Grammaire 2024 Entrainement Pour La Seconde
Grammaire 2024 Entrainement Pour La Seconde
Grammaire 2024 Entrainement Pour La Seconde
2. Entourez les verbes conjugués et précisez si les phrases sont simples (S) ou complexes (C).
1. J'ai vu le ciel frémir de l'attente de l'aube. (Gide) (...) 2. Parfois, un cavalier sortait du cercle, prenait du
champ, et s'élançait à bride abattue. (...) 3. Tout à coup, la révélation se fit : il tenait la solution. (...) 4. Je
venais, par ces paroles, de tracer dans son âme une première ride et d'y faire apparaître un premier cheveu
blanc. (...) 5. Il a toujours été superstitieux et cru aux présages. ....)
3. Entourez les verbes conjugués. Précisez combien de propositions comporte chaque phrase et si les
phrases sont simples (S) ou complexes (C).
1. Le renard humait le sol à la recherche du lapin qui se dissimulait dans un terrier. - 2. Pendant que les marins
manœuvraient et que les soutiers alimentaient les chaudières en charbon, les passagers se promenaient sur
le pont, admirant l'océan. - 3. Stupéfait, Charles se demanda comment il avait pu oublier ses affaires. - 4. Le
potier, penché sur son tour, fabrique de belles pièces qu'il vendra sur le marché. - 5. La neige tombe à gros
flocons, du brouillard monte des plaines humides, le silence se fait dans les campagnes : l'hiver est arrivé. - 6.
Que tu ne répondes pas à mon salut me fâche fort ! - 7. Quand reverrai-je la maison de mes aïeux où j'ai passé
de si bons moments, profitant de son charme paisible ?
1. [Il nous quitta sans un mot], [parce qu’il n’avait plus rien à dire].
.......................................... ....................................................
2. [Monsieur Durand travaillait dur] ; [il partait tôt le matin] [et rentrait tard le soir].
.................................................. .................................. ....................................
3. [Lorsque la sonnerie retentit], [les élèves se dispersèrent dans la cour].
............................................... ...............................................................
1
2. Dans les phrases suivantes, mettez les différentes propositions entre crochets et précisez s'il s'agit, à
chaque fois, d'une proposition indépendante, principale ou subordonnée.
1. Si le pont s'effondre, la route sera coupée. - 2. Jupiter lance des éclairs, jette la foudre, fait pleuvoir sur les
champs. - 3. Mon frère me jalousait parce que j'étais sportive ; je l'aimais tout en regrettant sa jalousie. - 4.
De moi, je ne parlerai pas : je parlerai plutôt de tous mes associés qui sont pleins de mérite mais qu'on oublie
trop souvent. - 5. Les lionceaux folâtraient, dormaient, se battaient parfois. Pendant ce temps, dans les herbes
hautes qui la dissimulaient, la lionne traquait des gazelles pour nourrir ses petits. - 6. Qui es-tu ? - 7. Dis-moi
où tu vas. - 8. Lorsque la lueur de leur lampe vacillait, les mineurs savaient qu'il fallait trouver de l'air pur pour
pouvoir respirer.
3. Précisez le nombre de propositions par phrase et indiquez quel signe de ponctuation permet de relier les
propositions juxtaposées.
Nombre de Signe de
propositions ponctuation
1. Il a quitté les lieux aussitôt : il ne voulait pas être repéré.
2. Après sa journée de travail, Monsieur Dupuis rentre chez lui, s’installe sur
le canapé, allume la télévision, s’endort.
3. Nous avons été surpris par la pluie, nous étions trempés.
4. Après le spectacle, la foule est sortie par la grande porte ; les joueurs sont
rentrés dans les coulisses.
5. Tu ne parles pas fort : on ne t’entend pas bien.
6. Ressers-toi de ce plat ; je vais en reprendre aussi ; cette recette est
toujours un succès.
4. Transformez chaque couple de phrases en une phrase complexe constituée de propositions coordonnées.
Utilisez, en tout, deux adverbes de liaison et deux conjonctions de coordination et précisez sa valeur :
cause, conséquence ou opposition.
Adverbe Conjonction Valeur
1. J’ai fini mon travail : je rentre à la maison.
_________________________________________________________
2. Il est tombé en panne : il n’avait plus d’essence.
_________________________________________________________
3. Cet homme est très pauvre. Il est toujours prêt à rendre service.
_________________________________________________________
4. Jean est très entraîné. Il n’a pas été retenu pour les qualifications.
_________________________________________________________
5. Entourez en rouge les verbes conjugués, en vert les mots subordonnants et mettez entre crochets les
différentes propositions.
