Chapitre 1 Complément de Math PDF

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Parite1 : Electrostatique

Chapitre 1 : Rappels et Compléments de Mathématiques.

Chapitre 2 : Electrostatique du Vide.

Chapitre 3 : Equilibre Electrostatique des Conducteurs.

Chapitre 4 : Condensateurs.

1
Rappels et Compléments de Mathématiques

I- Champs de Scalaires et de Vecteurs

1- Champ de scalaires
a- Définition : Un champ scalaire est une fonction à plusieurs variables
qui à chaque point M de l’espace fait correspondre un scalaire f(x,y,z).

Exemple : Température, pression qui sont définies par leur mesure et une unité
donnée.

b- Les courbes ou surfaces de niveau : (Courbes ou surfaces


équipotentielles.)
-Ce sont les courbes joignant les points ayant la même valeur.

Exemple : Pression atmosphérique

1030 hectopascal

Ligne de niveau (ligne isobare)

2- Champ de vecteurs

a- Définition : Un champ vectoriel est une fonction vectorielle à plusieurs


variables qui a chaque point M de l’espace fait correspondre un vecteur
⃗ (M)= x𝐢 + y𝐲 + z𝐤
𝐕

Exemple : vitesse du vent.

-Pour avoir des informations sur la vitesse du vent en un point donné, on


choisit un angle θ par rapport au nord (par exemple) pour connaitre la direction et
le sens de ⃗⃗⃗𝑉 et on mesure sa longueur pour connaitre l’intensité du vent.
Nord
θ ⃗
V

⃗⃗⃗𝑉 : Le champ des vitesses est un champ vectoriel


𝑉

𝑉
⃗⃗⃗𝑉

2
Remarque : Si le vecteur vitesse est le même en tous points d’une région on
dit que le champ est uniforme

𝑉

𝑉


𝑉

𝑉

a- Une ligne de champ (ligne de forces) de vecteurs

𝑹(𝑶, 𝒙, 𝒚, 𝒛) : Repère orthonormé de base (𝑖, 𝑗, 𝑘


⃗)
𝒅𝒓 : déplacement élémentaire sur une ligne de champ.
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑥
tel que : ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑟 (𝑑𝑦)
𝑑𝑧

-L’équation d’une ligne de forces est définie par :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗𝐸 ˄𝑑𝑀

II- Quelques notions d’analyse vectorielle


1- Produit scalaire de deux vecteurs

𝑅(𝑂, 𝑥, 𝑦, 𝑧) : Repère orthonormé de base (𝑖, 𝑗, 𝑘


⃗)

⃗2
𝑉
⃗ 𝟏. 𝑽
𝑽 ⃗ 𝟐 = 𝑽𝟏 . 𝑽𝟐 . 𝒄𝒐𝒔𝜽
θ
⃗1
𝑉
-L’expression analytique :

𝑥1 𝑥2
⃗𝑉1 (𝑦1 ) ; ⃗𝑉2 (𝑦2 )
𝑧1 𝑧2

3
⃗𝑽 ⃗ 𝟏 . ⃗𝑽𝟐 = 𝒙𝟏 𝒙𝟏 + 𝒚𝟏 𝒚𝟐 + 𝒛𝟏 𝒛𝟐
⃗𝑽⃗ 𝟏 . ⃗𝑽𝟐 = ⃗𝑽𝟐 . ⃗𝑽 ⃗ 𝟏 ( produit scalaire est commutatif).
⃗⃗ 𝟏 . (𝑽
𝑽 ⃗⃗ 𝟐 + 𝑽 ⃗ 𝟑 ) = (𝑽⃗ 𝟏. 𝑽
⃗⃗ 𝟐 + 𝑽 ⃗⃗ 𝟑 ) ( distributif par rapport à l’addition).
⃗⃗ 𝟏 . 𝑽
Si 𝑽 ⃗ 𝟏. 𝑽⃗⃗ 𝟐 = 𝟎 alors ⃗⃗ 𝟏 ⊾ 𝑽
𝑽 ⃗ 𝟐 (𝑽
⃗⃗ 𝟏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒆𝒓𝒑𝒆𝒏𝒅𝒊𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 à 𝑽
⃗ 𝟐 ).
𝟐 𝟐
⃗ .𝒖
𝒖 ⃗ =𝒖 ⃗ = ‖𝒖 ⃗‖

