑟
𝑂𝑀 d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =dr 𝑒𝑟 + rsin𝜃d𝜑 𝑒𝜑 + rd𝜃 𝑒𝜃
11
- Les composantes de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 et 𝐸⃗ (M) en coordonnées sphériques sont :
𝐸𝑟 𝑑𝑟
⃗𝐸 (r, 𝜑, θ) (𝐸𝜑 ) et 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑)
𝐸𝜃 𝑟𝑑𝜃
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
⃗ (r, 𝜑 ,θ) = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝐸 𝑔𝑟𝑎𝑑 f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸φ 𝑒𝜑 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜑 - 𝑒
𝜕𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜑 𝑟 𝜕𝜃 𝜃
- Les composantes du gradient en coordonnées sphériques sont :
𝜕𝑓
𝜕𝑟
1 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,φ ,θ) f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 rsin𝜃 𝜕φ
1 𝜕𝑓
r 𝜕𝜃
( )
4- Equations des lignes de champ
a- En coordonnées cartésiennes
C
𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐸𝑧
𝑑𝑀 = ⃗0
⃗E ʌ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | |= (𝐸𝑦 𝑑𝑧 − 𝐸𝑧 𝑑𝑦)𝑖 + (𝐸𝑧 𝑑𝑥 − 𝐸𝑥 𝑑𝑧)𝑗 +
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
(𝐸𝑥 𝑑𝑦 − 𝐸𝑦 𝑑𝑥)𝑘
⃗ = ⃗0
𝐸𝑦 𝑑𝑧 − 𝐸𝑧 𝑑𝑦 = 0
{ 𝐸𝑧 𝑑𝑥 − 𝐸𝑥 𝑑𝑧 = 0
𝐸𝑥 𝑑𝑦 − 𝐸𝑦 𝑑𝑥 = 0
𝐸 𝐸𝜃 𝐸𝑧 ⃗
𝑑𝑀 = ⃗0
⃗E ʌ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝑟 |= 0
𝑑𝑟 𝑟𝑑𝜃 𝑑𝑧
c- En coordonnées sphériques
𝐸𝑟 𝐸𝜑 𝐸𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗ ʌ 𝑑𝑀
E | | = ⃗0
𝑑𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑 𝑟𝑑𝜃
a- Définition
- Soit un champ vectoriel 𝑉
⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) de composantes 𝑉𝑥 , 𝑉𝑦 , 𝑉𝑧 .
La divergence du champ vectoriel 𝑉 ⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) est le champ scalaire défini par la
relation :
𝝏
𝑽𝒙
𝝏𝒙
𝝏 𝝏𝑽𝒙 𝝏𝑽𝒚 𝝏𝑽𝒛
div ⃗𝑽 = ⃗𝜵
⃗ . ⃗𝑽 =
𝝏𝒚
. 𝑽𝒚 = + +
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏
𝑽
( 𝝏𝒛 ) ( 𝒛 )
b- Exemples
𝑥 𝑦 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑟 ʌ 𝑑𝑀 ⃗ La résolution de l’équation des lignes de
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧| = 0
𝑥 𝑦 𝑧
champ = =
nous donne l’allure des lignes de champ : y = Kx (droites
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
qui passent par l’origine).
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volume qui circule le long des lignes de champ
z lignes de champ
r
O y
x
⃗ . 𝑟 = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 =3
di𝑣⃗⃗⃗𝑟 = 𝛻
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Remarque : Le volume qui circule le long des lignes de champ augmente :
Le volume n’est pas conservé.
Exemple 2
⃗ (x,y) = -y𝑖 + x𝑗
Soit 𝐸
𝑑𝑀 : déplacement élémentaire du point M le long d’une ligne de champ.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
−𝑦 𝑥 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑟 ʌ 𝑑𝑀 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
| =xdz𝑖 +ydz𝑗 – (-ydy -xdx)𝑘
⃗ =0
⃗
𝑦2 𝑥 2 𝑦2 𝑥2 𝑦2 𝑥 2
ydy –xdx = 0 + = K’ + =1 + =1
2 2 2𝐾′ 2𝐾′ 𝐾2 𝐾2
M2(0,1) 𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟
⃗⃗⃗
M1(1,0)
M3(-1,0) OO x
M4(0,-1)
𝐸⃗ = 𝐸. ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 = ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝜃 le champ est orthoradial
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𝜕 −𝑦
𝜕𝑥
𝜕
⃗= ∇
div 𝐸 ⃗ . 𝐸⃗ = . 𝑥 =0 ⃗ =0
div𝐸
𝜕𝑦
𝜕
(𝜕𝑧 ) ( 0 )
Remarque : le volume qui circule le long des lignes de champ est conservé
NB
La divergence mesure le défaut de conservation du volume le
long des lignes de champ
a- Définition
Soit un champ vectoriel 𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧) de composantes en coordonnées
cartésiennes 𝐴𝑥 , 𝐴𝑦 , 𝐴𝑧 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒓𝒐𝒕𝑨 ⃗⃗ = ( 𝝏𝑨𝒛 - 𝝏𝑨𝒚
)𝒊 + (
𝝏𝑨𝒙
-
𝝏𝑨𝒛
)𝒋 + (
𝝏𝑨𝒚
-
𝝏𝑨𝒙
)𝒌
⃗
𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚
b- Exemples
Exemple 1 : ⃗ (x, y, z) = -y𝑖 + x𝑗
E
𝜕 𝜕 𝜕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
𝑟𝑜𝑡𝐴 = ∇ ʌ 𝐸 = | 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧| = (1+1) 𝑘
⃗⃗⃗ = 2𝑘
⃗
−𝑦 𝑥 0
E 𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟
⃗⃗⃗
E
x
E
E
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Exemple 2 : r = x𝑖 + y𝑗 + z𝑘
⃗
𝜕 𝜕 𝜕
𝑟𝑜𝑡𝑟 = ∇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ʌ 𝑟 = |𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧| = ⃗0
𝑥 𝑦 𝑧
z
r
O y
x
NB
Le rotationnel est un opérateur qui a tendance à faire tourner les
lignes de champ autour de lui.