1. Quoique le gouvernement affirme avoir tout fait pour l'empêcher, ce drame dont je ne commenterai pas
l'horreur s'est produit. 2. Dès que le voleur fut hors de vue de ses poursuivants, il cacha son butin dans un
fourré, si bien qu'on ne le retrouva que trois jours plus tard. 3. Je me souviens que cette femme, pour qui
j'éprouve encore la plus profonde gratitude, m'avait donné un bout de pain sans lequel je serais mort de
faim. 4. Les filles apportèrent à oncle Xavier des branches de vergne pour qu'il leur fît des sifflets. (Mauriac)
6. Entourez en rouge les verbes conjugués et en vert les mots subordonnants. Soulignez en vert les
propositions subordonnées, en rouge les principales et en bleu les indépendantes.
1. Il paraît qu'il y a des chevaux qui volent. 2. Que j'aimerais savoir s'il y aura de la neige pour Noël ! 3. Quand
vous sortirez, vous n'oublierez pas de prendre les paquets que j'ai préparés hier pour les porter à la poste. 4.
2
L'homme s'ennuie du plaisir reçu et préfère de bien loin le plaisir conquis. (Alain) 5. Quoiqu'il fût très timide,
il affronta sans sourciller les regards moqueurs qu'il voyait le suivre et continua son chemin.
7. Entourez en vert les mots subordonnants. Mettez entre crochets verts les propositions subordonnées.
Soulignez en rouge les propositions principales.
1. Le directeur annonce que l’entreprise a fait de gros bénéfices. – 2. L’équipe que j’ai supportée à la dernière
coupe du monde a gagné la coupe. – 3. Puisque les restaurants sont fermés, nous allons cuisiner. – 4. Je
voudrais bien savoir pourquoi personne ne m’a prévenu. – 5. Cette tarte aux fruits, qui est préparée par un
pâtissier renommé, est la meilleure de la ville. – 6. Je fais mes courses avant que les magasins ne ferment. –
7. Dites-moi quelle profession vous voulez exercer. – 8. Bien que nous nous entendions très bien, il nous arrive
de nous disputer.
8. Entourez en vert les mots subordonnants. Mettez entre crochets verts les propositions subordonnées.
Soulignez en rouge les propositions principales. Soulignez en noir les propositions indépendantes.
J’oubliais la déposition d’un domestique qui le dernier avait vu M. Alphonse vivant. ... Je demandai à cet
homme si M. Alphonse avait sa bague de diamants lorsqu’il lui parla. Le domestique hésita pour répondre ;
enfin il dit qu’il ne le croyait pas, qu’il n’y avait fait au reste aucune attention. « S’il avait eu cette bague au
doigt, ajouta-t-il en se reprenant, je l’aurais sans doute remarquée car je croyais qu’il l’avait donnée à Mme
Alphonse. »
2. Surlignez les propositions introduites par les mots subordonnants en gras. Précisez la nature des
propositions subordonnées.
1. Le capitaine envoie une patrouille vers le bois pour qu'elle y fasse des prisonniers. 2. C'est une cause qui
est sacrée et pour laquelle nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout. 3. Ils se demandaient pourquoi
leurs amis n'étaient pas venus. 4. Cadet a raconté, depuis, que toute la nuit Jean avait sangloté. (Daudet) 5.
Jamais nous ne saurons quel homme a accompli cet exploit, ni pour quelle raison il l'a fait. 6. Comme tu n'es
pas prêt à entendre, je ne te dirai rien. 7. La raison que tu donnes à ta mauvaise note n'est pas crédible.
3. Formez une phrase complexe contenant une prop. subordonnée relative avec ces deux phrases simples.
1. Le professeur explique les cours. Les élèves doivent réviser ces cours.
2. Cet enfant raconte des anecdotes. Celles-ci amusent tous les invités.
3. Il faut surveiller la chambre. Tous les petits enfants dorment dans cette chambre.
4. Ce sont des choses futiles. Personne n’attache d’importance à ces choses.
5. Voici le public. Le chanteur doit affronter ce public.
6. Il coupa un grand tissu noir. Il fit une belle cape avec ce tissu.
7. Ces projets sont utopiques. Ils ne se réaliseront jamais.
8. Ce chien a été abattu. Il vous faisait peur.
4. Faites une seule phrase complexe comportant une subordonnée circonstancielle de temps avec les deux
phrases simples en utilisant des conjonctions de subordination variées.