2- Produit vectoriel
⃗ 2 = ⃗V
⃗V1 ʌV
- La direction de 𝑉⃗ est perpendiculaire au plan formé par ( 𝑉⃗1 𝑒𝑡 𝑉⃗2 ).
- Le sens de 𝑉⃗ est tel que ( 𝑉⃗1 , 𝑉⃗2 , 𝑉⃗) forment un trièdre direct.
- Module ⃦ ⃗𝑽
⃗ 𝟏 ʌ𝑽
⃗ 𝟐 ⃦= 𝑽𝟏 . 𝑽𝟐 . 𝒔𝒊𝒏𝜽 aire du parallélogramme formé 𝑉
⃗ 1 𝑒𝑡 𝑉
⃗ 2 (S).
= 𝑽𝟏 . 𝒉 (avec h=𝑽𝟐 . sinθ)

⃗⃗⃗𝑉2
θ 𝒉
⃗1
𝑉

L’expression analytique

 
x1 y1 z1
V1  V2 = x2 y2 z2
 y1.z2 − y2 z1 
 
=  x2 .z1 − x1 z2 
 x .y − x y 
 1 2 2 1

3- Propriétés du produit vectoriel

- Non commutatif : 𝑽 ⃗ 𝟏 ʌ𝑽⃗ 𝟐 = −𝑽 ⃗ 𝟏 ʌ𝑽


⃗𝟐
- Distributivité par rapport à l’addition.
⃗𝑽 ⃗ 𝟐 + ⃗𝑽𝟑 )= ( ⃗𝑽𝟏 ʌ𝑽
⃗ 𝟏 ʌ(𝑽 ⃗ 𝟐 ) + ( ⃗𝑽
⃗ 𝟏 ʌ𝑽⃗ 𝟑)
- ⃗𝑽 ⃗ 𝟐 = ⃗0 alors 𝑉
⃗ 𝟏 ʌ ⃗𝑽 ⃗ 1 𝑒𝑡 𝑉 ⃗ 2 sont colinéiares.
- Non assaciatif : 𝑽 ⃗ 𝟏 ʌ(𝑽⃗⃗ 𝟐 ʌ𝑽⃗ 𝟑) ≠ ( 𝑽 ⃗ 𝟏 ʌ𝑽⃗ 𝟐 )ʌ𝑽
⃗𝟑

4- Produit mixte

Le produit mixte est invariant par permutation circulaire :


(𝑉 ⃗ 2 ). 𝑉
⃗ 1 ʌ𝑉 ⃗ 3 =(𝑉
⃗ 1, 𝑉
⃗ 2⃗⃗⃗⃗ ⃗ 2, 𝑉
, 𝑉3 ) = (𝑉 ⃗ 3 ⃗⃗⃗⃗ ⃗ 3, 𝑉
, 𝑉1 ) = (𝑉 ⃗ 1⃗⃗⃗⃗
, 𝑉2 )

4
Le produit mixte est un nombre égale au volume du parallélépipède formé par
⃗ 1, 𝑉
(𝑉 ⃗ 2 ⃗⃗⃗⃗
, 𝑉3 ).

𝑉
⃗3
𝑉 avec 𝑉⃗ =𝑉
⃗ 1 ʌ𝑉
⃗2
⃗2
𝑉

⃗1
𝑉

⃗3
𝑉
⃗2
𝑉

⃗1
𝑉

Si (𝑉⃗1 ʌ𝑉⃗2). 𝑉⃗3 = 0 alors un vecteur est nul ou deux vecteurs sont colinéaires ou les
trois vecteurs sont coplanaires.

5- Double produit

⃗= (𝑉
𝑉 ⃗ 1 ʌ𝑉⃗ 2 )ʌ𝑉 ⃗ 3 = (𝑉⃗ 1. 𝑉
⃗ 3 ). 𝑉
⃗ 2 −(𝑉
⃗ 2. 𝑉 ⃗ 1= 𝑊
⃗ 3 ). 𝑉 ⃗⃗⃗ ʌ⃗⃗⃗⃗𝑉3 = 𝑉

Avec 𝑊⃗⃗⃗ =( 𝑉 ⃗ 1 ʌ𝑉⃗ 2)

⃗3
𝑉 ⃗⃗⃗
𝑊

⃗2
𝑉

⃗1
𝑉 p

𝑉

⃗ : Perpendiculaire à 𝑊
𝑉 ⃗ 3 donc 𝑉
⃗⃗⃗ et à 𝑉 ⃗ appartenant au plan P.