a- Laplacien scalaire
L’expression du Laplacien scalaire en coordonnées cartésiennes est :
𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈
∆U = ∇
⃗ . (∇
⃗ 𝑈)= 2
+ 2
+
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2
b- Laplacien vectoriel
L’expression du Laplacien vectoriel en coordonnées cartésiennes est :
𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥
+ +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
∆𝑉𝑥
𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦
⃗ = (∆𝑉𝑦 ) =
∆𝑉 + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
∆𝑉𝑧
𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧
( 𝜕𝑥 2 + + )
𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
⃗)=∇
a- div (f𝑉 ⃗ . (𝑓V
⃗)=∇ ⃗ + f∇
⃗ 𝑓. 𝑉 ⃗ =𝑉
⃗ .𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 f +fdiv𝑉
⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b- 𝑟𝑜𝑡(𝑓𝑉 ⃗)=∇ ⃗)=∇
⃗ ʌ(𝑓V ⃗ fʌV
⃗⃗⃗ + f∇ ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ʌV 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 ʌ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
V + f𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
Orientation du contour
𝑛⃗
C
C
𝑛⃗
Orientation du contour
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
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b- Surface fermée
𝑛⃗ 𝑛3
⃗⃗⃗⃗
𝑛⃗ 𝑛4
⃗⃗⃗⃗
𝑛𝐿
⃗⃗⃗⃗ 𝑛𝐿
⃗⃗⃗⃗
𝑛5
⃗⃗⃗⃗
𝑛⃗
𝑛2
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗2
𝑛
Sphère Cylindre Cube
Le flux total de 𝑉
⃗ (𝑀) à travers (S) est :
∅ = ∬𝑺 𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ (𝑴). 𝒅𝑺
V- Transformations intégrales
1- Théorème de Green Ostrogradsky (Théorème de la
divergence)
- Soit une surface S délimitant un volume (V) et 𝐴(𝑀) un champ de vecteurs
défini en tous points M du volume V.
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Le théorème de Green Ostrogradsky est donné par la relation suivante :
∅ = ∯𝑺 𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ∭ 𝒅𝒊𝒗𝑨
⃗⃗ (𝑴). 𝒅𝑺
𝑽
⃗ (M). dV
NB
On dit que 𝐴(𝑀) est à flux conservatif si
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀))
∅ = ∯𝑆 𝐴 (𝑀). ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 0 div 𝐴(𝑀)=0 (𝐴(𝑀) =𝑟𝑜𝑡𝐸
2- Théorème de Stokes
- Soit une surface S qui s’appuie sur un contour fermé C et 𝐴(𝑀) un champ de
vecteurs.
⃗⃗⃗ un déplacement élémentaire sur la courbe C.
dl
- Dans le plan :
A
̂
𝐴𝐵
R
̂
𝑨𝑩
𝑑𝛼 B d𝜶 =
𝑹
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- Dans l’espace :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢
𝑂𝑀 ⃗
⃗ : vecteur unitaire
𝑢
⃗⃗⃗⃗ = dS. 𝑛⃗
𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗ ∶ vecteur surface élémentaire).
(𝑑𝑆
𝛼: angle entre 𝑢⃗ et 𝑛⃗.
-L’angle solide élémentaire d𝛺, délilmité par un cône coupant une surface
élémentaire dS située à un distance r de son sommet O vaut :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒖
𝒅𝑺. ⃗ ⃗⃗⃗ 𝒖
𝒅𝑺 𝒏. ⃗ 𝒅𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝐝𝐒’
d𝜴 = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐
𝒓 𝒓 𝒓 𝒓
20
21