1. Maxime a fêté l’évènement avec tous ses amis. Il a été choisi pour participer aux Jeux olympiques.
2. Ils se dépêchent de rentrer au port. La tempête se lève.
3
3. Louise a acheté une belle voiture. Elle a obtenu son permis de conduire.
4. Ma sœur est tombée malade. Elle a mangé des fruits de mer.
5. Les applaudissements éclatèrent dans la salle. La vedette se présenta sur scène.
6. Les souvenirs affluèrent à sa mémoire. Il entra dans sa maison d’enfance
5. Dites si les propositions subordonnées soulignées sont des relatives ou des conjonctives. Donnez leur
fonction.
1. Gilbert pensa qu'il ferait un bon curry avec le poulet qu'il venait d'acheter. - 2. Je veux qu'il vienne et qu'il
m'explique les décisions qu'il a prises. - 3. Le mur s'est fissuré ; la cause en est que le sol a tremblé. - 4. Il a
mangé tant de cassoulet qu'il n'a plus faim pour le dessert. - 5. Le regret qu'il éprouva sur l'instant lui gâcha
sa soirée. - 6. Que vous veniez danser me ravit !
6. Dites si les propositions subordonnées soulignées sont des relatives ou des interrogatives indirectes.
Donnez leur fonction.
1. J'ignore qui il a invité ce soir. - 2. C'est la question qui est sur toutes les lèvres. - 3. Il revit le petit pont de
son enfance qui ne tenait plus guère et qui menaçait de rompre. Il se demanda alors qui était chargé de son
entretien. - 4. Je ne sais où je vais, mais j'espère que le hasard conduira mes pas dans les montagnes où j'ai
contemplé tant de paysages somptueux. - 5. Sans trop savoir pourquoi, il se lança dans le commerce maritime
à l'époque où le transport aéronautique commençait de se développer.
7. Relevez les propositions subordonnées, entourez le mot subordonnant ; précisez si les subordonnées
sont des relatives, des conjonctives ou des interrogatives indirectes.
1. Le malfaiteur, dont le visage ne m'était pas inconnu, me lança un regard noir qui me fit frémir de peur. –
2. Je ne savais pas pourquoi la police voulait me rencontrer. – 3. Quand la brume se leva enfin, les randonneurs
s'aperçurent qu'ils s'étaient éloignés de leur route et qu'ils étaient perdus dans la lande déserte. – 4. La petite
église devant laquelle il passait chaque jour s'écroula lorsqu'on creusa un garage souterrain. – 5. Quoique les
confitures fussent rangées dans le haut du placard, le petit gourmand les trouva et les engloutit. – 6. Il voulut
savoir où la frégate avait coulé. – 7. Corentin surveille sa cousine afin qu'elle ne se blesse pas pendant que les
adultes bricolent dans la maison. – 8. La route que j'emprunte quotidiennement pour me rendre au collège
longe le bord de mer.
8. Même exercice.
1. Un homme apparut alors dans l'ouverture, disant par sa seule présence que le déjeuner était prêt.
(MAUPASSANT) - 2. J'écrivais la nuit, dans la cabane de tôle ondulée que je partageais avec trois camarades.
(GARY) - 3. Crochu est ivre mort, impossible à traîner ; Braz interpelle les deux autres et leur demande s'ils ne
connaissent pas un logement où l'on puisse coucher le saoulard. (GIDE) - 4. Ce pont, dont il était question,
était un pont suspendu, jeté sur un rapide, à un mille de l'endroit où le convoi s'était arrêté. (VERNE) - 5. Je
lui offris tout, pourvu qu'elle voulût m'aimer encore ! (MÉRIMÉE) - 6. Elle ne voulait pas qu'on pût dire que je
lui avais fait peur. (MÉRIMÉE). - 7. Voyons, faut-il que je sorte pour que tu finisses de trembler ? (SAND) . – 8.
Monsieur le Président, pouvons-nous savoir quelle somme a été prise à la victime et dans quelle proportion
le partage s'est fait ensuite entre les accusés ? (GIDE)
9. Indiquez la nature exacte des propositions et précisez, s'il y a lieu, lesquelles sont juxtaposées ou
coordonnées.
1. L'archéologue était stupéfait : il venait de découvrir une tombe étrusque en parfait état. - 2. Le maire
annonça que des travaux d'aménagement auraient lieu, que la circulation des voitures serait moins aisée,
mais que le résultat en vaudrait la peine. - 3. Avancez, présentez-vous distinctement et commencez aussitôt
votre exposé. - 4. Olaf passa l'aspirateur, il nettoya les vitres avec un chiffon doux, il cira enfin le parquet qu'il
venait de poncer. - 5. Parce qu'il avait créé un monstre et qu'il en avait peur, le savant fou s'enfuit.