III- Opérateurs différentiels


1- Définition

-Un opérateur différentiel est une quantité mathématique qui sert à effectué une
opération sur une fonction scalaire f(M) ou un vecteur 𝑉
⃗ ( M). Pour cela on va
définir un opérateur vectoriel nabla ⃗∇(M) de composantes suivant les trois axes
d’un repère orthonormé R(O, 𝑖,
⃗ 𝑗,
⃗ 𝑘⃗ ).

5
 
 
 x 
        
  = i + j+ k
 y  x y z
 
 
 z 

2- Gradient d’une fonction scalaire

a- Définition
Soit un champ scalaire f(M) associé au point M de coordonnées (x,y,z). On
appelle Gradient de f(M) l’opérateur vectoriel :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M)= f i + f j + f k
𝑔𝑟𝑎𝑑
x y z

Remarque: Si le vecteur 𝐴 est le gradient d’une fonction scalaire f, on dit que 𝐴


dérive d’un potentiel scalaire V tel que V= -f si :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f=- 𝑔𝑟𝑎𝑑


𝐴 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ V

b- Circulation d’un vecteur ⃗𝑨



Soit un champ vectoriel 𝐴(𝑀), et une courbe 𝛤 orientée et joignant deux
points M1 et M2.

𝐴(𝑀)
M2
M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝛤
M1

dC : Circulation élémentaire du vecteur 𝐴 le long d’un déplacement élémentaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑑𝑀
est :
dC = 𝐴.𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑥
avec ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑑𝑦) et 𝐴 = - 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ V
𝑑𝑧

6
dC : = -⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 V. 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝜕𝑉 𝑑𝑥 − 𝜕𝑉 𝑑𝑦 − 𝜕𝑉 𝑑𝑧 = -dV = df (différentielle totale
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
exacte de f).

𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫𝑀2 −𝑔𝑟𝑎𝑑
C = ∫𝑀 2 𝐴 . 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∫𝑀2 −𝑑𝑉 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ V . 𝑑𝑀
1 𝑀 1 𝑀 11 2

N.B
- La circulation du vecteur 𝐴 le long de 𝑀1
̂ 𝑀2 est indépendante du
chemin suivi, elle dépend seulement de l’état initial et l’état final :
𝑀
C = ∫𝑀 2 𝐴 . 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑀
1 2
1
𝑀
- pour un circuit fermé : C = ∮𝑀 2 𝐴. 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
1

Exemple1 : Energie potentielle Ep

z=h M Ep(M) = mgh


M’ 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep(M’) = mgh’

𝑃⃗: Poids h h’ 𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
z
z=0

O y

0 𝜕𝐸𝑝 𝜕𝐸𝑝 𝜕𝐸𝑝


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′= 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 0 ),
𝑑𝑀 dEp = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep . 𝑑𝑀
𝑑𝑧= 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
−𝑑𝑧

𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep . ⃗⃗⃗⃗
dEp = = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑧 <0 car ( Ep(M’) < Ep(M) )
7
- Le sens de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep est opposé à celui de ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑧 donc le gradient se dirige vers les
potentiels croissants.
⃗ =- 𝒈𝒓𝒂𝒅
⃗𝑷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep
N.B
Le gradient est une variation orientée de la fonction scalaire Ep qui évolue
vers les valeurs croissantes.

Exemple1 : La circulation du vecteur ⃗𝑷


M M’
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑴 S Ep=mgh
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep
𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑃⃗
H S’
Ep=0

𝑑𝐶 : Circulation élémentaire du 𝑃⃗ le long d’un déplacement élémentaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑀 sur
la surface de niveau S est :
dC = 𝑃⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 Ep. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 = -dEp = 0. (S est une surface de niveau
Ep(M)= Ep(M’)).
𝒈𝒓𝒂𝒅 Ep est perpendiculaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑀.
N.B
Le gradient est un opérateur perpendiculaire aux surfaces de
niveau (Ep = constante).

3- Notion de gradient en :
a- Coordonnées cartésiennes
Soit un repère orthonormé R(O,𝑖, 𝑗, 𝑘
⃗ ) et M un point repéré avec ses
coordonnées cartésiennes (x,y,z).

8
Le vecteur position du point M dans la base cartésienne s’écrit :
𝑂𝑀 =x𝑖 + y𝑗 + z𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗

- Le vecteur 𝐸⃗ (M) dérive d’une fonction scalaire f(M) tel que :


𝐸⃗ (M) = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M)

- Les composantes de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝑀′= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 et 𝐸⃗ (M) en coordonnées cartésiennes sont:
𝑑𝑥 𝐸𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 (𝑑𝑦) et 𝐸⃗ (M)(𝐸𝑦 )
𝑑𝑧 𝐸𝑧
- La différentielle totale exacte de la fonction scalaire f est :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
df = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥

𝑑𝑀 = 𝐸𝑥 . 𝑑𝑥 + 𝐸𝑦 . 𝑑𝑦 + 𝐸𝑧 . 𝑑𝑧
𝐸⃗ (M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
=- 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑀 = -df = -
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑥 - 𝑑𝑦 - 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝐸𝑥 = − , 𝐸𝑦 = - et 𝐸𝑧 = −
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧

- Les composantes du gradient en coordonnées cartésiennes sont :

𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜕𝑦
𝜕𝑓
( 𝜕𝑧 )
b- Coordonnées polaires

Soit (r,θ) les coordonnées polaires du point M et (e⃗⃗⃗r ,e⃗⃗⃗⃗θ ) une base polaire

𝑒𝜃 M’ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
M 𝑒𝑟 dr rdθ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
r θ M
r

O
Le vecteur position du point M dans la base polaire s’écrit
𝑂𝑀 = r𝑒𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = dr 𝑒𝑟 + rdθ𝑒𝜃
- Les composantes de 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐸⃗ (M) en coordonnées polaires sont :

9
𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( 𝑑𝑟 )
𝐸⃗ (r,θ) ( 𝑟 ) et 𝑑𝑀
𝐸𝜃 𝑟𝑑𝜃

- La différence totale exacte de f en coordonnées polaires est :


𝜕𝑓 𝜕𝑓
df = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃
𝜕𝑟 𝜕𝜃
𝐸⃗ (r,θ). 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐸𝑟 . 𝑑𝑟 + 𝐸𝜃 . 𝑟𝑑𝜃 = - 𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = -df =-𝜕𝑓 𝑑𝑟 -
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M). 𝑑𝑀 𝜕𝑓
𝑑𝜃
𝜕𝑟 𝜕𝜃
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
𝐸𝑟 =- et 𝐸𝜃 =-
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃

𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
⃗ (r,θ) = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝐸 𝑔𝑟𝑎𝑑 f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜃
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃
- Les composantes du gradient en coordonnées polaires sont :

𝜕𝑓
𝜕𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,𝜃) f(M)(1
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝜕𝑓 )
r 𝜕𝜃

c- Coordonnées cylindriques

Soit (r,θ,z) les coordonnées cylindriques du point M et (e⃗⃗⃗r ,⃗⃗⃗⃗⃗ ez ) une


eθ , ⃗⃗⃗
base cylindrique.
Le vecteur position du point M dans la base cylindrique s’écrit :

𝑂𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑚 + 𝑚𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = r𝑒𝑟 + z𝑒𝑧 d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =dr𝑒𝑟 + rdθ𝑒𝜃 + dz𝑒𝑧

- Les composantes de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑑𝑀 et 𝐸⃗ (M) en coordonnées cylindriques sont :

𝐸𝑟 𝑑𝑟
𝐸⃗ (r,θ,z) (𝐸𝜃 ) et 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑑𝜃)
𝐸𝑧 𝑑𝑧

10
- La différence totale exacte de f en coordonnées cylindriques est:
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
f= 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃 + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
𝐸⃗ (r,θ,z). 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐸𝑟 .𝑑𝑟 + 𝐸𝜃 . 𝑟𝑑𝜃 + 𝐸𝑧 . 𝑑𝑧 = - 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= -df =- 𝑑𝑟 - 𝑑𝜃 - 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧

𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝐸𝑟 =- , 𝐸𝜃 =- et 𝐸𝑧 =-
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧

𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 𝜕𝑓
- On a 𝐸⃗ (r,θ) = - 𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 + 𝐸𝑧 𝑒𝑧 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜃 - 𝑒
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝑧

- Les composantes du gradient en coordonnées polaires sont :