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10. Indiquez la nature et la fonction des propositions subordonnées soulignées.
1. Il voulut prendre l'air parce qu'il étouffait dans cette salle surchauffée. - 2. J'espère que vous avez une
bonne raison d'être en retard... - 3. Vivien vivait dans une petite ville dont on vantait le calme. - 4. Le facteur
demanda qui avait volé le courrier. - 5. Valentine dormait trop profondément pour que le réveil la tirât du
sommeil. - 6. Inès juge qu'un bon livre est inestimable. - 7. Lorsque Blaise vivait en Asie, il tenait un journal
de bord dans lequel il notait ses découvertes afin que ses amis, à son retour, puissent lire le récit de son
expérience. - 8. Puisque ton plat est immangeable, je me demande si tu as bien suivi la recette que le cuisinier
t'avait remise. - 9. Elsa a fait beaucoup de mal à sa cousine et le plus terrible est qu'elle l'ait fait
volontairement.
Enfin un vieux volet vermoulu s’ouvrit, ou plutôt s’entrebâilla, et se referma dès que la lueur d’une
misérable lampe eut éclairé […] le pommeau des pistolets de d’Artagnan. Cependant, malgré la rapidité du
mouvement, d’Artagnan avait eu le temps d’entrevoir une tête de vieillard.
- Au nom du ciel, dit-il, écoutez-moi ; j’attendais quelqu’un qui ne vient pas ; je meurs d’inquiétude.
Je me demande s’il ne serait pas arrivé malheur aux environs. J’exige que vous me répondiez.
- La fenêtre se rouvrit lentement, et la même figure apparut de nouveau ; seulement elle était plus
pâle encore que la dernière fois.
14. Mettez entre crochets les subordonnées et dites si elles sont relatives ou conjonctives complétives.
1. Je refuse que vous alliez seuls à cette fête avec des gens que je ne connais pas.
2. Le voleur, qui était étourdi, n’avait pas repéré que la police était déjà là.
1. Mettez entre crochets les propositions subordonnées relatives et précisez le mot qu'elles complètent.
3. Recopiez les phrases suivantes en inventant des propositions subordonnées relatives après chaque
pronom relatif.
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau.
À l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J'oubliai les catastrophes dont je
venais d'être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j'entendis si
souvent siffler la grive. Quand je l'écoutais alors, j'étais triste de même qu'aujourd'hui ; mais cette première
tristesse était celle qui naît d'un désir vague de bonheur, lorsqu'on est sans expérience ; la tristesse que
j'éprouve actuellement vient de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l'oiseau dans
les bois de Combourg m'entretenait d'une félicité que je croyais atteindre ; le même chant dans le parc de
Montboissier me rappelait des jours perdus à la poursuite de cette félicité insaisissable. Je n'ai plus rien à
apprendre, j'ai marché plus vite qu'un autre, et j'ai fait le tour de la vie.
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Correction - La phrase complexe - exercices de révision pour le lycée
1. Pour chacune des phrases suivantes, comptez le nombre de propositions. Déduisez-en si c’est une phrase
simple ou complexe (mettez une croix dans la bonne colonne).
2. Entourez les verbes conjugués et précisez si les phrases sont simples (S) ou complexes (C).
3. Entourez les verbes conjugués. Précisez combien de propositions comporte chaque phrase et si les
phrases sont simples (S) ou complexes (C).
1. Le renard humait le sol à la recherche du lapin qui se dissimulait dans un terrier (deux propositions. Phrase
complexe). - 2. Pendant que les marins manœuvraient et que les soutiers alimentaient les chaudières en
charbon, les passagers se promenaient sur le pont, admirant l'océan. (trois propositions. Phrase complexe)
- 3. Stupéfait, Charles se demanda comment il avait pu oublier ses affaires. (deux propositions. Phrase
complexe) - 4. Le potier, penché sur son tour, fabrique de belles pièces qu'il vendra sur le marché. (deux
propositions. Phrase complexe) - 5. La neige tombe à gros flocons, du brouillard monte des plaines humides,
le silence se fait dans les campagnes : l'hiver est arrivé. (quatre propositions. Phrase complexe) - 6. Que tu
ne répondes pas à mon salut me fâche fort ! (deux propositions. Phrase complexe) - 7. Quand reverrai-je la
maison de mes aïeux où j'ai passé de si bons moments, profitant de son charme paisible ? (deux propositions.
Phrase complexe)
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2. Dans les phrases suivantes, mettez les différentes propositions entre crochets et précisez s'il s'agit, à
chaque fois, d'une proposition indépendante, principale ou subordonnée.
1. [Si le pont s'effondre], [la route sera coupée]. - 2. [Jupiter lance des éclairs], [jette la foudre], [fait pleuvoir
sur les champs]. - 3. [Mon frère me jalousait] [parce que j'étais sportive] ; [je l'aimais tout en regrettant sa
jalousie]. - 4. [De moi, je ne parlerai pas] : [je parlerai plutôt de tous mes associés] [qui sont pleins de mérite]
[mais qu'on oublie trop souvent]. - 5. [Les lionceaux folâtraient], [dormaient], [se battaient parfois]. [Pendant
ce temps, dans les herbes hautes [qui la dissimulaient], la lionne traquait des gazelles pour nourrir ses petits].
- 6. [Qui es-tu ?] - 7. [Dis-moi] [où tu vas]. - 8. [Lorsque la lueur de leur lampe vacillait], [les mineurs savaient]
[qu'il fallait trouver de l'air pur pour pouvoir respirer].
3. Précisez le nombre de propositions par phrase et indiquez quel signe de ponctuation permet de relier les
propositions juxtaposées.
Nombre de Signe de
propositions ponctuation
1. Il a quitté les lieux aussitôt : il ne voulait pas être repéré. 2 deux-points
2. Après sa journée de travail, Monsieur Dupuis rentre chez lui, s’installe sur
4 virgules
le canapé, allume la télévision, s’endort.
3. Nous avons été surpris par la pluie, nous étions trempés. 2 virgule
4. Après le spectacle, la foule est sortie par la grande porte ; les joueurs sont
2 point-virgule
rentrés dans les coulisses.
5. Tu ne parles pas fort : on ne t’entend pas bien. 2 deux-points
6. Ressers-toi de ce plat ; je vais en reprendre aussi ; cette recette est
3 points-virgules
toujours un succès.
4. Transformez chaque couple de phrases en une phrase complexe constituée de propositions coordonnées.
Utilisez, en tout, deux adverbes de liaison et deux conjonctions de coordination et précisez sa valeur :
cause, conséquence ou opposition.
Adverbe Conjonction Valeur
1. J’ai fini mon travail : je rentre à la maison. par
conséquence
J’ai fini mon travail par conséquent je rentre à la maison. conséquent
5. Entourez en rouge les verbes conjugués, en vert les mots subordonnants et mettez entre crochets les
différentes propositions.
1. [Quoique le gouvernement affirme avoir tout fait pour l'empêcher], [ce drame [dont je ne commenterai
pas l'horreur] s'est produit].2. [Dès que le voleur fut hors de vue de ses poursuivants], [il cacha son butin
dans un fourré], [si bien qu'on ne le retrouva que trois jours plus tard]. 3. [Je me souviens] [que cette femme,
[pour qui j'éprouve encore la plus profonde gratitude], m'avait donné un bout de pain] [sans lequel je serais
mort de faim]. 4. [Les filles apportèrent à oncle Xavier des branches de vergne] [pour qu'il leur fît des sifflets].
(Mauriac)
6. a. Entourez en rouge les verbes conjugués et en vert les mots subordonnants. b. Soulignez en vert les
propositions subordonnées, en rouge les principales et en bleu les indépendantes.
8
1. ll paraît qu'il y a des chevaux qui volent. 2. Que j'aimerais savoir s'il y aura de la neige pour Noël ! 3.
Quand vous sortirez, vous n'oublierez pas de prendre les paquets que j'ai préparés hier pour les porter à la
poste. 4. L'homme s'ennuie du plaisir reçu et préfère de bien loin le plaisir conquis. (Alain) 5. Quoiqu'il fût
très timide, il affronta sans sourciller les regards moqueurs qu’ il voyait le suivre et continua son chemin.
7. Entourez en vert les mots subordonnants. Mettez entre crochets verts les propositions subordonnées.
Soulignez en rouge les propositions principales.
1. Le directeur annonce que l’entreprise a fait de gros bénéfices.– 2. L’équipe que j’ai supportée à la
dernière coupe du monde a gagné la coupe. – 3. Puisque les restaurants sont fermés , nous allons cuisiner.