𝜕𝑓
𝜕𝑟
1 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,𝜃) f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 r 𝜕𝜃
𝜕𝑓
𝜕𝑧
( )
d- Coordonnées sphériques

Soit (r,𝜑, θ) les coordonnées sphériques du point M et (e⃗⃗⃗r ,, ⃗⃗⃗⃗ eθ ) une


eφ , ⃗⃗⃗⃗⃗
base sphérique.
Le vecteur position du point M dans la base sphérique s’écrit :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = r𝑒𝑟
𝑂𝑀 d𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =dr 𝑒𝑟 + rsin𝜃d𝜑 𝑒𝜑 + rd𝜃 𝑒𝜃

11
- Les composantes de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 et 𝐸⃗ (M) en coordonnées sphériques sont :

𝐸𝑟 𝑑𝑟
⃗𝐸 (r, 𝜑, θ) (𝐸𝜑 ) et 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑)
𝐸𝜃 𝑟𝑑𝜃

- La différence totale exacte de f en coordonnées sphériques est:


𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
df = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜑 + 𝑑𝜃
𝜕𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝜃
𝐸⃗ (r, 𝜑 ,θ). 𝑑𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐸𝑟 .𝑑𝑟+ 𝐸𝜑 . 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑+ 𝐸𝜃 . 𝑟𝑑𝜃= - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 f(M). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= -df =- 𝑑𝑟 - 𝑑𝜑 - 𝑑𝜃
𝜕𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝜃
𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
𝐸𝑟 =- , 𝐸𝜑 =- et 𝐸𝜃 =-
𝜕𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜑 𝑟 𝜕𝜃

𝜕𝑓 1 𝜕𝑓 1 𝜕𝑓
⃗ (r, 𝜑 ,θ) = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a 𝐸 𝑔𝑟𝑎𝑑 f(M) = 𝐸𝑟 𝑒𝑟 + 𝐸φ 𝑒𝜑 + 𝐸𝜃 𝑒𝜃 = - 𝑒𝑟 - 𝑒𝜑 - 𝑒
𝜕𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝜕𝜑 𝑟 𝜕𝜃 𝜃
- Les composantes du gradient en coordonnées sphériques sont :

𝜕𝑓
𝜕𝑟
1 𝜕𝑓
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟,φ ,θ) f(M)
𝑔𝑟𝑎𝑑 rsin𝜃 𝜕φ
1 𝜕𝑓
r 𝜕𝜃
( )
4- Equations des lignes de champ
a- En coordonnées cartésiennes
C
𝐸⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀

- Considérons un déplacement élémentaire 𝑑𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ le long d’une ligne de champ C


𝑑𝑀 = ⃗0 (E
⃗E ʌ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 sont colinéaires).

𝐸𝑥 𝐸𝑦 𝐸𝑧
𝑑𝑀 = ⃗0
⃗E ʌ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | |= (𝐸𝑦 𝑑𝑧 − 𝐸𝑧 𝑑𝑦)𝑖 + (𝐸𝑧 𝑑𝑥 − 𝐸𝑥 𝑑𝑧)𝑗 +
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
(𝐸𝑥 𝑑𝑦 − 𝐸𝑦 𝑑𝑥)𝑘
⃗ = ⃗0
𝐸𝑦 𝑑𝑧 − 𝐸𝑧 𝑑𝑦 = 0
{ 𝐸𝑧 𝑑𝑥 − 𝐸𝑥 𝑑𝑧 = 0
𝐸𝑥 𝑑𝑦 − 𝐸𝑦 𝑑𝑥 = 0

L’équation des lignes de champ en coordonnées cartésiennes devient :


𝑑𝑦 𝑑𝑧 𝑑𝑥
= =
𝐸𝑦 𝐸𝑧 𝐸𝑥
12
b- En coordonnées cylindriques

𝐸 𝐸𝜃 𝐸𝑧 ⃗
𝑑𝑀 = ⃗0
⃗E ʌ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝑟 |= 0
𝑑𝑟 𝑟𝑑𝜃 𝑑𝑧

L’équation des lignes de champ en coordonnées cylindriques devient :


𝑑𝑟 𝑟𝑑𝜃 𝑑𝑧
= =
𝐸𝑟 𝐸𝜃 𝐸𝑧

c- En coordonnées sphériques

𝐸𝑟 𝐸𝜑 𝐸𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗ ʌ 𝑑𝑀
E | | = ⃗0
𝑑𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑 𝑟𝑑𝜃