– 4. Je voudrais bien savoir pourquoi personne ne m’a prévenu. – 5. Cette tarte aux fruits, qui est préparée
par un pâtissier renommé, est la meilleure de la ville. – 6. Je fais mes courses avant que les magasins ne
ferment. – 7. Dites-moi quelle profession vous voulez exercer. – 8. Bien que nous nous entendions très
bien , il nous arrive de nous disputer.
8. Entourez en vert les mots subordonnants. Mettez entre crochets verts les propositions subordonnées.
Soulignez en rouge les propositions principales. Soulignez en noir les propositions indépendantes.
J’oubliais la déposition d’un domestique qui le dernier avait vu M. Alphonse vivant. ... Je demandai à cet
homme si M. Alphonse avait sa bague de diamants lorsqu’ il lui parla. Le domestique hésita pour
répondre ; enfin il dit qu’ il ne le croyait pas , qu’ il n’y avait fait au reste aucune attention. « S’ il avait eu
cette bague au doigt, ajouta-t-il en se reprenant, je l’aurais sans doute remarquée car je croyais qu’ il l’avait
donnée à Mme Alphonse. »
1. Précisez la nature de que : pronom relatif (PR), conjonction de subordination (CS), adverbe (A), pronom
interrogatif (PI).
2. Surlignez les propositions introduites par les mots subordonnants en gras. Précisez la nature des
propositions subordonnées.
1. Le capitaine envoie une patrouille vers le bois pour qu'elle y fasse des prisonniers. 2. C'est une cause qui
est sacrée et pour laquelle nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout. 3. Ils se demandaient pourquoi
leurs amis n'étaient pas venus. 4. Cadet a raconté, depuis, que toute la nuit Jean avait sangloté (Daudet) 5.
Jamais nous ne saurons quel homme a accompli cet exploit, ni pour quelle raison il l'a fait. 6. Comme tu n'es
pas prêt à entendre, je ne te dirai rien . 7. La raison que tu donnes à ta mauvaise note n'est pas crédible.
prop. sub. relative prop. sub. conjonctive prop. sub. interrogative indirecte
3. Formez une phrase complexe contenant une prop. subordonnée relative avec ces deux phrases simples.
1. Le professeur explique les cours que les élèves doivent réviser.
2. Cet enfant raconte des anecdotes qui amusent tous les invités.
3. Il faut surveiller la chambre dans laquelle tous les petits enfants dorment.
4. Ce sont des choses futiles auxquelles personne n’attache d’importance.
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5. Voici le public que le chanteur doit affronter.
6. Il coupa un grand tissu noir avec lequel il fit une belle cape.
7. Ces projets qui ne se réaliseront jamais sont utopiques.
8. Ce chien qui vous faisait peur a été abattu.
4. Faites une seule phrase complexe comportant une subordonnée circonstancielle de temps avec les deux
phrases simples en utilisant des conjonctions de subordination variées.
1. Maxime a fêté l’évènement avec tous ses amis quand il a été choisi pour participer aux Jeux olympiques.
2. Ils se dépêchent de rentrer au port lorsque la tempête se lève.
3. Louise a acheté une belle voiture aussitôt qu’elle a obtenu son permis de conduire.
4. Ma sœur est tombée malade après qu’elle a mangé des fruits de mer.
5. Les applaudissements éclatèrent dans la salle dès que la vedette se présenta sur scène.
6. Les souvenirs affluèrent à sa mémoire sitôt qu’il entra dans sa maison d’enfance
5. Dites si les propositions subordonnées soulignées sont des relatives ou des conjonctives. Donnez leur
fonction.
1. Gilbert pensa qu'il ferait un bon curry avec le poulet (COD du verbe « penser ») qu'il venait d'acheter
(complément de l’antécédent « poulet ») - 2. Je veux qu'il vienne (COD du verbe « vouloir ») et qu'il
m'explique les décisions (COD du verbe « vouloir ») qu'il a prises (complément de l’antécédent « décisions »).
- 3. Le mur s'est fissuré ; la cause en est que le sol a tremblé (attribut du sujet « la cause »). - 4. Il a mangé
tant de cassoulet qu'il n'a plus faim pour le dessert (complément circonstanciel de conséquence) - 5. Le regret
qu'il éprouva sur l'instant (complément de l’antécédent « regret ») lui gâcha sa soirée. - 6. Que vous veniez
danser (sujet du verbe « ravir ») me ravit !
6. Dites si les propositions subordonnées soulignées sont des relatives ou des interrogatives indirectes.
Donnez leur fonction.