L’équation des lignes de champ en coordonnées sphériques devient :


𝑑𝑟 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜑 𝑟𝑑𝜃
= =
𝐸𝑟 𝐸𝜑 𝐸𝜃
5- Divergence d’un champ de vectoriel

a- Définition
- Soit un champ vectoriel 𝑉
⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) de composantes 𝑉𝑥 , 𝑉𝑦 , 𝑉𝑧 .
La divergence du champ vectoriel 𝑉 ⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) est le champ scalaire défini par la
relation :

𝝏
𝑽𝒙
𝝏𝒙
𝝏 𝝏𝑽𝒙 𝝏𝑽𝒚 𝝏𝑽𝒛
div ⃗𝑽 = ⃗𝜵
⃗ . ⃗𝑽 =
𝝏𝒚
. 𝑽𝒚 = + +
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏
𝑽
( 𝝏𝒛 ) ( 𝒛 )
b- Exemples

Exemple 1 : Le champ de vecteurs r (vecteur position)


La position du point M dans la base cartésienne est repérée par le vecteur :
𝑟 = x𝑖 + y𝑗 + z𝑘

𝑑𝑀 : déplacement élémentaire du point M le long d’une ligne de champ.


⃗⃗⃗⃗⃗⃗

𝑥 𝑦 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑟 ʌ 𝑑𝑀 ⃗ La résolution de l’équation des lignes de
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧| = 0
𝑥 𝑦 𝑧
champ = =
nous donne l’allure des lignes de champ : y = Kx (droites
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
qui passent par l’origine).

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volume qui circule le long des lignes de champ

z lignes de champ
r

O y
x

- Le vecteur position est radial il diverge dans tous les sens.


- Les lignes de champ sont des droites qui passent par l’origine.

⃗ . 𝑟 = 𝜕𝑥 + 𝜕𝑦 + 𝜕𝑧 =3
di𝑣⃗⃗⃗𝑟 = 𝛻
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Remarque : Le volume qui circule le long des lignes de champ augmente :
Le volume n’est pas conservé.

Exemple 2
⃗ (x,y) = -y𝑖 + x𝑗
Soit 𝐸
𝑑𝑀 : déplacement élémentaire du point M le long d’une ligne de champ.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

−𝑦 𝑥 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑟 ʌ 𝑑𝑀 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
| =xdz𝑖 +ydz𝑗 – (-ydy -xdx)𝑘
⃗ =0

𝑦2 𝑥 2 𝑦2 𝑥2 𝑦2 𝑥 2
ydy –xdx = 0 + = K’ + =1 + =1
2 2 2𝐾′ 2𝐾′ 𝐾2 𝐾2

- Les lignes de champ sont des cercles concentriques de centre O et de rayon K


(k= √2𝑘′ K’ une constante positive).
y

M2(0,1) 𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟
⃗⃗⃗

M1(1,0)
M3(-1,0) OO x

M4(0,-1)

On a ‖𝐸⃗ ‖ = √𝑥 2 + 𝑦 2 et 𝑒𝜃 = -sinθ⃗𝑖 + cosθ𝑗


⃗⃗⃗⃗

𝐸⃗ = 𝐸. ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 = ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝜃 le champ est orthoradial

14
𝜕 −𝑦
𝜕𝑥
𝜕
⃗= ∇
div 𝐸 ⃗ . 𝐸⃗ = . 𝑥 =0 ⃗ =0
div𝐸
𝜕𝑦
𝜕
(𝜕𝑧 ) ( 0 )
Remarque : le volume qui circule le long des lignes de champ est conservé

NB
La divergence mesure le défaut de conservation du volume le
long des lignes de champ

3- Rotationnel d’un champ de vectoriel

a- Définition
Soit un champ vectoriel 𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧) de composantes en coordonnées
cartésiennes 𝐴𝑥 , 𝐴𝑦 , 𝐴𝑧 .