1. J'ignore qui il a invité ce soir (COD du verbe « ignorer »). - 2. C'est la question qui est sur toutes les lèvres
(complément de l’antécédent « question »). - 3. Il revit le petit pont de son enfance qui ne tenait plus
guère(complément de l’antécédent « pont ») et qui menaçait de rompre(complément de l’antécédent
« pont ») . Il se demanda alors qui était chargé de son entretien (COD du verbe « se demander »). - 4. Je ne
sais où je vais (COD du verbe « savoir »), mais j'espère que le hasard conduira mes pas dans les montagnes
où j'ai contemplé tant de paysages somptueux (complément de l’antécédent « montagnes ») . - 5. Sans trop
savoir pourquoi, il se lança dans le commerce maritime à l'époque où le transport aéronautique commençait
de se développer (complément de l’antécédent « époque »)
7. Relevez les propositions subordonnées, entourez le mot subordonnant ; précisez si les subordonnées
sont des relatives, des conjonctives ou des interrogatives indirectes.
1. Le malfaiteur, dont le visage ne m'était pas inconnu, me lança un regard noir qui me fit frémir de peur. –
2. Je ne savais pas pourquoi la police voulait me rencontrer. – 3. Quand la brume se leva enfin, les
randonneurs s'aperçurent qu'ils s'étaient éloignés de leur route et qu'ils étaient perdus dans la lande déserte.
– 4. La petite église devant laquelle il passait chaque jour s'écroula lorsqu'on creusa un garage souterrain. –
5. Quoique les confitures fussent rangées dans le haut du placard, le petit gourmand les trouva et les
engloutit. – 6. Il voulut savoir où la frégate avait coulé. – 7. Corentin surveille sa cousine afin qu'elle ne se
blesse pas pendant que les adultes bricolent dans la maison. – 8. La route que j'emprunte quotidiennement
pour me rendre au collège longe le bord de mer.
8. Même exercice.
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1. Un homme apparut alors dans l'ouverture, disant par sa seule présence que le déjeuner était prêt.
(MAUPASSANT) - 2. J'écrivais la nuit, dans la cabane de tôle ondulée que je partageais avec trois camarades.
(GARY) - 3. Crochu est ivre mort, impossible à traîner ; Braz interpelle les deux autres et leur demande s'ils ne
connaissent pas un logement où l'on puisse coucher le saoulard. (GIDE) - 4. Ce pont, dont il était question,
était un pont suspendu, jeté sur un rapide, à un mille de l'endroit où le convoi s'était arrêté. (VERNE) - 5. Je
lui offris tout, pourvu qu'elle voulût m'aimer encore ! (MÉRIMÉE) - 6. Elle ne voulait pas qu'on pût dire que
je lui avais fait peur. (MÉRIMÉE). - 7. Voyons, faut-il que je sorte pour que tu finisses de trembler ? (SAND) . –
8. Monsieur le Président, pouvons-nous savoir quelle somme a été prise à la victime et dans quelle
proportion le partage s'est fait ensuite entre les accusés ? (GIDE)
9. Indiquez la nature exacte des propositions (indépendante, principale, subordonnée) et précisez, s'il y a
lieu, lesquelles sont juxtaposées (J) ou coordonnées (C).
1. L'archéologue était stupéfait : (J) il venait de découvrir une tombe étrusque en parfait état. - 2. Le maire
annonça que des travaux d'aménagement auraient lieu, (J) que la circulation des voitures serait moins aisée,
mais (C) que le résultat en vaudrait la peine. - 3. Avancez, (J) présentez-vous distinctement et (C) commencez
aussitôt votre exposé. - 4. Olaf passa l'aspirateur, (J) il nettoya les vitres avec un chiffon doux, (J) il cira enfin
le parquet qu'il venait de poncer. - 5. Parce qu'il avait créé un monstre et (C) qu'il en avait peur, le savant fou
s'enfuit.
10. Indiquez la nature (relatives, conjonctives, interrogatives indirectes)et la fonction des propositions
subordonnées soulignées.
1. Il voulut prendre l'air parce qu'il étouffait dans cette salle surchauffée (C.C.Cause). - 2. J'espère que vous
avez une bonne raison d'être en retard...(COD du verbe « espérer ») - 3. Vivien vivait dans une petite ville
dont on vantait le calme (Complément de l’antécédent « ville). - 4. Le facteur demanda qui avait volé le
courrier (COD du verbe « demander). - 5. Valentine dormait trop profondément pour que le réveil la tirât du
sommeil (C.C.But). - 6. Inès juge qu'un bon livre est inestimable (COD du verbe « juger »). - 7. Lorsque Blaise
vivait en Asie (C.C.Temps), il tenait un journal de bord dans lequel il notait ses découvertes (Complément de
l’antécédent « journal ») afin que ses amis, à son retour, puissent lire le récit de son expérience (C.C.But). - 8.
Puisque ton plat est immangeable (C.C.Cause), je me demande si tu as bien suivi la recette que le cuisinier
t'avait remise. (COD du verbe « se demander ») - 9. Elsa a fait beaucoup de mal à sa cousine et le plus terrible
est qu'elle l'ait fait volontairement (Attribut du sujet « le plus terrible »).
1. Bon élève et bon camarade, il acceptait que ses voisins copient les jours de contrôle (COD du verbe
« accepter »), et, s'il ne se mêlait jamais à un chahut (C.C. Hypothèse), il en acceptait les conséquences sans
protester.
2. Poil de Carotte joue seul dans la cour, au milieu, afin que madame Lepic puisse le surveiller par la fenêtre
(C.C.But), et il s'exerce à jouer comme il faut(C.C.Comparaison), quand le camarade Rémy paraît(C.C.Temps).
C'est un garçon du même âge, qui boite (Complément de l’antécédent « garçon »), et veut toujours courir
(Complément de l’antécédent « garçon »), de sorte que sa jambe gauche infirme traîne derrière l'autre
(C.C.Conséquence) et ne la rattrape jamais (C.C.Conséquence) (J. Renard)
3. L'océan et les falaises changent à tout moment d'aspect. Ses lames sont tour à tour blanches, vertes,
violettes, et les rochers, qui tout à l'heure faisaient briller leurs veines de mica (Complément de l’antécédent
« rochers »), sont maintenant d'un noir d'encre. (A. France)
4. Les deux enfants se tenaient roides, comme si la joie (C.C.Comparaison hypothétique) qu'ils avaient
dépensée dans l'attente du départ (Complément de l’antécédent « joie »)s'était transformée en un silence
grave, sitôt qu'ils furent montés dans la voiture (C.C.Temps).
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dès que la lueur d’une misérable lampe eut éclairé […] le pommeau des pistolets de d’Artagnan :
proposition subordonnée circonstancielle
qui ne vient pas : proposition subordonnée relative
s’il ne serait pas arrivé malheur aux environs : proposition subordonnée interrogative indirecte
que vous me répondiez : proposition subordonnée conjonctive complétive
14. Mettez entre crochets les subordonnées et dites si elles sont relatives ou conjonctives complétives.
3. Je refuse que vous alliez seuls à cette fête avec des gens que je ne connais pas.
4. Le voleur, qui était étourdi, n’avait pas repéré que la police était déjà là.
3. Tous les mercredis, je vais dans un parc [qui est vaste et ombragé], [où il y a de nombreux jeux pour
enfants] et [que ma petite sœur aime beaucoup].
4. Je parle avec la voisine [dont la sœur vient d’avoir un enfant] et [avec laquelle je joue souvent au ping-
pong].
5. Je ne connais pas l’album [dont est tiré ce morceau] et [que tu as rapporté d’Italie].
1. qui sert aussi de chambre d’amis : la proposition subordonnée relative (PSR) est complément de
l’antécédent « bureau »; le pronom relatif qui est sujet du verbe « sert ».
2. que tu peins : la PSR est complément de l’antécédent « tableaux » ; le pronom relatif « que » est COD du
verbe « peins ».
3. que tu as achetés : la PSR est complément de l’antécédent « chocolats » ; le pronom relatif « que » est
COD du verbe « as achetés ».
4. auquel je pense : la PSR est complément de l’antécédent « musicien » ; le pronom relatif « auquel » est
COI du verbe « pense ».
5. qui a vécu au XXe siècle : la PSR est complément de l’antécédent « poète » ; le pronom relatif qui est sujet
du verbe « a vécu ».
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6. où tu passes tes vacances : la PSR est complément de l’antécédent « île » ; le pronom relatif « où » est
complément circonstanciel de lieu.
7. dont j’ai perdu le bouchon : la PSR est complément de l’antécédent « stylo » ; le pronom relatif « dont »
est complément du nom « bouchon ».
3. Recopiez les phrases suivantes en inventant des propositions subordonnées relatives après chaque
pronom relatif.
4. a) Lisez le texte suivant puis relevez les propositions subordonnées relatives dans le texte.
b) Précisez pour chacune d'elles le nom ou le pronom qu'elle complète.
c) Donnez la fonction du pronom relatif dans la proposition subordonnée.
d) Relevez une proposition subordonnée qui n'est pas relative, en précisant sa nature et sa fonction.
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