Le rotationnel du champ vectoriel 𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧) est le champ vectoriel défini par la


relation :
𝜕 𝐴𝑥
𝜕𝑥 𝜕 𝜕 𝜕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗ = ⃗∇ʌ 𝑉
⃗ = 𝜕
ʌ 𝐴𝑦 = | 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 |
𝜕𝑦
𝐴𝑥 𝐴𝑦 𝐴𝑧
𝜕
( 𝜕𝑧 ) ( 𝐴𝑧 )

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒓𝒐𝒕𝑨 ⃗⃗ = ( 𝝏𝑨𝒛 - 𝝏𝑨𝒚
)𝒊 + (
𝝏𝑨𝒙
-
𝝏𝑨𝒛
)𝒋 + (
𝝏𝑨𝒚
-
𝝏𝑨𝒙
)𝒌

𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚
b- Exemples
Exemple 1 : ⃗ (x, y, z) = -y𝑖 + x𝑗
E

𝜕 𝜕 𝜕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗
𝑟𝑜𝑡𝐴 = ∇ ʌ 𝐸 = | 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧| = (1+1) 𝑘
⃗⃗⃗ = 2𝑘

−𝑦 𝑥 0

E 𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟
⃗⃗⃗
E

x
E
E

15
Exemple 2 : r = x𝑖 + y𝑗 + z𝑘

𝜕 𝜕 𝜕
𝑟𝑜𝑡𝑟 = ∇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ʌ 𝑟 = |𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧| = ⃗0
𝑥 𝑦 𝑧

Les lignes de champ divergent

z
r

O y
x

NB
Le rotationnel est un opérateur qui a tendance à faire tourner les
lignes de champ autour de lui.

4- Laplacien scalaire ou vectoriel

C’est un opérateur qui s’applique à un champ de scalaires U(M) ou à un


champ de vecteurs 𝑉
⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) de composantes en coordonnées cartésiennes 𝑉𝑥 , 𝑉𝑦 , 𝑉𝑧 .

a- Laplacien scalaire
L’expression du Laplacien scalaire en coordonnées cartésiennes est :

𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈
∆U = ∇
⃗ . (∇
⃗ 𝑈)= 2
+ 2
+
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2

b- Laplacien vectoriel
L’expression du Laplacien vectoriel en coordonnées cartésiennes est :

𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥 𝜕2 𝑉𝑥
+ +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
∆𝑉𝑥
𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦 𝜕2 𝑉𝑦
⃗ = (∆𝑉𝑦 ) =
∆𝑉 + +
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
∆𝑉𝑧
𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧 𝜕2 𝑉𝑧
( 𝜕𝑥 2 + + )
𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2

5- Relation entre ces opérateurs


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
div (𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗ )=∇⃗ .(∇ ⃗ ) =𝑉.
⃗ ʌ𝑉 ⃗⃗⃗ (∇ ⃗ ) = 0.
⃗ ʌ∇
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓) = ∇ ⃗ ʌ(∇⃗ 𝑓) = (∇⃗ ʌ∇ ⃗ )f = ⃗0.
𝑟𝑜𝑡(𝑔𝑟𝑎𝑑
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓) = ∇
div (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ .(∇
⃗ 𝑓) = ∆f.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡(𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗)=∇ ⃗ ʌ(∇⃗ ʌ𝑉⃗ ) = (∇
⃗ . ⃗V). ∇
⃗ - (∇ ⃗ ). 𝑉
⃗ .∇ ⃗ =⃗⃗⃗∇. (∇
⃗ . ⃗V) - ∆𝑉⃗
= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 (div𝑉 ⃗ ) - ∆𝑉

⃗)=∇
a- div (f𝑉 ⃗ . (𝑓V
⃗)=∇ ⃗ + f∇
⃗ 𝑓. 𝑉 ⃗ =𝑉
⃗ .𝑉 𝑔𝑟𝑎𝑑 f +fdiv𝑉
⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b- 𝑟𝑜𝑡(𝑓𝑉 ⃗)=∇ ⃗)=∇
⃗ ʌ(𝑓V ⃗ fʌV
⃗⃗⃗ + f∇ ⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ʌV 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 ʌ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
V + f𝑟𝑜𝑡𝑉 ⃗⃗⃗

IV- Flux d’un champ de vecteurs à travers une surface


1. Orientation d’une surface

a- Surface non fermée


- Considérons une surface S ouverte et orientée.

⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆

contour C délimitant la surface S


𝑛⃗
dS
S + dS
++

- On définit le vecteur surface 𝑆=S.𝒏 ⃗ (𝒏


⃗⃗ = vecteur unitaire normal à dS (‖𝑛⃗‖ = 1))
- direction : perpendiculaire à la surface S.
- sens : en choisit un sens de parcours sur C et on définit l’orientation de 𝒏
⃗ à
partir de la règle de la main droite.

⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
Orientation du contour
𝑛⃗

C
C
𝑛⃗
Orientation du contour

⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆

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b- Surface fermée

La normale d’une surface fermée est toujours orientée de l’intérieur de la surface


vers l’extérieur.
𝑛⃗ 𝑛1
⃗⃗⃗⃗ 𝑛1
⃗⃗⃗⃗

𝑛⃗ 𝑛3
⃗⃗⃗⃗
𝑛⃗ 𝑛4
⃗⃗⃗⃗
𝑛𝐿
⃗⃗⃗⃗ 𝑛𝐿
⃗⃗⃗⃗
𝑛5
⃗⃗⃗⃗
𝑛⃗
𝑛2
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗2
𝑛
Sphère Cylindre Cube

2- Flux d’un vecteur à travers une surface


⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
- Soit S une surface orientée et 𝑉
⃗ (𝑀) un champ de vecteurs défini

𝑉
en chaque point M de S. dS 𝑛⃗ 𝜃
M
- On appelle flux élémentaire de 𝑉 ⃗ (𝑀) à travers dS S
(surface élémentaire) centrée au point M la quantité :
d∅ = ⃗𝑽 𝒅𝑺 = V(M). dS. Cosθ
⃗ (𝑴). ⃗⃗⃗⃗⃗

Le flux total de 𝑉
⃗ (𝑀) à travers (S) est :
∅ = ∬𝑺 𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ (𝑴). 𝒅𝑺

V- Transformations intégrales
1- Théorème de Green Ostrogradsky (Théorème de la
divergence)
- Soit une surface S délimitant un volume (V) et 𝐴(𝑀) un champ de vecteurs
défini en tous points M du volume V.

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Le théorème de Green Ostrogradsky est donné par la relation suivante :

∅ = ∯𝑺 𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ∭ 𝒅𝒊𝒗𝑨
⃗⃗ (𝑴). 𝒅𝑺
𝑽
⃗ (M). dV
NB
On dit que 𝐴(𝑀) est à flux conservatif si
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀))
∅ = ∯𝑆 𝐴 (𝑀). ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 0 div 𝐴(𝑀)=0 (𝐴(𝑀) =𝑟𝑜𝑡𝐸

2- Théorème de Stokes
- Soit une surface S qui s’appuie sur un contour fermé C et 𝐴(𝑀) un champ de
vecteurs.
⃗⃗⃗ un déplacement élémentaire sur la courbe C.
dl

- Le théorème de Stokes est donné par la relation suivante :


⃗ (𝑴). ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∮𝑪 ⃗𝑨 𝐝𝐥 = ∬𝑺 𝒓𝒐𝒕𝐀 ⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐒

On dit que 𝐴(𝑀) est à circulation conservative si


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∮𝐶 𝐴(𝑀). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM = 0 𝑟𝑜𝑡A ⃗ = ⃗0 (A
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
gradf).

VI- Angle solide


- L’angle solide Ω est l’extension naturelle dans l’espace de l’angle défini dans
le plan.

- Dans le plan :

A
̂
𝐴𝐵
R
̂
𝑨𝑩
𝑑𝛼 B d𝜶 =
𝑹

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- Dans l’espace :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑢
𝑂𝑀 ⃗
⃗ : vecteur unitaire
𝑢
⃗⃗⃗⃗ = dS. 𝑛⃗
𝑑𝑆 ⃗⃗⃗⃗ ∶ vecteur surface élémentaire).
(𝑑𝑆
𝛼: angle entre 𝑢⃗ et 𝑛⃗.

-L’angle solide élémentaire d𝛺, délilmité par un cône coupant une surface
élémentaire dS située à un distance r de son sommet O vaut :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒖
𝒅𝑺. ⃗ ⃗⃗⃗ 𝒖
𝒅𝑺 𝒏. ⃗ 𝒅𝑺 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝐝𝐒’
d𝜴 = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐 = 𝟐
𝒓 𝒓 𝒓 𝒓

dS’ : la projection de dS sur la perpendiculaire à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀.
- L’ unité de l’angle solide est le stéradian (Sr).

d𝛺 : L’angle solide élémentaire sous lequel du point O on voit la surface


élémentaire dS.

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